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Correspondance d'un prisonnier.

Gailen_d_arduilet
Citation:
Titre : College de la noblesse

Comte,

Nous vous prions de venir prendre part au débat concernant la prise de Rochechouart.

Gueldnard


Citation:
Saint Junien,

quelle joie d'avoir des nouvelles de Limoges dans cet endroit si froid et ou je me sent si seul. Certes la compagnie des gardiens et des rats est agréable mais bien loin de la châleur du sud.
Comme vous le constatez, et ce même si votre courrier est bien arrivé jusqu'à moi. Je n'ai pas la possibilité de me déplacer jusqu'au collège. Juste le droit, ce qui est déjà énorme de vous répondre par missive.
Si vous désirez quand-même faire plus pour me voir vous rejoindre au collège, peut-être pourriez vous écrire a votre souveraine. Vous savez, cette vache bourguignone qui porte la couronne de France. Couronne que vous avez juré lorsque vous deviez me prêter allégeance de défendre plutôt que ma tête. Eh bien cette couronne est sur la mauvaise tête et la mienne ( de tête, pas de couronne) est maintenant dépendante du bon vouloir de cette femme.

Sachez, que si je ressort, un jour, de cette fichue cellule, je serai heureux de revenir au collège. mais je doute ressortir vivant et encore moins titré de cette mésaventure.
Dire ce que l'on pense n'est pas bonne chose à paris. Vera m'avait pourtant prévenu.

Qu'Illinda veille sur vous et sur notre belle province.

Rédigé et signé de ma main avec une mauvaise plume dans une geôle sombre et humide en la bonne ville de Paris.

_________________

Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Vera.
    Parchemin roulé dépourvu de seau. Hautement parfumé à la prune. La main qu'il le porte est celle d'un gardien corrompu. Pour une poignée d'écus du limousin qu'est-ce qui ne ferait pas? Une filleule dépourvue de guide spirituelle incarnant le commissaire au commerce d'un comté peut bien se permettre de taper dans la caisse pour avoir des nouvelles du Comte "parrain" certainement écartelé à l'heure qu'il est le "soit disant" félon de la cour parisienne.

    L'auteure de ces quelques lignes avait pourtant en tête de ligoter, bâillonner le comte de Meymac et du Limousin il y a de cela quelques mois. Elle n'avait pas pu le faire.

    Attendre sagement et espérer une réponse, à défaut de pouvoir battre des ailes et libérer le prisonnier des geôles parisiennes.

    A la veille d'une nouvelle année, il fallait se souvenir de chaque personne importante dans la vie. Ivre mais pas encore morte, capable de prendre des décisions même irréfléchies.


    Citation:

    Limoges, le 31 décembre 1462,

    Titre : de la rumeur à la triste vérité

    Votre grandeur le bonjour,

    Votre départ pour le Louvre s'est transformé en un aller simple sans retour. Votre allégeance a du mal tourner, puisque je ne vous vois pas revenir en Limousin. Si je n'avais pas de défaut d'orientation, j'aurai bien monté un groupe de gens "louches" et malsains d'esprit pour aller vous rechercher par la force.

    Vos passage à la Porcelaine me manque et votre présence tout simplement, je prie pour votre délivrance. J'ai longtemps rêvé que vous revenez un peu à la "raison" que vous lui prêter son foutu serment à l'Angelyque qui n'a rien d'un ange. Sauf qu'avec du recul, je ne peux qu'admirer votre courage.

    Cela change des toutous sans personnalité qui prête allégeance sans jamais sourcillé même à des cons finis. Ne changez jamais Meymac, je vous aime beaucoup pour ce caractère, certes borné mais vierge de toute hypocrisie. Cela manque à tant de gens.

    On reconnaît un homme par ce qu'il est couillu , et par ce qu'il en impose! Votre règne je l'ai observé et vécu, nous avons été un peu bridé et vous en particulier , pourtant vous avez su faire une chose qui me trouble actuellement, vous avez su nous maintenir "rassemblé" quand bien même vous étiez désabusé de tout.

    J'espère que cette missive vous parviendra, j'ai du graisser la patte d'un tas de gens pour qu'elle aille du côté des geôles de Paris.

    A très vite !

    Amicalement,

    Véra.

_________________
Qui vivra verra Vera !
Gailen_d_arduilet
La vie d'un prisonnier royal est bien morne, surtout quand onj est jeune, fougueux et habitué à des journées trépidante. L'attente, voila tout ce qu'il lui restait. L'attente d'une visite, d'une lettre, d'un mot d'un gardien. Il en arrivait presque à attendre la torture ! N'importe quoi mais qu'on s'occupe de lui bordel ! les visites ne venaient pas, sans doutes on l'avait oublié ou alors on les lui interdisait. des nouvelles de la vache couronnée i n'en avait pas . Il ne savait combien de temps il resterait ici. S'il y survivrait, qu'adviendrait-il de ses terres ? heureusement, parfois il recevait un courrier et celui du jour était plaisant. Vera, sa chère Vera, tout un programme rien qu'à lire ces quelques lettres composant le prénom de sa filleule.

Il lui fallait répondre , il devait même rédiger deux lettres car un autre courrier, financier, celui-là et que je vous ai épargné, chers lecteurs, nécessitait qu'il écrive à une vieille amie.

Le premier fût donc rédigé sans formes, vu sa situation et sa correspondante.


Citation:

Ma très chère Vera. Que dire ? Que votre courrier me réchauffe le cœur et m'a presque tiré un sourire de fierté. Presque car ma situation n'est pas des plus agréables et ne s'y prête guère. mais comme vous le dites, je l'ai cherché et l'assumerai jusqu'à la mort s'il le faut? Car, non, je ne déshonorerai pas le nom d'Arduilet en reniant mes principes et mes convictions.

J'espère que vous allez bien, Que le Limousin va bien, Que Blanche est la meilleure des comtesses, que le peuple soutien cette grande femme qui sera bien meilleure que moi à ce poste. Que vous veillez sur Mélissandre et ses idées saugrenues ou fréquentations douteuses.

Qu'Illinda et Christos veillent sur vous et le Limousin.



Aucun scel ou autre fioriture, vu l'endroit. Déjà, trouver un vélin propre et une bonne plume n'était pas aisé. Pour la deuxième lettre, il faudrait être plus solennel. L'Arduilet n'avait informé personne de sa mésaventure. Il avait préféré laisser faire le téléphone arabe. Puis, parmi les personnes à qui il tenait vraiment, il y en avait plusieurs à qui il n'oserait pas avouer ce qu'il était advenu de lui. Pour exemple, sa marraine ignorait sans doutes qu'il était détenu. Pour le coup, c'était une autre peur qui s'emparait de lui à l'idée de révéler son état à sa deuxième correspondante du jour. S'il avait peur de la colère de la louve à l'idée de voir son filleul se comporter indignement. Il craignait surtout les moqueries de l'épineuse. Il décida donc de rédiger un courrier "comme si de rien n'était."


Citation:
De, nous, Gaïlen d'Arduilet.
A, vous, Malycia Rodenbach.

Vicomtesse, mon amie d'enfance, Maly ...
Si je t'écris, ce jour, c'est pour te demander ton aide....Oh ne rit pas, il n'y a rien de grave, une simple affaire d'argent. Je devine, déja une lueur dans ton regard et un sourire sur tes levres à cette idée. Dois-je avoir confiance? J'ose l'espérer en souvenir de notre vieille amitié et même si un jour à paris ...la confiance....bref !

Même, si j'ai toute confiance en mes gens de Roubaix pour gérer mes terres, je voudrais que tu te charges de récupérer de l'argent pour moi et de le garder en sécurité jusqu'à mon retour en Flandres. Après tout, qui oserait détrousser la fille du grand corbeau noir ? Je devine déja ta prochaine question : " J'y gagne quoi ?" Eh bien , tu gagnes ma reconnaissance éternelle, mon pardon pour tes vilaineries passées et surtout ....Le droit de garder l'argent s'il devait m'arriver quelque chose. Non, attends, au moins la fin de la lettre pour commanditer mon assassinat.

Donc, concrètement. Karl Heinz de Dampierre me doit de l'argent suite à mon investissement dans sa compagnie maritime. Je lui ai écrit de te donner l'argent vu que je ne peux venir en Flandres le récupérer pour l'instant. Prends contact avec lui pour les modalités, ce sera plus simple.

D'avance merci, ton vieil ami.



Le ton amical de cette lettre était voulu. Le jeune prisonnier royal espérait ainsi qu'il ferait oublier le manque de scel sur la missive.
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Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Vera.
    L'attente a été longue , le doute avait même plané. Meymac avait-il disparu? Telle était la question, peu disposée à demander des nouvelles à Limoges, je serais une piètre filleule si pour avoir des nouvelles du Parrain je devais passer par Pierre, Paul ou Jacques. Je m'étais armée de patience et d'un brin d'espoir. On dit que l'espoir fait vivre si c'est le cas, j'ai bien fait d'attendre puisque la réponse arriva. Le fait de reconnaître son écriture me rassure, il est bien en vie contrairement aux rumeurs, jolie calligraphie pour un prisonnier, preuve qu'il sait encore tenir sa plume , peut-être est-il épargné dans sa cellule. Aucune torture.

    Têtu le jeune comte, il était allé jusqu'au bout de son entêtement. Que fallait-il pour avoir un peu de clémence "royale", une pétition pour le sortir de son trou? Quand bien même il risquait de perdre ses fiefs, qu'est-ce qu'un tas de terres si le seigneur et maître flirte dangereusement avec la mort? Qui au Limousin et la Marche se souciait de son cas réellement? Le comte avait disparu de la circulation on en parlait plus. N'était-ce pas mauvais signe? La pensée me chagrine, Paris, le Châtelet et mon sens de l'orientation et mon manque de courage. Que de la "gueule" je dirai, mais il mérite bien un assaut pour sa délivrance le Rebelle.


    Citation:
    Limoges, le 20 février 1463,

    Titre : Dieu est Grand, vous êtes vivant!

    Mon cher comte,

    Je suis heureuse de vous lire à défaut de pouvoir vous voir, triste ceci-dit de vous savoir enfermé. J'espère bien que la Mort restera à sa place, on ne meurt pas pour si peu ? Au pire qu'ils reprennent leurs fiefs , conchiez les votre Grandeur , mais revenez en Limousin en vie.

    Le comté et la politique , je n'en parlerai pas au risque de vous choquer. Tout va bien. La jeune Prinzessin vole de ses propres ailes , faites lui confiance, malgré sa jeunesse et candeur , elle est sage et le restera. Elle voyage et vie sa vie tranquillement.

    Mangez vous à votre faim? On ne vous torture pas ? On peut vous envoyer à boire vous pensez?

    Que le Très Haut vous protège et vous libère.

    Véra.


    Inutile de s'éterniser sur le sujet ambiance "comtale". Rester vague , ne pas l'inquiéter le prisonnier "royal".

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Qui vivra verra Vera !


Gailen_d_arduilet
Les réponses ne tardèrent pas. Celle de Vera le fit sourire. Au moins sa filleule savait lui donner le sourire, même à distance et même en cet endroit glauque. Pourtant en lisant le passage sur l'indépendance de Mélissandre, il se dit qu'il avait vraiment raté cette partie de sa vie. Lui qui espérait éduquer cette petite n'avait réussi à n'en faire qu'une effrontée.

Citation:
Ma chère Vera,

une détention est une détention. Les conditions, elle sont dictées par la charognaise et je n'espère donc pas qu'elle soient positives. Vous savez, la mort est une issue digne et que je préfèrerai à la soumission. Ne chialez pas, Vera, je vous vois ! Continuez à porter la joie et la bonne humeur dans les tavernes de Limoges, c'est pour cela que je vous aime.



Un autre courrier lui ôta le sourire :

Citation:
Bonsoir,

Je vous informe par ce courrier que la somme de £ 752,85 a bien été réglée à la Vicomtesse Malycia en votre nom et ce, en présence de divers témoins dont la Bourgmestre de Bruges Hemma.

Je crains toutefois lui avoir révélé un détail que vous auriez volontairement omis ou non de lui communiquer, quant au fait que vous soyez prisonniers de l'une des geôles royales. J'espère que cela ne contrariera pas un souci de discrétion que vous auriez tâché d'assurer à son égard.

Bien cordialement,
Comte Karl-Heinz de Dampyerre


Foutredieu !


Mais quel imbécile !


Le jeune comte était furieux.

*Maly au courant ! Manquerait plus qu'elle se pointe ici pour se moquer. *
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Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
ellesya
La dextre navrée, le coeur en lambeaux et bientôt en fines charpies, alors que tout se délitait sous ses pieds sauf une petite flamme inattendue, Sya avait appris cet enième coup.
Hormis elle-même, il ne lui semblait pas que la charolaise ait épargné beaucoup de membres de sa Maison, mais elle ravala sa hargne en rédigeant cette lettre y traçant les mots qui ne dépareillaient pas trop dans la relation du neveu et de la tante. Mélange d'une folle envie de lui foutre une fessée déculottée l'obligeant au siège percé pour de longues journées et celle de le serrer dans ses bras fermement pour empêcher quiconque de lui faire du mal.
C'est ainsi qu'une missive parvint au sale mioche.


Citation:
Dicté, puis signé et scellé de notre main, au Mans, en ce jour dédié à la Saint Clément de l’an de grasce 1463.

A Sa Grandeur Gaïlen d’Arduilet, filleul ingrat qui ne donnait déjà plus de nouvelles avant ses âneries au Louvre,
De Sa grascieuse mais surtout furibonde marraine, Ellesya de la Louveterie Arduilet,
Salutations.

J’imagine que me faire prévenir de votre sort était trop demander. Trop d’effort. Trop peu de disponibilités pour que finalement, j’apprenne tout récemment ce qu’il est advenu de vous alors que je pensais que vous m’aviez simplement délaissé pour vous acoquiner avec les Malemort, tant que je ne vous étais plus utile pour vos plans moisis de parlementeries maritales. Peut-être était-ce la perte de mes lys remplacés par mes fleurons qui vous faisait me bouder.
Mais non (ou pas seulement). Après m’avoir causé un sang d’encre avec Miguaël voici deux années, vous avez décidé de passer à l’étape suivante. En plus de m’affliger la honte d’apprendre par hasard votre situation.
Je me fiche de vos raisons. Je me fiche du soit disant honneur.
Vous êtes une part de mon sang, Gaïlen. Un être que j’aime profondément, pas uniquement parce que vous êtes le dernier Arduilet avec moi, pas juste parce que vous êtes le fils de mon défunt frère et malgré votre foutu caractère qui ne semble pas tenir beaucoup des loups. Je vous aime pour vous, avec vos imperfections. Je vous aime tellement que je trouverai bien le moyen de venir vous frotter durement les oreilles pour que plus jamais vous n’ayez l’idée de me rendre aussi soucieuse à votre sujet.
Préparez-vous car je viendrai.

Puisse Saint Bynarr vous préserver là où je ne peux accéder.

Je prie pour vous et vous embrasse malgré tout de tout mon coeur




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Rosa
Avertie de la détention de son vassal, Rosa fit envoyer un messager non seulement porté d'un pli mais également d'un tonnelet de Leffe et quelques spécialités flamandes. Il avait pour mission de faire passer le message et les victuailles à l'hôte du Châtelet fusse au prix d'une grosse bourse d'écus d'or dûment garnie.

Citation:

A Sa Grandeur Gaïlen d'Arduilet, vassal des Flandres,
De nous, Rosa de Leffe Comtesse des Flandres,

Espérons que ce pli ne vous trouvera pas en trop mauvaise posture. En vertu du serment qui vous lie je ne puis rester sans rien faire et surtout sans m'assurer que vous ayez bonne subsistance. Pour ce faire, je vous fais parvenir un tonnelet de Leffe, de mes brasseries, de la bière flamande pas du pipi de chat que vous pourriez malencontreusement rencontrer ailleurs, ainsi que quelques douceurs du plat pays et un plat préparé de lapin à la tournaisienne - à la bière bien évidemment.

J'ai eu la chance d'être la cousine de Malycia sans quoi elle m'aurait tapée pour ne pas lui avoir dit que vous étiez dans les geôles royales. Je ne sais plus qui a craché le morceau. Elle en était furieuse. J'imagine qu'elle vous envoie mille câlins, la connaissant.

Que Sainte-Illinda préserve votre corps et votre vie des tourments qui sans nul doute ingénieusement élaborés vous menacent.

Votre Comté et Comtesse qui ne vous oublie pas.




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Malycia
Vicomtesse...mon amie d'enfance, Maly....

La lettre qu'elle venait de recevoir, tout en connaissant son auteur, la laissait dubitative, rien qu' à la lecture des premiers mots.


Ah on dirait qu'il ne m'en veut plus autant!
Voyons la suite.
Je mettrais ma main à couper qu'il a quelque chose à me demander, pas son genre de faire dans la guimauve!


La suite allait d'ailleurs lui confirmer sa prime intuition.
Un large sourire n'avait manqué d'éclairer ses traits, elle se doutait à quel point il avait du couter à ce petit con prétentieux de quémander son aide, surtout dans une affaire d'argent.
D'ailleurs il la connaissait si bien, qu'il avait même anticipé sa réaction.


Intéressant!

Fut le dernier mot qu'elle lâchât avant de donner ses ordres pour qu'on fasse préparer son cheval, Bruges n'était pas loin, Rosa s'y trouvait et elle avait une affaire à régler avec le commissaire au commerce qui plus est.
Et tant qu'à joindre l'utile à l'agréable, elle ne ferait pas ce trajet seule, il ne faudrait pas qu'en plus au retour on lui fasse les poches, ça serait ballot de laisser des brigands profiter de cette petite somme qu'elle allait récupérer.
Quant à la lettre de Gailen, elle y répondrait une fois l'affaire réglée.
D'ici là il aurait bien le temps de s'interroger, ça lui ferait les pieds, après tout il n'avait plus donné signe de vie depuis son séjour à Limoges, et ne pensait à elle que pour demander son aide!


C'est ainsi que dès le lendemain, elle arrivait à Bruges, son interlocuteur avait été averti et l'attendait en taverne.
C'est là que la vérité lui fut révélée quant au séjour en prison de Gailen, elle comprenait mieux maintenant l'absence des titres, dont il aimait pourtant user en général, hautain qu'il était, sur le courrier qu'il lui avait envoyé!
Pour une nouvelle, ça lui avait troué le cul!
A peine l'argent en poche, c'est depuis la chambre qu'elle occupait à Bruges qu'enfin elle lui envoyât sa réponse.


Citation:
A,vous, Gailen d'Arduilet, Comte de quoi déjà?
De,nous, Malycia Rodenbach, Vicomtesse de Renaix

    Cher petit com-te,
    C'est assez surprise que j'ai réceptionné votre missive, pardon ta missive!
    Il est tellement rare de recevoir du courrier de ta part que j'en avais même oublié qu'on se tutoyait.
    Que t'arrive t il pour que soudain tu te souviennes d'une vieille amitié comme la nôtre, moi qui restait persuadée que tu m'en voulais toujours de cette petite blaguounette que je t'avais faites une fameuse nuit dans un bordel parisien.
    D'ailleurs toi même tu mets presqu'en doute la confiance que tu aimerais m'accorder, devrais je alors te décevoir et te prouver que tu ne dois surtout pas me la donner?

    Petit Gailen, même si tu as bien grandi depuis ces années où nous courions tous deux dans les prés flamands, ou que je t'apprenais à te servir d'une épée, ou que je t'emmenais aux célébrations dévolues aux régnants flamands...
    Mais pas en bien! Car tu m'as menti!
    Dès lors qui de toi ou moi doit encore avoir confiance en l'autre.
    Qu'as tu fait vilain pour te retrouver dans une geôle parisienne, tu t'es bien gardé de me l'écrire!
    Mais les langues vont souvent plus vites que les courriers entre deux soit disant vieux amis!
    Ton débiteur n'a pas manqué de m'informer de ton nouveau lieu de villégiature, dès lors où l'on évoquait ton possible assassinat afin que je garde cette médiocre obole dont tu t'es fait le créditeur.
    As tu si peur que je me raille de ta nouvelle condition, toi qui m'avais conspué quand j'avais pris les armes contre les armées royales, qu'as tu fait pour énerver la reyne! Toi, si fier défenseur de la couronne, toi le royaliste! Fais moi rire un peu que je puisse en profiter.
    Pour un peu tu remonterais presque dans mon estime, mais avant je veux connaitre les tenants et aboutissants de cette affaire dans laquelle tu t'es embourbé.
    Et alors peut être....je te rendrais un jour ces quelques écus que j'ai récupéré pour toi, j'avais omis ce petit détail, ton argent est dorénavant à l'abri dans mes caisses.
    Je pousserais même le vice jusqu'à venir te rendre visite dans ce cachot puant.

Tu vas enfin devenir fréquentable,
Ta terrible amie d'enfance


Malycia


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Aemilia
Les mois avaient passé depuis le banquet où l'agnelle et le lionceau s'étaient rencontrés pour la première fois. Il cherchait une soeur à travers elle, elle l'avait malgré elle éconduit, naîve jeune fille qu'elle était à l'époque, mettant les pieds dans le plat tel un éléphant dans un magasin de porcelaine en parlant de ses propres frères. Puis, il avait envisagé, à moitié dans son dos, une union de leurs familles. A moitié, puisqu'au final, la blonde d'Amahir avait été mise au courant d'une autre façon, l'Arduilet n'étant pas le seul à faire des plans sur la comète. Les filles aussi ça discute entre elles. Puis finalement, les ex-cousin et cousine s'étaient un peu perdus de vue après les joutes qui les avaient réunis, jusqu'à ce jour. Ce jour où Mini-Lexhor avait décidé de reprendre sa plume, et de prendre des nouvelles du jeune héritier limousin. Et, bien loin d'être au courant de la situation, un coursier fut dépêché vers la province du sud, sans se douter qu'il serait renvoyé vers les geôles du Châtelet, où était enfermé le capricieux.


Citation:
A vous, Gaïlen d'Arduilet,
De moi, Aemilia d'Amahir,

Puisse cette missive vous trouver en bonne santé et d'aussi agréable compagnie que vous le fûtes lors des épousailles avortées d'Anthoyne.

Vous me voyez sincèrement désolée de ne pas avoir pris de vos nouvelles plus tôt, ces derniers mois ayant été... particuliers. Comment se portent le Limousin, votre entourage, et vous-même? Etes-vous toujours investi politiquement pour votre province?

J'ai pour ma part arrêté les conseils ducaux pour quelques mois, le temps de me ressourcer après les événements douloureux que vous connaissez, perte de l'être aimé, disparition de proches... Je suis partie en voyage, à la découverte de mes terres orléanaise et francilienne, et découvre le joyeux entourage de mon père. Mes joues sont souvent sujettes à des rougissements incontrôlés, mais... la bonne humeur ambiante me fait un bien fou et me permet d'oublier tout le reste.

Ma missive n'a pas de but particulier, hormis prendre de vos nouvelles, vous en donner de moi, mais... il y a un sujet, même s'il est difficile d'en parler à l'écrit, qu'il me faut aborder avec vous, afin que vous le compreniez. Depuis des mois, Ellesya et moi nous éloignons l'une de l'autre, une incompréhension est née et n'a fait que grandir entre nous. Afin que la rupture ne soit pas totale et que l'avenir nous permette de créer un nouveau lien, j'ai pris la décision de respecter la distance qu'elle a souhaité instaurer, et de mettre fin à nos liens vassaliques et familiaux. Elle m'a d'ailleurs rejoint sur le premier point. J'espère que cette décision ne vous affectera pas de trop, et que vous comprendrez que même si nous ne sommes plus cousins, vous gardez mon affection quoiqu'il arrive.

J'espère qu'à la place d'une cousine, avec le temps, vous trouverez en moi une amie. Amie qui, quand vous aurez un peu de temps libre, sera heureuse de vous recevoir à Vernou quand vous le souhaiterez.

Donnez-moi de vos nouvelles, si vous le voulez et le pouvez.

Puisse le Très-Haut vous protéger.

Faict à Orléans, le vingt-septième jour de février de l'an de grasce 1463.

Sashah
Difficile de faire envoyer un pli à un prisonnier royal. Mais après avoir soudoyé un garde à coups d’œillades indécentes et d'une bourse bien garnie, elle avait fini par le convaincre de remettre à un Comte Limousin, avait elle compris, la missive qu'elle avait écrite. Que ne fallait il pas faire pour avoir l'espérance de faire un article ! Les journalistes étaient les plus mal payés et les plus incompris. De ça elle en était certaine.

Aussi s'arma-t-elle de patience à attendre une réponse, en espérant que son long voyage depuis la Gascogne n'avait pas été en vain. Quoique les échoppes parisiennes valaient le détour et rien que pour ça, elle ne regretterait pas. Elle allait au moins remplir sa malle de jupons et de dentelles à la mode parisienne...


- Tenez mon brave, descendez cette missive au prisonnier. Et s'il accepte et que je peux descendre lui parlait, je vous promet une bourse de 50 écus.

Un sourire édenté plus tard, l'abruti de service descendait avec le pli cacheté.


Citation:
De Sashah de Castelcerf, Dame de Fontandreau,
Au prisonnier le Comte Gaïlen d'Arduilet,

Votre grandeur,

J'ai ouï dire du fin fond de notre Royaume, que vous auriez eu des maux avec notre Reyne de France. Journaliste en Gascogne, j'aimerai vous entretenir et faire un article sur le conflit qui vous oppose à la couronne.

Le but de cet article n'est pas d'apporter un jugement, mais que vous racontiez votre histoire, votre ressenti, vos conditions de détention, le pourquoi et le comment vous vous retrouvez ainsi au Châtelet.

En soudoyant les gardes j'espère pouvoir franchir cette lourde porte qui me sépare de vos geôles et m'approcher au plus près afin de recueillir vos propos en personne. Toutefois ceci ne reste qu'un espoir.

En espérant que vous accepterez ma requête,

Que le Très Haut vous protège,



_________________
Hersent
De son bureau, le Chevalier du Guet, regardait les allées et venues dans la cour du Châtelet. Elle remarqua un ballet de pigeons provoquant une échauffourée dans le colombier.
Elle irait plus tard faire son tour d'inspection: ce n'était pas tous les jours que le Châtelet engeôlait une Grandeur, aussi jeune soit-elle.

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Xalta
Elle n'avait que trop retardé ce courrier. Songer à lui, elle le faisait régulièrement. Comment pourrait-il en être autrement ? Elle connaissait ses idées, ses projets, elle savait qu'il allait au-devant d'ennuis. Ils en avaient parlé mais surement pas assez. Elle avait encore en tête leurs premières rencontres, très ... professionnelles ? Non, quand elle y songeait bien, elles ne l'avaient jamais été. Elles avait relevé du domaine privé dès la première rencontre. Elle avait développé pour le jeune homme une grande affection. Elle lui avait assuré qu'elle saurait être ce guide mais il fallait bien reconnaître qu'elle avait manqué à son devoit ces derniers temps. Alors, elle prit la plume, prit le temps de s'asseoir et de regarder les mots qu'elle avait déjà rédigé mais auxquels elle n'avait jamais donné suite. Il était temps de remédier à cela.

Citation:
Bordeaux, le sept mars mil quatre cent soixante-trois.

Mon ami,

Je commencerai cette lettre en vous demandant pardon pour mon silence. Pourtant, vous êtes toujours au cœur de mes pensées. Je ne vous ai pas oublié. Comment le pourrai-je ?

Je vous ai fait une promesse, une promesse à laquelle j'ai failli ces derniers temps alors que c'est en ce moment que je devrai être près de vous. Savez-vous s'ils accepteraient que je vienne vous rendre visite ? Si c'est la réponse est positive, je viendrai. Votre prison n'est pas si éloignée des Ambassades royales où j'officie.

Je ne blâmerai pas vos choix, vous le savez. Ceci n'est pas le rôle que j'ai choisi d'endosser avec vous. Bien d'autres ont du le faire, et je crois vous connaître suffisamment pour savoir que vous pensez agir selon ce que votre sens des valeurs et votre honneur vous dictent.

Quelles sont les conditions de votre détention ? Comment allez-vous surtout ? Votre mental ?

Avec toute mon affection en sachant ce que ce mot recouvre.

Exaltation Lablanche d'Abancourt



Le courrier fut confié à un coursier et donné à un garde du châtelet pour qu'il soit remis au prisonnier Gailen d'Arduilet
_________________
Hersent
Le garde avait ordre de présenter tout courrier adressé au prisonnier de marque au Chevalier du Guet qui jugerait bon si le pli pouvait passer la barrière censoriale.
Hersent examina le sceau, reconnut l'écriture du Vice GARF, faillit décacheter la missive puis se dit que cela ne se faisait pas quand on était un minimum éduqué.


Portez ce pli dans la chambre de Messire Gailen qui aura un peu de lecture après sa séance d'exercices physiques.

Ce que le garde s'empressa de faire pour rejoindre au plus la taverne de la caserne où les membres du Guet se retrouvaient entre deux astreintes.
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Vera.
    Le repos éternel pouvait bien aller se promener plus loin que la zone parisienne et limousine là. C'était à quoi je pensais quand je lisais le pli du comte de Meymac prisonnier. Il me perturbait de loin le Parrain c'était un pouvoir que quelques braves avait sur moi. Une autre personne je l'aurai invité à mourir c'est certains, mais lui je le préférai de loin soumis que mort. Égoïste jusqu'au bout je le serai, ainsi Meymac ne pratiquait pas l'art de l'hypocrisie ou de la diplomatie à la mode Malemort, pour une fois je voulais que quelqu'un soit complètement faux, qu'il abuse du mensonge le jeune Effronté, qu'il chante la sérénade à la Mirandole et qui lui cire les pompes (d'ailleurs portaient-elles des poulaines ? ) pour savoir si ça méritait le cirage ou pas du tout. Plume qui s'agite en l'air, l'encre qui m'arrive jusqu'au coude, le vélin tâché de goutte senteur tilleul / camomille, le truc de vieux pour tenter de calmer les nerfs, avec quelques tâches qui trahissent mon effort de sevrage : la bonne prune du limousin. J'étais cuite au sens propre comme figuré, le coeur qui bout , la chaleur de l'incompréhension et cette envie d'attraper le jeune comte et de lui coller la fesser ou des "bisous" , on ne sait pas trop ce qui aurait pu dégouter le plus le Parrain , "félon". J'en étais arrivée à m'en plaindre dans les tavernes de la capitale, son absence pesante, aucune annonce de procès ou autres, sera-t-il éternellement enfermé, crèvera-t-il sans qu'on puisse le voir? Elle était moche la justice du ciel et des Hommes au final, quand feu le noble Eusaias beuglait qu'il était le bon Roy de France alors que feu Vonafred était l'élu, il y avait eu un peu la guerre, mais d'où qu'on avait capté que l'Eusaias il avait été enfermé ? Alors que je me plaignais à quelques têtes couronnées du Limousin, on m'invita à la mettre en sourdine si j'envisageais un jour de m'élever de l'ombre et faire aussi lécher mes poulaines par quelques nobles un jour , un fantasme tout récent ça que je devais taire de temps en temps. Quitte à être ulcérée, ravagée par la tristesse , il fallait rester pacifique et grossièrement polie. Oublier le verbe conchier et sa signification et peut-être même espérer pouvoir un jour écrire un courrier "supplique à une Reyne, délivrance d'un enfant gâté qui n'a pas été assez secoué" en causant du jeune double comte, faire appel à la clémence, la miséricorde au nom de la Sainte Boulasse , ou Sainte Ilinda selon les envies.

    La corruption est à son comble, et on tente toujours les méthodes les plus vielles au monde pour réussir à faire lire ce message.

    Citation:

    Mon cher comte,

    Jusqu'au bout donc vous m'inquièterez ? D'un point de vue purement égoïste je vous préfère de loin et surtout de près "soumis" à "mort". Je chiale, pour une fois que j'ai une raison valable de pleurer. Mes pensées sont dispersées en ce moment, une partie pour notre comté et la plus grande pour vous. J'aimerai tant pouvoir boire et discuter avec vous, me plaindre et vous entendre vous plaindre également. Mon humeur oscille entre la joie et la mélancolie , joie de vous savoir en vie, et triste de ne pas voir pointer le jour de votre délivrance. Votre entêtement vous mènera à votre perte.

    Pour une fois je demanderai avec une grande sincérité , de copier un peu votre cousine et Altesse Blanche , l'hypocrisie et la diplomatie ça sauve des miches dans ce bas monde. C'est la "tactologie" , l'abus de tact fait du bien à l'égo des hommes et encore plus celui des Dames.

    Pensez-y.

    Je veux votre liberté Meymac, plus que jamais j'ai besoin de vous et en vie & entier. (Je sais je suis exigeante).

    Que le Très Haut vous protège , que votre Délivrance soit proche.

    Véra


    Se souvenir que l'idée de tenter de prendre d'assaut "les geôles du Châtelet" est à bannir. Que la corruption nuit à la faculté de distinguer le mal du bien. Je roule le parchemin sans trop le relire, la tentation d'ajouter des lignes serait trop tentante.


Gailen_d_arduilet
Les courriers, voila la seule occupation d'un jeune comte en détention. Et on pouvait dire qu'il n'en manquait pas. je parle de courrier, parce que bon ...l'occupation ...à part compter les cafards, essayer de parler avec des geôliers aussi peu fréquentables que moches et puants ou se compter les doigts de pieds on repassera. Certes, à son arrivée, on lui avait bien proposé un peu d'exercice physique, mais il n'avait pas hâte d'y gouter à nouveau. La seule personne fréquentable qu'il avait croisé en ces lieux restait était le chevalier du guet, mais les circonstances ne prêtaient pas à nouer une amitié entre les deux personnes.

Ces courriers donc, certains étaient réconfortants, mais d'autres se révélaient être la vraie punition dans cette affaire aux yeux du comte. Tout d'abord celui de la duchesse d'Amboise. Pour ceux qui l'ignorent, Gaïlen a un immense respect bien mal exprimé pour sa marraine, mais également une crainte des réactions sanguines que la jeune femme peut avoir quand il s’agit de sa famille et surtout du manque de finesse dont peut (entre autres) faire preuve son filleul. Oui, depuis des années, il n'a jamais épargné celle qui a remplacé sa mère à bien des titres et à celui d'image de l'autorité en particulier. Voila pourquoi, il avait bien volontairement "oublié de la faire prévenir de ses mésaventures. Craignant bien plus les foudres de la valkyrie que la torture ou la mort.

Mais, elle l'avait appris ...pour la discrétion on repassera. Visiblement, la nouvelle de sa détention se répandait pas mal puisqu'une autre personne l'avait également appris au grand damne de l'Arduilet. Malycia ! Et le courrier reçu de l'épineuse était, comme celui de la louve, à la hauteur de ses craintes. Fureur pour l'une , moqueries pour l'autre. De quoi se dire que la prison n'était pas si mal et qu'il préférait être là seul que face à l'une ou l'autre. Mais, il y a toujours un mais, les deux proposaient dans leur courrier de lui rendre visite. Gaïlen ne regrettait rien de ses actes, aveuglé par son orgueil, la torture n'avait pas réussi à lui faire baisser la tête devant la souveraine. Mais le très haut lui réservait, sans doutes une punition bien plus subtile en lui envoyant ces deux là.

A sa marraine, il décida de répondre par un courrier aussi stupide que mensonger en espérant qu'elle gobe son histoire :

Citation:
A, sa grâce, Ellesya de la Louveterie, Marraine patiente et que j'espère indulgente.
De Gaïlen d'Arduilet, détenu royal à l'honneur sauf.

Marraine, je n'ai pas grand choses à répondre a votre lettre. j'avoue manquer de tact et de diplomatie. sans doutes ne suis-je pas le plus adroit pour porter le nom et l'héritage de la lignée qui sont miens. Mais, a votre grand damne, je l'imagine, j'ai en moi le sens de l'honneur et la fierté des Arduilets. Et même si cela doit me couter la tête, je ne plierai jamais le genoux devant des personnes que j’estime indignes de recevoir cet honneur. La seule punition que je craint et avoue mériter est celle du très haut pour mon orgueil. J'accepterai, donc, sa sentence .
Nul besoin de vous déplacer, les visites me sont interdites et l'endroit n'est pas des plus agréables. Vous aurez tout loisir de me faire savoir votre colère en me tirant les oreilles à ma sortie.

Qu'Illinda veille sur vous et notre famille.



A la renaisienne, il n'osa pas répondre. Que dire de plus qui n'inciterait pas son amie d'enfance à se moquer de lui. Pour l'instant, il ne savait et surtout, connaissant la flamande, il savait qu'elle ne croirait rien de son histoire et n'en ferait qu'a sa tête. Il répondit, ensuite à sa flamande suzeraine qui, au final, se montrait bien plus soucieuse de son cas que ne l'était sa cousine et actuelle Comtesse du Limousin. Même si l'Arduilet avait quelque peu oublié se Flandres natales pour la douceur du Limousin, il semblait que les Flandres se souciaient bien plus de sa personne que Limoges.

Citation:
A, vous, Rosa de Leffe, Comtesse de Flandres, notre suzeraine.
De Gaïlen d'arduilet, détenu royal et sujet dévoué à ses terres natales.

Ma suzeraine, je vous remercie pour vos présents. je ne les ai pas encore reçus et espère que les gardes n'en profiteront pas à ma place, mais je vous en serai éternellement reconnaissant. Je m'excuse, pour le désagrément que cette affaire vous cause et particulièrement de vous avoir mise en mauvaise posture face à Malycia. je connais le caractère "changeant" de la jeune femme et espère que votre statut de comtesse n'a pas été malmené par ses foudres.
J'espère, pouvoir un jour et assez rapidement, revenir a Tournai ou a Bruges pour vous remercier en personne de votre soutien.



Ensuite il y avait le courrier de Xalta. Sans doutes le plus réconfortant. Mais aussi celui qui lui faisait le plus regretter sa détention et son éloignement de certaines personnes.


Citation:
Mon amie, mon guide,

vous n'avez rien à vous reprocher. Je suis un bien mauvais élève et ai sans doutes, très mal interprété vos leçons. Au dela, de la sanction royale, il semble que la punition divine commence à me frapper. Certaines personnes a qui j'avais caché mes mésaventures sont au courant et veulent venir me le faire savoir en personne. J'imagine que l'orgueuil démesuré dont j'ai fait preuve devant la reine me vaut cette sanction, sans doutes inspirées par le très haut.

Votre visite, si elle est possible, me serait des plus agréable. mais l'endroit n'est pas convenable pour recevoir une amie aussi douce et charmante que vous. Bien loin de nos séances de catéchisme en vos appartements. Je pense donc, qu'il n'est pas raisonnable de venir vous refroidir en ma nouvelle demeure.

Ne vous blâmez pas, je suis le fautif et le seul responsable de cette histoire.
Vous me manquez .



Enfin, un dernier courrier l'intrigua et l'amusa. Une inconnue, une journaliste, voulait écrire un article sur lui. De quoi redorer l’orgueil et la fierté comtale. Il n'avait plus rien à perdre puisque visiblement tout le monde savait déjà qu'il était en prison. ce serait une façon de mourir célèbre et de révéler à la France entière qui était la vache bourguignonne. Il rédigea donc un mot à la va-vite qu'il rendit au geôlier .

Citation:
Madame,

si vous arrivez jusqu’à moi, il serait inconvenant de vous refuser quelques mots. Si vos efforts sont payants et que vous obtenez le droit de me rendre visite, je répondrai volontiers à vos questions.



Il tendit le mot au garde et lui dit :

Emmène ceci a la dame qui t'a donné cette lettre.

Le garde s'exécuterait-il ?


Posté avant de voir le dernier post de vera. réponse dans le prochain message ;)

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