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[RP] Mais t'étais morte euh !

Cmyrille
Voilà plusieurs semaines que la rumeur enflait. Il n'avait su la faire taire de loin. Aussi il avait pris sur lui de se rendre sur les lieux, ou en tout cas pas très loin, pour en avoir le cœur net. Bon faut pas déconner non plus, il a tout de même joint l'utile au désagréable et fait quelques voyages commerciaux en passant.

Bref, le voilà à Tours. Pour son plus grand malheur. Car la rumeur se révèle exacte... Elle est bel et bien vivante. Elles sont. Prix de grosses. Une épousée, une offerte.
Et en plus, il a pas rencontré la meilleure partie des jumelles maléfiques en premier... L'espèce de cadavre sur pattes, qui tousse et crache du pus. L'affreuse belle-sœur... Monstre bien connu des cauchemars d'enfants. La terreur des caves sombres et humides. S'il avait pu se couper une jambe plutôt que de commencer par elle, il l'aurait fait. Mais non, le sort s'acharne.

Puis vint le terrible affrontement. Celui qu'il redoutait depuis les premiers vents de la rumeur. Sa femme. Enfin non. Mais si... Disons presque. Ou plus.
C'est vrai ça. Comment on appelle la personne avec qui on a partagé sa vie pendant plusieurs années, avec qui ont a signé un contrat de mariage renouvelable par tacite reconduction, et qui vous a lâchement abandonné pendant trois longues années pour aller vivre avec des nonnes, le tout en se faisant passer pour morte ? Hein ? Nan mais allez-y, dites le si vous savez. En tous cas Cmyrille, il sait pas. Et ça lui fait grincer le cerveau. Mais c'est pas le cœur du sujet.

Après quelques échanges d'accusations banales : "Tu m'as abandonné.", "Non c'est toi !", "C'est la faute à Mahaut !". La vraie bombe fut lâchée. Non je parle pas d'Ork, mais d'une phrase.


- Tu m'as abandonnée. J'suis sûre que tu ne m'as même pas cherchée. Trop content de pouvoir aller voir les catins tient.
Abandonnée ! Trahie! Humiliée !


- Mais t'étais morteuh !!!
_________________
Orkaange
- Mais t'étais morteuh !!!
- HAAAAAAANNNN

et voilà comment déclencher une guerre nucléaire en trois leçons; Ah il était fort le Myrmille pour ça. Imaginez donc le calvaire de la baleine, pendant que môsieur se la coulait douce :
Y'avait eu les bretons. Le beurre salé les artichauts. Le temps pourri. Et puis l'enlèvement. Et puis trois longues années à se battre contre ces folles de nonnes. Pour en sortir, affaiblie mais vainqueuse! ou vainqueresse? voire même vainqueure si on veut. Bref, elle avait réeussi à s'échapper, avec l'aide de sa soeur. A la sortie, sa première réaction fut d'écrire au vil mari de elle, pensant qu'il errait comme une âme en peine dans les royaumes, la cherchant en vain. Elle l'imaginait pâle, hâve et déconfit parlant d'elle à tous les passants, ayant monté un culte spécial à Sainte gépéesse, Et les réponses à ses courriers l'avaient laissé dans le flou. Mais si elle avait bien tout compris, le brun n'avait pas l'air franchement enchanté de son retour parmi les vivants. Finalement, après moultes péripéties poneytesques, les deux ponettes avaient fini par se retrouver à Tours, ou une délégation périgourdasse et néanmoins trucmachinchosiste devait les y rejoindre. Avec lui. La blonde, pendant ses trois années de captivité, seule dans sa cellule avec une poule de compagnie, n'avait pas parlé à beaucoup de monde. On la tirait régulièrement de son cachot afin de subir divers rituels de purification, visant à la faire abjurer de sa foi en le grand machin. Le seul contact un peu humain était étonnamment venu d'une nonne écrivaine soeur Harlequin, qui écrivait des bouquins qui avaient tous à peu près le même scénario. En général, une belle princesse/nonne/paysanne (rayez la mention inutile) se retrouvait dans une situation désagréable, mais était sauvée contre son gré par un beau prince/curé/gueux (rerayez les mentions inutiles). Au début, ils se détestaient, puis la situation évoluait et finalement ils se mariaient/couchaient ensemble/vivaient dans le péché (vous avez compris je vous laisse faire) La blonde avait donc eu le temps de romancer mentalement les retrouvailles avec son mari à durée limitée renouvelé par tacite reconduction. Bien évidemment, dans la vraie vie, même dans la vie de poney, tout ne se passe pas comme dans les livres de soeur Harlequin. A l'arrivée de la délégation truffière, ce qui dut arriver arriva. La rencontre dans une taverne, Orka déguisée en sapin, et Myrmille grognon. Une discussion animée, avinée aussi. Le registre dramatique n'ayant aucun secret pour la blonde, tous les reproches qu'elle avait ruminé pendant trois ans y passèrent. Jusqu'à cette phrase qui mit le feu aux poudres :




- Mais t'étais morteuh !!!
- HAAAAAAANNNN MAIS J'ETAIS PAS MOOOOORTEEEEUH... ET DU COUP TU AS FAIT QUOI PENDANT CES TROIS ANS AU LIEU DE ME CHERCHER HEIN? COURU LES CATINS JE SUIS SURE





edit plein de fauteuh

_________________
.mahaut.
S'ouvrir aux petits bonheurs de la vie. Regarder le soleil se lever. Admirer ses reflets dans le fleuve tout proche. Savourer la joie d'être en vie. Respirer pleinement l'air vif du petit matin...

- Foutaises ! J'veux une baston.

Voilà, c'était dit. Depuis qu'elles avaient retrouvé Lynette et l'avaient suivie en Maine, les deux soeurs avaient retrouvé un peu de vie. A savoir que la blonde avait récupéré un peu de seins tandis que la brune avait rencontré un médicastre, hurlé en voyant ses tarifs, hurlé en buvant ses remèdes et hurlé pour réclamer une sucette parce qu'elle avait pris les médicaments et qu'elle y avait droit. Bref, la brune ne toussait plus mais elle n'avait quand même pas eu le temps de récupérer un corps digne de ce nom. Mais elle s'en fichait parce qu'elle rentrait enfin dans les critères de ses designers de mode fétiches à savoir : être maigre à ressembler à un cadavre.

A part tout ça, il y avait une chose que les deux n'avaient pas récupéré. Bon, plusieurs, soit, mais une principalement : une animation de poney. Avant leurs morts, elles avaient l'habitude d'un rythme effréné à base de disputes, de cuites magistrales, de trajets ratés etc. Et là... elles avaient voyagé sans encombres, avec un prince boudeur tout silencieux et aucun projet digne de ce nom. La te-hon.
Heureusement, un jour, lassé de les entendre ronchonner, Aristote avait décidé d'exaucer leurs prières. Entrant en taverne, elle avait découvert...


- MYRMILLMZE ! Hiiiiiiiiiiiiiiii !

Non pas qu'elle fût particulièrement contente de le revoir, non, pensez bien, il n'avait même pas eu le bon goût d'être mort...mais bon, avoir Myrmillmze et la blonde dans la même ville, c'était un signe qui ne trompait pas : il allait y avoir de la baston.
Elle avait donc écouté bien attentivement tout ce qu'il avait à dire, avait hoché la tête quand il le fallait... la vache, elle avait même failli être sympa ! Et puis la blonde était arrivée. Et là, LA ! elle avait enfin retrouvé le goût de vivre. Une bouteille à la main, un seau de popeuh dans l'autre, elle avait écouté de toutes ses oreilles :


- Mais t'étais morteuh !!!
- MAIS J'ETAIS PAS MOOOOORTEEEEUH... ET DU COUP TU AS FAIT QUOI PENDANT CES TROIS ANS AU LIEU DE ME CHERCHER HEIN? COURU LES CATINS JE SUIS SURE !


Alors oui, à un moment elle lui avait promis qu'elle ne dirait rien, au bof', mais bon, quand on a une si belle scène, on ne peut pas rester sans rien faire.


- *scrounch scrounch* Ben cha rechte Myrmillmze hein... *scrounch scrounch* Il t'a bien cherché pfiouuu... chix chemaines ! Ch'est énorme pour lui !*scrounch scrounch* le tout en faisant un signe "nan mais t"inquiète, ça me fait plaisir" au bof. Après ben... tu chais che que ch'est... il a chuivi la première cuiche légère venue... *scrounch scrounch*

La vache, y'avait pas à dire, ça faisait plaisir. A boire, du popeuh, de la baston. Et une place près de la cheminée. Manquait plus qu'un titre d'impératrice du monde et elle y était. A ça, quoi.
Cmyrille
Bon... La baleine n'a pas l'air d'accord avec sa vision des choses. Pourtant sa vision est la seule qui soit valable. C'est qui le patron après tout ? Et si elle veut une réconciliation, il va falloir qu'elle entende raison. C'est qu'il a pas que ça à foutre non plus, y'a des courriers qui l’attendent à la surintendance, pis des angevins aussi. C'est marrant de taper sur les angevins, presque autant que sur les guyennois. Ce serait dommage de rater ça.

- ET DU COUP TU AS FAIT QUOI PENDANT CES TROIS ANS AU LIEU DE ME CHERCHER HEIN? COURU LES CATINS JE SUIS SURE !

- GUEULE PAS ! J'SUIS A COTE !



Oui, dévier l'attention, c'est une technique comme une autre... Même si c'est pas glorieux.

- Et je ne cours pas. Jamais. Tu le sais. Même pas après toi.


Et bien évidemment, une calamité peut en cacher une autre. L'affreuse belle-sœur qui s'y met aussi. Elle, sensée la boucler d'un commun accord, qui ne peut bien entendu pas retenir sa langue. Sans se demander où la chose qui habite sa bouche a bien pu trainer, il embraye. Parce qu'il ne faut pas leur laisser le temps d'établir un quelconque argumentaire fallacieux, sinon, c'est fini.

- Toi, la Moche-Soeur, t'étais morte aussi, alors tu sais pas.
Et oui je l'ai cherchée. Par monts et par veaux, sous la pluie et contre les vaches. J'ai même vu le bout du monde breton à cause de ça.
Il frissonne. Plus jamais ça...


Voilà. Victimisation. Faire appel à la fibre sensible de la gent féminine. Faire pleurer dans les chaumières. Mais ne pas aller trop loin non plus, sinon ça se voit.

- Et toi ? Pendant que je te pleurais de toutes les larmes de mon corps, tu faisais quoi avec les nonnes hein ? T'as fini par trouver la voie du seigneur et tu reviens pour me tourmenter ? Ou tu t'es enfin rendu compte que c'était d'une cruauté inouïe de m'abandonner comme ça en kerbretagne? De ne pas même m'envoyer une lettre ? De me faire croire à ta mort ? Hein ? Hein ?
Nan mais allez ! Crache la pastille ! Il est temps de t'excuser !



C'est le moment de passer à l'offensive. Parce que la meilleure défense, c'est l'attaque.
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Orkaange
- *scrounch scrounch* Ben cha rechte Myrmillmze hein... *scrounch scrounch* Il t'a bien cherché pfiouuu... chix chemaines ! Ch'est énorme pour lui !*scrounch scrounch* . Après ben... tu chais che que ch'est... il a chuivi la première cuiche légère venue... *scrounch scrounch*


L'avantage avec la famille, enfin surtout sa soeur, c'est que dans l'adversité on pouvait toujours compter sur elle. Certes Ork soupçonnait mahaut de desseins cachés, genre "j'ai un mari rouquin qui était mort qui ne l'est plus, j'ai perdu tous ses titres, faudrait pas non plus que ma soeur nage dans le bonheur non plus", mais pour l'instant l'avantage était dans le camp Aubeterre. A chaque mot de la brune, la blonde opinait du chef, ponctuant le discours de Mahaut de "-Ouais c'est vrai ça c'est bien lui" et de -"haaaaan le gougeon" .

Bien calée dans son fauteuil contre le sapin de noël qui ornait la taverne, elle tenait fermement sa chope d'une main, pendant qu'elle piochait dans le pop corn de sa soeur de l'autre. Voilà. C'était ça la vie en fait. Pendant les années passées au couvent c'est ça qui lui avait le plus manqué. Une taverne, son vil mari, sa vile soeur, une chope et des discussions interminables sur les sujets les plus futiles. Si y'avait des spectateurs c'était encore mieux en général, parcequ'on pouvait les prendre à partie. La tirade de la brune touchait à sa fin, et Ork avait le sourire de la vainqueresse sur le visage. Après avoir entendu ça il allait se faire tout petit et ramper à ses pieds pour lui demander pardon c'était sûr. Sauf que c'était sans compter sur la fourberie du brun.


-Et oui je l'ai cherchée. Par monts et par veaux, sous la pluie et contre les vaches. J'ai même vu le bout du monde breton à cause de ça. . Plus jamais ça...
- Et toi ? Pendant que je te pleurais de toutes les larmes de mon corps, tu faisais quoi avec les nonnes hein ? T'as fini par trouver la voie du seigneur et tu reviens pour me tourmenter ? Ou tu t'es enfin rendu compte que c'était d'une cruauté inouïe de m'abandonner comme ça en kerbretagne? De ne pas même m'envoyer une lettre ? De me faire croire à ta mort ? Hein ? Hein ?
Nan mais allez ! Crache la pastille ! Il est temps de t'excuser !



ALERTE ALEEEEERTE... Perte d'audition dans l'oreille droite d'au moins 30%. Mais c'est qu'il contre attaquait le bougre. Et en plus il criait. Vite... Réfléchir, se repasser tous les scénarios de Soeur Harlequin. C'est quoi qui faisait craquer les hommes en général? Ha oui c'est vrai. La jeune fille en détresse. les yeux suppliants et pleins de larmes, le désespoir sincère mais fier, la lèvre inférieure juste tremblante, mais le menton relevé en signe de fierté. Donc ..... Action. Papillonnage d'yeux en direction de Myrmille, ça fait toujours son effet pis ça irrite la cornée donc ça fait pleurer, agitage de bonnets D juste devant son nez, voix tremblante, :



-Haaaaan... Mais comment peux tu oser dire ça? Après tout ce que j'ai traversé avec le seul but de te revoir? Tout ça pour tomber sur cet article de journal qui dit que je suis moisie et que tu t'es marié avec uen autre alors que je luttais contre l'adversité et les forces du grand truc... Naaaaaaaaan, je préfère mourir que d'entendre ça... Tu as entendu Pam? *sanglots retenus, tout dans la dignité, ce qui est un exploit pour la baleine* - Qu'on m'amène de l'eau que je me finisse. Ou alors... Si tu m'aimes encore un peu, des bottes roses comme j'ai vu sur le marché hier feraient l'affaire... Enfin j'dis ça comme ça hein? Si tu préfères que je disparaisse à tout jamais pour te laisser le champ libre avec tes autres femmes, tu n'as qu'un mot à dire. Commande et j'exécuterai.. Mais elles étaient jolies les bottes quand même
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Cmyrille
"Tout ce que j'ai traversé"
...
Tu parles... Un champ de choux-fleur. Et encore, pour faire demi-tour une fois arrivée en plus. Ah ça, ça devait être le but ultime de se rejoindre, y'a aucun doute. Et tourner les talons au premier passage de poney aussi certainement.
Et maintenant ce foutu article. Une basse vengeance de la cheffe. Aucune rigueur journalistique, aucune information vérifiée, que des ragots... Pis en plus elle a profité d'un moment de faiblesse éthylique en taverne pour lui tirer les vers du nez. Mais ça se paiera plus tard.

Et la complainte de la baleine blessée qui continue. Elle a toujours été douée question théâtralité, faut avouer. Mais là, il y a quelque chose dans l'interprétation qui le touche. De la sincérité ? Impossible. Mais en tout cas c'est bien imité.... Et ça marcherai presque en plus. On croirait vraiment son petit cœur tout serré lorsqu'elle amène l'éventualité de se supprimer. Ou alors c'est l'effet bonnet D. Ou la lueur de cupidité à l'idée d'une paire de bottes roses. Ouai, ça doit être ça.


- Non.

Oui bon, c'est un peu court en somme. On aurait pu dire, mon foie, bien des choses à ce propos.
En plus, elle est bien foutue de prendre ce "non" pour le mettre là où ça l'arrangera le plus. Et pendant ces années qu'ils ont passé ensemble, il a appris à ne jamais laisser une ouverture à l'ennemie, sinon elle s'engouffre. Et vu le volume, elle la bouche pour qu'on ne puisse plus la refermer.


- Non je ne veux pas que tu meure par l'eau.
C'est horrible comme mort. C'est même horrible de juste en avoir l'idée.
Pis t'imagines après le corps que tu laisserai à enterrer, tout plein d'eau... Berk. Non.

Quant aux bottes...
La sincérité et la valeur des sentiments que je pourrai ou non te porter s'évaluent à la valeur d'une paire de bottes ?
J'ai fait tout ce chemin jusqu'ici pour acheter ma femme avec une paire de bottes ?
Non.


Il relève le menton, à la fois vexé que sa presque femme s'abaisse à mettre un prix sur leur amour et trop fier pour avouer qu'il a pensé prendre cette porte de sortie. Et il attrape une chope. Bon c'est pas forcément l'idéal pour boire, d'avoir le menton en l'air...
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.mahaut.
*scrounch scrounch*

La bouche pleine de popeuh, la brune suivait les dialogues avec passion. Du drame, des époux séparés, des "je t'ai pas reconnu !" Des articles ajoutant de l'huile sur le feu, une ex femme... Pfiou c'était presque trop de bonheur d'un coup.
La blonde aussi prenait manifestement un malin plaisir à jouer son rôle de femme bafouée alternant le chaud et le froid. Nul doute qu'elle avait potassé la littérature de soeur Harlequin (que Mahaut dévorait elle aussi copieusement) pendant ces trois années. On suivait bien le schéma : ils s'aiment, ils sont séparés, trahison, "ah je le déteste!", "tudieu j'enrage !" suivis de moments de folle passion. Elle n'avait jamais été très sûre de quel moment elle préférait entre la baston et la passion, sans doute parce que chez les poneys cela revenait au même.
Le temps de se pencher derrière le bar pour se resservir que la conversation s'orientait sur l'eau. Elle avait promis de ne rien dire mais quand même.


- Han ! Mourir par l'eau je l'ai fait, moi ! Un plein verre ! ajouta-t-elle, satisfaite.et je vous signale que vous vous en foutiez bien, hein, alors faites pas genre c'est grave. Ce qui est grave c'est cet article ... elle agita le vieux journal d'une main. concentrez-vous un peu, j'ai vu des bottes très abordables sur le marché mais le vendeur ne revient que demain, ça vous laisse le temps de vous friter encore un peu.

Elle resservit les chopes de tout le monde et se reinstalla confortablement.

- Y'a pas de portrait, c'est dommage ! Elle était comment ? Elle avait plus de seins qu'orka ? *scrounch scrounch*

Ch'était vraiment une chuper choirée.
Orkaange
-non

Voilà c'est clair c'est dit c'est non. Mer.de. Et en plus dit sans s'énerver. Ce qui n'augure rien de bon. Non parceque le brun, elle sait le manipuler quand il s'énerve. Une chopine, deux battements de cils, un petit passage de bonnets D sous le nez, et paf pastèque il est fait comme un rat. Mais là.. Faut qu'elle réfléchisse. Et il développe le bougre. Presque on dirait qu'il a pitié de la baleine. Et il s'offusque. Les bottes sont arrivées trop tôt; Elle le savait. C'était une erreur. Elle était à ça et elle a tout gâché en demandant trop tôt une paire de bottes. Mais ça aide quand même une femme à se sentir mieux les bottes, il avait pas l'air de comprendre le brun; Elle avait souffert ELLE... Enfin bon y'allait falloir la jouer plus fine que ça pour les avoir. Elle avait justement repéré au marché un merveilleux bottier, qui zvzit sur son étal des bottes roses de toute beauté qui avaient tapé dans l'oeil de la blonde. Qu'est ce qu'elle allait trouver pour le faire culpabiliser un peu? Heureusement Mahaut recentra vite la conversation sur les choses essentielles : L'article



- Y'a pas de portrait, c'est dommage ! Elle était comment ? Elle avait plus de seins qu'orka ? *scrounch scrounch*

Han oui c'est ça. L'attaquer sur sa nouvelle ex femme, et surtout ne pas répondre aux accusations du brun, qui étaient justifiées, elle devait le reconnaitre. L'amener à faire une comparaison entre son ancienne catin et elle même, pour bien lui montrer tout ce qu'il allait perdre. Parceque évidemment il y avait pas portrait : Elle avait des atouts majeurs, surtout dans la partie haute du bustier. Et elle était là tandisque l'autre non. Et on connait tous l'effet d'un bonnet D présent sur l'esprit de l'homme abruti par la bière que Mahaut servait sans discontinuer. Epoussetant ses pantalons constellés de miettes de pop corn, elle prit une longue inspiration, ce qui lui permis de mettre en valeur son corsage et ce qu'il contenait, et de se calmer aussi. C'est donc avec un ton serein et un sourire perfide qu'elle reprit la parole

- Mais oui Myrmille, dis nous comment elle était. j'ai hâte de savoir. qu'est ce qui t'a fait basculer dans l'adultère au lieu de me chercher? Elle était plus intelligente et plus belle je parie? Et à elle tu lui as acheté des bottes?



Ben oui quoi! C'est bien connu qu'on mesure l'amour d'un homme AUSSI aux cadeaux qu'il fait aux femmes de sa vie
Cmyrille.
Il voit passer une ombre dans les yeux de sa partenaire de pouillage de tête. Il a marqué un point, ça se sent. Faut pas laisser passer l'occasion, s’engouffrer dans la brèche et laisser la plaie béante une fois le travail fini. Le temps de la mise en action des quelques neurones encore actifs à cette heure avancée de l'apéro et PAF! La Moche-Soeur qui lui coupe l'herbe sous le pied. Et elle fait dans la dentelle la bougresse. Les deux pieds dans le sceau de pop, les deux mains et le reste aussi. On lance une montagne dans le lac et on voit si ça déborde...

- - Y'a pas de portrait, c'est dommage ! Elle était comment ? Elle avait plus de seins qu'orka ? *scrounch scrounch*

Imparable. Même avec toute la réactivité du monde, on peut pas en sortir d'une telle mouise.


- Mais oui Myrmille, dis nous comment elle était. j'ai hâte de savoir. qu'est ce qui t'a fait basculer dans l'adultère au lieu de me chercher? Elle était plus intelligente et plus belle je parie? Et à elle tu lui as acheté des bottes?

Et voilà.
Inutile d'appeler au secours, d'allumer les feux d'alerte, de sonner les trompettes pour obtenir des renforts. A deux contre un, le combat est trop déséquilibré et désespéré. Personne ne viendra l'aider... C'est la fin. La seule défense possible maintenant, c'est l'énergie du désespoir.


- Non mais euh... Ça n'a aucun rapport. On parlait pas de ça.
Pis t'étais morte euh!!
Orkaange
Ha.; Ca y'était on avait touché le coeur du problème. L'adversaire perdait pied. Après la dernière exclamation du brun, un sourire fugitif naquit sur le visage de la blonde. Plus d'arguments, il n'avait plus d'arguments; Surtout ne pas rentrer dans son jeu, ne pas hurler en retour "HAAAAN MAIS J'ETAIS PAS MORTEEEEEUH" ce qu'elle avait failli faire par réflexe, mais se poser tranquillement et ramasser les morceaux. Elle le connaissait par coeur, et si il n'avait pas trop changé, elle était à CA des bottes. Et de récupérer son mari.Et de récolter des excuses en plus. A ça ... Fallait juste un peu enfoncer le clou et PAF pastèque, il était cuit. Elle le regarda se mettre à bouder dans sa chope, et une vague de tendresse lui prit un instant les tripes. Boudiou il lui avait manqué durant ces trois ans quand même. Y'avait pas à dire, il avait pas trop changé. Un peu plus buriné, quelques cicatrices en sus. La seule différence extérieure, c'est qu'il ne souriait plus. Depuis qu'ils s'étaient retrouvé dans cette taverne, elle n'avait pas vu un seul frémissement de début de sourire poindre. Ca lui donnait un air sombre et sinistre, et ça ne plaisait pas tant que ça à la baleine. Parce-que quand même c'était un poney rose. Et que les poneys roses, ça s'excite, ça dramatise, ça s'engueule mais ça sourit beaucoup aussi. Voire même ça rigole de façon ostentatoire. Mais ça reste pas dans un coin avec un visage fermé, sans même un coin de la bouche qui se relève. Peut être avait il aussi vraiment souffert pendant ces trois années. Le doute s'insinua un instant dans l'esprit de la blonde, mais elle le chassa assez rapidement. Nan.. Il s'était remarié, sans penser à elle une minute, sans même être sûre qu'elle était morte; Il avait jamais réclamé le corps.
Elle se reprit, plaqua un sourire sur son visage et repartit à l'attaque; Calme et posée. Le brun était toujours le nez dans sa chope, elle passa derrière lui et s'assit à ses côtés posant une main timide sur son bras


-Lààààà.. Lààààààààà. Mais tu vois bien que je ne suis pas morte, et que la première personne à qui j'ai écrit quand je me suis échappée du couvent c'était toi. Mais quand même mets toi à ma place. C'est y pas légitime d'en savoir un peu plus sur qui m'a remplacé toutes ces années? Avant on se racontait tout, pourquoi ne pas recommencer? A moins que tu m'ais définitivement oublié, et que tu me répudies telle une vieille chope fendue. Je ne m'en remettrai que difficilement mais je respecterai ton choix
* Voilà faire en sorte qu'il pense qu'il a la main, pour pouvoir gentiment le guider vers son but à elle. Une grande leçon apprise de soeur Harlequin* mais si tu tiens un peu à moi encore raconte. C'était pas des bottes que tu lui avais acheté à elle? C'était quoi alors? Une bague?

Question de tous les dangers pour le brun. Il lui en avait jamais offert à elle de bague. Et pour une ponette qui suivait les préceptes de soeur Harlequin, la réponse à cette question pourrait (ou pas) déclencher une réaction en chaine des plus inattendue
Cmyrille.
Ça sent la manipulation tout ça.
Il vient de crier, de hurler même. Une phrase qui semble d'ailleurs faire dresser les poils de sa presque veuve. Et pour toute réaction il obtient une approche compatissante, une caresse sur le bras et une voix douce. Ça pue, moi je vous le dis. Alors il avance avec méfiance. Parce que certes ils ne se sont pas vus pendant de longs, très longs mois, mais il la connait l'engin. Il sait qu'au moindre faux-pas, il en sera de sa poche déjà. Pis il y aura de longues semaines de récriminations, de culpabilisation et de chantage émotionnel.


- Ben oui, je le vois que t'es pas morte...
Mais j'ai pas de preuves que tu m’aie écris de suite hein. Quand y'a pas de preuves, c'est que c'est pas arrivé.


Légitime, légitime... Et c'est pas légitime de vouloir combler le trou béant laissé par la perte de l'être aimé hein ? Alors il grogne.

- 'me rappelle pas de c'que j'lui ai offert.
Il soupire.

- T'façon z'êtes toutes pareilles les bonnes femmes. Tant qu'on crache pas au bassinet vous êtes pas contentes...
Ben oui, une petite accusation sexiste, ça peut toujours marcher, on sait jamais. Pis au moins ça a le mérite de permettre de déverser un peu de haine au hasard, c'est toujours bon à prendre.

- Pis quand je l'ai rencontrée, j'avais appris pas longtemps avant que tu étais morte. J'étais blessé après m'être battu avec sa frangine à Angoulême parce que j'essayais de mourir moi aussi. J'étais triste. Dévasté. Fatigué et usé par un mandat au château de Périgueux.
Elle a été gentille. Elle a essayé de me faire rire. Pis surtout elle voulait m'emmener loin du Périgord.

Oui, en dernier recours, faire dans le misérabilisme. C'est fourbe, mais c'est toujours efficace.
Orkaange
- 'me rappelle pas de c'que j'lui ai offert

Mouais! A d'autres!Il la prenait pour une blonde idiote à gros seins ou quoi? Tout ce qui sortait de sa bourse, il s'en souvenaitTOUJOURS! La blonde serra les dents et les poings sous la table. Ne pas s'énerver, surtout ne pas s'énerver.

- T'façon z'êtes toutes pareilles les bonnes femmes. Tant qu'on crache pas au bassinet vous êtes pas contentes...


Voilà.. Qu'est ce qu'elle disait? Donc il voulait pas lui dire. La baleine commençait à sentir le rouge lui monter au cou puis au joue et elle se concentra sur sa respiration. Inspirer, expirer, inspirer, expirer... Elle sentit son coeur se calmer et elle plaqua un sourire plein de dents sur son visage, n'étant pas sure d'être encore prête à parler sans lui hurler dessus. Expirer inspirer, expirer inspirer, se concentrer sur sa respiration... Et là le coup de grâce


- Pis quand je l'ai rencontrée, j'avais appris pas longtemps avant que tu étais morte. J'étais blessé après m'être battu avec sa frangine à Angoulême parce que j'essayais de mourir moi aussi. J'étais triste. Dévasté. Fatigué et usé par un mandat au château de Périgueux.
Elle a été gentille. Elle a essayé de me faire rire. Pis surtout elle voulait m'emmener loin du Périgord.



Elle l'a fait rire? RIRE?Elle se souvenait des temps passés ou c'était elle qui le faisait rire. Personne du sexe féminin n'avait le droit de faire rire Myrmille; Y'avait qu'elle....Inspirer expirer, inspirer expirer de plus en plus vite.. Et exploser


FOUTRECOUILLES DE BORDEL DE MES DEUX OVAIRES.. Prendre une grande inspiration, même deux, et avoir le coeur qui se serre. Elle t'a fait rire? Mais mais mais mais.... Alors t'étais vraiment amoureux? Et tu lui as offert des bottes roses comme celles que j'ai vu sur le marché??

Oui ne surtout pas perdre de vue son objectif. Si elle le perdait, elle finirait par se remettre.; Ce serait long et douloureux, mais on se remettait de tout. La preuve, la croyant morte il s'était remarié.Mais si elle le regagnait , ce serait au prix d'une paire de bottes. C'tout
Cmyrille.
- FOUTRECOUILLES DE BORDEL DE MES DEUX OVAIRES

- Ah ouai... Quand même...


Il ne l'a que rarement entendue jurer avec autant de conviction. Il a d'ailleurs un léger mouvement de recul mêlé de surprise.

- Elle t'a fait rire? Mais mais mais mais.... Alors t'étais vraiment amoureux?


May day ! May day ! Erreur stratégique ! Alimenter la dispute pour qu'elle dure en longueur et que la blonde, ayant fait son tour de bocal, ne se rappelle plus de quoi on parlait au début, oui. Mais lui faire de la peine, c'était pas prévu.

- Et tu lui as offert des bottes roses comme celles que j'ai vu sur le marché??


Ouai, enfin ça va. Elle perd pas trop le nord non plus. Le problème c'est que maintenant, va falloir trouver un nouveau levier pour équilibrer la négociation, sinon ça va empirer. Après les bottes, ça va être une houppelande, puis une cape, des chemises, des braies. Du rose de partout bien sûr. Hein ? Ah ben oui là pour les bottes, il y coupera pas après une telle erreur. Cmyrille 0 -bottes 2.

- Nan.
Elles sont si belles que ça ces bottes ? Et si chères que ça ?
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