Tente du Comté des Flandres - Grand festival de la couronne

Auria leva la tête et sourit à la jeune dame qui l'interpellait ..... Bonjour Dame .....Je m'appelle Auria et je suis de Ghent ....et j'attends un ami qui ne devrait pas être bien loin là ...il était là juste derrière moi ...

Puis elle vit arriver aver plaisir Larry, qui avait trouvé le chemin de la tente des Flandres .

Iclo est un expert en ce qui concerne la cuisine Larry ...allons manger quelque chose et avaler quelques cervoises pour sceller notre rencontre si agréable ...

Avant d'entrer dans la tente, Auria jeta un regard derrière elle ...Kelen n'était pas là ....mais elle ne doutait pas qu'il la retrouverait à l'intérieur de la tente. Elle toucha sa poche où était bien à l'abri l'onguent qu'elle lui passerait sur son épaule douloureuse et entra en souriant.
_________________

Auria guida Larry jusqu'à la table des victuailles ....et sourit à son inquiétude de la voir soucieuse.

Non aucun problème Larry ...j'attends seulement un ami qui s'est faite une blessure à l'épaule au tir à l'arc et je lui ai promis de le masser ...nous nous sommes justes un peu perdus dans la foule ...mais il va arriver j'en suis sûre !

Elle lui servit de leur bière des Flandres et un bon morceau du cochon cuit par Iclo .....et en dégusta une tranche également.

Elle guettait l'entrée de la tente ....désirant voir entrer Kelen ....quelle sotte de l'avoir perdu en route, elle n'aurait point dû lâcher son bras.
_________________

KELEN arriva sous la tente, blanc de rage mais il fut émerveillé devant le spectacle qui s’offrait à lui… le cochon bien qu’entamé par certainement une foule de mort de faim, lui caressé les narines.
Il se regarda et vit, par contre, un tas de poussière et de sueur
Dans un coin il aperçus une grosse bassine plein d’eau, il prit alors un paravent qui se tenait là et commença à s’aménager une salle de bain très rudimentaire. Il enleva sa tunique malgré son bras distendu et plongea sa tête dans la bassine. Il plongea si bien que l’eau lui arriva au nombril. Se sentant protéger par ce paravent, il fut tenter de s’y plonger tout entier. Mais pour l’instant, il se ravisa

N’allons pas provoquer tous ses braves gens pensa-t-il

Te voilà bien raisonnable Kelen lui dit une voix interieure

Tu ne provoque pas

Tu te nettoie

Tu vas finir par manger sans tes mains si cela continu

Kelen se secoua

Dans le fond de la tente, il entendit une voix qui lui inspira un sourire. Son infirmière du jour a l’air de s’être retrouvé…. Il entendit aussi une seconde voix mais le brouhaha des ripailleurs étaient tel qu’il ne put rien distinguer0.

Alors il hurla


Et je suis KELEN et j’ai soif auriez vous l’amabilité de m’apporter quelques boissons avant qu’une nuée de grillons ne viennent vous dévorer

Un calme relatif se fit alors il replongea dans la bassine et se dit

Je veux bien être courtois mais je suis ce que je suis

En se redressant, il se mouilla jusqu'aux bouts des orteils

C’est malin ça, me voilà trempé maintenant

Il traversait les champs où se passaient les différentes activités. Il ne put s'empêcher d'admirer ceux qui avaient le courage de se disputer pour un titre. Cela ne viendrait pas à l'idée du grand brun. Lui ne ferait que regarder... et encore. Les festivités battaient leur plein, les habitants du royaume combattaient tantôt au bâton tantôt avec les mots. Lorsqu'il passa devant ce stand, il s'y arrêta et contempla un instant les oeuvres des différents artistes. Ca, ça l'intéressait! Mais bon, c'était pas pour ça qu'il était venu. Une sacrée bonne âme de merveilleux conseil lui avait appris que la bière coulait à flot par ici et il venait vérifier si c'était vrai.

Il passait parmi de grandes tentes qu'il n'avait pas tout de suite identifiées comme les points de ralliement des différents duchés. Mais d'un coup, il fut stoppé net par une bannière qui se différenciait des autres. Un machin jaune bien pétant, une couleur qui lui a sauté aux yeux en l'éblouissant, surtout avec le soleil qui n'arrangeait pas la chose. Il finit par lire le nom du duché sous le fanion et resta un moment devant l'entrée de la tente, se posant des questions. Il n'était jamais venu en Flandres, et même, il se demandait vraiment où cela se trouvait. Que ferait un vagabond au beau milieu de flandrois? Parlaient-ils le françois pour commencer? Datull soupira, avec ses connaissances en langue, il ne pourrait pas établir de contacts avec ces habitants. Il haussa les épaules, il verrait bien comment cela se passerait avec les flandrois et poussa la tenture d'ouverture.

Il cligna des yeux un instant, pour s'habituer à une pénombre qui n'était pas si sombre que cela finalement. Il regarda autour de lui et s'installa rapidement à une petite table libre. Il ne supportait pas de rester debout. D'ailleurs, il était agacé lorsqu'une personne restait au beau milieu de l'entrée du tripot, ne sachant que faire de son corps dégingandé. Il ne ferait pas subir ça à ces habitants. Habitants qui parlaient françois! Il sourit dans sa moustache en se disant que ça favorisait rudement ses affaires! Il écouta discrètement une conversation tournant autour d'une joute équestre qui ne l'intéressait pas, puis finit par chercher du coin du regard une serveuse ou quelqu'un s'occupant de la panse des clients et dénicha une femme portant un plateau, se trouvant de dos, la tête passée entre deux tentures. L'était loin et avec tout ce raffut, elle n'entendrait rien à ce qu'il crierait. Bon. Il va falloir se lever...

Pffffftt... soupira t-il dans l'effort de son relevage et poussage de chaise.

Les conversations battaient leur plein, le lever de coude également, et les espaces entre les tables étaient vraiment minime. Il fallait jouer des coudes, ce que Datull faisait avec une vigueur pas vraiment nécessaire. Il finit par arriver derrière la serveuse et toussota pour lui signifier sa présence. Pas de réaction, elle continue de parler avec une personne de l'autre côté. Bon... Il va tout de même pas lui tapoter l'épaule, si ?

Mademoiselle ? Elle ne semblait toujours pas l'avoir entendu... Il parla un peu plus fort, hurlant presque dans ce vacarme. Mademoiselle !!

Il ne put s'empêcher de murmurer que ce n'était pas trop tôt lorsqu'il la vit se retourner. Puis en voyant son visage, il se rendit compte de sa méprise. Ce n'était pas une serveuse, ou alors les serveurs de Flandres avaient le droit de se rendre ivre durant le service. Il doutait que ce fut la seconde réponse et il comprit que s'il ne trouvait pas une raison de l'avoir dérangée, on allait le fiche dehors.

Je je suis désolé de vous vous déranger..., bégaya t-il.
En fait, euh, je me demandais où se situe la Flandre ? Il avait dit la première chose qui lui était venue à l'esprit et sitôt eut-il posé cette question qu'il fronça les yeux, quel imbécile, il va se faire griller...
J'ai rencontré un jour un flandrois... ce qui est possible ma foi, pensa t-il en réprimant un sourire... et il m'a dit que je pourrais lui rendre visite chez lui. Sauf que je n'ai aucune idée si je dois aller dans le sud, dans le nord ou à l'est. Peut-être dois-je traverser la Manche même?
_________________

Kelen avait vu le regard que déposait sur lui la belle dame au cheveux d’or. Mais ne voulant ajouter de l’embarras au yeux déjà pétillant de le jolie serveuse qui avait eu le Bon goût de lui emmener un peu de se cochon.
Il prit la serviette et s’essuya la tête et le torse en essayant de ne rien faire remarquer

Merci belle dame vous êtes un joyaux de la Flandre

Kelen remit sa chemise et regardant la belle s’éloigner ne put s’empêcher de regarder lui aussi.

En fait ce n’est qu’un échange de bon procédé et si on a des yeux autan regarder ce qui est beau dit il à voix très basse .

J’arrive dame Auria .. je me mets présentable et je suis à vous. Nous déjeunerons ensemble, Messire Iclo est un maître en cuisine de cochon grillé… que la vie lui soit douce

En parlant de douce , Kelen eu une monté de pensées dont la narration ici serait déplacée. Mais pour être sur de ne pas commettre d’impair et de ne pas provoquer un désordre dont il aurait pourtant tendance a se réjouir, il se donna un coup sur son epaule endolorie. Le résultats fut rapide

AIEEEEEEEEe
Mais grace a cela, il perdit pendant un moment la vision de cette dame qui contournait le paravent avec ce petit mouvement de hanche ……….. Non il n’avait pas du taper assez fort
AAAAAAAAAAAAAAIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeee

Voilà qui est mieux

J’arrive dame Auria

Kelen avait remis sa chemise et se retrouva devant la table mais la plus de dame………

Cette dame est belle comme une succube et mystérieuse comme un vampire, je ne connais qu’une personne associant ses deux critères c’est ALOUQUA…….

Non c’est pas possible

Pas ici
Kelen but la chope, il faut pas être fou non plus, la bière est bonne fraîche. La viande elle est chaude
Mais il va quand même attendre un peu
Se reposait l’épaule
Fermer les yeux et ………..s’endormir
Et rêver à ce joli petit instant ou

Elle est passée avec ses yeux brillant
Avec se sourire qui damne les plus croyant
Et la dans son rêve il peut dans un élan
Aller vers elle et lui lancer un baiser renversant

Kelen s’est endormis malgré le brouhaha
Emporter dans le monde de Wallala
Peuplés de douces et belles guerrières
Dont les draps apportent des baisers doux amer

Kelen s’écroula de fatigue sur son fauteuil

Il lui avait promis, il était donc venu. Après être entré dans la tente de Flandres, que s'en ait-il voulu! Jamais il n'aurait du venir. Son regard fut accaparé par Auria, au fond de la salle, près, très près, bien trop près d'un homme de Gent. Ses jambes, qui avaient déjà beaucoup marché, se rompirent et il dut s'assoir en titubant vers la première chaise venue.

Il n'avait pas fait attention, mais la table où il s'était installé était déjà occupée. Un homme, brun, se trouvait en face de lui. Il le regardait bizarrement. Ripa esquissa un sourire et lui demanda, ce qui n'avait plus la moindre forme d'intérêt puisqu'il était déjà assis.

Je peux m'assoir ? Je suis trop fatigué pour rester debout plus longtemps. Excusez moi d'avoir choisi votre table.

Ripa regarda ce que mangeait l'homme. De la viande, intacte, et beaucoup de choppes de bière, vides. Il sourit et leva la main pour attraper le bras d'un serveur.

La même chose.

Le serveur venait de débarquer, déposant une petite dizaine de choppes sur la table. Ripa le paya de quelques écus et but une bière cul-sec. Il laissa la dernière gorgée dans sa bouche et savoura cette bière, digne flandroise. Ces bières lui manquaient, voilà bien trop longtemps qu'il n'en avait pas goûté.

Alors qu'il dégustait sa seconde et s'apprêtait à lui donner le même sort qu'à sa petite soeur, Ripa vit un éclair blond s'écrouler en démettant quelques chaises et leurs habitants. Ceux-ci, légèrement déjà éméchés, râlaient contre cette jeune femme, n'ayant même pas la force d'esprit de l'aider. Ripa sauta sur ses pieds et s'agenouilla auprès d'elle en la soulevant quelque peu pour mettre sa tête sur ses genoux. Il observait son visage qu'il n'avait pu plus contempler depuis trop longtemps. Il ne l'avait pas vu arriver. Normal puisqu'il n'avait pas eut la force de regarder dans la direction de Kelen et d'elle.

Il regarda Datull et dans l'angoisse de voir Auria dans les vappes, il se permit de lui donner un ordre d'une voix qui se voulait calme et autoritaire.
Messire, allez me chercher un verre d'eau. Ils doivent bien en avoir.

La regardant de nouveau, il lui tapota les joues, très doucement. Elle ouvrit les yeux, des yeux embués de larmes, et murmura quelque chose. Il lui sourit pour la rassurer. Il va s'occuper d'elle. Elle reprenait doucement conscience et Ripa finit par l'aider à se relever.

Viens... Auria... assis toi là. Tu seras mieux

Il avait dit cela comme une affirmation, et s'assit juste à côté d'elle. Ripalion regardait son visage, ses yeux qui n'avaient pas perdu de leur splendide et qui l'observait toujours emplis de larmes. Elle sentait l'alcool et d'un coup Ripa eut peur qu'elle n'ait sombré dans l'alcool à cause de son départ. Rien de mieux que de lui donner à manger pour éponger ce trop plein de bière flandroise. Il se permit de lui tendre l'assiette de viande pleine de l'inconnu et planta une fourchette dans un jarret de porc.

Mange. Ca te requinquera. Et plus de bière pour ce soir, il me semble que tu as déjà trop bu. Hé bien, ce n'est que la seconde fois que je te vois ivre... tu ne m'as pas vraiment habitué à cela.

Il la vit passer son regard de lui à la viande. Il lui fit les yeux noirs, lui faisant ainsi comprendre que si elle ne se sustentait pas, il la forcerait.

Krystel écouta les propos rafraîchissants d'Iclo et partit à rire. Il est vrai qu'il n'y avait pas beaucoup d'hommes parmi toutes ces dames. La jeune fille en était intérieurement soulagée, mais n'en souffla mot.

Elle regarda le vieil homme s'appliquer à mettre en perce le tonneau et à l'inaugurer. Puis, elle s'empara d'une chope qui trainait non loin d'elle (car les habitudes flamandes ne se perdaient pas, même à Bourges) et vint la remplir du précieux breuvage.

Levant sa chope bien haut, elle dit d'une voix forte :

A nous !
_________________

Escor suivait la bonne odeur jusqu'au campement des Flandre. Il était en retard, comme à son habitude mais il comptait profiter de ce festival avec ses amis. Il arriva juste à temps pour apercevoir la jeune femme parler à haute voix :

Qui veut du cochon ? Y'en aura pour tout le monde !

Il fit quelques pas plus rapide avant de lever le bras et criant :

Heeeey, les retardataires peuvent en avoir aussi ?

Il fit les quelques pas qui le séparaient encore du lieu de repas et posa son baluchon sur le sol :

Oops pardon, bonjour tout le monde, pour ceux qui me connaissent pas, je suis Escor de Dunkerque.

Il regarda partout autours de lui afin de voir qui était ou n'était pas encore arrivé.

Escor réceptionna son ami et lui fit un gros bisous.

"Tu dois avoir soif"

En disant ces mots la jolie femme enceinte lui tendit une belle chope.

Et bien, te voila tavernière Domy, tu évolues !

Il la vit ensuite se saisir d'une autre chope.
S'occupant du régime de Domy depuis sa grossesse, il fit les gros yeux mais la voyant souriante et en recevant un bisous, il la laissa faire et trinqua avec son ami.

Attention a ce que ça ne devienne pas une habitude hein ! C'est pas bon pour le petit !

Voyant la tête de son ami, il se reprit rapidement :

... Ou pour la petite bien sur !

Il vida sa choppe d'un trait avant d'ajouter.

Faut pas que j'en prenne trop, sinon je ne vais pas lancer les haches au bon endroit.Faudrait pas que je fasse perdre Dunkerque non plus.

Il sourit à son ami et profita de ce moment moment.

Escor regarda la jeune femme lui tendre une gamelles qui contenait un bon morceau de cochon grillé.

Tenez , voilà qui nous calera l'estomac. Si nous ne parvenons pas à gagner ni à la hache, ni au tir-à-l'arc, ni au bâton, et bien, au moins nous aurons bien mangé et bien bu !

Il prit la gamelle avec plaisir, la route lui avait donné une faim de loup.

Merci beaucoup jeune Krystel, mais je dois vous contredire sur un point, Dunkerque brillera au lancer de hache, je peux vous l'assurer !

Escor faisait partie de l'équipe de Dunkerque pour le lancer de hache, il comptait porter bien haut les couleurs de sa ville. En disant cela il commença à manger son morceau de cochon qui était délicieux.

Et bien, voila une très bonne gamelle, rien que pour ça, je ne regrette pas d'avoir fait le voyage

Krystel sourit, puis s'assit à son tour pour partager le cochon.

Oui, même si nous ne remportons aucune victoire, nous aurons de beaux souvenirs.

Elle goûta à sa gamelle et apprécia la chair du cochon, qu'elle arrosa avec de la bière, flamande bien entendu.

Alors que tous savouraient l'instant présent, une jeune femme entra en trombe sous la tente, avant d'en ressortir. La jeune dunkerquoise se leva, chercha la jeune femme et la vit assise, méditant dans son coin. Elle s'approcha d'elle et lui demanda :

Excusez-moi, seriez-vous perdue ou auriez-vous perdu quelque chose ? Si je puis vous aider, je le ferai volontiers...
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Auria leva la tête et sourit à la jeune dame qui l'interpellait ..... Bonjour Dame .....Je m'appelle Auria et je suis de Ghent ....et j'attends un ami qui ne devrait pas être bien loin là ...il était là juste derrière moi ...

Puis elle vit arriver aver plaisir Larry, qui avait trouvé le chemin de la tente des Flandres .

Iclo est un expert en ce qui concerne la cuisine Larry ...allons manger quelque chose et avaler quelques cervoises pour sceller notre rencontre si agréable ...

Avant d'entrer dans la tente, Auria jeta un regard derrière elle ...Kelen n'était pas là ....mais elle ne doutait pas qu'il la retrouverait à l'intérieur de la tente. Elle toucha sa poche où était bien à l'abri l'onguent qu'elle lui passerait sur son épaule douloureuse et entra en souriant.
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Auria guida Larry jusqu'à la table des victuailles ....et sourit à son inquiétude de la voir soucieuse.

Non aucun problème Larry ...j'attends seulement un ami qui s'est faite une blessure à l'épaule au tir à l'arc et je lui ai promis de le masser ...nous nous sommes justes un peu perdus dans la foule ...mais il va arriver j'en suis sûre !

Elle lui servit de leur bière des Flandres et un bon morceau du cochon cuit par Iclo .....et en dégusta une tranche également.

Elle guettait l'entrée de la tente ....désirant voir entrer Kelen ....quelle sotte de l'avoir perdu en route, elle n'aurait point dû lâcher son bras.
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KELEN arriva sous la tente, blanc de rage mais il fut émerveillé devant le spectacle qui s’offrait à lui… le cochon bien qu’entamé par certainement une foule de mort de faim, lui caressé les narines.
Il se regarda et vit, par contre, un tas de poussière et de sueur
Dans un coin il aperçus une grosse bassine plein d’eau, il prit alors un paravent qui se tenait là et commença à s’aménager une salle de bain très rudimentaire. Il enleva sa tunique malgré son bras distendu et plongea sa tête dans la bassine. Il plongea si bien que l’eau lui arriva au nombril. Se sentant protéger par ce paravent, il fut tenter de s’y plonger tout entier. Mais pour l’instant, il se ravisa

N’allons pas provoquer tous ses braves gens pensa-t-il

Te voilà bien raisonnable Kelen lui dit une voix interieure

Tu ne provoque pas

Tu te nettoie

Tu vas finir par manger sans tes mains si cela continu

Kelen se secoua

Dans le fond de la tente, il entendit une voix qui lui inspira un sourire. Son infirmière du jour a l’air de s’être retrouvé…. Il entendit aussi une seconde voix mais le brouhaha des ripailleurs étaient tel qu’il ne put rien distinguer0.

Alors il hurla


Et je suis KELEN et j’ai soif auriez vous l’amabilité de m’apporter quelques boissons avant qu’une nuée de grillons ne viennent vous dévorer

Un calme relatif se fit alors il replongea dans la bassine et se dit

Je veux bien être courtois mais je suis ce que je suis

En se redressant, il se mouilla jusqu'aux bouts des orteils

C’est malin ça, me voilà trempé maintenant

Il traversait les champs où se passaient les différentes activités. Il ne put s'empêcher d'admirer ceux qui avaient le courage de se disputer pour un titre. Cela ne viendrait pas à l'idée du grand brun. Lui ne ferait que regarder... et encore. Les festivités battaient leur plein, les habitants du royaume combattaient tantôt au bâton tantôt avec les mots. Lorsqu'il passa devant ce stand, il s'y arrêta et contempla un instant les oeuvres des différents artistes. Ca, ça l'intéressait! Mais bon, c'était pas pour ça qu'il était venu. Une sacrée bonne âme de merveilleux conseil lui avait appris que la bière coulait à flot par ici et il venait vérifier si c'était vrai.

Il passait parmi de grandes tentes qu'il n'avait pas tout de suite identifiées comme les points de ralliement des différents duchés. Mais d'un coup, il fut stoppé net par une bannière qui se différenciait des autres. Un machin jaune bien pétant, une couleur qui lui a sauté aux yeux en l'éblouissant, surtout avec le soleil qui n'arrangeait pas la chose. Il finit par lire le nom du duché sous le fanion et resta un moment devant l'entrée de la tente, se posant des questions. Il n'était jamais venu en Flandres, et même, il se demandait vraiment où cela se trouvait. Que ferait un vagabond au beau milieu de flandrois? Parlaient-ils le françois pour commencer? Datull soupira, avec ses connaissances en langue, il ne pourrait pas établir de contacts avec ces habitants. Il haussa les épaules, il verrait bien comment cela se passerait avec les flandrois et poussa la tenture d'ouverture.

Il cligna des yeux un instant, pour s'habituer à une pénombre qui n'était pas si sombre que cela finalement. Il regarda autour de lui et s'installa rapidement à une petite table libre. Il ne supportait pas de rester debout. D'ailleurs, il était agacé lorsqu'une personne restait au beau milieu de l'entrée du tripot, ne sachant que faire de son corps dégingandé. Il ne ferait pas subir ça à ces habitants. Habitants qui parlaient françois! Il sourit dans sa moustache en se disant que ça favorisait rudement ses affaires! Il écouta discrètement une conversation tournant autour d'une joute équestre qui ne l'intéressait pas, puis finit par chercher du coin du regard une serveuse ou quelqu'un s'occupant de la panse des clients et dénicha une femme portant un plateau, se trouvant de dos, la tête passée entre deux tentures. L'était loin et avec tout ce raffut, elle n'entendrait rien à ce qu'il crierait. Bon. Il va falloir se lever...

Pffffftt... soupira t-il dans l'effort de son relevage et poussage de chaise.

Les conversations battaient leur plein, le lever de coude également, et les espaces entre les tables étaient vraiment minime. Il fallait jouer des coudes, ce que Datull faisait avec une vigueur pas vraiment nécessaire. Il finit par arriver derrière la serveuse et toussota pour lui signifier sa présence. Pas de réaction, elle continue de parler avec une personne de l'autre côté. Bon... Il va tout de même pas lui tapoter l'épaule, si ?

Mademoiselle ? Elle ne semblait toujours pas l'avoir entendu... Il parla un peu plus fort, hurlant presque dans ce vacarme. Mademoiselle !!

Il ne put s'empêcher de murmurer que ce n'était pas trop tôt lorsqu'il la vit se retourner. Puis en voyant son visage, il se rendit compte de sa méprise. Ce n'était pas une serveuse, ou alors les serveurs de Flandres avaient le droit de se rendre ivre durant le service. Il doutait que ce fut la seconde réponse et il comprit que s'il ne trouvait pas une raison de l'avoir dérangée, on allait le fiche dehors.

Je je suis désolé de vous vous déranger..., bégaya t-il.
En fait, euh, je me demandais où se situe la Flandre ? Il avait dit la première chose qui lui était venue à l'esprit et sitôt eut-il posé cette question qu'il fronça les yeux, quel imbécile, il va se faire griller...
J'ai rencontré un jour un flandrois... ce qui est possible ma foi, pensa t-il en réprimant un sourire... et il m'a dit que je pourrais lui rendre visite chez lui. Sauf que je n'ai aucune idée si je dois aller dans le sud, dans le nord ou à l'est. Peut-être dois-je traverser la Manche même?
_________________

Kelen avait vu le regard que déposait sur lui la belle dame au cheveux d’or. Mais ne voulant ajouter de l’embarras au yeux déjà pétillant de le jolie serveuse qui avait eu le Bon goût de lui emmener un peu de se cochon.
Il prit la serviette et s’essuya la tête et le torse en essayant de ne rien faire remarquer

Merci belle dame vous êtes un joyaux de la Flandre

Kelen remit sa chemise et regardant la belle s’éloigner ne put s’empêcher de regarder lui aussi.

En fait ce n’est qu’un échange de bon procédé et si on a des yeux autan regarder ce qui est beau dit il à voix très basse .

J’arrive dame Auria .. je me mets présentable et je suis à vous. Nous déjeunerons ensemble, Messire Iclo est un maître en cuisine de cochon grillé… que la vie lui soit douce

En parlant de douce , Kelen eu une monté de pensées dont la narration ici serait déplacée. Mais pour être sur de ne pas commettre d’impair et de ne pas provoquer un désordre dont il aurait pourtant tendance a se réjouir, il se donna un coup sur son epaule endolorie. Le résultats fut rapide

AIEEEEEEEEe
Mais grace a cela, il perdit pendant un moment la vision de cette dame qui contournait le paravent avec ce petit mouvement de hanche ……….. Non il n’avait pas du taper assez fort
AAAAAAAAAAAAAAIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeee

Voilà qui est mieux

J’arrive dame Auria

Kelen avait remis sa chemise et se retrouva devant la table mais la plus de dame………

Cette dame est belle comme une succube et mystérieuse comme un vampire, je ne connais qu’une personne associant ses deux critères c’est ALOUQUA…….

Non c’est pas possible

Pas ici
Kelen but la chope, il faut pas être fou non plus, la bière est bonne fraîche. La viande elle est chaude
Mais il va quand même attendre un peu
Se reposait l’épaule
Fermer les yeux et ………..s’endormir
Et rêver à ce joli petit instant ou

Elle est passée avec ses yeux brillant
Avec se sourire qui damne les plus croyant
Et la dans son rêve il peut dans un élan
Aller vers elle et lui lancer un baiser renversant

Kelen s’est endormis malgré le brouhaha
Emporter dans le monde de Wallala
Peuplés de douces et belles guerrières
Dont les draps apportent des baisers doux amer

Kelen s’écroula de fatigue sur son fauteuil

Il lui avait promis, il était donc venu. Après être entré dans la tente de Flandres, que s'en ait-il voulu! Jamais il n'aurait du venir. Son regard fut accaparé par Auria, au fond de la salle, près, très près, bien trop près d'un homme de Gent. Ses jambes, qui avaient déjà beaucoup marché, se rompirent et il dut s'assoir en titubant vers la première chaise venue.

Il n'avait pas fait attention, mais la table où il s'était installé était déjà occupée. Un homme, brun, se trouvait en face de lui. Il le regardait bizarrement. Ripa esquissa un sourire et lui demanda, ce qui n'avait plus la moindre forme d'intérêt puisqu'il était déjà assis.

Je peux m'assoir ? Je suis trop fatigué pour rester debout plus longtemps. Excusez moi d'avoir choisi votre table.

Ripa regarda ce que mangeait l'homme. De la viande, intacte, et beaucoup de choppes de bière, vides. Il sourit et leva la main pour attraper le bras d'un serveur.

La même chose.

Le serveur venait de débarquer, déposant une petite dizaine de choppes sur la table. Ripa le paya de quelques écus et but une bière cul-sec. Il laissa la dernière gorgée dans sa bouche et savoura cette bière, digne flandroise. Ces bières lui manquaient, voilà bien trop longtemps qu'il n'en avait pas goûté.

Alors qu'il dégustait sa seconde et s'apprêtait à lui donner le même sort qu'à sa petite soeur, Ripa vit un éclair blond s'écrouler en démettant quelques chaises et leurs habitants. Ceux-ci, légèrement déjà éméchés, râlaient contre cette jeune femme, n'ayant même pas la force d'esprit de l'aider. Ripa sauta sur ses pieds et s'agenouilla auprès d'elle en la soulevant quelque peu pour mettre sa tête sur ses genoux. Il observait son visage qu'il n'avait pu plus contempler depuis trop longtemps. Il ne l'avait pas vu arriver. Normal puisqu'il n'avait pas eut la force de regarder dans la direction de Kelen et d'elle.

Il regarda Datull et dans l'angoisse de voir Auria dans les vappes, il se permit de lui donner un ordre d'une voix qui se voulait calme et autoritaire.
Messire, allez me chercher un verre d'eau. Ils doivent bien en avoir.

La regardant de nouveau, il lui tapota les joues, très doucement. Elle ouvrit les yeux, des yeux embués de larmes, et murmura quelque chose. Il lui sourit pour la rassurer. Il va s'occuper d'elle. Elle reprenait doucement conscience et Ripa finit par l'aider à se relever.

Viens... Auria... assis toi là. Tu seras mieux

Il avait dit cela comme une affirmation, et s'assit juste à côté d'elle. Ripalion regardait son visage, ses yeux qui n'avaient pas perdu de leur splendide et qui l'observait toujours emplis de larmes. Elle sentait l'alcool et d'un coup Ripa eut peur qu'elle n'ait sombré dans l'alcool à cause de son départ. Rien de mieux que de lui donner à manger pour éponger ce trop plein de bière flandroise. Il se permit de lui tendre l'assiette de viande pleine de l'inconnu et planta une fourchette dans un jarret de porc.

Mange. Ca te requinquera. Et plus de bière pour ce soir, il me semble que tu as déjà trop bu. Hé bien, ce n'est que la seconde fois que je te vois ivre... tu ne m'as pas vraiment habitué à cela.

Il la vit passer son regard de lui à la viande. Il lui fit les yeux noirs, lui faisant ainsi comprendre que si elle ne se sustentait pas, il la forcerait.

Sadnezz entra dans la tente Flammande en cherchant quelqu'un du regard et en grognant.

-pfff mais où est il encore le bougre?!!

elle trebucha sur un fût de bière et jura de plus belle sous son rouge chaperon.

Han! Mais qu'est-ce que ça fait là ça?! Pfff la barbe!
Elle se fraya un chemin entre les inconnus qui venaient ça et là, qui buvaient et discutaient sans faire attention a elle. Elle cherchait son Datou avec une concentration sans égale, les yeux rivés sur les hommes bruns et de grande stature. Pas lui... Non lui non plus trop maigre... Erf pas lui encore trop dégarni...Elle se dit en son fort intérieur qu'elle pouvait bien chercher encore toute la sainte journée, avec ce monde la... Impossible de trouver quelqu'un si l'on ne sait rien de ses allées et venues. Sad stoppa un moment pour réflechir a haute voix.

- Bon... la tente du Bourbonnais déja faite...Le Languedoc aussi... Je vais aller voir vers la tente provençale sait -on jamais...

La brune rebroussa chemin en rabrouant un peu les gens qui marchaient sur ses poulaines et en grinçant des dents quand son regard se posa sur une table ou moultes personnes mangeaient et buvaient. Elle se dit un instant que le Festival de la Couronne finalement portait aussi un peu trop prétexte a ripailler et à se goinfrer.. Puis la... Elle le vit. Attablé, une bière a la main, à savourer son moment! Tranquille!

-Sous la tente de Flandres?!! Elle est bonne celle la!

Le chaperon se dirigea vers lui sans manières et vint le prendre par surprise en sautant sur ses genoux, le faisant avaler de travers. Un petit ricanement grinçant puis:

-Alors? ça va oui moooonsieur se la coule douce ?J'fais toute cette route pour te trouver ici a manger comme un gueux? rhoooo trois heures que je te cherches!!!

Puis sans lui laisser le temps de riposter elle lui fit un gros baiser sonore sur la joue.

Sad lachée sur Datou comme un cheval sur un jeu de quilles... Vlan! de la bière renversée

-Sadou ! Tu pourrais pas faire attention ! Comment gâcher de la bière tiens ! Mais t'es vraiment la reine pour ça toi ! Arf flûte zut !

Il râlait.. Sad lui fit un gros poutou sur la joue... Lègerement agacé le Dat' lui dit:

-De quoi me parles-tu Morue ? Je mange pas, je ne fais que boire ! Mais là y'a plus rien ! Par ta faute ! Rhaaaaa !

Il lui sourit et piqua deux bière au blond. Elle lui fit un sourire candide en papillonnant des cils pour se faire pardonner saisissant la bière qu'il lui tendait en se disant que "Morue" décidemment elle s'y ferait jamais.

-Bois ça et explique moi ce que tu fiches là Sardine. Pourquoi tu m'cherchais ? J'te manquais ?

A ces mots elle plongea dans sa bière pour cacher son léger rossissement des joues. Elle but cul sec et jeta sa chope vide sur un coin de la table. Mmmh que dire? le Dat' lui aurait-il manqué? difficile a déterminer, partagée entre l'envie de lui faire des misères et d'être gentille et sage comme un orage. Elle prit son air le plus sérieux possible et rétorqua grinçante:

-Hum... manqué? Un horrible sieur dans ton genre? Tu rêves mon pauvre Dat', ou encore c'est la Biere qui te monte au teston! Je t'avais dit d'arreter ! L'abus tue. Regarde moi ça ! Tu as l'oeil jaune.

Ricanant de plaisir elle se mit a son aise sur ses genoux et continua en regardant un peu les gens qui passaient:

-Disons que mon petit doigt m'a dit que tu étais dans les parages et qu'il se trouve que je n'avais rien de bien palpitant a faire à part venir t'embêter, ma petite bouille encirrhosée...

Sad reposa son regard sur lui puis posa sa tête sur son épaule avec une petite moue bien a elle.

-Puis bon.. c'était bien aussi de faire un peu de route ensemble...
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Ouais j'ai fait bonne route. Merci de t'en inquiéter.

Il avait pris un ton sec et elle le sentait crispé en lui parlant. Elle comprit que peut être l'avait il vu si proche de kelen ...sa main sur la sienne et serra les dents. Si elle pouvait lui faire comprendre ...que c'était juste pour avoir une présence ....pour tenter de ....tenter de quoi ....de l'oublier. Elle savait bien que c'était impossible ça et de le voir devant elle ne faisait que remonter de son coeur tout cet amour qu'elle avait voulu y enfouir.

Il tourna la tête pour regarder une femme qui venait de s'affaler sur les genoux de l'inconnu. Des mots de leur conversation venaient à ses oreilles ...morue ...sardine ...bouille encirhosée...romantique à souhait tout ceci ....et elle ouvrit de grands yeux en leur jetant un regard furtif.

Elle retourna son visage vers celui de Ripa et inconsciemment rapprocha son épaule de la sienne ...elle avait envie de tendre la main pour lui caresser la joue comme elle aimait tant le faire ....passer la main dans ses cheveux blonds ....mais elle se contenta de le regarder au plus profond des yeux ...voulant qu'il comprenne sans les mots qu'elle l'aimait toujours ...
Mais n'y put tenir plus longtemps et lui dit tout bas ...Ripa ...Ripa je suis tellement heureuse de te voir ...si tu savais ...si tu savais comme je t'aime ..

Elle avait parlé tellement bas qu'elle ne savait même pas si il l'avait entendu dans tout ce brouhaha ...alors s'enhardissant ...elle se releva d'un bond ...se planta devant lui ...et se mit à hurler ...JE T'AIME RIPA ....je n'aime que toi ....que toi...effrayée par le son même de sa voix ...elle se rassit brutalement sur son tabouret ...ébahie d'avoir osé le faire.
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-Hum... manqué? Un horrible sieur dans ton genre? Tu rêves mon pauvre Dat', ou encore c'est la Biere qui te monte au teston! Je t'avais dit d'arreter ! L'abus tue. Regarde moi ça ! Tu as l'oeil jaune.

Fronçant des sourcils qui se voulaient très très noirs, Datull observa un moment Sad. Puis, prenant un air très vénérable et sage, il lui demanda sur le ton de la confidence.

Seriez-vous, jeune fille, celle que l'on appellerait une mère? Celle, bien-nommée, mère poule? Ressembleriez-vous, même de loin, à cette dénomination pour mon humble personne? J'en doute. Chère mademoiselle, je ne vous permet point de me décréditer de la sorte et je vous demanderais, également, d'arrêter de faire des simagrées. Tu sais que le Très-haut n'accepte pas la moindre forme de mensonge. Aussi, je vous demanderais de dire la vérité, et toute la vérité. Je t'ai manqué?

Son visage rude avait fini, pendant qu'il parlait, à se tendre d'un large sourire. Il savait bien qu'il lui avait manqué tiens... sinon elle ne serait pas venu ici, elle ne l'aurait pas « cherché pendant trois heures ».

Elle se gaussait ouvertement maintenant. Il leva les yeux au ciel, partagé entre l'envie de faire taire ce rire sardonique et de la fiche par terre. Peut-être que les deux en même temps étaient possibles? Il sourit à cette pensée mais perdit rapidement son sourire lorsqu'il l'entendit l'appeller sa « petite bouille encirrhosée... » De mieux en mieux.

-Puis bon.. c'était bien aussi de faire un peu de route ensemble...

- Et je te préviens que si t'arrêtes pas ton cirque, je ne viendrais pas te rendre visite où tu t'trouves là. Qu'est-ce que c'est que cette manie de me faire des léchouilles hein? On dirait un p'tit couple tiens... et rassure moi, on n'en est pas un.
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Sa discussion avec Sadou fut rompue lorsqu'il entendit la blonde de tout à l'heure crier son amour pour le blondinet. Eh bien... c'est du rapide chez eux. Il voulu rester regarder la réaction de son compagnon de tablée lorsque Sadou se leva d'un bond, attirée par un homme avec une sacrée quantité de bière.

Dat sourit, au moins ça l'occuperait la morue. Il frotta ses genoux ankylosés en faisant la grimace. L'aimait pas quand une grande brune s'installait sur lui, la prochaine fois, il rechignera.
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Kelen se réveilla…….doucement il sortit de son rêve
Comme l’enfant sort de son berceau !
Il se relava puis fut prit d’une violente contraction dans l’épaule


Foutu tir a l’arc…

Il regarda autour de lui ne vit pas la belle AURIA.
Non elle était la bas, rayonnante, Elle parlait avec Messire Ripallion.
Kelen les regarda un court instant puis se dit

Bon, il vaut mieux que je trouve quelques chose à manger c’est plus sur.
Je me demande bien ce que l’on mange sous cette tante à cette heure si matinale

Des yeux, Kelen fit le tour de la tente. Il tomba sur un joli petit chaperon rouge qui malgré des formes lui rappelant sa nourrice, avait deux défauts. Le premier est non des moindres elle était avec un homme, le second, elle semblait beaucoup parler. Ors avec le mal de l’épaule, Kelen ne voulu pas ajouter un mal de tête. Mais cette dame est lui paraissait être une sorte d’incarnation entre Diane la chasseresse et la corne d’abondance. Car de l’abondance elle n’en manquait pas . Et si l’on juge aux regards furtifs de ses messieurs sous la tante, elle s’avait captiver l’attention

Il l’a regarda un moment avec des yeux emplis de charbons ardents.

Diantre! Que j’aimerai être un loup parfois !

Kelen se repris vite, de toute façon il devait se concentrer sur son objectif

'' Le tir a l’arc, Imbécile, le tir a l’arc. Ne pense qu’à bander ton arc''

Kelen prit deux bières et trois côtes grillées

Il entendit du remue-ménage au dehors et perçut une voie
« Les résultats de l’arc sont tombés »

Kelen se précipita dehors non sans regarder la belle dame Auria qui souriait à son messire car le sourire en disait plus long qu’un acte de notaire.

Kelen lui envoya un baiser
Vole petit baiser
oublie tous les dangers
dans ce cou va te déposer
en gage de mon amitié

Kelen sorti direction le tir a l’arc avec son épaule qui traine toujurs un peu derrière

Les choppes s'entrechoquaient, les discussions allaient bon train, alliant plaisanteries et injures. Quotidien des assemblées éméchées.

Auria s'était approchée de lui, très lentement. Elle était si proche de lui maintenant... et Ripa qui ne la regardait toujours pas. Il faisait semblant d'écouter la conversation, ô combien passionnante, du brun et de sa rougeotte. Lorsqu'elle se pencha et rapprocha ses lèvres de son oreille, Ripa ferma les yeux. Il ne voulait rien entendre. Son coeur battait à l'instant très fort, il luttait entre l'envie de la serrer dans ses bras, de l'embrasser et d'enfouir son visage dans son cou... et le besoin exécrable de s'en aller pour ne plus sentir son corps si près du sien.

Auria lui murmura quelque chose, qu'il n'entendit pas avec le vacarme. Il la regarda et c'est alors qu'elle se leva et se mit à hurler comme une furie qu'elle l'aimait. Ripa resta les yeux gros comme des soucoupes. Il ne réussit qu'à dire un

Ah bon, pathétique

Elle retourna s'assoir, sans dire un mot de plus. Ripa continuait de la regarder, et cette fois, il sut qu'il ne luttait plus. Son regard était pétillant de tendresse alors que ses yeux la regardait avec un amour débordant. Elle n'avait pas changé, même ivre, elle faisait n'importe quoi.

Il sourit et l'attira contre lui. Elle sur ses genoux, en face de lui qui la regardait toujours avec le même amour. Mais comment diable avait-il pu la laisser partir? Il joignis sa main à la sienne et leurs doigts n'étaient plus maitenant qu'un entrelacs de caresses.

C'est pour toi que je suis venu ici Auria. Je suis désolé de t'avoir abandonné... sincèrement... Je m'en suis si souvent mordu les doigts. Maintenant je ne te lâcherais plus.

Elle s'était à nouveau levé, mais cette fois pour informer les gens attablés du second acte de leur scène. Il l'aimait. Ripa éclata de rire en la voyant et en pensant qu'elle était sérieusement ivre. Se souviendrait-elle le lendemain de ce qui s'était passé ?

Je t'attendais Ripa .....j'ai cru mon espoir à jamais évanoui ...mais je me mentais ....je t'attendais...

Auria sur lui, Ripa la serrait fort, tout à son bonheur de l'avoir retrouvée. Il joua de ses lèvres le contour de ses yeux, essuyant des larmes qui n'avaient pas eut le temps de sécher, et lui murmura d'une voix douce.

Je suis là maintenant. Qu'importe ce qui s'est passé et ce que nous avons perdu... On en ressort plus fort et encore plus amoureux. Trouvons un havre de paix et essayons de refaire un petit Maël...

Cette dernière phrase était sortie presque sans qu'il ne l'eut voulu. Il aurait du tourner sa langue 7 fois dans sa bouche avant de dire n'importe quoi... quelle allait être la réaction d'Auria? Il l'embrassa dans le cou. Ca lui tenait vraiment à coeur. Lorsqu'elle lui avait annoncé qu'elle était enceinte, quand ils n'étaient déjà plus ensemble, il avait ressenti un élan de joie... une joie inachevée pourtant sans la mère...

Auria se laissait faire les yeux fermés ....indifférente à tout ce qui n'était pas ses mains sur elle et sa bouche sur son visage ....et toujours en elle ce trouble étrange qu'elle sentait monter dès qu'il la touchait. Comment aurait elle pu vivre sans celà ? jamais ce n'aurait été possible.

Mais quand il l'embrassa dans le cou après lui avoir dit ..... Je suis là maintenant...... Trouvons un havre de paix et essayons de refaire un petit Maël...elle rouvrit les yeux et repensa d'un coup à cet espoir déçu d'un bébé et eut un pincement au coeur ......

Mais elle releva la tête en lui offrant son plus beau sourire et ses yeux brillants ....elle comprenait là d'un seul coup qu'il était prêt ...qu'il avait compris enfin ....que son engagement était là dans les paroles qu'il venait de prononcer .....

Prenant doucement son visage entre ses mains , elle approcha sa bouche de la sienne et avant de l'embrasser tendrement lui dit .....oui oui ....essayons de refaire un petit Maël ...ou une petite fille ..qu'importe ...ce sera un enfant de l'amour ....du vrai ...du nôtre ..

Une silhouette derrière Ripa lui fit relever la tête .....Iclo ....

Iclo ...Iclo ...nous sommes là ....Iclo ....si tu savais .....si tu savais
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Sadnezz en plein dans sa contemplation "fûtesque" n'a pas vu que le messire ne l'a même pas entendue et se prend un gros vent lorsqu'elle se retourne vers lui... Plus la! Erf. Petit grognement. Tiens ça lui donne soif cette histoire. Soif de joie et de bonheur , soif de rire et de s'amuser, soif de.... Oula. Petit regard vers le Dat' qui reste le fessier collé a sa chaise et qui n'a même pas repondu a son appel subliminal. Decidemment, Sad commençait a se dire que peut être un détour par la tente angevine plutot que Flammande aurait été plus lucratif.

Son regard se reposa sur la charette. Petit moment de flottement. Datull arrive finalement dans son dos, l'attrape par la manche et la force à s'assoir. Attrape deux trois choppes et la force à boire. Haaann! Boire? Pas de refus tiens. Le gosier en phase d'aridité critique commençait a ne plus se contenter de la salive que provoquaient la contemplation des fûts. Une bière , deux bière, trois heuu trois bières, la tête qui tourne un peu, quatres bi...bières.... et voila deux Datull dans son champs de vision.

Voila le chaperon rond comme un rond. En état d'hébriété bien avançé, elle observe les amoureux puis le Dat' qui semble boire sa solitude et son désaroi. Une mine afffreuuuse qu'il avait à cet instant. Même apres sa cuite légendaire a Nimes, elle ne l'avait jamais vu ainsi. La brune connaissait bien ces airs là, c'etait les affres de l'amour et non ceux l'alcool... Encore sa juliette qui devait le hanter... Il baragouina un: A votre bonheur... ! peu convaincant voir...Railleur. Et à la bière Flandroise, rajouta t-il en esquissant un sourire tout aussi peu convaincant.

à contrario la bière rendait Sad a priori plutot guillerette . Elle leva sa chope dans un même élan puis sauta sur ses deux pieds, le pas tres peu sur. Une chope bien pleine a la main, noyant ses fantômes et ses déboires dedans elle commença a chantonner en tournoyant avec plus ou moins de régularité, et d'une voix qu'elle savait insupportable, ce qui l'encouragea a continuer de plus belle.

Complètement dans son délire mousseux et pétillant elle trébucha sur le même fût qu'a son arrivée et s'étala vivement en riant comme une pauvre folle. Au sol , Sad continuait de tournoyer en pensée, un air niais sur le visage. de ses lèvres s'échappèrent quelques mots balbutiés , incompréhensibles à l'assistance... de ses lèvres s'échappèrent qu'ais-je fait au bon dieu...
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Qu'est-ce qu'elles ont donc les femmes ce soir à hurler comme des furies? Y'en a une qui braille son amour pour un blond qui a l'air de préférer de loin le calme et le silence, et une autre tout aussi bourrée qui chante à qui mieux-mieux des chansons paillardes avec une voix faussée de stentor. On ira loin avec ces deux énergumènes...

Il sourit en murmurant quelque chose que seules des oreilles adroites, et sobres, pourrait comprendre : "Il ne faudrait jamais faire boire une femme... voilà comment ça se termine."

A votre bonheur également messire ....puissiez vous savoir où il se trouve ...si vous savez bien regarder ..

Sa tête pivota sur ses fondations et Dat regarda la jeune femme qui semblait vouloir lui faire comprendre quelque chose. Ebahi, bouche-bée et les yeux écarquillés. Mais de quoi elle parle là?

- Qu'insinuez-vous ? A peine avait-il terminé sa phrase qu'elle se tournait vers son chéri... plus trop bavard.
Regardez-moi. Au fait, je m'appelle Datull, enchanté. Petit sourire. Je n'aime pas vraiment les insinuations, parlez-moi franchement.

L'alcool lui montait à la tête. Il commençait à hausser le ton. Mais n'importe quoi einh...

Il entendit un bruit de chute et se leva à demi sur son séant pour regarder ce que c'était. Sad. Il se leva complètement.
- Obligé de la ramasser.

Et c'est avec un sourire jusqu'aux oreilles que Datull se leva et s'accroupit auprès de Sad avec l'intention de la mettre sur son dos comme un vulgaire sac à patates. Allongée par terre, elle faisait peine à voir. Il perdit son sourire narquois et prit la choppe de bière, encore à moitié pleine, pour la mettre de côté. Il pencha alors la tête vers elle, qui n'avait pas bougé, et lui chuchota:

- Il vaut mieux que tu rentres Sad. Tu as trop bu...
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Il perdit son sourire narquois et prit la choppe de bière, encore à moitié pleine, pour la mettre de côté. Il pencha alors la tête vers elle, qui n'avait pas bougé, et lui chuchota:

- Il vaut mieux que tu rentres Sad. Tu as trop bu...

Sad redressa un peu la tête et fit une horrible grimace.

- trop...buuu... Balbutia-t-elle doucement pour appuyer sa constatation.

Rentrer? Rentrer où? A Angers? Dans cet état? Ha oui décidément les hommes... Mieux valait en rire...
Elle s'agrippa un peu à l'épaule de Datull pour tenter une éventuelle remise sur pied mais a peine avait-elle un peu forcé sur ses jambes qu'elle flageolèrent et l'abandonnèrent lâchement. Elle les ramena donc en tailleur, tanguant un peu, un hoquet nerveux sortant de sa poitrine. Son regard croisa celui de Dat et elle se dit en le ramenant à ses poulaines que le bon alcool ne durait jamais assez longtemps. L'allégresse était une amie bien fugace lorsque les gosiers et les estomacs accueillaient les houles houblonnées... Elle l'avait entendu parler avec la blonde la bas, sans rien trop comprendre à leurs échange ni sans bien essayer en fait. Peut être qu'elle lui rappelait Math...euh Juliette. En tout cas elle avait pu percevoir son ton amer, et l'amertume lui allait si mal.

Un effort surhumain pour lever la tête vers lui puis :

- La vie est belle Datull... Puis en pensées.. Ce qui est passé a fui, Ce que tu aimes est absent.... Mais le présent est a toi.

La rouge brune sourit, lui fila une lourde tape sur l'épaule, à s'en faire mal à la main même, puis dans un élan s'y appuya fortement et réussi à se lever. Un instant elle cru retomber aussi sec, comme un sac de meunier jeté au sol mais il n'en fut rien. Quelques secondes dans une immobilité incertaine et la voila qui aligne un pied devant l'autre et qui prend la direction de la sortie, les yeux rivés au sol, guettant le maudit fût qui serait encore venu se jetter dans ses pattes pour la faire trébucher, elle salua la dame Blonde au passage et la trouva fort belle. Des cuites, elle en avait connues des biens pires et celle ci ne serait que passagère, pour preuve elle repensait déja à son arrivée et regrettait amèrement son attitude qui aurait pu paraitre ambigüe aux yeux de tous , Datull compris.
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- Je me posais seulement la question de savoir pourquoi cette pauvre femme se mettait dans un état pareil grâce à vous ?

Aidant Sad à se relever, il tournait à le dos à Auria. Lorsqu'elle prononça ces paroles, il se raidit. Cette femme ne savait pas de quoi elle parlait, et si Dat et Sad avaient l'air d'un petit couple tant mieux pour eux, cela ne concernait en aucun cas cette jolie blonde s'immisçant bien trop dans les affaires des autres. Quant au fait que Sadou soit ivre présentement, c'était normal. Lorsqu'ils s'étaient rencontrés, Dat et elle, Sad avait une bière à la main et se l'enfilait comme du petit lait. Il l'a toujours connu ivrogne et ivre, alors, pourquoi aujourd'hui boirait-elle à cause de lui ? Certes, il l'avait légèrement aidée à boire, mais qu'il l'ait fait ou non, elle aurait bu. Et mieux valait une bière, plutôt qu'un hydromel un tantinet plus fort.

Il ne répondit donc pas à Auria et aider son amie à se relever. Celle-ci, dans un entrain philosophie un peu trop hardi et bien simplet lui affirma que la vie était belle... S'inquiéterait-elle pour lui ? Aurait-elle compris ce qui l'avait rendu un tantinet morose ? Peut-être cela crevait-il les yeux ? Quoiqu'il en soit, il avait toujours trouvée la vie belle, malgré ses hauts et ses bas. Il lui fit un grand sourire pour la rassurer... dans le vide, elle retomba sur son fessar. Il devait être sacrément endolori d'ailleurs à force d'expérimenter la loi de la gravité.

Ne perdant pas son courage, elle se releva une énième fois, se campa sur ses pieds et arriva à tenir debout 2 secondes... 30 secondes ! Oh, peut-être ne tombera t-elle pas finalement ? Elle sembla réfléchir un moment, en se mordillant la lèvre supérieure, puis du prendre son courage à deux mains et, ô splendeur, avança un pied, puis l'autre. Elle prit confiance et tituba ainsi, louvoyant légèrement, pour atteindre la sortie de la tente.

Ce manège lui avait affiché un grand sourire sur le visage. Il leva les yeux au ciel et s'apprêta à partir lorsqu'il entendit Auria murmurer. Il n'entendit pas ses paroles, certes, mais compris la fureur qui s'en sous-entendait. Elle ne le regardait pas, ou plutôt regardait quelqu'un d'autre. Son blond. Il n'avait pas bougé et avait semblé regarder toute la scène d'un regard de pierre. Impassible. Datull passa son regard d'Auria au blondinet, sentant qu'il se passait quelque chose... Et il comprit rapidement quoi lorsqu'il vit Auria sortir de la tente précipitamment, comme une furie.

Le brun regarda son homologue blond d'un regard qui voulait tout dire. Datull ne connaissait aucun des membres du couple, pourtant, il avait bien senti l'amour qui les unissait. Mais cela avait l'air bien trop compliqué pour un oeil extérieur. Comment se faisait-il qu'un homme, à priori sain d'esprit, laisse s'enfuir une femme comme Auria, ayant un sale caractère certes, mais qui avait l'air de la compagne idéale ?

Datull haussa les épaules enlevant les yeux au ciel, exaspéré. Trop compliqué pour lui l'amour. Il quitta la tente Flandroise, se promettant d'aller dans leur duché un jour, et tenta d'aller rejoindre Sadou.
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