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[RP]Six "brosser Liande" m'étaient comptés...

Benjy_niki


    Fougères - Début du périple


Elle avait subit l'argumentaire Benjenesque, courageusement en plus, toutafé... après quoi, il avait fallu se bouger pour sa dernière lubie, à savoir : rencontrer un druide. Bah voyons, ça se trouve sous le sabot d'un canasson sûrement... marmonnant dans sa langue, elle se préparait donc à l'épopée sylvestre, parce que ouais, son Barbu n'en démordait pas, fallait trouver une forêt pour rejoindre Brocéliande... à ce moment là, elle se maudissait un brin de l'avoir ramenée avec les légendes, mais y'a pas à tortiller, pour l'aventure mystique, la Bretonnie ça déchire !
Elle trottinait donc dans les rues, après quelques minutes et pas une plombe, contrairement à ce qu'on veut vous faire croire - l'est pas si lente namého- pour retrouver son Sien... alors bien sûr, elle perdit un peu de temps, contre son gré, parce que bon, les étals du marché n'étaient pas dégueu' et ça reste une filleuhhhh !
Bref, après quelques heures, finalement -on la ramène pas dans le fond- elle retrouva son Autre. Apprêtée comme rare, la crinière domptée par le stylet, la robe printanière... heu oui, c'est pas vraiment la tenue idéale pour une virée forestière à la nuit tombée mais, dans toute sa blondeur, elle avait pensé que ça ferait plaisir aux créatures... parce qu'évidemment, elle y croit dur comme fer aux contes bretons !


    - Benjyyyyyyy, j'suis prêteuhhhhhhhh !


Le Barbu a donc argumenté dur -bien dure- une bonne partie de l'après-midi. Il a donné tout ce qu'il avait, c'est qu'il en avait vraiment envie de son expédition ! L'adrénaline de la quête et tout quoi ! Il a bien dû patienter après coup, l'argumentaire ayant porté ses fruits. Il déambula dans les rues de la ville, tendant l'oreille par-ci, par-là. Et surtout laissant ses ambres glisser un peu partout, attentif -comme rarement- aux moindres détails ... Mais rien, nada ! Il s'est bien dit qu'en interrogeant les anciens il arriverait à grappiller quelques détails intéressant, mais les vieux bretons lui faisaient peur ... Déjà, ils étaient vieux, et pas très beau à regarder ... Et puis, ils lançaient de ces regards ! Nan ... On allait oublier cette option !

Il commençait à s'impatienter lorsque la voix de sa douce Blondeur se fit entendre, se retournant, il se composa un masque de ronchon, parce que bon, elle l’a bien fait attendre !


    - Ah ben c'est pas trop tôt ! Qu'est ce que t'as foutu ?


Il ne put s'empêcher de laisser ses yeux détailler la silhouette féminine qui semblait s'être plus apprêtée pour un bal que pour une sortie en forêt ... Pas à son grand déplaisir non plus ... Il ne pourrait le nier.

La Slave se fixe un instant... non mais à l'eau quoi, vla l'accueil pourri ! Le museau se fronce en guise de réponse et la Punaise de croiser les bras sous sa poitrine en tapotant du pied... au milieu de la rue, sans le moindre scrupule. Si avec ça, il ne saisit pas qu'elle boude... Typique des hommes ça, Môssieu n'imagine même pas les efforts qu'elle a fait pour ne pas ramener ses nouvelles acquisitions. Non, elle les a fait livrer à l'auberge, songeant qu'il apprécierait, moyennement, de se coltiner les paquets pendant SA quête... faudrait pas oublier que l'illumination vient de lui ! D'ailleurs, elle hésite. Lui annoncer qu'une malle supplémentaire sera nécessaire ou attendre qu'il s'en aperçoive... Hin hin, surpriseuhhhhhh !
Elle boudine donc, marmonnant dans sa langue quelques noms d'oiseaux, sans doute. Puisque c'est comme ça, elle ne bougera pas d'un cil épicétout.


Benjy hausse un sourcil en la voyant croiser les bras ... Elle ne serait quand même pas en train de ... Elle tape du pied ! Mais ... Mais elle boude ! Oh la charogne ! Elle ne manque pas du culot ! Ça fait plus d'une heure qu'il l'attend, et "madame" arrive encore à lui faire une petite crise ... Ah non ! Ça se passera pas comme ça ... Il s'avance, se penche en avant et se saisit de la blonde en la jetant en travers de son épaule. Ah ouais elle veut bouder ? Et ben qu'elle boude ! Ras le bol de patienter, en avant !


    - On y va ! Tu bouderas en chemin. J'en peux plus d'attendre !


Bon, soyons honnête, elle ne l'attendait pas plus que l'accueil celle-là... aussi, quand il la balance sur son épaule, comme un vulgaire sac hein, elle tricote des guibolles et des poings. Non mais l'est dingue lui, pis c'te honte... dans la rue, même si c'est un peu beaucoup calme - désertique ? -, on pourrait les voir. Non pas que ça la dérange vraiment, dans l'absolu, elle s'en tape un brin mais là, tout de suite, elle aspire surtout à faire entendre son mécontentement... aux grands maux, les grands remèdes !

    - Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.... au s'cours, on m'enlève, à l'assassinnnnnnnn !


Évidemment, imaginer seulement qu'on puisse venir à son secours, tient de l'utopie... sans doute qu'on se contentera de la regarder gigoter sur l'épaule masculine, peut-être en ricanant de cette blonde étrangère totalement hystérique, MAIS, ladite platine ne doute de rien...

    - Pitiééééééééééé !


Il lutte pour la garder sur son épaule, prenant les coups en grognant, parce qu'elle fait mal quand même ! Mais d'avancer sans faiblir, jusqu'à ce qu'elle beugle à l'enlèvement ! Les yeux s'écarquillent et le Barbu s'arrête pour regarder autour de lui ... Sifflant entre ses dents ...

    - P'tain ... Arrêtes tes conneries ! Vais m'retrouver au trou !


N'ayant pas plus envie que ça de se voir stoppé net dans sa quête, il est bien obligé de céder et la repose au sol. Posant ses mains aux hanches féminines, et ancrant son regard au sien, il n'a d'autre choix que de céder à la Blonde et s'écraser, tout en espérant qu'elle n'en rajoute pas ...

    -Hm ... Je suis désolé ... On peut y aller maintenant ? On va jamais y arriver à cette allure-là.


L'Attachiante. Ça lui irait tellement bien... le pire ? Elle ne le fait pas exprès, non, c'est naturel. Aussi, elle s'apprête à en remettre une couche quand, enfin, elle retrouve la terre ferme mais, le regard de son Barbu... et ses excuses, oui oui, même s'il aurait pu faire mieux... Elle minaude un court instant, histoire de le faire mariner, pour finalement acquiescer en lui souriant :

    - Bon d'accord... mais t'es pas très gentil hein. Je t'honore de ma présence et toi, tu m'accueille en mordant...


Elle joue la victimisation, sur un malentendu, ça peut marcher... Et de glisser le bras à la taille masculine en l’entraînant, pressée de quitter les lieux. Pour la discrétion, on repassera.

    - Bon, tu traînes tu traînes et après, tu vas dire que c'est ma faute !


Mais elle doute vraiment de rien la Blonde ! C'est ce qui fait son charme sans doute ... N'empêche qu'elle est bien en train de dire que c'est sa faute si ils sont à la bourre sur le planning. Une chance pour elle qu'il ne sache pas qu'elle s'est arrêtée en chemin pour faire un peu de shopping ... Mais enfin, vaut mieux abonder dans son sens au risque de ne jamais voir un arbre de la journée. Et le Barbu passe donc son bras aux épaules féminines, levant un instant ses yeux au ciel, agacé quoi …

    - Mouais ! Soit. ... ... T'es toute en beauté ma Délicieuse …


Il essaye les compliments pour la calmer, ça aide en général ! Mais bon, il ne ment pas en même temps ... Après elle est toujours belle aussi. Mais il ne vaut mieux pas le lui dire sinon elle va avoir des chevilles grosses comme des pastèques et le Barbu l'aime bien, menue comme elle est ...

    - C'est ça qui t'as pris autant de temps ?


Oups. Comment risquer dans rajouter une couche ? Mais c'était plus fort que lui ! Alors qu'ils passaient les portes de la ville pour se diriger vers la forêt la plus proche.

Sur le coup, elle y aurait presque cru... si, si, le compliment, l'étreinte toussa. Sauf que son Escladoudou, il a le chic pour, fatalement, ajouter le mot de trop, voyez ? La petite phrase qui va vous mettre le feu à la ville en moins de temps qu'il faut pour le dire... Et Paf ! Les mirettes se plissent alors qu'elle lève le museau sur lui -pas de sa faute si elle est petite- et de lui pincer le flanc, l'air de rien


    - Mhm... comment ? Tu dis quoi là ?


Il sursaute légèrement lorsqu'elle le pince, se frottant la zone endolorie de sa main libre, ça fait mal quoi ! Et le Barbu de froncer les sourcils, un instant, un court instant ... Avant de se rendre compte qu'il risque encore de retarder sa quête ... Et là, les deux neurones courent dans tous les sens ...

    - Hm ? Euh .... Que je comprenais pourquoi tu avais pris autant de temps ... Parce queee ... T'es vraiment splendide ! Une beauté ! On se demande même si t'es réelle !


Surenchérir, toujours surenchérir ! Et là ... C'est l'instant où il entend les battements de son c?ur en attendant que le couperet tombe …

Les lèvres s'étirent d'un sourire amusé et de secouer la tête doucement... il est trop mignon, pas honnête pour un sou, mais tellement irrésistible aussi. Elle soupire légèrement et reprend le chemin de la forêt, déjà bien heureuse qu'ils y soient arrivés parce que c'était pas gagné, il y met pas du sien en même temps :


    - Bah écoute, on va vite le savoir... parait qu'les forêts abritent des créatures magiques toussa, si j'suis pas réelle, m'emmèneront et pfiout, plus d'moi !


En vérité, la robe d'un joli vert, assortie aux poulaines - alors qu'elle porte toujours des bottes- c'est aussi pour se fondre dans la nature, un petit clin d'oeil aux farfadets et autres leprechauns...


    - Et t'as vu, j'ai évité la tenue trop voyante qui risquait de jurer dans le paysage hein !


L’Escladoudou pousse un soupir de soulagement intérieur. En vérité, il n'a pas vraiment menti, c'est sa Sienne, il ne peut pas la trouver autre que "sublime".
Continuant leur progression en l'écoutant, il se fend d'une moue et la serre un peu plus contre son flanc, parce que farfadets, hommes, femmes ou animaux, pas touche ! A lui ! ...


    - Ouais mais non ! Pas question qu'on t'enlève ! Faudra m'passer sur le corps d'abord …


Tout en jetant un énième coup d'oeil à la tenue, non sans bloquer plusieurs secondes -plusieurs et pas quelques- sur le décolleté, avant de hocher de la tête, d'un air appréciateur ...

    - Ah ouais, c'est même le top pour le camouflage, pour peu que tu te glisses dans un buisson, on te voit plus ! …


Relevant la tête alors qu'ils pénètrent enfin dans la forêt, il laisse son regard errer au hasard, histoire de repérer d'éventuels indices. L'ambiance s'assombrissant considérablement, la nuit étant presque totalement tombée, rendant les lieux un poil lugubres ...

    - Hm ... Si j'étais un druide ou la forêt de Brocéliande ... Où je me cacherai ?


Le neurone se met à turbiner en l'entendant... lui passer sur le corps, ben voyons, et sa main sur la tronche, il la veut aussi ?! Si la Blondeur possède une qualité certaine, c'est bien de faire des raccourcis alambiqués ou, plus simplement, d'avoir une compréhension toute personnelle... Fatalement, le « resserage » et les propos sont entendus mais pas forcément décodés comme il le faudrait. Un sourcil se lève en même temps que le museau, la moue d'une éloquence rare qu'il percutera sans nul doute et de poser le poing à la taille gracile

    - Non mais, tu t'fous d'moi ? ça va aller les expériences hein... pis si c'est hanté toussa, merci bien...


Mais déjà, il passe à autre chose. Et on va dire que c'est elle la versatile ! Elle échappe un soupir de dépit et l'écoute en réfléchissant... ouais, ça fout les jetons mais ça lui arrive, des fois, rarement. Et de hausser les épaules

    - Mhm... un druide, j'sais pas mais la forêt, je doute qu'elle se planque dans une autre hein... tu t'planquerais dans un autre toi?


Le Barbu n'a pas prêté attention aux primes propos de la blonde, trop occupé à tourner du neurone en quête de réponses à ses interrogations ... Et de baisser la tête vers la blonde en haussant un sourcil, sa main libre venant grattouiller sa barbe ...

    - Hm ... Ben pas dans quelqu'un d'autre ... Parce que j'doute de pouvoir y entrer ... Mais tu peux toujours t'cacher dans un tonneau par exemple ... Tu vois ? …


Il continue à s'enfoncer dans la forêt avec la blonde, pas vraiment inquiet qu'il est perdu dans ses pensées. Quand soudain, un bruit de craquement se fait entendre ... Du moins, lui pense l'avoir entendu ! Et s'arrête donc net, retenant la blonde et tournant la tête dans tous les sens ...


    - T'as entendu !?


Si Brocéliande m'était conté... bien sûr.
Post à 4 mains.
Benjy_niki


    Fougères - toujours


Le Barbu tourne la tête de gauche à droite, puis de gauche à droite, puis en haut, en bas, c’est soirée là … Euh. Ouais donc, ça trogne finit par se fixer sur un buisson qui s’agite étrangement devant eux …

    - Niki … Qu’est-ce que c’est ? …


Si elle a entendu ? Ben tu m'étonnes... faudrait être totalement bouché pour ne pas entendre Môssieu Benjy ! Il jacasse plus qu'une donzelle, si l'Oncle était là, il l'aurait sans doute bâillonner... un sourire étire le coin des lèvres, elle y songe en vérité mais là, tout de suite, c'est l'opération « sauvetage de la dignité benjenesque » qu'elle prépare. Oui, oui, tel qu'il est lancé, à tous les coups, il va chialer !
Elle hausse les épaules, un brin frustrée qu'elle lui aurait volontiers joué un tour pendable... sauf que non, il lui claquerait dans les pattes, elle devrait faire disparaître le corps, on la soupçonnerait forcément... Bref, trop galère.


    - T'veux que j'lui demande p'têt ?! Tsss, y'a rien, tu t'fais des idées.


Il se posait la question parce que bon, avec ces idées farfelues de créatures que la Blonde lui avait mises en tête, il n’est pas franchement rassuré là ! C’est vrai ! Imaginez qu’un gobelin sauvage vienne lui mordre un testicule ! Il n’a pas encore enfanté –ou il n’est pas au courant- le malheureux ! En plus, on y voit presque plus rien, la seule source de luminosité étant la lune …
Alors qu’il déplace son pied en serrant la blonde plus fort contre lui –voyez le courage benjenesque …-, il sent sa botte heurter une pierre. Sans réfléchir, il s’accroupit, se saisit de la pierre et la balance en direction du buisson. On entend le bruit sourd de la pierre percutant quelques branches, puis les bruits d’une créature détalant à toute allure, l’agitation retombant pour laisser place à un silence angoissant … Et le Barbu fut traversé d’un élan de courage –après la bataille-, agitant le poing …


    - Ouais c’est ça ! Casse-toi !


Exhalant un grognement, il se tourne en direction de la blonde …

    - On continue ?


Au bord de l'étouffement, elle hésite entre lui coller une taloche pour qu'il la libère ou suivre sagement... l'instinct l'encourage sournoisement à lui éclater la tronche contre un arbre, histoire de lui remettre le neurone à l'endroit mais la raison lui dicte de ne pas ajouter à la névrose masculine. Lorsqu'il se penche, elle inspire profondément... sauvée ! Et d'écarquiller les mirettes, incrédule quant aux réactions. Le museau se fronce, attentive aux dérangements qu'il venait de provoquer, avant qu'il ne se découvre une paire de roustons... Sans déconner, il est sérieux là?!

    - Heu... on en parle de ta bravitude* soudaine?


De secouer la tête doucement, blasée et de reprendre leur cheminement sans plus insister

Ils s’enfoncent, ils s’enfoncent, toujours plus loin dans la forêt qui prend bizarrement des allures de forêt hantée. Et le Barbu, il n’aime pas du tout ça. Les put**** de rapaces nocturnes qui poussent leurs cris stridents à tout bout de champs quand il ne s’y attend pas, manquant à chaque fois de lui causer des crises cardiaques. La soirée de chasse près de Bordeaux était moins flippante pour le coup …
Et l’imagination du Barbu n’aide pas, il croit voir des petits yeux qui les observent partout où ils mettent les pieds. Une vraie paranoïa s’empare de lui, il ne cherche même plus les druides, en fait, il n’y pense même plus. Tout ce qu’il désire, c’est quitter cette endroit. Sans regarder la blonde, il a du mal avoir d’yeux que pour elle à ce moment-là, la peur, tout ça …


    - Hm … Bon, y a pas d’druide, ni d’Brocéliande ici … On s’tire.


Le ton est catégorique, il n’entend pas être discuté, même si il doit se douter que la blonde aura à y redire … Sans doute.

Sans surprise, avec le cirque qu'il a fait, la faune s'est éveillée... ça bouboule, ça braille, ça croasse... en deux mots, les bestiaux sont dans la place et le Barbu sursaute tous les trois pas. Youhouuu ! Bonheur... La Punaise ronge son frein, elle fait bonne figure pour ne pas heurter l’ego du mâle mais bordel, elle le pousserait volontiers dans les buissons, juste pour le plaisir de l'entendre beugler comme une fillette. Parce que ouais, elle est certaine qu'il pousserait des cris d'orfraie...il abuse, elle voulait voir des lutins, des korrigans, même qu'elle porte des poulaines à grelots, exprès, l'effort quoi !
Sauf qu'il annonce la fin de la quête... Évidemment, elle s'apprête à s'offusquer, mais non, pas le temps qu'il repart dans ses délires fantasmagoriques, et sans prendre la moindre substance en plus. Il fout les jetons en vrai.


Et c’est alors qu’il l’entend à nouveau … Ce foutu bruit feuillu ! Parfaitement ! Feuillu ! Tournant la tête, il repére le buisson coupable aussi sec … Mâchoire crispée, il se penche pour se saisir d’une pierre à taton, oups ! Ça c'est le pied de la Blonde. Il redresse la tête et sourit largement …


    - Désolé …


Nous sommes d'accord qu'il cherche les coups... non mais à l'eau quoi ! Confondre son mignon petit peton poulainé avec une vulgaire caillasse, c'est du foutage de gueule, hein ouais ?! Alors, le minois furibond se tourne vers lui, le sourcil se hausse d'éloquence et de montrer les crocs, toutafé, prête à mordre la Blondeur... mais l'Escladoudou sort le sourire-de-la-mort-qui-tue et s'excuse, elle oublie aussitôt la colère. Elle est faible ouais, et alors!

Avant de tâtonner plus loin pour se saisir cette fois d’une pierre et se redressant …


    - Saloperie d’Gobelin ! Tu vas m’foutre la paix oui !


Et vlan ! Il balance à nouveau la pierre en direction du buisson. Sauf que cette fois, le bruit qu’il entend lui indique qu’il a touché sa cible … Par contre, le nasillement courroucé qui suit n’annonce rien de bon … Un bruitage de feuille plus tard, a wild sanglier appears*! Et le Barbu, il le voit bien là, même si les rayons lunaires passent mal, la faute à la canopée fournie ! Posant sa main à l’aveugle sur la blonde en reculant lentement, les yeux écarquillés fixés à la bête enragée …

    - Niki’ ... Faut courir … Faut courir vite …


Docile, si si, elle l'observe sans piper... la sylve hostile, elle connaît la Russe et pas qu'un peu. Sur les terres ancestrales, on ne chassait pas l'écureuil mais l'ours alors, quand elle perçoit le grognement, elle se raidit sensiblement en échappant un soupir de dépit... C'est délibéré, forcément, on ne peut pas être aussi couillon naturellement ? Le doute subsiste pourtant, quand elle pose l'ambre sur son compagnon -so sexy quand il se la joue intrépide-, tout le paradoxe de Benjy, sûrement pour ça qu'ils s'associent si joliment d'ailleurs. La psychologie masculine sera traitée, mais pas maintenant... parce que là, elle court la Slave, aussi vite qu'elle le peut, la robe remontée aux genoux et tant pis si son homme se fait crocheter par le monstre, chacun sa merde et quelqu'un pour tous !

    - Les femmes et les enfants d'abord!


Marrant comme certaines normes lui reviennent, parfois, quand ça l'arrange surtout...

« un sanglier sauvage apparaît », référence au jeu gameboy pokemon (même pas honte ! )
*j'ai pas honte non plus^^
4 mains, encore
Benjy_niki


    RENNES - on avance...


Nous partons demain
Touristes dépités et blasés
Surtout perdez rien
Pour continuer
A suivre le chemin

Rennes, cité démunie
Personne pour boire
Pas de béni-oui-oui
Ni de trimard

Crédules ou crétins
Partis dans une quête exaltée
Vers les druides, lutins ou magiciens
Mais n'y découvrent rien

Rennes, cité démunie
Personne pour boire
Même pas d'béni-oui-oui
Ni de trimard

Désertée, désertéee
Désertée, désertéee
Désertée, désertéee

Nous partons demain
Touristes dépités et blasés
Surtout perdez rien
Pour continuer
A suivre le chemin

Rennes, cité démunie
Personne pour boire
Pas de béni-oui-oui
Ni de trimard
Cité démunie
Personne pour boire
Pas de béni-oui-oui
Ni de trimard
Cité démunie
Personne pour boire
Pas de béni-oui-oui
Ni de trimard

Nonobstant son talent certain pour le chant... ou pas, elle dut se rendre à l'évidence : la capitale était désertique ! Deux jours. Deux jours sans voir la queue d'un chat, deux jours à écouter le silence, deux jours à converser avec les araignées, les seules irréductibles rennoises*. Désappointés par cette conclusion, mais d'une volonté sans faille néanmoins, ils poursuivirent leur périple, contre vents et marées... bien que dans le cas présent, ce fut surtout les vents, parce que la marée à Rennes, faut être sacrément murgé pour la trouver. Sauf, peut-être, de squatter les « commodités », les publiques bien sûr, celles qu'on trouve sur la deux voies traversant la Bretonnie, la carroute*. Et justement, ils suivirent la fameuse artère qui les mena à Rohan, mais sans le reflux !


    ROHAN - c'est une évidence, il faut qu'on avance...


Benjen quitte la taverne, les deux neurones ne cessant de s'entrechoquer des informations obtenues sur sa quête « illusoire », selon les autochtones. Mais le Barbu s'en tape, il veut voir un druide, ou « une » druide apparemment, de ses propres yeux !
Montant lentement les marches de l'auberge, il se présente à la porte de la chambre qu'il partage avec sa moitié, et y pénètre sans prévenir, trop perdu dans ses pensées pour penser à frapper ...


    - C'est moi.


La Blondeur fait du tri dans les malles, non pas qu'elles soient nombreuses mais un peu keumême et, accessoirement, il se trouve qu'elle a dégotté quelques babioles sur les étals bretons... Évidemment, le Barbu avait râlé, râle toujours et, sans doute, râlera encore mais, nafoutre, c'est une acheteuse compulsive épicétout.
Assise sur le plancher de la chambre, elle marmonne dans sa langue après quelques objets dont elle ignore l'origine et qui l'empêchent de caser les siens, d'objets. Benjy entre au moment où elle extirpe un truc totalement immonde et plutôt lourd... dommageuhhhh ! Transformé en projectile, elle le lance dans sa direction avant d'entendre le "c'est moi"... ouais, bah, fallait commencer par ça aussi, on a pas idée de s'introduire sans prévenir quand elle fait du rangement.


    - Oups !


Il n'a pas le temps de glisser un regard dans la chambre, que sa vue est voilée par il ne sait quoi, et qu'il est un peu projeté par le poids de cette chose contre la porte qu'il vient de fermer ...

    - Hmpf ! Ettttt !


S'extirpant de sous son lourd mantel tout rapiécé, il fronce les sourcils à l'adresse de la blonde ...

    - Et après tu diras que j’range pas !?


De lui sourire, l'attitude totalement désolée et de balancer tout ce qui traine dans la malle qu'elle referme aussi sec. L'air de rien, elle s'assoit sur le lit et trépigne d'impatience, tapotant des mains comme une gamine.

    - Oui oui... racontes-moi plutôt, t'as réussi à trouver des informations ?


La Punaise fronce le museau, malgré sa visite des tavernes, aussi désertes qu'asséchées, elle n'avait croisé personne, même pas sa famille, c'est dire... bien qu'avec un fugueur en moins, ça réduisait considérablement les chances de converser, sa cousine sans doute à se morfondre, morte d'inquiétude, son cousin à disséquer une bestiole quelconque, bien planqué, quant au dernier... bref, elle s'était ennuyée et, maintenant, voulait tout savoir sans rien casquer, ouais !

    - Parce que moi, j'ai vu personne mais personne de chez personne hein.


Le Barbu grogne et la suit du regard lorsqu'elle s'en va trépigner d'impatience sur la couche. Roulant le lourd mantel en boule, il s'en va le déposer délicatement sur la malle -parce que quand même, c'est une relique !-, puis se tourne vers la blonde, un sourire aux coins des lèvres alors qu'il avance pour se jeter sur le dos en travers du lit. Posant ses pognes derrière son crâne, bah ouais, à la cool, détendu, poseyyyyyyy ...

    - Hm ... Bah moi j'ai eu du bol ! J'ai croisé deux hommes et deux femmes. Et l'une d'elles m'a dit connaître « la » dernière druide, tu te rends compte, il en reste plus qu'une ! La chance, on va la rencontrer !


Il se fend d'une moue ...

    - Par contre, le mari de cette femme semble dire que les druides servent à rien ... Et que ce sont des charlatan ... Mais sa femme dit que non ... Du coup, je sais plus qui croire ...


Il tourne la tête vers elle ...

    - T'en penses quoi ?


Elle l'observe, tâchant de contrôler l'agacement... parce que là, il le fait exprès hein, si si, elle le connaît et, le mec le plus bordélique du royaume qui, d'un coup, décide de "ranger" sa pelure, c'est du foutage de gueule, toutafé ! Donc, elle plisse les mirettes et réprime l'envie de lui coller un taloche quand il s'affale près d'elle, tenez-vous bien, en se la pétant, trop dosé le Barbu.

    - Du bol... pfff, à croire qu'on m'fuit... j'tenterai avec un foulard sur la tignasse, z'ont l'habitude des roux ici, c'est sûrement ça...


La Slave laisse, encore une fois, libre court à sa logique toute personnelle, après quoi, elle l'écoute plus attentivement... savoir que le druide est une femme, ça l'éclate carrément et, d'ailleurs, le minois s'illumine. D'ordinaire, c'est un signe de connerie à venir mais là, ah ben, là aussi en fait, que la caboche hurle "girl powaaaaaaa" mais tout à fait silencieusement pour ne pas interrompre son Sien, lequel poursuit sans se laisser perturber par les tortillements blondesques.

    - La rencontrer ? ah oui... quand ? où ? comment on la trouve ? elle est à Brocéliande ? tu sais y aller ?


Dire qu'elle s'emballe serait un pléonasme... elle pourrait le noyer de questions et s'apprête à le faire quand, enfin, elle se décide à le regarder. La moue qu'il affiche, elle aime moyen bizarrement... elle dirait même que ça pue, ouais.

    - Mhm... non mais les hommes, ils comprennent rien au mysticisme toussa, l'est breton au moins? pis d'façon, si la femme dit que c'est pour de vrai, alors c'est pour de vrai namého... on y va quand ?


Benjen est soudainement assaillit par tout un tas de question blonde, jamais on a le temps de s'expliquer au calme ? Et de se fendre d'une moue moyennement convaincue par ses derniers propos ... Genre les femmes ont toujours raison ? Nan mais elle, elle ne doute jamais de rien ! Levant les yeux au ciel ...

    - J'y comprends moi au mysticisme d'abord ! Je suis un homme je te rappelle ...


Il lui lançant un plissement d'yeux qui l'invite à osé dire le contraire, puis ferme un instant les yeux pour tenté de se souvenir de ce qu'on lui a dit ... Parce que bon, le Barbu et sa mémoire parfois hein ...

    - Hm ... Alors ... Faut chercher une « Lallie » à … Vannes ...


Benjen ouvre les yeux et la regarde en se redressant sur ses coudes...

    - On a cherché la forêt pour rien ! Elle habite en ville quoi !


Et de se rappeler soudainement de détail qu'il trouve amusant, souriant largement à la blonde, il enchaine ...

    - Une autre femme qui était là, m'a certifié qu'elle se baladait pas à poil et qu'elle n'avait pas de lierre dans les cheveux ... J'ai pas compris pourquoi, mais elle l'a dit.


Sans surprise, Môssieu s'offusque... C'est un homme, oui oui, elle peut le certifier mais ce n'est pas vraiment le sujet, même si elle pourrait le prouver pendant... aheum, un homme donc, mais alors, l'entendre se vanter de comprendre les mystiques, alors ça, c'est juste hilarant quoi. Elle étouffe un gloussement pour ne pas le vexer, c'est que c'est susceptible ces p'tites choses là, faut les caresser dans le sens du poil, sauf qu'à l'instant, elle évite le moindre contact qu'il pourrait oublier l'histoire pour en écrire une autre. Aussi, elle l'écoute sagement...

    - Vannes... c'est à coté ça... merdoum, j'voulais pousser jusqu'à Tréguier. Pour voir ma connaissance, tu sais...


Sauf que non, il ne le sait pas car elle s'est bien gardée de l'informer quant à l'identité de ladite personne... Encore une illumination blondesque qui lui vaudra une belle crise masculine, peut-être, ou pas, mais elle n'en démordra pas, maintenant qu'ils sont si près, faudrait pas déconner... Un papillonnement des cils pour faire passer la pilule, tandis qu'il lui donne le coup de grâce et là, elle n'a pas besoin de se forcer mais alors, pas du tout... elle chouine, oui oui, elle pleurniche comme une môme à laquelle on aurait volé sa sucette, et de s'affaler sur la couche à son tour...

    - Mais... mais... et brosser Liande alors... c'est du flan ? Les lutins, les fées, les korrigans toussa...


Cela dit, le caprice prend rapidement fin qu'il poursuit son rapport, le museau se lève et l'ambre de scruter les prunelles masculines, un brin blasée la Blondeur...

    - Otes-moi d'un doute, t'espérais quand même pas voir une donzelle à poils quant t'as parlé d'druides... non parce que là, tu vas vraiment la prendre ma main sur la tronche hein !


Le Barbu hausse un sourcil à la mention de sa "connaissance", être tout aussi mystique que leur quête pour le Barbu, la blondeur ne voulant pas lui lâcher une seule bribe d'information à son sujet ... Si c'est un amant, le Barbu risque fort de péter un plomb ! Il ne voit d'ailleurs pas pourquoi elle n'en parlerait pas autrement ...

    - Hm ... Mouais ...


Il entrouvre les lèvres en la voyant soudainement fondre en larmes, se répandant en questions sur la forêt et ses créatures illusoires ... Pour aussi vite redresser la tête et l'observer d'un regard assassin, le menaçant d'une taloche sur le nez. Il secoue vivement la tête, pour une fois qu'il n'a rien fait !

    - Mais, mais, mais non ! Je te dis c'est elle qui à dit ça ! Moi j'y ai jamais pensé !Et puis d'abord, j'pensais que les druides étaient tous des hommes ! Je savais pas qu'il y avait des druides femmes ...


Se laissant retomber sur la couche pour tenter d'esquiver le regard accusateur de la blonde, il passe ses mains sur son visage, se massant les yeux, toute cette histoire risquant de prendre des proportions étranges ... Et de tenter d'esquiver le sujet ...

    - Hm ... Ouais ... Pour Liande, j'en sais rien ... Ils en ont pas parlé, on peut continuer à chercher si tu veux ... Peut-être qu'il y a des druides qui y vivent caché en plus ...


Et le barbu d'être soudainement rêveur, l'image d'une femme, blonde, aux courbes affriolantes en train de gambader joyeusement dans une forêt baignée de lumière ... Complètement nue bien sûr.

*j'assume mes horreurs
- rennoise = rennaise + gauloise
- carroute = carrosse + route
Benjy_niki


    ROHAN - suite...


La colère retombe alors qu'il abonde à ses propos quant à la forêt magique, elle n'en démord pas de ça non plus, c'est sûr qu'elle abrite des êtres fantastiques et mystérieux, peut-être même qu'y vivent des enchanteurs toussa... alors quand il parle de druides cachés, elle adhère, forcément, et se tourne vers lui pour lui donner un baiser. Sauf que la tronche masculine ne lui dit rien qui vaille, bizarrement. L'intuition féminine, vous connaissez ? Une sorte de sixième sens qu'ont les femmes et qui leur permet de -presque- deviner les pensées impures de leurs compagnons. Le sourire béat, voir même benêt, c'est officiel, il songe à une créature qui n'a rien de mystique. Léger toussotement blondesque, afin de lui rappeler qu'elle est là

    - Mhm, ça va comme tu veux? j'te dérange pas ?


Et la Slave d'armer le poing, oui carrément, prête à lui éclater le pif, si d'aventure les explications ne lui convenaient pas, namého !

Le Barbu est tout à sa rêverie, la Blonde idyllique s'échinant à lui échapper dans sa rêverie tout éveillé. Il s'affaire donc à tenter de la rattraper, c'est qu'elle a un arrière train d'enfer ... Qu'il connaît bien, mais ... C'est ... Même pas le temps d'y songer qu'il est tiré de son sommeil éveillé par sa blonde au minois froncé et au poing menaçant. Il lui sourit amoureusement, parait que ça peut aider ...


    - Mais tu ne me déranges jamais Ma Délicieuse ...


Benjen se redressant pour se pencher sur elle, tout en gardant le poing à l'oeil, il dépose un tendre baiser sur les lèvres féminines, puis un autre sur son nez ...

    - Tu sais quoi ... On devrait retourner demain visiter la forêt, peut-être qu'on a pas assez cherché dans le coin !


Le sourcil se hausse qu'elle est dubitative la Blondeur... il ne serait pas en train de se foutre d'elle des fois, il n'oserait pas quand même, avec un tel aplomb en plus. Elle le scrute sans ciller, quoiqu'un peu quand il lui baise le museau, ça la fait loucher un brin et ce n'est pas franchement glamour, alors la crédibilité dans ces cas là, autant l'oublier, elle reste au vestiaire. La lippe laisse échapper un soupir avant qu'elle n'acquiesce à la proposition, sauf qu'elle ne perd pas le nord, non non, attachiante qu'on vous a dit !

    - Moui, ça serait bien d'aller jeter un oeil... en attendant, tu m'dis à quoi tu rêvassais à l'instant ?


Et de lui sourire, trop meugnonne... Vas-y Benjy, sors-toi du bourbier dans lequel tu t'es mis !

Les lèvres se pincent, le soupir exhalé ne lui dit rien qui vaille, à coup sûr, peu importe l'explication, elle va lui carrer son poing dans la tronche, ou lui faire une crise ... Faites vos jeux ... Trois ... Deux ... Un ... Le Barbu lui sourit et se penche pour déposer un baiser sur la pommette féminine ...


    - D'accord ... Mais tu vas encore dire que je suis un pervers ... Je t'imaginais, gambadant dans la forêt ... Baignée d'une vive lumière, tu vois ? ... Et t'étais complètement ... nue ...


Il redresse légèrement la tête pour la regarder, se préparant à devoir rouler sur le côté pour éviter quelque coup que ce soit.

Interdite, c'est le mot. Elle l'observe un moment, sans piper et, rien que ça, c'est un miracle... si, si, ceux qui la connaissent vous le confirmeront. Elle le regarde donc, bêtement d'abord, de lui avoir prêté des intentions malsaines, bien que ça soit un peu le cas mais on lui pardonnera... La Punaise, c'est moins sûr. L'arête du nez est pincée, le sourcil haussé -qu'à force il va finir par le rester- et les prunelles de parler d'elles-même, sans doute... Elle hésite, oui, entre péter une crise ou se marrer. Entre les deux, son coeur balance, parce que d'un coté, c'est flatteur... ben si, même dans ses rêves, il pense à elle... mais de l'autre, c'est presque effrayant... il pense à elle, à poils quoi!


    - Heu... comment te dire?


Inspiration, expiration, inspiration, expiration... elle choisit de mettre à profit les derniers exercices de zenitude, aussi elle range son poing pour lui tapoter la joue, gentiment, même si le naturel tambourine à la caboche pour qu'elle le cogne. Mais non.

    - Moi... gambadant... à poils? En gros, tu t'fous d'moi...


C'est une évidence ou alors, il ment et là, le pire serait à venir. Non, mais, ce qu'il faut savoir, quand même, c'est que la simple idée qu'elle porte un bustier le fait fumer des oreilles, alors l'imaginer à se trimballer nue, même dans une forêt, ça tient juste de l'utopie !

    - Bah ouais... on sait tous les deux que je n'aurai pas eu le temps d'passer la porte !


Observe un instant les sourcils de la blonde, vrai qu'elle risque de rester figée à force ... Et de zieuter sa main qui lui tapote la joue du coin de l'oeil, avant de poser son regard sur elle ... Pourquoi il pourrait pas l'imaginer elle ? C'est pas bien grave qu'elle gambade à poils dans une forêt en Bretagne ... Sérieux il n'y a personne dans ce trou ... D'ailleurs, les sourcils se froncent ...

    - J'me fous pas d'toi ! J'vois pas l'rapport avec la porte d'ailleurs ...


Le Barbu se laisse retomber sur le dos, autant jouer de son agacement et le tourner à sa faveur, peut-être qu'il évitera une correction ou une crise de cette façon, c'est devenu un sujet d'étude vous savez ? "Comment canaliser les crises de Niki' ?", Benjy pourrait en écrire un livre avec tout ce qu'il a apprit jusqu'ici ...

    - J'ai bien l'droit de t'imaginer gambader à poil non ? J'ai le droit de voir, mais d'imaginer, c'est la fin du monde ! Ça va je note ... La prochaine fois j'imaginerai quelqu'un d'autre puisque c'est un crime d'imaginer ma futur femme sans un bout de tissu sur le dos !


Benjy en faire un peu trop ? Jamais de la vie.

Vous avez déjà rencontré un suicidaire ? Non ? Et bien voilà qui est fait... Benjen pour vous servir ! Jusqu'ici, il s'en sortait plutôt bien, comme quoi l'étude en profondeur porte ses fruits mais, il est encore loin de faire sa thèse, ouais. Et bien sûr, la dernière phrase est celle de trop.
Ce que le Barbu peine encore à intégrer, c'est la célérité novogorodienne en matière d'agression et la fine menotte de s'abattre violemment sur la joue rugueuse


    - Hannn... Pervers ET fourbe en plus !!! Bravo, tu cumules, de mieux en mieux... alors ça... alors ça...


Le neurone turbine à plein régime afin de conclure sans perdre sa dignité, ou ce qu'il en reste au vu des caprices et autres pleurnicheries déjà passés... l'ambre assassin se pose aux prunelles masculines et, d'un coup d'un seul, la senestre tire sur la barbe comme une forcenée. Mature, mais oui!

Benjen ne l'a pas vue venir celle là ! Et la joue de lui brûler alors que le poing délicat, mais brute tout de même, se retire. Le brun porte la main à sa joue qu'il se masse en écoutant la réponse de la blonde. Fourbe, ben voyons, de mieux en mieux ...


    - Mais !


Même pas le temps d'en placer une qu'elle le foudroie du regard et tire sur sa barbe comme une forcenée. La main du Barbu se porte à la sienne et il tente de s'en détacher, c'est qu'elle fait mal quoi !

    - Mais arrêteee ! Aïeee ! Niki' ! J'rigolais ! Arrête ! P'taiiiiin


Serrant les dents, il grogne et roule sur le côté pour se retrouver sur elle, se séparant de quelques poils de barbe au passage ... -RIP piti poil- Bataillant ferme, il tente de se saisir des mains de la blonde, une partie du poids de son torse appuyé sur elle, alors que ses cuisses reposent entre les siennes ...

    - Ca va ! J'rigolais ! Arrête ! T'sais bien que je ferais pas ça !


Pire qu'une tique sur le dos d'un clébard, un morpion dans les poils pubiens, une fois accrochée, la Slave ne lâche RIEN ! C'est une véritable furie qui s'acharne sur la pauvre barbe -qu'elle kiffe en plus-, malgré la contrariété du propriétaire, lequel se débat, fatalement... En beuglant. Elle perd un tympan dans la bagarre, avant de suffoquer légèrement sous le poids de l'adversaire -elle est pas bien épaisse non plus- et de libérer la touffe qu'elle aura amputée de quelques membres. Paix à leurs âmes! Paralysée, la versatile se calme aussi vite qu'elle s'était emballée... Et le minois d'afficher une moue enfantine

    - heuu... déjà, c'est pas la peine de hurler, j'suis pas sourde et là, un p'tit peu que tu m'écrase !


Ben voyons ! Presque pas de mauvaise foi. Comme si ça la dérangeait d'ordinaire, sauf que dire le contraire serait synonyme d'abdication et, pour l'orgueilleuse, c'est juste pas pensable !

    -Mouais... tu l'feras pas, tu l'feras pas... on n'en sait rien hein !


L'écraser ? Oh oui qu'il l'écrase ! C'est le seul moyen à sa porté pour éviter qu'elle ne lui arrache d'autre poil, voir lui crève les yeux, bien qu'elle pourrait encore le mordre ... Elle en est capable ! D'ailleurs, ça semble l'avoir calmée un bon coup, elle ne fait plus que faire sa moue boudeuse d'enfant contrarié ...

    - Non ... J'le ferais pas ...


Bon, peut-être qu'il ment un petit peu ... Déjà on contrôle pas ses rêves la nuit hein, et ensuite, c'est vrai qu'il lui est peut-être venu deux ou trois rêveries où il imaginait d'autres femmes. Mais seulement imaginer ! Pour l'heure, il faut calmer la Blonde boudeuse, et pour ça, rien de mieux que la cajolerie ... Le Barbu relâche lentement les mains de la blonde, et s’appuie sur son avant bras dextre pour la soulager d'un peu de son poids. Le dos de sa senestre venant effleurer la joue féminine d'une tendre caresse, et le Barbu de murmurer contre la joue féminine ...

    - A quoi bon ... J'ai tout ce dont je rêvais et plus encore ...


Cajoler qu'on vous dit ! Et surtout, ne pas y aller de main morte. D'ailleurs, la senestre glisse le long du flanc féminin, descendant lentement à mi-tibia, pour retrousser un peu la jupe de la blonde, et laissé une main glisser sous celle-ci, la paume se posant au derme tiède qu'elle parcourt lentement ... Les lèvres du Barbu parsèment la joue féminine de baiser ..

    - Une femme magnifique ... Qui m'aime ... Que j'aime ... Pourquoi je penserai à une autre ?


Aheum... la suite ne concerne que les deux protagonistes, que nous retrouverons lors d'une prochaine étape. Mais pas ce soir, ils ont... piscine?!
Benjy_niki


    VANNES - fin de l'aventure.


Le Barbu entre dans une taverne de Vannes, l’air morose. Il s’installe à une table et tente de commander un verre. Oui oui, tenter, parce qu’en Bretagne, neuf tavernes sur dix sont vides, autant de gens que d’alcool. –Bouuuuuh la honteeee !- Par chance, celle-ci vient de rentrer un tonneau plein de Chouchen, boisson mielleuse du coin, il faudra s’en contenter.

Il sifflait donc le contenu de son verre lentement, lorsque la Blonde le retrouve enfin. Relevant la tête, il lui sourit, mais on voit bien sur son visage qu’il n’est pas des plus heureux. Pas de la voir ! Ça il l’est toujours bien sûr !


    -Avé oui, le Barbu dit « bonjour/bonsoir » comme ça parfois ! - Ma Blondeur …


Ils avaient quitté Rohan, sans le moindre scrupule d'ailleurs... direction Vannes. Une ville cotière, c'était prometteur, même que le temps était clément, soleil radieux bien qu'un peu venteux sur le littoral mais, dans la caboche éthérée, c'était synonyme de... bref, elle était toute guillerette en entrant dans la taverne, surtout qu'ils devaient trouver le druide, pile dans cette ville.

    - Coucou... comment ça va bien ? Du nouveau sur notre quête ?


Levant le bras, il commande une autre tournée, faisant signe de servir sa belle aussi, certain qu’elle appréciera un peu d’alcool, ils vont finir par user leurs réserves personnelles à force de voyager dans ce pays de non-alcoolique. Remarquez, peut-être que c’est une bonne idée d’ouvrir une chaîne de tavernes avec des caves remplies ? Il faudra qu’ils en discutent.

Il faut qu’il lui avoue maintenant … Qu’ils ont fait tout ça pour pas grand-chose … Soupirant, il prend son courage à deux mains, et tente de sourire et de paraitre enjoué …


    -T’sais quoi ? J’ai trouvé le druide !... Ouais sauf que c’est pas « un » druide mais « une » druide … Hm … T’avais raison finalement, c’est bien une sorte de cureton breton en fait … Elle m’a dit qu’un druide est un sage, un « homme » de science, ouioui, elle a dit un homme !


Le Barbu place un doigt près de sa tempe et lui fait faire quelques petits cercles pour désigner qu’elle doit avoir un petit grain, ben oui … C’est une femme la druide, pas un homme !

    -Bref, et elle maîtrise l’art de la justice, des lettres, de la médecine et ! l’art des « augures » …


Il prend un air mystique en disant ça, c’est sans doute ce qu’il y avait de plus intéressant dans ce que la druide lui avait dit …

    -C’est un art qui permet de lire « l’avenir » …


Le Barbu s’enfonce dans le fond de son siège, se saisissant de son verre qu’il porte à ses lèvres pour s’humidifier le gosier. Observant les réactions de la blonde …

Elle l'observe, suspicieuse... ouais, y'a toujours anguille sous roche quand il sort son pognon, et là, il paye à boire donc, dans l'esprit dérangé, ça pue l'arnaque. Silencieuse malgré tout, elle porte le verre à ses lèvres et déguste l'alcool local, délicieusement sirupeux, tout en écoutant son Barbu, avec une réelle attention. C'est qu'ils l'ont cherché ce putain de druide! Surexcitée, elle tape dans ses mains comme une gamine devant un nouveau jouet...

    - Hannnn super... alors, elle a dit quoi ? Raconteuhhh !! Elle fait d'la magie à Brocéliande ? On y va quand ? C'est où ?


Et là, c'est le drame ! L'Escladoudou lui explique que la druidesse s'est tirée sans rien dire, sans rien lire, pas de boyau de dinde, pas de lie de vin, rien, queudalle... des mots dans le vent pour se faire mousser devant l'indocte, simplement. Après quoi, il ajoute qu'ils se sont fourvoyés et qu'il valait mieux rentrer. La lippe tremblote et la Punaise pleurniche.

    - Mais... mais... t'avais dit qu'on irait dans la forêt magiqueuhhhh !


La forêt de Brocéliande, il l’avait complétement oubliée. Selon un type croisé, il fallait retourner en arrière, entre Rohan et Rennes. La déception de la Blonde lui fait mal au cœur, elle semblait si contente de découvrir des choses mystiques et puis les quêtes ça rapproche hein ! Et il n’est jamais contre « encore plus » de proximité … -Chuuut !- Levant la main, il vient la poser contre la joue féminine, dont il caresse la pommette de son pouce avec tendresse …

    -T’inquiète pas … On peut encore y retourner si tu veux, et puis peut-être qu’il y a des druides un peu plus mystique qui s’y cachent … Par contre … On m’a dit qu’elle se trouvait entre Rohan et Rennes … Va falloir faire marche arrière …


Les yeux troublés par les larmes de crocodile -oui, oui, elle est trèèès expensive-, tout le chagrin du monde sur ses frêles épaules, elle secoue la tête vivement en l'entendant... faire demi-tour, même pas en rêve ! Elle écluse. Puis, sans prévenir, l'attitude change et la Punaise de ronchonner, pas de raison qu'il soit le seul à le faire, namého.

    - Marche arrière, c'est hors de question... tant pis, je verrai jamais les lutins épicétout !! J'veux rentrer à ma maison !


Exhalant un soupir, le Barbu se laisse glisser dans son siège et vide son verre lentement, l’air encore plus morose que lorsqu’il est entré …

    -P’tain … Tout ça pour une forêt qu’on trouvera jamais et une sorcière travelo !
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