[RP-Élections Ducales] C'est frais, c'est ROSEE !

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Karec s'était levé bien tôt aujourd'hui... d'abord il était aller voir ces champs, puis s'était baigner nu
dans le Lac de Dax, avait mit ces plus belle braie, son col tout neuf
Par la suite il avait été faire un tour à la Mairie de Dax
voir si tout était en ordre.


Ensuite il enfourcha un de ces rennes... oui ... il faisait
un élevage de renne...mais surtout il ne savait qu'en faire,
autant qu'ils lui servent de monture.
Il monta dessus pour se rendre au stand où il était certain
d'y voir sa Marraine. Le chemin en renne est très chaotique, rapide...certes... mais décoiffant !


Arrivé sur place il vit une vache au milieu du chemin,
un instant il eu l'idée d'aller la chercher pour la mettre
avec ces rennes...
mais il a été distrait directement par deux jeunes
femmes au Stand. Sa Marraine ! Et Lily la magicienne


Il sauta de son renne en essayant de pas se prendre une corne.
Et rejoint les deux jeunes femmes.

Bonjour Alvira
il lui claqua un bisou raisonnant sur la joue

salua Lily du même bisou
Bonjour Lily

C'était un grand jour, la première fois qu'il était
sur une liste ducale mais il se sentait bien entouré.
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Il était de sortie le procureur, lassé de passer son temps au tribunal à inculper un idiot tentant de prendre encore et encore la mairie de Labrit ou de lire et relire le coutumier local en vue d'une nécessaire révision.

Un peu d'air frais lui ferait le plus grand bien et puis les élections arrivaient à grand pas. Il s'était décidé à poursuivre son engagement dans la politique gasconne, heureux de voir que les choses avançaient malgré tout et que son duché d'adoption se portait bien mieux que celui dont il était natif.

Et puis la future duchesse ne manquerait pas d'apporter des victuailles et surtout de quoi se désaltérer. La bougresse avait même réussi à dénicher de la poire sancerroise, son pêché mignon. Comment aurait-il pu rester à travailler quand il avait l'occasion d'avaler un peu de ce divin breuvage.

Que dire de plus sinon que voir une autre liste en lice pour ces élections l'enchantait. Le conseil ducal à venir serait probablement moins monotone et les débats d'idées un peu plus vifs, ce qui n'était pas pour lui déplaire venant d'une province qui avait pu compter régulièrement autour d'une demi-douzaine de listes ducales.
Oui, il avait hâte de voir ce que proposeraient ses adversaires du moment, encore qu'ayant traîné ses esgourdes en salle de doléances, il espérait bien que le débat serait plus constructif et plus argumenté que les sempiternelles pleurnicheries et autres élans de mesquineries commandés par ce qui lui semblait n'être que de la rancoeur personnelle.

Bref, le proc pointa le bout de son nez sur le stand de Rosée, saluant ses colistiers et lorgnant déjà sur la gnôle.

Bonjour, bonjour.
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Vittoria sentait que quelque chose clochait... Luisa entre ses bras, la vieille Hortense apportant la toilette de sa fille, la Comtesse réfléchit à l'accord passé avec son époux. N'avaient-ils pas convenu que les jours pairs c'était Pline qui s'occupait de Luisa et jours impairs, c'était elle ?
Lorsque Hortense lui annonça qu'on était un jour pair, la Farnezze fronça des sourcils en regardant sa fille. L'aurait-on roulé ??
" Ton père a passé son tour ce matin " avait-elle chuchoté à l'oreille de sa fille, avec amusement. Pour sûr, dans quelques années, elle le reprocha à Pline un jour.
" Souviens-toi de ce jour de mars, Père, où tu t'es défilé pour me revêtir ! "

Vittoria passa les bras de Luisa dans la petite robe d'un blanc parfait puis finit de lui passer le reste de l'habit pour resserrer doucement les rubans dans son dos.
Là. Elle était prête.
Luisa passa des bras de la Farnezze à leur servante Hortense qui gardera la petite Comtesse en l'absence du couple. Elle savait que Pline était parti quelques temps plus tôt pour se rendre au stand ROSEE et Vittoria s'apprêtait à le rejoindre.

Et quelques instants plus tard, elle y arriva. Plusieurs de ces colistiers étaient déjà présents et son époux également.

Bonjour Alvira ! Lily, Karec.
Cousin Trixolas !

L'intonation fut la même que lorsqu'elle arrivait en trombe dans son bureau de procureur pour lui annoncer qu'un dossier de plainte venait de voir le jour et qu'il devait ouvrir un procès. Et à chaque fois, aussitôt c'était dit, aussitôt c'était fait !
C'est qu'ils étaient efficaces !

Elle porta son attention vers la comtesse présente :

Bonjour Votre Grandeur.

Puis forcément, le meilleur pour la fin, elle alla se placer aux côtés de son époux auquel elle adressa un doux et intime sourire, celui qu'elle ne destinait qu'à lui.
C'était bien la première fois qu'ils se présentaient ensemble à des élections ducales.
Vittoria n'appréciait pas particulièrement les périodes électorales pour la simple raison qu'elle trouvait toujours cela peu constructif. C'était toujours l'occasion d'écraser son adversaire qui était tout autant animé par le désir de bien faire pour la province.
Elle trouvait ça bête mais elle faisait avec.
Elle avait son propre idéal à elle : savoir travailler avec les autres et ensemble, tout "parti" confondu. Mais cet idéal était difficile à maintenir dans le brouhaha électoral.

Est-ce que les personnes qui composaient la liste adverse seraient capable de cela ?
A voir.
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toute souriante elle salua tour à tour les membres de ROSSE qui arrivait doucement mais surement, il faut dire que la jeune femme et Alvira c'était levée bien tôt, le soleil ce levait à peine, mais maintenant il était pratiquement l'heure de ce restauré !
Elle vint serré amicalement Karec dans ces bras, puis lui proposa de prendre une des chaises, car l'attente pouvait être longue !
tout bas Lily lui chuchota :

Si tu as soif j'ai ramenée un petit tonnelet de boisson pour raviver nos gosiers !

toute en souriant d'un aire coquin, prenant elle même place sur l'un des chaise du stand.

C’était bien sympathique de retrouver tous les membres au même endroit, pour, ensemble accueillir les petits curieux de toutes sortes !
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Le monde commençait a arriver, son renne était toujours tranquille
avec la vache au milieu de la route...
Tour à tour il salua Christabella., Trixolas, Pline, Vittoria et Lonnerin !

Bonjour à toutes et tous !

Il enchaina directement avec les dires de Lonnerin, il s'était rendu tôt
sur le stand et son gosier était légèrement sec

Bien je vais nous commander des rafraichissement pour tous !

Tavernier ??????!!!!!!!!!!!!!!


Il commanda une tournée pour tous les présents au stand
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Grand sourire, satisfaite de la réaction de Vittoria. Cela ne pouvait être mieux. Ça mettait l'ambiance, ça réchauffait les cœurs. Ça vous réveillez en moins de deux.
Ce qui sauvait dans ces cas là, comme vous avez pu le voir mis en conditions, ce sont les réflexes. Heureusement pour Alvira, elle en avait eu sur ce coup-là. Sauvée comme dirait l'autre !

Le Bailli appréciait la Comtesse, d'un abord plutôt froid, elle s'était dévoilé bien plus sympathique et accessible. Monstralvinette n'avait alors eu de cesse, que de la titiller comme elle pouvait, pour justement l'amener à être plus déluré. Rien de grave, mais juste un peu plus fofolle. Son travail portait d'ailleurs ses fruits. D'où son "Coucou Poulette". Choix tactique, elle l'avait senti Vittoria était prête. Ou presque.

Quand Lonnerin arriva la jeune femme ne manqua pas de le saluer. Sculpteur sur Mont-de-Marsan, il avait taillé des centaines de quintaux de pierres pour permettre à la muraille de voir le jour. Avait toujours répondu présent. C'est cordialement, qu'elle lui dit bonjour et lui montra que la picole était servi.

Tactiquement, toujours ! Notre Alvi' passa en pas chassé devant Vitto pour rejoindre Lonnerin afin de chercher son godet. Les risques c'était bien, rester en vie c'était mieux !
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Le bonhomme était toujours en quête de nourriture. Comme le gras c'était la vie*, (ça c'était son pote qui l'avait dit). Le pas doué ramena ses jambes et un peu sa tête pour se flanquer devant le panneau du programme. Suçotant le bout de son pouce, il guettait de temps à autre le comptoir. Ce beau comptoir assez imposant pour promettre de la bonne boisson.
Persevac ne savait pas lire, il comprenait quelques mots mais rien de très probant. Usant d'un peu de son vice il tenta approximativement, en espérant qu'il n'y a rien sur le programme.

La bouffe, vous en parlez pas ? Marquez-le en gros ça vous fera gagner des voix. *Il agita sa mains comme pour signaler où le mettre et comment* Donner à manger aux mendiants, avec de la bière, de l'hydromel et de la prune. Quand je dis donner à manger c'est pas que du pains. Je vois bien, du bon jambon, du fromage frais, et même de truc qui vous collent aux ratiches !

Bonjour ce jour-là était en option, et tel un petit renard, il se glissa jusqu'au marchands pour quémander de quoi s'envoyer une binouze. Son regard fut attirer par la blonde. L'était canon la poulette* !

* Référence à Kaamelott.

Clin d’œil amusé à Bella, la réflexion de cette dernière l'avait fait rire, on pouvait le dire, ici ou ailleurs les méthodes restaient souvent les même. Néanmoins, ce coup-ci, cela tardait à venir. Quoi que... Elle avait quand même eut le droit à son article, la même attaque des plus récurrente pour tenter surement de lui porter atteinte.

Toutefois, ce tour-ci, cela avait été fait avec plus d'humour, et un vélin de bien meilleur qualité, il fallait le dire. Ce qui n'avait pas manqué de distraire le Bailli. Espiègle, elle allait ouvrir la bouche pour communiquer tout cela à sa nièce lorsqu'un badauds arriva et lui fit part d'une remarque qu'il semblait avoir à coeur.

Oh la bouffe comme vous dites n'est pas notre priorité exclusive, nous avons fait bien plus durant tout ce temps.
Le Duché était loin de tourner rond. Le commerce était au point mort avec seulement des contrats muselés, l'armée inexistante, et les Mairies n'étaient pas des plus à l'aise.

Elle se mit à sourire au bonhomme, puis reprit plus largement ce qui avait été fait, souhaitant expliqué à lui ainsi qu'à tout ceux pouvant l'entendre, le travail et la motivation dont il avait toujours fait preuve pour amener du mieux à la Gascogne.

Pour bien comprendre les enjeux de ces élections, il est nécessaire de revenir en arrière de six mois, qui correspondent aux trois mandats ducaux d’Acrisius. Dans quel état était alors la Gascogne ?!

Le commerce en dehors de denrées vitales pour l’entretien des mines était bloqué pour conserver les habitudes. L’Ost était un fantôme, une coquille vide où l’unique instructeur enseignait à son unique recrue l’art de plumer un poulet, dans une totale indifférence de la part du Capitaine et du Connétable. Presque plus de recrutement pour nos Institutions sécuritaire. La Prévôté ne maximisait pas ses relations avec la Grande Prévôté de France. Nos mines n'étaient pas suffisamment valorisés. Le Porte-Parole avait besoin de plusieurs jours parfois pour afficher une annonce…

Passé, présent, futur...

Durant ces trois mandats, grâce à une équipe renouvelée et dynamique, ROSE a changé toutes ces pratiques. Nous avons continuellement œuvré pour la Gascogne et les Gascons.

Outre l’entretien du Prestige, un important stock en prévision du retour des frais de bouche a été constitué. Le taux de taxes a été modifié dans certains cas et supprimé dans d'autres, ce qui a allégé la charge fiscale pesant sur les épaules des villageois, tout en favorisant le commerce sur nos marchés. Ainsi ont baissé les taxes sur les vêtements, les produits de luxe, les denrées primaires. Une baisse de l'impôt a été décidée, toujours pour votre bien-être mais sans perdre de vue la stabilité financière de la Gascogne, qui est demeurée intacte.
Un véritable commerce avec les autres Province a été lancé, notamment par l’import ou l’export des denrées importantes pour votre bien-être ainsi que la mise à disposition de produits de Luxe.
Parallèlement à ça, la Guilde des Marchands Ambulants, qui n’existait jusqu’alors que dans les textes, a été totalement remontée, permettant d’appuyer les contrats commerciaux du Duché sur un groupe d'hommes et de femmes volontaires pour les livrer. La Charte de cette Guilde a été entièrement revue avec la collaboration des différentes parties prenantes.

La grille des prix de rachat ducale a été remise à plat plusieurs fois pour s'adapter aux besoins du Duché et des Mairies
Une participation du Duché aux frais de milice des villes a été instaurée, rendant aux mairies une certaine aisance en la matière. Le remboursement des salaires de miliciens engagés lors d’alerte a également été instauré.
De même, toujours dans le souci d’aider les mairies gasconnes, il a été décidé d’accorder le remboursement des taxes sur les tavernes aux tavernes municipale. Une aide d'un total de 1150 écus a été apportée à notre village forestier qu'est Labrit pour la soutenir dans ses besoins. Les mairies furent ainsi une de nos plus grosses préoccupations. Des débats ont été lancés avec les maires pour dynamiser les reconversions de champs et d'échoppes.

Les mines furent mises en avant et c'est dans cette optique que notre programme veut s'axer, car oui nos mines sont la richesse de notre Province et sa principale source de revenus.

La suite venait naturellement, les Institutions sécuritaires venaient à ses lèvres avec elle leur flot d'informations sur le travail engagé et fait.

En sécurité, car notre action est bien loin de se limiter à l’économie, les pans de la muraille de notre capitale ont été rapidement érigés, passant de 34 pans lors de notre prise de fonction à 276 pans aujourd'hui, grâce à la collaboration.

Un recrutement pour notre Ost et pour le Guet fut réalisé, armant nos institutions de vaillant soldat et maréchaux. Plusieurs fois, des nettoyages de chemins furent effectués pour sécuriser au mieux vos déplacements. La constitution d’un stock d'armes et la revalorisation des salaires ont également amélioré l’ordinaire de ceux qui se battent pour notre sécurité.
Enfin, la reprise d’une collaboration étroite avec les Grands Offices de la Couronne a permis de renforcer notre action sécuritaire.

La Gascogne s'était aussi portée en soutien au Béarn en envoyant des armes afin que les défenseurs soient armés, lors de leur difficultés rencontré avec Satyne. Une réunion entre les différents intervenants de la Sécurité, et les Régnants des trois Provinces que sont le Béarn, l'AC et la Gascogne, s'était tenue afin d'être le plus réactif possible tout au long de la menace venant apporté un complément au travail largement engagé de notre Prévôt dans le Grand Office qui le concernait.

La sécurité fut gérée avec suffisamment de savoir-faire pour que, grâce à une gestion efficace des alertes, aucune mairie ne tombe aux mains de brigands. Cela n'a pu être obtenu que grâce à une collaboration efficace entre la Prévôté, l'Ost, les mairies et les villageois.

Et parce que leur Duché avait la force et la chance de posséder deux ports, la jeune femme enchaina sur les réalisations du point suivant.

La marine ne fut pas non plus délaissée, et c'est un ensemble de réformes qui fut mené en partenariat avec les chefs de ports, l'Amiral de Gascogne ainsi que l'Amiral du Couchant.
Furent ainsi examinés une Révision de la procédure de lancement de chantiers navals, l’élaboration de devis et contrats-type, la modification de la Charte de la Capitainerie gasconne, la modification du régime fiscal des ports gascons, la construction d’un 9e ponton pour le port de Bayonne et les travaux de l'arsenal de Mimizan, tenus avec rigueur par les chefs de port.

La diplomatie ne fut pas mise de côté pour autant. Le recrutement a été relancé et des traités ont été revus et instaurés avec différentes provinces. Notre Chancelière n'a eu de cesse d'entretenir de bonnes relations avec les provinces alentours en particulier, n'oubliant notamment jamais de féliciter les différents Régnant lors de leur élection.

Lors du mandat actuel, un point a été fait sur la médecine, afin de prévenir et anticiper la prise en charge des malades dans des locaux adapté et fait pour cela. Un Hôtel Dieu est envisagé, les plans effectués et discutés en Conseil Ducal seront soumis à l'avis des médecins durant la réunion. Après avoir invité tous les médecins et étudiants en médecine de notre Duché, une réunion a été organisée, et suit son cours.

Le soutien à la foi fut relancé par différentes messes effectuées par Monseigneur Marie-Clarence, et par une révision du Concordat qui est sur le point d'aboutir.

C'est avec le sourire qu'elle finit par clore son élocution. Oui, ils étaient animé par l'amour de la Gascogne. Oui, ils avaient travaillé, travaillaient, et travailleraient pour elle !

Notre travail a eu pour unique objectif de vous servir en vous offrant tout ce dont vous pouviez avoir besoin. Notamment, par l’amélioration des différentes institutions et de leur fonctionnement. Pour rendre la Gascogne plus forte et plus agréable à vivre.
Pour cela, toutes les mesures prises et abouties ont été calculées et réfléchies avant. Hier, aujourd'hui et demain nous avons suivi et continuons de suivre avec attention l'évolution du patrimoine du Duché. Nos projets quel qu’ils soient, ont toujours été mesurés pour les anticiper du mieux possible.

Nous ne sommes peut-être pas les plus vieux des Gascons. Mais nous, au moins, ne nous sommes pas contentés de dire « il faut faire ceci, il faut faire cela ». Nous avons agi. Nous avons avancé. Et ça, c’était uniquement pour vous… Dans quelques jours, nous espérons que vous nous donnerez la chance, avec ROSEE, de persévérer dans notre combat de chaque instant : l’amélioration générale des conditions de vie en Gascogne.

Puis, parce qu'il fallait toujours une bonne chute, c'est avec humour qu'elle lança.

Car c'est de ROSE, Évolution, que ROSEE est né !


Parce que c'est Frais, parce que c'est Fruité...


Buvez ROSEE, et n'oubliez pas, VOTEZ ROSEE !

De claquer joyeusement la bouteille, avant d'en servir un verre aux uns et aux autres. Sachant pertinemment qu'il y en aurait un qui serait plus particulièrement fier de cela au vu de l'étiquette qui trônait sur le contenant. Santé !

Puis, elle se tourna vers le visiteur qui était arrivé sur ses entre faits et le salua.

Bonjour à vous.

Il faut d'abord que le Maire et le Chef de Port voient ensemble les jours qui posent problème.
Il y a souvent des jours de semaines plus saturé que d'autres. Des périodes plus difficiles. Comprendre ce qui s'amorce, et surtout voir au jour le jour en fonction des travailleurs disponible.
C'est de la Communication entre ses deux intervenants que le projet sera mené à bien sans que la commune ne souffre de problème de mains d’œuvre. Se réajuster en permanence. Certains jours 3 annonces seront de trop et d'autre 5 passeront sans encombre.

Si les choses se font en bonne intelligence entre les deux parties il n'y a pas de raison que le Duc, le Duché donc, interdise plus de X embauches par jour. Il se portera à l'écoute de l'un et de l'autre bien sur.
Mais, je me répète, à mon sens, les deux peuvent travailler et avancer ensemble.

Et si vraiment, un manque de communication se fait sentir, que le Chef de Port ne veut pas redescendre ses embauches malgré des problèmes avérés sur la ville, alors une demande temporaire de baisse des annonces pourra être envisagé.

Après tout cela, elle trempa ses lèvres dans le ROSEE, euh rosé, histoire de se rafraichir le palais.
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Je n'ai pas dit cela, simplement il existe des périodes plus compliqués, une baisse d'embauche n'est pas mortelle. Un calendrier fixerait encore bien trop les choses. Je parle de souplesse...

Il est question d'appréhender la situation quotidiennement. Je crois que vous interprétez ce que je viens de dire pour le reste, vous tirez des conclusions. J'ai mené les travaux de Mont-de-Marsan. Et je peux le dire, certains jours 8 embauches partaient sans pénaliser les embauches de champs et d'autres jours, 4 embauches étaient plus que suffisantes. Le chantier a été adapté en permanence à cela.

Pour le reste, cela ne méritait même pas de commenter, le sir n'avait nullement envie de réponses, mais besoin de communiquer ses remarques sans autre forme. Alvira lui sourit et le laissa filer.

Merci, et la Bonne journée à vous !
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Tout en sirotant une tisane, car oui l'alcool c'était bien bon mais il faut savoir l'apprécier s'en abuser ! Ecoutant ce qui ce disait sur les ports et les embauches.
Lily n'y connaissait pas grand chose a tout cela mais elle osa proposer :

Messires, Dames, bonjour et bienvenue au stand des ROSEE !
j'entend tout ce que vous dites à propos des embauches sur les ports de Gascogne, ou plutôt sur celui de Mimizan si je ne m'abuse.
Si votre maire et le chef de port ont su mal a discuter ensemble, avant de passer par des méthodes radicale, pourquoi n'essayez vous pas la discussion entre le CAM, le maire de Mimizan, et le chef de port ? Je pense que la dessus les débats seront facilité grandement.
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Bonjour Messire,

Le Bailli est aussi le CAM vous en déduirais que forcément l'entretien des mines est fait.

Heureusement, imagez-vous sans CAM depuis le début du mandat... les plafonds des mines nous tomberait sur la tête...et je ne vous parle pas des coups de grisou.

Vous pouvez facilement trouver cette information sur le Bailli et aussi CAM dans les annonces Ducales
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Alvira salua Estebaiy, et le vieux. Le bon homme affamé semblait se rapprocher d'elle, et l'interpella. Un sourire bienveillant lui fut donner alors qu'elle n'était pas d'accord avec ce qu'il avançait pour le Chef de Port.
Tout de même amusé par la solution, elle secoua la tête presque en riant, rajoutant qu'il y avait de quoi pallier à son hypo machin chose.

Puis de s'avancer auprès du Bayonnais.

Bonjour Estebaiy !

L'heure proposé est, je le crains, trop tardive, bien trop tardive. Merci tout de même de donner des pistes probables.

Je le dis encore, et je crois que je n'aurai de cesse de le dire : "Communication des deux intervenants, ENTRE les deux intervenants".

Les Chefs de Port ne sont pas bête. Et le Duché n'a pas à sans cesse leur lier les mains pour qu'ils fassent leur travail. Travail qu'ils font, sans que justement on ne ligote, et les menace de révocation.
Un dialogue entre les différentes parties, sans agressivité et avec de l'écoute serait le plus intéressant. Un Maire connait sa ville. Rien n'empêche à ce dernier et à notre Chef de Port de voir ensemble pour diriger la jeunesse sur les offres. Le Maire est aussi le principal interlocuteur envers ses administrés, il les connait et peut donc comprendre au mieux et aiguiller le Chef de Port, tout en intégrant l'avancer des travaux. En somme, apprendre à travailler ensemble.

Lors de son agrandissement du Port, Bayonne avait su trouver une dynamique sans qu'il n'y ait un tel taulé. La problématique est-elle différente ?! Je ne le pense pas.

Il n'y a pas de raison de virer le Chef de Port. Pour avoir discuter avec elle, elle est prête à réajuster les offres au besoin et cherche des solutions, preuve de sa bonne foi. Mais sans un dialogue sain avec la Mairie, pour faire de ce projet une force, le problème devient plus épineux.

D'un geste, elle montra à Persevac que le marchands était en train de sortir ce qu'il fallait pour lui remplir l'estomac, tout en écoutant la réponse de Karec. Alvira n'avait rien à rajouter aux dires du jeune homme. Clair et concis, le tout était annoncé. Sans compter sur une Christa caramélisé, ça donnait.
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Voilà, beau petit passage oui je l'admets, mais il me semble qu'il a été réévalué il y a deux mois environ, avec l'ancien conseil dont j'ai pu faire partie.
Pourquoi vouloir le remodifié et le réévalué?

C'était une idée de votre partie si ma mémoire est bonne et vous voulez le remodifié aujourd'hui donc?

Elle attendait réponse patiemment.
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Vittoria qui vit arriver le lieutenant Rebecca sur le stand ROSEE, s'avança vers elle, lorsqu'elle posa une question relative au programme sur la sécurité :

Bonjour Lieutenant Rebecca.
Si vous me permettez, je vais répondre à votre interrogation.

Nous souhaitons pouvoir relancer un débat oui sur le salaire des membres du Guet. Comme vous dites, il a été réévalué, à la baisse sous le mandat précédent pour des raisons de praticité, il est passé de 18.5 à 18 écus.
Mais s'il a été abaissé, c'est aussi parce qu'un membre du Guet peut aisément aller travailler en journée, gagner quelques écus à la mine pour ensuite défendre le soir.
Mais cela, je ne vous apprends rien.

Maintenant, au cours de mon mandat de prévôt, j'ai eu deux retours de membres du Guet qui ont "regretté" cette baisse. Vous me direz... dès lors qu'on abaisse un salaire, on le regrette.

Sourit doucement puis reprit :

Pour autant, je ne suis jamais restée sourde à toutes remarques et sans doute celle-ci mérite-t-elle d'être réétudiée au conseil ducal. D'où cette proposition.
Maintenant, elle n'est qu'à l'état de projet puisqu'elle est mentionnée dans notre programme, et si une nouvelle étude des salaires des membres du Guet doit être lancée, ce sera au cours d'un débat au sein du conseil ducal et nous verrons ce qui pourra en découler.
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L'allusion au gage à venir, qu'il devait encore accomplir, tira un sourire à Wallerand. A coup sûr, c'était un gage qui apporterait plus de plaisir que de contrainte. Aussi répondit-il :

Je n’oublie pas ce que je vous dois... Pas plus que vous n’oubliez mes goûts, apparemment !

De sa main libre, le jeune homme tira - juste un peu, histoire que tout le monde ne profite pas de sa vue - la petite fiole d’une poche de son mantel. Ainsi placée, en particulier en cette fin d’hiver, elle gardait encore un peu l’Armagnac au frais... Eh non, depuis le couronnement, il n’avait pas encore tout bu ! Ce qui tenait du miracle, vu la propension qu’avait le Wallerand laissé au naturel à ne bouder aucun plaisir. Surtout depuis qu’il avait, pour ainsi dire, repris goût à la vie, ou simplement repris pied. De nouveau, on le voyait sourire et rire. Et Dieu que c’était bon ! D’ailleurs, il boudait tellement peu son plaisir qu’il accepta volontiers l’armagnac offert par l’Armagnacote, notant au passage qu’ils en étaient à une bourde chacun. Une nouvelle fois, la balance s’équilibrait. Ceci constaté, il reprit joyeusement :

Ce port aura suscité bien des débats... C’est amusant. Au début, nous étions réticents à l’idée d’engager des frais aussi importants. Et quand nous avons commencé à défendre ce projet corps et âme, ses précédents défenseurs ont tourné casaque. Un aléa politique, sans aucun doute. Enfin, qu’importe. Tenez, tant que j'y pense, et heureusement que Karec me le rappelle... Saut du coq à l'âne, check ! Proposition innocemment glissée : en cours. Est-ce que ça vous tenterait de venir à son mariage ? C'est notre évêque qui officie.

Vint une autre question, intéressante, sur le Guet. Vittoria la prit à merveille en charge, permettant au Beauharnais de savourer une gorgée d’armagnac, après quoi il avisa du mouvement juste en face. Un dessin, non, deux dessins ! Gentilles caricatures du Gascon invoqué à tort et à travers par certains et d’un... Homme représentant ROSEE ? Bah alors ? C’était pourtant Alvira la meneuse... Mais il fallait admettre qu’il y avait du beau monde sur la liste. Oui, après tout, c’était un bon millésime. Le dessin se tenait. D’un léger coup de coude - pas vraiment un coup, Wallerand n’était pas non plus un rustre -, il tenta d’attirer l’attention de Bella avant de la renvoyer, d’un mouvement du menton, vers l’arbre qui servait d’affichage au dessinateur qui se révélait.
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La poulette savait le toucher au coeur, ou plutôt à l'estomac. Il déglutit lentement et ne résista pas à en prendre quelques-un pour vérifier les dires de la blonde. Entre temps, du monde arrivait, un bonhomme dessina et lui, il se marra bien. C'était sympatoch' comme élections, et les partisans de la liste le semblait tout autant. Y avait de l'ambiance.
Pour finir, il alla se fixer au comptoir, observant la foule qui se pressait, quand soudain, un éclair, un coup de foudre. Cupidon lance sa flèche, et lui atteint le coeur, fin pour l'instant les yeux.

Persevac tombe en extase devant la moue facétieuse de la rouquine, de ce qu'elle dégage, de ce qu'elle semble être. Ne cherchant pas plus, ne sachant même pas plus. Il prends un verre de vin qui se tenait, sans savoir à qui il est et le boit, d'une traite, roule de ses épaules et fonce en de enjambé véloce qu'il se veut élégante. Imaginez un marathonien au ralentit, et vous comprendrez mieux.

Bonjour ma mignonne. Il rajoute le visage mystérieux, faisant trainer ses phrases, ne la quittant pas des yeux.
La neige qui poudroie dans la solitude de notre enfance. Qu'est ce que vous dites de ça ?

L'homme est presque touché par la grâce. Il en oublie le jambon, le lait, les caramels mous. Tout ce qu'il y a autour de lui. Seule, Elsie compte à ses yeux. Faut l'impressionner, lui en mettre pleins la vu avec sa science. Se croit-il inspiré et de bon gout. Dans un dernier tour, il rajoute un sourire charmeur posant sa dernière carte.

Avec ça, c'est sur, elle va craquer, pas possible autrement.

Voilà une proposition qu'elle était alléchante ! De l'armagnac tout beau, tout doré dans la cave du Beauharnais... Enfin, encore faudrait-il qu'il se creuse une cave. Mais l'idée en elle-même était, donc, fort attirante. Pour autant, le jeune homme ne comptait pas abuser de la bienveillance de l'Armagnacote, aussi répondit-il sur le même ton :

Il ne faut pas vous mettre en peine, Bella, je viendrai sans doute en chercher moi-même. Et puis, comme je serai bientôt mobile, il faudra bien que je me lance à la découverte des provinces alentours !

Et quand elle accepta sa proposition de venir au mariage de son filleul, Bella tira un franc sourire à Wallerand. Toute en retenue, elle laissa cependant filtrer un compliment qui le conforta sur les lèvres du Gascon, qui reprit :

Si nous devons encore danser, nous aurons l'occasion de parfaire votre apprentissage... Merci.

Merci de venir, évidemment ! Et de vouloir retenter l'expérience de la danse ? Et d'apprécier sa compagnie ? Allez savoir ! L'avantage de tels petits mots, c'est qu'ils peuvent prendre tous les sens qu'on veut bien leur donner. La tirade politique quant à elle, lui tira un éclat de rire. La bassesse avait mille visages, et les attaques en Armagnac changeaient de celles qu'on entendait en Gascogne même si l'esprit en restait similaire. Répondant d'un murmure à Bella, il acheva :

Pour les votants, je ne saurais pas vous dire. Pas contre, c'est sûr que les deux listes sont assez liées... Tenez, un exemple. Percius, de Gloups, est le compagnon d'Ulyne, la meneuse de RPG, notre Héraut d'ailleurs. Les époux Lora et Anzeme, de RPG, sont les vassaux d'Herra, de Gloups. Floaralia, de RPG, et Ruby, de Gloups, sont amies et toutes deux impliquées dans le Guet pour la ville de Labrit. Je crois que ce sont les liens les plus marquants entre les deux listes. C'est amusant, pour ne pas dire cousu de fil blanc. Qu'importe, n'est-ce pas ? Les gens ne sont pas bêtes...

Séance potins : faite ! A vrai dire, le coursier qui avait apporté la composition de la liste avait eu droit à plus que quelques piécettes tant Wallerand avait ri en voyant la composition de RPG. Vouloir faire croire que cette liste tard venue n'avait rien à voir avec GLOUPS, c'était l'hôpital qui se foutait de la charité...
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[ Il y aura un édit pour réponse à Wall ]

Les potins lui avaient arraché un rire franc et amusé. Décidément, c'était très amusant en Gascogne. Gloups... bruit qui évoquait pour elle l'embarras quand on commet une bourde.... Significatif de la liste? RPG ... Deux listes qui n'ont rien à voir mais dont les membres mariés se dispatchaient entre eux. Ca devait être sympatoche sous les draps ! Accueillant avec un sourire aimable l'homme, elle claironna:

Bonjour! Un petit verre, messire? Je suis intéressée par votre point de vue sur les programmes. Votre question est très interessante, d'autant plus qu'en passant, j'ai lu le votre. Prenez donc un verre de ce que vous désirez, mettez vous à l'aise et exposez moi, s'il vous plait, votre point de vue.

Alvira écoutait ce qu'il se disait, tout ce qui lui venait aux oreilles. Vittoria prenait en charge parfaitement Ruby, il n'y avait donc pas lieu de se répéter. C'est à la vue de Kast, qu'elle se mit à sourire, il n'avait pas oublié d'amener à boire, et elle avait pu constater en taverne qu'il ne rechignait pas à se plaisir. Voulant faire honneur au côté Basque de l'adorateur de cochon de compagnie, elle lança avec sympathie.

Kaixo Kast, merci pour ce présent, souhaitez-vous un verre de Patxaran ?! Je gage qu'il doit être cher à votre coeur.

Faisant signe au marchands, elle en commanda deux, tout en tendant l'oreille aux propos du Vicomte. Christabella se rajoutant, le Bailli fit à nouveau jouer de ses doigts en direction de l'homme, le gratifiant d'un sourire en guise de politesse.

Vous avez votre idée, et c'est une bonne chose, néanmoins, il faut prendre en considération la situation durant votre absence.

En ce qui concerne les murailles, tout était flou, l'ensemble était dans l'approximatif. Lors de nos mandats nous avons instauré des chantiers avec un objectif, celui de poursuivre l’édification, (ce qui ne coulait pas de source sous d'autres Régnants). Oui les murailles seront poursuivit, pour la sécurité du Castel.

Quant au Connétable, permettez-moi de vous dire que malheureusement je n'ai jamais eu souvenir que la Gascogne ait eu quelqu'un d'intégré à la stratégie du Fort. Un véritable Connétable.
Sous un mandat d'ailleurs, il nous a fallut expliquer à certains Conseillers de la liste XII, le rôle d'un Connétable, pour vous dire que venant d'une ancienne Duchesse de Gascogne, et d'une "spécialiste" des armées ça a de quoi inquiéter. Le Connétable a toujours été vu comme un simple porteur d'enveloppe. Lors de nos différents mandats l'Ost nous a tenu à coeur, c'est une Institution entière qui a été revu - en témoigne, la Charte, les différents travaux dans les locaux, ainsi que le recrutement - malheureusement entre les oppositions politique et le manque de temps, le premier Connétable lors du premier mandat était invisible, le second, encore bien trop absent par manque de disponibilité. Et après divers incidents, trahison du Connétable et disparition du Capitaine, nous n'avons pas pu parer à cela. Ces deux prochains mois se veulent dédier en parti cet effet.

Je compte bien à ce que les personnalités diverses et variées qui composeront le Conseil Ducal futur, oeuvre pour cela.

Le coutumier se devait d'être revu, n'étant pas accord avec les les Loys Royales, et notamment avec l'Ordonnance de Montargis.

Pour finir, le Protecteur, et bien tout le monde ne semble pas en avoir la même définition. Cela porte à débat, il me semble entendre quelques bribes. A défaut alors, de remettre cela véritablement en place.

Les verres arrivèrent et elle trinqua en Basque. Il fallait d'ailleurs qu'elle trouve un moment pour répondre à ses questions, reçue la veille, et elle repensa à sa collection de cailloux. Dommage, elle n'en avait pas sur elle.
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Le Corbasier s'était amusé à déchiffré le programme des alcooliques ,enfin des poivreaux.. Faut dire que les buveurs de Rosée avaient l'art du levée de coude entre deux bilans ... Bon fallait pas trop leurs demandaient des chiffres mais plutôt qu'ils comptent avec des barils ou des tonneaux ....Car des chiffres ils y en avaient point pour les bilans ... A croire que les comptes avaient laissés places aux belles paroles ou belles goulées bien fraîche si possible ...
Le Corbasier donna quelques piécettes a un gamin qui traînait sur la place publique ,pour qu'il vienne placarder le programme réel des Rosées des près ...

[/quote]

A peine était il arrivé sur le stand des RPG qu'un très fâcheux ragot arrivait dans les oreilles d'Anzeme concernant sa présence et celle de son épouse sur une liste concurrente à celle des ROSEE.
Son sang ne fit qu'un tour et, c'est très remonté qu'il s'en alla d'un bon pas rencontrer se sir Wallerand qui était le colporteur de ragots le concernant.
Ohhh leurs blablas, leur grands mots, il les connaissaient, ils croyaient chez ROSE que la Gascogne était à eux, ils avaient oublié que nous étions là bien avant eux.
Il se fraya un passage jusqu'à celui qui colportait des bruits et, sans même le saluer, il s'adressa à lui d'un ton très ferme.

Wallerand, la Gascogne ne vous appartient pas ni à vous ni à vos complices.
Je ne vous permet pas de tenir en public des ragots concernant la présence de mon épouse et la mienne sur la liste des RPG qui est une liste complètement indépendante de la liste GLOUPS et, même si dans les deux deux listes des gens sont amis, nous sommes tous concernés par l'avenir de la Gascogne quoi que vous en pensiez et si deux listes sont face à la vôtre, c'est tout simplement que nous en avons tous assez du didact et de la main mise que vous avez sur les institutions de Gascogne.
Etre sur deux listes ne veut pas dire être ennemis, les Gascons décideront seuls qui ils doivent élire même s'il vous en déplais, on dirait que régner seuls sur la Gascogne en maîtres absolus était une situation qui vous convenait.
Aurait-il fallu vous demander la permission pour poser notre candidature? alors occupez vous de vos raves et allez repasser les nobles vêtements Royaux puisque telle est votre ambition par ailleurs.
Il m'est revenu aux oreilles que vous aviez parlé de complicité entre les deux listes parce que Lora mon épouse et moi sommes sur une autre liste que notre Suzeraine la Vicomtesse de Biscarosse, et alors en quoi cela peut il nuire à la Gascogne?

Sachez que le lien de vassalité qui nous lie à nos Suzeraines n'est en rien, une entrave à notre liberté de penser et d'agir quoi qu'en ai pensé votre frère à mon encontre lors de mon regretté mandat ducal sous son joug de dictateur qui ne supporte pas comme vous manifestement que l'on puisse penser librement.
Etre dans une autre liste que Biscarosse est une preuve de notre engagement comme elle au service de la Gascogne n'est nullement une adversité.

Un Vassale n'est pas là pour faire plaisir à son Suzerain mais pour lui prêter aide, conseil et subsistance réciproquement et, ni l'une ni l'autre des deux parties n'a jamais failli à ses engagements dans le respect des uns et des autres dont la liberté de penser et d'agir, ce même respect existe sans qu'aucun autre que vous n'y voit à redire.

Notez également pour votre information personnelle que la Duchesse de Belhade est aussi notre Suzeraine et alors..... en quoi l'une ou l'autre de nos Suzeraines nous aurait empêché d'être sur la liste de l'autre? aurait il fallu que je sois sur une liste et mon épouse sur l'autre?

Non Wallerand, occupez vous de vos affaires et, à l'avenir évitez de tenter ainsi le discrédit, si vous n'avez pas d'autres arguments, à proposer aux gascons pour leur faire comprendre qu'on en a marre de vous voir gérer la Gascogne et bien, taisez vous et laisser causer les gens censés.
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- « Ce sera volontiers Alvira, milesker. »

Le chemin avait été long entre l’endroit où gloups haranguait la foule et ici. Au moins une dizaine de foulées. Et ça c’est en courant. Mais tu rends compte ? Occupé avec le patxaran, une seconde personne profita de ce moment pour s’adresser au basque. C’était décidé, ce serait un deux contre un. Il écouta attentivement, et pris le temps de la réflexion.

- « C’est certainement ce que je préfère dans ce genre de de débat. C’tout un art d’répondre à une question savamment posée par une autre question. C’est déstabilisant pour celui qui s’y retrouve confronté. Il s’attendait à recevoir réponse, et voilà qu’il répond à sa propre question ! Mais merci d’organiser des monologues. C’est de loin plus fascinant … »

Le problème, c’est que les débats politiques c’est un peu comme une partie de ramponneau. On pari et on bluff. Soit on gagne, soit on perd. C’est essentiellement du hasard, quoi qu’on en dise. Mais comme au ramponneau, ce qui fait la différence entre les bons et les mauvais, c’est cette faculté à saisir les opportunités gagnantes. L’essence du jeu c’est ça … mais bref. Peu importe.

- « Se présenter à une élection, construire un programme est chose relativement facile. Ce qui fait la différence entre un bon et mauvais programme, c’est la vision sous-jacente. La raison de ce programme, et des mesures qu’il contient. L’honnêteté intellectuelle et l’honnêteté envers ceux que l’on appel aux urnes devrait impliquer de présenter un maximum d’idée pouvant faire une différence dans la gestion de la province. Des idées qui suivent cette vision.

Vous me direz que lorsque l'on est le pouvoir sortant, la poursuite est essentielle à cette vision qui nous guide. Oui et non. Les mesures que j’ai pointé du doigt ne sont pas tellement représentative d’une vision mais inhérente à la gestion d’un duché. Si l’on tient absolument à mettre ces mesures dans le programme pour appâter le chaland, alors il faudrait diviser. Continuité d’un côté, nouveauté d’un autre. Ainsi le lecteur n’est pas floué, il n’est pas dupe. Ou alors ont peut présenter un programme par un discours, présentant à la fois la vision et rappelant ce que l’on compte poursuivre. Surtout quand cela est aussi inhérent à la vie du duché que de former des recrues … par exemple. »

Korantin avait essayé d’être concis. Sa question avait été assez réfléchie pour savoir qu’il était difficile d’y apporter une réponse claire. Encore une fois il avait été invité à répondre à ses questions. Qu’importe, il aimait parler.

- « Cela me fait penser. Vous êtes qui ? » parce qu’à un moment. On a le droit de savoir.

Il avait assez monopolisé l’attention, il fallait maintenant laisser les autres répondre à ses invectives sur le programme. Alvira s’en chargea la première. Wallerand vint ensuite défendre son bilan. Trois contre un. Pas de problème.

- « Vous prouvez exactement mon point lorsque vous dîtes, « tout était flou ». C’est une preuve que ce n’est le plus maintenant. Peut-être grâce à vous, je ne le nie pas. Mais est-ce aujourd’hui nécessaire de le rappeler tant ce sujet est ancrée dans la gestion du duché ? Je n’en suis pas convaincu.

Dire que la Gascogne n’a jamais eu de connétable réellement intégrée à la stratégie de l’armée est une absurdité. C’est comme si je vous disais que nous n’avons jamais eu de Roy ou Reyne de France compétente. Ce n’est pas parce que ces derniers mois les différentes personnalités du conseil ont délaissés ce poste qu’il en a toujours été cas. Une personne impliquée par l’armée à ce poste vous fera mentir. Donner la définition de son poste à un idiot ne l’aidera pas à faire un meilleur travail, si vous m’comprenez. Puisque vous en parler, quelle est votre définition du protecteur ? Peut-être que le prochain ne sera point un idiot. »

Le visage du basque s’illumina par un sourire. Maintenant il devait répondre sur le coutumier. Il en regrettait la forme, moins le contenu.

- « Je me prononcerai explicitement, si besoin, sur la valeur de l’actuel coutumier lorsqu’il sera compléter de son troisième livre. Mon avis n’est pas tranché et de ce qu’en j’en ai lu j’y suis plutôt favorable grâce à l’implantation d’une réelle coutume. Certaines choses m’ont dérangées ou choqué dans la manière de procéder, mais ce n’est point le lieu. Mon propos portait sur l’accessibilité des chartes et décrets. L’ancien coutumier de Gascogne les avaient inscrit en annexe, et était donc accessible aisément. Si ce n’est quelques clous, frais de scribe et de cloueurs. Qu’est-ce que cela coutait de conserver ces annexes ? Cela n’empêchant en rien la possibilité d’en modifier le contenu. »

Il ne servait à rien de monter dans les tours. Aucune critique ne visait le coutumier ou son rédacteur personnellement. Ce n’est pas parce que j’adore Portalis que je ne me satisfais pas de la réforme récente de son code civil. Pardon à vous. On s’en fiche.

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Le bougre ignora le godet offert mais il ne fut pas perdu pour tout le monde. Vidant le sien, Elsie adopta sans plus attendre l'orphelin.

Intime oui, ou commun, au choix. Preuve en est si c'est l'autre p'tit nom de votre mule, 'fin d'Huguette. A propos de nom, quel est le votre ? Pas que votre mule ne m'intéresse pas mais bon...

Le temps des quelques mots lâchés à l'attention d'un homme un peu plus loin, elle profita d'une gorgée de vin puis regarda Percevac alors qu'il porta à sa connaissance l'apparent rituel de la pause goûter. Elle joignit son regard au sien en zieutant alentours, ne sachant pas trop à quoi, à qui, pouvait ressembler Karadec.

Karadec, c'est le mulet ? Le copain d'Huguette ? Si oui, normal qu'il aime les fruits... que vous n'aimez pas apparemment.

Sourire en coin qui disparut subitement alors que son bras fut tiré, lui faisant perdre une lampée de vin qui s'échappa du godet dans le mouvement.

Hééé ! Doucement ! J'vous suis, je vous suis, m'emmenez où ?

Se laisser guider jusqu'au comptoir et, avant tout chose, évaluer les dégâts, évaluer ce qu'il restait dans son gobelet tout en faisant une petite moue. Petit moue de deuil des quelques gorgées qu'elle ne boirait pas, ne boirait plus. Du vin qui avait, par gouttelettes, tacheté le sol.
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Et le procureur de sortir de sa torpeur, largement aidée par la gnôle ingurgitée, pour répondre à la dernière intervenante.

Mais il y en a un gente dame.
Il s'agit de messire Wallerand, qui occupe également la fonction de cac il est vrai.
Voyez-vous, lorsqu'il a fini sa journée de dur labeur auprès des maires, commerçants et autres acteurs de notre économie, le sieur Wallerand enfile son habit de lumière et file au tribunal rendre des verdicts.

J'avoue ignorer où il trouve une telle énergie pour ce faire. Pour tout dire je suis admiratif devant un tel dévouement pour la Gascogne, surtout lorsque l'on voit comment certaines mauvaises langues le lui rendent.

Puis le bayonnais se fit plus enjôleur.

Enfin pour toute question relative à la justice, si telle est là votre préoccupation, je puis vous aider.
J'suis l'proc et resterais disponible pour vous à toute heure du jour comme de la nuit.
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Je n'ai pas dis cela, j'ai souligné le fait que depuis que je suis en Gascogne je n'ai pas le souvenir d'en avoir vu un véritablement intégré et actif au sein du Fort que ce soit en présence ou en stratégie.

Pour le Protecteur, cela fait parti du coutumier mais combien de Protecteur ont exercé un soutien plein et entier au Duc ?!
Combien se sont détaché en s'appliquant à mettre en exergue un axe de la politique voulu par le Conseil Ducal en présentant des projets, ou des idées de débats ?! En venant en salle de doléance répondre lorsque leur Duc avait fort à faire de part ailleurs ?! Ou se sont tout simplement appliqué à mettre en valeur une de nos spécialités Gasconnes ?! Leur en a-ton seulement laissé la possibilité ?!

C'est ce que j'entends par un Protecteur, présent, c'est une sorte de Vice-Duc qui ne doit pas être là qu'en roue de charrette si problème mais aussi au quotidien pour soutenir le Régnant sans se substituer en permanence à lui bien entendu, afin que soit mener au mieux tout les débats, projets et doléances.

Puis elle se tourna vers Estebaiy.

Je travaillerai comme je l'ai toujours fait.

Lors de mon tout premier mandat, je suis devenu Prévôt, et j'ai soutenu la tête de liste du parti adverse, qui était devenu Duc. Sans regarder qu'il n'était pas issu des partisans de ma liste, j'ai donné tout autant de mon temps que j'en aurai donné pour un de mes colistiers. De même pour les débats, et les votes. J'aidais mon Duc, et ma Province tout simplement.

Lors des autres mandats sous ROSE, il nous a fallut travailler avec l'opposition, chose qui a été faite. Herra et Percius peuvent en témoigner, ayant été mes collaborateurs en salon économique lors de mes mandats de Commissaire au Commerce. Pour ce dernier, pourtant nous n'étions pas en accord pour tout, cela ne m'a pas empêché de faire avec. D'ailleurs, on ne peut jamais être en accord avec tout et tout le monde, c'est justement à ça que servent les débats. Exposer les idées pour un projet, exposer le pourquoi, etc...
Aucunes couleurs partisanes ne doit non plus entrer dans des considérations Ducales. Conseillers Ducaux nous serons.
Le Duché n'a à mon sens pas à voir là-dedans. Et cela vaudra tout autant pour notre future collaboration avec Laureen et tout les autres Conseillers élus.

Nous sommes là pour travailler pour la Gascogne, pas pour notre personne. Durant cette période là, c'est le travail qui sera prôné, il n'y a pas à entrer dans des rivalités de quelques sortes que ce soit.

De regarder Estebaiy alors qu'elle exposait sa vision de la chose et son passif également, choses établies et effectives alors que Karec répondait à Libro_veritas.
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Donc pour l'heure, et tant que les décrets municipaux que vous nous présentez n'auront pas été relus et vérifiés par le conseil ducal, ils doivent être considérés comme nuls et non avenus.
Nul besoin de juge pour expliquer cela.

Notez d'ailleurs l'intérêt de faire relire les décrets municipaux par le conseil ducal afin qu'il en vérifie la conformité avec le droit local ou royal.
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Et vous êtes?

Bah oui, son nouvel interlocuteur connaissait son nom. Normal qu'il en aille de même en retour.
C'est qu'il n'aimait pas parler aux inconnus le proc. Ses parents le lui avaient suffisamment interdit par le passé que c'en était devenue une manie.

Enfin il ferait peut-être une exception pour celui-ci, la gnôle probablement. Paraît-il qu'elle désinhibait plus que de raison.

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Bonjour,

Je tient à préciser que les décrets ont été mit et affiché
avant la révision du coutumier le 2 avril, puis ce qu'ils ont été affichés le 24 mars...

Il me semblait de bonne réflexion de dire que, forcément, ceux du 24 mars seraient révisé,
je prend exemple sur la spéculation qui est tournée de manière
différente dans le coutumier ou encore la liberté de commerce en Gascogne,
il est donc logique qu'une fois le Coutumier, à jour,
il est relus et les décrets ne rentrant plus dedans sont revu, relus, modifié,
changer par le Conseil Municipal


Et donc voilà pourquoi je vous ai dit que
Si un décret municipal est contraire au Coutumier, le Coutumier prévaut dans tous les cas.


En se qui concerne les embauches il a été débattu très longuement
en Conseil Municipal et donc mit après, le 3 avril et que pour le
moment il n'est pas hors coutumier. Si il devrait le devenir nous le réviserons
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Le basque tiqua sur les explications de la montoise.

- "Peut être devrions nous plutôt discuter de votre conception d'un conseil ducal alors. Pour moi le protecteur n'est rien d'autre que la personne devant palier les absences ponctuelles du régnant, et préparer la régence en cas d'incapacité de ce dernier.

Présenter et soutenir des projets ou être à l'initiative d'idées de débats n'est pas l'apanage du régnant ou de son protecteur. Les membres élus et non élus du conseil ducal ont cette possibilité. Je dirai même qu'ils en ont le devoir. Ils devraient en user. Si ce n'est point le cas, cela me désole.

Si un escuset pet est nommé, son rôle ne se cantonne pas à coller des affiches. L'accueil de la salle des doléances est primordial. A ce titre, il doit avoir les connaissances suffisantes pour répondre aux questions qui lui sont posés. Si les questions demandent une relfexion plus poussée, il la soumet au conseil ducal et revient avec la réponse en doléance. Une tâche qui n'est donc pas dévolue au protecteur.

Le protecteur n'a pas selon moi à avoir ce rôle particulier de "dauphin" si je puis m'exprimer ainsi. Les conseillers sont là, en nombre suffisant, pour agir efficacement. Exception peut être faite d'une délégation de pouvoir par le régnant qui choisi de s'appuyer sur son Protecteur."
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Depuis le comptoir où elle se trouvait, Elsie entendit son nom suivi d'affabulations. Elle n'eut d'autre choix que d'aller rétablir quelques vérités. Et de s'approcher donc de Koreldy tout en acquiesçant d'un hochement de tête aux propos de Christabella.

Bonjour,

Concernant le « cas d'Elsie », je voudrais vous rappeler quelques faits. Vous m'avez envoyé missives, m'informant que « l'heure est grave ». Heure tellement grave que vous n'aviez pas prévu d'action le jour même mais le lendemain. C'était donc une urgence pas si urgente que cela et je ne doutais pas qu'en tant que Maître de camp, vous trouveriez sans mal auprès de vos amis, co-listiers etc, quatre ou cinq personnes pour se joindre à vous. Vous trouvez bien du monde pour vos embauches, pour la construction de votre hôtel, non ? Si ça se trouve, vous aviez le nombre pour le fameux jour. Dans l'affirmative, je ne peux imaginer que vous veniez ici, dans le simple but de critiquer pour critiquer, pour inventer, diffamer. Ce n'est pas votre genre n'est-ce pas ? Vous êtes bien au-dessus de cela !

Sourire amusé, il ne pouvait en être autrement.

Quant à mon appât du gain, je déplore votre malhonnêteté que je mettrai sur le compte de cette période préélectorale et de votre totale ignorance à mon sujet. Je pardonne vos interprétations aussi personnelles que douteuses surtout que vous êtes également enseignant à vos heures. Tout enseignant à l'université -dont vous faites partie pourtant donc- sait qu'on … ne sait jamais, justement, combien d'élèves on va avoir. Il peut n'y en avoir aucun, comme il peut y en avoir cinq. Donc l'appât du gain... faut m'expliquer.

Elle ne développa pas davantage, elle trouvait déjà absurde de devoir se justifier devant un auditoire qui était en mode « élections » et donc dépourvu de toute honnêteté, de toute capacité de comprendre et de reconnaître son fourvoiement. Elle avait pour elle sa conscience, et des actes allant à l'encontre de tout appât du gain.

Puis de porter son attention sur Korantin.

Tu as raison, l'accueil de la salle des doléances est primordial. Encore faut-il que les personnes qui s'y présentent aient un minimum de patience, de tolérance quand quelqu'un n'arrive pas dans la seconde dès qu'elles claquent des doigts. Certains voient quelques secondes qui passent, comme des heures -étrange d'ailleurs que ceci- et crient au scandale, à la fainéantise, au m'en foutisme des élus, et j'en passe quand le temps de réaction ne leur convient pas. Aussi avais-je informé et proposé au Duc, dès le début du mandat, que les conseillers concernés n'attendent pas sur moi quand il y a des demandes. Et le Duc a entendu et compris ma demande, dans l'intérêt des personnes qui se présentent dans la salle. Dans l'absolu, l'important n'est-il pas que les gens se présentant aient réponse ? 'fin bon, je comprends ce pinaillage préélectoral. Dans d'autres circonstances, on s'informe un minimum avant d'accuser ou de juger, mais bon, c'est ainsi n'est ce pas.

Ensuite, il faut reconnaître que la salle n'a jamais vraiment désempli. Entre deux courants d'air lorsque la porte s'ouvrait, se refermait, puis se rouvrait pour voir revenir les mêmes personnes... je pense que ce n'est pas un porte-parole qu'il faut, mais un portier ou un aubergiste. Pourquoi ne pas installer quelques lits...

Je me réjouis en tout cas du prochain mandat, de voir un porte-parole omniprésent. Dans le cas contraire, je ne doute pas que tu sauras lui botter le derrière.
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Ni en colère ni fâchée, un sourcil s'arqua néanmoins vers l 'homme qui murmurait à l'oreille des cochons, une légère patte d'oie au coin d'un oeil trahissant un sourire difficilement contenu.

Je comprends bien ce que tu dis Korantin, après, c'est une question de point de vue, de conception en effet. Tout comme l'esprit d'équipe en est un, de pallier à une absence, à une indisponibilité, à des difficultés de l'un ou de l'autre, quand cela est possible sans que cela remette en cause la fonction, les qualités et l'investissement de chacun tant que les réponses apportées sont les bonnes. Tout le monde n'a pas la même disponibilité et certains sont plus polyvalents que d'autres.

Cela ne porte aucunement préjudice, à quiconque, si Alvira prend son rôle à coeur et estime qu'en tant que Protecteur elle se doit de répondre en lieu et place du Duc s'il n'en a pas la possibilité sur le moment. Au contraire, au moins cela préserve le sol de la salle de doléances qui souffre alors moins des quelques trépignements d'impatience. Nous sommes justement dans un élan d'initiative, dans un élan de... sauvegarde du patrimoine gascon.

Sourire tout aussi franc fut rendu enfin à Korantin, agrémenté d'un tirage de pointe de langue furtif.
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De regarder l'Armagnacaise, d'un oeil.

Et vous êtes? Je ne crois pas m'être adressez à vous votre grandeur, qui ne semblez même pas être d'ici. Je ne crois pas non plus que vous fassiez parti de cette liste, alors je vous prie de rester à votre place et de laisser les gascons faire ce qu'ils doivent faire en ces temps.

A moins que votre contrée compte influencer les élections gasconnes. Est-ce le cas?

Autant il aimait améliorer les relations avec ses voisins, autant il pensait que les convenances et faire les choses dans les règles de l'art était une bonne chose.

Et pour répondre à votre inquiétude sur la sécurité de notre duché, je parle d'un fait passé, sans en avancer les détails de ce fait mais en parlant bien du fond qui m'amène ci-lieu. De surcroit, vous n'êtes pas à même de juger ce qui relève de la sécurité de notre duché, ou alors j'ai du louper un épisode. Ai-je louper cet épisode?

La question en suspens, c'était au tour d'Elsie. Avant de répondre, guillaume se lissa la barbiche un brin songeur, s'imprégnant des paroles de la dame.

Vous êtes une très bonne prestidigitatrice dauna Elsie, je vous le concède. Je commencerais par vous dire que vu l'affaire qui nous pendait au nez, de la préparation devait être de mise, pour être sur que cela aboutisse et que donc, non cela ne pouvait être qu'a partir de ce jour là.
Vous avez sciemment préféré enseigner plutôt que d'assurer la sécurité de notre duché, assumez le. De surcroit, les cours au programme sont des cours demandé, il serait donc étonnant de ne trouver aucun élève en cours vu que cela n'est pas arrivé depuis bien des années...
Mais nous avons bien compris que la sécurité de notre duché passe en second lieu pour vous, donc que vous n'êtes point une conseillère sur qui compter en cas de coup dur. Peut être que la prochaine fois, moyennant une compensation financière vous daignerez vous impliquer pour la sécurité du duché, telle une mercenaire.

Il serait temps d'assumer plutôt que d'essayer de se défendre via de vains arguments... Assumer est-ce là un mot à votre portée dauna?

Puis il écouta le baron parler, se tâtant le palais avec sa langue. Diantre, la soif le reprenait déjà, il se refocalisa sur son interlocuteur, le regard sérieux.

Baron, il est amusant à quel point vous savez user de votre langue pour essayer de changer les questions posé et le cours de la question. Nous n'avons point remis en question la disparition de vos membres, mais nous avons remis en question l'omission de votre liste quand à ce fait. De ce fait, vous omettez aux gascons la disparition de certains de vos membres que mes propres renseignements m'ont averti... Il est étonnant que nous l'ayons appris avant vous et cela est fort inquiétant, mais explique sans doute ce qui se passe actuellement au conseil et le peu de communication...

Avez-donc un temps soit peu d'intérêt envers vos colistiers? Envers le gascons?
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Vous ne l'aimez pas? C'est pas grave, je vous assure, il y a de grande chance que lui ne vous aime pas non plus!

Mes membres sont tous là et se portent à merveille messire Koreldy.

Sur cet entre fait, il exhiba ses bras et jambes à l'adresse de la tête de liste Gloups, le reste il le réservait aux dames.

Plus sérieusement, je vous l'ai dit j'ignorais tout de la disparition de Charles, survenue il y a quelques jours d'après vos dires.
Que voulez-vous, malgré les accusations de despotisme concernant le conseil ducal et les membres de notre liste, nous ne passons pas notre temps à surveiller les agissements des uns et des autres,contrairement à vous semblerait-il.
Une absence de quelques jours, peut tout à fait s'expliquer et n'a rien de malencontreux lorsque, tel Charles, on n'exerce aucune charge.
Vous me direz qu'il a des chances d'être élu. Je l'espère de tout coeur.
Mais rassurez-vous, s'il n'est pas de retour d'ici la fin des élections, le suivant sur la liste prendra sa place, en toute logique, et pourra même désigner un duc.
Bref, cette disparition, outre le fait qu'elle nous laisse perplexes et peu optimistes du fait des précédents avec Anton et Mirakura, n'aura aucune influence sur le prochain conseil ducal.
Cela devrait vous rassurer j'imagine, vous qui aviez l'air alarmé par cette situation.

Par contre, je me dois de vous reprendre concernant Elsie.
Je puis vous affirmer avoir donné des cours pour lesquels il y avait bien des demandes mais sans n'y voir aucun élève. Et cela m'est arrivé à plusieurs reprises il n'y a pas si longtemps que cela, un mois ou deux, et non pas des années comme vous le stipulez avec tant d'assurance.

Quant à votre insulte, puisqu'il s'agit bien de cela, sachez messire Koreldy que les membres de l'ost, à partir du moment où ils sont en mission pour le duché, sont rémunérés, au même titre que les membres du Guet ou de la maréchaussée.
Est-ce à dire que vous considérez tous ces braves gascons comme de vulgaires mercenaires?
C'est indigne du duc que vous prétendez devenir!
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Ah bon?
Et bien là encore j'ignorais que les cours de langues se remplissaient plus que les autres.
Décidément, vous m'en apprenez beaucoup ce jour.
Vous avez l'oeil partout on dirait!

Tenez, puisque je vous tiens, sauriez-vous ce que ma baronne de femme a prévu au dîner? Elle a refusé de me le dire ce matin.

Léger sourire et le procureur enchaîna.

Pour en revenir à Charles, n'étant nullement un pilier de comptoir, j'avoue ne pas m'être inquiété de ne pas le voir en taverne puisque je passe bien plus de temps au conseil ducal à travailler qu'à boire des canons entouré de quelques amis.
Charles n'est nullement conseiller ducal. Si tel avait été le cas, bien sûr que sa disparition aurait été signalée très rapidement.
Là, nous ne l'avons pas vu dans les locaux de Rosée durant quelques jours, comme je l'ai dit, cela peut arriver et s'expliquer par nombre de bonnes raisons. Pour moi il n'y avait donc nul lieu de s'inquiéter.
Et, s'il y en a désormais pour sa personne, il n'y a aucune raison de le faire pour le prochain conseil, inutile donc de brandir vos belles leçons de morale.

Vos propos insidieux laissent à penser que Charles est membre du conseil ducal, ce qui n'est nullement le cas.

Quant au reste, traiter de mercenaire une personne qui se fait rémunérer pour défendre le duché est bien une insulte à mes yeux, que celle-ci protège le duché régulièrement ou de manière ponctuelle.
Cela en dit long sur l'intérêt que vous portez à ces gascons dévoués, ne vous en déplaise.

Puis le bayonnais se fit plus sérieux, le sujet qu'il allait aborder le méritant.
Son visage, ses traits se firent donc graves quand jusqu'à présent il avait parlé avec détachement et amusement, les campagnes et les joutes verbales qui les accompagnaient étant toujours propices à délier les langues et à raconter n'importe quoi.

Puisque je vous tiens, et puisque vous pourriez être le prochain duc de Gascogne, que pensez-vous de la situation entre la France et l'Empire et que pensez-vous de la dernière annonce royale vitupérant Rome et, de ce fait, proche de l'hérésie?
Si vous devenez duc, quelle sera donc la politique de notre province vis-à-vis d'une Couronne telle que celle que nous connaissons aujourd'hui?
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Et c'était parti pour le coup d'esbrouffe...

Bien le bonjour messire.
Pour votre gouverne, sachez que je viens d'aborder le sujet au conseil ducal il y a peu.
Comprenez que, pour l'heure, les débats ayant cours, il n'en est encore rien sorti. Et quand bien même, il me semblerait dommageable que l'actuel conseil prenne une position qui pourrait engager le prochain conseil, qui sera en place dans quelques jours, et surtout mettre dans une situation inconfortable le prochain régnant.
Il ne faut pas prendre la chose à la légère croyez-moi. La Couronne a, ces derniers temps, la fâcheuse tendance à renverser par les armes et à persécuter tous ceux montrant la moindre trace de velléité de critiques à son égard.
Sachant cela, doit-on mettre en danger la Gascogne quand bien même le problème s'avèrerait gravissime? Là est toute la question justement.
Certains vous diront que le futur du Royaume, et l'éventualité d'une guerre avec l'Empire, doivent passer avant toute chose.
D'autres vous diront que la Gascogne est loin de tout cela et préfèreront se concentrer sur leur petit nombril, par manque de courage, peur des représailles évoquées plus tôt ou encore par simple intérêt électoraliste.

Bref, le problème est complexe, très complexe, et les conséquences d'une prise de position ou d'une autre seront d'une importance indiscutable. Le sujet est grave et mérite donc ample réflexion.

J'ai bien entendu une opinion toute personnelle à ce sujet, mais elle n'engage que moi. Je n'ai aucune légitimité pour conduire la Gascogne sur le chemin que je pense le plus juste, d'où le débat engagé et qui, je l'espère continuera avec le prochain conseil élu, lui seul en mesure de poursuivre une politique ou une autre dans le domaine incriminé.

Sachez également que l'annonce royale concernant Rome fait suite à la publication de l'ordonnance royale sur la liberté de conscience des provinces.
Ordonnance que l'actuel duc, après consultation du conseil ducal, a tout bonnement refusé de signer. Si vous la lisez jusqu'au bout, vous verrez bien que le sceau de la Gascogne n'y est nullement accolé, notre duc en bon aristotélicien, ayant eu le courage de s'y opposer.

Et pourtant, s'opposer à la reine est souvent signe de représailles et de coups bas, je puis vous le garantir.


Sûr qu'il en aurait des anecdotes à raconter à ce sujet...
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Le Corbasier souffla sur la mèche rebelle en écoutant les explications du baron ..D'un autre coté ça discutaillait ferme aussi . Au milieu de cette agitation il reprit la parole a son tour ...

Procureur Trixolas vous qui avez été avocat du Dragon , allons nous nous laissez fourvoyés à l'hérésie de plus en plus folle d'une reine la est la question aujourd'hui ,ou a ces caprices d'effrontée ou écorchée vive ...

Jamais je me sentirai proche d'un sans nom et encore moi d'un hérétique ,nous nous sommes battues contre ces démons qui sont des traîtres des Judas ou autres ..Plutôt les écorchés vifs au bout de la lame de mon épée que de nous rabaissez fasses a ces sans noms ni foi ..

Qu'allons ni dire demain si une armée de Rome ou de l'empire débarque sur un de nos ports ?
Tout ça sous prétexte de représailles d'une folle ..
C'est quoi qui vous fait peur ? la perte de vos titres ou la mise sous tutelle de la Gascogne ... Cette reine est devenue la honte de la nation aujourd'hui vivement qu'elle meure en enfer .. Aujourd'hui nous sommes pris entre deux étaux Rome et l'empire ..Tout ça pour le désir d’une monarchie qui se fourvoie d'une maladresse incroyable ou à coups de sauteries ou beuveries à Paris ...

La aussi serait il pas plus judicieux de consulté le peuple Gascons pour avoir son avis ,au lieu de vous défaussez en disant on va attendre l'arrivée du nouveau conseil ...Donnait l'aval ou quitus a cette reine c'est faire honte a ceux qui se sont battues pour défendrent les notre et nos biens pendant des générations entière ....
De grâce faite un peu preuve de courage bon sens .Demain la reine vous dira allez vous pendre ...Allez vous le faire en lui disant Amen ?
Non d'une pipe mais je rêve grand dieu ... Ou bien sommes nous devenu nous aussi des sans noms ?
Faites donc preuve de courage au sein du conseil !

Et le proc de répondre à nouveau.

Petite précision, je n'ai jamais été avocat du dragon, seulement avocat du barreau de Bourgogne.
Quant à mes titres...

Il ne pût réprimer un sourire.

Je n'en ai qu'un seul, acquis suite à mon mariage avec une baronne vénitienne. De fait, il n'est pas reconnu, ce titre donc, par l'hérauderie française et n'a donc aucune valeur ici pas plus que la Couronne n'a le droit de me le retirer.
Et quand bien même cela serait le cas, peu m'importe de le perdre.

Maintenant, je vous l'ai dit, j'ai un avis bien tranché sur la question évoquée mais n'ai aucune légitimité pour entraîner la Gascogne dans une telle situation, contrairement au prochain conseil qui, lui, sera représentatif de la province toute entière.
J'ai combattu Eusaïas par le passé, soutenu par les armes un duc refusant de lui prêter allégeance, et suis fortement conscient des conséquences pour une province d'une quelconque opposition à la Couronne, voilà pourquoi il me semble nécessaire d'en débattre entre membres du conseil, entre gascons, avant toute chose.

Maintenant, il y a aussi la manière d'agir.
A vous écouter nous devrions directement entrer en conflit armé avec la reine. Je pense qu'il faut débuter en favorisant la diplomatie, que notre prochain régnant use de son devoir de conseil pour faire changer cette politique royale équivoque et menant dans une impasse, avec la légitimité d'une province entière qui partage ses convictions et son désir de ramener la Couronne dans le droit chemin.

Vous savez la guerre reste un dernier recours, une chose horrible qu'il faut à tout prix éviter, pour le bien du peuple et celui des institutions, royales ou provinciales, qu'il s'agisse d'une guerre contre la Couronne, contre l'Empire ou encore contre Rome.
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Quel langage fleuri, on dirait la reine dans toute sa splendeur!
Le bayonnais ne pût réprimer un sourire devant les paroles de son interlocuteur dont il ignorait tout, jusqu'au nom.
En tout cas ce dernier semblait partager un certain ressentiment vis-à-vis de la Charolaise, ce qui le rendait d'emblée sympathique aux yeux du procureur.

Sachez messire que le général Namaycush est déjà en Empire et que son armée a déjà affronté une armée de l'Empire. La guerre débute!

Pour l'anecdote croustillante, la petite-fille de notre bien aimée reine combattait dans cette armée de l'Empire qui a affronté une armée royale mais ne doutez pas que cette information sera, soit vivement démentie, soit passée sous silence ou que la dite petite-fille fera l'objet d'une belle annonce de grâce royale, à l'instar du fils prodige Azharr de Montestier qui, avec quelques amis de la reine, avait renversé un conseil ducal bourguignon légitimement élu l'année passée.

Maintenant, dire comme vous le proposez que nous nous désolidarisons des annonces de la reine ce n'est pas aussi simple.
D'une part, il faudrait que l'ensemble du conseil ducal partage cet avis, ce que j'ignore à l'heure actuelle.
D'autre part, les conséquences pour la Gascogne pourraient s'avérer néfastes même si je pense que la Couronne a bien d'autres chats à fouetter et que cela créerait un précédent que d'autres provinces pourraient suivre.
Bref votre proposition d'en discuter avec le peuple gascon me semble une excellente idée.
A titre personnel, je reste donc ouvert à toute discussion à ce sujet mais, comme je l'ai dit, je ne suis pas le conseil ducal et encore moins le duc _ et je n'aspire pas à le devenir qui plus est.

Puis le proc resta quelque peu perplexe.

Dîtes, vous semblez avoir des informations si une prochaine disparition de notre bien-aimée reine.
D'où sortez-vous cela? Vous ne projetez quand même pas de l'assassiner dîtes?
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Et d'enchaîner.

Vous savez, j'ai déjà fait ce que vous préconisez par le passé, prendre les armes pour mes convictions et tout ça.
Croyez-moi, lorsque l'on en arrive à de tels extrêmes, de suite les bonnes volontés s'estompent là où une femme comme la reine, avec le pouvoir en mains donc, sait user de tout ce qu'il faut pour motiver ses troupes.
D'un côté, celui de la Couronne, vous avez donc le droit avec vous, et une bonne dose de gens prompts à défendre les institutions royales, certains en échange de terres, titres et autres reconnaissances.
D'un autre côté, celui des frondeurs donc, vous avez la menace de procès, de poursuite par nombre d'armées dans diverses provinces, de renversement de conseils élus légitimement, de perte de titres et de terres, la mise au ban du Royaume en somme et tout cela en échange d'un mince espoir d'arriver à vos fins.

Des hommes tels que vous qui se fendent de belles paroles j'en ai vu quelques uns. Mais parmi ceux-là, ceux qui sont prêts à aller jusqu'au bout pour défendre leurs idées se font bien moins nombreux.
Et croyez-moi, quand vous avez en face de vous deux ou trois armées royales parce que la Couronne n'a pas accepté que vous ne suiviez pas sa politique, vous faîtes bien moins le malin et voyez rapidement les rares braves qui vous ont suivi tomber les uns après les autres autour de vous.

Et c'est vous qui vous méprenez.
Je n'ai pas peur de créer un précédent, au contraire je l'espère.
J'espère qu'en faisant pression sur la Couronne pour qu'elle change de politique, la Gascogne soit suivie par d'autres provinces.
Mais cela doit passer par le dialogue avant toute chose, le dialogue et la pression politique de plusieurs provinces prêtes à se dissocier de la reine si elle ne change pas.

Prenez d'emblée les armes et aucune province ne vous suivra et, comme je l'expliquais plus tôt, vous vous retrouverez seul face aux armées royales ou face aux armées locales constituées d'une majorité de nobles ayant peur d'être déchus de leurs titres, avec le résultat logique qui en découlera.

Puis le bayonnais s'afficha dans un large sourire.

En tout cas n'ayez crainte, ce n'est pas moi qui vous mettrait en procès pour vos dernières paroles.
Vous savez, rien que mon actuel discours pourrait me valoir des poursuites, du moins serait-ce le cas dans certaines provinces aux mains de fidèles mirandoliens, quoi que ces derniers préfèrent généralement passer par les menaces et le massacre pur et simple de tous leurs détracteurs.
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La discussion avec le procureur était passionnante ,mais pourquoi cet homme déviez toujours vers cette tendance à voir la guerre se profiler au fil de la discussion ..

Mais détrompez vous brave homme pourquoi toujours imaginé la guerre ou l'invasion au fil de mes mots ..C'est étrange votre vision comme si on avait peur des représailles ,alors qu'on discute de diplomatie ou d'avoir l'avis du peuple pour créé un consensus non ?

il s'arrêta un instant le temps d'un regard échangé avec le procureur .

Bien sur que si on en arrivait à un extrême j'hésiterai pas a prendre les armes si on nous le demandait demain ... Mais voyez vous on ne part pas la fleur au bout de son arme non plus pour ce faire massacré ..
Mais a vous entendre j'y vois deux façon de résonner la première vous me dites la reine aurait sans doute d'autres chats à fouettez puis d'un autre coté vous avez peur des représailles !

Ou du moins vous les redoutez et ça c'est pas clair dans mon esprit ,comme si vous soufflez le chaud et le froid sur les braises ou les cendres ... Sur quel pied dansez vous ?
Je dois dire que j'ai du mal a vous cernez ,par moment vous avez le sens du dialogue voir comme si vous imaginez un consensus et vice versa l'esprit fuyant voir la crainte en vous .....


Tenez je vous donne un exemple des maléfices de la reine Angelique .. Je suppose que vous l'avez remarqué vous aussi .. Sur la nomination d'Orandin au collège des Pairs de France ....
Tenez regardé c'est ici ...

Avec son index il pointa du doigt le paragraphe en cause venant d'une nouvelle annonce de la Reine ...

Vous trouvez cela normal vous ?

Il secoua sa tête de droite à gauche comme un geste de désapprobation.....

Au cas ou vous l'ignorerez le Duc de Calvignac est un hérétique grand complice d'Agnés de Saint Just ou de Sancte .... Comment vous voulez que les Pairs de France se sentent pas trahies ou désavouez par cette folle de reine ... Déjà il y a la Saint Just dans les Pairs et demain qui sait si on n' y verra pas Sancte ou un de ses sbires ou voir plusieurs ...

Voyez c'est ceci qui fait tache derrière la Reine elle ne respecte aucunes institutions ...

Le problème c'est que tout le monde lui dit amen ou lui picore dans la main ....

Un sourire enclin pour la dame Elsie. Amusant comme certains parlaient de choses qu'il ne savait pas.

Ai-je dit que la sécurité de notre reposait entièrement sur vous? Non nullement, mais je pense qu'il est temps que chacun montre son vrai visage aux gascons. Je clame la vérité, je l'ai toujours fait et le ferait toujours, néanmoins, j'ai été outré par votre comportement, mais cela reste mon avis...

Quand à votre questions sur la construction de mon hôtel et celui d'Estalabou, je vous dirais aucun. Nous avons ramené nos propres ouvrier. J'ai moi même pris des offre d'emploi pour compenser le manque d'ouvrier sur notre capital.

A ce titre, je pourrais vous citer les gens qui sont monté avec nous pour travailler sur nos chantier ;

Onesienne
Estalabou
Valerianne
Sashah
Fidel
Kalbeecus1
Joashin
Odyssee
Shasha
Nous même

A vrai dire hormis dauna Sashah nous n'avons pris aucun travailleur et en avons apporté suffisamment pour pourvoir à la construction de nos hôtels. Ces personnes ont pris des offres d'embauche s'ils ne trouvaient pas celle de nos hôtels.
Donc non, nous n'avons spolier aucune offre des remparts contrairement à ce que vous avancez.
Néanmoins, nous avions demandé au maire qui était en place si le nombre d'embauche apposé était adéquat quand nous en avons vu un bon nombre.

Puis de rebondir sur les remarque du proc.

C'est une chose assez universel que n'importe quel enseignant ayant de la bouteille pourrait vous apprendre Baron. Les langues ont toujours été une valeur sure, très demandée et le plus souvent au programme. C'est une chose qui se retranscrit sur plusieurs provinces.

Quand à dire que j'ai l’œil partout, non désolé, mais je suis observateur et je m'attache au détail, ce qui ne semble pas être votre cas. Je ne suis pas omniscient comme vous semblez me faire passer, seul Aristote l'est.

Quand à ce qu'a préparer votre femme pour le diner, cela ne me regarde point et n’intéresse pas du tout, si c'est la seule qui vous intéresse, cela vous regarde amplement, chacun sa platitude.

Petit sourire avant de reprendre sur le reste.

Nul doute que sur le reste, nous ne sommes point du même avis baron, vous avez vos idées et votre façon de penser et nous avons la notre... Deux personnes d'une liste, je vais finir par croire qu'Aristote vous délaisse fortement....

La Reyne a en effet poussé le bouchon, ce sera pas la première ni la dernière. Je déplore le fait que le duc actuel n'ait point réagi. La Gascogne est une terre Aristotélicienne, j'ai moi même refusé l'ouverture de culte spinoziste en nos terres, amené notre duché à combattre l'hérésie en Guyenne, lorsqu'elle fut touchée par celle-ci.
Ainsi donc, il faudra que la Gascogne se fasse entendre au salon des grands feudataires et qu'elle fasse entendre raison.
Néanmoins, ce n'est pas parce que la couronne agit d'une telle façon que la Gascogne doit dire amen, mais ce n'est pas pour autant que nous devons nous défiler.

Nul doute que la Reyne à soif de conquête et c'est ainsi tournée vers le Franche Comté, il convient donc d'observer et de rester vigilant sur le déroulement de ces évènements.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Vous ne l'aimez pas? C'est pas grave, je vous assure, il y a de grande chance que lui ne vous aime pas non plus!

Le proc engloutit rapidement quelques gorgées de sa divine poire, remerciant d'un clin d'oeil sa vénitienne de femme. Que ne ferait-il pas sans elle.
Et puis, maintenant qu'elle était là, il saurait enfin ce qui était prévu au dîner, une bonne nouvelle de plus après la déclaration de Koreldy au sujet de la Couronne.

Mais c'est vers son mystérieux interlocuteur qu'il se tourna en premier lieu, après avoir jeté un oeil au texte qu'il brandissait.

Que voulez-vous messire!
C'est là la politique de l'actuelle reine. Ce n'est pas une nouveauté, elle a de tous temps privilégié la nomination de ses fidèles à des postes importants, soit en guise de récompense, soit afin de mieux asseoir sa mainmise sur le pouvoir.

Et puis, savez-vous qu'elle même a été imposée en tant que tel aux pairs de France par son ami et mentor Eusaïas lorsque ce dernier siégeait sur le trône de France!
Rien d'étonnant donc, même si c'est déplorable.

J'ai encore souvenir de ses diatribes à l'encontre de la Pairie, avant qu'elle n'en soit membre, et lorsque cette institution se prononçait à l'encontre de ses décisions.

Trixolas fit une courte pause avant d'enchaîner.
Des anecdotes au sujet de la Mamelue il en avait à revendre, il aurait dû écrire un livre sur le sujet tiens.

Mais pour en revenir au sujet principal de notre discussion, je dois vous avouer que votre actuelle position, si elle était adoptée par le conseil ducal et le duc en l'état, mènerait au moins à un renversement du conseil, au pire à une guerre.
Il nous faut discuter avec le conseil et le peuple de la situation et de la position à adopter mais sans occulter les conséquences qui pourraient en découler.

Vous savez, j'ai été membre du conseil ducal bourguignon en 1461, lors de la croisade contre Eusaïas.
A l'époque, j'ai soutenu en toute connaissance de causes, un duc qui souhaitait conditionner son allégeance au changement de la politique royale vis-à-vis de Rome puis qui a finalement refusé de prêter allégeance à un roi excommunié et apostat.

Nous avons été renversé par deux armées de nobles fidèles à Eusaïas et l'acutelle reine et la croisade a ainsi débuté, des armées croisées venant à notre rescousse.

Un léger coup d'oeil à sa baronne puis il continua.

J'ai alors vu une régence royaliste tyrannique, comptant parmi elle la Charolaise, vider les marchés, fermer les mines et, de fait, contraindre d'innocents bourguignons à s'engager dans la milice ou la maréchaussée pour ne pas mourir de faim.
Ces pauvres hères combattaient alors leurs frères et soeurs restés fidèles à Rome et à leurs convictions en échange d'une pitance leur permettant de survivre un jour de plus.
J'ai vu nombre de blessés traînés devant des tribunaux qui n'en avaient que le nom et jetés tels quels, après une parodie de procès, dans des geôles infâmes.
J'ai vu des nobles ayant tout sacrifié pour le duché depuis des lustres se voir déchus de leurs tires, jetés plus bas que terre et qui paient encore aujourd'hui le prix d'une lutte pour leurs idéaux.
J'ai vu quelques uns de ceux qui haranguaient les foules au début, incitant à s'opposer à la Couronne, retourner leurs vestes et s'agenouiller devant le trône dans l'espoir d'éviter des représailles.
J'ai vu de fidèles compagnons de la première heure nous trahir en échange d'un poste haut placé et de quelque reconnaissance royale.
J'ai vu des familles déchirées, des amants se combattre l'un l'autre.

Un coup d'oeil bien plus appuyé à sa baronne de femme et il continua.

Et nombre d'amis ou simples anonymes tomber au champ d'honneur. Bref, j'ai vu une province sombrer dans la mort, le chaos, la trahison, la famine pour avoir voulu défendre ses convictions en tenant ouvertement tête à une couronne aux mains de ceux qui la possèdent encore aujourd'hui.

Tout ce que j'ai vu, je ne le souhaite nullement à la Gascogne, ni même à aucune autre province.
Voilà donc ce que j'aimerais éviter.
Voilà pourquoi je reste prudent, non par peur pour ma petite personne mais bien par peur de voir notre duché subir un tel sort.

Maintenant, la Gascogne est aristotélicienne, profondément, de même qu'un duché de droit et de justice.
Voilà pourquoi je crois qu'elle doit faire pression sur la Couronne, et être suivie par d'autres provinces, pour que cette politique belligérante et hérétique, du fait d'une reine trop fière pour reconnaître ses torts, ne cesse enfin.

Mais s'opposer frontalement à la Couronne, même par la voie diplomatique, conduira indubitablement à ce que je viens de décrire.
Voyez comme des conseils élus tels que ceux du Languedoc, du Poitou ou du Maine ont été aisément balayés par des fidèles de la reine accompagnés par une vieille noblesse souvent plus préoccupée par ses titres et prérogatives que par le devenir de la province ou du Royaume.
Et tout cela sous des prétextes fallacieux bien entendu, mais ayant permis d'évincer quelques détracteurs.

Bref, je l'ai dit la situation est complexe.
Allez protester simplement comme le propose le vicomte Koreldy restera sans suite si nous le faisons seuls et sans pression aucune.
Il nous faut avoir suffisamment de poids pour faire infléchir la Couronne sans toutefois en avoir trop et représenter une menace à ses yeux.

Pour l'avoir pratiquée durant de longues années, je puis vous garantir que la reine n'est pas en reste pour annihiler tout ce qui menacerait un tant soit peu son pouvoir.
Tous les coups sont permis et qu'importent les conséquences, telle est sa politique.
La situation en Empire n'est qu'un exemple de plus.
Ces gens là sont prêts à tout pour arriver à leurs fins!

Puis le bayonnais se fit plus posé, plus réfléchi.

La Gascogne possède une économie florissante et se porte plus que bien.
Certes il y a bien quelques tensions mineures mais c'est là chose normale en période électorale, chacun cherchant à défendre son bout de gras.
Mais une fois élus, nous saurons tous oeuvrer pour le duché, en bonne intelligence, j'en suis persuadé.

Je suis d'ailleurs enchanté de voir le vicomte Koreldy dénoncer les agissements malfaisants de la reine. Si l'ensemble du conseil et du duché partage cet avis et est prêt à prendre les devants, alors oui nous pourrons tenter quelque chose.
Si tel n'est pas le cas, alors attendez-vous à voir la Couronne retourner une partie de la Gascogne, à profiter des tensions internes pour mieux occire ses détracteurs.

Voilà pourquoi je reste prudent messire.
J'ai été jusqu'au boutiste dans la défense de mes convictions par le passé, allant jusqu'à refuser d'abaisser mon étendard lorsque les armées croisées signaient une trêve à la suite du siège de Nevers.
Et pour quel résultat?

Une province divisée encore aujourd'hui.
Une province qui peine à retrouver une économie florissante et qui a vu une bonne part de sa population s'exiler.
Une province qui continue à mettre en avant une église schismatique, avec la bénédiction de la Mamelue.
Une province où la noblesse en arrive à s'affronter entre elle pour récupérer les miettes d'un pouvoir à l'abandon ou laissé aux mains d'incapables. Enfin là, pour le coup, ce n'était guère mieux avant, lorsqu'ils usaient de chantage, octroi de titres et terres ou autres pour conserver le pouvoir entre eux. Plus de chantage, maintenant ils se tapent simplement dessus...

Cette province corrompue, je l'ai finalement quittée malgré que j'y sois né.
Je ne souhaite pas voir telle chose se produire ici, voilà pourquoi je reste prudent messire, prudent mais néanmoins désireux que les choses changent.
Je ne peux me contenter d'une vision simpliste et d'un aussi simple : "nous irons protester chez les feudataires" comme le propose le vicomte Koreldy.
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Alvira plussoya son colistier d'un regard entendu, puis sourit au servant devant elle. Je précise qu'elle ne parle pas de façon agressive, mais sur un ton neutre, sonnant l'amusement.

Bonjour !

Dites-moi, au lieu de venir là pour votre maitre Jim. Conseillez-lui plutôt de venir en personne. Ça lui évitera de décrier les gens sans les connaitre, alors qu'il ne semble pas faire preuve de grand courage. Plutôt d'une partialité à en faire vomir plus d'un.

J'aurai pensé que des gens comme lui, assumaient paroles et actes, mais apparemment ce n'est pas le cas.
Voyez, comme souvent les jugements de valeur sonnent faux.
C'est regrettable, bien pour cela que je me fis plus aux actes. Faut-il encore qu'il y en ait, des positifs s'entends.

Les élections sont terminé, peut-être retrouvera-t'il un peu plus de bravoure.

Alvira était amusé de voir comment le "des étoiles", n'était pas une flèche, ni un monstre de témérité. Envoyant serviteur en chaine, quel dommage, ça dénotait du personnage. Elle ne doutait pas qu'il s'en scandaliserait. Mais enfin personne n'était dupe.

Décidément, ce jour était véritablement agréable. Redonnant une bouffée d'enthousiasme à la jeune femme.
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