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Une Femme Médecin sur le Rocher

Carmen_esmee.
C'est un long voyage à cheval depuis Angers, la belle est heureuse d'avoir reçu une selle pour son dix huitième printemps... Ce voyage seule lui fera grand bien, Angers n'était pas si loin et le rocher lui manquait même si elle ne voulait l'avouer...

Le vent iodé vient détacher quelques mèches de cheveux de son chignon, elle sourit et décide de galoper, si pressée de le revoir... Il se dessine sur l'horizon, enveloppé de sa brume légendaire, il est là, entre ciel et mer.. Un Rocher, le plus majestueux qu'il est donné de voir.
Elle l'admire, emplissant ses poumons de cet air unique et vivifiant qu'est celui du Mont Saint Michel.
Elle reste immobile, si longtemps qu'un brave s'arrête près d'elle et la salue.


"Si vous voulez y allez, va falloir vous presser ma petite."

Carmen sort de sa rêverie, et pose son regard sur lui,
Pardon messire, que dites vous ?

Je dis, si vous voulez aller sur le Mont, faut embarquer maintenant...
Et il soupire longuement.

Les joues de la brune s'empourprent,
Oh oui, pardonnez moi, j'arrive..

Elle descend de cheval, et saisit ses deux besaces usées par le temps.. elle attrape les rênes et suit l'homme.
Les sabots du cheval raisonne sur les pavés, l'homme se retourne et la devisage.


- Vous faites quoi là ?
- Eh bien je vous suis, vous avez dit...
- Non avec le cheval ?
il lui coupe la parole
- Eh bien je ne sais pas combien de temps je vais rester sur le Mont, je ne vais pas la laisser là..
- Elle ne montera pas dans ma barque !
- Très bien alors quand pourra t-on traverser à pied ?
- Dans environ quatre heures mais je vous le déconseille...


Carmen se souvient des divers accidents dont sont victimes ceux qui osent traverser à pied...

- Bien, alors soit, vous pourrez la faire traverser sur une embarcation plus grande ?
- Oui demain, si vous le désirer..
- Alors c'est dit...


Carmen quitte la baie et ses dangers en montant dans la barque de l'homme, c'est tout à fait instable, elle n'est pas rassurée.. Elle est heureuse d'avoir opté pour une paire de braies... Au moins si la barque chavire elle ne sera pas emportée vers le fond avec les milliers de jupons que porte les femmes de la gente aisée..


- Qu'allez vous faire sur le Mont ?
- Je n'en suis pas sure exactement mais j'espère faire mon devoir de femme médecin auprès de la famille Blackney, si elle souhaite me recevoir, dans le cas contraire, j'irai rendre visite à ma chapelle préférée.

Elle sourit, la traversée se fera sans mal, Carmen prit le temps de relire une lettre, motif de sa venue.


Asphodelle di Césarini a écrit:
Bonjour Carmen,

Voila un beau bout de temps maintenant que nous ne nous sommes revues, depuis mon départ de l'Ordre Lescurien en vérité.

J'ai été plongée dans certains troubles qui m'ont fait me projeter sur mes proches et sur moi-même.
J'espère que vous allez bien, et que vos tourments s'apaisent avec le temps, et peut-être des réponses à vos questions.

Aujourd'hui, j'ai besoin de vous et de votre science.
La jeune Hélène d'Acoma Blackney pour qui j'ai affection et dont j'ai la Garde, est enceinte de plusieurs mois.
Je souhaiterai que vous lui fassiez faire un premier examen, afin de la suivre ensuite et de lui donner bons conseils, en nous rejoignant un jour qui vous agrée, au Mont saint Michel.
Il est probable que je vous demande d'osculter toute la famille.
Je vous demanderai d'amener de solides cordes, pour le Duc Alcalnn, car c'est un peureux.

L'accepteriez-vous?

Bien à vous,

Asphodelle


Elle sourit en tapotant une cordelette qu'elle a amené, elle est au pied des murs fortifiés. Ravie de quitter le "perd la vie", elle est enfin sur le rocher.
La brune ajuste son mantel et sa capuche.. Il vente sur le Mont, c'est peu de le dire !


"Mon brave, les terres des Blackney, s'il vous plait ?"

La jeune femme n'a décidément aucun sens de l'orientation.. L'homme lui indique le chemin à suivre. Dans les ruelles étroites, le vent est moins présent, mais elle attendra d'être devant les grilles du domaine des Blackney pour se découvrir.

Elle s'adresse a un garde,


"Bonjour, pouvez vous annoncer mon arrivée à votre maitresse, Hélène d'Acoma Blackney, je vous prie. Carmen de La Serna, pour la servir"
Helene.blackney
    Penchée sur les cartes, j'observais attentivement le chemin que nous allions prendre. Barrant certaines routes réputées dangereuses, c'est à ce moment que la porte s'ouvrit sur Vincent, garde du Mont. Je quittais des yeux les cartes pour lui sourire, il dit:

    - Bonjorn à voy Donhà, une femme se présente comme vostre médecin, elle souhaiterait vous voir. Je l'ai fait monté jusqu'au logis, vous souhaitez la recevoir?

    Tiens depuis quand j'avais un médecin? J'avais du louper un épisode. Je fus donc très curieuse de la rencontrer et je répondis:

    - Oui je vais descendre

    Je repliais la carte soigneusement et je descendis vers le logis, doucement et lentement car j'avais souvent peur de me prendre les pieds depuis que je ne les voyais plus. C'était problématique d'avoir un gros ventre, on ne savait pas où on marchait. Arrivée au logis, j'accueillis une jeune femme brune et en effet, je ne la connaissais pas du tout.

    - Bonjour, je suis Hélène Blackney d'Acoma, vous avez demandé à me voir. Je n'ai pas fait demandé de médecin, quel est vostre nom?

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Asphodelle
Le temps s'éprouve chaque jour, il se renouvelle chaque matin, s'affine le soir, et continue la nuit, en Cavalier noir.
Nous en étions à la relevée, où le soleil timide encore n'a pas dit qu'il était moment de brûler avant au moins juin. Aussi, toute à sa tournée, n'avance pas plus vite, et en est à ses termes de réveil, ceux qu'il balbutie avant le lancement officiel du Printemps.

Le Jusant féroce, est un peu retenu par le vent des terres, des vents de mars, chargés de pluie. Les eaux vives ont du contraindre Carmen de prendre le bateau, et sa monture a dui exigé l'emploi d'une plus grand encore.

Les mains derrière la nuque, elle s'approche en s'épurant les naseaux à pleine figure, des embruns et odeurs.

Hélène n'avait pas été prévenue, Asphodelle n'avait pas pris de rendez-vous spécial.
Mais il ne fallait point attendre, car demain, le départ pour le Sud.


Hélène, je te présente Carmen-Esmée...elle est médecin, je l'ai choisie pour prendre soin de la famille. Il est de fait qu'il faut suivre ta grossesse et te préparer à ton périple, mais je pense que ton Padre et ton Hermano passeront également au marmiton.

Carmen, voici Hélène d'Acoma Blackney, l'héritière...


Elle sourit, en parfaite petite chef d'orchestre, ce qu'elle était lorsqu'on le lui permettait.
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Carmen_esmee.
Carmen se présenta comme médecin en visite sur le Rocher, un homme du nom de Vincent, l'autorisa à entrer et a attendre dans leur demeure, elle alla s'asseoir dans un fauteuil, posant a ses pieds sa besace...

Une jeune femme la rejoignit, Carmen se leva et inclina la tête poliment. Elle jugea assez rapidement que la jeune femme en question était la protégée d'Asphodelle à en voir ce ventre joliment arrondie. Elle lui sourit et s'approcha d'elle.

On l'a fait pour vous, je crois. Mais seule vous prendrez la décision, Je suis...

Une femme entra, Carmen s'interrompit, elle reconnue la femme élégante qui fut il y a maintenant quelques mois sa patiente... elle lui offrit un sourire chaleureux.

Asphodelle, ravie de vous revoir,

La femme fit les présentations,

Carmen joignit ses mains,
Je vous félicite pour l'heureux évènement. Elle sourit à la jeune femme qui doit être perdue...

Enchantée Hélène Blackney d'Acoma, elle sourit et avisa Asphodelle, Que puis je faire pour vous ? Dans votre lettre vous désiriez que je fasse un premier examen, quelques bons conseils également ? C'est bien cela ? Si Dame Blackney d'Acoma est d'accord, je resterai à votre disposition.
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Asphodelle
Avec un sourire elle avise Hélène :

Cette jeune fille part demain en voyage, à pieds. Son frère également. Ils vont faire un pèlerinage sur les routes de Compostelle.

Regardant alors Carmen :
Je souhaite je vous prie, qu'elle soit auscultée des pieds à la tête...s'il vous plaît de préparer également potions, tisanes pour renforcer sa mine pour tenir le long du trajet. Prévoyez remèdes pour d'éventuels bobos.

Et lorsqu'elle sera partie, il nous faudra voir à préparer loochs et préparations aristoloches...nous allons d'ores et déjà anticiper la délivrance.

Elle regarde Carmen puis Hélène : Mesdames, êtes-vous prêtes à ceci? si oui je pars derechef en cuisine chercher de quoi sustenter notre bon Docteur afin qu'elle fasse son office le ventre plein...pour toi Hélène, c'est déjà le cas... elle rit d'un rire un peu débile de sa blague bidon, reflet surtout de sa satisfaction : Asphodelle avait tout prévu...tout...et cela ne devait pas effilocher nul part : la santé des Blackney, de tous les Blackney, sera ce jour passé au crible sous l'oeil de Mère Castor !!
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Carmen_esmee.
Carmen pose son regard sur le ventre rond de l'Héritière, elle lui parait si jeune, elle lui sourit pour effacer un regard qui pourrait sembler impoli. Elle essaie d'évaluer depuis combien de temps elle est enceinte, chose non aisée même pour un oeil avisé, un ventre pour chaque femme et le Très Haut les as toutes voulu si différentes... Elle fini certainement son second trimestre.

Un voyage à pied favorisera le déclenchement du travail, il faut que vous le sachiez, tant que vous ne montez pas à cheval, je n'y vois nul inconvénient. J'aimerai connaitre l'itinéraire et si des haltes sont prévues.
Asphodelle vous l'accompagnez je présume dans ce pèlerinage ? Je vous donnerai toutes les consignes et préparations qu'il faudra pour veiller sur notre parturiente.

Elle revient à la jeune femme, Une femme de votre condition a le choix, donc permettez moi une question, Savez vous où vous désiriez donner la vie à votre enfant ? Sachez que le mois précédant la naissance, il est préférable de rester tranquille et d'attendre la naissance... Je souhaite comme vous que tout se déroule dans les meilleures conditions.

Elle sourit à la plaisanterie d'Asphodelle, et tapote doucement son ventre de glouton, Ce n'est pas de refus, Nous en profiterons pour discuter un peu, puis je vous appeler Hélène ou préférez vous Dame d'Acoma ?

Carmen vouvoyez aisément mais étant donné qu'elle avait environ l'âge de la Dame de Blackney, elle se permis de formuler cette demande, elle continuerait de la vouvoyer comme elle le fait avec Asphodelle.
Helene.blackney
    Le capitaine, mon amie, avait hourdi un complot contre ma personne. La dame était docteur, pas pour moules ou pour une personne malade dans la mesnie mais pour moi. Grumpf! It's a trap (comme dirait l'amiral Ackbar). La traîtresse expliqua mon cas, quelle horreur, j'allais prendre du pisse mémé qui pue je suis sure. Mes yeux bleus s'arrondirent au fur et à mesure.

    - Dites je vais devoir prendre du liquide à mauvaise odeur dans cette affaire?

    Puis ce fut le plus long questionnaire de ma vie après l'examen de l'ordre cistercien, que d'interrogations, il me fallait bien quelques instants de blonde pour y réfléchir.

    - Question numéro un, tout sauf dans un fossé, j'aimerais un endroit plutôt chaud et pas trop humide. Mais comment je sais que c'est le mois précédent et que l'enfant vient?

    Mes questions étaient peut être simples mais essentielles pour moi, je n'avais pas l'expérience des femmes. J'ajoutais avec le sourire car on allait bientôt manger quelque chose.

    - Se sera Hélène.

    Je fis les gros yeux à Asphodelle, elle entendrait parler du pays, direction Tombelain ca c'est certain!

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Asphodelle
Elle sourit effrontément devant les yeux réprobateurs d'Hélène, et prenant un cran supplémentaire de satisfaction, lance donc l'invitation suivante :

Et bien...Hélène, je pense que tu peux montrer à Carmen un endroit où elle pourra te prodiguer ses bons soins. De mon côté, je vais aller chercher de quoi goûter et également, voir où est ton frère, s'il est notamment bien installé.

Mesdames, je vous laisse, je reviens vite !


Et elle s'éclipse en vitesse, car pour l'heure, tout se passe comme prévu...n'entends t'on pas d'ailleurs dans les couloirs un "mouah ah ah ah ah!!" de sorcière? nooon...c'est le vent.

En passant à la cuisine où elle commande le goûter, elle bifurque ensuite vers l'escalier pour voir discrètement si Alcalnn est comme elle le pense, dans son étude.

Arrivant à l'étage en question, elle marche comme un fantôme et applique un doigt sur sa bouche ourlée dans un "chuuut" lorsqu'elle croise Vincent, qui tantôt faisait le tour des chambres vides d'habitant pour s'enquérir de leur aération, entretien courant.

Il hoche la tête et elle applique doucement sa joue contre la porte, histoire d'assavoir si là-dedans, ça roupille, ça s'active d'une activité, ça s'occupe d'une occupation, et voire à échafauder son plan diabolique.

Vincent à l'arrière de son oreille, lui souffle :


- Il faudra me payer plus cher que d'habitude pour que je me taise sur cette fois-ci...et un sourire malicieux s'étire sur le visage du vieux gardien.

Ré-appliquant son index sur sa jolie bouche rouge, elle fronce les sourcils lui indiquant qu'il l'embête.

Il insiste :


- Aloooors?

Elle se redresse, d'un air de "t'es gonflé" sur le visage et la bouche de travers l'avise sur le ton du complot, en le poussant vers le fond du couloir...

- Ca suffit le vioc? tu m'as déjà pris les picaillons de mon bas de laine pour que je puisse avoir les mensurations du Maître...et ensuite j'ai du te filer un alibi monstrueux pour ta sortie lorsque tu es parti jouer au Ramponneau jusqu'à mâtines ! elle reprends l'objet du délit en exagérant le ton sciemment : "oui j'étais avec Vincent, Maître...je lui massais les pieds et lui ponçais les cals des orteils" ... tout ça pour avoir la composition de la senteur qu'il utilise !

- C'est autrement plus indécent de pomper sur l'intimité de quelqu'un en cachette - sans jeu de mots grivois - que de jouer au Ramponneau jusqu'à Mâtines petite bâtarde...


Grimace :
- Au contraire de tes courses corrompues de jeux d'argent à la lune, ce n'est point le vice qui m'y pousse et me soumet ingénue aux pieux vœux d'un amant d'écume...vieillard vicié.

- Non point mais pieux vœux inconnus et arrachés de coutume ne partagent la scène de l'honnête sentiment partagé et acquiescé.

- Où a t'on vu que cela est toujours partagé et acquiescé? Voila bêtises trop souvent déclamées que d'accroire que l'amour est toujours pareillement éprouvé !
Elle fait quelques gestes d'appui à son raisonnement, et toujours soufflant à demi-mots chuchotés : Et tout porte à penser qu'alors compris dans un couple marié, le sentiment est inégalement distribué... qui affectionne le plus ou le montre d'autant? sur ce point-là vieux brigand admettons d'un commun consentement que la portion d'épanchement varie et ne suit jamais l'emportement de l'inclination rêvée...

- Il est de fait cependant que la souris que tu es entre dans des appartements privés par des "souterrains" inconnus même du Maître...

- Il est de fait cependant qu'il vaut mieux être une souris à l'oeil enfariné qu'un rat qui ment sur ses soirées au petit matin tout en étant incontinent pour s'en démettre...

- Il est de fait que tant que la souris soumettra au rat bas de laines pour jouer, le petit museau aura sous son toit de quoi habiller ses songes brisés de vieille fille aux souhaits s'esquivant naturellement du possible à réaliser.

- Ainsi donc que le rat double la mise et la souris cassera son cochon.

- Le rat accepte et donne donc double ration.

- Double ration est silence et la main sur une entreprise.

- L'entreprise j'attends mais...chut...on vient !


Et le vieux grigou et la petite bâtarde de pousser leur échange plus loin pour fixer la dette et la commande jusqu'au serrement de mains.
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Hervald
Un couloir par ci, des pierres par là, des portes de ce côté ci, d'autres portes de ce côté là. Par Saint Michel, celui qui avait fait construire cet endroit ne lui voulait sans doute pas du bien. On avait plus de chances de se perdre en voulant monter à l'Eglise que d'arriver avant d'être affamé et tiraillé par la soif.

Quoi qu'il en soit, le Capitaine avait fait demander Hervald pour une affaire ayant trait au pèlerinage et il devait s'y rendre. Alors qu'il était proche de la crise de nerfs et se demander s'il ne ferait pas mieux de crier pour demander à quelqu'un de le guider, il croisa Vincent et Asphodelle:


Alors Capitaine? Vous vous attaquez au personnes âgées? Vostre âge n'est pas si avancé et vous avez encore de beaux restes. Prenez courage et ne perdez pas de temps avec ceux qui ne peuvent lever le doigt sans une aide précieuse....

Et changeant de sujet avec toute réponse:

Mais vous ne deviez pas être avec Hélène pour nous parler à tous du pèlerinage?
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Carmen_esmee.
Carmen observe la jeune femme qui visiblement prend peur, elle écarquille doucement ses yeux et devient nerveuse, une question est posée, elle amuse la femme médecin qui ne peut s'empêcher de rire doucement.

" Dites je vais devoir prendre du liquide à mauvaise odeur dans cette affaire ? "

C'est donc cela qui vous inquiète ?
elle lui sourit, je n'ai pas pour habitude de forcer mes patients, rassurez vous, de plus vous êtes une femme, votre condition est naturelle.

La jeune femme se veut rassurante
,

Je ne suis là que pour m'assurer que vous allez bien et que tout ira bien le moment venu. Pour cela j'espère répondre à vos questions et vous donner quelques conseils.

Comme chaque femme, vous le saurez, une femme sait quand elle rencontrera bientôt son enfant, vous n'y échapperez pas, sachez seulement reconnaître les signes.
Une grande lassitude de cette condition s'emparera de vous, la fatigue, votre dos sera douloureux, votre gorge également sera inconfortable... vous êtes selon moi dans le dernier trimestre.


Carmen lui montre sur elle même les différentes zone douloureuse, le bas du dos, sa poitrine... et cambre doucement son dos.
Asphodelle les quitte, Carmen est dorénavant seule avec sa parturiente, elle préfère continuer de lui expliquer le déroulement... Lui exposer les choses et la rassurer avant l'examen. Installer la confiance est primordiale pour Carmen.

Bien pour ce qui est de l'accouchement, je tenais a ce que vous choisissiez un lieu, car comme je vous l'ai dis, vous sentirai le grand jour s'approcher Hélène.

La brune la regarde de la tête aux pieds, observant les changements que la grossesse a surement produit, tout en restant poli...

Comment vous sentez vous ?

Elle lui offre un sourire
, Si vous le désirez, nous parlerons du déroulement de l'accouchement avec Asphodelle, puisqu'elle vous accompagne dans tous vos déplacements, il lui faut entendre également.

De plus j'ai moi aussi, un petit creux, elle plonge ses émeraudes dans les jolies yeux bleus de l'héritière, souriante.

Quand avez vous découvert que vous portiez en vous le fruit de votre union avec Messire d'Acoma ?


La brune détache de sa ceinture une aumônière, elle la dénoue et l'ouvre, en sortant un autre sachet de lin, elle l'ouvre largement et le présente à Hélène dans la paume de sa main.


Des amandes caramélisées ?

Elle amadoue, elle corrompt ? Peut être un peu, l'héritière Blackney, est encore jeune, Carmen est son aînée de peu, mais compte sur cela pour qu'elle soit attentive a ses conseils.
Helene.blackney
    Réponse: oui je vais devoir boire des choses à la mauvaise odeur. Si cela était justifié j'allais coopérer à l'action. Je n'étais pas si rebelle et sauvage qu'on pouvait le prétendre. Je lui pris alors les mains en lui souriant également:

    - Je vous fais confiance

    C'était une petite phrase mais elle avait bien plus de sens pour moi qui ne faisait jamais confiance à personne.

    - J'ai déjà le dos et les pieds en compote. Le ventre me tiraille. Quoiqu'il en ait, j'espère que se sera bientôt terminé.

    Elle m'offrit des amandes caramélisées, très bon choix. J'affirmais de la tête.

    - On va bien s'entendre vous avez bon goût en gourmandise.

    Je croquais l'amande et j'essayais de répondre à toutes ces questions.

    - J'ai découvert cela lorsque mon ventre s'arrondit. Je n'ai pas noté la date exacte et puis j'avais grande faim bien plus qu'à la normale. Par contre, Asphodelle reste au Mont Saint Michel, elle ne m'accompagne pas. Il faudra donc me noter les consignes pour ne pas être prise au dépourvue si il vient à pointer son nez.

    J'étais curieuse sur la femme médecin moi aussi.

    - Vous avez étudié où la médecine? Vous êtes normande? Je suis curieuse je sais, mais j'aimerais vous connaitre.

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Carmen_esmee.
Ses mains dans les siennes, Carmen est rassurée à son tour, elle était venue ici par devoir envers Asphodelle, ravie de se sentir utile, mais elle restait de son plein gré. Elle sourit à Hélène.

"Je vous fais confiance
- Vous ne pouviez pas me faire plus plaisir "
soudain elle murmure posant son regard émeraude sur les amandes, "Je savais qu'il fallait que je garde des friandises pour amadouer les Blackney au besoin."

La jeune fille la taquine déjà. Elle s'humecte les lèvres, prenant à son tour une amande, ne lâchant que d'une main Hélène, un grand sourire se dessine sur ses lèvres. La gourmande se tait, écoutant les plaintes de la parturiente et les conditions de la découvertes de l'heureux évènements.

Nous tacherons d'estimer la date de la venue de votre enfant, si vous permettez un examen, Puis je ferai de mon mieux pour vous soulager de vos maux, mais point de miracle.

Vous allez avec votre frère, Hervald, c'est cela ?
Carmen sourit, comment pouvait elle savoir cela ? Elle l'étrangère venue sur le mont pour la première fois il y'a quelques mois ? Les questions devaient fuser dans l'esprit de la blonde radieuse face à elle, tandis que Carmen, elle, élaborait les différentes réponses possible... entretenant le mystère elle répond à ses questions.

J'ai étudié la médecine au sein de l'Ordre Lescurien de Rouen, mais je continue d'assouvir ma soif de connaissance à l'Hotel Dieu de Paris cette fois. Et oui, je suis Normande, de Bayeux pour être précise. Je n'y viens que pour quelques visite lescurienne sur le Rocher, voir mon parrain et quelques amis de ma mère... Et pour vous ce jour.

Il se peut même que j'atteste de la bonne santé de chaque Blackney, mais j'ai cru comprendre que votre père n'était pas très enclin à ce genre d'échange, ai-je mal compris ? Pourtant Nennya, Votre mère était médecin si je ne m'abuse.


Carmen espérait ne pas attrister la jeune fille, surtout que l'anniversaire du décès de celle dernière était il y a à peine quelques jours... Elle se mordit l'intérieur de la joue, regrettant déjà ses mots...
Helene.blackney
    Je ne savais si Asphodelle portait la collation ou si je devais la faire demander. Enfin, j'avais une friandise en bouche alors j'étais ravie. Il fallait bien ça car j'avais entendu le mot "examen", et je me doutais que ce n'était pas une partie de plaisir. Il nécessitait donc de gagner du temps.

    - Oui avec Hervald, mi frère, Albine mon amie. Hervald est revenu dans nostre vie après une très longue absence et padre a décidé de lui confier cette tâche de pèlerin. Il doit se repentir pour cette absence. Et moi...pourquoi je le fais? Guidée par la foi, en ces temps troublés j'ai besoin d'aider et de prier.

    J'avais enfin retrouvé mon frère et je n'allais plus le quitter. J'étais effrayée à l'idée de perdre encore quelqu'un de cher. Ma gorge se noua à l'évocation de ma mère.

    - En fait on a toujours été soignée que par elle et padre également. Si vous avez étudié à l'Hôtel Dieu alors je vous fais d'autant plus confiance, je suis certaine que c'est une bonne formation. Vos biscuits sont excellents Madame. Devons nous attendre alors Asphodelle?

_________________
Carmen_esmee.
"Délicieuses n'est ce pas, c'est une recette d'une amie Lescurienne. Je lui retournerai votre compliment Hélène."

Carmen se lève, refermant au préalable l’aumônière brodée d'un S et d'un L entrelacés qu'elle pose dans la paume de la jolie blonde.

Je vous les offre, vous aurez de quoi grignoter en chemin ainsi.

Elle tend une main galante à la parturiente,


Si vous voulez bien me conduire a vos appartements, je vous assure que nous n'en aurons pas pour longtemps...
Asphodelle nous rejoindra après cela, je pense.


Elle lui sourit se voulant apaisante,

Je vais prendre quelques mesures, écouter votre palpitant puis si vous le permettez je poserai mes mains sur votre ventre, nous jugerons de la position de votre enfant et je pourrai, je l'espère vous donner une date approximative.

Ensuite je me retirerai et vous souhaiterez un bon et prudent pèlerinage,


Elle accompagne l'Héritière...

Je vous ferez parvenir mon ordonnance et mes conseils par écrit, avec les onguents et autres petites fioles demain aux aurores... Oh et, Il faudra penser à m'écrire si vous pensez... Non si vous sentez que le grand jour arrive, je ferai aux mieux pour vous rejoindre au plus vite Hélène.

Ne vous en faites pas, surtout, tout ira pour le mieux...


D'autant si elle ne s'inquiète pas... et qu'elle se repose mais l'on n'interdit pas une femme de son rang et de foi de faire un pèlerinage...



[Devant les appartements d'Hélène]

Je vous attends ici, et faites moi appeler quand vous serez couchée et en chainse d'accord ?

Le médecin respectait la pudeur des jeunes femmes en étant une elle même, la pauvre enfant n'avait rien demandé, il fallait y aller en douceur... installer la confiance, cela lui sera utile si elle doit l'aider le grand jour.
Carmen s'assit sur un fauteuil dans le couloir et entreprit de prendre quelques notes dressant la liste des simples dont elle aura besoin... bien sur elle en avait d'avance, mais chaque patiente était différente et donc elle préférait faire du sur mesure... Elle réfléchissait a ce qu'elle pourrait ajouter comme parfum pour que le goût soit meilleur...
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