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[RP]"Un médecin n'est pas un bon médecin si...

Carmen_esmee.
              Si il n'a pas été lui même malade..."

En Orléans depuis deux jours, elle n'était pas très loin du Mont, quand l'Héritière lui écrivit, elle s’inquiéta et décida de partir sur le champ la rejoindre. Elle commença son voyage à cheval, elle qui aimait tant les chevaux, formait presque un couple avec sa jument.
Zingara hennit à l'approche de la baie, reconnaîtrait elle l'endroit ? Cette fois encore elle devra laisser sa jument au palefrenier de la baie. Elle trotte à présent, le rythme du cheval est semblable aux battements du coeur de sa cavalière, inquiet, impatient...

La cavalière monte a cru, son corps suit les mouvements du cheval en souplesse, cela lui permet d'avoir une relation plus fine avec l'animal, ses jambes épousent étroitement le corps du cheval et agissent efficacement.
Une légère pression de ses mollets sur les flancs de sa jument, signe a celle ci qu'elle doit s'arrêter. Carmen se redresse et hume les embruns... La Normandie... C'est ici qu'elle est née, mais elle ne sait rien ou presque de cette terre, pleine de tristes souvenirs.

Carmen avait fait en sorte de prendre une embarcation de nuit, avec les brigands, elle préférait jouer la carte de la prudence...
Elle caresse l’encolure de sa jument une dernière fois pour lui dire au revoir. Elle confie sa jument a regret regardant la distance qu'il faudra qu'elle parcourt dans une embarcation... ça va rouler, tanguer, et s'incliner... Blurps... Elle pose une main sur son ventre...


Bon aller... Elle souffle... C'est parti.. On y va... Elle prend une grande inspiration.

Le passeur la regarde comme une bête curieuse ! Elle met un pied dans la barque en fermant les yeux, les plissant...

- Hey mais fermez pas les yeux ! Vous allez tomber Dame !

Carmen ouvre grand les yeux et s'assied dans la barque confuse...

"Pardonnez moi, je ne suis pas... enchantée a l'idée de voguer...
- C'est calme, on ne va pas en mer vous savez, c'est une mer calme autour du rocher..."


Carmen regarde au loin des vagues s'écraser sur les pieds du mont,
*Mais il se fout de ma gueule ?! * Elle respire doucement, nouant ses mains derrière ses genoux pour les maintenir au chaud, un brin crispée la brune...

* Zen et détendue, Je ne vomirai pas, Zen et déten..*

"Vous faites un pélerinage ?
- Pas cette fois, je viens en temps que medecin
- Une femme médecin ? Vous tombez bien !"


Carmen le regarde, il arrête de ramer et laisse la barque dériver pour enlever ses chausses... ET lui fiche son gros orteil inflammé sous le nez !

"Regardez moi ça ! C'est pas jolie hein ?"

Carmen sent son ventre se crisper, un haut le coeur, la main sur les lèvres, les yeux clos, on respire ! Non on ne respire pas ça pu !

"Hmm oui je vois, euh remettez vos chausses et ramez, je vous laisserai de quoi soigner votre goutte... Mais le maître mot est l'hygiène alimentaire comme le disais Aristote, évitez les purines et l'alcool, tout ce qui fait de vous un bon vivant et cela passera..."

Une longue tirade en apnée s'il vous plait.... La barque tangue quand l'homme gesticule pour remettre ses chausses... elle ne se sent pas bien du tout la brune... Si il ne faisait pas déjà nuit, l'on verrait que son teint passe du blanc au vert !

"Pouvez vous aller plus vite ?
- Vous êtes pressée ?
- Je ne me sens pas très...."


Trop tard, la tête au dessus de la surface de l'eau, Carmen rend son dîner... Ses mains se cramponnent à la barque.

"Beurk, j'espère que c'est pas contagieux votre truc..."

Carmen se redresse, s'essuie élégamment le coin des lèvres et offre un ravissant sourire, un brin sarcastique,

"Vous avez autant de chance d'attraper mon mal que j'en ai d'attraper votre goutte."

L'homme n'a bien évidemment pas compris, c'est un homme après tout, et Carmen n'a pas de temps a perdre, la barque frôle la cale, elle saute hors du "perd la vie" et rejoint au pas de course la demeure des Blackney.

"Bonjour, Veuillez prévenir votre maîtresse, Dame Blackney, que son médecin est là où conduisez moi à elle, je vous prie."

Une inclinaison de la tête,

Elle laisse sa capuche retomber sur ses épaules,
Carmen de La Serna Campbell, médecin.
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Aeglos.
Un coup à droit, un coup à gauche, un coup sur paris et l'autre en Normandie. Enfin, cette fois, un lieu plus précis de Normandie, à savoir, le Mont Saint Michel. Cela faisait d'ailleurs quelques temps qu'il n'y avait plus remis les pieds mais savait très bien qu'il allait falloir qu'il finisse par s'y habituer. Bon, après tout, pas à grogner sur ce coup là, le rocher était relativement magnifique et cela changeait de la capitale. Et puis, il y avait la mer pas loin, c'était bien ça aussi, d'ailleurs, l'on ne pouvait que difficilement faire moins loin de la mer. Alors, pas de raisons de râler. Hormis un léger détail, le jeune duc aimait râler, ronchonner, grogner. Presque une signature. Et puis, il avait de la chance, on aurait presque dit qu’Hélène faisait en sorte de le faire recommencer quand il commençait à arrêter. Enfin bon, c'était un peu pour ça aussi qu'il l'aimait, il devait l'avouer. Du coup, quand elle lui avait demandé d’être présent lors de la visite du médecin, il avait accepté. Bon, d'abord, il avait ronchonné légèrement, pensant qu'il serait plus une gène qu'autre chose dans ce genre de cas, mais, il avait finalement accepté. Il ne servirait strictement à rien dans ce genre de cas, chose tout simplement frustrante, mais bon, au moins, il lui montrerait qu'elle n'était pas toute seule, pourrait la soutenir et puis il aurait les informations directement. Ce qui en soit, était un assez bon point. Elle pourrait plus difficilement lui cacher les choses.

Mais pour l'heure, il fallait tourner en rond comme un lion en cage à attendre l'arrivée de la médecin. Et la nuit étant de tombée, il n'y avait plus que peu de chance qu'elle arrive aujourd'hui. Il se tourna vers Helene pour la questionner.


Dis, tu sais quand elle doit arriver?

Et plus qu'à recommencer à attendre. Attendre, il avait l'impression de ne faire que ça en se moment, et sur tout les plans en plus. Heureusement qu'il était patient, il aurait surement craqué depuis un moment. Enfin, patient, sauf quand ça concerne la santé d’Hélène, là, il l'est un temps soit peu beaucoup moins.
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Helene.blackney
    Installée dans un fauteuil près de l'âtre crépitant, j'observais d'un oeil fiévreux mon duc qui s'agitait. Il n'arrêtait pas de faire des pas, il m'en donnait le tournis. Je reportais mon regard vide vers le feu. Un coup, j'avais froid, un autre coup, j'avais très chaud. Se tournant vers mon tendre, qui s'impatientait, il demanda quand le médecin allait arriver.

    - Chéri pourquoi tu ne viendrais pas t'asseoir? Tu me donnes le mal de mer à t'agiter ainsi.

    Je reposais ma tête, pourquoi tournait elle aussi vite?

    - Elle doit arriver ce jour, c'est ce que nous avons convenu par missives.

    Et c'est ainsi qu'en effet, elle fut annoncée à nos portes. Je demandais à ce qu'elle soit accompagné jusqu'à nous. J'étais rassurée de la voir, qu'elle soit près de moi. Carmen savait ce que j'avais, j'en étais persuadée.

    - Tu vois mon duc, elle arrive

    Je lui fis un petit sourire pour le rassurer.

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Carmen_esmee.
Carmen est invitée à entrer après annonce faite de son arrivée, quand elle passe le seuil de la porte, elle regarde derrière elle. C'est fou cette sensation d'être observée, mais elle ne voit pas les trois ombres qui la suivirent au début de son périple avant qu'elle ne les sème... Du "Grand Carmen" ! Elle ne peut s'empêcher de sourire pour elle. Elle se laisse finalement guider par l'intendant, il lui semble l'avoir déjà vu, surement le même que la dernière fois, elle remonte un long couloir, quelques portraits la font sourire doucement.

La belle Hélène va t-elle donner un petit frère ou une petite soeur à Stefen pensa t-elle en regardant un portrait du bambin. Carmen ne vient pas que pour cela mais aussi pour soigner son hôtesse de ses maux... La Normandie n'est pas attaqué que par un seul fléau. Elle s'est renseignée sur l'épidémie et a dors et déjà préparé une ordonnance complète pour chaque symptôme.

L'intendant s'arrête devant une porte et la lui désigne du bras, elle lui sourit,


Merci à vous, Il tourne les talons mais la brune l'arrête, S'il vous plait, puis je abuser et vous demander d'envoyer ceci ?

Elle lui tend un vélin qu'elle tire de sa besace,
A Duncan Mac Campbell en Bourbonnais Auvergne, c'est important.

Citation:

Mon Ange,

Le voyage s'est fait sans encombre, pour ma part, je ne sais ce qui est advenu de mes trois compagnons, ils se sont peut-être perdu.
Ne les gronde pas, tu me les as imposé, je les ai gardé ou plutôt je me suis laissé garder jusqu'à ce que tout danger soit écarté.

Je t'aime,
Tendrement,
Carmen.


Elle ne faisait pas mention de leur querelle, elle voulait avancer, a savoir s'il voulait encore avancer avec elle... Le Mont, une querelle redondante, il ne comprenait pas son attachement pour ce cailloux...

Elle prend une grande inspiration, pour reprendre contenance, ses humeurs lui jouaient des tours. Elle pose sa main sur la poignet, et toque deux coups en même temps et entre quand elle y est invité.


Bonjour,
dit elle en inclinant la tête, puis elle avance vers Hélène, installée dans un fauteuil près de l'âtre,

Hélène, comment vous sentez vous ? Tout va très vite, Carmen pose le dos de sa main sur le front de l'héritière, Les nausées ? Les étourdissements ? Dites moi tout ce qui s'est passé ces deux derniers jours.

Carmen se redresse, en entrant, elle n'avait vu qu'un homme de dos, il lui sembla sur le moment qu'il s'agissait d'Hervald, mais à présent il était près d'Hélène. Elle l'observa silencieuse, cela ne dura pas longtemps mais elle le dévisageait, avant d'incliner la tête.


Votre grâce.


Elle pose ses émeraudes sur Hélène puis elle revient à lui,
A t-elle mangé ?

Carmen pose une aumônière remplis d'amandes grillées, sur une desserte près de Hélène et commence a sortir ses fioles et sachets de lin.. Elle avait travaillé le goût de chacun afin que Hélène ne fasse pas la mauvaise tête devant des soins au goût discutable...

Pouvez vous demander a ce que l'on fasse monter un bol d'eau chaude, s'il vous plait ?

Elle s'adressait à un duc, à un ambassadeur, à un seigneur... oui, elle le sait, elle n'en ai pas moins ou plus respectueuse, elle n'en tient pas compte dans ce contexte. Hélène était déjà habituée a sa façon d'être, elle était ici en tant que médecin, elle soignait toutes et tous, les créatures du Très Haut sont égales, les titres n'y changent rien... Elle pensait ainsi et espérait ne pas changer.

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Aeglos.
Il faisait les cents pas, essayant par la de faire partir l'impatience qui le gagnait et qui était, il le savait, contre productive. Ou tout du moins, inutile. Mais, il ne pouvait s'en empêcher, son corps et son esprit s'étaient mis d'accord sur ce point, faire les cents pas permettaient d’extérioriser cette impatience et ne pas passer son temps à grogner. Donc, au final, c'était pas forcement une mauvaise chose. Mais, de toutes façons, Hélène l’interrompit et il fit volte face pour ce retrouver face à elle.

Hum, m'asseoir ne va pas être possible par contre. Mais, j’arrête d'accord.

Oui nan car si déjà il arrêtait de faire les cents pas, si en plus il devait s'asseoir, il ne tiendrait pas. C'était d'ailleurs particulièrement horrible pour lui qui était habituellement patient, très voir trop parfois. Et là, il était pire qu'un gosse. Il se contenta de répondre par un grognement quand elle lui dit qu'elle arrivait. D'accord, elle arrivait, plus qu'à voir si elle pourrait la soigner ou l'aider, ou autre, enfin bref, faire en sorte que ça aille mieux.

Bon, un très bon point, elle commençait tout de suite son travail et ne perdait pas une demi journée en protocole et autres courbettes totalement inutiles pour le moment. Bon, l'ancien grand maitre des cérémonies en lui aurait pu grogner sur ce point, mais, il ne l'était plus, tant mieux d'ailleurs, et c'était l'homme qui prenait le dessus sur le moment, donc, le protocole, ce sera pour quand Helene ira bien. Ou alors pour quand la situation l'exigera, ouais, autant retarder ça le plus possible, c'est chiant au bout d'un moment. Le faire pour les charges, et tout ça, c'est normal, mais dans le privé, c'était parfois usant. Quoi que, par moment, c'était relativement agréable pour l'égo et le morale. Enfin, pas trop non plus. Bref, elle commençait à soigner Hélène et le salua après coup, et surtout après l'avoir dévisagé, ce qui le mettait un peu sur ses gardes. Un chouilla paranoïaque le Bressey.


Dame médecin.

Bah quoi, pas sa faute, il a oublié son nom, donc, il l'appelle par son metier, ce qui en soit est correct. Bon, okai, un peu sa faute d'avoir oublié. Il n’empêche, c'est une appellation tout à fait correct et qui est parfaitement dans le cadre de la rencontre. Apres avoir posé des questions à Helene, c'était à son tour d'en avoir. Mais moins, c'était plus simple du coup.

Un peu oui.


Il posa un regard sur Helene qu'aurait pu avoir une mère poule, ou un père coq, sur ses petits, laissant comprendre qu'il préférerait ne pas avoir eu à dire un peu. En faite, s'il s'écoutait, Helene serrait dans une prison dorée avec une armée de serviteur prêt à satisfaire le moindre de ses besoins ou envies. Mais, il savait qu'il ne pouvait pas et une part de lui préférait que cela soit ainsi, il l'aimait libre et non pas encagé. Sauf quand elle est malade, là, il préférerait pouvoir la couver et qu'elle se laisse faire sans râler. Mais la question fut vite suivit d'une demande, qui lui fit arreter le regard reprobateur pour reporter son attention vers la medecin.

Biensur.

Puis il sortit une seconde de la pièce afin de s'adresser à un serviteur qui passait par là.

Un bol d'eau chaude, et rapidement. Et, faite en sorte qu'il y en ai plus à disposition si besoin.


Puis il revient dans la piece, refermant derriere lui pour eviter tout courant d'air froid d'arriver.


Cela va arriver.
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Helene.blackney
    Carmen entra, elle avait un teint bien plus blanc que le mien. Était ce une mode dont on ne m'avait pas parlé? Je ne pus m'empêcher de dire.

    - Mon Dieu, Carmen vous êtes si blanche, vous voulez boire quelque chose?

    Avais je pu contaminer mon docteur de si loin? Ce n'était pas possible. Je me concentrais sur son visage et sa présence auprès de moi.

    - Vous êtes venue si rapidement. Depuis des jours, je mange peu, je rends tout ce que j'arrive à garder. J'ai terriblement chaud, je délire parfois.

    Je passais aussi du coq à l'âne en présentant mon duc.

    - Vous avez dit que je devais être entourée, je vous présente le Duc Aeglos, mon...euh...c'est celui que j'aime

    J'étais en confiance avec lui à mes côtés et Carmen pour me soigner.

    - Je suis inquiète, je n'ai pas eu de cycle, je pensais que les nausées étaient du fait que j'attendais un enfant mais tout le monde a eu ce mal dans l'armée normande. Je n'ai toujours pas eu de cycle, je ne sais pas si j'attends réellement un enfant

    Alors que je parlais une meschine vient à apporter un récipient d'eau fumante.

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Carmen_esmee.
Les présentations n'avaient pas été faites dans les règles de l'art. L'état de Hélène la préoccupait plus que le protocole et l'étiquette. Elle se contenta d'un "Votre Grâce" et lui d'un "Dame médecin", comment ne pas sourire à cette appellation, politesse ou confusion cher Duc ? Bon aller, un demi sourire ? Elle sourit donc en coin en continuant de préparer son ordonnance, vérifiant l'inventaire.

Ils répondent tous deux à ses nombreuses questions, il en ressort des éléments intéressants, anorexie, vomissement, fièvre, délires... Il faudra soigner chaque symptôme, la brune a tout prévu, les lettres de Hélène étaient très claires et lui avait permis de préparer tout ce dont l'héritière aurait besoin pour guérir. Elle n'en reste pas moins inquiète.. Est ce que le bébé, s'il y a bébé, peut-être atteint ?

Pour la question sur l'alimentation, elle eut une réponse très courte du Duc, elle relève donc la tête, et le regarde. Il pose un regard sur Hélène, des plus paternel et inquiet. Elle incline la tête, ravie qu'il se préoccupe lui aussi de son état... pas comme l'autre... Carmen ne s'était jamais permis de parler de son sentiment pour le père de Stefen mais elle ressentait une boule dans sa gorge a chaque fois qu'elle y penser... Comment un homme peut en avoir si peu à faire de son enfant et de sa femme ? Elle soupire et secoue la tête pour ne plus y pensait. Ses émeraudes se posent sur Hélène lorsque Aeglos se dirige vers la porte.


Carmen s'assied sur un fauteuil en face de sa patiente, afin de reprendre un peu de couleur, le voyage l'a épuisé, elle est venu aussi vite que possible.

Je me devais de venir au plus vite. Puis de façon a ce que Aeglos n'entende, elle se penche vers Hélène et souffle "Il est bien celui là", un petit sourire amusée et elle pose son regard sur la porte avant de revenir à la Blackney.
Je ne suis pas au meilleur de ma forme, mais ne vous inquiétez point pour moi, je vais très bien.

La jeune femme ne souhaitait pas annoncer l'heureux événement avant la Nouvelle année, gardant la surprise pour sa famille, mais elle posa sa main sur son ventre, plat mais habité, pour lui faire deviner et la rassurer. Les deux jeunes femmes sont interrompus par le Duc,

"Cela va arriver.

- Simple et rapide, Efficace en somme."

Hélène présente son bien aimé comme il se doit, et Carmen en fait donc de même.

Enchantée Monsieur le Duc Aeglos, Carmen de La Serna, Mac Campbell, ou Dame Médecin, cela me va, mais Carmen est nettement plus court, c'est mon avis Votre Grace.

Elle incline la tête une nouvelle fois pour le Duc, l'on apporte un bol d'eau fumante, elle fait signe pour que l'on le pose près d'elle, elle remercie dans un murmure la servante en écoutant Hélène.

"Je suis inquiète, je n'ai pas eu de cycle, je pensais que les nausées étaient du fait que j'attendais un enfant mais tout le monde a eu ce mal dans l'armée normande. Je n'ai toujours pas eu de cycle, je ne sais pas si j'attends réellement un enfant.
- Bien entendu les nausées peuvent avoir deux origines, nous allons soigner chaque symptôme, si les nausées persistent, malheureusement, il vous faudra faire avec comme la première fois. L'enfant choisi le menu..."


Elle met sa préparation dans un sachet en lin, et le fait monter et descendre dans le liquide... cela infuse doucement,

Nous ferons un examen, comme la dernière fois, pour ce qui est de la suspicion d'une grossesse, en privé. précise t-elle,
En attendant, je vais vous rédiger une ordonnance précise, et vous laisserai de quoi vous soigner. Elle pose sa main libre sur celles de Hélène pour la rassurer. Votre bien aimé doit rester près de vous, jusqu'à complet rétablissement. Je resterai aussi longtemps que je me sentirai utile.

Carmen regarde l'infusion, l'eau a prit une couleur dorée, elle pose le sachet de lin à côté du bol, verse du miel dans le bol pour ajouter du sucre... Pour le goût et pour redonner un peu de force à la demoiselle et le pousse vers Hélène,

Buvez pendant que c'est chaud Hélène.

Elle se lève et vient près d'Aeglos,

Je vais examiner Hélène, je vous prie donc de sortir, seulement un instant. Elle lui sourit gentiment, Ce ne sera pas long.
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Helene.blackney
    Son chuchotement n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde. On pouvait en conclure que Aeglos était vraiment bien. Un homme tout à fait exceptionnel, que j'aimais plus que tout.
    Je ne savais pas si il faisait froid dans la pièce, j'oscillais du grelottement à la sueur. Je trouvais Carmen très blanche quand même.
    Elle m'expliqua clairement comment elle allait procéder, j'appréciais cette femme qui m'avait toujours dit la vérité sur mon état et sur mes possibilités de soins. Je pris le bol en terre cuite, une étrange odeur s'en dégageait, bien loin, de l'odeur du biscuit. Je soufflais dessus pour en prendre un petite gorgée brûlante. Au goût, ce n'était pas abominable, mais on ne pouvait pas dire que se soit extrêmement bon. Enfin, je buvais sagement sans rechigner.
    Aurevoir aurevoir mon beau duc, je lui fis un fin sourire pour le rassurer. Il était expulsé de la salle pour raison féminine express. Je terminais le bol avec la langue engourdie par la chaleur du breuvage.


    - J'ai tout fini docteur, je suppose qu'à présent...je vais devoir remonter ma robe

    Comment dire? On se sentait comme une vache un jour de traite. C'était mon sentiment mais l'examen était obligatoire.

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Carmen_esmee.
La brune accompagne le Duc jusqu'à la porte, elle se veut rassurante, gardant un faible sourire. Il semble être quelqu'un de bien, il est présent pour elle et rien que cela suffit au médecin pour lui faire un tantinet confiance.
Règle numéro un, pas d'homme dans les affaires de femme... c'est mieux pour elles et mieux pour eux, même si ils l'ignorent pour la plupart.

Quand elle revient vers Hélène, elle pose à peine le bol vide sur la petite table, Carmen lui sourit.

C'est très bien Hélène, Je sais le goût est encore a travailler, promis je compte m'améliorer encore.

Elle lui sourit et désigne chaque flacon d’essence et sachet de lin, Vous avez ici des feuilles de tilleul, pour la fièvre. Du céleri pour vous aider a retrouver un peu d'énergie, ils luttent contre la fatigue. L'essence de lavande, vous détendra, je vous promets un bon sommeil avec cela.
La Marjolaine, elle, va désengourdir votre corps potentialisant les effet du céleri. Et les jolies fleurs de partenelle qui sont des cousine de la camomille s'occuperont de vos céphalées.

Tout cela, rien que pour vous.

Elle écrit sur un parchemin les quantités de chaque pour la tisane, Vous pouvez ajouter du miel, cela adoucit et rend le goût moins..*dégouttant* enfin plus agréable disons...

Elle hausse les épaules en guise d'excuse, elle a noué une ficelle avec un petit vélin, en guise d'étiquette autour de chaque flacon et sachet.

Oh j'oubliais l'Anis, prenez en, avant chaque repas, cela évitera les régurgitations et facilitera votre digestion. Je sais que je parle beaucoup et que je vous bombarde d'information, mais tout est écrit et je ferai part de cela a votre ... Fiancé ?

Et une question indiscrète ! Une !

Elle se dirige vers une assise plus adéquate a l'examen qu'elle veut pratiquer et la désigne, Si cela vous convient, je préférerai que vous allongiez là.

Carmen l'aide a se lever et l'accompagne, elle la laisse prendre ses aises... si l'on peut dire, et va se laver les mains, l'eau de l'aiguière est malheureusement froide. Ses mains qui étaient jusque là chaudes sont devenues glacées !
Elle revient vers Hélène, et décide de la distraire en parlant d'autre chose, le médecin croise les bras permettant ainsi à ses mains de se réchauffer au contact de sa propre peau. L'Espagne coule dans ses veines parait il, son teint des beaux jours le confirme mais les perles dorées qui ornent son cou et sa gorge pourrait facilement faire croire qu'elle vient d'Eire.

Comment vous êtes vous rencontrés ? Va t-il rester sur le rocher ?

Elle lui sourit gentiment, ses mains se réchauffent doucement, elle s'agenouille avec aisance, merci la paire de "braies" car il y'a peu de chance qu'elle se vautre cette fois en se redressant... Cela sent le vécu...
Le médecin pose ses mains sur le ventre de la patiente, par dessus ses vêtements, elle palpe doucement, elle divise l'abdomen en six parts et vient palper chaque cadran, finissant par le petit bassin, cela est préférable plutôt que d'arriver avec ses grosses paluches directement sur la zone. Elle reste douce et précise dans chaque geste... Les femmes représentaient 90 pour cent de sa patientèle et 80 pour cent étaient des parturientes.

Va t-il rester sur le rocher ?

Carmen la faisait parler de ce qu'elle aimait, pour rendre l'examen moins perturbant, voir humiliant. Elle s'appliquait donc à ne pas la regarder dans les yeux et garder son regard fixe. Un simple regard lui demande de relever sa robe, Carmen vient s'asseoir aux pieds d'Hélène, pareillement, elle réalise son examen, en essayant de préserver l'intimité de sa patiente, bien que Hélène n'est plus rien a lui cacher depuis son accouchement. On fait ça bien ou on ne le fait pas chez les Serna.

Je suis persuadée qu'il le fera... Sinon je le pousse de la baie...

Oups.. cela lui a échappé. Carmen se lève et va se laver les mains de nouveau, espérant qu'elle n'est pas entendu le murmure.

Bien je vous demande d'éviter la valériane et la sauge jusqu'à nouvel ordre, ensuite dans quelques mois, quand vous ne verrez déjà plus vos pieds, je vous apporterai des feuilles de framboisier.

Elle lui sourit espérant que la nouvelle a été comprise et qu'elle se réjouit, dans le cas contraire, avec ce qu'elle vient de lui dire, elle a le choix de faire celle qui n'a pas comprit et garder le secret. Carmen espère de tout coeur que Hélène sera heureuse de la nouvelle.

La jeune femme vient s'asseoir près d'elle, un regard bienveillant,
Avez vous des questions Hélène ou puis je faire entrer votre bien aimé ? Voulez vous lui annoncer la nouvelle ou que je le fasse ?
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Duncan_mac_campbell
Duncan n'avait pas mis longtemps à s'apercevoir que son épouse avait comme on dit pris la tangente, un mot, laissé à l'abandon, lui en fournit l'explication assez tôt et le jeune militaire amusé plus qu'exaspéré par la propension certaine de son épouse pour aller au gré de ses envies, oh, pas comme une écervelée car elle ne l'était pas, mais comme une femme passionnée. Aussi quand on lui manda une consultation urgente pour une de ses parturientes, la jeune femme ne dit pas non et prévint Duncan... à son départ...

Surpris, il eut tôt fait de faire ses malles, de s'organiser et fonça à cheval pour rattraper Carmen qui, en plus, se perdait sans arrêt.

Un matin, alors qu'il achevait prendre son petit-déjeuner dans une auberge du Maine, le jeune homme reçut un billet qui lui signifiait que Carmen avait effectué bon voyage et que les personnes imposées avaient été semées ! Oui, bien sûr qu'elles avaient été semées, il en faisait parti ! Yvain n'avait pas pu se libérer, au dernier moment !

Enfin, quelques jours plus tard, il parvint au Mont, attendant sur une place d'apercevoir Carmen, ne sachant absolument pas où elle se trouvait.

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Helene.blackney
    Je devais boire, mastiquer, inhaler toutes ces plantes pour guérir? Un lourd sacrifice allait être fait dans ce cas me dis je. Si je retrouvais l'appétit je tremperais des biscuits dans les divers breuvages pour faire passer l'ensemble.

    - Il faudra tout rédiger, vous pouvez me le donner Aeglos est si occupé, je ne veux pas plus le déranger. Je donnerais tout à une de mes dames.

    La question indiscrète n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde.

    - Ce n'est pas mon fiancé, un jour peut être

    Et comme elle m'indiquait, je m'installais pour être examinée. Je respirais doucement et lentement, ce n'était pas agréable mais je faisais confiance à Carmen. Elle me parlait pour m'occuper l'esprit, pour que je ne pense pas à cette sensation désagréable. Je me concentrais sur ses mots.

    - J'ai vu Aeglos pour la première fois lorsque je devais avoir que quelques années. Son père l'amenait au Mont Saint Michel, il était impressionnant pour moi, car il était plus vieux de quelques années. Je le connais depuis si longtemps, on est des amis d'enfance.

    Je ne savais pas comment répondre à l'autre question. Aeglos était un homme très occupé, je ne pouvais le retenir indéfiniment.

    - Vous allez réellement le pousser dans la baie?

    Converser me fit oublier l'examen, Carmen avait vraiment un don. Il s'était passé un laps de temps où j'avais pensé uniquement à des évènements heureux, je ne pensais plus à mon mal et d'autant moins lorsqu'elle m'annonça une chose merveilleuse. Je me redressais, le sourire jusqu'aux oreilles. Je me mis à hurler comme si la rage m'avait pris:

    - Aegloooooooos!Viens vite!!

    Je me relevais doucement, la tête me tournait un peu et je vins embrasser sur la joue mon médecin.

    - Dites le lui Carmen, croyez vous qu'il va comprendre

    Parfois, les hommes ne comprenaient rien des femmes...sait on jamais.

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Carmen_esmee.
Hélène se met à crier de joie pour faire venir Aeglos, en attendant qu'il n'arrive, elle termine son entretien avec Hélène.

Mes félicitations Hélène, Pour vos soins tout est déjà rédigé sur le vélin sous les flacons et sachets, tout est inscrit, il sera difficile de vous tromper. En cas de doute, vous savez que je réponds prestement, il vous suffira de m'envoyer une missive.

Carmen se dirige vers sa besace et en sort un autre vélin qui lui aussi sent le Lys blanc, elle rédige quelques aliments a proscrire, et ajoute "faites vous plaisir" en bas de l'ordonnance. Elle ne sait que trop que les femmes peuvent être chamboulées. Hélène connait déjà cela, le médecin est confiant.
La brune dispose le tout sur la desserte, minutieuse et maniaque sur les bords, elle disposa les flacons comme sur l'ordonnance, par ordre chronologique a prendre au cours de la journée quand Hélène lui demande si elle va réellement pousser Aeglos dans la baie, elle a donc entendu. Carmen ne peut se retenir de rire.

Non j'ai bien peur de ne pas avoir la force nécessaire, elle soulève ses bras trop frêle pour bousculer le Duc... Quoique elle en a mis a genoux des plus "balaise" mais c'est une autre histoire.. Mais je vis avec un géant des Highlands, vous vous souvenez, qui si je lui demande, le fera peut-être pour sa charmante épouse. Encore une fois, elle ne peut que rire pour le "charmante". Si cette menace peut faire en sorte qu'il se conduise comme le futur fiancé et futur père qu'il doit être, alors je vous autorise a en user et en abuser.

Un sourire et elle repose sur Hélène son regard sérieux,

Vous devez être prudente, nous nous reverrons au printemps si vous voulez que je vous aide à donner la vie à votre enfant.

Hélène s'est relevée et lui fait une bise sur la joue, La nouvelle la réjouit et cela ne peut que faire plaisir à Carmen.

Le médecin a terminé son travail, elle ramasse sa besace et la passe sur son épaule, il lui tarde de retrouver Duncan, le voyage sera long cette fois, il faut rentrer en Auvergne... sans lui...
A son tour elle dépose un baiser sur le front de Hélène et pose sa main sur son avant bras,


Je vous laisse ici Hélène, Prenez soin de vous, faites confiance a votre instinct et ne commettez pas d'imprudence. Je vais prévenir votre aimé sur le champ et je rentrerai.


Elle ferme son mantel et le noue.

Vous fêterez ainsi la nouvelle en amoureux, j'espère que cela le décidera a mettre un genou a terre... * Je dis cela, mais je dis rien..*

Carmen sourit amusée de son allusion et se retire, referme la porte derrière elle, elle ne tarde pas a croiser Aeglos, il semble inquiet.
C'est tout ou rien mais si la nouvelle ne lui convient pas alors, elle sera heureuse de lui avoir annoncer en privé... pas de témoin ! Un peu sanguine la brune ? Enceinte... faut pas la contrarier on vous a dit !

Elle inspire doucement et vient poser sa main sur l'épaule du Duc, la fourrure de sa manche vient effleurer l'oreille de l'homme.

Votre Grâce ?

Elle se met face a lui, Bien alors tout d'abord l'état de Hélène va considérablement s'améliorer, si le Très Haut le veut, et si elle ne prend pas à la légère mes conseils. Elle secoue son index pointé, comme une mise en garde, elle n'est que l'instrument du Très Haut, c'est à lui et à elle de se battre a présent.

Ensuite, car ce n'est pas tout, il va falloir Aeglos, que vous soyez plus présent, elle se permet de l'appeler ainsi ? Ben ouais ! Elle s'adresse à un futur père pas à un pair à cet instant... Car Hélène vous fait le plus beau présent qu'une femme puisse donner.

Carmen le jauge de ses émeraudes, est ce qu'il a compris ou pas ? Elle incline la tête sur le côté et sourit amusée et ravie d'annoncer de bonne nouvelle.
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Aeglos.
Il avait été conduit dehors et cela l'enrageait tout bonnement. Nan mais serieux, pourquoi il pouvait pas rester et s'il y avait un danger et on était sur qu'elle était pas une ennemie la medecin, quelqu'un l'avait fouillé? Pourquoi il n'avait pas pensé à laisser sa garde rapprochée avec Helene, c'étaient des femmes, elles auraient pu rester.. Ouai nan mais le temps qu'elles arrivent, il se serait absenté de devant la porte trop longtemps pour pouvoir intervenir en cas de besoin. Mais il aurait peut etre pu envoyer un page ou un truc du genre tandis qu'il était encore dedans, comme ça il n'y avait pas de danger et tout irait bien, oui, ça c'était la meilleure solution, il allait faire ça. Il se retourna vers la porte qui était close... A oui, mais s'il entre maintenant, il sait qu'il n'en ressortira pas vivant... Bon, bah, plus qu'à attendre et faire les cents pas. Et bien comme il faut cette fois, il n'avait pas peur de donner le mal de mer à Helene. bon, par contre, les serviteurs qui se mettaient dans ses pieds, ils avaient droit à un veritable regard d'assassin. Nan car quand il est inquiet, faut pas venir le faire chier. Et surtout quand il est inquiet, tout vient lui faire.. oui vous avez comprit, un cercle vicieux très horripilant.

Et ce qu'il ne faut surtout pas faire, c'est faire sursauter un duc qui est inquiet. Ce que ne manque pas de faire la manche foururisé de la dame medecin. Ce dernier sursaute et alors qu'il allait porter sa main vers sa dague, réalise que ce n'était que le medecin. Il emit un grognement mais ce dernier ce calma rapidement comme elle lui apportait des nouvelles. Il n'allait pas la tuer, elle lui apportait des nouvelles. Quoi que, pourquoi en apportait elle et ne l'avait elle pas tout simplement fait venir? Bon, heureusement, elle le rassure et il se detent tres legerement. Il ne le sera pas totalement tant qu'il n'aura pas vu sa belle de toutes manieres. Il l'écouta sans rien dire ou sans raler, chose rare, puis, quand elle eu fini, il se contenta de repondre, sans etre trop froid.

c'est bien noté et j'y veillerais, merci d'etre venue. Je peux aller la voir maintenant?

Nan, car entre temps, il avait entendu Helene l'appeler, et il s'était déjà retenu pour ne pas laisser Carmen en plan. Donc, elle lui avait dit ce qu'elle avait à dire, il avait entendu, il n'avait pas fait de remarque quand au fait qu'elle juge de sa presence, ça se vois que c'est pas elle qu'on à foutu à la porte, donc là, il veux y aller. Pour le fait qu'elle ai utilisé son prenom, à vrai dire, il ne l'avait meme pas remarqué, il était bien trop préoccupé par le fait qu'Helene était à coté, si un medecin était venu c'était qu'il y avait un probleme et que là, elle lui tenait la jambe pour l’empêcher d'y aller. En fait, le fait qu'elle l'ai appelé, qu'il soit tendu au possible, que le medecin lui fasse des remarques et qu'elle l'empeche d'aller voir Helene, il n'avait meme pas remarqué sur le coup ce qu'elle lui avait dit. Et c'est avec un moment de retard que l'illumination arriva. La réaction fut flagrante sur le Visage de l'Orkney-Bressey, un melange de suprise et de joie.

euh, attendez! vous avez dit quoi là? Vraiment? Mais... Je dois vous laisser!

Et sans attendre la suite, il laisse veritablement en plan la medecin dans le couloir pour aller rejoindre Helene. C'est donc avec un air d'inquietude, de surprise et de joie qu'il entre et s'adresse à elle.

Tu vas bien? C'est vrai ce qu'elle a dit? Tu l'es vraiment?


Il marqua une pose, essayant de rassembler ses idées mais n'y arrivant pas et se contente de s'approcher un peu plus pour lui prendre la main avec douceur, les yeux brillants pour exprimer tout ce que sa bouche n'arrivait pas à faire. Cette derniere ne voulant laisser passer que trois petits mots, mais qui à eux seuls, rassemblaient tout.


Je t'aime.
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Carmen_esmee.
Le Duc était à fleur de peau. Il ne fut pas désagréable mais il avait cet air perdu que son frère avait quand elle lui parlait, il filtrait ne prenant que ce qui l’intéressait de son discours. La brune n'en prit ombrage, elle ne faisait que son travail. Elle lui annonce la nouvelle, il la remercie et elle attend une réaction de sa part. Il mit le temps, mais ce n'est qu'un homme, il ne faut pas trop leur en demander.. faut le temps que ça monte, que ça se connecte, hop enfin un éclair. Il a comprit ! Ouf ! Carmen acquiesce à ses questions d'un hochement de temps et lève les yeux au ciel lorsqu'il court vers la chambre.

C'est pas trop tôt, souffla t-elle amusée, plus fort elle le gratifie d'un "Félicitations"

Elle retrouve la porte sans aide extérieure, et entreprend de rentrer aussi vite que possible, son mari lui manque et ce n'est qu'à lui qu'elle pense à présent. Elle quitte la demeure de la Vicomtesse et rejoint les interminables escaliers du Rocher. Silencieusement, elle calcul le nombre de jour qu'il lui reste a voyager seule avant de le retrouver.

Un long soupire, elle rejoint une grande place, il y a un peu de monde... Mais une silhouette la marque particulièrement, Non ? Impossible ! Carmen pense avoir des hallucinations... Elle décide dans un premier temps de l'ignorer. C'est finalement plus fort qu'elle, elle veut en avoir le coeur net. Comment vérifier discrètement ? Elle ne peut décemment pas lui sauter dessus et prendre le risque que ce ne soit pas lui. Ce qui voudrai dire que sa fatigue lui joue plus de tour qu'elle ne l'aurait pensé.

Carmen passe donc près de Lui, elle détaille son corps de dos... elle mordille sa lèvre inférieure, c'est lui... Elle le connait sous toutes ses coutures. La brune, le visage caché par sa capuche, vient le regarder de biais. Le souffle court, elle s'approche de lui a grand pas et sans lui laisser le temps de réagir, passe ses bras autour de son cou, sautant ni plus ni moins dans ses bras. Elle caresse son beaux visage,


Mon Ange, tu es réel !

Le pauvre Duncan ne va encore rien comprendre. Elle l'embrasse avec tendresse, heureuse.

Tu es là !

Elle en avait rêvé.. Il l'a fait !

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Helene.blackney
    Il n'y avait pas de doutes, Carmen était une amie et un formidable médecin. Je savais que je pouvais compter sur ses conseils. Je la remerciais de sa venue mais je n'eus pas le temps de lui dire de prendre une chambre au relais qu'elle était déjà partie. Aeglos entra avec les yeux brillants, Carmen avait du lui faire comprendre, il me pris la main avec tendresse. Je confirmais de la tête, un grand oui c'est certain.

    - Je vais bien, j'ai beaucoup de plantes à prendre et oui j'attends un enfant.

    Je répondais très précisément à l'interrogatoire de mon duc et j'en conclus également:

    - Je t'aime moi aussi. Qui aurait cru que les deux enfants qui se chamaillaient au Mont, auraient à devenir parents un jour.

    L'histoire était bien faite je trouvais.

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