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[RP] [Chabotté] Coulisses et entre-actes d'une pièce

Dnartreb


Arrivé en Provence, la petite troupe trouva bon endroit pour une première représentation. Il fut convenu de faire premier spectable en un croisement de rues menant à une place. L'angle et la facade d'une maison fut choisit pour faire partie du décor. Les maisons de pierres offraient un espace suffisant, de part leur arcature en leur avancée.

Il faisait bon malgré un fort mistral. Alors que la ville faisait jour de marché, la petite troupe commençait à faire comme si de rien n'était. Reb frappa chez l'habitant afin d'avoir partie de sa façade pour scène. L'affaire ne fut conclue qu'au bout de quelques promesses de voir sa maison gagner en prestige.

Les arguments de Reb permirent au restant de la troupe, de sortir quelques accessoires et se grimer sous l'oeil ébahi des badauds. Les décors étaient des plus simples mais Reb sut tellement bien convaincre l'habitant de la maison, qu'il en obtint de droit d'en user regards de fenêtres.

Malgré tout, il n'était point à son aise. Certaines de ses muses n'étaient point encore là, ce qui le fit pester un peu.
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Vous pouvez inter-agir sur ce topic ouvert à tous. La pièce sera dans un autre sujet en gargote même. Merci de nous lire

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Grandstef
Le soleil dardait ses rayons jusqu'au coeur des ruelles. Le grand qui avait fait long voyage à bride abattue traînait ses bottes en essayant son costume de scène qui le gênait encore pas mal aux entournures. Malgré demandes incessantes aux blondes qui l'accompagnaient, pas une n'avait voulu se charger de la couture. Prenant place au coin du croisement des ruelles il s'appliqua à se maquiller tout en pensant à ces dames. Sa soeur fraîchement trouvée savait-elle faire quelque chose de ses dix doigts ? Il n'en savait fichtre rien. Quant à Voluptia, elle savait bien faire quelques menues choses avec ses mains mais rien qui n'ait affaire avec quelconque couture. Il se troubla repensant à une des nuits passées en sa compagnie, et rata trait de khôl sur sa paupière.

- Arf ! Par ma barbe... Tout est à recommencer...

Il râla un brin en s'aspergeant le visage d'eau claire puisée dans le seau à ses pieds. S'épongeant vigoureusement la face, il reprit respiration et concentration. Il se détourna ostensiblement du reste de la petite troupe qui commençait à monter tréteaux et planches pour former la scène. "Pas de ça hein! Moi je suis trop fatigué pour mettre main à la pâte, laissons donc ces dames de la troupe nous montrer savoir-faire."
Il rattacha ses mèches blondes en queue de cheval serrée, et ne laissant aucun cheveu fou danser sur son visage sous la force du vent, il enfila mi-bas blanc sur le sommet de son crâne pour cacher sa tignasse couleur des blés.

Reprenant crayons et poudre blanche, il se confectionna face souriante et niaise au possible, empreinte d'une ingénieuse malignité. Il se tortilla enfin dans ses braies trop larges et enfila pourpoint taché puant. Enfin il prit perruque brune ébouriffée qu'il ajusta au mieux avant de s'enfoncer chapeau mou jusqu'aux oreilles. Mirant reflet dans morceau de métal poli, il afficha sourire satisfait en voyant le résultat prometteur.


Mouiii... Voilà qui devrait plaire si fait !

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"Gnothi seauton"
Eleonoreh
Ayant passé plusieurs heures à chercher son costume de scène, Eleonoreh arriva à la représentation, un peu en retard et toute essoufflée, un grand sac de toile sous le bras. Elle s’assied non loin de GrandStef, ami proche de Reb, un peu intimidée par son apparente maîtrise des arts de la scène. Elle l’observait en train de se maquiller, et s’étonna de la transformation qui s’opéra. L’homme charmant qu’il était devenait peu à peu l’être calculateur qu’était son personnage, le vil Liphard.

Elle sourit largement quand il eut fini, se demandant comment elle pourra faire aussi bien. Son Hortensia était naïve et geignarde, un brin snobinarde aussi. Et surtout…plus grosse … très grosse, même. C’est pourquoi le costume choisit comportait de si nombreuses couches de tissu. Des *bourrures* improvisées qui lui donnait un fessier rebondit et des seins tout autant aguichants. Et pour sa taille indéfinie… nul n’aurait pu savoir. Elle bourra son costume comme elle le put, jusqu’à sentir des gouttelettes de sueur perler sur son front et dans son dos.

- Quelle chaleur !

Les autres muses peinaient à placer les décors derrière la scène, tandis que Reb s’arrangeait pour avoir des spectateurs et leur faire gagner aumône en juste retour. Ele devait se maquiller aussi. Et cette tâche s’avérait chose ardue pour qui n’avait d’endroit où se regarder. Elle osa quémander de l’aide a son voisin d’à côté.

- GrandStef… je m’en voudrais de briser votre concentration d’avant votre entrée en scène, mais… pourriez-vous me prêter votre miroir, que je me grime un peu?

Le sourire aux lèvres, elle ne regardait pas moins Dnartreb du coin de l’œil, surprise comme à toutes les fois de son adresse à se faire écouter des gens. Déjà de nombreux badauds se massaient devant leur petite estrade.

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Grandstef
"- Mais fort volontiers Madame ! Je suis au service de Mada..."

Reprenant son sérieux, il adressa large sourire taquin à la belle brune à ses côtés et lui tendit miroir improvisé. Secouant la tête avec vigueur pour se rassurer sur la tenue de sa perruque, il ôta son chapeau avec petite révérence comique et outrancière, ne résistant pas à l'envie d'en rajouter encore un peu.

"- Voyez, me voici déjà dans mon rôle ! Quel cabotin je fais vraiment !
- Mais peut être pourrions nous nous tutoyer, qu'en pensez vous ? Je n'aime point faire manière avec celles ou ceux que je côtoie assidûment."


Il se releva d'un mouvement souple et prit marche tournant et retournant autour d'Ele avisant d'un œil inquisiteur sa façon de se grimer et de se vêtir. Pour lui, il ne s'agissait que d'un jeu. Et les nombreuses femmes qu'il avait vu se passer fard et poudre l'avait renseigné sur façon de faire. Mais il voulait apprendre tous les jours. Il se rappela un instant, leur rencontre à tous trois. Reb, son vieil ami aux idées toujours foisonnantes et farfelues, sa muse favorite, Ele et lui, Stef, au fin fond de bouge auvergnat. Il eut encore sourire de loup sous son masque et entendit Reb haranguer la foule qui se pressait toujours plus nombreuse et curieuse.
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"Gnothi seauton"
Armante
Un coup clampin, un coup badaud, badinant de-ci de-là pénétré de son rôle, il jouait déjà hors de toute limite, contrairement aux artistes ci-présents qui se préparaient à délimiter la scène d'une ligne et de quelques coups bien portés.

Sourire amusé, le chef de troupe, croisé la veille à Aix lui avait fort plu et le travail accompli, il s'autorisa cette distraction qu'il goutait fort dans la rue, très peu dans les palais.

Les muses de Dnartreb...oublieux de l'art, il les cherchait déjà du regard, enfantin, adolescent plutôt, gourmand, un peu trop...Il faudra en parler à son confesseur, à Toulouse...

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Recteur de l'Académie des Gardiens des lettres, organe de l'Assemblée des Tribuns de langue françoise
Suzerain sans terre
Dnartreb
[ Sur la place du marché ]
La mise en place des decors était des plus simples et ne demandait les bras, que de ceux qui n'étaient point en scène au premier acte. Reb mit ce temps à profit pour apostropher les passants, qui n'avaient pour cette heure, idée de leur soirée.

OYEZ gens de Provence, nous sommes de passage en votre contrée et vous proposons belle soirée.

Venant de nulle part, poussé par un vent de bohème, nous allons, par monts et par vaux, moquant parfois l'habitant à notre entrée, afin de faire souper. N'ayez crainte car, dame morale en sera le dessert, même si risque de déplaire.


Prenant à témoin, la joue d'un passant, il secoua celle-ci joliment puis quitta la place pour se glisser en la roulotte de bohème.

[ Dans la roulotte ]
Le temps étant compté, Reb se précipita sur ses vêtements de scène tout en pressant Stef et sa moitié de faire célérité.

Gardez donc votre salive pour faire comédie... Il manque la moitié de la troupe et j'espère que cela ne vous fera pas jouer double rôle héhé...

A peine eut-il fini ses mots qu'il grogna un peu contre lui même tout en tapotant le derrière rembourré de Eleonoreh.

Tenir un HAREM n'est point de tout repos. Une cruche me suffit mais en diriger plus de 4 devient du délire. C'est comme avoir boulets à ses pieds et devoir se trainer.
Toi ma douceur, l'on dirait que le dernier repas t'a profité héhé.


La lumière déclinait et il était temps de faire célérité. Reb quitta ses vêtements puis se changea en riche marchant. Les frusques étaient certes un peu défraichies mais gardaient encore un certain éclat. Ses cheveux furent cachés sous un chapel des plus déplaisant, mais ne devait-il pas ressembler à cette société montante que sont les bourgeois ayant rotures.

Il était temps....mais où donc restaient ses autres muses?
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Eleonoreh
[ Dans la roulotte des comédiens ]

Grandstef, comme à son habitude, alliait un talent certain à une espèce de bouffonnerie taquine. Eleonoreh en sourit davantage lorsqu’il lui proposa de la tutoyer. Elle opina du bonnet tout en sortant son attirail. Engoncée dans le costume de la grosse Hortensia, elle acquis par le maquillage les traits grossiers de la femme du croque-mort. Un couvre chef aussi précieux que ridicule vint compléter le portrait, tandis que le meilleur ami de Reb la regardait faire. Elle lui rendit le miroir avec une courbette.

Petite pause donnée par Reb qui vient tâtonner le matériel pour s’en assurer la qualité. Eleonoreh entendit les jérémiades de son amoureux sur les déboires de la troupe. Des muses manquent à l’appel ? Faire plus d’un rôle ? Elle secoua la tête, à demi surprise.

- S’il le faut…pourquoi pas ? Je suis bien aise de faire n’importe lequel des rôles qui restent. Mais surtout, ne nous prive pas du bonheur de jouer cette pièce ! Je suis convaincue que Grandstef dit pareil !

Elle regarda d’un air confiant les deux compères et jeta ensuite un coup d’œil en dehors de la roulotte, évaluant le nombre de spectateurs. Il leur fallait faire bien…et faire rire aussi ! Lissant le tissu passé de sa robe surdimensionnée rembourrée, elle se dit que cette dernière lubie de Dnartreb valait bien la peine qu’on y passe tout le temps nécessaire.

Et puis, c’était si amusant de jouer un rôle !!

- Si ça peut te tirer une épine du pied, je veux bien faire le charmant... le rôle du fils à marier m'irait bien, je crois.
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Fernal
[Sur la place du marché]

Le nain Fernal, suivi de dame Ascram et d'Armanté arrivèrent bientôt au lieu où devait se donner la représentation. Il y avait là un vieux tonneau et un petit banc sans doute oublié par quelqu'un lors d'une de ces soirées estivales où les Aixois aimaient à palabrer à l'abri des grands arbres de la place du marché. Le petit homme choisit bien sûr le tonneau, d'où il aurait une vue imprenable sur le spectacle, et s'y jucha.

- Mes amis, voilà un trône bien rustique. Mais il n’en est point d’autre. Monsieur Armanté, mettez sur le banc avec dame Ascram, si le sexe dit faible ne vous effarouche point. Ce que je n'imagine guère, car en vérité vous êtes fort avenant.

Fernal observa un instant la place du haut de son perchoir, puis se mit à renifler avec bruit avant de déclarer:

- Quel étrange fumet ! C’est mélange de charogne, d’épices entêtantes et, pour tout dire, de défection fraîchement posée. Sans doute le vent. Y a t'il des marais aux environs d'Aix ? Mais peu importe, nous voici alignés comme au théâtre. Où sont les bateleurs ? Qu'ils y viennent, qu'ils y viennent !

Et de commencer à applaudir avant même qu'on ne vit le moindre comédien.
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Mimesis
Il commençait a faire tard lorsque finalement Mimésis, une des muses de la troupe, fait son entrée.Les cheveux en épars, son chale, glissant paresseusement sur ses épaules, ses yeux bouffies par le sommeil et a peine cachés, traduisent bien la précipitation de cette damoiselle pour arriver en coulisses. Presque court de souffle, la jeune damoiselle rejoint ses amis pour la mise en place du premier Acte. Perdue dans ses excuses, Mimesis se sent honteuse d'avoir laissé a ses amis dans cet embarras a cause de son retard...

Bonsoir mes amis, je m'excuse pour le retard, j'avoue que souffrant d'un peu de tracte, je me suis surprise autour quelques verres de bières et de m'être laissé sous les envoutements de Morphée. Me voila donc réveillée par un bruit, désorientée par ce réveil un peu abrupte, j'ai mit un moment pour me réaliser ma présence en ces lieux. Me voila, courant les rues, frayant mon passage entre cette foule immense devant l'entrée pour enfin vous rejoindre...
Armante
Le rusé Fernal avait trouvé des places idéales. Il guida donc la vicomtesse jusqu'au banc et lui donna la main pour qu'elle puisse s'assoir, tout sourire.
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Recteur de l'Académie des Gardiens des lettres, organe de l'Assemblée des Tribuns de langue françoise
Suzerain sans terre
Ascram
Héloïse et ses deux chevaliers servants étaient arrivés sur la place, où régnait, une fois n'est pas coutume, une atmosphère joyeuse.

Elle admira la souplesse avec laquelle Fernal se jucha sur son tonneau, appréciant qu'il n'aie pas jugé bon de s'installer à l'intérieur... Quant à elle, guidée par la main d'Armanté, elle s'assit délicatement, histoire de chipoter un peu comme toute vicomtesse qui se respecte, sur le banc offert à son noble fessier.

Elle ne put bien sûr s'empêcher de rire en entendant le petit homme au langage imagé.


Pas de marais ici, Fernal, du moins pas à ma connaissance... mais sur Arles, par contre ! L'odeur qu'ici vous humez provient soit des pensées malsaines, soit du crottin des chevaux qu'un bon paysan s'empresserait de ramasser pour en fumer ses champs. Cette deuxième solution me plaît mieux, je dois dire...

Puis elle fit comme tout le monde, elle attendit, tendant l'oreille aux moindres échos des discussions à l'entour.
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Vivante.
Armante
Une fois la belle Héloïse installée, il sortit de sous ses vêtements sa corne de brume polie et rutilante à embouchure d'argent et se mit en devoir de soutenir la joyeuseté explosive de Fernal.

BEUUUUUUUUUUUUUUUUUUU! BEUUUUUUUYYYYEU!

Un coup de chauffe, une longue, puis la puissance qui convenait pour faire trembler les chênes.

La vague osseuse de la corne conduisait le flot d'émotion du voyage, le claquement guerrier du second coup pour chasser sa mélancolie naissante.

Il afficha un grand sourire, rangea sa trompe et prit bonne note de la position des marais, qu'il regardait avec cet oeil qu'il avait retrouvé dans celle qui...Elle était attentive. S'approcha de son oreille il glissa:


Coquelicot, c'est ce que dirait un coq étranger, avec son accent.
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Recteur de l'Académie des Gardiens des lettres, organe de l'Assemblée des Tribuns de langue françoise
Suzerain sans terre
Dnartreb
[ Dans la roulotte ]
Alors que quelques spectateurs prenaient place près de la scène improvisée, Ele voulut bien prendre un second rôle. A vrai dire Reb n'était point contre, si cela pouvait sauver la pièce. Il avait à dire sur les femmes mais ce sujet méritait bien une autre pièce montée. Mimesis arriva au dernier moment, se frayant un chemin entre les premiers arrivants. Il fallait faire cérélité car certains chauffaient déjà la place, par instruments à vent en tous genres.

L'heure n'est plus à l'amusement mes damoiselles.
Mimesis, je n'ai rien contre quelques bières, mais garde bonne haleine et verbe droit...Sinon j'ai peur que ta carrière ne prenne mauvaise graine.


Finissant ses mots, Reb regarda par la petite fenêtre de la roulotte.

Stef, nous devons gagner au plus vite la scène. J'ai embauché un bariton désoeuvré pour faire sujet premier, mais j'ai peur qu'il s'impatiente et ne reparte chez lui, avec la poularde et les 2 livres de fèves que je lui ai donné...sur...le futur avoir de la troupe.

Se tournant vers Miemsis et évitant toutes interrogations, Reb poursuivit

Tu as juste temps de te grimer avant la fin de la première scène. N'oublie point que ton personnage.

Ajustant ses effets, Reb mit quelques artifices déformant sa bouche et son nez puis respira un bon coup avant d'expirer. Volant un baiser, puis tapotant une dernière fois les parties charnues de sa moitié, Reb ouvrit la porte avant de la roulotte ,puis sortit par vive allure.

[A quelques pas de là ]

Sortant de la roulotte, il évita les spectateurs puis se dirigea vers les arcatures. Là il se fit passer pour un riche marchand pour tester son personnage. Le conteur se tenait non loin et ne l'avait point reconnu en cette tenue. Il fallut persuader celui-ci, qu'il n'avait rien à acheter, mais qu'il pouvait commencer à conter la pièce. Une fois la chose dite, Reb regagna un coin sombre de la scène, puis se saisit d'un long bâston.

Ici commence la pièce dans un autre sujet en gargote [ Ces beaux jours d'été] ( Ce soir assez tard). Merci à vous.
Le sujet reste ouvert pour la suite

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Eleonoreh
Eleonoreh surauta lorsque le bruit de la corne de brume envahit la place, se faufilant jusque dans la roulotte. Elle faillit en échapper sa perruque.

- Mais qu'est-ce que c'est??

Déjà, Mimésis arrivait, toute essouflée. Elle lui fit un clin d'oeil et lui indiqua le siege qu'elle venait de laisser.

Fébrile, le trac lui emplissait le coeur, serrant son estomac à lui donner la nausée. Les spectateurs commençaient à arriver. Un sourire figé sur les lèvres, Ele murmura le mot de Cambronne à Reb avant qu'il ne l'embrassa. Puis elle le regarda disparaître au-devant, premier volontaire de cette pièce jetée aux lions d'Aix en Provence.

- Sois convainquant mon coeur! lui souffla-t-elle, un peu trop tard pour qu'il l'entende.

Advienne que pourra... se dit-elle. La pièce est bonne, les acteurs convaincus... aucune raison pour que tout ne marche pas à la perfection...
Elle s'appliqua à répéter sa phrase d'entrée tout en faisant les cent pas.

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Grandstef
[Dans la roulotte, au milieu de l'agitation ambiante...]

Bien que fébrile et le ventre noué, le blond essayait de prendre air décontracté devant les donzelles et répétait son texte à mi-voix au milieu des accessoires et des costumes qui jonchaient la roulotte. Reb entra comme vent de tempête et donna directives à tout un chacun s'attendant comme tout metteur en scène à être obéi au doigt et à l'œil. Repartant dans un tourbillon, son vieil ami claqua la porte et Stef se retrouva seul avec les donzelles...

" - Allez mes dames !! Haut les coeurs mordiou ! Et appliquons vieil adage de nos ancêtres... Mon vieux moine de père disait toujours : Quand on est bon, on est bon, y'a rien à faire !!
Et vraiment Ele ! Tu es superbe maquillée ainsi... J'en viendrais presque à te préférer sous ces traits !"


Il sortit de leur habitation roulante dans un éclat de rire sardonique et resta un instant à contempler foule qui venait maintenant se presser devant la scène. "Fichtre y'a du monde hein ! Va s'agir d'être bon ce soir, sinon on va se faire lyncher". Il descendit les quelques marches qui le séparait du pavé et se dirigea vers les planches en rasant les murs tout en regardant la populace colorée à la recherche de mèches noires rencontrées plus tôt dans l'après-midi... S'approchant un peu plus encore il s'apprêta a faire son entrée...

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"Gnothi seauton"
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