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[RP] COBA vs Prévôté : faites vos jeux !

Korydwen
RP bien évidemment ouvert à tous !
Si des PJ ou PS médecins désirent participer, je pense qu'il y aura quelques blessures comme dans chaque duel qui se respecte.
Tout est tiré aux dés, rien n'est su en avance ! :wink:
Premier affichage des duels au plus tard cette nuit (le temps que JD Alexandre... fasse les tirages au sort)
Premier tour des duels posté mercredi (ça laisse le temps aux gens d'arriver...)
A la moindre question m'envoyer un MP
Bon amusement à toutes et à tous !
Et que le meilleur personnage gagne (ou le plus chanceux aux dés )


Enfin, ils y étaient arrivés ! Depuis le temps qu'ils en parlaient en interne, depuis le temps que la maître d'armes de la prévôté tentait de motiver des troupes, et puis la réponse du capitaine se fit attendre, forcément des lascars avaient, entre temps, décidé de prendre Murat retardant de ce fait un tournoi d'épées. Elle se demandait si la population auvergnate serait au rendez-vous, le temps le lui dirait.

Mais cela serait bien pour chacun de voir les talents de leurs protecteurs, tant cobiste que maréchal et peut-être que ce genre de manifestation permettraient à certains de se découvrir une certaine vocation dans l'une ou l'autre branche de la sécurité du duché et de ses villageois. Korydwen avait également prévu d'arbitrer une passe d'armes entre ses fils, elle n'avait pas tout compris, sans doute une sorte de pari entre les deux frères, ils le lui avaient demandé devant l'Eglise, ou plutôt la cathédrale de Reims en attendant Carmen et Ducan pour leur mariage.

Au début cela avait surpris Korydwen, mais après tout, l'un majeur depuis une année, l'autre devant devenir un homme l'année prochaine, sans doute une sorte de rite dans la fratrie. Elle avait de ce fait, fièrement acceptée de les arbitrer.

En ce jour du Seigneur, ou saigneur ? Tout dépendait de la façon dont on appréhendait les choses ou la chose, juste après la fin de la messe et du repas dominical... Pas d'attaque le dimanche... Ce n'était pas une attaque, c'était jour de fête et pourquoi avoir choisi le dimanche ? Parce que le dimanche était jour de repos pour les braves et qu'ils pourraient véritablement venir profiter du spectacle pour les premiers jours d'automne.

Direction la lice de Clermont, voilà beau lieu, de quoi boire et manger pour les badauds, une application digne de son modèle en matière de joute à savoir son époux. Une pensée vers ce stupide monastère qui le retenait.

Un panneau, afficherait les premiers duels, il fallait pour cela qu'elle attende son fils Alexandre. Elle lui avait confié les noms des participants et puis lui avait expliqué comment tirer au sort, à voir comment il s'en sortirait.


Bien... Bon... Peut-être aurai-je du prévenir les médecins en cas de problème.

Au pire, elle enverrait un coursier.

Citation:
En ce jour sacré du dimanche 22 septembre 1461.

Duel d'épée entre la COBA et la Prévôté !
Que le spectacle soit grand !
Et en avant première : un duel des fils Marigny.

Premier duel : Matthis de Toggenburg-Marigny vs Timothée de Toggenburg-Marigny
Deuxième duel :
Troisième duel :
Quatrième duel :
Cinquième duel :
Sixième duel :
Septième duel :
Huitième duel :

_________________
Krakinette
Kraki comme elle avait promit à Kory, ça double K, arriva devant la lice.

Coucou Kory, je suis prête pour foutre la volée à la COBA!

Kraki éclata de rire, en sortant une fiole contenant sa boisson favorite.

Par contre tu peu me re dire comment ça se passe?

_________________
Guillaume220794
Guillaume avait entendu une histoire de tournoi et il ne pouvait l'ignorer. Il en avait parler à Paleo qui avait poussé pousser un profond soupire. Malgré ses avertissements habituels il ne pouvait refréner ses pulsions guerrière.

Une fois arrivé sur place il prit son air confiant et était prêt à attendre un potentiel adversaire

_________________
Isabella_margerin


Isabella qui passait par là tout à fait par hasard, la lice, pas vraiment son endroit de prédilection, d'ailleurs il ne s'y passait jamais rien, vit du monde s'attrouper devant une affiche.

" Duel entre la Coba et la prévôté ".
Sans doute ils s'ennuyaient les militaires, et ceux qui allaient sur les remparts tous les soirs.
Bon, ben si ça les amusait... Faudrait qu'elle aille annoncer ça à son frère Thibaud ; lui, aimerait sans doute voir des combats.


" En avant première, duel des fils Marigny ".

Quoi ? Comment ? Les cousins qui vont se battre en duel ? Vont s'attaquer, se blesser sans doute ?
Qu'elle était cette folie ?

Isabella avance, regarde la dame qui vient de placarder cela.

Une autre arrive, la salue en l'appelant " Kory ".

Kory... alors là... Isabella n'en revient pas. Kory, dans la bouche de Lucie, c'était " dame Korydouenne " ; quand ses parents en parlaient, c'était toujours " Kory " et souvent " Kory et Al ".
Et bien souvent, mère racontait les histoires passées à Montbrison, quand elle y habitait avec eux ; des histoires drôles, car le " Al " était un sacré farceur. Des histoires moins drôles, qui souvent faisaient peur à Isabella et Thibaud ; mère parlait de gens... des... comment déjà... ah oui, des In Tenebris... rien que le nom faisait frissonner... Et donc ces In Tenebris qui étaient venu mettre le feu à l'église de Montbrison... et elle parlait même d'un autre, un Grand Tom, qui était venu l'effrayer alors qu'elle vivait seule dans sa maison.
Et que grâce à sa chienne Lulu, elle l'avait fait fuir. Que d'histoires ils avaient vécu là bas.

Isabella était toute retournée à l'idée de voir les cousins se battre.
D'ailleurs, elle n'assisterait pas au spectacle. Timothée était bien plus grand et fort, là Isabella sourit, que son petit frère Matthis. Ce dernier n'aurait aucune chance !

Alors, prenant son courage à deux mains, Isabella avança, salua de la tête les deux personnes présente, puis approcha de la dame Kory, et fit belle révérence. Car elle savait qu'elle était noble, et même comtesse.


Bonjour Madame.

Excusez moi de vous déranger. Isabella Margerin Duchesne est mon nom.
Je travaille parfois avec Timothée à la bibliothèque ; et au jardin avec Matthis.
Et je n'aime pas du tout qu'ils vont se battre tous les deux.
Ils vont se faire mal. Mais ils sont frères !
Et pourquoi ils se battent d'ailleurs ?
Ils sont se sont disputés ?


Jamais Isabelle ne se battrait contre son frère. D'ailleurs avec personne.
La voix pleine d'émotion, elle rajouta,


Et... si je ne me trompe pas... vous êtes leur mère ; alors pourquoi vous les laissez se battre ?
Ramwin
Le jour du tournoi était finalement arrivé. Ramwin déglutit en s'approchant de la lice, son niveau à l'épée n'était pas bon malgré les dernières semaines passées à s’entraîner. Son régime à base de viande avait porté ses fruits, sa masse musculaire s'en ressentait mais cela suffirait-il ? L'ambiance serait amicale entre les deux institutions mais cela ne suffirait pas à masquer l'esprit de compétition. De plus, il était connétable pour encore quelques jours, il se devait de briller. De briller, littéralement, aussi bien éblouir dans la lice que dans sa tenue. Bien sûr ça n'était pas un concours de beauté mais un minimum de tenue s’imposait. Rasé, les cheveux coiffé en arrière sous un heaume emprunté à l'armurerie lustré pour l'occasion et le cuir de ses bottes ciré au point de pouvoir se voir dedans. Ramwin ne portait qu'une cotte de mailles et une tunique en cuir clouté en guise de protection, les armures d'acier ça n'était pas son truc.
Un coup d’œil rapide et il constata qu'il était le premier arrivé parmi les militaire. Il soupira, espérant que beaucoup d'autre viendraient.

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Une trentaine d'années, environ 170cm, maigre mais musclé, pointe d'accent germanique (à peine remarquable). Visage identique à l'avatar. Consultez sa fiche pour plus de renseignements
Goddefroy
Un tournois? Vraiment? Un vrai de chez vrai? Contre la prévôté itou itou? En lice de Clermont? Un vrai tournois vous dites? Trooop bieeen!
Voilà ce qui s'était passé dans la tête du jeune soldat lorsqu'il avait lu l'annonce à la garnison de Murat, il était d'ailleurs aussitôt parti, marchant à un rythme soutenu dans les enceintes de la caserne, criant à qui voudrait bien l'entendre que les hauts dirigeants des deux institutions avaient finalement trouvé de quoi distraire leur troupe, l'occasion d'aiguiser, enfin pas de trop quand même, les épées aussi bien du côté de la maréchaussée que de la COBA!
Décidé par la même occasion à sortir de ses bureaux, il griffonna quelques informations sur un bout de papier, inscrit 3 phrases pour montrer sa grande motivation, et signa pour expédier aussitôt le parchemin dans les bureaux de Berny, le capitaine de la Compagnie d'ordonnance Auvergnate, cette même compagnie, qui verrait gagner l'un de ses soldats durant ce tournois, et ça, il n'en avait pas l'ombre d'un doute.

Et c'est le jour J, qu'il arriva en lice de Clermont, dans une tenue modeste et adéquate à l'occasion, cherchant aussitôt du regard un soldat, de sa garnison ou pas peu importe. Tournant la tête à droite puis à gauche, regardant devant lui, puis dans son dos.... PANIQUE! Pas un soldat en vue, que des maréchaux... Commençant à se dire qu'il ferait mieux de faire demi tour, et attendre un peu plus loin l'arrivée d'un autre soldat, il aperçu Ramwin, le connétable! Soupir de soulagement, il se dirigea vers lui.


Salut l'ami! Heureux de te voir, parce que je commençais bien à m'inquiéter.
Mais dis moi, c'est quoi cette forte puanteur? Ca sent la maréchaussée à trois pieds à la ronde, y'a vraiment que nous comme soldats ici?


Sourire aux lèvres, bien entendu il plaisantait, mais il était venu ici pour faire gagner l'armée, et le fait d'avoir la maréchaussée en concurrence le faisait tout de même bien jubiler.
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Korydwen
Et la première à arriver fut : Kraki ! L'autre "K" de la prévôté, enfin un des autres, le "K" était une espèce qui commençait à se répandre au sein de la prévôté.

Ah bien ! Et tu es la première !!

Et puis une question ! Une question de taille ! Elle regarda Kraki et lui répondit en souriant.

Et bien quand je t’appellerai et que j'appellerai ton adversaire, vous prendrez place au sein de la lice et vous pourrez commencer à faire tinter vos épées dans un doux bruit métallique et le premier qui marquera 3 touches gagnera le duel.*

Elle espérait avoir été clair la dessus. Puis un homme arriva prêt à en découdre visiblement, surement un candidat et potentiel adversaire de Kraki. Soudain, une charmante damoiselle arriva et se présenta, Korydwen l'écouta attentivement.

Oh mais tu ne me déranges pas du tout. Isabella dis-tu ? Tu es la fille de Gypsie et Jazon alors. Nous sommes donc cousines toutes deux. Je suis ravie de te rencontrer. Et tu peux me dire tu si tu en as envie.

Korydwen lui rendit sa révérence en lui souriant.

Et ta révérence était parfaite jeune fille.
Mes fils m'ont beaucoup parlez de toi, en bien toujours.


Elle avait de l'aplomb pour son âge et osait dire ce qu'elle pensait, Korydwen en était ravie, une future dame qui ne se ferait pas marcher sur les pieds.

Entre nous... Je préfère mille fois qu'ils se battent en duel devant moi qu'en cachette parce que je leur aurai interdis. Mes fils sont... Têtus et comme tout enfant qui se respecte et bien... Ils ont tendance à faire l'inverse de ce que demande leurs parents.

Et de sourire à cette idée. Elle leur avait dit de ne pas jouer à la soule dans le château de Clermont, qu'avaient-ils fait ? Ils avaient joué à la soule dans le château et brisé une fenêtre durant son mandat de prévôt. Elle les connaissait et ils avaient beau grandir... Dans le fond, ils restaient les mêmes.

Quand à une dispute sans doute, mais à mon avis, c'est plus pour... Se départager, qui sera le plus fort et qui prendra l'avantage sur l'autre. Un truc de garçon...

Un truc de garçon ? Entre une mère maitre d'armes, un père maréchal jusqu'au plus profond de ses veines, une soeur faisant la guerre, un Matthis allant chez des chevaliers. Elle se demandait quand Alexandre demanderait une véritable épée, ses parents étant cobistes...

Tu sais Isabella, les duels à l'épée sont courant, comme les joutes. Parfois les joutes à cheval finissent en duel à l'épée et puis... Une fois ou deux fois, je me suis retrouvée à jouter contre mon époux Althiof...

Elle voulait rassurer la demoiselle, et puis elle savait que ses fils ne s’entre-tueraient pas.

Nous sommes loin des combats de gladiateur. Ici les gens ne doivent que se toucher sans se blesser, c'est amical, un entrainement. Ce n'est pas la guerre.

Elle se garda de dire que des blessures pouvaient surgir, un accident était si vite arriver.

Et deux autres soldats, facile de deviner pour elle, elle ne les avait jamais vu à la prévôté, elle reconnut néanmoins Goddefroy pour qui elle avait monté une plainte de brigandage.


*je mettrai le déroulement du duel au moment d'appeler les 2 duelistes et à vous de rôliser dessus, vous n'avez rien d'autres à faire, la partie "pénible" est pour moi

_________________
--Alexandre...


Un soir Maman était rentrée de la prévôté un peu excédée, Alexandre s'était demandé pourquoi.
Mais c'était des histoires de grandes personnes, alors il n'avait pas cherché.
Timothée avait dit "laisse tomber la neige".
Alexandre n'avait pas compris pourquoi la neige ?
Encore une expression des adultes.
Et puis elle lui avait demandé un petit service, tirer au sort les duels pour le tournoi.
Huit noms de cobistes et six de la prévôté.
Korydwen avait dit "les deux derniers cobistes s'affronteront".
Il avait noté dans sa tête.

Il avait donc fait des petits papiers.
Un chapeau de cobistes et un de la prévôté et à chaque fois il tirait un nom de chaque.
Il recopiait ensuite sur le parchemin.
Une fois fini, il mit de côté jusqu'au jour J.
Le jour J il se présenta donc fort tardivement à la lice de Clermont.
Il y avait un petit peu de monde, il se faufila jusqu'au panneau et le compléta.


Citation:
En ce jour sacré du dimanche 22 septembre 1461.

Duel d'épée entre la COBA et la Prévôté !
Que le spectacle soit grand !
Et en avant première : un duel des fils Marigny.

Premier duel : Matthis de Toggenburg-Marigny vs Timothée de Toggenburg-Marigny
Deuxième duel : Thibantik vs Goddefroy
Troisième duel : Beths vs Bernadotte
Quatrième duel : Yoyo13 vs Legowenn
Cinquième duel : Meya vs Sidonie
Sixième duel : Krakinette vs Ramwin
Septième duel : Cerise vs Granit
Huitième duel : MissPsa vs Guillaume


Il recula pour admirer le travail.

Voilà Maman j'ai terminé le travail.

Miss_anne
Elle avait même pas été sélectionnée pour participer au concours, alors qu'elle aurait pu postuler en tant que douanière fin en même temps c'était sans regret, être du côté de la prévôté non merci, préférant encourager la COBA surtout que Murat était bien représenté. elle cria

Vive la COBA !!!
Maria.del.castillo
C'était en préparation avant son départ de la maréchaussée et Clarine avaiteu vent que Kory avait réussi à mettre sur pied les duels maréchaux contre COBA. Elle décida donc d'y faire un petit tour afin d'encourager ses camarades.

Arrivée près de la lice elle s'installa à l'ombre d'un châtaigner. Elle regarda un peu qui était présent et reconnu quelques têtes. Elle sourit et encouragea tout ce petit monde à sa façon...deux doigts entre ses lèvres et...


TRIIIIIIT...ALLEZ LES MARECHAUXXXXXXXX ...YOHO !
Bernadotte


Campement de l'Arvernis Temerarium

Le soleil avait percé les dernières ombres de la nuit et les premiers rayons avaient éveillés le Capitaine du Bourbonnais Auvergne. Bernadotte se leva et appela son aide de camp. François accourut et lui souhaita gaiment le bonjour : « Bon Matin Sénéchal. Comment vous sentez vous ? En forme j’espère… »
Le seigneur d’Epalais passa son uniforme de Capitaine et sourit légèrement, l’esprit encore embrumé des rêves nocturnes : « Oui, ca va. Le grand jour est arrivé je crois… Allons coller une raclée à ces peignes culs de la Maréchaussée… enfin, si Aristote ne nous joue pas un mauvais tour. »

François sourit, ravi de la réponse de son maître qui n’avait rien perdu de sa saveur, et servi le petit déjeuner. Malgré leur différence sociale, les deux hommes avaient pris l’habitude de déjeuner ensemble. François, âgé d’à peine 15 ans, suivait le Sénéchal partout dans ses campagnes depuis leur rencontre lors de la campagne du Berry en 1459. Vétéran du Ponant, il avait soigné Bernadotte à Bourges et surtout à Angoulême, où Bernadotte avait été très gravement blessé. Le Seigneur d’Epalais s’était pris d’affection pour l’adolescent et le traitait comme un fils.

Les deux hommes déjeunèrent donc de manière copieuse et François se risqua à parler, sachant que le Sénéchal était taciturne le matin.
« Sénéchal, puis je vous poser une question ?? » Bern leva le nez de ses tartines et acquiesca d’un léger signe de tête. Le jeune homme repris : « Pensez vous que vous allez gagner ?? Enfin le Tournoi je veux dire.. »
Le Terrible sourit largement et déclara : « Eh bien si j’étais sûr de gagner, je crois que je ne prendrais pas la peine d’y participer. La maréchaussée a de bons combattants… enfin tu connais le proverbe gallois : il est aisé d’être brave protégé par des remparts. »

Il sourit et mordit dans un bout de pain tandis que François souffla sur sa tisane déjà bien refroidie. Le Sénéchal observa la scène et s’étonna : « Tu ne m’a pas l’air dans ton assiette… quelque chose te tracasse ?? » L’adolescent grimaça et déclara : « J’ai reçu un rapport d’Epalais ce matin… Archibald et Alban sont parti pour Clermont… à la cérémonie d’Allégeance… »

Bernadotte soupira et repris d’un ton agacé : « Il va falloir donner une leçon à ce jeune homme… mais après le tournoi. D’ailleurs, écris à Epalais. Les enfants seront peut être ravis de voir leur mère et moi combattre. Espérons qu’on ne se battra pas l’un contre l’autre. Ensuite prépare Vizir. Bucéphale est épuisé par les marches que nous avons faites. »

François sourit, se leva et salua le Sénéchal avant de quitter la tente. Bernadotte passa sa lourde épée de campagne, son haubert et son heaume. Il rejoignit François et les deux hommes chevauchèrent dans les rues de Clermont.


Bernadotte et son aide de camp arrivèrent tranquillement sur la lice de Clermont. Le Capitaine salua les personnes présentes sur la lice et prirent place sous le pavillon d’Epalais, une tente que François avait fait monté pour le repos de son seigneur, où les armes du Capitaine furent déposées. Le Seigneur d’Epalais s’appuya à la barrière de la lice et regarda pensivement le sable blanc de l’arène. François s’approcha de son sénéchal et lui souffla : « Vous affronterez Beths… »

L’officier sourit et se gratta la barbe en songeant : « La Prévôté personnifiée contre le Cobiste pur et dur qu’il était… » Il se tourna vers son aide de camps et lança d’un air taquin : « Héhé, il va être difficile de ne pas retenir mes coups mais je ferais attention, Beths est tout sauf une berrichonne… hélas »

Bernadotte avait rencontré Beths via ses fonctions de la COBA et s’était verbalement accroché avec. Cela n’empêchait pas qu’il avait appris à la connaître et à l’apprécier et surtout à la respecter.
_________________
Timothee.


L'heure du duel avait sonné, Timothée s'était préparé, il avait sorti sa tenue de combat, il était fier et il comptait montrer à Matthis les progrès qu'il avait fait avec le maitre d'armes de Mirefleurs. Timothée d'ordinaire peu enclin à la baston, avait décidé, cette fois-ci, de relever le défis que lui avais posé son frère. La première partie concernait un duel à l'épée, la seconde une épreuve de joute et la troisième une épreuve d'énigme. Une sorte de douze travaux d'Hercule, mais en version 3 travaux et ceux de Timothée.

Son épée était prête, son bouclier également, il n'attendit cependant pas son frère, préférant y aller seul devant afin de se vider l'esprit et de se concentrer sur le duel à venir, il était bien loin d'imaginer qu'Isabella serait là, mais en approchant de la lice, il crut la reconnaitre de dos, et d'ailleurs, il finit par se persuader et se rendre compte que c'était elle. Matthis était-il derrière ce complot ?

Il ne l'imaginait pas aussi bas, il chassa donc cette idée de son esprit, Matthis allait jouer à la loyale et lui aussi, le meilleur des frères gagneraient, ou alors le plus chanceux dans ses gestes, le plus talentueux à l'épée. Le plus magnifique. Timothée se rêvait à gagner son duel devant Isabella, comme les jouteurs portant les couleurs de leurs belles. Mais si Timothée proposait cela, devant les yeux de sa mère... Non, il n'osait pas.
Alexandre accrochait la liste des duels, Timothée souriait, il se souvenait de cette soirée à l'appartement, Alexandre lui avait demandé un truc, mais il n'avait pas répondu et le minoi du gamin avait été surpris à cause de la phrase dite sans doute, il est vrai que Timothée avait tendance à oublier qu'Alexandre n'était qu'un gamin.

Il s'approcha de sa mère, salua Isabella.

Bonjour. Me voici donc. Je suis prêt, Maman.
Matthis.


Matthis s'était levé le dernier, cela commençait à devenir une habitude, mais depuis que sa mère était de retour et qu'elle gérait les affaires courantes, il avait moins à faire et pouvait ainsi se reposer, et se remettre de la guerre. Il n'avait guère chômer depuis et un peu de repos cela faisait du bien, surtout lorsque vous êtes amené à vous battre en duel contre votre petit frère tant adoré. Mais cela, jamais Matthis ne le dirait à Timothée, il fallait donc se préparer. Il resta un long moment dans sa chambre à enfiler ses vêtements, préparer son épée, prendre son bouclier.

Sa mère serait là, mais son père ? Matthis commençait à se désespérer, son père lui manquait et il aurait tellement aimé qu'il soit là. Althiof aurait pu voir l'évolution de ses fils à l'épée, il aurait pu voir ses progrès à cheval, ses progrès à tout, son parcours dans la vie. Il finit par se diriger vers la lice, l'heure du rendez-vous approchait et l'heure de vérité également, parce que sa mère, elle avait décrété qu'ils passeraient en premier avec Timothée. Ils allaient ouvrir le bal des duels et pour cela, il était content, peut-être moins de monde qu'à la fin.

Il arriva aux abords de la lice, du monde, il les salua d'un signe de la tête. Il remonta jusqu'à sa mère où Timothée se trouvait déjà avec Isabella.


Bonjour. Je suis prêt aussi à mettre la pâtée à Timothée.

Et de rire en se tournant vers son jeune frère.
Thibantik
Thib bien entendu, c'est inscrite au match COBA/Prévôté ! Elle y rejoint Kraki et Kory en grande discussion avec la fille de Gypsie et Jazon.

Elle y croise aussi Goddefroy, le CAC qui c'est moqué d'elle il y a peu en chambre des Maires.

Elle va voir le tableau des duels .... coup de chance, elle tombe contre le ptit Goddefroy ... reste plus qu'a lui mettre la pâté ....
bon va pas falloir qu'elle se loupe elle commence a avoir un certain âge et le CAC est un jeune coq en puissance ...

Elle va saluer Tim et Matthis, les fils de Kory qu'elle a déja croisé a plusieurs reprises

- Bonjour les garcons . Alors comme ca c'est vous qui ouvrez les Duels ? de quoi faire faire du soucis a votre mère encore, mais je suis sure que vous ferez attention a ne pas vous blessez sinon je vous envoies chez le médicastre de Bourbon, le Bougon Bourbonnais aux doigts malhabiles ... ou alors chez Gav, qui fait peur aux étudiants et aux profs de l'Université

Puis, rejoignant Kraki et Kory, elle croise Goddefroy

- Coucou God . Tu m'excuseras de ne pas te souhaiter bonne chance, juste que le meilleur gagne
Bonjour Kory, tu va bien ? Alexandre a été rude sur le tirage au sort pour notre Yoyo ^^? Pourquoi ne participes tu pas toi aussi ?


Puis, plus bas a Kraki


- Evite de parler de mes gambettes flageolantes si tu veux pas te taper tout les dossier de Bourbon ... et mets la pâté a Ramwin :wink:
_________________
--Alexandre...


Ah ! Les frères étaient arrivés.
Alexandre s'approcha d'eux et les regarda.
Ils étaient beaux dans leurs tenues.
Il n'avait pas aimé que Korydwen lui interdise de se battre en duel.
Elle avait dit qu'il était trop jeune.
Alors Alexandre avait un peu boudé, mais finalement il était content, il pourrait voir ses frères se battre.

Au loin un messire avait planté une tente.
Alexandre observait cela.
Puis tirant la manche de Matthis.


Pourquoi le messire il a une tente là-bas ?

Peut-être qu'il avait besoin de repos ce messire.
Toujours est-il qu'Alexandre trouvait les couleurs belles.
Mais il n'osait pas aller voir l'homme.
Il devait être important.
Il glissa sa main dans celle de Korydwen et observait les dames et messires qui venaient.
La maréchaussée ou la COBA.
Alexandre ne savait pas trop sur qui parier et entre ses frères, il ne savait lequel choisir.
Timothée ou Matthis ?
Matthis ou Timothée ?
Thib parla de son tirage au sort et Alexandre bomba le torse de fierté.
Il ne savait pas qui étaient toutes les personnes, juste que les deux derniers étaient de la COBA.


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