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[RP] Plus loin que la nuit et le jour...

.mahaut.
- Si c'est ça, on part !

Ils l'avaient mauvaise, les poneys. Vraiment, hein ! Pas comme la fois où ils avaient dit qu'ils boudaient parce qu'on leur avait pas fait le baise-main avec les petits bisous qui remontent le long du bras. Non, là, l'affaire était grave (même si quand même pour les petits bisous ils étaient vexés). L'Anjou n'aimait pas le rose. LE ROSE. Comment pouvait-on ne pas aimer le rose ?
Devant ce cas incongru que même la science éthylique la plus poussée n'avait pu résoudre, la décision avait été unanime et sans appel : départ immédiat.


- Oui enfin attendez un peu parce que là je peux pas, j'ai pris un travail et...
- Non pis moi chuis bourré hein...


Bon. Ils avaient donc repoussé leur départ au lendemain. Puis au surlendemain. Et même au jour d'après en fait.

- MAIS LAISSEZ-MOI ENTRER !
- T'as pas donné ton cévé et ta lettre de motivation poneysque !
- JE SUIS SAINTE BOULASSE J'AI LE DROIT DE M'EN PASSER !
- Dites, on est pas juste trop nombreux ?
- C'est Doudi qui compte pour trois, il a un peu forci.
- C'est mes maaaalles avec mes robes !
- JE VEUX ENTRER !
- Bon, on part demain.


Bref, un voyage classique chez les poneys. Oh, leur motivation était sans faille ! Leur courage sans limite ! Leur foie vaillant ! Leur organisation...

- Je crois que j'ai oublié de suivre.


Leur organisation était toujours à revoir, d'accord. Mais à ce détail près ils étaient prêts ! Fini, l'Anjou ! Finie la guerre en escarpins ! Ils avaient avec eux l'arme la plus mortelle qui soit, celle devant qui tous les angevins tremblaient, celle dont le simple nom faisait pleurer les enfants, celle qui...

- Myrmillmze, tu gouttes du pied, c'est dégoûtant.

Oui, ils avaient pris Cmyrille avec eux. L'Anjou allait pouvoir respirer et jouer les vainqueurs tranquillement. Désormais, toutes les provinces de France tremblaient à l'idée de la nuée de poneys qui allait s'abattre sur eux telle une punition divine (bien que rose). Ils avaient sur eux l'air dangereux de ceux qui n'ont aucune peur. Ils avaient le regard fier porté sur l'horizon. Ils avaient...

- On va où au fait ?

Ils avaient oublié de décider où ils allaient. Mais bon, ils y allaient. Avec un carnet de route pour tenir leurs pensées les plus fournies.



Jour 1, 9h : départ !
Oh je tremble d'excitation à l'idée de ce que nous allons découvrir ! Des terres inconnues ! Des mines d'or et de diamant ! Des caves sans limites ! Quelle belle journée pour démarrer une nouvelle vie ! On attend que des poneys frais nous soient livrés sur le carrosse et on démarre ! Youhou, à nous l'aventure !

9h04 : Je m'ennuie.
9h36 : J'ai proposé de jouer à "compte les passants habillés en rose" mais personne n'a envie. Vu qu'il n'y en a pas. De toute façon personne ne m'aime.
12h14 : *hips*
14h58 : Je vais faire une sieste.
17h46 : J'ai faim. Je vais au marché, ils m'attendront.
19h58 : Ils allaient partit sans moi ! Les cuistres ! Cuisses ! Puisse ? bref, HAN !
20h : Départ !
20h12 : Je m'ennuie et j'ai pas assez de place, j'ai hâte qu'on arrive.

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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?
Jeanjakou
Question 1 : quel est le point commun entre l'armée royaliste et une lance poneytesque ?
    A. La couleur de l'étendard
    B. Les odeurs
    C. L'encombrement
    D. Le nombre de paillettes dans l’œil après une bourrasque
    E. L'organisation


Vous avez deux heures.

Ou plutôt, deux jours pour décider de partir avec les poneys, le temps qu'ils dessoulent, comptent les tonneaux de pinard et rassemblent les garde-robes de l'archevêque le plus rose de l'Aristotélicité. Deux jours pour partir pour l'honneur du rose ou rester malgré la méfiance que semblent inspirer une mine poupine affublée d'une moustache fièrement ridicules et des goûts vestimentaires douteux. En effet Jean, derrière son look improbable, cachait pour les bonnes gens les mieux renseignées de la capitale une identité super secrète (même pour lui) d'espion au service de Sa Majesté.

Et donc Jon-Jon, malgré l'organisation organisationnelle, ou peut-être à cause de la désorganisation perpétuelle française, avait fini par choisir son camp et de le ficher hors des murs d'Angers en compagnie tapageuse et rosée. Moins serrés que dans un tonneau de Vin d'Anjou mais plus à l'étroit que sur une cogue, la compagnie partait à l'aventure, Jean à côté, le fondement sur un poney. Où ? Nul ne le savait. Et Jean n'en avait cure. Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils sentaient...


« Mais c'est quoi qui pue comme ça ?
- C'est Lotx Junior !
- Ah, j'ai cru que c'était le poney que j'ai volé avant de partir. »


Car Jean-Radinou avait refusé de sortir d'Anjou sans prendre un souvenir. Et comme les chouquettes se conservaient mal et avaient tendance à disparaître, il avait opté pour une monture à sa petite hauteur.

Quand est-ce qu'on mange ? J'ai mal aux pieds à cause du trou dans celui de Roger-Eudes ! Il goutte encore et il fait fuir les canards. Regardez ! Fit-il en montrant une famille de canards qui se dirigeaient vers une mare (aux canards).

Bref, ils étaient sur la route et c'était hautement intéressant à en juger les entrées de Jean-Choupidou dans le carnet de route.




20h20. Déjà 20 minutes de route. J'ai faim. Quand est-ce qu'on arrive ?
20h31. J'aurais dû prendre mes chouquettes.
20h37. Les poneys (les vrais à poils), ça mange des chouquettes aussi ?
21h00. Lotx-Junior m'a mordu le doigt !
21h11. C'est encore loin ?

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Cmyrille
"Bon, c'est pas tout ça, mais j'me casse."
Phrase qu'il dit assez souvent en partant d'une taverne, histoire de se montrer aimable avec la compagnie. Sauf que ce soir là, il ne s'attend pas à ce que ce soit un "j'me casse" assez large pour englober un départ au crépuscule tiré par un attelage de poneys pour une destination inconnue. Non pas que ça le gène hein, ce serait même plutôt l'inverse, pensez donc. Partir du Maine ça fait toujours plaisir.

Par contre, ce qui peut éventuellement devenir terrifiant, c'est un voyage façon poneys roses. Il a plus l'habitude faut dire. Et il a un peu peur du coup. ÇC. Ça craint.





Bulletin cérébral
Y'a trop de monde dans cette lance. J'l'ai dit à Ork avant de partir. On va en paumer la moitié dès la première étape, c'est sûr.
Et puis pourquoi ma place c'est à côté de Mahaut ? Elle va encore pas arrêter de parler pendant tout le trajet. J'aime pas. Ça me file mal au crâne.
Et pourquoi on a emmené l'aut' exhibitrixtre là... Il est chiant comme la mort celui là. Dès que je peux, je le file à bouffer à un poney. Ou je l'enfouis dans un tas de crottin juste avant de partir, comme ça on l'oublie.
...
J'étais bien tout seul dans la forêt y'a pas si longtemps...
Lotx
Le second principe de la thermodynamique désigne qu'un phénomène physique se produit toujours dans le sens d'une augmentation d'entropie, c'est-à-dire, de désordre de la matière. Une corolaire facilement observable en est le second principe de la poneyodynamique. Celui-ci désigne qu'un voyage se traduit également par une forte augmentation d'entropie, soit dans ce cas de bordel absolu, au sein d'un groupe de poneys forcément organisés. Heureusement, certaines petites choses réussissaient, sporadiquement, à remettre un peu d'ordre dans tout cela.

Bon alors faisons le point...

La marche se stoppa net, chacun levant vigoureusement et bien haut le poing.

Est-ce qu'on a perdu quelqu'un ou pas encore ?
-Pas moi !
-Pas moi !
-Moi non plus !
-J'ai mal aux pieds, on est bientôt arrivés ?
-On continue alors !


Lotx faisait le voyage en bougonnant. Il trouvait que l'on ne mettait pas assez en valeur sa position d'évêque et de chef incontesté de la troupe. Ainsi, sa suggestion de le hisser au sommet d'une chaise à porteurs soulevée par le reste de la troupe avait été immédiatement retoquée et un long et épuisant débat sur qui était réellement le chef incontesté de la troupe avait démarré. Un vote avait été proposé et chacun avait récolté une voix. Depuis tout le monde boudait. Par ailleurs, le nabot qui avait contracté la courante en Anjou éprouvait un besoin régulier de faire une pause-fourrées afin d'assouvir des besoins éminemment naturels. Il en était de même pour son héritier mâle d’apparat, Lotx-junior, qu'il fallait changer assez régulièrement.

En tant que chef incontesté, je proclame que nous allons faire une halte !

Le groupe continua.

Halte j'ai dit.

Le groupe continua.

Mais, mais, arrêtationnez-vous !

Le groupe continua.

HAAAAAN ! Regardez ! Là bas, caché dans les buissons ! Un titre de noblesse sauvage !

Et c'est ainsi qu'une première pause fut proclamée.




21h15. Première bifurcation, j'ai ordonné que l'on prenne la route de droite.
21h16. Mahaut cherche à saper mon autorité, elle veut aller sur la route de gauche.
21h20. Après des tractations infructueuses, nous proposons un vote.
21h50. Après un vote infructueux, nous tirons au sort.
21h55. Nous nous engageons sur la voie de gauche. Je suis sûr qu'ils ont triché. Je boude.
22h07. Demi-tour, la voie de gauche allait dans la mauvaise direction.
23h40. Ah, un village enfin !
23h45. Tiens, on est à Vendôme ? C'est pas vers Laval qu'on devait partir ?

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Jeanjakou
[Voir Vendôme et en partir.]

La bande avait réussi à aller dans un bel ensemble de paillettes et de coordination poneytesque à Vendôme, où ils avaient fait une halte le temps de goûter et de recharger les bouteilles de jaja.

Les doigts sur la couture, habitude pseudo-militaire qu'il avait cru bon d'apprendre lorsqu'il astiquait les armures des chevaliers de l'armée française en attendant l'ordre d'attaquer le remballage du bivouac, le Guyenno-Breton attendait d'Orka l'ordre de se remettre en route. Car même si tout le monde s'accordait à donner la destination qu'il voulait suivre, tous finissaient par la suivre (sauf s'ils s'oubliaient un instant, le temps de se soulager derrière un buisson et qu'ils en oubliaient de repartir).


A Tours toute !, cria fort utilement le Jean-Jean national lorsqu'il aperçut un panneau indiquant la direction de Tours. Et, à Tours, ils arrivèrent finalement... sains et saufs et tous ensemble, comme de braves voyageurs roses et bruyants mais organisés.



08h60, le lendemain du premier jour. Arrivée à Tours, en Touraine.
08h65. Roger-Malin a l'air morne. Mais j'ai peur de lui demander ce qu'il a et de recevoir un pain dans la figure en guise de réponse.
08h66. Au moins, je porterais quelque chose de rose et je serais plus raccord avec le reste du groupe.
08h67. Non, mauvaise idée : les pains à la figure noircissent vite, surtout au niveau de l’œil.
10h79. Je n'ai toujours pas trouvé de gilet rose à pois verts.
11h20. Je savais bien que je n'aurais pas dû piquer un poney : les Angevins nous suivent et sont depuis ce matin à Chinon.
11h26. C'est moche qu'on ne passe pas à Loches. On va avoir l'air cloches chez Gavroche.
11h27. En même temps c'est pas grave, à Loches y'a beaucoup trop de limaces.

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.mahaut.
- Raaaaaaah !

Pestant contre à peu près tout, la brune piocha dans une poche et attrapa un bonbon au miel qu'elle fourra dans sa bouche d'un air rageur. A force de râler, elle sentait venir une pointe d'irritation dans la gorge et avec sa voix cassée, Doudi l'appelait "Amanda Lire" et ça la faisait râler encore plus (même si elle aimait bien Amanda Lire à la base).

- RAAAAAAH !

Aucune réaction. Depuis bientôt 5 lieues, elle ponctuait le chemin de râles de protestations et personne ne réagissait. Du coup, elle bougonnait encore plus.
Pourquoi ? Mais pour une raison très simple ! Orka disait encore qu'elle était la cheffe. LA CHEFFE ! Non mais oh ! Avez-vous déjà vu une cheffe blonde ? Non. Ben voilà. Logiquement, ce devait être elle, la cheffe. Et le fait qu'elle n'ait plus de carte sur elle depuis 5 ans n'était qu'un détail. Elle SAVAIT fondamentalement où aller. Les autres n'étaient que des mécréants à dire qu'elle allait encore les perdre (et la dernière fois ils avaient fait un très joli pique nique près d'un ruisseau, comme quoi ils étaient très ingrats parce que c'était beaucoup plus joli que Tours).

- Raaaaah ! *kof kof kof* Bon à partir de maintenant je vais dire "Bouh" mais ça voudra dire "Raaah" d'accord ?

Personne ne lui répondit. Elle croisa les bras sur sa poitrine et regarda le ciel d'un air pincé. Au bout de 2 minutes, quand elle eut compris que personne ne s'en souciait, elle attrapa le carnet de voyage et se cala dans un coin pour écrire ses récriminations.




Cher journal,

Un jour, je tuerai tout le monde. Et après ils me diront pardon et ils s'agenouilleront. Oui, bon, morts. A demi-morts quoi. Mais je les soignerai pas hein ! Anatole s'en chargera. Raaaah j'ai pas Anatole !

De toute façon je suis sûre qu'ils le font exprès. Parce qu'ils craignent ma supériorité naturelle. Voilà.
Nous continuons notre trajet et je commence à me lasser de faire des couronnes de pâquerettes. Sauf quand je les mets sur la tête de Myrmillmze quand il dort parce que ça me fait rire de le voir s'énerver et tout arracher quand il se réveille.

Nous sommes arrivés à Tours et sommes repartis de suite. C'est une fois arrivés à Blois que j'ai dit que j'avais oublié d'emporter mes affaires, histoire de détendre l'atmosphère que je trouvais un peu lourde depuis que tout le monde s'était bagarré pour la dernière bouteille. Les gens manquent d'humour. Il faudra donc qu'on repasse par Tours ce qui m'a permis de dire "hé, on va y faire un Tours ?" ce qui n'a fait rire personne, comme quoi c'est bien un signe qu'ils m'en veulent à cause de ma supériorité intellectuelle.

Après demain, nous serons à Loches. LOCHES !!
J'ai hâte qu'on y soit pour pouvoir sortir toutes mes rimes en "oche". Mais je vois bien que Lotx se prépare dans son coin, je le vois qui pouffe de temps en temps. Et c'est même pas à cause du panneau "ne me suivez pas je suis perdue" qu'il a mis dans le dos d'Orka. Je sais que la compétition sera rude, d'autant que je n'ai trouvé que "balloche" et "fantoche" et que c'est pas le plus facile à caser. Ce n'est pas facile tous les jours d'être poney.

J'ai au moins pu récupérer tous mes fûts et les caser dans le carrosse. J'ai mis mes pièges à ours un peu partout et je vois bien que certains doigts ont l'air tous rouges. C'est pour ça qu'ils boudent. Mais je me sens moins seule maintenant que mes bébés sont avec moi. Si on passe en Limousin je récupèrerai mes poules et Anatole puis j'irai épouser Roudoudou et nous serons heureux, E R E ! Un bonheur sans anicroches. OUAIS !

Doudi me regarde bizarrement. J'espère que je n'ai pas parlé à voix haute... Désormais je penserai et écrirai de façon codée, ce sera plus sûr. Le seul problème c'est que je risque d'oublier le code. Pour plus de sécurité je l'écris ici : mettre des "oche" à la fin de chaque mot, afin de le rendre incompréhensible. Fastoche ! Mince...

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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?
Fitz8
Fitz avait suivi cette troupe de joyeux lurons mais il ne savait toujours pas pourquoi. Il pourrait donner différentes raisons comme l'envie de voyager, de découvrir le pays, de nouvelles personnes. Mais au fond de lui, il se disait que c'était juste pour pouvoir se miner la tronche à coups de tonneaux. Parce qu'avec ces zigotos, y'a toujours des tonneaux.

Au final, il se retrouve au milieu de ces fous furieux, bien sympathiques cela dit. Et pendant qu'ils râlaient tous dans leur coin, il était installé au milieu des tonneaux. Il pionçait. Enfin c'est c'qu'il faisait croire aux autres. Il picolait en douce, en vidant les tonneaux à l'aide d'un roseau planté dans l'fond.

Pendant ce temps là, "patati patata c'est moi le chef" par ci, "gnagnagna c'est plutôt moi" par là. Mais il savait très bien que le chef dans la bande, c'est lui, parce qu'un chef, ça vide les tonneaux pendant que les autres ça le transporte.

Le plus chiant, c'est toutes les malles de l'horreur. Il a été obligé d'en virer une à Tours sinon il avait pas son quota de tonneaux pour le trajet jusqu'à Blois. Sauf que l'horreur, bah elle a pas aimé ! Du coup demi tour. Demi Tours même ! Pour rejoindre Tours. Sacré détour. Mais un détour qui a du bon, ils auront vu la pure culotte de Blois, et ça c'est pas mal !

Et maintenant, direction Loches, après la magnifique rencontre de Wellan le géant, dans une bonne ambiance de rigolade. Et avec toutes les malLoches !
Cmyrille
La veille, il a entendu la Moche-Sœur expectorer des "raaahhh" tout le long du voyage. Bien entendu, dans un cas aussi grave, il faut surtout ne pas montrer qu'on l'a remarqué, sinon, c'est la fin.
Mais aujourd'hui, il a décidé d'adopter une autre tactique. Il a ramassé de petites crottes de chèvre sur la route, qu'il a mis dans une petite bourse. Et il se tient prêt à en lancer une dans le trou râlant qui sert de bouche à Mahaut. Sauf qu'elle a aussi changé de tactique. Elle fait des "bouh" maintenant. Et du coup c'est vachement plus dur pour viser, l'ouverture est trop petite.

Il se retrouve donc à faire le trajet avec une bourse de crottes de chèvre à la ceinture et un bruit agaçant à l'oreille. Et en plus, ils vont à Châteauroux. Un château exprès pour les roux. Rien que le nom ça craint. Mais ça pourra ptèt faire un beau feu.

Pis Ork lui a dit qu'ils tenaient tous un journal de voyage, où chacun écrit ce qu'il a fait dans la journée. Il s'est donc fendu d'une réponse simple, claire, efficace.


- Ah, mais c’est pas possible, ça ! J’ai pas envie, de participer ! À rien ! C’est pas mon genre, de participer ! Jamais je participerai ! À part à vos obsèques, bande de cons !

Oui, ne pas pouvoir profiter des plaisirs simples de la vie, comme balancer des crottes de chèvres dans la bouche de Mahaut, ben ça le rend bougon. Pis en plus l'aut' exhibitrixtre a bu tous les tonneaux, reste plus une goutte à picoler avant d'arriver en ville. Alors c'est pas près de s'arranger.
Lotx
Moi j'dis qu'on pourrait s'installationner ici ! En tant que prêtre on m'appelerait le père de Loches et vu son anatomie, Ork serait sûrement élue reine hein ?

Et d'embrayer à tue-tête.

En passant par la Loches-reineuh avec ses poneeeeeeeeys !

Le nabot éclata de rire. Cela faisait une bonne heure qu'il ne s'arrêtait plus. Des mois, que dis-je, des années qu'il attendait de passer par là afin de servir au groupes toute une ribambelle de calembours de qualité et de bon goût. Déjà qu'il avait été excessivement frustré de ne pas passer par Patay, il comptait bien profiter de cet environnement propice à la fine plaisanterie.

Et comme j'suis le chef inconstesté, tout le monde y Loche-ra la tête quand je parler... heyyyyy !

Pour une personne normalement constituée, la chose aurait été prévisible : à force d'excéder ses congénères, on venait de lui lancer un caillou. Heureusement, il avait pu l'éviter à temps.

Pouah, t'y vois même pas clair ! T'as les yeux qui Lochent ma parole !

Et, comme pour prouver le contraire, c'est au milieu de sa figure qu’atterrit la caillasse suivante. Poneys ten points !



Cher journal,

Définitivement le domaine royal est une région de toute beauté. Des plaines plates sans montagne ni colline, sans même le début d'une taupinière pour chapeauter la topologie. Non, non, non, rien de tout cela, n'y pensez même pas !

Tutututututu ! Vous venez d'y penser, je vois clair dans votre jeu !

Mais, plus que la splendeur du paysage, c'est la géologie des lieux qui attire mon attention. Le sol y est limoneux et semble être favorable aux culture. Et c'est la pétrologie qui est particulièrement surprenante. En effet, il se trouve que les caillasses dites "qu'on ramasse au bord de la route pour la jeter sur des chefs incontestés de groupe" sont particulièrement pointues par ici. Et elles font très très mal lorsqu'on s'en prend une dans le visage. D'autant plus quand on est fin et délicat comme une princesse et qu'on a la peau qui marque.

Notes à ne pas oublier une fois rentré à la maison :
-> Excommunier l'intégralité du groupe.
-> Les forcer à rire à mes blagues hilarantes pour les faire reviendre dans la Foi.
-> Renommer les villes périgourdines avec des noms marrants parce que y a pas de raison que nous on ne se marre pas. Premières idées : AngouLoches et PériPatay (les habitants seraient donc les Péripatayticiens et les Péripatayticiennes).

Brillant ! Je suis brillant !

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.mahaut.


Jour 3, 8h12 : Je m'ennuie. Même nos chants lyriques ne me délassent plus. Aristote sait pourtant à quel point j'aime chanter "Ah qu'une a ma tata" ! Mais depuis que nous sommes en Berry, je déberry.
AH ! Je vais la dire à Lotx et je reviens !
8h13 : On a bien ricané. Je m'ennuie.
8h36 : j'ai proposé à Fitz de nous suivre en courant derrière le carrosse pour maintenir sa forme physique et il n'a pas apprécié. Le fait que je l'aie poussé avant même de lui formuler à voix haute y est sans doute pour quelque chose. Quel malpoli de me le faire remarquer !
9h17 : les poneys ont voté et je n'ai plus le droit de dire que je m'ennuie. Je boude.
10h34 : Je n'ai plus le droit de bouder. Je trouve ce système démocratique parfaitement inique.
11h57 : Je n'ai plus le droit d'exprimer mes considérations sur le système politique grec et ses applications en politique poneysque moderne. On bafoue l'intellectualisme dans ce pays.
13h03 : j'ai faim et mon ventre le fait savoir.
13h26 : mon ventre n'a plus le droit de le faire savoir. Pour des adeptes de démocratie je trouve qu'ils manient fort bien la dictature. C'est tout à leur honneur de maîtriser les diverses formes politiques de gouvernement.
15h20 : Je vais leur proposer un concept révolutionnaire : la monarchie.
15h57 : les poneys sont pour mais personne ne se met d'accord sur la reyne naturelle du groupe. J'attends un peu et je propose ma candidature dans un souci de rassemblement.
15h59 : JE BOUDE SI JE VEUX !


La journée avait été longue. Trèèèès longue. Longue comme un jour sans vin. Arrivés à Loches, les poneys avaient d'un commun accord décidé de se séparer afin d'éviter tout auto-meurtre poneysque. Et le fait que plusieurs annonces de recherche d'hommes de main aient fleuri 5 minutes à peine après leur arrivée n'était que pur hasard. Elle prit cependant note mentale de recruter de quoi assurer sa protection au plus vite. Après tout elle avait de quoi payer des tueurs à gages ET des gardes du corps.
Appuyée dans un coin de carosse, la brune avait mûrement réfléchi. C'avait été très douloureux mais cela en valait la peine, parfois. Comme l'épilation, quoi. Finalement, elle s'était emparée d'une plume en ronchonnant sur le manque criant d'écrivains publics et avait rédigé un courrier qu'elle attacha à une poule peinte en rose sur le bout des ailes (dans un souci d'économie autant que de communication structurelle et résiduelle).


- Vole, petite poule ! Et gaffe à Falco il tire à vue !






De Nous, Mahaut de Nabinaud, Boulasse du Périgord et d'Ailleurs
à Vous, Katina_Choovansky, archiduchesse d'Anjou,


Chère archichouquette,

Les mots me manquent pour vous dire... Non, je reprends. Mon écrivain particulier me manque pour vous écrire que les mots me manquent pour vous dire à quel point je suis navrée de vous avoir quittée si tôt et sans même un au-revoir.

Je sais que c'est la guerre, toussa, temps difficiles, ne pas parler à n'importe qui, toussa, attention angevine, houlala, pas manger les chouquettes toussa, etc. Mais j'ai décidé de prendre la plume pour vous écrire en personne. (je ne me suis pas déguisée en personne, je ne la connais pas, c'est juste pour dire que c'est moi qui le fais en vrai)(je sais, c'est confusant).

Or donc, je brave les interdits et je vous écris pour m'excuser. Pas pour la guerre, hein, ça c'était rigolo (même si en fait, non, c'était globalement ennuyeux, on tournait en rond et vous deviez finir par avoir envie de vomir à nous regarder depuis vos remparts) mais pour le reste !

J'ai pu retrouver mon escarpin abîmé et vous ne devinerez jamais... grâce à votre nécessaire à daim, il est comme neuf. Que j'aimerais vous le faire admirer ! Pour l'instant je le laisse se reposer dans sa boîte à chaussure à hygrométrie contrôlée mais dès que je remettrai ma tenue Goutchi coordonnée je le ressortirai et je penserai à vous. Et dire que cette guerre a failli nous faire perdre une chaussure ! Où donc nous mène la folie des hommes...

Savez-vous également que j'ai toujours votre robe ? Vous féliciterez la couturière d'ailleurs, car elle a fort bien résisté aux coups et aux froissements qu'ont causé ma promenade angevinale (dit-on angevinale ? Angevinasse ? Angevitale ?). J'ai pris bien soin de la faire nettoyer comme je fais nettoyer mes propres tenues de créateurs (même si comme toute femme bien née je ne les porte qu'une seule fois) et vous pourrez ainsi la retrouver intacte. J'ai même fait vaporiser dessus un délicat parfum de chouquettes pour que nul ne puisse vous reprocher d'avoir concédé quoi que ce soit à l'ennemi.

J'ai déjà fait le deuil de ma propre robe (ce fut dur mais je n'ai pleuré que 4 jours), robe que j'ai vue tâchée de sang et surtout totalement reniée par votre peuple. Ce n'est pas sale, vous savez. C'est ROSE. C'est très joli, à la fois charmant et vivifiant, ça donne bonne mine, ça fait rire les oiseaux, ça fait chanter les marmottes, ça redonne des couleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel et ça ne coûte pas plus cher de bien manger. Non, vraiment, il faudra que vous leur expliquiez.
Comment souhaitez-vous que nous procédions pour la restitution robesque ? J'avais pensé à venir en armée pour rendre la chose officielle et sceller notre amitié mais les poneys m'ont assurée que c'était une mauvaise idée. Allez comprendre. Peut-être devrions-nous nous retrouver en terrain neutre ? Un coktail par exemple ? Ou bien un défilé, la facheune couic doit bientôt commencer à Paris (mais siii, vous savez, cette semaine où on tue les créateurs qu'on n'a pas aimé !)(ma semaine préférée de toute l'année).

Pour l'instant je fais route avec mes camarades vers...vers...tudieu, vers où allons-nous ? Nous avons quitté Loches, de cela je suis sûre croyez-le bien, mais ensuite... A regarder la végétation nous allons sur un chemin. Avec des champs autour. Et une forêt au loin. Voilà, donnons-nous rendez-vous là-bas, c'est encore le plus simple. Ou celle d'après s'il vous faut du temps (je sais à quel point il est pénible de voir faire vérifier le sol quand il n'est pas recouvert d'un tapis rose...)

J'attends votre pigeon de confirmation avec impatience et vous adresse mes plus chaleureuses amitiés,

Votre nouvelle meilleure amie,

Mahaut

ps : par un habile subterfuge destiné à tromper la vigilance de vos gardes, j'avais annoncé un nom d'emprunt qui n'était pas le mien. Or donc je ne m'appelle pas Pas Mahaut, mais Mahaut. Je sais, personne n'aurait pu trouver. J'ai fait de longues années d'étude, ceci explique cela.
Pps : Par contre, Roger Eudes c'est Myrmillmze en vrai. Aucune originalité. Bien fait pour son pied.
Ppps : Vous m'excuserez auprès de votre peuple pour la béarnaise ratée, naturellement.
Pppps : pour les consoler si besoin, voici un dessin de poney.
Ppppps : les routes nous font cahoter, mais c'est bien une patte que vous voyez ici et non une trompe. Je tenais à vous le préciser.

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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?
Jeanjakou
Et moi je dis que les patelins ont TOUS des noms moisis !

Jean avait fini par lâcher la remarque comme un indélicat lâcherait un pet foireux. Mais il avait raison : les noms des villages que la compagnie rose traversait étaient à peu près source de jeux de mots vaseux : Blois, Tours, Loches, Châteauroux... Et si cela ne suffisait pas, toute la charrette bougonnait, râlait, pestait et voulait devenir le chef.

Bref, les voyages poneys, ce n'était pas la vie en rose. Surtout pour le Guyenno-Breton, qui était pour la paix des ménages et la dégustation des grands crus en silence.




Berry, l'avant-pénultième frontière. Voilà les voyages de la fine équipe du Poney Rose. Sa mission ? Visiter les tavernes et retrouver Roudoudou, boire des coups avec des phénomènes locaux tout en discutant mode, aller vêtu de rose là où personne n'avait envie d'aller deux minutes plus tôt...

Journal de bord du Lieutenant Jean Théoupanou Kouign-amann, 10 mai 1464.

Après avoir traversé l'espace séparant Blois de Tours, une équipe d'éclaireurs composée du pilier de taverne Fitz, du capitaine Orka et de ma petite personne rendit visite à un géant des tavernes tout en respectant la première directive : ne pas interférer dans les affaires louches des ventriloques miniers. La chose ne fut pas facile, le faux sourd de 2m50 leur servant de compagnon d'un soir ayant la mauvaise habitude de chuchoter langoureusement aux femmes. Mais grâce au Commandeur Mymylle, qui sortit de derrière les tonneaux un stratagème incompréhensible, la capitaine fut débarrassée de l'importun géant des Flandres artésiennes.

Malgré quelques problèmes techniques liés au transport de malles et de tonneaux de vin, nous réussîmes à remonter à bord et continuer notre voyage vers Loches, où nous rencontrâmes une paire de joyeux lurons et devisâmes gaiment en buvant des canons.

Après le Tours des Loches, notre périple nous mena vers le Château des roux (à ne pas confondre avec le Louvre), où le capitaine Orka faillit s'étouffer (et seulement faillit, hein lieutenant Mahaut !) alors qu'elle guidait un quignon de pain dans sa gorge profonde. Et tandis que la pénurie de spiritueux au sein du Château des roux faisait perdre le peu de bon sens qu'il restait à l'enseigne Fitz, la capitaine menaça les oreilles de la cité en déballant son répertoire de chansons immortelles. Nous réussîmes, non sans mal, à la faire taire en lui promettant qu'elle aurait le droit de donner un spectacle aux enfants mineurs du Limousin.


Jean ferma le carnet d'un coup sec. Déos ! Il n'avait pas intérêt à se trouver dans la même mine qu'Orka lorsqu'elle ferait son spectacle : elle était bien capable de faire ébouler une galerie rien qu'en chantant "Libérée (du tonneau), délivrée (du même tonneau)" !



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Orkaange
Ils avaient fait la guerre et en étaient revenus,. Ils avaient essayé de porter le bon gout en Anjou sans succès. Avaient survécu au DR. Ork s'était même acheté un petit château au Mans, histoire d'avoir un pied à terre près de chez tonton, pis du coup de fayoter plus que sa soeur. Et puis était venu le temps ou il fallut partir. A regrets évidemment. Mais une mission les attendait : Faire du Périgord ZE place tou bi. C'est donc avec beaucoup d'entrain qu'ils prirent leurs cliques et leurs claques, chargèrent les malles nombreuses des deux soeurs et de monseigneur quasi princesse sur les 52 charrettes qui suivaient les poneys, mirent leur arme de destruction massive Cmyrille en première ligne, pour faire fuir les brigands, et tout ceci acté, Orka, dicte la baleine, dicte sainte gépéesse, prit la tête du groupe poneytesque et néanmoins coloré, et eut ces mots d'adieu qui tirèrent une larme à tous les spectateurs du cirque rose quittant Le Mans :

-Salut bande de nazes! On s'casse!





Journal de bord de Sainte Gépéesse


Jour 1 :
Nous avons quitté le mans depuis 5 minutes, direction Vendôme. Et ça y'est , j'ai retrouvé toutes les sensations du voyage : J'ai envie de tous les tuer. Enfin à part Myrmille bien sur.. Quoi que....

10h52 : Lotx a essayé de se proclamer chef incontesté mais personne l'a écouté car ils savent que c'est moi! Par contre, il nous a encore fait le coup des titres de noblesse, et on s'est encore fait avoir! NOTE POUR MOI MEME : Ne jamais plus jamais croire Boudiné à propos des titres. C'est pas plausible, il aurait gardé le titre our lui

10h55 : On fait un point sur l'itinéraire. Doudi et Mahaut boudent. Cmyrille grogne et Fitz boit. Y'a que Jean machinou qui est sage. Je leur impose l'itinéraire et je pique un tonneau à Fitz. Ils me regardent tous avec un regard mauvais. Je suis sure que Mahaut Doudi et Fitz veulent me tuer : NOTE POUR MOI MEME : Penser à engager un garde du corps


22h55 : On est enfin arrivés. J'ai parfaitement conduit toute la troupe à bon port. Ils ne se sont même pas aperçu qu'on avait fait un léger détour par Montmirail, vu qu'ils étaient trop occupés derrière. Fitz refuse de s'occuper des malles, et il a tout bu, y'a plus rien pour les autres. Va falloir sérieusement le dresser celui ci! NOTES POUR MOI MEME : Penser à préciser au garde du corps qu'il faudra aussi surveiller Fitz et le faire descendre de temps en temps pour pisser. Penser à commencer à apprendre la propreté à Fitz, en lui mettant le nez dans le caca

Jour 2 :

En route pour Tours! ca râle encore derrière. Pourtant il était évident qu'il fallait récupérer le reste de mes tenues pour faire une arrivée remarquée en Périgord! Et les tonneaux aussi... Enfin bon je les ignore et je trace la route. A 15h45 ils ont tous voulu s'arrêter pour une pause pipi. Personne n'a voulu descendre Fitz qui a encore pissé sur les affaires de Doudinet. A 15h55 J'suis remontée sur mon poney en criant "qui m'aime me suive" et quand je me suis retournée, j'ai pris un caillou dans la tête. Je ne comprends pas! NOTE POUR MOI MEME : Accélérer la procédure de recrutement d'un garde du corps,

Jour3 :


Blois... Ils ont beau me dire que c'est pas sur la route je sais ce que je fais quand même! C'est qui la cheffe? En fait j'ai un plan. On va ramener la culotte du maire de blois comme une relique. Il s'appelle Galaad le pur! Je suis sure que c'est lui qui a récupéré la culotte d'Hildy, notre sainte qui s'est évaporé un jour sur scène à Périgueux. On a jamais retrouvé la culotte. On la ramènera à Périgueux et on montera un lieu de pélerinage, dans la crypte de Vonafred. NOTE POUR MOI MEME : Ouvrir une boutique juste devant la cathédrale de saloperies pour touristes. Penser à recruter une magasinière

22h30 : Ils se sont tous dégonflé! Jean truckenou a dit qu'il avait poney, Myrmille s'est tenu le pied en gouttant partout, Mahaut a fait semblant de casser son talon, et Doudinet a fait un jeu de mot qui m'a obligé à l'assommer. Du coup on a pas la culotte de Galaad le pur, et on a pas les clés de la cave de la mairie. J'ai voulu les obliger et ils ont voulu encore me tuer.. pfffffffff

23h : IL MANQUE LA MALLE 42! ALEEEEERTE ALERTEEEEUH... Mes chaussures ! J'ai convoqué tout le monde, mais ils ont pas voulu se mettre en rang pour que je les interroge! Fitz a même rigolé, du coup j'lai tapé avec la Djimi Chou de Mahaut, et j'ai cassé le talon
NOTE POUR MOI MEME : Vite penser à quelqu'un pour me garder au corps Mahaut et Fitz veulent vraiment me tuer . Et trouver aussi un secrétaire, ça fait beaucoup de choses à penser , j'ai pas l'habitude

jours 4 et 5


On a retrouvé la malle 42. Je l'avais bêtement laissé à Tours dans la charmante maison que j'avais annexé. Du coup les autres m'ont demander de m'excuser. J'leur ai évidemment répondu qu'il n'en était pas question, et le temps que je me retourne, j'ai pris un crottin de poney sur ma cape Karl Lagueure Fellde. Personne a voulu se dénoncer, alors j'ai boudé. J'leur ai pas parlé pendant trois jours, mais j'ai chanté tout le voyage. Nous sommes arrivés à Loches, ou j'ai continué à chanter pour couvrir le bruit des jeux de mots vaseux de Fitz, mao et Doudinet. Mais ils ont fini par m'avoir, alors pendant qu'ils se disputaient pour savoir qui faisait les meilleurs jeux de mots, j'leur ai balancé un caillou. C'est tombé sur Doudi, bien fait! Depuis il boude, on est tranquilles. Mon oriflamme me manque, le brandir en tête donnerait un peu de classe à ce convoi
NOTE POUR MOI MEME : Dès que j'ai recruté un(e) secrétaire, le faire écrire à la pouilleuse qui me l'a piqué pour trouver un arrangement.
Fait la connaissance d'une fleur aux pétales fendus, et d'un géant ventriloque entreprenant. Jj a proposé de partager ses champignons avec la dame, mais elle a décliné l'invitation

Jour 6 :

Arrivée à Châteauroux. Voyage sans soucis. Mahaut commence a essayer de s'occuper de Fitz. elle a voulu le prendre en laisse pour qu'il court derrière le carrosse, mais le caniche à poils frisés n'a pas voulu. il sert vraiment à rien celui là! Myrmille avait raison mais il est hors de question que je lui dise, il serait trop content! je l'entend d'ici "je te l'avais bien dit!" Il continue à pisser sur les tonneaux, sans doute pour marquer son territoire. Il est urgent de le dresser si on veut continuer à l'emmener dans la bonne société.
Ai failli mourir ce soir, de soif d'abord, et d'étouffement pannetier ensuite. Châteauroux est vide d'habitants et d'alcool; NOTE POUR MOI MEME : Revenir ici pour bruler la ville, elle sert à rien. .
Nous repartons pour Guéret dès demain matin, Le Berry est hostile. Nous allons arriver en territoire limousin, peut être qu'au passage on retrouvera Anatole et les poules de Mahaut!
PS : Cette nuit j'ai eu une idée! Je vais proposer à la cheffe de Myrmille et à son ami le blond libidineux de faire office de secrétaire et de garde du corps! Voilà une idée qu'elle est bonne! Ils vont être EN-CHAN-TES NOTE POUR MOI MEME : Penser à écrire à la roussiblondasse pour la sommer de venir





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.mahaut.
[Non ce n'était pas le radeau de la baleine, ce chariot, qu'on se le dise au fond des chopes, dise au fond des chopes...]

- Youglouglou youglouglou !


Le son monta, joyeux et libre dans l'air frais du matin pour rayonner gaiement parmi le carrosse rose en tête de convoi poneysque. A l'intérieur, posés pêle-mêle, les poneys étaient en plein échange philosophique :


- Youglouglou youglouglou *hips*
- Oui enfin bon mais non quoi blurp *hips*
- GNNNNN...
- Je... Je crois que... blurp
- Youglouglou youglouglou !
- Non mais oui parce que je comprends mais non parce que, vraiment, non, quoi.
- *hips*
- Je... Je... Hé ! Je...
- Youglouglouburp.
- Gnnnnzzzzz zzzz zzz...
- *hips*
- hé ! Hé ! Je... hé !
- Blurp
- Ouais.

Dans l'adversité, faisons face ensemble. L'idée de traverser les terres limousines avaient resserré les liens entre les participants. Du moins avaient-ils accepté de passer la soirée ensemble la veille, sans se taper dessus. Sans TROP se taper dessus quoi. Et force était de reconnaître qu'ils avaient réussi. Ils avaient même passé une bonne soirée. Fitz n'avait pas pissé partout, la blonde avait été prise en flagrant délit de tisane, réduisant à néant toute son aura saintesque, Jeanchoupidou avait découvert les jeux à boire hautement intellectuels des poneys et Sainte Boulasse...

- Sainte Boulasse ne vomit pas.*hips*

Titubante, elle était pourtant légèrement verdâtre ce matin, penchant la tête à l'extérieur du carrosse en réclamant de l'air frais, même si ça caillait franchement.

- Sainte Boulasse ne *hips*vomit pas, Sainte Boulasse ne *hips* vomit pas, Sainte Boulasse ne vomit *hips*pas.
- Quelqu'un veut manger ?
- Blurp
- Peux... pas... *hips*
- Hé ! Hé ! Je... Je... Hé !
- C'est que oui mais non parce qu'en fait non, voyez, quoi... Blurp.


Elle l'aurait nié avec véhémence (si cela n'était pas redondant chez elle), mais elle avait un peu perdu la main en taverne. Et toute Sainte qu'elle était, elle avait comme une envie... un besoin... une nécessité de...


- Sainte *hips* Boulasse ne vomit pas, Sainte Boulasse ne vomit pas... On peut *hips* faire une pause ? J'ai *hips* besoin de marcher.

Le carrosse s'arrêta et la porte s'ouvrit avec Mahaut encore accrochée à la fenêtre. Un rire niais lui échappa. Se remettant tant bien que mal debout, elle inspira un grand coup.

- De l'air ! *hips* Haaaa ! De l'air ! Je... J'ai besoin de marcher. *hips*

Partant à grandes enjambées chaloupées, elle s'éloigna du groupe, incapable de suivre le chemin, préférant couper à travers champ droit devant elle.

- Sainte Boulasse ne vomit pas, non non non, Sainte Boulasse ne vomit pas. *hips*

Parvenue suffisamment loin du groupe, elle s'affala au sol d'un coup.


- Gnnnnnnnn...peux pas.


Tentant tant bien que mal de redresser la tête, elle avisa deux pieds devant elle.


- *hips*
- Pffff...
- *hips* Gnnnn...Gnanatole, remettez-moi debout.


Les pieds étant miraculeusement suivis de jambes et même de bras, la brune fut remise tant bien que mal debout et soutenue sous les aisselles.

- Gnanatole ! GNANATOLE !
- Oui, beuglez pas, chuis là.
- GNANATOLE ! Vous m'avez abandonnééééééééée !
- Nan. Vous vous êtes barrée, nuance.
- J'tais seule. Comtèplement *hips* seule. Ch'est... gnnn... Ch'est... hé ! C'est pas gentil.
- Ah non, ne vous mettez pas à pleurer, hein !
- BOUHOUHOUHOUHOUHOU !
- Non mais non, quoi...
- GNANATOLE !
- Quoi ?
- J'VOUS LAISS'RAI PLUS MAJAIS BOUM ! BOUMBER ! TOMBER ! MAJAIS !
- Hein ? Ha non d'accord, j'ai compris. Mais techniquement vous m'avez foutu une paix royale et légué tout votre argent. Ça me dérange pas si on continue hein.
- ET PES MOULES !
- Pardon ?
- Mes ch'tites poupoules à moi chéries de moi...
- Ah, oui. Elles vont bien. Les frères les aiment bien, ils ont poursuivi l'élevage. Y'a eu plein de poussins.
- BOUHOUHOUHOUHOUHOU !
- Nan mais vraiment, pleurez pas comme ça... Pis vous êtes lourde, aussi, vous voulez pas vous asseoir ?

La brune se laissa tomber au sol comme une masse, entrainant l'homme avec elle.


- Aieuuuh ! Pourquoi vous avez fait en sorte de me faire tomber sur le seul caillou du champ ? C'est un don que vous avez ?
- GNANATOLE !
- Oui ?
- Je crois que je vais vomir. *hips*
- Ha. Pas sur moi, hein ?


L'homme se recula précipitamment, mettant ainsi la main sur un deuxième caillou pointu. Il grimaça et se massa la main en soupirant.

- J'ai dû tuer des millions de gens.
- *hips* Quoi ?
- Pour mériter ça. Aristote doit chercher à me punir. Il me remet toujours sur votre chemin. Toujours.
- *hips*
- Je me planque au beau milieu du Limousin, là où JAMAIS vous n'aurez l'idée de venir en personne...
- Gnnn criez pas, cha fait mal...
- Je sors faire ma promenade matinale et PAF.
- Pastèque. *hips* gnéhéhéhé *hips*
- J'tombe sur vous, seule au beau milieu d'un champ. Et bourrée.
- CH'TE CHANCHE QUE VOUS AVEZ !
- Mais arrêtez de crier bon sang !
- BOUHOHOUHOUHOUHOUHOU ! *hips* Vous m'parlez méchammeeeeent ! *hips* Moi j'vous perds et quand j'vous r'trouve, vous êtes méchaaaaaaant *hips* Ch'est... Ch'est pas gentiiil !
- Des milliards. Des milliards de gens. Un empereur romain. Un holocauste planétaire. Je ne vois que ça. Aristote me hait.
- Moi j'vous aime bien, Gnanatole. Juré ! *hips*
- ...
- DANS MES BRAAAAAAAS !
- Ha nan, hein ! Nan ! Vous allez me vomir dessus !
- Sainte Boulasse *hips* ne vomit pas !
- Oui enfin elle je sais pas mais vous, vous êtes pas loin...
- Hé ! Ch'est moi, elle ! *hips*
- Vous avez bu de l'eau j'vous rappelle.

La brune mit précipitamment ses mains sur la bouche de l'homme pour le faire taire, guettant tout autour d'elle si quelqu'un avait pu entendre l'information.

- Hé ! C'est de la terre que vous avez sur les mains, c'est dégou..
- CHUUUUUUUUUUT ! Ch'est checret !
- Quoi ?
- Vous savez bien... *hips* le truc que j'ai bu là...
- L'eau ?
- CHHHHHHHHHHHUTEUH ! Cha doit rechter entre nous, hein.
- En même temps tout le monde sait que vous en avez bu, vous avez fait dire que vous étiez morte comme ça. Or, comme vous êtes de nouveau, là, je pense que tout le monde a compris que ça ne vous faisait rie... Hé ! *kof kof kof* Vous m'avez mis de la terre dans la bouche ! *kof kof*
- Noooooooon *hips*...
- Avec un caillou dedans !
- Oh, faites voir s'il est *hips* joli ?
- Hmpff... Vous savez quoi ? J'vais vous laisser ici, dans l'milieu du champ. S'il pleut ça vous fera les pieds d'être touchée par de l'eau. Après tout j'vous dois rien. J'ai payé, hein. Oui, je vais faire ça.


L'homme se remit debout et contempla ses chausses couvertes de boue et ses mains entaillées par les cailloux. il s'essuya tant bien que mal le visage et contempla la brune agenouillée au sol, oscillant d'avant en arrière et qui répétait son mantra.

- Sainte Boulasse ne *hips* vomit pas. Sainte Boulasse ne *hips* vomit paaaas ! Gnanatole ! Rev'nez !


Il fit un pas en arrière, puis un autre.


- J'vous r'trouverai, Gnanatole ! J'vais r'venir ! *hips* Vous le savez ! et j's'rai pas seule !*hips* J'ai *hips* tous les poneys avec moi, et... et... euh... Roufoufou de lumière ! Doudou ! Roudoudou de lumière ! et... *hips* j'connais des gens ! J'vous r'trouverai ! Vous m'le paierez ! Où on est ? *hips* J'reviendrai et... j'vous f'rai un gros câlin !

L'homme recula de trois pas pressés.

- V'savez quoi ? J'vais retrucer un autre écrivain parcitulier. Ouais. J'vais faire ça.
- Faites, faites...
- J'VAIS L'FAIRE, OUAIS ! *hips* Et un garde du port ! Fort ! Corps ! Mais fort ! Et i' vous pétera les dents ! *hips*
- Vous vous en chargez très bien toute seule...
- Gnéhéhéhé *hips* J'rigole pas hein ! Je... Je... Hé !
- Je vais vous laisser.
- Gnanatole ! Vous avez mon fric ! Vous me le rendrez ! Avec des intérêts !


Motivée comme jamais, elle garda son poing levé bien haut au dessus de sa tête d'un air vindicatif. 15 secondes plus tard, elle fatigua. Elle était de nouveau seule.
Farfouillant dans ses poches, elle sortit un ruban rose qu'elle attacha tant bien que mal au caillou pointu qui ressortait du champ. Puis, satisfaite, elle regarda autour d'elle et finit par essayer de se relever tant bien que mal, maculant sa robe de boue au passage. Reprenant le chemin du groupe, elle remonta dans le carrosse de l'air le plus digne qu'elle put trouver et, avisant les mines défaites de ses compagnons de route, elle fronça les sourcils en lâchant :


- Bon, on y va ? *hips* On se traîne hein... Et fermez cette fenêtre, vous voyez bien qu'il fait froid ! *hips*

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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?
Lotx
Hiiiiiiiiiiiiiiiii !

Un hurlement suraigu, tel un tonnerre, avait précédé les foudres de la quasi-princesse agenouillé devant ses robes, ses magnifiques robes.

Fitz ! Au pied ! Viens ici immédiatement que je te débaptise !

Fulminant, il pointa alors un index accusateur sur celui qui venait de souiller ses précieuses étoffes.
Musique !

Moi je pète le style ! Mais y a un débile,
Qui vient de se lâcher sur ms belles robes.
De superbes soutanes, en rose intégral,
Avec des broderies en forme de licorne.
Toutes tissées en velours que j'porte avec amour.
Et c'est bien pour ça qu'il faut qu'on l'attache
Et qu'on l'abandonne, pas loin d'La Flèche
Ou en rase Bourgogne, faudra ouais,
Qu'on l'attache, et qu'on l'emprisonne.
Car rien n'empêche qu'on le foute en taule, non.
Le chef incontesté, j'suis auprès des poneys,
Personne ne touche à mes babioles.
Quand ma colère gronde, le Très Haut vous inonde
De malédictions, d'orages et de cyclones.
Et même si j'suis glamour, faut pas m'prendre pour euh... une topinambour ?
Et c'est bien pour ça qu'il faut qu'on arrache
Les yeux d'cette personne qu'on lui foute au derche
Et qu'on l'assaisonne. Faudra, ouais,
Qu'on l'attache et qu'on le bâillonne,
Puis qu'on le laisse pourrir chez les nonnes.
On le sait bien, faire ses besoins, ben ça pue, ça tâche bien, c'est infernal.
Rien de plus normal.
Mais là ça rentre dans la fibre et ça l'encrasse,
Et moi ensuite quand j'l'enfile on m'dit, que je sens le chacaaaaaaaaaal !
Du coup ça tâche et ça empoisonne,
Alors on s'dépêche et on l'abandonne
Ou un p'tit coup de bêche, histoire qu'on rigole,
Et rien n'empêche d'lui mettre des torgnoles, non.
Bordel elle est longue cette chanson !
Non je ne peux pas vivre sans robe, après tout je ne suis qu'un homme.
En braies on ne fanfaronne même coiffé d'une couronne.
Après tout je ne suis qu'un ho... qu'une quasi-princesse "à ça" d'être pape !

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Katina_choovansky.
Pendant ce temps là, en Anjou





De Moi, Katina C.S.S de Montmorency, Archiduchesse d’Anjou,
A vous, Mahaut de Nabinaud, Boulasse du Périgord et d'Ailleurs,


Chère vous,


Le saviez-vous ? Un être humain produit en moyenne 100 litres de larmes dans sa vie.
Pour vous, j’en ai bien versé… oh, pfff, en gros, quoi, à une ou deux louches près, vous voyez…
Mahaut (permettez-moi une digression pour vous faire part de mon cri de surprise en apprenant que c’était votre vrai prénom : « HAN ! » et de mon admiration éperdue devant un tel génie de la double identité. Bri-llant.), votre départ m’a super bouleversée.
J’en ai voulu à la vie, au genre humain et à Gligor évidemment. Recevoir la délégation Mode à Angers a été un des meilleurs moments de cette guerre (ex-aequo avec le jour où on a chopé votre oncle sur le champ de bataille, je ne vous le cache pas. C’est qu’on a mis les petits plats dans les grands ce soir-là pour célébrer tout ça, avec des fleurs de courgettes farcies et tout, c’était super), et vous voir partir un des pires (ex-aequo avec le moment où on nous a dit qu’il n’y aurait pas de rab’ de fleurs de courgettes farcies mais que si on voulait, y avait des navets rôtis).
Maintenant que j’ai de vos nouvelles, ça va mieux. Je me sens même d’humeur à aller regarder une pendaison en place publique, c’est vous dire…


Ne vous excusez surtout pas (En plus sinon, moi aussi je vais devoir m’excuser…). C’est la guerre la coupable !
C’est elle qui a eu l’audace d’abimer votre escarpin, de m’en rendre témoin, de nous rencontrer et de nous séparer ! (le pied de Myrmillmze par contre, c’est juste la faute à Falco, qu’on soit bien d’accord). A l’époque de la Grèce Antique, on aurait appelé ça une tragédie, mais parce que maintenant, on vit plus dans un monde de grecs et qu’on se sent obligé de trouver plus important une amputation du bras que la douleur des séparations, on appelle ça un « aléa ».
Genre, vous verrez que bientôt, avoir abimé votre robe Chat-Nelle, ce sera juste une anecdote. UNE ANECDOTE !!!
Laisserons-nous faire ça ?
Jamais !

Je trouve votre idée de venir en armée absolument délicieuse. C’est chic, c’est classe et ça fait clin d’œil, mais je crois comprendre ce que vos compagnons de voyage vous ont expliqué par « mauvaise idée ». Avec toute la boue qu’il y a suite aux combats devant Angers, c’est un coup à vous abimer encore une paire de pompes. Et là, vous comprenez. Evidemment. Que votre escarpin ait été une victime de guerre, et bien, soit, c’était la guerre… c’était dur, mais qui a dit que la guerre c’était fastoche ? On l’accepte, parce qu’on est philosophes et que la sagesse, toussa, ça nous connait. Mais si ça vous arrivait de nouveau maintenant, qui accuserions nous, hein ?
Quoique… il y a toujours Gligor…
Bon, bref, on oublie la manœuvre militaire pour nos retrouvailles. La facheune couic, ça a l’air super mais je sais pas pourquoi, peut être un chouillas de parano, je suis pas hyper à l’aise à l’idée de me pointer à Paris, qui plus est au Louvres. Allez comprendre…
Donc, là-bas, près de l’arbre, ça me botte vachement plus. Quand j’approcherai, je crierai »Poney » et vous répondrez « Rose » pour que je vous localise un peu mieux.
Quand on se retrouvera, on fera germer un arc en ciel et on fera flamber une ville, la première qu’on trouvera, histoire de pas créer de polémiques du genre « Pourquoi nous ? ».


Prenez bien soin de vous et donnez-moi de vos nouvelles,
BFF,



Katina

PS : Merci pour le dessin de poney. Je l’ai montré à Gligor qui m’a demandé ce que c’était. Rassurez-vous, il a été puni.

rePS : j’avais parfaitement compris pour la patte. Le petit vernis rose que vous avez rajouté sur le sabot était très clair.

RerePS : Pourriez-vous vomir sur Loches de ma part ?



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