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[RP] L'amour du risque

Benjen
    [Une journée normale, au pays des merveilles]

    Etre réveillé par une blonde en colère : Testé et PAS APPROUVE !

    Ça n’a rien de plaisant, mais alors rien du tout ! C’est plutôt gore … Visqueux … Et mon dieu ça pue ! Mais bon … Je l’ai sans doute un peu mérité quand même … Mais je vous dirai pourquoi une autre fois !
    Il n’empêche que se prendre une ribambelle de boyau dans la trogne, ça vous réveil d’un coup, d’un seul ! J’ai failli souiller la couche … Fort heureusement, j’ai reconnu la voix féminine qui annonçait son retour d’un ton badin en faisant péter les décibels. Tout homme censé aurait pris ses jambes à son cou depuis belle lurette. C’est qu’en plus d’être versatile, la blonde était un brin siphonné … Mais pas moi ! Déjà parce que je suis pas quelqu’un de censé –C’est nul ! C’est trop droit comme choix de vie !- et ensuite, parce que je l’aime ! Pour mon plus grand malheur … C’était pas évident tous les jours … Des fois j’avais envie de craquer, de me mettre en position latérale de sécurité, ou fœtal, et de chialer … Ouais carrément ! Mais bon … C’était risqué de bien se taper la honte ! Donc, je trouvais des palliatifs … Ca plaisait ou ça plaisait pas … Le plus souvent ça plaisait pas. Sans doute ce qui m’a valu le coup des boyaux … Bref.

    J’ai donc passé ma journée à déblayer du boyau, nettoyer les draps et faire disparaitre les traces de la connerie blonde. Autant dire que j’étais d’excellente humeur …

    Toute la sainte journée, j’ai rongé mon frein. Ouais, valait mieux ! On s’était retrouvé rien qu’à deux pour une de nos courante soirée en tête à tête, qui finit forcement par aboutir à une idée lumineuse. –Si vous suivez pas, c’est de l’ironie bien entendu !-
    Tout a commencé lorsque la Blondeur avait remis en question mes capacités de survie en pleine nature. J’ai forcement beuglé haut et fort que j’étais tout à fait capable de survivre seul ! Ce qui, entre vous et moi, n’était pas sûr à cent pour cent. Et de fil en aiguille, le défi fut lancé !

      -"Tu pars de la ville voisine et tu reviens ici sans que je te chope. Je te laisse 2h d’avance et le choix des armes."
      -"Pas d’soucis !"



    [Le lendemain]

      -"Alors j’ai le poignard … L’épée … Gourde … Et … … Me manque quelque chose … Quoi ? … ‘Tain ! J’aurais dû prendre cette putain de liste !"


    J’avais « catégoriquement » refusé qu’elle m’écrive une liste de ce dont j’avais besoin. Ben ouais, c’est vexant d’être prit pour un poisson rouge atteint d’Alzheimer. Mais j’aurai mieux fait de la prendre … J’ai perdu pas mal de temps à m’en rappeler mais j’y suis finalement arrivé ! J’ai donc ajouté une corde et du bœuf séché à mon équipement.

    Et c’est de vêtu de noir des pieds à la tête que je me présentais à l’entrée de la ville, ma blondeur y était déjà. Je tentais d’avoir l’air sûr de moi, mais au fond, j’étais pas sûr de chez sûr de mes capacités. Et puis, j’avais toujours un petit doute … J’avais l’impression que tout ça ressemblait à une tentative de mise à mort ni vue, ni connue … Qui me retrouverait en pleine cambrousse ? Personne.

      -"Tu peux encore abandonné hein ? Je vais te mettre la misère ma Blondeur en sucre !"


    Je lui volais un petit baiser et hop ! Je me mettais en route, sans me retourner. Je ne voulais pas donner l’impression d’avoir de regret, même si je devais avouer que mon siège près du feu à la taverne me manquait. J’arrivais bien vite à un croisement …

      -"Hm … A gauche ou à droite …"


    Je décidais finalement de couper par les bois ! Ce n’était pas ma meilleure idée … Parce que j’y laisserais une tonne d’indice, mais je n’y avais pas pensé. Tout ce que je voyais c’est que les bois me donnaient le parfait camouflage pour éviter d’être repéré de loin. Et puis surtout … Je me suis facilement perdu entre tous ses arbres qui se ressemblaient tous « encore plus » dans le noir. Cela faisait une heure que je marchais, courrais, marchais, courrais, quand je décidais enfin de m’accorder une petite pause …

    J’attrapais ma gourde et portais le goulot à mes lèvres pour me désaltérer. Laissant mes ambres scruter la nuit … Et là, j’ai commencé à flipper un chouilla … Tout seul … J’étais tout seul … Et il faisait noir … Très noir … Et … C’était quoi tous ces bruits ! Ah putain quel idée de merde !
    Je me giflais, histoire de faire fuir la trouille qui s’emparait de chacun de mes membres. Et mon regard tomba sur la corde. Je relevais les yeux … Deux arbres … Une corde … Pour une fois, une bonne idée me vient ! Enfin je l’espérais. Je coupais une longueur de corde avec mon poignard et l’attachais aux deux arbres, bien tendu. Ça ne l’arrêterait pas … Mais si elle était sur mes traces, avec un peu de chance, ça la ralentirait un peu !

    Mon « piège » en place, je me remettais en route. Levant les yeux en direction du ciel, je parvenais à me repérer grâce aux étoiles que la canopée me laissait voir. Et reprenais la direction de Bordeaux. La fleur à l’épée … Un nœud à l’estomac …

      -"Pourvu qu’elle me chope pas … J’vais en entendre parler tout le reste de ma courte vie …"

_________________
Nikita.novgorod
    Un hameau, à quelques lieues de Bordeaux.


Un, deux, trois... je prépare mon cabas
Quatre, cinq, six... je peaufine ma mise
sept, huit, neuf... je n'lâche pas l'éteuf
dix, onze, douze... j'vais lui mettre la loose !

Dans la piaule, louée pour quelques heures, elle se prépare... la sacoche est bouclée, les frusques enfilées, la tignasse tressée et les armes parées. Tout est calme, les gestes sont sereins, le palpitant est tranquille quand elle pose les yeux sur la fenêtre.


- Mhm... c'est l'heure.


Bonne joueuse, elle quitte la chambre pour rejoindre les remparts afin d'encourager le Barbu qui, bien entendu, est en retard... adossée au mur, elle le voit arriver et le sourire en coin de s'inviter au minois. Les propos Benjenesques la font marrer, clairement.

- Que j'abandonne ? Ne sois pas vexant steuplait... quant à me mettre la misère, j'te le souhaite. T'as deux heures, perds pas d'temps !

Elle le regarde partir jusqu'à disparition totale, elle a du temps à tuer... un petit détour par l'écurie, afin de panser les montures et de rejoindre la taverne pour patienter. Deux plombes, ça peut être long mais ça passe vachement plus vite quand on picole, et elle écluse la Punaise. Quelques chopines plus tard, avec modération, elle récupère ses affaires et la chasse commence...

    La pampa guyennaise


Au démarrage, elle galope. Le route est droite, Benjy aura voulu la distancer autant que possible, c'est humain... arrivée au croisement, elle démonte afin de chercher une piste et là, le choc ! Il n'a laissé aucune trace. Le museau se fronce tout en rejoignant sa jument et de la prendre à témoin

- Non mais tu l'crois ça ?! Le mec le moins discret du Royaume qui laisse pas la moindre empreinte, c'est quoi c'bordel !

Blondeur oblige, elle poursuit la route pendant une bonne heure, tantôt à pieds, tantôt à cheval mais se décide à rebrousser chemin... persuadée qu'il est incapable de disparaître sur une telle amplitude, d'autant que c'est vachement dégagé et que le ciel est clair.
Revenue au croisement, elle prend conscience des bois -ouais, faut le temps au neurone- et s'arrête à l'orée... les mirettes se plissent quand elle aperçoit le moulage d'un pied dans la boue et de ricaner


- La vache... il m'épate là, j'pensais pas qu'il oserait s'aventurer sur mon terrain favori !

Pas de précipitation malgré le temps perdu. Elle dissimule sa tignasse aurifère sous un foulard sombre, s'équipe de la sacoche et tend une longe entre elle et les montures... elle poursuit à pieds, par souci pratique et s'enfonce dans la sylve, afin de suivre la piste masculine, attentive à ce qui l'entoure. L'hiver trop doux, la végétation est déjà drue, et la présence des bêtes rend la progression plus difficile... mais la Slave est aussi têtue qu'elle est orgueilleuse, quitte à libérer les chevaux, elle ira au bout de l'aventure.
A la faveur d'une éclaircie, la lune dardant ses rayons dans les frondaisons, elle esquisse un sourire amusé... là, tendue entre deux arbres, une corde qu'elle ne manque pas de récupérer


- Bien essayé Benjy chéri...

Telle une prédatrice, elle examine les lieux avec minutie... là, une branche cassée ; ici, quelques fougères écrasées. Les paupières couvrent l'ambre, elle hume l'air comme ils l'avaient fait, quelques semaines plus tôt pour rejoindre le port. Ce souvenir lui arrache un petit rire moqueur mais, rapidement, la concentration revient alors qu'elle fixe l'odeur de son Barbu et qu'elle reprend sa marche... c'était sans compter le vent tournant.

- P'tain, c'est pas possible c'te baraka ! Une vraie chance de coc... aheum !


Agacée de tourner en rond, la Blondeur décide de prendre de la hauteur... debout sur la selle de Ténèbres, elle scrute l'horizon et retrouve le sourire en même temps que le parfum connu et reconnu, bien qu'un peu faisandé selon elle. Mauvaise foi ? Possible ouais !
Il est trop loin pour être maîtrisé, puisqu'elle a promis de ne pas le blesser -même si l'envie ne manque pas- mais plus près qu'elle ne le pensait... Un brin fourbe/sadique/cinglée*, elle réduit l'intervalle au petit trot, l'arc est bandé et, bientôt, la flèche fuse de mélodie dans l'obscurité. Sans réelle surprise, le hululement d'un hibou contrarié y fait écho, bientôt suivi par une envolée d'oiseaux nocturnes...


- Benjyyyyy... je te voiiiiiiis !


Le projectile termine sa course sans toucher, bien sûr, sauf peut-être, l'assurance masculine.

Un, deux, trois... j'suis tout près de toi
Quatre, cinq, six... distance s'amenuise...


*Rayez la mention inutile, le cas échéant.
_________________
Benjen
    Ne regardez pas le Benjy qui passe …

    Si seulement elle ne m’avait pas rattrapé … J’aurais été content de ça au moins ! J’aurais pu la narguer en arguant que j’avais réussi à effacer mes traces. Mais non …
    Je marchais depuis plusieurs heures déjà. L’oreille aussi tendu que les muscles de mon corps. Parce que l’air de rien … J’avais les pétoches ! –‘fin vous commencez à comprendre …- Imaginez que je tombe sur un animal sauvage ! Ou une malade mentale ! Enfin, un de plus hein … J’étais déjà traqué par la blonde donc bon …
    Mais je me perds ! J’étais donc là tranquille –ou pas- à faire ma balade au clair de lune ….

    Fsssssssssssiu ! Chtonk !

    Voilà t’y pas qu’une flèche me fusait non loin de l’oreille ! Et que le silence nocturne était soudainement brisé par la voix blondesque bien connue …

      -"P’tin la grognasse !"


    Premier réflexe, je me glissais derrière un arbre, histoire de ne pas me faire percer d’un trait. Le dos reposant à l’écorce, je tentais de calmer la cavalcade dans laquelle mon cœur s’était embarqué. Cette fois c’était sûr ! Elle voulait ma peau ! Une flèche ! Steu folle ! Elle aurait pu m’avoir en pleine tête, la jambe, le cœur ou pire … Dans le testicule ! Ne vous étonne, je voulais tout de même avoir une descendance.

    Deuxième réflexe, -Arrêtez de sourire ! Oui, j’avais des réflexes !- la surprise passée, je forçais les muscles de mes jambes, figés par le peur, à se débloquer. Le dos courbé, je me mit lentement en marche, dans le but de m’écarter de la zone où j’avais été aperçu, dans l’idée de prendre la blonde par surprise …
    Crrrrrack …
    Mauvaise pioche … Foutu branche qui trainait là, faisaient chier ces arbres à balancer leurs déchets un peu partout comme ça ! Est-ce que je balançais ma merde à tous les coins de rue moi ?

    Certain d’être repéré, je me dressais comme un I et tournais la tête dans la direction où je pensais apercevoir la blonde. Mes ambres, habituées à l’obscurité désormais, tombairent pile poil sur la blonde, elle n’était pas bien dur à voir sur son grand dada dressait dans ses étriers ! La peur d’être à nouveau repéré, et puis surtout de se prendre une flèche dans le derche, me fit faire la connerie de prendre la fuite sans plus cherché à être discret. Je m’élançais, pas bien loin … A peine quelques foulées et je me prenais les pieds dans une racine …

      -"HMPF !"


    Je m’étalais au sol de tout mon long …

    Regardez seulement quand il est passé !

_________________
Nikita_novgorod


Debout, les pieds bien campés dans les étriers, elle suit la fuite du regard... un fin sourire, sadique ouais, s'invite au minois alors qu'elle fixe l'arbre. Ce serait une autre cible, elle rirait sans doute, par sarcasme, le genre à vous mettre le seum... Savez, le ricanement qui vous informe, clairement, que vous l'avez dans l'os ? Le gloussement, hypra agaçant, qui vous indique gentiment que c'est peine perdue et que vous êtes un gros looser ! Mais pas là non, c'est son Homme qui tente de ramper pour lui échapper, voir même, de lui faire un plan foireux... Ah, l'est doué pour la pourravité* aussi et tellement discret surtout. Comme quoi, on peut être beau comme un dieu et con comme un manche, la preuve en image, ouais !

Techniquement, il n'est pas si con... non, non, loin de là même. Il est juste acculé et, comme toute proie coincée, c'est le désespoir qui l'anime. Alors la Blondeur démonte avec classe, parce que ouais, elle exulte là.
La senestre se pose à la hanche gracile, elle saisit les bolas, prête à s'en servir... sauf qu'il s'affale tout seul, comme un grand et là, c'est le bonheur dans la caboche blondine, le neurone danse la salsa... en clair, c'est le bordel dans sa tête.

Tranquillement, sans hâte, la Slave rejoint son Escladoudou... elle s'accroupit près de lui et, radieuse, lui tend la menotte:


- Tu sais quoi mon Adoré ? J'adore quand tu t'jettes à mes pieds... et accessoirement, j'ai gagné !


Parce que la modestie, c'est important aussi...
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