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[RP] « Au voleur ! Au voleur ! A l’assassin !

Aryanna
Au meurtrier ! Justice, juste ciel !
[…]
On m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ;
tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde : sans toi, il m’est impossible de vivre.
C’en est fait, je n’en puis plus ; je me meurs, je suis mort, je suis enterré.
N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter
[…] ? »
    - Acte IV, scène 7, L’Avare, Molière





[Relais de poste – entre Albi et Castres]

Elle avait quitté les murs du Castel Narbonès le matin même, la noire. Cela faisait plusieurs jours qu’elle avait écrit au Seigneur de Cénac pour convenir d’un rendez-vous avec lui. Le lieu choisi par elle se voulant calme, peu fréquenté et donc peu bruyant, et ce afin qu’ils puissent s’entendre et parler librement. C’est donc tout naturellement que le lieu choisit pour cette occasion avait été ce Relais de Poste.

Le Castel Narbonès avait été quitté en fin de matinée afin de pouvoir rejoindre le lieu de rendez-vous en fin d’après-midi. Elle avait choisi de porter une tenue neutre, passe-partout et ô combien pratique. En fait, elle était habillée exactement comme à son habitude : une paire de braies et une chemise bien trop grande pour elle, serrée à la taille par une ceinture. L’alliance du noir et du rouge. Une paire de botte était venue complétée le tout, ainsi que sa besace de voyage et une cape, avec laquelle elle recouvrirait sa tête pour sortir de la ville. Ses cheveux avaient été relevés et tressés autour de sa tête, donnant l’impression qu’elle portait une couronne noire ébène. Non, elle ne se déplacerait avec la couronne comtale. Déjà parce que l’idée n’était pas d’attirer l’attention et ensuite, parce qu’elle détestait le poids de cette chose posée sur le sommet de son crâne, couronne qui ne cessait de glisser de sur sa tête.
Elle était partie du Castel sur le dos de Polochon, son cheval et en compagnie de Doppel et Gänger, ses deux gardes-jumeaux complètement timbrés. Amandine les avait obligé à accompagner l’oiselle, alors même qu’elle ne viendrait pas, bien trop occupée qu’elle était à vouloir se rendre à Assézat, comme absolument tous les jours depuis quelque semaines.

En milieu d’après-midi, la troupe avait fini par arriver au relais. Ils étaient les premiers, les seuls à l’exception du vieillard adossé à un volet de fenêtre et aux trois voyageurs présents à l’intérieur, autour d’une table, avec ce qui devait être leur cinquième litre de bière à la main.
L’oiselle laissa Doppel et Gänger, qui s’étaient montrés étonnement bien sage durant le trajet, aller s’asseoir à une table au fond de la pièce et commander une chope. Elle, elle alla s’asseoir à une table près d’une fenêtre bien placée et propre pour voir parfaitement l’au-dehors. Capuche replacée sur le sommet de son crâne, de sorte à ce qu’on distingue son visage mais non le reste, elle avait également commandé une chope. Ainsi, elle se fondrait dans le paysage ambiant tout en attendant l’homme et se désaltérant. Et, dans l’attente, elle avait sortie parchemins et plume afin d’écrire plusieurs lettres.

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Damsy
Ayant reçu invitation de la comtesse a partager un moment, pour discuter d'une question qu'elle n'appréciait guère, et en ayant prêté attention au titre de sa missive, il se prépara a cette rencontre.

Ses habits étaient habituels, il adorait ce mélange rouge et noir, de la chemise aux braies, en passant par son col cousu de fils d'or et son chapeau qui lui donnait un style propre qu'il appréciait.

il fit préparer son canasson, nettoyer ses bottes, et sa gourdasse pour ne point crever la soif durant son petit voyage vers le relais de poste.
il faisait chaud en cette saison, et la transpiration était une chose qu'il détestait au plus haut point.

son épée au fourreau, il prit un bourse, afin d'offrir une bière a la comtesse, et y ajouta quelques écus, puisqu'il s’agissait la d'une question, a priori, financière.

c'est donc après s'être soigneusement préparé qu'il prit donc la route vers le relais de poste afin d'y rejoindre la comtesse, essayant au mieux de prendre les routes a l'ombre pour son confort personnel, et éviter les brigands.

arrivé la bas, il entra et chercha du regard la comtesse qu'il ne trouva pas...
l'aurait-il manquée?
la seule chose attirant son regard, n'étant en réalité que deux hommes, semblant un peut idiot, et qui avaient l'air jumeaux...
mais il les avait déja vu quelques part ces hommes, et sans savoir pourquoi, il se dit que la comtesse était sans doute attablée quelque part dans la pièce.
il fit donc le tour de cette dernière afin de trouver sa chère amie.

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