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[RP] Maintenant je sais.. Je sais qu'on ne sait jamais *

Carmen_esmee.
[Sur la Seine - La veille]


Les Cons ça ose tout ! C'est même à ça qu'on les reconnaît... * Et lui c'est le plus crétin que le Très Haut nous ait mis sur terre !

Des jours.. presque une semaine qu’elle tourne comme une lionne en cage et qu’elle peste à tout va contre tout l'équipage. Ce n’est pas dans les habitudes de Carmen d’être odieuse et de mauvaise humeur, mais là, quelque chose la tracasse et elle sent que tout son être va exploser, si elle ne reçoit pas une quelconque explication.
Les poings frappent les boiseries de la balustrade du pont, et elle se retient de hurler au large, la brune tourne les talons et rejoint le capitaine avec son air aimable.. enfin aussi aimable que possible, vu les circonstances.

"Quand arrivera t-on ?

- Hier c'était dans deux jours, donc aujourd'hui, nous y serons demain.."
, répond le pauvre homme, blasé et fatigué de la supporter..

Carmen hoche la tête, elle n'aime pas le regard du capitaine sur elle mais... elle culpabilise trop pour le gronder, elle lui offre un sourire en guise d'excuse et lui tapote l'avant-bras, à court de mot. Elle se retire dans sa cabine. Étendue elle frappe l'oreiller pour le regonfler un peu... le tissu est encore humide, elle se souvient qu'elle a passé la nuit dernière a pleurer toutes les larmes de son corps. Carmen se sent perdue, elle se sent abandonnée et rien ne semble pouvoir calmer son inquiétude, si ce n’est le travail. Sa correspondance avec la Normandie lui permet de tenir bon, de se sentir utile a quelque chose mais une fois qu'elle n'a plus rien à faire, elle repense au motif de ce voyage et là c’est fini, elle sombre dans les cris et les larmes...

La brune achèvera bientôt la pire année de sa vie, une union invalidée, un mari qui n'assume plus son rôle de soutien, sa meilleure amie qui disparaît je ne sais où, la naissance de sa fille, la pire de toute les angoisses, le décès de son cousin qui a remis en cause toute son existence, tout ce en quoi elle croyait !




[Paris - Aux Aurores]


En se réveillant, la brune avait toujours cette boule dans la gorge qui ne cessait de grandir, de grandir.. elle se lève et va instantanément dégobiller dans un seau..

"Je le hais..."

Ronan entre et vient faire ce qu'il fait depuis des jours.. soutenir et coller au train de Carmen, il rassemble les boucles brunes dans son poing et maintient ses cheveux tandis que Carmen rend jusqu'au premier repas de la veille... de sa main libre, il lui caresse doucement le dos.. il est gentil, il est doux comme euh.. un ami qu'on paye...

"Tout va bien, ça va aller, vous verrez..."

Mais quand la brune émerge du seau et qu'elle s'essuie négligemment les lèvres, les yeux vitreux, elle le foudroie du regard..

"Ecoute mon bon Ronan, t'es un érudit model ! Mais si, t'as que des qualités ! Et physiquement t'es aussi agréable à regarder que je pouvais l'espérer : c'est le bonheur rangé dans une armoire. Et tu vois même si c'était à refaire, je t'engagerai à nouveau. Mais tu m'emmerdes... Tu m'emmerdes gentiment, affectueusement, avec amitié mais TU - M'EN - MERDES !"

Le premier officier du pont entre à son tour,

"C'est pas un moulin ici ! C'est ma cabine alors dehors !

- Nous sommes arrivés, Bienvenue à Paris. Mais quelle connasse..."


La porte se referme, et les larmes vont se pointer, la brune fixe Ronan qui l'aide à se lever et lui prépare de quoi se changer. Il est temps de vérifier si ce ramassis de connerie est vrai ou non...


Citation:

    A Carmen de La Serna Campbell,
    De Aedan Lupin,


      Chère Carmen,

    Ma lettre devrait s'arrêter là, puisque tu ne croiras pas un traître mot avant de m'avoir vu. Je suis en vie contrairement a ce que tu pouvais penser et j'ai besoin de ton aide pour retrouver mes fils et ma femme. Isabelle ne me donne plus de signe de vie. Vous êtes proches, je t'en prie, comme une dernière faveur, conduit les à moi.

    A.



[Quartier des Halles - Galeries LaFayotte]


Carmen rejoint le quartier des Halles, quitte à patienter autant le faire en flânant.. elle ne connait pas bien ce quartier de Paris, elle prend donc l'initiative dans faire le tour. Elle entre dans les Galeries LaFayotte par l'ouest, en remarquant la foule, elle se dit que ce n'était pas le meilleur lieu pour se donner rendez vous... Mais pour acheter des épices, oui !
Les odeurs et les couleurs se mêlent, c'est un ravissement pour les sens ! Elle résiste à la tentation de glisser ses doigts dans les énormes sacs... pour en apprécier les textures... chaque grain filant entre ses doigts... Y a pas de petits plaisirs ! Elle contourne et remonte vers le nord des Galeries, des fruits.. de la viande.. Hmmm la faim la taquine ! Elle s'arrête à une table s'offrant une collation bien méritée après ce petit tour sur la Seine..

D'où elle est, elle peut guetter les étals où sont vendus tissus, vêtements, bijoux, matières premières, difficiles à trouver ailleurs... Elle regrette de ne pas avoir visité ce quartier plus tôt... Assise, elle se repaît du met mais aussi de la vue sur le quartier, une vue d'ensemble ou presque... L'endroit idéal pour que son frère la retrouve dans sa robe pourpre... Enfin elle l'espère.



*Titre : Jean Gabin
*Lino Ventura
*Lino Ventura dans "Les Tontons flingueurs"

_________________
Brunehilde
Paris, enfin !
Arrivée la veille, Brunehilde ne tient plus en place. La patience ne fait pas véritablement partie de ses qualités premières, ni des dernières du reste, c'est donc tout naturellement qu'elle le fait savoir à sa suivante et chaperon, Adèle.

- ADELE ?! ADELE?!

La suivante se précipite vers sa maitresse le lait d'anesse dans une main et le khôl dans l'autre.

- Mes perles ? Ou sont mes perles ? Et mon mantel? Non, pas celui là, l'autre. Non, l'autre encore. Et mon serre-tête en or? Ciel ! Ma coiffure, quelle horreur ! Vite, arrange cela ! Ce que tu peux être lente ce matin ! Adèèèèle????

La pauvre Adèle ne sait plus où donner de la tête. Depuis son réveil, sa maîtresse est insupportable d'impatience et d'excitation.
Fort heureusement, le moment arrive où elles peuvent enfin quitter la chambre de l'auberge pour les échoppes parisiennes. En effet, la Fontoy s'estime enfin satisfaite de sa mise

Vêtue d'une robe à tassel verte bordée d'une fourrure d'hermine couleur crème et d'un mantel assortit, elle a relevé ses cheveux châtains en un chignon lâche enfermé dans une crépine et surmonté d'un serre tête en or sertit de pierres précieuses.

Sa suivante, de jaune vêtu comme à son habitude, est coiffé d'un élégant hennin qui masque sa blondeur. Plus âgée que la jeune baronne, elle fait preuve de davantage de sagesse et de discernement.

A peine sont elles sortit de la chambre que déjà la baronne s'écrie :
- Cendre ?! Où est mon chien ?

Alors qu'Adèle paniquée regarde autour d'elles, un garde s'avance avec dans ses bras le précieux pomsky.

Adèle s'en empare délicatement et s'empresse de le présenter à sa jeune maîtresse. Cette dernière jette à peine un regard à l'animal, hoche la tête, soulève ses jupes et se dirige vers l'imposant escalier qu'elle entreprend de descendre à pas mesurés alors qu'elle n'a qu'une envie, courir vers ce Paris qui l'appelle de tout son être.

Une demi-heure plus tard, le coche frappé aux armoiries de Bolchen s'arrête au quartier des Halles.
Le petit chien dans les bras, Adèle en sort la première, suivit quelques instants plus tard de la baronne qu'un garde aide à descendre.

- Attendez-nous là ! Ordonne Brunehilde à son escorte.
- Mais baronne, et s'il y avait des brigands ?
- Cesse un peu de voir des dangers partout, veux-tu ! Si nous sommes là c'est pour nous amuser, alors détends-toi un peu.
- Mais...
- Allons y !

Ne pouvant faire autrement sans paraître irrespectueuse, Adèle capitule et suit sa jeune maîtresse à travers les Halles, vers les Galeries LaFayotte à la recherche des plus belles étoffes du moment.
Hélas, alors qu'elle passe devant un étal de viandes, Cendre s'échappe de ses bras et se rue à travers la foule aussi grouillante que bruyante.

- Baronne, attendez. Le chien s'est échappé.

Malheureusement, Brunehilde qui vient de repérer un étal d'onguents de beauté ne l'entend pas et continue sa route vers les crèmes, huiles, herbes et parfums qui l'attirent comme un aimant.

Le temps qu'Adèle rattrape le chien et se retourne, la baronne a disparu dans la foule.
La pauvre suivante sent alors la panique s'emparer d'elle tandis qu'elle tente de repérer sa maîtresse dans la masse des badauds. En vain.
Aedan.
A l'aube, le soleil l’éveilla, il regarde le plafond, compte encore et encore les poutres, suit les lézardes des yeux, le sommeil l'a quitté mais il ne trouve pas la force de se lever. La peur au ventre, il se tourne et attrape l'oreiller voisin, celui de sa femme, son odeur imprègne encore le tissu molletonné, c'est un vrai supplice de Tantale de la sentir partout tout le temps. Il devient fou quand il sent ce parfum sur une autre qu'elle. L'oreiller est étreint, il songe, et si je m'étouffais avec ? Sa belle épouse, Isabelle, lui manque plus que tout ainsi que ces deux garçons, quel âge ont ils ? Deux, peut-être trois ans ?

Aedan ouvrit sa vieille malle et enfila ses plus beaux habits d'un autre temps... Il releva le col de son mantel et roula un peu ses manches devant le miroir d'argent, ravi de constater qu'il avait belle allure, sa femme ne le reconnaîtra pas aisément. Il a passé ces 6 derniers mois à la recherche de l'endroit idéal pour lui et sa petite famille. La dague est glissée dans la ceinture et glisse l'épée dans son fourreau et le voilà qui dévale les escaliers, claque la porte et court au lieu de rendez vous le cœur battant d'impatience.

Aux Halles, il cherche sa soeur et sa femme, se concentrant uniquement sur les traits caractéristique de cette dernière, il ne vit pas Carmen et fit pas loin de deux fois le tour des galeries LaFayotte. Un chien lui aboya dessus, dans les bras d'une femme, puis plus loin c'est une jeune fille qu'il percuta de plein fouet.


"Vous ne pouvez pas faire attention où vous allez !"
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Brunehilde
Brunehilde, fort occupée à s'extasier devant certains onguents, ne constate l'absence de son chaperon que de longues minutes plus tard. Levant un sourcil, elle se met à regarder autour d'elle sans l'y voir pour autant.
Rapidement, une vague de surprise et d'exaspération l'envahit au point de lui faire poser un onguent au parfum absolument divin _ ce qui, notez-le, la contrarie grandement, _ pour tenter de retrouver Adèle.

Son regard balaie la foule et sa tête ne cesse ses mouvements de recherche pendant qu'elle se fraye, tant bien que mal, un chemin parmi la masse des badauds.

Enfin, un hennin à sa senestre lui parait familier. Relevant ses jupes d'une main, elle reprend sa marche, le regard braqué sur la gauche et non devant elle.
L'inévitable finit par arriver...
Un choc. Brutal. Douloureux. Déstabilisant.

Vous ne pouvez pas faire attention où vous allez !

Brunehilde met une bonne seconde à réagir. Sa main relâche ses jupes et se porte à sa coiffure pour la vérifier, ses sourcils se froncent de contrariété, et c'est un regard glacial qu'elle pose sur le malotru qui a osé la percuter, elle.

- Rustre ! VOUS pourriez faire attention !

Et son regard noisette courroucé de se poser avec une insolente imprudence dans le regard de l'homme qui la dépasse d'une bonne tête au moins.

- Otez-vous de mon chemin ! ajoute-t-elle encore, attendant qu'il obtempère bien qu'elle s'apprête à tourner, non à avancer.
Qu'importe ! Ce genre de détail n'a guère d'importance pour la jeune femme. L'homme l'a irrité, il doit déguerpir.
Guylhem
Nous Payons trop cher le privilège de notre naissance




      L'ombre au loin n'avait pas raté une miette de la scène qui s'était déroulée entre les deux inconnus.
      Il les avait attentivement regardés puis comparés. Le prédateur recherchait sa proie, mais qui choisir?
      La femme au caractère bien trempé et aux bonnes manières ou l'homme qui lui semblait presque déconnecté de ce qui l’entourait?

      Ses pas l'avaient mené aux galeries Lafayotte, un des seuls endroits au monde où il n’aimait pas mettre les pieds.
      Seul avantage, il y avait du choix et pas n'importe lequel.

      *Du prêtre, jamais ils ne pêchent, leur chair est bien fraîche.
      Du poète, mais le problème du poète c'est que leur chair est blette.
      Des nobliaux, leur sang est goûteux mais trop pâteux.
      Du gueux, mais il y a toujours mieux.
      Du juge, mielleux, mais faut être méticuleux.
      Du soldat, ça bourlingue et leur sang a un goût lointain
      Et du joli cœur, il n'y a rien de meilleur.



      D'une démarche sûre, il s'était avancé dans la foule qui déambulaient de tous les côtés.
      Il était d'une élégance certaine, histoire de ne pas trop attirer l'attention, son sourire délibérément provocateur rajouté une touche finale à son assurance.

      La partie d’échec venait de commencer!


*Sweeney Todd

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https://www.youtube.com/watch?v=paqSsVNafVo&index=35&list=FLY-RQtCY6aHA4mouyCoyDgg
Aedan.
Rustre ! VOUS pourriez faire attention !

Aedan croise les bras sur sa large poitrine et fixe les noisettes de la gamine.

Allez, ça suffit, dégagez !

L'irlandais l'évente de ses mains, lui indiquant de se reculer.

- Otez-vous de mon chemin !

Mac Tíre la laisse gagner en soupirant, il a trop à faire que de jouer les nourrices avec cette bambine, il la pousse un peu avec le plat de sa main et s'engouffre dans la foule à la recherche de sa blonde. Mais c'est Carmen qu'il trouve, dans sa robe rouge. Les nouvelles semblent mauvaises.

Palo.. Carmen !


Il lui tend la main, et lui intime de se lever.

Isabelle n'est pas avec toi ? Et Liam et Alexandre ?

Avec inquiétude, il balaye les galéries des yeux.
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Brunehilde
Un "oh" offusqué s'échappe des lèvres de la baronne. Sourcils froncés, elle suit du regard l'impudent qui a osé la toucher.
"Si j'avais eu mon escorte avec moi, je lui aurai donné une leçon de savoir vivre à celui là !" s'indigne mentalement la jeune femme.

Comme si le destin n'attendait que cela pour l'enquiquiner davantage, une altercation entre deux commerçants éclate non loin de là. Aussitôt, une bande de gamins des rues en profite pour commettre quelques larcins, et l'instant d'après c'est le mouvement de foule.

Brunehilde qui grondait intérieurement d'avoir été poussé par celui qu'elle avait qualifié de rustre, se retrouvait désormais ballotté d'un côté puis d'un autre.
"Qu'est-ce donc encore que cela ?!"

Sa contrariété accrue, elle tenta de se frayer un passage vers la gauche, mais dut se rendre à une double évidence : non seulement la chose s'avérait compliquée, mais en plus elle ne voyait plus guère le hennin de son chaperon.

Une tempête émotionnelle faisait rage dans l'être menu qu'elle était. Seule, malmenée par la foule, agressés par des relents de sueurs et de crasse, elle ne savait plus si elle était colère, crainte ou désespoir.
Une phrase tournait en boucle dans sa jolie tête enchignonnée à la dernière mode, comme pour lui faire prendre conscience de son imprudence:
"Je suis seule. Toute seule. Entièrement livrée à moi même."

Une bouffée de chaleur la saisie. Elle n'en montrait rien, mais la panique était en train de la submerger. Soudain, la foule lui apparut hostile. Elle devait s'en aller. Vite. Mais par où ?

Elle regardait de tout côté comme si elle s'attendait à ce que la solution apparaisse d'elle même. Ne pouvant rester plantée au milieu de la place grouillante, elle prit une direction au hasard. Zigzagant au milieu de la populace, se laissant diriger par les ouvertures que laissaient les badauds entre eux plus que par un réel itinéraire.
"Adèle où que tu sois, trouve-moi. Vite. Je te l'ordonne !"
Et d'avancée peu rassurée, tout enthousiasme envolé.

Soudain, un étranglement. Bref. Violent. Insensé. Le temps de réaliser ce qu'il se passe que le gamin a déjà disparu dans la foule.
Brunehilde s'est figée, les deux mains resserrées contre sa gorge, à la fois mouvement de défense et volonté de maintenir son mantel à présent que son fermail lui a été dérobé.

Hagarde, elle fixe la foule de longues secondes avant d'oser se remettre en marche. Spontanément, elle accélère le pas comme si cela seule suffisait à la protéger.

Bientôt, un visage familier lui apparaît. Sans hésiter, elle se dirigea vers le malotru qui l'avait bousculé un peu plus tôt. Puisqu'il ne l'avait ni tué, ni volé, peut-être accepterait-il de la protéger contre quelques écus.
Bien sûr, c'était Adèle qui avait la charge de sa bourse et cette dernière n'était manifestement pas dans les parages, mais Brunehilde passa ce genre de détail désagréable. Elle aviserait par la suite. Et puis, l'homme n'étant visiblement pas un noble, il ne devait pas être des plus circonspects.

Forte de sa décision, c'est avec une énergie nouvelle qu'elle fendit la foule pour se diriger vers "le rustre". Elle avait retrouvé son aplomb. Enfin, elle savait quoi faire.
Carmen_esmee.
Dans ses pensées, Carmen savoure son bordeaux, elle commence a douter que son frère vienne finalement... Toutes ses angoisses, tous ses tracas... Cette balade sur la seine... Il a intérêt d'être mort cet imbécile car elle ne lui pardonnera pas de l'avoir fait venir pour rien...
Une autre gorgée, ce vin la réconforte, comme tous les alcools qu'elle savoure depuis que son époux a disparu... est parti.. Bref l'a quitté !
Plus le temps passe et plus elle s'avachie, elle croise les jambes, un bras sur la table, elle fait tourner le nectar pourpre dans son verre.. Le luxe de Paris pourrait lui plaire à long terme... Un autre soupir et elle se redresse vivement lorsqu'elle entend son surnom en Eire, le début du moins.. La Paloma, la colombe car ses mains sont vierges de tout sang, contrairement à son frère et au reste de sa famille.

En deux foulées, il est déjà prêt d'elle, et l'aide à se lever, est t-elle déjà si ivre ? Elle lui offre un drôle de regard, elle n'est pas sur qu'il soit là. Toutes ses nuits à s’inquiéter pour les siens. Elle se pincerait bien pour s'en assurer, mais elle tend simplement sa main vers sa joue, la barbe pique la pulpe des doigts, elle soupire et fond dans ses bras, se blottissant contre le géant.

"Je te hais..."

Elle se détache de lui et lui assène une gifle plus que méritée lorsqu'il la questionne sur sa femme et ses enfants !

"Je me suis fait un sans d'encre ! Tu avais disparu ! Je t'ai cru mort !"

Ivresse ou pas, elle parle fort, se donne en spectacle. Elle se passe une main sur le visage, elle ne peut poursuivre, et surtout elle ne le doit.. Elle cherche ses mots, comment lui dire que sa femme et ses fils ont eux aussi disparu avec son époux... Amusant n'est ce pas ? Ou pas d'ailleurs...

"Pas ici"

Comme pour lui dire pas de crise ici, ou je ne te répondrai pas ici..

" Tu as pris une chambre ou .. Conduit moi là où tu vis... Je t'expliquerai"

Elle sait d'avance qu'il va hésiter mais elle ne lui laisse pas le temps de réfléchir et fend la foule, espérant prendre la bonne direction, celle d'où il est venu. Elle croise une jeune femme, les yeux écarquillés et semble t-il inquiète, mais ce n'est pas ce qui la marque le plus, la jeune fille ne quitte pas son frère des yeux.. Le charme irlandais a encore frappé.. génial...
La langue claque et elle regarde son frère, puis la jeune fille, revenant à son frère, le regard lourd de reproche...
Brunehilde
Brunehilde hésite. L'homme n'est pas seul en fin de compte. Elle observe la femme quelques instants. Sa femme ?Mais s'il est marié et que son épouse est présente acceptera-t-il seulement sa proposition où lui rira-t-il au nez ? Au moins cela le rend plus humain, moins dangereux. Exactement ce qu'il lui faut pour sa protection.

Elle sort de son inertie, fait un pas vers lui avant qu'il ne disparaisse. L'apostrophe en ignorant la femme qui ne lui est d'aucune utilité en l'instant.

- Vous, attendez !

Se retient de justesse de le qualifier de rustre et s'écrie à nouveau pour être sûre d'être entendue :
- Attendez !
Aedan.
Mac Tire sourit à sa soeur qui le prend de court en l'enlaçant, il n'y a plus d’étonnement quand elle lui dit qu'elle le hait. Il en est conscient depuis leur rencontre et c'est réciproque, c'est le principal. La gifle n'avait pas été anticipé par l'irlandais qui grogne son mécontentement. Elle a de la chance d'être sa soeur, sinon elle embrasserait déjà le pavé. Le spectacle de l'espagnol commence, elle crie sur lui, attirant le regard des badauds. Elle en prend conscience, et prend parti de les conduire chez lui. Il se masse les tempes... Pire qu'un lendemain d'ivresse, une discussion avec Carmen

Aedan s'arrête sur les talons de Carmen, il la fixe, puis regarde ce qu'elle regarde, le petit bout de femme rencontré plus tôt, elle le prie d'attendre.

Il soupire.


Quoi encore, Vous voulez des excuses, Je suis désolé de vous être rentré dedans tout à l'heure... Allez fichez moi la paix maintenant et retourner jouer à la poupée.

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Brunehilde
La colère revient. Gronde violemment dans son être. Il faut toute la volonté de la Frayner pour ne pas la laisser exploser. Son être se raidit, prison de chair pour l'émotion grandissante. Ses poings se ferment, ses sourcils se froncent et le ton se fait hautain.

- Sachez que lorsque je dis d'attendre, l'on s'exécute genou fléchit et en silence.
Puis d'ajouter en relevant le menton pour accentuer sa suffisance : Je consens à me montrer magnanime et vous laisse une seconde chance. Ployez !
Et de ponctuer sa phrase in petto : "Rustre de bas étage !" En attendant que l'homme obtempère et fléchisse le genou devant sa noble personne.
Guylhem
    A l’abri des regards indiscrets, la main fine du jeune homme descend vers sa botte et y saisit en le revers un couteau de lancer.
    Il se redresse pour lancer le couteau avec une précision infaillible : l'arme blanche miroite à la lumière du jour tel un poisson d'argent et se plante jusqu'à la garde en le cou du cocher qui roula au sol après un cri de surprise.
    Il pencha son visage sur le sien, ses yeux étaient restés ouverts ainsi que sa bouche, figés dans un ultime rictus de souffrance.

    Aucune éclaboussure, la mort était nette et propre pour changer de sa façon habituelle à faire couler le sang. Il laissa le corps en perdition dans la ruelle.
    Peut être que quelqu'un finirait par le trouver, mais pour l'heure il en profita pour prendre sa place.

    Sous la capuche couvrant son visage, ses yeux brillaient souriant comme un enfant.
    La cape aux couleurs sombres, trouée était éclaboussée de sang séchés.
    Sans doute le sang d'anciennes victimes qu'il n'avait pas pris soin d'en effacer les traces.

    Il grimpa dans la voiture et attrapa les rênes de ses mains gantées pour finalement arriver à la hauteur de la noble dame.


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Brunehilde
Trop occupée à jouer les outragées, Brunehilde ne prêta aucune attention au coche qui se rapprochait dangereusement de sa personne.
Son regard courroucé, s'attardait sur le géant, attendant qu'il obtempère.
Soudain, tout alla très vite...
Aedan.
Aedan se passe une main sur le visage, éreinté, il offre un regard méprisant pour la gamine. Il ne baisse les yeux, recule une jambe et exerce une courte révérence, ployant à peine le dos.

Satisfaite ?

Il la détaille d'avantage, elle est très jeune, trop jeune et trop frêle, trop richement vêtue pour se déplacer seule. Mac Tire toise sa soeur qui lui offre le regard type de la femme outrée et moqueuse. Il hausse une épaule et se passe une main dans les cheveux.

Nous pouvons y aller maintenant ? Où d'autres courbettes sont elles nécessaires ?

Un carrosse, des moins discret surgit comme de nulle part, il pousse violemment la gamine vers sa sœur et plonge sur le coté à son tour.
Sur le pavé de la ruelle, il se frotte l'arrière du crâne, se relève et tend sa main à la noble demoiselle.

Si vous osez hurler pour ça, je vous étrangle, un merci suffira.

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Brunehilde
Satisfaite ?

A en croire ses sourcils froncés et son air courroucé, elle ne l'était pas. Vraiment pas.
Pire, elle se sentait insultée par se simulacre de révérence.
Un éclair nimba son regard noisette. Ses poings tremblaient tant elle avait de plus en plus de mal à contenir sa colère.
- Comment osez-vous ?!

Nous pouvons y aller maintenant ? Où d'autres courbettes sont elles nécessaires ?

Cette fois, c'en était trop ! Elle allait lui répondre à cet impudent, cet odieux homme, ce rustre, ce géant désagréable, ce déplaisant personnage, ce...ce...
Sa bouche s'ouvrait sur des paroles cinglantes qu'elle n'eut jamais le temps de prononcer, et s'est finalement un cri bref qui s'échappa de ses lèvres.


Si vous osez hurler pour ça, je vous étrangle, un merci suffira.


Brunehilde regarda la main tendue sans trop comprendre. Elle entendait les paroles, mais avait du mal à les faire correspondre à quoi que ce soit dans son vocabulaire.
Le temps de quelques secondes, son cerveau traitait trop d'informations à la fois : sa colère, l'insulte, l'homme qui la pousse, sa surprise mêlée de peur, le coche qu'elle a aperçu du coin de l’œil à quelques centimètres à peine de sa personne, le géant qui se relève, lui tend la main, lui dit des paroles gentilles ou assassines, elle ne sait plus. Tout se mélangeait dans son esprit. Se confondait. Se brouillait.
Alors elle se contenta de fixer le géant et sa main tendue comme hébétée.
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