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[RP] Tu me manques Maman...

Lorilis
    Debout face à la mer, la petite Lorilis ne bouge pas. Elle est fascinée par les vagues, qui ondulent devant elle. D'abord toutes petites, très loin, au fur et à mesure qu'elles se rapprochent, Lori les voit grandir, grandir, grandir... Et quand elles semblent atteindre une taille inimaginable, elles se rétractent avant de se fracasser contre le sable, et l'écume vient chatouiller les pieds nus de la petite fille. Une petite comptine lui revient en tête. Elle aimait bien la chanter avec sa maman. En fait, elle lui manque beaucoup, sa maman. C'est bête qu'elle sache pas comment la retrouver.

    Une vague, un peu plus grosse que les autres, monte au niveau de ses genoux. Lori, perdue dans ses pensées et dans l'immense étendue d'eau qui se tien devant elle, recule, surprise. Elle a failli tomber. Elle aimerait bien se baigner, mais l'eau est légèrement gelée. Elle ne sent plus ses pieds, d'ailleurs. Doucement, elle remonte vers le sable. C'est drôle. Comme ses petits pieds sont mouillés, le sable est tout collé dessus. Ça lui fait des souliers de sable ! Elle rit à cette idée.

    N'empêche, le sable, c'est tout doux. Et c'est agréable. Surtout pas loin de l'eau en fait. Alors elle revient, très près des vagues, et marche. Ça fait des empreintes en plus. Amusée, elle marche en canard, puis sur la pointe des pieds, puis sur les talons. Elle court, elle saute, elle marche... Et elle regarde ses empreintes. C'est rigolo.

    Elle rit.
Meliane26
Inconsciemment, son pas se fait plus rapide, plus léger.
Un à un, ses sens s’aiguisent au fur et à mesure qu’elle approche. Comme s’ils avaient somnolé jusqu’à présent.
Tout d’abord, le vent, sa légère odeur iodé venue lui chatouiller les narines, comme pour lui souhaiter la bienvenue et caresser sa peau qui s’offre au pâle soleil.
Le cri des mouettes se fait moins lointain et surtout le bruit incomparable des vagues qui enflent et se fracassent, toute cette puissance inimaginable qui la fascine et l’attire.
*Face à la mer, j’aurais dû grandir* se dit elle …seulement l’existence en avait décidé autrement. Elle décide de laisser les mauvaises pensées se disperser au gré du vent.

Elle veut profiter du plaisir de l’instant présent.

Et puis, arrivée au sommet de la dune, ses yeux ne voient que le bleu du ciel qui se mêle au bleu de l’océan.
Là, elle est bien. Elle ne bouge plus. Elle recharge ses accus, elle se détend, en un mot : elle revit !

Laissant ses émeraudes se promener sur cette plage qu’elle a connue il y a longtemps, elle remarque une petite silhouette.
Une enfant qui s’amuse avec les vagues. Elle commence à descendre tout en l’observant. La petite fille recule devant une vague un peu plus forte que les autres et s’amuse à faire des empreintes dans le sable…comme elle le faisait auparavant, il y a si longtemps.
Seulement toute à son jeu, l’enfant occupée à regarder ses empreintes, ne fait plus attention aux vagues qui se rapprochent insensiblement d’elle.
Elle se met à courir, en se retenant de crier. Cela distraira l’enfant, à savoir si elle est en mesure de l’entendre, ce qui n’est pas sûr, et il vaut mieux qu’elle ne se tienne pas dos aux vagues …bon au pire, elle en sera quitte pour un bon bouillon, mais si elle peut l’éviter, ce ne sera que mieux.
Méliane arrive enfin à hauteur de l’enfant qui relève la tête juste au moment où une vague un peu plus forte que les autres la déséquilibre et la projete contre elle.
Un peu plus et les deux se seraient retrouvées le postérieur dans le sable et pas que …


Eh bien, jeune fille, on ne vous a pas dit que l’eau est un peu fraiche en cette saison ?

Lâche t’elle en riant


*Face à la mer* Calogero

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Merci JD Samaele
Lorilis
    Lorilis est très occupée à regarder ses empreintes. Elle vient de dessiner une fleur avec ses traces de pas. Ici, c'est la tige, et là, les pétales. Elle sourit, contente de son oeuvre. Mais elle est tellement occupée qu'elle ne remarque pas que les vagues montent, et se rapprochent de plus en plus d'elle. Elle n'entend même plus le fracas des vagues. Il n'y a plus qu'elle et ses empreintes sur le sable. Elle est dans son monde, à mille lieux de tout. Mais un bruit vient perturber son jeu, et la ramène à la réalité. Ce n'est pas le chant des vagues, qu'elle entend depuis tout à l'heure. C'est un autre bruit de pas que le sien. Un pas légèrement plus lourd. Celui d'un grand.

    Au moment où elle relève la tête pour identifier le grand qui a perturbé son jeu, une grosse vague vient la fouetter plus haut que son genou. Elle perd l'équilibre. Elle pousse un petit cri, parce que l'eau est gelée, et parce qu'elle s'attend à tomber. Mais elle est rattrapée au dernier moment par quelqu'un. Ça doit être l'adulte qui marchait tout à l'heure.

    Eh bien, jeune fille, on ne vous a pas dit que l’eau est un peu fraîche en cette saison ?

    Lori se recule un peu, et s'éloigne du bord de l'eau. Elle sourit à la jolie dame qui vient de la rattraper.

    Si, on m'a dit. Mais j'aime bien jouer dans les vagues.

    Dommage qu'on soit en décembre, d'ailleurs. Sinon, Lori serait déjà à l'eau depuis longtemps.

    Elle regarde les empreintes. Enfin ce qu'il en reste. La grosse vague a tout effacé. Maintenant, le rebord de la mer est tout lisse.


    Oh...
Meliane26
Méliane l’écoute en souriant.

D’accord mais on a du te dire aussi que la mer est dangereuse non ? Et puis à trop jouer, tu vas te geler les pieds.

Elle regarde à droite et à gauche cherchant son père ou sa mère, sœur ou frère ….mais ne voit personne qui l’accompagne.


Tu es toute seule ici ? Comment tu t’appelles ?
Moi c’est Méliane


Elle lui tend la main, cherchant juste à l’éloigner encore un peu plus de l’eau, par précaution, et aussi parce qu’elle ne sait pas si les bottes qu’elle prend soin d’imperméabiliser régulièrement, vont résister longtemps aux assauts de l’eau salée. La marée monte vite.

Si tu veux faire des traces il vaut mieux les faire là
, en lui montrant un endroit qu’elle estime sûr.
Le sable est moins dur certes, mais tes traces seront à l’abri …et toi aussi.

En récupérant la besace qu’elle a heureusement laissé tomber dans le sable, pendant sa course, elle se demande ce qu’une petite fille peut bien faire ici toute seule.

Tu habites au village d’à côté ?

_________________

Merci JD Samaele
Lorilis
D'accord mais on a du te dire aussi que la mer est dangereuse non ? Et puis à trop jouer, tu vas te geler les pieds.

Voui...

La petite regarde ses pieds. Effectivement, ils ont presque totalement changé de couleur, et ils sont tout froids. Deux petits glaçons. La jolie dame recommence à parler.

Tu es toute seule ici ? Comment tu t’appelles ? Moi c’est Méliane.

Méliane ? C'est joli, comme nom.

Elle fait un grand sourire.

Moi j'm'appelle Lorilis !

Et Lorilis, c'est joli aussi, elle trouve.
Méliane la prend par la main. Main que la petite fille serre, par réflexe. Elles s'éloignent un peu du bord, en rejoignant le sable sec.

Si tu veux faire des traces il vaut mieux les faire là. Le sable est moins dur certes, mais tes traces seront à l’abri… et toi aussi.

Lori sourit.

C'est bon. J'ai plus envie de faire des empreintes.

La petite regarde Méliane ramasser une petite besace. Elle a dû la faire tomber tout à l'heure.

Tu habites au village d’à côté ?

La petite fait non de la tête.

Non, je voyage. Je cherchais mon papa en fait. Et comme je voulais voir la mer j'me suis arrêtée un peu.

Elle regarde sa nouvelle amie en souriant.

Et toi ? T'es d'ici ?
Meliane26
Lorsque la petite serre la main de Méliane, cela lui fait chaud au cœur.

Méliane ? C'est joli, comme nom


Merci. Lorilis aussi, un joli prénom pour une jolie petite fille.
Eh bien Lorilis, puisque tu n’as plus envie de faire des empreintes, tu veux bien qu’on s’assoit quelques instants ?


Après tout, c’est pour ça que Mel est venue à la base, regarder la mer, écouter, se ressourcer….passer un bon moment…qui ne va pas être aussi agréable qu’elle l’espérait vu ce qu’elle s’apprête à entendre….


Non, je voyage. Je cherchais mon papa en fait. Et comme je voulais voir la mer j'me suis arrêtée un peu.


La phrase la cloue sur place. Et énoncée avec le plus grand naturel en plus. Genre, c’est tout à fait normal, de se promener à quoi ? 7 ou 8 ans ? Elle a pas l’air d’en avoir plus, sur les routes de France à la recherche de son père. Elle en a croisé des gamins tous seuls, plus qu’elle n’aurait voulu d’ailleurs, mais la plupart du temps, ils se regroupent en bandes, se recréant un semblant de famille. Rares sont ceux qui se baladent seuls, jamais à l’abri d’une mauvaise rencontre.

Tu as quel âge ??

Comment fait-elle pour se débrouiller ? Méliane s’était enfuie de la famille chez qui elle vivotait et travaillait, à l’aube de ses 16 printemps, et on ne peut pas dire que la vie avait été facile, loin de là. Alors, elle la petite Lori ? Ça ne doit pas faire très longtemps qu’elle est partie de chez elle et …

Et ta mère ? Où elle est ?

Et pourquoi tu cherches ton père toute seule ? Il t’est pas venu à l’idée que les routes sont dangereuses, surtout pour une petite fille comme toi…on n’a pas idée ….


Méliane prend conscience que sa voix commence à monter dans les aigus et qu’elle a haussé le volume sous le coup la colère et surprise.
Méliane, calme toi ! tu vas finir par lui faire peur !
Elle lève la main, paume face à Lorilis comme pour lui dire « attends » prends quelques inspirations pour se calmer et lâche :


On reprend tout depuis le début. Dis-moi pourquoi une petite fille de ton âge se retrouve sur les chemins sans sa mère à la recherche de son père ?


La dernière question que lui a posée Lorilis est passée aux oubliettes. Elle veut savoir ce qu’il est arrivé à cette gamine.
Et elle a un peu peur de la réponse.

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Merci JD Samaele
Lorilis
    Tu as quel âge ?? Et ta mère ? Où elle est ? Et pourquoi tu cherches ton père toute seule ? Il t’est pas venu à l’idée que les routes sont dangereuses, surtout pour une petite fille comme toi… On n’a pas idée….

    La voix de Méliane a commencé à monter dans les aigus. Les yeux écarquillés, Lori regarde ce changement d'humeur soudain. Elle est comme pétrifiée. Elle se fait presque gronder. En plus, Méliane ressemble à sa maman, en cet instant précis. Elle aussi, quand elle s'énerve, sa voix se fait beaucoup plus aiguë. Enfin, quand elle s'énerve parce qu'elle a peur pour Lori. Quand elle juge que Lori a fait quelque chose de dangereux, pour elle ou pour les autres. Pourtant, cette fois, Lori ne comprend pas. Elle ne fait rien de mal, elle cherche juste son papa, et en plus les gens sont gentils avec elle.

    Méliane s'arrête d'un coup de parler, respire un peu. Elle semble se calmer. Elle dit :


    On reprend tout depuis le début. Dis-moi pourquoi une petite fille de ton âge se retrouve sur les chemins sans sa mère à la recherche de son père ?

    Lori réfléchit. Elle suppose que la réponse ne va pas forcément plaire à Méliane, mais elle répond.

    En fait, maman dit que papa est près de Ristote. Moi je lui ai dit qu'il fallait aller le chercher chez Ristote, mais elle m'a dit que c'est pas possible et que je dois arrêter de dire des bêtises. Mais moi je voulais lui faire une surprise et lui montrer que c'est possible en ramenant papa à la maison. Donc je suis partie toute seule.

    Elle se tait, et attend de voir sa réaction. Elle espère qu'elle ne sera pas trop mauvaise...
Meliane26
Et là, malgré la gravité de la réponse, Méliane rit.

Ah …. Ristote hein ?

Elle essaie de se calmer mais elle a un peu de mal.

Bon, il vaut mieux d’abord lui expliquer Ristote. Enfin expliquer, c’est vite dit ! Lui expliquer « le concept » ? Comment ?
Mais pourquoi fallait-il que tombe sur elle ? C'est bien sa veine ... pour une athée convaincue comme Méliane, ça va pas être facile, elle se voit mal lui raconter des barres ...oui Mel a des scrupules à mentir !! Brigande mais avec des principes tout de même ! Eh oui ! Sacré paradoxe


Alors comment dire ? D’abord ristote s'appelle Aristote (en insistant sur le A)
Ensuite le problème avec Aristote, c'est qu'on ne peut pas le voir...et ceux qui sont avec lui non plus

Voilà qui est clair comme de l’eau de roche ma vielle ...si la petite comprend quelque chose, elle est sacrément douée ….

Ça va être difficile de le retrouver ton père.

Ça c’est le moins qu’on puisse dire ……….et pour éviter de trop s'appesantir sur le sujet

Mais ta mère va s'inquiéter ! Elle doit se faire un sang d'encre depuis que tu es partie? Tu es partie quand, tu te rappelles ?
Tu connais le nom du village où tu habites avec ta mère ?


Elle demande ça tout en sachant qu'il y a peu de chance que Lorilis lui donne une réponse satisfaisante.
Au fur et à mesure des révélations, l’après midi que Méliane pensait radieux s’assombrit mais elle se laisse attendrir par ce petit bout de chou.
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Merci JD Samaele
Lorilis
    Alors comment dire ? D'abord Ristote s'appelle Aristote.

    Méliane insiste beaucoup sur le A. Lori hoche la tête et se corrige :

    D'accord. Aaaaristote.

    Mouais. Peu convaincue, elle trouve que Ristote c'est mieux. C'est plus court. Et puis, au pire, on dit que c'est son surnom, et puis voilà. C'est comme elle. Son vrai nom c'est Lorilis, mais tout le monde l'appelle Lori. Ou Noisette. Mais y a que deux personnes qui l'appellent Noisette.
    Méliane recommence à parler.


    Ensuite le problème avec Aristote, c'est qu'on ne peut pas le voir...et ceux qui sont avec lui non plus. Ça va être difficile de le retrouver ton père.

    Elle baisse les yeux, et acquiesce. Ça ressemble un peu à ce que lui a dit Ouss. Sauf que Ouss, elle lui a aussi dit qu'il fallait être vieux pour voir Riri, même si le papa de Lori est pas vieux. Enfin. Elle sent bien que c'est compliqué de le trouver, le Riri. Et que les grands, ils savent pas trop lui dire où il habite. Pour une fois qu'ils savent pas quelque chose...


    Mais ta mère va s'inquiéter ! Elle doit se faire un sang d'encre depuis que tu es partie? Tu es partie quand, tu te rappelles ?
    Tu connais le nom du village où tu habites avec ta mère ?


    Et c'est reparti pour les questions habituelles. Lori relève les yeux.

    Chuis partie... En décembre. Au début. Avant Noël.

    Elle se tait, et reprend.

    Mais... je sais plus où j'habite...
Meliane26
Mais... je sais plus où j'habite...

Il y a des jours où on ferait mieux de rester couché ….et aujourd’hui fait partie de ces jours-là.
Mel ferme les yeux pour (mieux ?) assimiler la nouvelle en poussant un gros soupir et marmonne un « Merde » qu’elle aimerait bien hurler, mais préfère éviter d’effrayer ou choquer Lorilis comme tout à l’heure, lorsqu’elle a perdu son calme.
Elle récapitule : une enfant qui cherche son père et sa mère aussi du coup, et ne sait plus où elle habite.
Tout va bien !

Elle réfléchit et ça se chamboule dans sa tête: elle pense à un orphelinat. Elle écarte cette solution rapidement, elle a entendu tout et son contraire à leurs propos et ne s’y résoudra qu’en tout dernier recours.

Elle ne peut pas la laisser vagabonder seule par monts et par vaux ….mais en même temps, elle n’avait pas prévu ça ! Enfin du moins pas maintenant. Se retrouver en charge d’une gamine à 19 ans n’entrait pas dans ses projets immédiats.
Elle dit ne pas vouloir d'enfant et cette gamine vient chambouler toutes ces certitudes, elle clame haut et fort qu'elle reste libre de faire ce qu'elle veut, quand elle le veut, et là l’idée de la laisser dans une institution tenue par des nonnes lui crève le cœur. Elle s'est prise d'affection pour cette petite fille en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Et Téo ! Voilà bien ce qui l’inquiète. Elle sait très bien qu'il ne sera pas d'accord pour la garder. Leur style de vie n'est pas compatible avec l'éducation d'une enfant ; sans compter que lui non plus n’en veut pas, et qu’il est beaucoup moins « cœur tendre » que Méliane.

Mais pour l’heure, ce n’est pas ce qui compte. L’après-midi tire à sa fin, le froid et l’humidité s’installent, elles ne peuvent pas rester éternellement sur cette plage.

Elle se lève et tend la main à Lorilis :


Viens ! on va aller dans une auberge attendre mon compagnon. Un bon repas chaud, une bonne nuit de sommeil nous aideront à réfléchir à quoi faire pour t’aider à retrouver tes parents.

Tout cela est dit sans grande conviction mais elle ne se voit pas lui dire : ma chérie, ton père est surement mort, ta mère est …perdue et je ne sais pas comment t’aider. J’aimerais bien te recueillir mais c’est impossible.

Elles se mettent en route, et accorde ses pas sur ceux de Lorilis.


En fait, en parlant d’auberge, elle s’est un peu (beaucoup) avancée.
Quelques maisons se sont établies pas très loin de la Rochelle ; et pas que des pécheurs. Des gens serviables, plutôt taciturnes et ne posant pas trop de questions. Tout ce qui leur convient, à elle et Téo qui y sont arrivés la veille.
Et donc, dans cette « peut-être ville en devenir » il n’y a pas de taverne à proprement parler. C’est donc dans la maison d’Amélie, une veuve, mère de six enfants, que les habitants ont pris l’habitude de se retrouver en fin de journée. On peut rajouter que Amélie est d’un naturel très chaleureux, que les chambres situées à l’étage ne voient pas dormir que ses enfants et on aura une meilleure vision de la situation.

Alors qu’elles s’approchent de la « bourgade », ses pensées reviennent à Téo. Elle ne sait pas s’il sera revenu, il lui avait dit avoir des trucs à faire….Où et Quoi ? Ce dont elle est certaine, c’est qu’elle le saura, si ses « fameux trucs » sont couronnés de succès. Sinon il n’en dira rien.

Elle préfèrerait faire manger et coucher Lorilis avant qu’il n’arrive, qu’elle n’assiste pas à leur conversation qui sera sans nul doute très animée. Elle se demande comment lui annoncer sa « trouvaille ». Si elle lui dit qu’elle a une surprise ou qu’elle a une nouvelle copine, il va penser à un truc sexuel, donc on oublie.
Bon et puis elle improvisera. Ça ne sert à rien de se triturer les méninges à l’avance.
Elle resserre sa main sur celle de Lorilis tandis qu’elles s’approchent de la maison d’Amélie.

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Merci JD Samaele
Teo_le_balte
Encore un coup de pied dans les côtes pour finir le taf.

'de pute ! T'as ton compte ? Sinon il en reste, je te le mets avec ?

Le Balte se secouait la main en grimaçant de satisfaction, ses yeux sombres posés sur son adversaire gémissant au sol, son visage comme un melon, le nez en bouillie hydratant la sciure d'un beau (au goût du Balte) rouge...sang.
Après le regard ce fût un glaviot bien gras qui vint atterrir sur le melon.

Autour d'eux, le silence s'était fait. Teo fit les poches du blessé et se releva en soupesant une petite bourse de cuir.

C'est ma tournée !

Sentence encouragée par les cris des soulards.
Le Balte maitrisait l'art de se faire des ennemis comme pas un. Mais pour picoler, il était pas bégueule.

Sa main droite avait enflée mais arrivait encore à passer dans la grosse anse de la chope. C'est qu'il l'avait copieusement assaisonné ce type qui avait cru bon de pouvoir le bousculer impunément. L’échange de noms d'oiseaux n'avait pas duré longtemps, Teo il cause pas trop. Les coups prirent vite le dessus, et le Balte aussi. Massif et puissant, il n'y eu pas match.

La vieille Amélie envoya ses fils jeter dehors le cucurbitacée qui avait maintenant pris une teinte violacée, teinte qui s'accorda parfaitement à la fange où il atterrit sur ses côtes brisées et dans un râle de douleur.
La grange qui servait de bouge à cet ébauche de hameau redevint rapidement animée et beaucoup de main pleines de doigts et de bière vinrent taper sur l'épaule de Teo en remerciement.
Mais déjà, ce dernier tournait les yeux vers la porte de la grange où venait d'apparaitre sa compagne.

Il ne vit pas tout de suite ce qu'elle trainait avec elle, ce n'est que quand elle fût près de lui qu'il remarqua la gamine.


T'as raté un truc dit-il fier de lui en tendant une chope à la Brunette.

Et il rajouta en indiquant du menton la fillette : c'est quoi ça ?
C'est pas pour autant qu'il attendit la réponse avant de siphonner sa bière.
Lorilis
    Viens ! on va aller dans une auberge attendre mon compagnon. Un bon repas chaud, une bonne nuit de sommeil nous aideront à réfléchir à quoi faire pour t’aider à retrouver tes parents.

    La petite acquiesce. De toutes façons, elle comptait rejoindre la ville la plus proche pour y passer la nuit. Et puis, elle commence vraiment à avoir froid. Sans rien ajouter, Lori attrape la main de Méliane, et elles se mettent à marcher. Elle a l'air de savoir où elle va, et Lori trouve ça bien sympa de suivre, pour une fois. Ça fait des lustres qu'elle prend des décisions seule, c'est pas désagréable, mais des fois, elle en a assez. Et puis, elle ne l'avouera jamais, mais des fois, elle trouve que c'est bien d'être petit. Et de laisser les grands décider pour soi.

    La grande et la moins grande arrivent devant une sorte de maison. Quand elles arrivent, Lori voit un homme se faire jeter dehors. Il a l'air d'avoir très mal. Et d'avoir pris un gros coup dans le nez. Y a même du sang. La petite fille détourne le regard et sert plus fort la main de Méliane. Elle aime pas trop cet endroit. Mais Méliane avance, et elles se retrouvent à l'intérieur.

    Lorilis suit Méliane, qui rejoint un monsieur. Ils ont l'air de se connaître, puisque il lui tend une chope, et lui dit :


    T'as raté un truc.

    Puis, en montrant la petite :

    C'est quoi ça ?

    Ça ? La petite fronce les sourcils. Elle n'aime pas qu'on l'appelle comme ça. Alors, elle décide de se présenter.

    Ça, c'est moi. J'm'appelle Lorilis.

    Elle tourne la tête et cherche du regard les yeux de Méliane.

    C'est qui ?
Meliane26
Méliane prend le temps de répondre à Lorilis en pliant les genoux pour se mettre à sa hauteur et pose ses émeraudes devant les yeux enfantins qui lui font face.

Lui, c’est Téo. Mon compagnon.

Elle observe son air un peu inquiet et en baissant la voix :

Tu verras, au début quand on le connait pas, il est pas très sympa, mais après ça ira mieux ….

Tout en espérant que cela soit effectivement le cas… avant de lui planter un léger bisou sur le bout du nez.


Elle se redresse pour répondre à Téo en prenant la chope :

Merci. Ah oui, et quoi ?

Elle le parcourt du regard du sol au plafond et remarque sa main tuméfiée

Si c’est une bagarre, c’est pas trop grave.


Elle avale quelques gorgées de sa bière et même si elle n’est pas de très bonne qualité, sa gorge asséchée l’en remercie.

Voilà Lorilis comme elle vient de te le dire. J’ai fait sa connaissance à la plage. Je lui ai évité un bouillon.
Elle est partie à la recherche de son père qui a disparu et ….n’a pas averti sa mère de son départ.


Elle lorgne une chaise pas très loin d’eux et s’y assoit en installant la petite sur ses genoux. Elle n’a pas envie que tout le monde profite de leur discussion et d’un geste de la main invite Téo à les rejoindre.


Je ne pouvais pas la laisser vagabonder toute seule. Et je me rends bien compte, que la situation est « un peu » compliquée.


En articulant bien le « un peu ». Elle laisse planer un léger silence avant d’enfoncer le clou au rayon des bonnes nouvelles.

Elle ne se rappelle plus où sa mère habite…enfin où elle aussi devrait habiter, si elle n'avait pas décidé de rechercher son père.
J’ai donc recueillie une enfant perdue.


En attendant la réaction de Téo, elle demande à Lorilis si elle veut un verre d’eau ou de lait.
_________________

Merci JD Samaele
Teo_le_balte
Lorilis, c'est quoi c'nom...'tain j'ai vu des proc me foutre en procès pour moins que ça. marmonna le Balte.

Ces paroles échappèrent à l'attention des deux filles qui battaient en retraite dans un endroit plus calme.
Laissant à regret ses compagnons de beuverie, le Balte rejoint la table. Des signes finissaient d’insuffler l’incompréhension dans l'esprit de Teo, déjà bien embué par les nombreuses tournées de bière.

Depuis quand les malandrins prenaient-ils les gosses sur les genoux ? Tout se perd dans ce turbin.

Il ne comprenait pas bien...il y avait un truc chelou dans l'affaire.
Puis la lumière se fit !

Compliqué ? Meuh non ! L'Amélie en a élevé plus d'un des chiards ! Je vais aller lui en toucher un mot ! Encore un problème résolu par le Balte !

Et voilà que Teo prend la direction du comptoir, qu'il n’atteint pas tout de suite car retenu par une connaissance qui lui paya une tournée...
Lorilis
    Lui, c’est Téo. Mon compagnon. Tu verras, au début quand on le connait pas, il est pas très sympa, mais après ça ira mieux ….

    Lori acquiesce. Elle espère qu'elle a raison. C'est vrai qu'il a pas l'air très gentil. Méliane lui fait un tit bisou sur le nez, alors elle sourit. En tout cas, elle, elle est gentille. La preuve : elle s'assoit sur une chaise, et Lori grimpe tout naturellement sur ses genoux. Elle l'entend vaguement expliquer à Téo ce qu'elle fait là, et comprend facilement qu'elle est en train de perturber un peu tout. Et que le monsieur n'a pas l'air ravi de ces nouvelles. Façon, elle se dit qu'elle ne risque pas d'apprécier Téo. Il a l'air de boire beaucoup. Et elle garde un mauvais souvenir d'une expérience avec l'alcool. Et en plus, il s'est battu. Sa main blessée ne lui a pas échappé. Et en plus il la traite de "chose". Elle sait que ça ne fait pas très longtemps qu'elle le connaît, que sa maman lui a toujours dit de ne pas juger immédiatement, mais y a des limites quand même.

    Mel lui demande ce qu'elle veut boire.

    Du lait, s'il te plaît.

    Elle reporte son attention vers Téo. Il réfléchit. Soudain, il a l'air d'avoir trouvé quelque chose.

    Compliqué ? Meuh non ! L'Amélie en a élevé plus d'un des chiards ! Je vais aller lui en toucher un mot ! Encore un problème résolu par le Balte !

    Et il se dirige rapidement vers le comptoir. Lori le regarde, interdite. Des chiards ? C'est un gros mot ça. Elle aime pas les gros mots. Elle se retourne vers Méliane.


    C'est qui, "Lamélie" ?
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