[RP] Une arrivée

Felina

(rp ouvert à tous ceux qui le souhaitent)

[Dans la campagne Dunkerquoise]

Le soleil se lève à peine sur Dunkerque quand deux cavaliers aperçoivent le village se dessiner à l'horizon. Les paysans s'amassent doucement sur les chemins pour se diriger vers leurs champs, les marchands eux font route vers le village, leurs charrettes chargées de denrées diverses et autres tissus de Flandres.

Une jeune femme brune aux longs cheveux bruns monte une fière jument à la robe d'un blanc immaculé. A ses côtés un homme aux cheveux et aux yeux tout aussi sombres, dont les traits ressemble à ceux de la jeune femme, chevauche sur un étalon à la robe brune. Devant lui, endormie contre lui, une petite fille, emmitouflée dans une cape noire.

Les deux cavaliers semblent épuisés mais un maigre sourire éclaire leurs deux visages. Leurs vêtements sont maculés de poussière, leurs bottes crottées. Tout sur eux indiquent qu'ils sont des voyageurs venus de loin. Leurs armes ne sont pas dissimulées, une épée et un bouclier pour chacun, des dagues au ceinturon pour la femme.

Les Flandres ... nous voici enfin arrivés.

Félina regarde son frère, puis la fillette contre lui. Enfin ils vont pouvoir se poser, prendre un repos bien mérité. Leur premier objectif, trouver une auberge pour les accueillir afin qu'ils se restaurent, prennent un bon bain et redeviennent présentables, après leur traversée du royaume du Sud au Nord.

Revenir ici après tant de temps est si étrange pour la jeune femme, et cette fois ci elle n'est pas seule.
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Alineaire

ALineaire rangeait dasn son bureau tous les documents realtifs aux guets des différentes villes des Flandres. IL compulsa les noms des personnes arrivées dans les Falndres.

Il vit le nom de Felina et se dit qu'elle devait venir d'Italie .
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--Caddwallon

Ce matin là, l'Ecossais Dunkerquois sortit tôt de son village d'adoption. Il lui fallait trouver du bois en forêt pour réparer sa barque. Il mettait un point d'honneur à faire ses meubles et outils lui même.

A la sortie de la ville, il vit un duo étrange. L'homme et la femme se ressemblaient étonnamment. Frère et soeur peut etre ? Ces deux là semblaient venir de loin.

Le bonjour voyageurs ! vous avoir l'air épuiser ! vous pouvoir venir reposer vous à taverne du port. Les pêcheurs être heureux d'accueillir vous et l'enfant. Vous trouver refuge là bas. Je demander pardon à vous pour mon accent je venir des highlands !

L'écossais sourit franchement à la jeune femme qu'il trouvait ravissante derrière son air sauvage.

Vanartevelde

Les Forces Spéciales Flamandes étaient entrées pendant la nuit dans le port de Duinkerk. Le caporal d'archerie Van Artevelde avait suivi la troupe et profitait de son escale en cette ville pour quelques relevés topographiques.

Le duo, que composait sa mule grise du Limousin et lui, s'agitait méticuleusement à guère plus d'une lieue de l'entrée de la ville. la bête le suivait de prés, le couvrant d'un oeil hagard alors qu'il déployait carte, croquis et autres instrument louches.

Le militaire épalait le terrain et notait chaque reliefs particuliers.

246 pas! j'espère que tu retiens tout Cocotte...

Le maistre drapier discutaillait géographie avec l'animal de somme qui semblait rien n'y comprendre et machouillait quelques herbes séches.
Un groupe de voyageur et un homme du cru, quoique, se trouvaient un peu plus loin et ils n'allaient pas tarder à croiser sa route.

Kaelle

Dans la matinée, la maire de Dunkerque avait croisé le caporal Van Artevelde en taverne et lui fit la promesse de le guider aux alentours de la ville afin qu'il puisse faire ses relevés topographique. Celui-ci avait prit les devants et était parti seul avec sa mule.

La matinée touchant à sa fin, la jeune femme décida de préparer ce qu'il fallait pour un repas improvisé en pleine campagne en passant par la taverne du port pour y chercher des victuailles. Son panier remplit, elle sortit de la ville à la recherche de l'homme et de sa mule. Elle ne fut pas longue à les trouver.

246 pas! j'espère que tu retiens tout Cocotte...

Kaelle sourit et ne put s'empêcher de répondre.

C'est la première fois que l'on m'appelle cocotte ! Mais je peux essayer de retenir si vous voulez !
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Vanartevelde

Le flamand, pris au dépourvu, ne l'avait pas entendu s'approcher, plongé dans ses mesures et croquis. Jacques levait la tête à la réponse inattendue de sa mule, la fixant dans les yeux. Dame Kaelle était là.

euh Pardon! Je m'excuse... je ne vous avais point entendu approcher

L'arbalétrier se couvrait d'une teinte cramoisi et en bafouillait. S'approchant de la jeune mère et maire qu'il avait rencontré plutot, il s'inclinait poliement pour cacher le trouble qu'avait provoqué sa bevue et se remettre un peu de son état. Tournant le regard aprés avoir jeté un bref regard au panier d'un oeil rapide et intéressé:

Dites moi madame le bourgmestre, c'est bien par là Calais mais à combien de lieues?

Le bras tendu vers l'ouest, mais son regard tournait vers la troupe de voyageur qui semblait approcher de la ville.

Felina

Alors que leurs montures avancent au pas, le frère et la soeur croisent un homme aux cheveux de la couleur des blés et au regard aussi clair que le leur était sombre.
L'homme s'exprime avec un étrange accent, que jamais les deux voyageurs n'ont entendu.

Le bonjour voyageurs ! vous avoir l'air épuiser ! vous pouvoir venir reposer vous à taverne du port. Les pêcheurs être heureux d'accueillir vous et l'enfant. Vous trouver refuge là bas. Je demander pardon à vous pour mon accent je venir des highlands !

Naturellement, Félina porte la main à son ceinturon. Elle les sait recherchés et elle préfère rester sur la défensive. L'homme ne semble pas dangereux mais c'est peut être une ruse, et elle sait qu'il n'est pas des Flandres, son accent n'est pas l'accent des gens d'ici.

Elle l'observe un long moment avant de lui répondre :

Une taverne ... ce n'est pas de refus ... ce nom ne m'est pas étranger, ne serait ce pas la taverne de Kaelle ?

Son ton n'est même pas aimable et elle ne songe pas à se présenter à l'inconnu. La fatigue de la route lui fait oublier le peu de politesse qu'elle n'a déjà presque pas en temps ordinaire. Pourtant, l'idée de se poser dans une taverne fait s'adoucir les traits de son visage.

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--Caddwallon

Une taverne ... ce n'est pas de refus ... ce nom ne m'est pas étranger, ne serait ce pas la taverne de Kaelle ?

L'Ecossais avait repéré le geste de la jeune femme. Elle était sur ses gardes. Aussi en signe de paix, posa-t-il la hache qu'il portait sur l'épaule au sol.

Elle s'adressa à lui avec un ton indifférent et froid, presque hostile. Il mit ça sur le compte de la fatigue du voyage.

Cela être la taverne de Dame Kaelle si vous connaitre elle, vous savoir où être sa taverne. Elle surement y être à cette heure. Pour la trouver, il faut vous aller au port. Je avoir prévu partir en forêt pour réparer ma barque. JE souhaiter à vous et à votre compagnon un bon séjour chez nous.

Caddwallon s'écarta du chemin. Le regard de la jeune femme lui avait bien fait comprendre qu'elle n'avait pas besoin de lui. Quoi qu'il en soit, les voyageurs iraient plus vite avec leurs chevaux, il ne ferait que les retarder comme il était à pied.

Kaelle

Kaelle ne put s'empecher de rire franchement face à la confusion du soldat.

Dites moi madame le bourgmestre, c'est bien par là Calais mais à combien de lieues?

La jeune femme réfléchit un instant, suivant du regard le geste du caporal.

Il y a 20 lieues jusque Calais messire et ... elle se rendit compte qu'il l'écoutait mais regardait ailleurs. Et nous avons des visiteurs.

Kaelle plissa les yeux et sourit. Une jument blanche, une jeune femme aux cheveux sombre, accompagné d'un homme. Ce ne pouvait être qu'elle !

FELINA ! cria la bourgmestre faisant fi de toutes convenance, la jeune femme remonta ses jupes et courut vers les cavaliers.
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Vanartevelde

Le soldat prenait rapidement note de ce détail interressant au tréfond de sa mémoire. Le groupe de cavalier approchait puis un crie de sauvage perçait la quiétude locale. Le bourgmestre, jupons retroussés filait à vive allure vers les chevaux. Jacques la regardait filé les yeux ronds, la mule avait dressé l'oreille, elle aussi fort intrigué par les évènements qui s'enchainaient bien trop vite pour ces deux compagnons de voyage d'un habituel très calme voir mou.

Felina! Feli... dame Felina déjà

Aprés s'etre passé la main dans la barbe, le caporal emboitait le pas rapide du bourgmestre, l'arblète en bandouilliere et son croquis à la main.

Eh Wel, vous avez fait vite, on ne vous attendait pas avant au moins demain!

Le barbu avait les joues rougies de sa course folle et détaillait à distance les chevauchants. Il ne sentait jamais francs à coté d'animaux moins doux que sa bête de somme. Il leur lançait quand même sur un ton chaleureux quoique essouflés.

Welkom in Vlaanderen!

Edonice

La petite fille dormait depuis plusieurs heures sur le cheval de son oncle. Contre Devil, Edonice savait qu'elle pouvait dormir en paix. Elle savait trouver près de lui paix et réconfort.

Dans ses rêves, elle venait de retrouver enfin ses parents. Elle naviguait près d'eux sur leur bateau comme ce fut toujours le cas jusqu'au jour de cette terrible rencontre avec les pirates, quelque part où il faisait plus chaud. Le souvenir de ce jour où sa mère la déposa dans une barque revenait en sa mémoire.

Elle allait s'éveiller lorsqu'elle fut tirée plus vite de ses rêves par une voix qui cria :

"Félina !"

La petite se réveilla en sursaut, ouvrit des yeux encore endormit sur les alentours mais saisissait déjà le bâton qu'elle portait à sa ceinture. Depuis 6 mois qu'elle voyageait avec son oncle et sa tante, elle avait appris quelques geste élémentaires de survie.

Elle vit une femme et un homme, près d'eux, avant de porter rapidement son regard sur sa tante. Félina ne semblait pas inquiète par cette rencontre et la petite s'apaisa un peu, serrant toujours dans sa petite main, d'un côté son bâton, de l'autre son jeune lapin, cadeau de son oncle pour ses six ans.

"Tata ? Qui c'est ?"
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Felina

L'homme à l'accent étrange semble avoir peur d'elle, ce qui est un bon point pour lui. Il lui confirme ce qu'elle pensait sur la taverne du Port puis s'écarte.
Les deux cavaliers poursuivent alors leur chemin quand soudain une jeune femme s'élance vers eux en criant.

Félina !!!

Cette voix, ce visage. Rapidement la sauvageonne pose pied à terre et sourit légèrement.

Kaelle... !!!!

Elle ne fait plus un pas, laissant son amie accourir vers elle, quand elle note la présence d'un homme en arme à ses côtés. Il porte les armes des Flandres, un soldat ...La jeune femme se méfie mais l'homme s'adresse à elle, avec un fort accent, flamand lui.

Felina! Feli... dame Felina déjà
Eh Wel, vous avez fait vite, on ne vous attendait pas avant au moins demain!
Welkom in Vlaanderen!

Elle reconnaît alors Sieur Van Artevelde, à qui elle avait écrit quelques jours auparavant.

Messire ... et oui nous voilà destination.

Elle lui sourit, quand soudain Edonice qui s'est réveillée prend la parole d'une petite voix pour lui demander qui ils sont. Elle se tourne alors vers elle et l'aide à descendre de cheval.

Kaelle, Sieur Van, je vous présente Edonice, ma .... nièce. Et voilà mon frère Devillepier.

Puis pour Kaelle, d'une voix plus faible, presque murmurée :

C'est la fille de Guillaume et Cassandre.

Edonice, ce sont des amis à moi : Dame Kaelle, et Sieur Van Artevelde.

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Kaelle

Kaelle... !!!!

La jeune femme sourit en voyant son amie descendre de cheval et pressa encore le pas. Le caporal l'avait rejointe. Elle aurait eut envie de sauter au cou de Felina et de l'embrasser, elle attendait sa venue depuis ... la mort d'Isisz. Kaelle secoua la tête assurément, faire la bise à la sauvageonne n'était pas chose à faire. Aussi, elle se contenta de lui sourire. La fillette qui se réveillait à peine l'intriguait.

Kaelle, Sieur Van, je vous présente Edonice, ma .... nièce. Annonça la sauvageonne avant de préciser dans un souffle. C'est la fille de Guillaume et Cassandre.

Enchantée jeune demoiselle ! lança-t-elle en regardant la fillette. Ta tante m'a parlé de toi dans ses lettres.

Puis elle se tourna vers Felina.

Quel bonheur de te voir ici avant l'hiver ! J'étais inquiète de te savoir sur les routes avec une enfant au moment des grands froids ! Mais ne restons pas ici, j'ai du vin chaud pour toi et ton frère ? et du lait au miel pour la petite si elle aime ! et un bon bain pour vous décrasser de la route.

Kaelle regarda les montures.

A moins que vous ne finissiez à pied ... vous serez avant moi à la Taverne du Port ! si vous voulez prendre de l'avance allez y je vous rejoindrait ... je ne vous attendais pas si vite. Mais quel bonheur de vous voir ici !

La jeune femme sourit. Enfin un rayon de soleil dans les heures sombres qu'elle traversait depuis un moment.
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Devillepier

Devil, dont l’illustre sociabilité n’avait d’égal que la couleur rousse de ses cheveux … c'est-à-dire qu’elle n’existait pas, regarda les deux personnes qui arrivaient près d’eux … Il aperçut le visage radieux de sa sœur et se doutait bien que c’étaient bien là les personnes qu’ils étaient venus retrouver …

La petite se réveilla en sursaut, posant sa petite main enfantine sur son bâton … sourire de l’homme après ce réflexe puis instinct presque paternel, étrange pour lui, lorsqu’il l’enlace d’un bras protecteur pour la serre contre lui … Sa sœur et le petit joyau, les deux seules personnes qui comptent pour lui …
Il se pencha à l’oreille de la petite et lui murmura … n’ait pas peur, apparemment c’sont les amis d’ta tante …

Devil releva le visage et l’inclina à la vue des deux personnes comme pour les saluer mais sans sortir un mot …
La Dame leur proposa l’hospitalité, délicate attention que voilà après de longs jours de voyage … L’air s’était rafraîchi plus ils montaient vers le nord … ce n’était donc pas une rumeur, le froid était le lot de ces terres …
Il attendit la réponse de sa sœur à l’invitation et en profita pour recouvrir la petite qui avait laissé la grosse couverture se dérober de ses épaules …

Felina

La sauvageonne ne peut s'empêcher de grimacer en écoutant son amie Kaelle et ses inquiétudes. Elle lui faisait toujours penser à une mère poule dans ses moments là, mais sûrement le fait d'être réellement devenue mère récemment n'avait en rien arrangé ce côté là de sa personnalité.

Pourtant, Félina est ravie de la retrouver enfin, après tant de jours à travers le royaume. Depuis la mort d'Isisz, son seul objectif avait été de rejoindre la ville portuaire de Dunkerque pour être aux côtés de son amie qu'elle avait sentie plus que fragile tout au long de leur échanges de missives.

Enfin, un sourire éclaire son visage au mot "Vin Chaud". La Féline est frigorifiée depuis des jours et elle a perdu l'habitude des températures flamandes. Un regard vers son frère et la fillette qui ne semblent pas plus réchauffés qu'elle. Quelle idée a-t-elle eu de vouloir revoir les Flandres en cette saison ?

Un vin chaud, c'est pas de refus ma belle ... Mais nous allons marcher à tes côtés. Tu as tellement de choses à me raconter, ton mariage, tes bébés ... tant d'évènements depuis que j'ai quitté Dunkerque au printemps dernier.

Elle ne peut s'empêcher de penser aux évènements qui ont jalonné sa vie à elle ses derniers mois : retrouvailles avec Devil, l'annonce de la disaprition de Guillaume, la mort de Don Guy, la rencontre avec Edonice, les amis de Tarbes, ses retrouvailles avec Saian ...

Elle se tourne ensuite vers le soldat et lui adresse un franc sourire.

J'suis bien contente de vous voir aussi Sieur Van Artevelde. Nous nous étions manqué l'autre fois, mais j'espère que cette fois ci nous aurons le temps de trinquer tous les deux.
Nous accompagnerez vous pour prendre ce vin chaud ?

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Une arrivée

Felina

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Alineaire

--Caddwallon

Vanartevelde

Kaelle

Vanartevelde

Felina

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--Caddwallon

Kaelle

Vanartevelde

Edonice

Felina

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Kaelle

Devillepier

Felina

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Edonice

Edonice sourit du réconfort de son oncle. Auprès de lui, elle retrouvait presque un père. Comme il lui remontait la couverture sur elle, la petite profia de ce geste de l'adulte penché sur elle pour lui déposer un baiser sur la joue. Lui au moins, elle savait qu'il ne repoussait pas ses marques d'affections.

L'attention de l'enfant se reporta alors sur sa tante. Comme de coutume son visage n'esxprimait guère la joie même s'ils avaient rejoint ses amis. Elle, elle criairait de bonheur de retrouver son amie Eléonore dont sa tante l'avait séparée.

On la présentait et Félina donne le nom de ses parents comme si la femme pouvait la connaître. La quête de l'enfant commencerait-elle à toucher à sa fin ?

Edonice avait gardé un secret dans le fond de son coeur. Toutes les leçons de son oncle et de sa tante commençaient à porter leur fruit. La petite n'avait pas perdu l'espoir de retrouver ses parents et elle savait quelque chose que sa tante ignorait surement. Sa mère était née en Flandres et Edonice connaiçait un nom : celui du curé qui avait baptisé sa mère et qui aurait dû la faire entrer elle aussi dans la communauté d'Aristote.

L'enfant regarda la femme d'un peu plus près. D'une certaine manière, elle ressemblait à sa mère. Elle était blonde avec des yeux bleus. Edonice touchait à son but. Il lui fallait trouver une église, même si elle ignorait ce que c'était. Puis elle devait trouver un curé, peut-être encore en vie, du nom de Brutor ou Burmor, enfin quelque chose comme ça. Et, s'il était en vie, avec espoir il aurait des nouvelles de sa mère ou de sa famille.

Edonice regarda alors l'amie de sa tante avec tendresse et se décida à la gentillesse avec cette dame.

"Bonzour m'dame."

La petite se laissa tomber au bas du cheval.

"Ze suis Edonice, fille d'mon papa et d'ma maman. T'es une amie d'tata ?"

L'enfant fit alors une révérence gracieuse comme son amie Eléonore le lui avait appris. En se relevant, elle sourit au soldat.

"Bonzour à toi aussi, sieur."
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Kaelle

Un vin chaud, c'est pas de refus ma belle ... Mais nous allons marcher à tes côtés. Tu as tellement de choses à me raconter, ton mariage, tes bébés ... tant d'évènements depuis que j'ai quitté Dunkerque au printemps dernier.

Kaelle sourit en entendant la sauvageonne. Tant de choses avaient changé depuis son départ. Leur échange de courrier les avaient rapprochées. A présent, Felina osait enfin la tutoyer.

Hé bien, une petite promenade jusqu'à la taverne vous dégourdira les jambes alors ! J'ai en effet mille et une choses à te raconter Feli.

La jeune femme allait se mettre en route lorsqu'une petite voix l'arrêta dans son geste.

"Bonzour m'dame."

Ce simple salut dessina un sourire rayonnant sur le visage de Kaelle qui imagina un moment sa Gaëlle un peu plus tard.

"Ze suis Edonice, fille d'mon papa et d'ma maman. T'es une amie d'tata ?"

L'enfant était descendue du cheval, Kaelle la regarda faire une jolie révérence et sourit. Kaelle s'agenouilla pour se retrouver à la même hauteur que la fillette. Sous l'effet du vent, une mèche de cheveux barra le visage de l'enfant. Machinalement, la jeune mère dégagea le visage enfantin d'un geste doux et maternel, espérant que l'enfant n'en prenne pas ombrage.

Bonjour petite Edonice, fille de ton papa et de ta maman. Je m'appelle Kaelle. Tu es très jolie ! Je suis une amie de ta tante. Nous nous sommes croisées lors d'un de ses nombreux voyages. Mais c'est une longue histoire, si tu veux je te la raconterai un peu plus tard, lorsque vous serez au chaud et que vous aurez prit un peu de repos. Je suis sure que tu aimes les histoires

La jeune femme se releva et tendit la main à l'enfant, espérant qu'elle y glisse la sienne. Peut être qu'elle réagirait, sinon ce n'était pas bien grave. Elle remarqua le regard de Felina et ne put s'empêcher de sourire. Son amie lui faisait toujours autant penser à un chat sauvage effarouché et ... traqué. Quelque chose n'allait pas elle le sentait.
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Felina

La Féline regarde sa nièce d'un œil mi amusé, mi grognon. La petite observe longuement Kaelle, avant de se décider à lui sourire. Puis elle descend de cheval et après s'être présentée, exécute une révérence.

Félina ne peut retenir un rire, non pour se moquer, mais parce que les manière de sa nièce l'amuse. Malgré l'exaspération que lui provoque souvent Edonice, elle doit bien lui reconnaître qu'elle est une bouffée d'air frais dans la vie de son frère et la sienne. La petite fille a transformé son ours de frère en le plus tendre et le plus protecteur des oncles, et elle même, bien qu'elle se garde de leur montrer est toujours attendrie en la regardant évoluer.

Elle lui envie son innocence, sa joie de vivre et sa confiance dans le monde qui l'entoure. Malgré ce qu'elle a vécu, la séparation dramatique avec ses parents, Edonice reste avant tout une enfant, dont l'insouciance étonne encore et toujours la sauvageonne.

Kaelle semble émue en écoutant la fillette, et leur échange est empli d'une tendresse à laquelle Félina n'est pas habituée.
La jeune femme n'ose cependant pas interrompre l'échange, et elle trépigne d'une pied sur l'autre, gardant les rênes de l'Alezane à la main et lui flattant l'encolure.

Soudain elle croise le regard de Kaelle, et détourne rapidement le regard.

Bon ... j'vois que les présentations sont faîtes, on y va aller s'le boire c'vin chaud ...
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Kaelle

Bon ... j'vois que les présentations sont faîtes, on y va aller s'le boire c'vin chaud ...

Kaelle rit franchement cette fois, connaissant bien la jeune vagabonde, elle savait qu'elle n'aimait s'appesantir sur ce genre de chsoes.

Tu as raison Feli, pas besoin de rester ainsi dans le froid. Vous avez suffisamment subit les assauts de l'hiver naissant.

La jeune femme se tourna vers le caporal Vanartevelde.

Vous nous suivez bien sur ?

Sans attendre sa réponse, elle se mit en route guidant la troupe vers la Taverne du Port. Alors qu'elle marchait aux côtés de Felina elle lui glissa

Hé bien ... ton frère est encore plus ... silencieux et sauvage que toi dirait-on. Le miens t'attend avec impatience je crois bien. Renoan était content lorsque je lui ai annoncé ton arrivée proche.

Elle fit un clin d'oeil complice à son amie. En pensant à son frère, la gorge de la jeune femme se serra et son visage se ferma. Il n'aurait vraiment pas eut besoin de l'épreuve qu'il traversait en ce moment...

Il s'est passé tellement de choses depuis qui tu as prit la route ce printemps que je ne sais par où commencer.
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Vanartevelde

Le grand barbu, en tenue d'arme, s'engageait à la suite de la petite troupe. Il les avaient salué dignement, un brin amusé par le tempérament de le petit fille. Madame le Bourgmestre faisait la causette et le groupe cheminait tranquillement.

Jacques faisait un court écart afin de récupérer sa mule grise et son matériel de topographie. L'animal de portage avait profité de leur absence pour ratiboiser quelques ajoncs.

allez viens Cocotte, le vin chaud nous attend, fin m'attend...

Le soldat lui flattait l'encolure et passait ses doigts gratouilleurs derriere son oreille velue. la brave bête semblait apprécier et sans qu'il dusse prendre son licol lui emboitait le pas sans rechigner.

Son arbalète pendouillait dans son dos en bandouillière et il avançait d'un pas calme. Ses yeux bleux mer posait avec tendresse sur la troupe dont il fermait la marche.

Edonice

La petit fille suivit la troupe, à pieds, contente de courir un peu sur le chemin. La dame semblait gentille et l'homme à la mule avait des yeux doux. Un peu de repos lui ferait le plus grand bien.

Edonice longeait les fossés, ramassait des feuilles d'automne aux couleurs chatoyantes pour en faire un bouquet de saison.

"Ce s'ra pour maman, quand j'la retrouv'rai !"

Elle prit aussi une poignée d'herbe tendre qu'elle tendit avec patience à son lapereau, qu'elle tenait toujours en laisse.

On commençait à apprcher de la ville, et l'enfant s'approcha de la dame et lui tira sur la jupe.

"Dis ? T'as dit qu'on allait dans une taverne. Mais moi z'peux pas boire d"vin, tu crois qu'z'pourrai avoir du lait chaud ? D'puis qu'maman est plus là z'boit plus qu'd'l'eau et moi z'aime le lait."

Edonice accorda son plus charmant sourire à l'amie de sa tante. Elle se sentait bien près de cette dame douce.

"Est-ce que t'aimes les bisous ? Parce que tata, elle aime pas ça et elle veut pas qu'j'lui en fasse. Elle aime pas les calins non plus."
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Kaelle

Alors qu'elle marchait en discutant avec Felina, regardant de temps en temps si la petite Edonice les suivait, Kaelle sentit qu'on lui tirait la jupe.

"Dis ? T'as dit qu'on allait dans une taverne. Mais moi z'peux pas boire d"vin, tu crois qu'z'pourrai avoir du lait chaud ? D'puis qu'maman est plus là z'boit plus qu'd'l'eau et moi z'aime le lait."

La jeune maman ne put que craquer face au sourire que la petite lui faisait.

"Est-ce que t'aimes les bisous ? Parce que tata, elle aime pas ça et elle veut pas qu'j'lui en fasse. Elle aime pas les calins non plus."

Kaelle sourit. Si elle n'avait pas si bien connu Felina elle l'aurait réprimandée ... mais elle savait que sous ses airs rudes, la vagabonde avait un grand coeur. Aussi elle s'arrêta un moment et regarda la fillette.

Comme je savais que tu arrivais j'ai prévu une grande réserve de lait. Et si tu aimes, je peux te le faire chauffer et y ajouter du miel ! Qu'en penses tu ? Quand aux bisous ... si tu me trouves assez gentille tu pourras m'en faire autant que tu veux. Elle se baissa vers l'enfant pour lui glisser à l'oreille. Même des calins et pas besoin de la permission de ta tante. Mais chut. Elle fit un clin d'oeil à la fillette et reprit la route vers la taverne. Elle aurait voulu lui donner la main mais ne savait comment l'enfant allait réagir et s'abstint.

La troupe passa enfin les murs de Dunkerque, où la bourgmestre salua les miliciens postés sur les remparts. Elle s'adressa au maréchal de garde, garantissant que les personnes qui l'accompagnaient ne menaçaient en rien la sécurité de la ville. Une fois les remparts passés, la jeune femme les guida vers la taverne du port.

Et voilà votre domaine pour le temps que vous voudrez. Il y a des chambres à l'étage. Elle se tourna vers Felina. J'ai des chambres d'amis à la maison vous y serez les bienvenus et bien mieux qu'ici... à toi de voir si tu acceptes mon hospitalité. En attendant tu es ici chez toi.

Kaelle connaissait la fierté de la jeune femme et ne voulait en rien la forcer à accepter quoique ce soit. La laissant à ses réflexions, elle mit le vin à chauffer dans un chaudron pendu dans l'âtre et prépara un grand verre de lait ainsi que des gateaux secs pour Edonice.
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Felina

Sur la route menant à Dunkerque

Alors que Kaelle et Edonice parlaient entre elle, Félina ne les écoute que d'une oreille. Son regard s'égare sur les payasages qui défilent devant eux, se rappropriant ce lieu qu'elle a quitté depuis plus de 6 mois.
Son frère est également descendu cheval également et marche à ses côtés.

Van Artevelde ferme la marche aux côtés de sa mule.

Enfin les remparts de Dunkerque se dressent devant eux et Kaelle les leur fait passer sans aucun soucis. La jeune sauvageonne sourit, pour une fois qu'ils entrent sans encombres dans un village, et en plein jour de surcroît.

Peut être ici pourront ils être en paix un moment. La Féline est plus fatiguée que jamais, sa blessure au bras n'est pas encore terminé et la fait souffrir. Elle aspire à du repos auprès de sa famille et de son amie Kaelle.

A la Taverne du Port

Cette dernière les conduit à la Taverne du Port, l'endroit n'a pas changé. Elle leur propose de s'installer chez elle, mais pour l'heure, Félina décline l'invitation, en même temps que la petite famille et le soldat flamand prennent place à une table

Nous serons très bien ici, nous ne voulons pas vous déranger, avec les deux bébés ...
Où donc sont ils eux d'ailleurs, nous les cacherais tu ? Et ton époux ?

Elle regarde la jeune mère de ses yeux sombres, alors que cette dernière tend un verre de lait à Edonice.

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Malycia

Malycia etait arrivé à Dunkerque un jour apres l'armée des FSF, elle avait un peu perdu de temps et ne savait pas comment elle avait fait pour ne pas reussir à suivre la troupe de soldats et s'etait quelque peu egarée en chemin....
Mais finalement elle etait arrivée à bon port, et cherchait une taverne où se restaurer....
Elle avait reçue une lettre d'une certaine Félina, lui annonçant son arrivée prochaine en Flandres et qu'elle serait ravie de pouvoir rencontrer la fille de SlamJack et de Gudule....
Chose etonnante car depuis sa naissance Malycia avait eu peu d'occasion de rencontrer des personnes ayant connu feu sa mère, surtout des personnes non flamandes....
Elle etait tres curieuse de rencontrer cette dame, elle voulait en connaitre d'avantage sur sa mere et la vie qu'elle menait avant sa naissance..

Elle arriva devant la taverne du port, la taverne semblait ouverte il y avait de la lumiere, elle y entra et alla s'installer au comptoir, il y avait quelques personens installées à une table, elle les salua d'un geste rapide de la tête, et attendit que le tavernier ou taverniere vienne prendre sa commande...
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Kaelle

Nous serons très bien ici, nous ne voulons pas vous déranger, avec les deux bébés ...
Où donc sont ils eux d'ailleurs, nous les cacherais tu ? Et ton époux ?

Tout en donnant son verre de lait à Edonice la jeune femme sourit à son amie et répondit.

Tu ne nous dérangerais absolument pas Feli, tu le sais tres bien mais ... il est vrai que les jumeaux rendent nos nuits courtes en ce moment. Ils sont avec leur père en ce moment. Je pense que tu ne tarderas pas à les voir.

La jeune mère se tourna vers le chaudron pour y lacher un bouquet d'épices et remuer le vin chaud. Une douce odeur remplissait la pièce. Elle revassait devant l'âtre lorsqu'une jeune femme entra. Une fois la demoiselle installée, elle se dirigea vers elle.

Bonjour damoiselle que puis-je faire pour vous ?
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Malycia

La taverniere se presenta devant elle et l'invita à passer commande

"bonjour, mmm serait ce du vin chaud qui vient flatter mes narines de son odeur? si c est le cas j'en prendrais bien un bol, celà me rechauffera, je n ai pas trop l'habitude de l air vivifiant du grand large, et si vous aviez un repas aussi a me proposer, j ai l estomac un peu vide....je viens d'arriver dans votre ville, ce n est pas ma premiere visite mais j y connais peu d'habitants.....je me présente Malycia de Lys lez Lannoy...."
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Edonice

Edonice suivait sans trop se faire remarquer. Elle savait que quand elle se taisait, sa tante pouvait oublier sa présence.

Elle prit sagement le lait que lui offrit la gentille dame et se mit à le boire lentement, regardant les gens occupés dans la taverne. Il lui fallait trouver un curé, et elle ignorait à quoi cela pouvait bien ressembler.

Pour l'instant elle écoutait avec attention, espérant pouvoir glaner une information qui pourrait l'intéresser. Elle laissa la fin de son verre pour son lapereau qu'elle posa délicatement sur la table, devant son fond de lait. Elle lui inclina lentement le verre afin qu'il puisse boire quelques gouttes pour qu'il grandisse lui aussi.
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Felina

Félina se réchauffe peu à peu au sein de l'ambiance chaleureuse qui règne dans la taverne. Edonie semble ravie d'être là, et se tient tranquille devant son verre de lait et ses gâteaux.

Kaelle s'affaire autour de son chaudron, duquel s'échappent les douces effluves du vin chaud et des épices qu'elle y a mis. Félina entend son ventre crier famine rien qu'à sentir les odeurs.

Mais qu'elle se dépêche de nous servir ... songe t-elle.

La jeune mère lui explique que ses enfants sont avec Seb, la Féline devra donc encore patienter pour les voir.
Soudain, une toute jeune femme aux yeux très sombres entre dans la taverne. Elle semble aussi frigorifiée qu'elle. Félina l'observe, trouvant quelque chose d'attirant dans la démarche et l'allure de la femme. Elle porte elle aussi une épée à son flanc, ce qui rend la sauvageonne curieuse.

En attendant son vin chaud, elle prête l'oreille alors que Kaelle vient prendre la commande de l'arrivante.

"Je me présente Malycia de Lys lez Lannoy...."

A l'évocation de ce nom, elle ne peut s'empêcher de sursauter. La fille de SlamJack et de Gudulle ... Ainsi c'est elle ...

Félina la croyait à Tournai et la voici en Dunkerque. Le monde est décidément bien petit. Elle ne peut s'empêcher de les interrompre.

Damoiselle de Lannoy ... Z’êtes la fille d’dame Gudule, j’me trompe ?
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Malycia

Malycia fut un peut surprise lorsque derrière elle, elle entendit une personne l'interpeler, il etait courant qu'en Flandres on la nomme damoiselle du Lyz ou de Lannoy, elle se retourna alors afin de faire face à la personne qui lui demandait si elle etait bien la fille de Gudule, celà lui paraissait tellement etrange d'entendre citer le nom de sa mère, que tout le monde taisait en général à Tournai, et dont peu de monde se souvenait aujourd'hui en Flandres, il est vrai qu elle n'y avait finalement pas sejourné tres longtemps, et à la periode la plus sombre de sa vie....

"euh oui.....je suis bien sa fille...."

Elle observa la dame qui etait assise à la table, elle quitta le comptoir pour s'approcher d'elle."

"seriez vous Félina? je ne m'attendais pas du tout à vous croiser ici à Dunkerque!"
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Kaelle

Kaelle écouta la voyageuse et sourit.

Bienvenue à Dunkerque damoiselle de Lannoy, en mon nom et en celui de tous les villageois. C'est bien du vin chaud que vous sentez, je vous apporte ça de suite. Ensuite, j'ai de la soupe de légumes, ainsi qu'un roulé de porc à vous proposer avec des panais de mon jardin. Du pain et du fromage bien sur pour accompagner le tout.

Kaelle attendait la réaction de la demoiselle lorsque Felina réagit au nom de la jeune femme et les interrompit.

Damoiselle de Lannoy ... Z’êtes la fille d’dame Gudule, j’me trompe ?

Kaelle sourit à Felina.

Je vous laisse, vous avez surement un tas de choses à vous raconter, je vous apporte tout cela.

La jeune femme retourna près de l'âtre, remplit plusieurs bols de vin chaud qu'elle déposa devant chacune des personnes présentes, puis retourna à ses fourneaux.
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Felina

seriez vous Félina? je ne m'attendais pas du tout à vous croiser ici à Dunkerque!

La Féline se lève, adresse un regard à son frère pour lui signifier que tout va bien et vient tout net s'asseoir à la table de la jeune femme. Elle plonge son regard sombre dans celui de Malycia, qu'elle a tout aussi sombre.

En effet, je suis bien Félina. Je ne pensais pas non plus vous voir ici, j'avais en tête de venir vous voir en Tournai.

Je vous laisse, vous avez surement un tas de choses à vous raconter, je vous apporte tout cela.

Un sourire amical à l'intention de Kaelle, comme pour la remercier de sa discrétion puis la sauvageonne observe longuement la jeune fille devant elle. Elle doit être un peu plus jeune qu'elle, et aussi peu farouche à priori. Ses traits ne lui font pas penser à Dame Gudule sa mère, mais le souvenir de son visage est flou dans la mémoire de la Féline

J'ai appris votre existence il y a peu, aussi me suis je permise de vous écrire cette lettre.
Je connaissais votre mère. Je l'ai rencontré lors d'un passage à Tulle, alors qu'elle avait le projet avec son époux de gagner le comté des Flandres.
Quant à votre père ...

La jeune femme marque un temps d'arrêt en repensant aux circonstances qui l'ont amené à rencontrer de Seigneur De Lys Lès Lannoy.

Votre père m'a sauvé la vie, il y a bien longtemps ... je n'ai jamais eu l'occasion de le remercier pour ce geste.

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Malycia

Malycia remercia Kaelle lorsqu elle leur apporta les bols de vin chaud mais n'y preta qu'une attention moindre, trop concentrée à ce que lui disait Félina....
Elle espérait en apprendre plus sur sa mère, les raison qui l ont poussée à quitter Tournai pour se refugier ici à Dunkerque, lieu où elle lui avait donné naissance....
Félina evoqua tout d'abord Tulle, ville où sa mère a vécu avant de venir s'installer ici, elle fronça les sourcils lorsqu elle parla de l'epoux de sa mère, ce barbu avec qui elle avait encore tant de mal a communiquer et qui etait d'ailleurs assis à la table avec les personnes qui accompagnaient Félina...

"oui finalement je suis arrivée à Dunkerque avec l'armée des FSF de mon père, ce n etait pas prévu....

Citation:

J'ai appris votre existence il y a peu, aussi me suis je permise de vous écrire cette lettre

"ah par qui donc avez vous appris mon existence, le sieur Van peut être je vois qu'il vous accompagne, comme vous les avez connus tous deux en Limousin, vous aviez peut être gardé contact avec lui, mais je ne suis pas certaine que le projet de venir en Flandres venait d'elle, bien qu elle etait egalement originaire de ce comté, elle avait vu le jour à Bruges, enfant elle me racontait souvent des histoires sur son enfance....c est tout ce que je sais d elle, sa vie avant que son epoux ne la repudie...."

en prononçant ces mots elle ne peut s empecher de lancer un regard vers Vanartevelde qui se trouve à l'autre table et ne doit surement pas entendre les propos qu'elle et Félina sont en train de tenir...

"mais dans votre lettre vous m'avez dit que vous l'aviez revu justement bien plus tard ici même à Dunkerque, et c est de cette periode dont j'aimerais en apprendre plus....."

Citation:

Votre père m'a sauvé la vie, il y a bien longtemps ... je n'ai jamais eu l'occasion de le remercier pour ce geste.

"je suis heureuse qu'il l ai fait, sinon nous ne pourrions avoir cette conversation aujourd hui, mais si vous venez a Tournai vous aurez peut etre l'occasion de le faire...."

Elle reflechit un instant, elle ne connaissait pas cette dame, pouvait elle se permettre de l'inviter au Caste du Lys, fief de son père, elle en avait tres envie car elles pourraient discuter plus intimement qu'elles ne peuvent le faire dans une taverne....

"quand vous serez à Tournai venez nous rendre visite au Castel de Lys Lez Lannoy, c est la demeure de mon père,vous aurez peut etre le loisir de l'y rencontrer si il s'y trouve à cette periode...."
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Felina

La Féline écoute la Demoiselle de Lannoy tout en soufflant sur son verre de vin chaud. Elle se réchauffe peu à peu au contact de la chope sur ses mains et grâce à la chaleur qui règne dans cet endroit.
Au fur et à mesure, elle comprend que la jeune femme cherche à en savoir plus sur la vie de sa mère en terres flamandes.
Félina l'a peu connue mais elle se rappelle bien des jours passés en sa compagnie à Dunkerque. Une femme si triste et pourtant qui ne demandait qu'à rire de nouveau.

Elle ne peut s'empêcher de noter les regards de Malycia vers Van ArteVelde mais fait comme si de rien n’était.
Comme la jeune femme en face d’elle l’invite à venir en sa demeure, la Féline lui répond :

Je serai ravie de venir vous voir à Tournai, je dois m’y rendre très prochainement pour des épousailles.
Sûrement serons nous plus tranquille là bas pour que je vous parle de votre mère.

Un regard vers les autres qui sont attablés non loin, pour faire comprendre à Malycia que ce n’est peut être pas le lieu ni le moment de discuter de tout cela.
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Kaelle

Kaelle vint déposer une assiette de soupe devant chaque personne attablée. Elle s'assit un moment près de Felina et Malycia.

Régalez vous la suite du repas cuit. Je vais aller voir ce que font mon mari et mes jumeaux. Je serai vite de retour.

Kaelle se leva et sortit de la taverne.

Elle revint quelques temps apres avec un couffin sous le bras et le déposa sur un fauteuil non loin de la cheminée afin que les petits ne prennent pas froid.

La jeune mère resta un moment attendrie face aux jumeaux qui dormaient avant de retourner s'occuper de ses clients.

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Malycia

Le regard de Malycia s'assombrit de nouveau à l evocation des epousailles desquelles elle se rendait à Tournai, les seules qui etaient prochainement prévues etaient celles de sa demi soeur Lunes et du veuf de sa mère...
Elle chassa vite ces idées noires qui lui traversaient de nouveau l'esprit et se contenta plutot d'aquiescer à la reponse que Félina lui fit...

"oui je pense qu'il y aura là bas moins d'oreilles indiscrètes surtout si vous aviez quelques revélations à me faire à propos de ma mère, surement savez vous des choses que peu de personnes savent! j'étais enfant lorsqu'elle est morte et je me souviens de toujours l'avoir vue triste, mais elle etait dejà souffrante et je étais une enfant turbulente....je m'assagis un peu, mais celà depends des evenements auxquels je dois faire face..."

Elles furent interrompues par l'arrivée de Kaelle qui venait de leur servir un bol de soupe bien chaude, plat qui etait le bienvenue, la chaleur de la taverne et du vin commençait seulement à la réchauffer, ausi s'empressa t elle de commencer à manger en attendant la suite qui ne tarderait surement pas...

"merci beaucoup, je suis persuadée que le reste sera aussi fameux que cette soupe"

Elle regarda ensuite la jeune mère revenir avec le couffin contenant ses enfants, elle se demandait qu'elle sensation pouvait ressentir une femme lorsqu elle devenait mère, elle se demandait aussi si elle serait capable de leur donner autant d'amour, elle qui se souvenait à peine de ce que voulait dire la tendresse d'une mère...
Perdue dans ses reflexions elle continuait de deguster sa soupe, jetant un regard de temps à autre vers Félina, puis tenta une autre question

"et vous vous avez des enfants? la petite fille avec vous c est la vôtre?"
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Felina

Félina se rend compte du voile de tristesse qui passe dans les yeux de Malycia mais fait comme s’il n’en était rien. La jeune fille semble cacher, tout comme elle, de sombres cicatrices de la vie. La Féline espère qu’elles auront toutes deux l’occasion de discuter, et pas que de la mère de la damoiselle.

Comme Kaelle leur apporte à chacune un bol de soupe elle la remercie d’une regard puis porte le bol à ses lèvres. Rapidement la chaleur de la bonne soupe irradie en elle, et lui fait oublier les frissons qu’elles ressentaient quelques minutes plus tôt. Le silence se fait dans la taverne, alors que tous profitent de ce bon repas.
La sauvageonne observe du coin de l’œil Kaelle qui vient de ramener ses enfants. Mais soudain :

« la petite fille avec vous c est la vôtre?"

A ces mots Félina s’étouffe avec sa soupe, et en lâche le bol qui vient se briser sur la table, le liquide brûlant se répandant rapidement.
Alors qu’elle commence à essuyer avec le revers de sa manche, elle répond à Malycia en balbutiant.

Ma … fille … heu … z’êtes pas bien, z’y pensez pas !!! Cette petite est ma nièce, la fille de mon frère Guillaume qui a heu … disparut. Et depuis on se la coltine avec Devil.
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Edonice

Edonice remerciait Kaelle d'un sourire pour la soupe lorsque la dame qui paralait avec sa tante posa une question des plus surprenantes. Elle croyait que Félina pouvait être sa mère.

La petite dont le caractère pouvait parfois ressembler à celui de sa tante, osa intervenir dans la conversation des grandes.

"Ma maman ? Mais ça va pas !"

Edonice regardad la dame avec de grands yeux.

"Une maman c'est zentille, c'est doux et ça fait des bisous. Z'ai une vraie maman, on a zuste été séparées. Elle, c'est ma tata, et encore elle veut même pas d'ce nom. Parait qu'c'est la soeur d'mon papa. Et si y'a quelqu'un qu'est content d'm'avoir avec lui, c'est tonton."

La petite sentait les larmes lui monter aux yeux.

"Tata, si elle pouvait, elle m'laisserait dans la première taverne venue."
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Malycia

Malycia, regarda etrangement lorsque Felina relacha son bol sur la table, mais sur que sa question l'avait fait réagir, et pas de la bonne manière dirait on, son regard se porta alors vers l'enfant, qui elle ausi s'était levée, et reagissait à la remarque de Félina, elle n avait pas l'air de trop la porter dans son coeur, pourtant elle ne lui semblait pas si terrible, mais Malycia n'avait pas reçu beaucoup d'amour ni de tendresse, elle qui avait perdu sa mère si jeune...

"surement as tu raison petite, mais ta tante fait celà pour ton bien, c est un monde cruel dans lequel nous vivons et plutot tu le sauras et plutot tu te debrouilleras seule....moi non plus je n ai pas eu de maman et tu vois je n'en suis pas morte, mon pere m'a nourrie elevée et habillée, de plus il m a appris à me battre et me defendre contre toute sorte d'agresseur....ça te sera plus utile que des bizous!"

Malycia de son grand regard sombre observait la petite fille qui semblait encore si fragile, mais qui n'avait pas sa langue dans sa poche en tout cas!
Se souvenant encore de son arrivée au donjon de son père elle eut un peu pitié de la petite fille qui etait au bord des larmes, elle sortit de sa poche le bracelet que Radamenthes lui avait fait en pensant à elle sur la plage de Bertincourt, elle avait encore gardé ce souvenir de lui, mais aujourd hui elle n en avait plus besoin, elle le tendit alors à la petite fille en lui disant...

"tient regarde, ce bracelet est magique, et il a une histoire particulière, je te le donne et si tu seches tes larmes je te raconte son histoire! tu en veux?"
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Felina

La Féline avait soudain eu une furieuse envie de souffleter sa nièce pour ses remarques plus que déplacées à son encontre. Les mots de la fillette avaient fait mouche et serré le cœur pas si froid de la vagabonde. Comment osait elle cette gamine ...?

Mais heureusement, Malycia s'interpose avant que la sauvageonne ne se lève pour la gifler.

Elle l'écoute et retrouve lentement son calme. Continuant de manger e sa soupe, la jeune femme plonger son regard dans son bol, semblantfixer un point invisible et évitant de croiser le regard des autres personnes attablées.

Puis à l'adresse de Kaelle, histoire de se changer les idées, bien noires en cet instant :

Y dorment tes p'tiots où on peut les voir ?
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Edonice

Edonice regarda la dame avec étonnement. Les larmes dans ses yeux cessèrent dès qu'elle vit le bracelet qu'on lui montrait. Hocquetant encore, elle osa :

"C'est ... vrai... Tu... m'le... donnes... ?"

La petite essuya ses yeux du revers de sa manche et tendait déjà la main vers le bijou. Elle n'avait à son cou que le collier que sa maman lui avait remis avant de la laisser partir dans la barque, un cadeau de son père.

"Z'écoute ton histoire."

Edonice ne quittait plus le bracelet des yeux tout en se concentrant sur le récit qu'on allait lui narrer. Cela faisait longtemps qu'on ne lui avait pas raconter une histoire et rien que cela, ça lui faisait plaisir.
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Malycia

Malycia s'avança vers l'enfant et lui passa le bracelet autour de son poignet, elle était soudain attendrit par cette petite fille qui lui ressemblait un peu au même age, elle savait ce que c'etait que de ne pas recevoir la tendresse d'une mère mais ne laissait que rarement transparaitre ses emotions, ne jamais montrer ses faiblesses lui avait constemment répété son père...
La petite était soudain tres interessée, Malycia s'agenouilla devant elle tout en gardant sa main dans la sienne elle commença à lui conter son histoire, qu'elle allait bien sur enjoliver quelque peu....Elles aiment bien les contes de fées les petites filles....

"il était une fois, une jolie jeune fille aux longs cheveux noirs comme les ailes d'un corbeau, et aux grands yeux tres sombres, elle vivait dans un magnifique chateau, mais elle s'y ennuyait beaucoup....Un jour un beau jeune homme vint frapper à la porte de la grande demeure, la demoiselle en tomba tout de suite amoureuse, mais son père un homme tres cruel ne voulait pas que sa fille unique epouse un gueux et aussi s'enfuyat- elle avec l'homme qu'elle aimait, il l'emmena alors dans le comté voisin ainsi personne ne pouvait la retrouver....
Mais un malheur arriva, le jeune homme tomba tres malade, mais avant de se rendre à l hospital pour se faire soigner il lui confia un secret, un jour alors qu il etait sur une plage, il avait confectionné un bracelet avec quelques coquillages et il l avait caché pres d'un rocher, il le destinait à la fille de ses rêves,il lui fit promettre de retrouver le bracelet en souvenir de leur amour, aussi partit elle à la recherche du bracelet, sans grand espoir.....
Finalement elle le trouva, et avec lui le secret espoir qu'un jour a nouveau elle rencontrerait un prince charmant....
Garde ce bracelet avec toi c est un porte bonheur, depuis que je le porte de tres jolies choses me sont arrivées, et aujourd hui je n en ai plus besoin..."

Malycia regarda la petite fille et lui fit un large sourire....
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Kaelle

Y dorment tes p'tiots où on peut les voir ?

La tavernière releva la tête de ses préparations culinaires et sourit à Felina.

Bien sur que tu peux les voir même s'ils dorment.

La jeune mère se dirigea vers le couffin, et releva doucement la couverture qui cachait les jumeaux.

Allez approche toi Feli, ils ne mordent pas ils n'ont pas encore de dents.

Kaelle fit signe à son amie d'approcher.
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Edonice

Edonice avait écouté l'histoire avec beaucoup d'attention. Ses yeux brillaient, plus de larmes mais d'impatience, de rêveries en entandant le récit.

A la fin, la dame lui donnait le bracelet magique.

"Mici, Madame. Grâce à vous, ze devrai avoir plus que d'la chance. Avec le bracelet mazique, ça va être ... Ze vais pouvoir retrouver papa et maman !"

La petite sauta de son tabouret et vint mettre son petit bras sous le nez de sa tante.

"R'garde tata, c'est beau ! C'est un bracelet mazique ! Avec lui, z'vais pouvoir r'voir papa et maman !"

Edponice sautait partout en courant. Elle revint vers la dame au cadeau, lui sauta au cou avant de lui faire un bisou sur la joue.

"Mici encore beaucoup."

L'enfant riait pour la première fois depuis bien longtemps, depuis le jour où ils avaient fêté ses 6 ans.
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Felina

La Féline, à l'invitation de son amie, s'approche du couvent. A l"intérieur, à peine visible sous les linges qui les recouvrent, deux petites formes, blotties l'une contre l'autre.
Elle les observe, silencieuse, le visage impassible.

Qu'ils sont p'tits ... C'est normal ça ?

La vagabonde n'a jamais vu de bébés de si près et elle reste curieuse de ces toutes petites choses, sans défense et innocente. Mais pour rien au monde elle ne s'attendrirait ou se proposerait de les prendre dans ses bras. S'imaginer avoir un bébé dans les bras la fait grimacer.

Alors qu'Edonice a finit d'écouter l'histoire de Malycia, elle vient lui mettre sous le nez le bracelet

"R'garde tata, c'est beau ! C'est un bracelet mazique ! Avec lui, z'vais pouvoir r'voir papa et maman !"

Elle grogne à cette remarque, comme son cœur manque un battement comme à chaque fois qu'elle évoque Guillaume et Cassandre, qui pour elle sont bel et bien morts.

Arrête donc de dire des sottises ... tes parents ne sont plus là, je te l'ai déjà dit ...
Quand vas tu l'accepter fillette ?
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Malycia

Citation:

Edonice sautait partout en courant. Elle revint vers la dame au cadeau, lui sauta au cou avant de lui faire un bisou sur la joue.

"Mici encore beaucoup."

Malycia fut un peu surprise par la marque de tendresse dont Edonice lui fit part, elle se laissa faire malgré tout, en serrant alors la petite contre elle un entrange sentiment s'empara d'elle, elle lacha rapidement Edonice qui fila directement vers sa tante pour lui montrer le bracelet....

Malycia se reprit rapidement, foutues emotions qui etaient parfois si difficile à contenir, en regardant Edonice evoluer de la sorte elle se revoyait elle au même age, âge auquel elle devint orpheline et qu'on lui presenta son père le ténébreux et cruel SlamJack...

Elle sursauta aux paroles de Félina à propos des parents de l'enfant, elle ne voulait pas s'en méler, il serait surement mieux pour Edonice ne plus y croire si tout espoir pour eux était perdu!

"je vais prendre congès de vous Félina, ma place est de nouveau à Tournai je n'ai plus rien à faire à Dunkerque....Surement aurons nous l'occasion de nous y revoir, n'oubliez pas de venir au Castel nous avons des choses à nous dire encore vous et moi! et.....concernant Edonice, je n ai pas de conseil a vous donner.....mais.....ce n est qu'une enfant laissez la rever un peu, j'aurais bien aimé pouvoir encore le faire aussi à six ans! mais on ne m'en a pas donné le choix...."

Elle regarda une derniere fois de ses grands yeux sombres la petite fille, puis salua les personnes presentes dans la taverne, s'encapuchonna et sortit de la taverne dans le vent froid et glacial de cette triste journée de novembre...
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Edonice

Edonice sourit à la jeune femme avant qu'elle ne sorte de la taverne. Décidément, tout le ponde finissait par l'aimer sauf sa tante.

La dame partie, la petite se tourna à nouveau vers sa tante.

"J'suis petite, pas bête ! J'sais bien qu'papa et maman sont pas là. J'le vois bien ! "

L'enfant ne comprenait pas pourquoi les grands pensaient tous qu'elle ne pouvait pas réfléchir. Elle savait bien que ces parents étaient elle ne savait où sur les routes ou les mers à sa recherche.

"Mais grâce à ce bracelet, ils me retrouveront plus vite ! Y'a pas besoin d'être grand pour comprendre ça !"

Edonice soupira en regardant sa tante droit les yeux.
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