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[Rp]Une charge impériale, ca passe ET ca casse !

Elektra.
Les impériaux s'étaient rendus jusqu'en Hollande, province impériale, pour la défendre contre une rébellion interne. Une famille aux dents longues et aiguisées, mais qui, malheureusement pour les impériaux, avaient fui par la mer juste avant leur arrivée.

L'armée, sous oriflamme artésien, compte parmi ses rangs une grand majorité d'impériaux de la Garde Impériale, Ordre des Lames et Aquilae Imperatoris, mais également des artésiens et une délégation suédoise.

La mission avait démarré avec quelques difficultés, sinon ca n'aurait pas été amusant, mais sous la houlette du Grand Maitre, les soldats avaient fait preuve de discipline.
Ce jour, ils avaient également fait preuve de bravoure. Au petit matin de ce vendredi pluvieux, l'armée de brigands italiens avait été presque décimée en totalité et repoussée à l'extérieur de la ville. Le grand ménage des Flandres était en marche !

Les hommes s'étaient battus vaillamment, pour le moment Elektra n'avait recensé que très très peu de blessés parmi eux. Elle faisait le tour du campement, saluant et félicitant les combattants, dont certains en étaient à leur toute première mission. Elle s'arrêta auprès d'un feu, y réchauffant ses mains avant de prendre une tasse de tisane bien chaude. Son regard erra un instant sur les alentours, cherchant la haute silhouette du Sénéchal.

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Colombe_leiferiksson
Quelle nuit ! Alors que la jeune princesse et ses 3 amis avaient décidé au dernier moment de suivre l'armée, attendant parallèlement les ordres de son cousin, les choses sérieuses commençaient enfin.

Le combat fut des plus enragés. Il faut dire que jusque là, l'armée n'avait fait que marcher, sans jamais croiser le fer, et que tous étaient sans doute bien contents de trouver un peu d'action.

Au petit matin, et lorsque le bruit assourdissant des épées tombant lourdement sur les boucliers se tut, tous purent constater dans un soudain silence quasi religieux, les dégâts infligés aux italiens.

Colombe était plus que saine et sauve. Aucune égratignure, pas même un cheveu en moins ! Un miracle, sans doute, eu égard à la violence des combats.

Apercevant sa cousine devant un feu, elle s'approcha d'elle en souriant :


Elektra, tu es en vie ! Le Très-Haut en soit loué !
Comment vas-tu ? Comment vont les autres ?
Ne t'inquiètes poinct pour moi, je n'ai absolument rien. Je dois retrouver mes compagnons pour savoir comment ils vont.
J'ai vu l'un d'eux casser sa hache après avoir occis un mécréant. Pour les autres, je ne sais rien, je ne les ai mesme pas vus. J'espère que la petite Mary va bien.


Elle prit son quart, et y versa un peu de tisane pour se réchauffer aussi, attendant que d'autres les rejoignent également, ou bien se déclarent blessés, auquel cas elle pourrait mettre à leur service l'enseignement qu'elle avait reçu en matière de médecine.
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Dacien_de_chenot


Ils ont traversé les campagnes depuis l'Artois, piétinant les champs et couchant l'herbe rare, bravant la neige et le froid vent du nord avec pour seule pensée celle du peuple Hollandais dans la peine.
La déception de la fuite des rebelles avait laissé place au soulagement de voir une population en liesse qui ne tarissait pas de remerciements lorsqu'ils passaient les portes des tavernes locales.
Volontaires suédois, germains, artésiens, soldats de l'AI, Lames de l'Ordre tous aspiraient désormais à rentrer chez eux malgré ce gout d'inachevé. C'était sans compter une bande d'italiens qui allaient finalement leur permettre d'évacuer ce trop plein d'énergie que des jours de marche n'avaient pas épuisé.
Sur son frison, le Sénéchal allait en tête, portant l'armure rutilante de chevalier frappée de l'aigle et des armes de Speyer et de Longefoy. Sous l'effet de la lune la cohorte semblait d'argent et c'était magnifique de voir tous ses fiers combattants venus des quatre coins du monde, avancer sous la même bannière jusqu'à Antwerpen.

Le combat avait fait rage toute la nuit. Les italiens avaient opposé une résistance à laquelle ils ne s'attendaient pas venant de simples brigands.
Le sénéchal avait mis pied à terre. Dans une mêlée il se serait senti plus à l'aise pour combattre efficacement mais Atlas, son destrier bardé d'un caparaçon de plaque était plus difficilement maniable et ne lui donnait pas l'avantage lorsque le nombre d'adversaires était moindre. S'en suivit donc un combat au corps à corps. Leur surnombre ne laissa aucune chance aux italiens qui battirent en retraite, abandonnant sur place morts et blessés.
Aussitôt après leur débandade, alors que prime sonnait, le chevalier parcourut le champ de bataille sous les cris des guerriers qui se congratulaient et les plaintes des agonisants.
Leurs pertes furent quasi nulles. Lui même avait reçu un coup de plat d'épée qui n'avait eu pour effet que de le secouer. Fort heureusement, son adversaire fut neutralisé par un combattant qui s'était porté à son secours avant qu'il ne puisse profiter de son avantage pour lui porter un coup fatal.

Rassuré sur le sort des Lames et des volontaires, il s'accorda enfin un peu de répit et s'approcha du feu où les deux cousines s'entretenaient.

- Mes dames,
incline du chef, il est un constat qui ne souffre controverse : vous maniez toutes deux, l'épée aussi bien que le java.... que le verbe.

Il retira ses gantelets et la main se fit tendre pour effacer une perle de sang qui maculait le front d'Elektra.

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Coligny.
Cela faisait longtemps qu'il suivait les hommes de l'Ordre des Lames. En fin de compte, leur vie variait peu de la sienne. Ils vivaient la plupart du temps sur les routes, marchaient ou chevauchaient. Qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente, rien ne les arrêtait. Il fallait avancer vers leur destination coûte que coûte. Il passait du temps à se préparer, à s'entraîner et à aller d'un point à l'autre. Mais au bout du chemin, ils trouveraient la raison à tous ces efforts et à tous ces sacrifices : le combat les attendait.

Ce jour là, c'était en Flandres. L'ennemi, des brigands italiens qui croyaient venir se servir sur des terres qui ne leur appartenaient pas. Des hommes et des femmes se lancèrent dans une bataille. Pas plus difficile, ni moindre qu'une autre. Une bataille comme ils en avaient déjà vécu bien des fois.

Coligny les avait accompagnés dans ce combat. Son épée avait frappé et son poing cogné. Un homme ne se relèvera jamais de l'avoir croisé et un autre aurait sacrément mal à la tête. Le calme revenu, ses yeux cherchèrent sa Belle Yris. Une chose inattendue. Jusque là, il n'avait cherché que son ami Dacien. Il le vit au loin, qui récupérait son destrier.

L'homme de main frotta son habit et retrouva un petit groupe formé d'Elektra, de Dacien et de Colombe. Les autres ? Yris ? Il préférait ne pas encore poser la question. Certains avaient surement suivi les brigands pour les faire fuir. Yris arriverait forcément. Il fit un signe de tête entendu à Dacien pour saluer le fait qu'il soit encore debout et s'adossa à un arbre. Il entreprit de nettoyer son épée, le regard baissé, les oreilles attentives, faisant face au chemin sur lequel Yris devrait forcément passer.

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