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Info:
D'un contrat de mariage qui foire. [Lecture à partir page 4]

[RP] Les appartements du Coms - Castel Narbonnais

Julian.de.calderon
Le moment tant attendu du Comte le soir. Quel est il ? Le bain évidemment ! Réglé comme une horloge, il se faisait tous les soirs à la même heure...à l'heure vesperale. Habitude qu'il avait prit depuis qu'il avait été capitaine et que le bain signifiait qu'il se trouvait en ville et non dans la brousse.
La porte fût fermée et les habits convenablement plaçaient sur le présentoir prévu à ce effet.

Un pied atteint la flotte bien brûlante...mais le brave aimait la douleur...alors c'est en se brûlant qu'il rentrait dans l'eau.

C'est ainsi que tous les soirs le bain lui était préparé par ses gens du château.
Il pouvait alors ressasser sa journée plongé dans son grand baquet en caressant son corps d'un petit muscadins de violette. Les vapeurs d'eau l'entouraient sans pour autant faire hammam. Les grandes pièces froides l'empêchait.

Tranquille il était...seul moment où personne venait l'interrompre dans son "dur labeur" qu'était le repos pour mieux affronter les événements à venir.

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--Mathilde.
Quoi de plus ennuyeux pour une jeune servante que d'éplucher des légumes. Mathilde était entrée comme domestique au chateau depuis peu et bien vite elle s'appliqua plus à faire des bêtises qu'à réaliser les taches qui lui avaient été confiées.
L'ordre lui fut donné d'aller rajouter un seau d'eau chaude dans le bain du Comte.
On le disait odieux, méchant, tyranique. Elle le trouvait charmant et ne ratait jamais une occasion de tenter de l'apercevoir quand il était dans les lieux .
Après avoir écouté d'une oreille distraite les recommandations d'usages, elle grimpa rapidement les escaliers qui menaient à la salle d'eau de Julian, L'eau ne devait pas refroidir.
Bien vite arrivée, elle posa le seau un instant. Plus qu'une porte et elle pourrait le voir, peut-être même lui parler.
Coquine, elle défit un lacet de son corsage laissant entrevoir la naissance de ses seins. Elle tira sur une manche afin de dénuder une épaule sur laquelle elle laissa retomber sa chevelure.
Impatiente, elle entra sans même prendre le temps de frapper. Lourdement chargée, regard baissé, petite révérence d'usage , son regard se porta enfin sur l'homme.
La vision qu'il lui offrit la troubla. Eveil des sens, son cœur se mit à battre. Elle posa ses yeux sur le torse humide et rougit imaginant ce que l'eau lui cachait .
Troublée, perdant tout moyens Mathilde leva le seau fumant et le jeta dans le baquet sans aucunes précautions.
Nannou
Un marchand de Toulouse leur avait donné l'adresse du monsieur.
Le comte, pffff la mémé avait bien omis de leur préciser ce détail! Ils avaient beau se douter qu'elle leur avait fait une farce, une promesse est une promesse! Et manque de bol, ils étaient du genre à tenir leurs promesses.

Plus il approchaient du lieu indiqué, plus Nannou serrait fort le bras de son époux, commençant à lui planter ses ongles dans la peau.
Un comte! La jeune bergère était en général une personne avenante, mais qui connaissait peu les convenances de la haute société. En présence d'une personne de haut rang, surtout si elle ne la connaissait pas, elle était facilement déstabilisée et devenait la pire des gaffeuse.

Parlant bas, comme si le comte allait les entendre de chez lui, il arrivèrent devant une immense porte, ou en tout cas qui lui paru immense sur le moment.
Crispée sur le bras de Mortemer qui risquait de ne pas en sortir indemne (le bras pas Mortemer!), Nannou avait perdu tout courage :


Vas-y, frappe, toi!

Comme si ça allait changer quelque chose!
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voyage de Nannou et Mortemer , toi qui a croisé leur route, n'hésite pas à venir poster!
Mortemer
Mortemer tenta de dégager son bras en vain ! C'est qu'il en avait besoin de ce bras, ne serait-ce que pour diriger la roulotte qui les emmenait sur les chemins creux, de ville en ville.
Il pestait. Rhaaah ! Il se doutait un peu qu'ils étaient encore tombés dans un piège, un traquenard sans doute à l'air malicieux de la mémé qui, hilare, devait se moquer d'eux en racontant sa farce à tous les villageois de Castelnaudary.

Cependant, cela avait un aspect comique qui lui plaisait beaucoup. Faire cette annonce des plus farfelues à un comte, finalement ne lui déplaisait pas. Il était impatient de voir sa réaction.

Il se tourna vers son épouse et posant sa main indemne sur son épaule lui dit :


-N'aie crainte, mon cœur ! Nous avons une mission à remplir, de la plus haute importance ! Qui te dit que ce n'est pas un code secret, un message transmis et qui peut-être évitera une guerre ou un projet de rencontre plus... sensuelle et qu'ainsi nous serions les messagers de la paix ou du bonheur ?


Alors, un sourire complice et amusé sur les lèvres, il frappa à l'huis :

-Bang ! Bang !
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Julian.de.calderon
[Dans la salle d'eau du comte...]

J'avais dit "tranquille" ? Ouai ce fût de courte durée...la porte s'ouvrit sans en avoir reçu consigne...le front du brun se froissa mais continua de faire glisser son muscadins le long de ses bras sans prêter attention à la servante qui était venu faire ce qu'elle devait pour le bon confort du comte. Mais très vite il fut obligé de prendre en compte sa foutu présence ! L'eau bouillante atteint la cuisse du brave qui se releva vivement laissant échapper le muscadins dans l'eau

Diantre ! Faites attention ! Gueula t'il à plein poumon





[En bas du château, aux portes...]

Derrière l'huis sur laquelle venait de frapper Mortemer, la voix d'un garde retendit sourdement...

Qui va là ?

Même pas qu'il ouvrit le judas le garde...trop flemmard pour sûr... ou alors les deux poitevins l'avait déranger pendant l'une de ses siestes nocturne.
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Nannou
Qui va là ?

Une voix surgie de derrière la porte, ça se présentait mal...
Nannou répondit parlant un peu fort :


On viens voir Votre Grandeur


Non, non c'est pas comme ça qu'il faut dire. Nannou senti la chaleur envahir ses joues, elle devait être rouge comme une pivoine! Finalement, heureusement que le type n'avait pas ouvert...

Se reprenant :

Nous souhaiterions rencontrer Sa Grandeur Julian de Calderon, nous avons un message à lui délivrer

Décidant de jouer le tout pour le tout
C'est de la part d'une dame de Castelnaudary, Khate elle s'appelle!

Sait-on jamais, la vielle dame était peut-être connue dans la région, ou une amie du comte...

Nannou se demandait s'il n'auraient pas mieux fait de prendre leur jambes à leur cou.

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voyage de Nannou et Mortemer , toi qui a croisé leur route, n'hésite pas à venir poster!
Mortemer
Mortemer entendit la voix qui semblait être celle du garde. Il prit la position la plus militaire qu'il put : raide, la tête haute, ventre rentré, regard sévère.
Nannou avait répondu à son ''qui va là ?'', présentant l'affaire. Mais, elle était déjà toute intimidée et rougissante devant les marches du palais !
Il compléta :


-Nous sommes Nannou et Mortemer, habitant de Saintes en voyage. Dame Khate, dont nous avons fait la connaissance un soir en taverne à Castelnaudary nous confié un message pour le Duc, un message verbal, très étrange.
Nous ne comprenons pas sa teneur, ni ne savons s'il est important où si c'est une gageure. Mais nous lui avons promis et nous voulons nous acquitter de notre mission.
Ha! Si nous pouvions vous susurrer le message dans le creux de votre oreille pour que vous puissiez le transmettre, nous serions soulagés.


Puis, toujours au garde-à-vous, il attendit la réponse
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Nannou
Nannou écoutait son époux en souriant, bien sûr,dans la panique, elle avait oublié de se présenter! Pas très facile il faut dire, face à une porte fermée...
Puis elle sursauta quand il parla de susurrer le message...


Mais tu es fou! On ne peut pas dire "ça" à un garde!

Aussi elle rajouta :

Mais... Nous préfèrerions le lui dire personnellement parce que c'est... personnel!

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voyage de Nannou et Mortemer , toi qui a croisé leur route, n'hésite pas à venir poster!
--Mathilde.
[Dans la salle d'eau du Comte]

La bêtise était faite, elle venait de bruler le Comte.
La vision du Julian debout et le spectacle que celui ci lui offrait firent qu'elle ne prêta que peu d' attention aux cris .
Elle resta immobile, se confondant malgrès tout en excuses mais dans l'impossibilité de détourner son regard de l'objet de son imagination qui l'avait conduite à provoquer la colère de l'homme.
Troublée bien plus que génée, elle détourne enfin le regard. Ne sachant que faire pour occuper son esprit elle ramasse tous les vêtements du Comte, les tasse dans le seau.

Petite révérence de rigueur elle bredouille quelques mots presque inaudibles

Désolée M'sieur le Comte.

Puis rapidement sort de la pièce, referme la porte derrière elle et la verrouille machinalement d'un tour de clef pour rejoindre rêveuse la cuisine.
--..mortemer

Mortemer

Depuis qu'ils attendaient....Moments propices aux élucubrations les plus diverses.
Bizarre, se disait Mortemer, un garde sourd et aveugle pour garder l'entrée du château?
Il n'était pas muet en tout cas puisqu'ils avaient entendu son ''Quivalà?''
Mais depuis...

Silence et méditation...

Peut-être est-ce la meilleure solution pour garder la secrète intimité du Comte. Ce garde-là n'entendrait rien, ne verrait rien donc ne divulguerait rien !

Silence et stupéfaction...

Mortemer regardait du coin de l’œil Nannou qui concentrée, était sans doute en train d'élaborer un plan démentiel pour faire parvenir le précieux message : Vol de canard lesté de foie gras pour le pourboire, traversant les fenêtres à meneaux fracassées... Lance pierre en boyaux de chat pour viser la pièce interdite... catapulte de brindilles, fonctionnant à l'hydromel...
Peut-être même que Nannou, se souvenant qu'il avait été funambule, allait lui demander d'escalader la façade du château et d'aller remettre en oreille propre la fameuse phrase.
Mais quelle était-elle déjà cette phrase ? Car, il fallait prononcer exactement les mots livrés et dans l'ordre.

Silence et concentration...

Un oiseau se posa sur une branche proche et chanta. L'esprit de Mortemer prit le large. Il partit vers le nulle part, en apnée dans sa propre vie. Son œil à demi ensommeillé tourné vers le dedans, mais de la fièvre au bout des doigts.
Il avait sillonné le monde, à la recherche de ses semblables, des inconnus de passages, des hommes et des femmes dont il ne savait rien et qu'il ne fréquentera pas assez pour les connaître.
Il s'en était allé cherché du soleil et de l'oubli.
Et puis un soir, il y avait eu cette vieille femme, si ratatinée, si mignonnement ridée, qui de sa voix chevrotante leur avait délivré ce mystérieux message.

Silence et évanescence...
Julian.de.calderon
[Dans la salle d'eau du comte...]

Le brave grommelait des jurons comme jamais il ne faisait...il inspectait sa cuisse dextre comme s'il suspectait une possible plaie ...et au sens figuré il considéré la servante de mesme : une plaie !
Il la regarda partir, encore furieux de sa maladresse ...la porte claqua et le brave continua d'inspecter...il tenta de se remettre dans le bain mais la brûlure était bien trop désagréable...il sortit du bain et ..............oh pu.....tain....la garce ! Ses vêtements ! Les yeux du brave firent droite gauche dans la pièce....gauche droite....toute rouge devînt sa tête....furieux !

Il emboîta le pas et empoigna la poignée de porte ....bloquée ! Il perdit précisément à ce moment là son sang froid et força la poignée ....qui resta dans sa senestre...il la jeta à travers la pièce et chercha une issue.

Les portes n'étaient pas faite de pins mais de chêne....inutile de vouloir s'exciter dessus....son regard se porta alors sur la seule autre ouverture présente dans la pièce...la fenêtre !


Et le voilà passer à travers et se retrouvait nu sur les remparts du Castel Narbonnais....

[Plus bas....sous les remparts...la grande porte...]

Un premier revers de manche et le cassoulet dans la moustache disparu...La vieille qui vous envoie ?
Le garde ouvrit le judas brusquement et observa l'un après l'autre les deux visiteurs...un second revers de manche pour le nez qui coule...

J'suis Chauriens aussi ! Que j'la connais la Khate ! Quesqu'elle veut encore à not'comte ?
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--..mortemer
Voila soudain que tout bougea.
Le judas s'ouvrit brutalement et le garde démontra qu'il n'était ni aveugle ni sourd.
Un œil un peu glauque et cerné par d'épais sourcils apparut puis une bouche qui brama :


La vieille qui vous envoie ?
J'suis Chauriens aussi ! Que j'la connais la Khate ! Quesqu'elle veut encore à not'comte ?


Mais alors, brusquement, une pestilence émana de l'ouverture !
Les odeurs arrivaient par vagues, celle d'un cassoulet un peu aigre mitonné avec des saucisses bien grasses, dont la provenance était plus que douteuse, puis venaient des relents d’alcool pas toujours bien digéré, un cru particulier sans doute, à la fois âpre et rocailleux, puis un parfum de morve rance, niché dans les poils de sa moustache depuis quelques générations. D'autres odeurs, plus subtile que Mortemer évita de deviner.

Mortemer laissa généreusement sa femme discuter avec le garde et prit un recul nécessaire à sa salubrité.
C'est alors qu'il vit une ombre se dessiner sur le parvis du château.
Un ombre... Une ombre bien étrange et Mortemer avait du mal à deviner son appartenance.
Un arbre ? Non ! Un oiseau ? Non ? Une petite tour ? Non ! Une statue alors ?
Il suivit l'ombre du regard, le haut de la porte... le mur d'enceinte...les créneaux et là, il cligna des yeux plusieurs fois.

Un homme était debout, dans la nudité athlétique.
Il comprit immédiatement qu'il avait sous les yeux le ''nœud'' de leur énigme.

Son premier réflexe fut de bondir sur Nannou, lui mettant immédiatement la main sur les yeux pour préserver sa pudeur avant qu'elle ne porte les yeux sur le haut des créneaux !


-Nannou! Attention!

Puis, après un instant de réflexion, la libéra.
Après tout, elle apprécierait sans doute un telle beauté de la nature !
--Nannou.


Je suis Chaurien? Kesseksa? se demanda Nannou. Bon ça avait l'air de mettre de garde en joie alors elle ne commenta pas. Il connaissait Khate, ça prenait bonne tournure cette affaire!

Qu'est-ce qu'elle lui veut? Lui transmettre un message, on te l'a dit! Nannou réfléchissait à la réponse à faire au garde. Lui dire le message? Elle trouvait l'idée risquée... Si le comte leur en voulait après ça, d'avoir dit une telle chose au garde! Il connaissait leur nom et tout... Nannou se voyait déjà pourchassée à travers tout le comté et qui sait, tout le royaume!

Pas le temps d'articuler une réponse que Mortemer la tire en arrière, une main sur les yeux...

Heyyy mais qu'est-ce que...

Puis elle recouvra la vue. En général, Nannou n'était pas très à l'aise avec la nudité, ni la sienne ni celle des autres mais là! Elle en oublia qu'elle regardait un homme nu, tellement la situation était incongrue!

Tu crois que c'est...?

Il serait dit que Nannou ne terminerait pas ses phrases, ce jour là!
Julian.de.calderon
[Sur les remparts de la Capitale...]

Flop...flop....sur le sol en pierres...le brave maugréer contre cette enfant du sans nom.

Arrivé devant la tour de garde il poussa violemment la porte et chercha de quoi se vêtir. Même pas un uniforme de capitaine....c'était l'ponpon !
Des braies dix fois trop large et des chausses à la place de ses bottes habituelles....grrrr....tout ça le rendait fou de rage.

Il dévala les escaliers de la tour manquant à deux trois reprises de finir les escaliers sur les fesses...

[En bas du château, aux portes...]

Brôooo
Vindiou, l'était pas frais c'cassoulet.


La main sur la panse et l'oeil sur le judas, le garde éructeur/éméché attend une réponse lorsqu'un bruit se fait entendre derrière lui.

BrôOOOOoooo fit le rot lâché avec moultes relents à la face de l'homme qui descend les escaliers 4 à 4.
Il cligne des yeux plusieurs fois, le jauge de la tête aux pieds et se met soudain au garde à vous en tentant de rentrer sa bidoche.


Vot... Votre Gr... Votre Grandeur... je ... excusez moi je ...

Vite, détourner l'attention.

Votre Grandeur, y a deux personnes qui demandent à vous délivrer un message de la part de la vieille chaurienne Khate.
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--..mortemer
L'Anatomie Parfaite qui se profilait en contre-jour sur les remparts avait disparu.
Mortemer avait-il rêvé ? Normalement, les formes dont-il rêvait avaient des courbes beaucoup plus harmonieuses et suggestives... Enfin des courbes de Nannou...

Mais son attention fut attirée vers la lourde porte qui fermait le château.
Il se passait quelque chose à l'intérieur ! Quelques choses sans doute de terrifiant, de pathétique !
Des bruits immondes et incongrus, des paroles inaudibles. Était-ce bien prudent de rester ici ?
Mais Mortemer savait que Nannou, fidèle à sa promesse, ne démordrait pas et délivrerait, coûte que coûte son mystérieux message.
Il fallait donc qu'il se prépare au pire, ou plus encore
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