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[RP] Une Soeur est plus qu'une Amie [Nouveau Départ]

Carmen_esmee.
[Cottage de Duncan et Carmen - Octobre 1461]

Carmen venait de s'éveiller, elle pestait contre un rayon de soleil qui était venu lui caresser les paupières alors qu'elle voulait dormir encore. Les yeux encore clos, elle caressa de sa main la place près d'elle... Rien. Duncan était surement à la caserne et ce avant l'aurore. Comme toujours trop attentionné, il ne l'avait pas éveillé alors qu'elle ne demandait que cela, passer du temps avec lui, même si cela ne fut que quelques minutes.

Elle se leva et enfila la robe de chambre de soie qu'elle avait abandonné la veille. Elle s'approche des fenêtres, tira les rideaux et ouvrit les fenêtres. Le temps semblait clément. Elle sortit dans le jardin en courant comme quand elle était enfant pour récolter les perles de rosées. Elle se pencha, jusqu'à s'agenouiller dans les fleurs, qu'elle huma.
Une perle de rosée se posa sur son index, il glissa jusqu'à tomber au sol. Elle ne sait pourquoi soudain, un goût salé envahit sa bouche, elle pince ses lèvres, et a nouveau elle écrase une larme entre elle. Elle passe la manche de sa robe sur ses joues.

L'épouse ne se pardonnait pas son état. Et tout le lui rappelait même cette perle de rosée qui lui avait échappé. Rien ne pouvait la consoler si ce n'est les mots de son aimé. Pour lui ce n'était pas grave, les choses se ferai en temps et en heure. Il ne s'inquiétait pas du fait que Carmen ne portait point d'enfant encore.
Il n'y avait pas que pour cela qu'elle culpabilisait, il lui fallait du temps pour tout... Certain pourrait croire qu'elle n'était pas heureuse et que de ce fait elle freiner tout changement. Il n'en est rien, elle est heureuse, justement, elle découvre Son bonheur, pas le bonheur commun non le sien. Un bonheur entier, qu'elle n'a pas besoin de partager, non c'est le sien et ils décident de tout, en couple.

Il lui fallu un mois pour que le couple s'installe ensemble, un autre mois pour l'inviter dans sa chambre et encore un mois pour que le mariage soit dignement consommé. Trois mois de patience. Qu'est ce qu'elle peut-être cruelle cette Carmen ! Elle aurait aimé lui dire que cette attente avait été récompensé, et qu'elle lui donnerai un enfant.

Elle se lève, et passe sa main sur son ventre en soupirant, le regard dans le vide, vide comme ses entrailles. Si enfant il y aurai pu y avoir, à ce jour il n'en était rien, les sangs étaient venus se fichant bien des espoirs que nourrissait la jeune femme.
Un des hommes de Duncan vient lui porter une lettre, elle sourit en guise de remerciement et l'emporte avec elle sans regarder de qui elle vient.

Elle fait chemin inverse et rejoint sa chambre, elle sort de l'armoire une robe, qu'elle voulait légère pour cette fin de saison. Un bustier et des braies... Oui une robe sur Carmen cachait toujours des braies.. Toujours prête à courir !

Carmen se prépara un bain et plongea en tenue d'Eve dans l'eau tiède dira t-on mais il n'en fut rien, l'eau devint froide rapidement. Elle n'immergea pas ses mains, afin de saisir son courrier. Elle lisait souvent son courrier dans son bain. Elle ne savait se prélassait longtemps dans une pièce vide, elle s'ennuyait et considérait qu'elle gâchais de l'eau et du temps. Ainsi les nouvelles mêmes mauvaises, étaient adoucit par la douce caresse de l'eau.

Elle ouvre la lettre, et découvre l'écriture douce et ronde de sa belle soeur, Les deux amies s'étaient disputés et ne s’étaient qu'aperçut la veille, nul mot n'avait été changé. Carmen lu ses mots avec un certain soulagement mais aussi de la culpabilité, par son comportement Carmen n'avait fait que rajouter des malheurs à la pile d'Isabelle.
Elle finit par se laver et enfin se leva rapidement, enroulée dans un drap, elle se déplace sur la pointe des pieds pour rejoindre sa chambre. Elle se souvient des mots de Duncan "Querida Mia, Tu es chez toi, tu n'as pas besoin de marcher ainsi sur la pointe". Les habitudes sont tenaces.
Carmen enfile ses braies noires, qu'elle cache sous une robe blanche, surmonté d'un bustier puisque son "non-état" le permet. Un châle, un des premiers présents de Duncan vient recouvrir ses épaules. Une ceinture de cuir finement entrelacée se posait sur ses hanches définissant ainsi la chute de ses reins de façon net. Sans chapeau, ni fioriture, d'humbles bottes aux pieds mais très hautes et les cheveux soulevés et retenus par un peigne.


[Le Bourg]

Elle quitte le cottage avec Zingara. La cavalière montant en amazone, sa robe recouvre un flanc de la jument. C’était ce que l’on pouvait appeler une belle journée de fin d'été. Le soleil brillait haut dans le ciel, sa chaleur caressant la peau des gens qui déambulaient dans la rue, quelques nuages d’un blanc parfait dérivant lentement au rythme du vent. Vraiment, la température était idéale. Tout aurait pu être parfait, vraiment, mais la perfection n’étant pas de ce monde, il y avait une chose, un petit hic, quelque chose qui dérangeait la jeune femme, la foule du marché.

Carmen Esmée se rend à l'hôtel particulier des Lupin-Mac Campbell et demande à une dame de la mesnie d'Isabelle de lui demander de rejoindre sa soeur à la lisière de la forêt. Puis elle s'éloigne, Carmen avait besoin d'air et ne pouvait attendre. Une semaine, elle avait attendue une semaine chez elle, que son mal s'en aille.

Elle trotte gentiment sur les pavés de la place du marché, elle grimace quand elle entend les marchants criant tous les uns plus fort que les autres. Des vivres, des tissus, des vêtements, des armes... tellement de choses exposés, elle parcoure les rues et ruelles bondées de monde. L'heure de midi était belle et bien celle de l'affluence dans les boutiques qui recelaient de merveilles et de choix. La boulangerie était prise d'assaut par les badauds qui réclamaient leur pain chaud. La forge voisine donnait écho à des rires et voix graves et fortes des hommes qui y venaient pour demander réparations ou achats.

La cavalière continua de passer entre les échoppes et passants qui ne semblaient pas savoir où ils allaient tant bien qu'ils agaçaient la brune a se traîner dans les rues comme des mollusques discutant de tout est de rien... Un peu de nerf que Diable ! Les minutes semblaient s’éterniser et tirer en longueur tant son impatience prenait du terrain dans son esprit.

Elle prit une grande inspiration, sous l'influence d'une pensée pour son aimé. Cet homme, son époux, celui qui avait réussi à allumer cette petite flamme ardente dans son cœur, celui qui avait éveillé en elle des sentiments jusqu'alors inconnus et insoupçonnés. Duncan qui obsédait maintenant la moindre de ses pensées, la moindre idée, le moindre désir également.

C'est au détour d'une allée bien moins peuplée que les précédentes qui composaient ce dédale que la porte de l'enceinte de la ville s'ouvrait devant elle. Enfin ! Oui ! Enfin ! Les deux battants grands ouverts sur l'extérieur laissaient entrer et sortir carrioles de commerçants, charrue de paysans et des animaux en tout genre. Elle ne put s'empêcher une petite folie, elle partie au galop, filant comme une possédée, fuyant vers la forêt,


[Forêt]

Carmen y est enfin, elle emplie ses poumons d'air, son sourire s'étire jusqu'à la commissure de ses lèvres, alors qu'elle se laisse tomber en avant sur l'encolure de sa jument, sa joie creuse ses fossettes.
Ses yeux verts cherche le meilleur endroit pour attendre sa soeur, elle ne veut pas la louper si elle arrive, mais elle ne veut pas non plus être trop exposée.
Elle se laisse glisser de cheval et l'attache a l'orée de la forêt, prenant soin de lui retirer sa selle. Carmen sait que Isabelle ne viendra surement pas a cheval puisque dans son état c'est déconseillé. Par respect pour elle, elle ne chevauchera pas non plus.

Elle s'assied en tailleur dans l'herbe fraîche, déchiquetant des brins d'herbe sec. Ses cheveux noirs comme la nuit aussi fins que les plus raffinés des fils de soie, s'ils ne bouclaient pas, dansaient maintenant sur ses épaules et son visage.

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Isabelle_lupin
[Au Loup et à La Rose]
** par un matin d’automne**


La jeune femme tout en déshabillé de soie ivoire encore, achevait sa lettre à son père qu’elle scella bientôt en ayant passé ses armoiries à la cire. Elle signa d’un affectueux « votre fille chérie » et chargea Séli d’emmener la lettre par le premier courrier du porteur. Elle lui parlait de choses urgentes dont il fallait s’occuper au plus vite. Notamment de Daibhidh qui lui faisait faire plus de soucis qu’aucun autre de ses neveux ne lui avait jamais fait faire. Le ramener à la raison, le pousser à revenir au plus vite à de plus sérieux desseins.

- Madame m’a demandé ? l’interrompit sans façon Dame Séli en entrant sans frapper comme toujours.

Si elle ne l’avait pas connue toute jeune, Isabelle aurait pensé que sa dame d’honneur était une affreuse vieille harpie hurlante mais depuis longtemps, elle ne se formalisait plus des cris, des bouderies incessantes, des coups qu’elle mettait à son fils notamment, Yvain, celui qui avait peur des guêpes et à sa fille, Guenièvre qui n’aimait pas les oiseaux car ils n’avaient pas de bras.
Le visage sévère, le corps sec et nerveux des gens qui ne rient que très peu, Séli occupait une place de choix dans le cœur de sa maîtresse car sous ses airs désagréables se cachait une femme d’âge mûr au caractère irascible mais bon cœur. Pour les Campbell, elle aurait offert sa vie, tout comme son époux, le terrible Léodagan qu’Isabelle avait souhaité qu’il restât à son service : elle en était si contente que jamais elle ne voudrait le rendre à son frère qui, à son grand étonnement s’accommodait fort bien à la situation.

- Oui, Séli, tenez, je vous donne cette missive pour Laird Mac Campbell, Caleann Mor, précisa-t-elle pour qu’elle ne confonde pas Duncan et Hugh. Yvain va-t-il mieux ce matin ?
- Si vous voulez mon avis, il est pas crevé parce qu’on lui a retiré le dard sinon, il y a longtemps qu’il aurait passé l’arme à gauche !


Isabelle était toujours fort surprise du flegme dont faisait preuve Séli quand elle parlait de ses enfants. Il pouvait leur arriver les pires malheurs qu’elle ne relevait que très peu. La jeune femme angoissait elle, dès que son fils braillard ne pleurait plus, peu habituée qu’elle l’était. Elle jeta un œil tendre sur le bébé tout potelé qui dormait à poings fermés sur le ventre, sur son lit à colonnades tandis que sa mère écrivait sa correspondance du matin. Depuis qu’elle avait accouché, Isabelle n’acceptait que très peu qu’on lui retire son fils même pour une heure. Les seuls instants où il était dans sa nurserie ? la nuit. Mis à part cela, il était toujours avec elle. Bien sûr, elle savait qu’il était trop gâté, mais comment résister à ce petit ange qui faisait trembler les murs de ses fabuleuses et déjà célèbres colères capricieuses.

- Bien, je voudrais que vous me l’envoyez, je dois lui confier une mission à remplir au plus vite.
- Sauf vot’ respect, Madame, je crois qu’Yvain et au plus vite sont à l’antithèse l’un de l’autre !


La jeune femme se mit à rire joyeusement quand un coup porté à la porte les interrompit toutes deux dans leur petite discussion.
Ce fut cette fois Mevanwi, la grande blonde aux cheveux bouclés qui entra, un message à la main.
Elle fit une révérence puis annonça, après un regard courroucé vers Séli qu’elle ne souffrait pas.
- Angharrad m’a chargée de vous dire que votre belle-sœur vous faisait demandée en forêt dès que vous pourrez vous y rendre, dois-je faire préparer votre amazone ?

Isabelle ne leur avait pas encore annoncé sa grossesse, aussi demanda-t-elle qu’on fasse atteler un fiacre tout simple, dénué d’ornement qui lui servait pour aller à la Cour où quelques affaires la menaient en secret, ainsi qu’à la chasse. Justement, la Cour, il n’y avait pratiquement qu’Yvain qui fut au courant, elle allait en parler à sa sœur, elle, saurait quoi faire pour ramener Daibhidh, même si cela devait être par la manière forte.

[A l’orée de la Forêt, un peu plus tard]

Isabelle avait revêtu son amazone verte de bruyère qui lui seyait à ravir depuis qu’elle avait pris quelques timides formes et s’était empressée de partir en compagnie du fidèle Yvain qu’elle avait trouvé dans les écuries en train de roupiller copieusement.
Yvain qu’elle traitait comme un frère plutôt que comme un domestique ; Yvain, à qui elle se confiait.


- Tu sais, cette brouille avec ma sœur a été l’une des plus grosses épreuves de ces derniers mois, je ne supporte pas d’être en froid avec elle, même pour quelques jours, lui dit-elle en s’appuyant à son bras pour passer un tronc.

- Moi, Isabelle tu sais ce que z’en penses, les brouilles, c’est pas bien !

répondit-il, son S sur la langue prononcé ce jour. Du haut de ses deux mètres et de ses muscles qui saillaient par-delà sa chemise, Yvain, à vingt-cinq ans à peine, demeurait le bébé du clan.
Oui, il l'appelait Isabelle, la considérant lui-même comme la sœur qu'il aurait préféré à Guenièvres...

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Carmen_esmee.
Carmen pensait à tout ce qui s'était passé ses derniers mois, ses dernières semaines, Daibhidh qui n'était pas revenu, et qui avait embrassé des desseins malheureux... Iain qui voulu partir a sa recherche mais fut arrêté et passé a tabac... Laird souffrant... les menaces, les secrets.

Elle tournait en rond, faisant les cent pas à la lisière de la forêt. Soudain, Carmen se sentît mal, sa tête, face à cette affluence d'émotion se mît à lui tourner et la jeune femme fût prise d'un léger malaise. Cependant elle s'adossa à un arbre et le malaise passa, elle resta sur ses deux jambes. Elle essuie son front sur lequel a perlé des gouttes de sueurs, elle masse ensuite sa nuque en soupirant las.

Un fiacre approche sur le chemin bordant la forêt. Carmen pose une main en visière au dessus de ses yeux pour ne pas être éblouie et elle fixe le fiacre. Il s'agit de sa soeur, Isabelle.

Ces dernières jours, elle a rêvé de ces retrouvailles, imaginant différentes scènes et se forgeant diverses hypothèses. Mais ces dernières ne sont pas le fruit de son imagination cette fois. Isabelle est là, elle a donc accepté de la voir.
Carmen avait eu honte de sa conduite envers Isabelle, lui reprochant bien des maux par son silence, qui se voulait protecteur. Elles avaient décidé de se pardonner. Quand elle la vit descendre du Fiacre au bras d'un bien grand jeune homme, elle ne sut quoi faire. Elle était là, si proche et même si son cœur lui disait de rejoindre sa sœur, elle ne pouvait mouvoir ses jambes pour marcher jusqu'à elle.

Elle profita que sa soeur soit encore trop loin pour donner un coup de séant dans le tronc d'arbre, lui donnant l'impulsion nécessaire pour avancer. Elle ne laisse rien paraître. Elle avança jusqu'à sa sœur. Les quelques pas, qu'elle réalisait, lui paraissait être des centaines de miles, mais elle y arriva.

Face a sa soeur, elle lui sourit... C'était comme si rien ne s'était passé tout en gardant le souvenir de leur dispute. Elle oublia un instant ses soucis, sa soeur de coeur était là, et à cet instant, c'était la seule chose qui comptait à ses yeux.
S'il existait une personne sur terre qui ne connaissait pas l'expression du bonheur, il aurait pus facilement comprendre grâce à celle qui se peignait sur leurs visages. Radieuses et rayonnantes.
Carmen lui ouvrit ses bras et la serra fort contre elle,

Ma Soeur adorée !

Carmen s'écarte d'elle, et saisit ses mains. Elle l'observe, la maternité lui va si bien.

Tu es radieuse ma soeur,

Elle lui sourit et glisse une mèche folle derrière son oreille,

Voilà, là tu es parfaite.

Carmen est très forte quand il s'agit de dissimuler son état de santé, elle ne laisse absolument rien paraître, ses traits sont seulement tirés et fatigués par les émotions récentes.
Elle sourit à l'accompagnateur,

Messire,
elle incline la tête poliment, Carmen Esmée, dit elle afin de se présenter. Une partie de chasse vous dirait il ?
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Isabelle_lupin
Isabelle marchait en compagnie de son ami Yvain quand ils aperçurent au loin, sa jeune belle-sœur adossée à un tronc qui fit exprès de se redonner contenance, se doutant bien qu’elle allait arriver. Isabelle n’aimait pas ça, aussi avança-t-elle vers elle, un grand sourire aux lèvres, en compagnie d’Yvain qui soufflait et ronchonnait comme son père…

- Je sais bien Isabelle, mais, moi, tu sais, les engueulades de bonnes femmes, déjà que mon père dit que je ne bitte rien à la vie alors tu sais… Enfin, c’est pas elle là ? Elle a pas l’air bien, si ?

Yvain possédait des yeux de lynx et c’est pour cette raison qu’Isabelle aimait par-dessus-tout qu’il voyage à ses côtés même s’il n’était pas comme on dit une lumière. Enfin, Isabelle retrouvait sa sœur, celle à qui elle confiait tout, celle qu’elle aurait avoir depuis sa plus tendre enfance. Mon Dieu, Isabelle avait détesté être en froid avec Carmen, elle était nécessaire, elle, une de ses rares amies, à son bonheur. Carmen était une sœur de cœur. Elle lui sauta au cou, la serrant dans ses bras.

- Tu m’as manquée !

Citation:
Ma Sœur adorée !

Carmen s'écarte d'elle, et saisit ses mains. Elle l'observe, la maternité lui va si bien.

Tu es radieuse ma sœur,

Elle lui sourit et glisse une mèche folle derrière son oreille,

Voilà, là tu es parfaite.

Carmen est très forte quand il s'agit de dissimuler son état de santé, elle ne laisse absolument rien paraître, ses traits sont seulement tirés et fatigués par les émotions récentes.
Elle sourit à l'accompagnateur,

Messire, elle incline la tête poliment, Carmen Esmée, dit-elle afin de se présenter. Une partie de chasse vous dirait-il ?


- Je te présente Yvain dict ou le Chevalier Au Lion, il est un ami à moi, ainsi que le fils de Séli et de Léodagan. Tu peux avoir toute confiance en lui, dit-elle en lui pinçant la joue affectueusement.

- Moi je dis pas non, mais ze tire, ze préviens et de tout !
dit-il en s’inclinant maladroitement devant Carmen. Z’êtes la femme du chef ? Mes respects Lady alors.

Yvain l’observa un instant puis ajouta après un regard à Isabelle qui le laissa faire, lisant dans ses pensées :

- Dites-moi, m’est d’avis que vous êtes pas en grande forme alors qu’est-ce qu’il vous arrive ?
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--Carmen_esmee..



Carmen accueille Isabelle dans ses bras, les deux soeurs se retrouvent enfin, enterrant la querelle qui les avait séparé, trop longtemps, bien trop longtemps.

Toi aussi tu m'as manqué,

Elles s'écartent et discutent avec Yvain,

Enchanté le Chevalier Au Lion, se sera si vous le permettez Yvain, c'est plus court.

Elle lui sourit amusée, Vos parents sont charmants, elle ne savait pas mentir, enfin si ils sont charmants mais que quand ils ne sont pas ensemble.. Elle remarque le petit cheveux sur la langue du colosse des Highlands. Cela le rend moins impressionnant et sympathique.

Nous n'aurons pas beaucoup l'occasion de parler en chassant, mais en d'autres circonstances, se sera un plaisir Yvain.


Yvain s'incline, Carmen le regarde puis regarde Isa, elle ne comprend pas ce qui se passe, pourquoi s'incline t-il devant elle et là... à cet instant précis, elle a sa réponse,
"Z’êtes la femme du chef ? Mes respects Lady alors."

*Pitié non ! oh non non, non !*

Elle lève les yeux au ciel, et ajouta une fois qu'il reprit une stature qui plaisait bien plus à la brune.

Carmen, cela me suffit.

Isabelle et Yvain se regardent, Carmen ne comprend ce qu'ils se disent silencieusement, elle fronce les sourcils malgré elle en les regardant tour à tour.

"Dites-moi, m’est d’avis que vous êtes pas en grande forme alors qu’est-ce qu’il vous arrive ? "


Son sourire s'estompe, son front se détend par la surprise et elle entrouvre les lèvres.

Oh euh... Je n'ai pas beaucoup dormi, ce n'est rien du tout, mais merci de vous soucier de ma santé Yvain.

Elle rit pour passer à autre chose. Carmen a très bien dormi, plus que d'habitude mais elle se réveille encore plus fatiguée que la veille.. La brune rejoint Zingara et détache de la selle son arc et son carquois. Elle glisse sa dague dans sa botte, ne pouvant la nouer à sa cuisse dans sa tenue.

Je suis impatiente d'aller chasser ! Allons venez !

Carmen passe devant, une main sur sa nuque afin de s’étirer un peu, puis elle s'engouffre dans les bois, on ne peut la perdre de vue avec sa robe blanche.

[Forêt]

Carmen préférait les petites proies, plus facile a transporter et à cuisiner... Les petites prises demandaient plus d'adresse et de précision que les grosses, elle n'y voyait que des avantages. Elle remarque quelques terriers, à cette hauteur, il y a plus de chance que se soit des lièvres que des marmottes.

Elle sourit, la chasse demande de la patience. Elle n'en a pas beaucoup, mais cela lui permet de la travailler. Elle échange des sourires avec sa soeur. Cela fait longtemps qu'elles n'avaient pas chassé ensemble, bien avant la première grossesse d'Isabelle.

Carmen aperçoit enfin un lièvre, elle pose un genou a terre, pour se stabiliser, elle arme son arc. Patiente, attend le bon moment, Elle ne loupe jamais sa cible avec une flèche... Sa bouche lui sert d'encrage, elle est stable, rien ne pourrait la perturber. Mais sa vue se trouble, elle doit fermer les yeux pour chasser le voile qui lui obstrue la vue, elle se concentre, plisse les yeux mais le voile revient.
Ses doigts se détende, la flêche part alors qu'elle regarde le sol, elle est obligé de lâcher l'arc et de poser une main à terre, elle chancelle, tout tourne autour d'elle. C'est un cauchemar !?


Isa ?

Elle essaie de se relever en vain.


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--Isabelle_lupin_campbell
[ En Forêt ]

Si Isabelle avait eu par le passé quelques soucis de coordination avec son arc, il n'en paraissait plus à présent et elle maniait les armes avec autant de dextérité que les hommes de son clan, ceux-là même qui lui avaient appris à s'en servir. La jeune femme avait assiégé déjà par trois fois les châteaux appartenant aux clans ennemis dont celui d'Alasdair en particulier et s'était battue avec la rigueur d'un homme, en souffrant des mêmes revers de batailles, seulement protégée par une seule armure et un poste que son père refusait de placer sur le devant des champs de bataille, ce dont Isabelle avait souffert en voyant ses frères partir aux postes avancés.

Elle avança à pas de loup à travers la forêt, prenant garde à ne pas piétiner de brindilles tandis qu'Yvain s'entretenait un court instant avec Carmen qui n'avait pas l'air au mieux de sa forme. Chasser, son instinct d'écossaise prenait le pas et c'est avec une joie non dissimuler qu'elle repéra bientôt une biche à l'orée d'une clairière, s'étant enfoncée sans y prendre garde dans la forêt. Elle n'entendait plus le bruit de la conversation et ne voyait plus que cette créature, une des femelles du roi de la forêt qui paraissait, illuminée par le soleil perçant les hauts arbres des lieux. Son ombre se reflétait à peine sur le lit de feuillages et Isabelle n'eut qu'à se baisser, ne laissant pas un bruit poindre lorsqu'elle arma son arc, épaula avec concentration.

En face d'elle, la biche n'esquissait pas un geste, trop occupée à humer l'air ambiant, à chercher à percevoir un quelconque bruit qui l'eut tenue en éveil. La jeune femme tint la corde meurtrière et clos un œil quand elle entendit :
" Isa ? "

Aussitôt alertée par la voix qui la sauvait, la biche prit la poudre d'escampette et Isabelle, à son exemple, sortit de sa cachette de fougères pour se ruer, tout instincts en éveil, au son de la voix qui raisonnait, vers l'origine de l'appel. Elle trouva alors sa sœur chamboulée, presque sur le point de défaillir, son arc en main, visiblement sonnée.

" Carmen ! cria t-elle en lâchant son arc et son carquois pour s'agenouiller vers elle. Qu'as-tu voyons ? "
--Carmen_esmee..



Carmen perd pied, la lumière l'aveugle, elle ferme les yeux... et s'effondre.

[Flash-back]

Dans une forêt comme celle ci, les festivités de l'automne. Carmen a huit printemps, ses boucles noires sont rassemblées par un ruban vert. Une autre enfant un peu plus âgée, porte un ruban rouge, elle est assise et tient sur ses genoux, une poupée qu'elle coiffe... mimant les gestes d'une mère pour son enfant. L'amie de Carmen était née pour devenir une bonne épouse et une bonne mère, c’était donc avec beaucoup de tendresse qu’elle travaillait dans ce sens.
Un peu plus loin, les pieds dans l’eau se trouvait la plus jeune des pensionnaires, Carmen, l’enfant fragile, celle qui tombait souvent malade et pour qui l’on priait très souvent. L'enfant aurait du mourir à la naissance, Et pourtant, du haut de ses huit ans, elle était toujours là.

Carmen regardait son amie jouer, elle, elle aimait les choses plus masculines, les poupées l'ennuyaient, elle adorait monter à cheval, assister à la chasse avec Thomas. Son éducation était très éloignée de celle qu’une jeune fille devrait avoir.
Les pieds dans la rivière, Carmen salissait sa jolie robe blanche dont le bas était couvert de boue.

" Carmen sort de cette rivière, tu vas encore attraper froid et tomber malade.
- Mais non... viens plutôt, l’eau est bonne ! "
Carmen riait en l'éclaboussant.
" Non, arrête de jouer ! Tu devrais faire comme moi, sinon jamais tu ne trouveras de mari.
- Je ne veux pas me marier, je veux être une cuillère moi ! Comme Thomas !"

L'amie se mit à rire, "Une écuyère, pas une cuillère Carmen ! Tu dis n'importe quoi, tu ne pourras jamais c'est un métier d'homme et t'es une fille !
- Je veux être un garçon ! Comme ça je ferai ce que je veux ! Nah !"

Sur ces mots la petite fille se penche et attrapa une rainette et court aussitôt la montrer à son amie.

"Regarde comme elle est jolie"

Son amie s'enfuit laissant derrière elle la poupée, Carmen hausse les épaules et va rejoindre Thomas, qui brosse son cheval.
Il était plus grand qu’elle, mais au moins, il s’intéressait à elle. Les pieds nus, sa robe mouillée dont le bas était boueux. Dès qu’elle le vit, elle se mit à courir, il l’accueillit dans ses bras.


" Regardes, je l'ai attrapé ! " Riait-elle tout en montrant l’animal qui tentait de s’enfuir des mains de la fillette.
"Belle prise ! Mais tu ne peux pas la garder Paloma
- Pourquoi pas ? Je vais m'en occuper !
- Je ne pense pas que cela lui plairait, les grenouilles préfèrent les rivières, pas les couvent, elle serait malheureuse sinon, loin de sa famille. »
- Vite, je dois la ramener ! "

Les yeux plein de larmes, elle alla ramener la pauvre petite bête. Elle regarda la poupée. Elle essaya, la prit dans ses bras, mais rien, non elle n'avait pas envie... Elle se sentait plutôt comme cette poupée abandonnée. Carmen ne voulait et ne voudrai jamais d'enfant.

[fin du Flash-back]

Carmen est allongée sur son flanc droit, sa joue froisse les feuilles d'automne. Elle entend la voix de sa soeur, tel un murmure... Elle fronce les sourcils, entrouvre les lèvres.

Non...

Après quelques minutes, elle pose sa main gauche sur son ventre... était ce possible ? Les malaises, la fatigue, tout cela, restaient inexpliqués.
Ce n'est pas le moment... Elle ne veut pas ! Elle ne pourra jamais ! Non ! Carmen n’était pas prête pour cela.. Un enfant c'est pour la vie, et elle a l'impression de seulement commencer sa vie de femme, d'épouse... Tout allait trop vite.

Nier, il ne restait que cela a faire. Elle ouvrit les yeux, ôta la main de son ventre aussi vite que s'il s'agissait d'une flamme. Son regard croisa celui d'Isabelle, elle détourna rapidement son regard et se redressa d'abord sur son coude. Assise, elle retrouvait peu à peu ses esprits.


Un instant de faiblesse, je me croyais remise de mes maux.

Elle évite le regard de sa soeur, et se relève avec un peu d'aide.

Je suis désolée pour cela,
elle lisse sa robe. Pas un mot à Duncan, ni a qui que ce soit, il ne s'est rien passé.

Elle prononce cela a mi ton, entre la prière et la menace.

Enceinte ou pas, elle ne le savait et ce n’était pas le moment pour en parler à Duncan, en voulant la protéger, il lui enlèverait sa liberté et elle pourrait dire adieu à ses longues promenades à cheval seule. Son secret lui faisait déjà du mal, elle souhaitait en parler, mais par peur et surtout par orgueil, elle préférait se taire et affronter seule l’avenir, comme n'importe quelle de La Serna l'aurait fait.


S'il vous plait, Carmen avait envie de rentrer, en aurait elle seulement la force ? Yvain, pourriez vous ramener Zingara au cottage, je vais rentrer avec toi, Isa si tu permets ?

Elle ne savait pas ce qu'elle voulait. En parler avec sa belle soeur dans le fiacre, avait elle compris ? Deviné ? Respecterai t-elle sa décision de taire cela pour le moment ?


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--Isabelle_lupin_campbell
Isabelle avait toujours pensé que les femmes les plus fortes extérieurement, paraissant du moins les plus fortes, étaient celles qui, le moment venu, étaient les plus fragiles. Physiquement parlant, disons. La jeune femme prit les devants et tandis qu'elle aidait Carmen à reprendre pied, elle demanda à Yvain, avant que Carmen n'en ait eu le temps, de ramener Zingara chez elle, tandis qu'elle-même s'occuperait de sa sœur : il était grand temps qu'elles aient une discussion toutes les deux. Elle voulait comprendre ce qui arrivait à sa sœur et surtout pour quelle raison lui faisait-elle des mystères alors qu'elles avaient été si proches.

Après avoir installée la jeune mariée sur un tronc d'arbres plus moussu que les autres, Isabelle ramassa carquois, flèches, arcs qu'elle rassembla à sa sœur et à elle et les déposa tous deux sur le côté pour finalement prendre place sur le tronc tandis qu'elle admirait la longue silhouette d'Yvain s'éloigner, tenant en bride la jument, vers l'orée de la forêt. Elle hocha la tête et reporta son attention sur Carmen.




Citation:
Un instant de faiblesse, je me croyais remise de mes maux.

Elle évite le regard de sa soeur, et se relève avec un peu d'aide.

Je suis désolée pour cela, elle lisse sa robe. Pas un mot à Duncan, ni a qui que ce soit, il ne s'est rien passé.

Elle prononce cela a mi ton, entre la prière et la menace.


La jeune fille la regarda avec sévérité au ton de sa voix.

"- Crois-tu que j'irai inquieter mon frère ? Ce qui m'intéresse pour l'instant, c'est toi. "

Tandis qu'Yvain s'éloignait, la jeune femme inspira profondément et se tourna vers sa sœur.

" - J'attend Carmen à présent, nous sommes sœurs et si tu veux que je te confie mes secrets, confie-moi les tiens. " Sa voix était sans appel, ou elle lui racontait ce qui n'allait pas ou elle ne devrait pas compter sur sa discrétion. Mais la fin de sa phrase tomba dans une inflexion plus douce car elle aimait sa sœur.
Carmen_esmee.
Carmen sentait le regard de sa soeur sur elle, si sérieux, si inquiet... Elle détestait ce regard. Un des regards "Mac Campbell" qui disait "dis moi ce qui ne va pas". Isabelle l'aida a s'asseoir, puis elle ramassa leur matériel de chasse et disposa le tout près de Carmen, comme pour l'empêcher d'avoir une distraction du genre "je vais chercher mon arc, laissons là cette conversation"... La jument et Yvain disparaissaient petit à petit. Elle ne peut pas fuir, mais elle n'en a de toute façon pas envie.

Le regard d'Isabelle se fait plus doux

"- Crois-tu que j'irai inquiéter mon frère ? Ce qui m'intéresse pour l'instant, c'est toi. "

Carmen fuit son regard encore une fois, et se mord la lèvre, l'envie de pleurer devient de plus en plus grande et elle ne doit plus seulement les retenir mentalement mais physiquement. Son menton tremble légèrement, ses yeux se posent sur ses doigts qui s'entremêlent et se détachent...

" - J'attend Carmen à présent, nous sommes sœurs et si tu veux que je te confie mes secrets, confie-moi les tiens. "

Carmen la regarde, elle ne sait pas par où commencer et dans ces cas là son corps parle bien mieux qu'elle.
Elle vient nouer ses bras autour du cou de sa soeur se penchant vers Isabelle, elle murmure, retenant encore ses larmes.

Je suis enceinte...

Cette nouvelle était une bonne nouvelle, mais elle ne savait pas comment Duncan allait réagir, bien ? Moins bien qu'elle ne l’espérai ? Elle ne se reconnait pas, elle pleure à la moindre petite émotion... Elle est fatiguée sans raison... Et son mari n'est pas là.
Jusqu'à hier, elle espérait qu'il rentre de Sheriffmuir le plutôt possible et maintenant elle devait se hâter de trouver comment lui annoncer. Il était hors de question pour la jeune fille de lui cacher ses doutes sur son état de santé.


Je ne sais pas... quoi faire...
Elle sanglote doucement... Isa, dis moi ce que je dois faire.. Et si il n'en voulait plus ?

Isabelle était plus qu'une amie, elle était sa confidente, sa belle-soeur dans les faits mais une véritable soeur en réalité, elle avait toujours été de bons conseils.

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Isabelle_lupin
Isabelle avait à présent ces gestes maternels devenus familiers au fil du temps et ce fut sans y penser qu'elle entoura avec protection les fragiles épaules de sa sœur de ses bras. La serrant contre elle, elles avaient l'impression de faire communion toutes deux, elle avec son ventre de femme enceinte de trois mois presque, Carmen avec ses petits -quoi ? un mois ? - Elle lui sourit et la félicita :

Ma Chère Sœur, c'est une excellente nouvelle, je suis certaine que Duncan ne sera pas ravi... Elle marqua une pause théâtrale, [/i]Je suis certaine qu'il sera fou de joie, fou, il l'est tout le temps mais nous y ajouterons la joie !

[i]Elle se mit à rire joyeusement, fort heureuse de la tournure que prenait la conversation. Un autre bébé dans la famille, cela signifiait des fêtes à profusion, des nouvelles robes, des démonstrations d'affection manifestes ! Tout ce dont pouvait avoir envie une femme enceinte quoi ! Une réjouissance sans nom pour Son Excellence l'Ambassadrice du Marquisat de Provence, Dieu que c'était un doux titre à entendre ! Le dire ? Elle ne savait pas trop. Pour le moment, c'était le moment de sa sœur. Elle fouina dans sa besace et en sortit des confibiscuits d'Hélène.


Tiens, mange ça, ils sont à tomber ! J'ai été les chercher chez Hélène ! sourit la jeune femme à sa meilleure amie, belle-sœur et confidente.
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Carmen_esmee.
Carmen restait dans les bras de sa soeur, elle y trouvait un peu de réconfort. Elle resserrait ses bras autour du cou d'Isabelle quand celle ci se redressa. La brune s'écarte doucement, cherchant dans son aumônière son mouchoir. Elle s'essuie le coin des yeux, elle ne sais plus quoi faire, sa Soeur, elle sourit. Carmen la regarde, se demandant si sa soeur comprenait la gravité de la situation.

"Ma Chère Sœur, c'est une excellente nouvelle, je suis certaine que Duncan ne sera pas ravi... "Carmen eut envie de fondre en larme, mais le sourire et la tournure de la phrase de sa soeur, la laissait perplexe. "Je suis certaine qu'il sera fou de joie, fou, il l'est tout le temps mais nous y ajouterons la joie !"

Carmen regarde Isabelle, elle secoue légèrement la tête, Tu en es sur ? Elle sèche ses larmes, partagée entre rire nerveux et sanglots... Le rire d'Isabelle devint communicatif, et Carmen se mit à rire... Enfin, elle lâchait prise. Cette journée fut riche en émotion, une réconciliation, une annonce, un moment de partage avec Isabelle.

Elle saisit un biscuit et regarde Isabelle dans les yeux.

Merci,

Ce simple mot, il n'était pas pour les biscuits mais pour sa présence, sa fidélité, sa loyauté et pour son amitié sans bornes.
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