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[RP]Banquet pour la visite du Roy et de sa cour en Limousin

Finitou


Le banquet pour la venu du Roy avait été installé. La place d’honneur à la table ainsi qu’à sa cour avaient été réservés.
Corenthine plaça les personnalités du comté dans l’ordre de leur importance comme le voulait l’étiquette.
Le plus titré serait placé tout à coté. C’est pour cela qu’elle mit le Comte Nicortortue et La Comtesse Ewaële proche de Sa Majesté Levan.
Les mets les plus fins avaient été préparés ainsi que les alcools les plus gouteux. De l’hypocras, de la prune, du vin, du faisan, du chevreuil, du sanglier,….
Tous ces plats embaumés à une demi lieue à la ronde.

Dans un coin de la grande salle fut installé une estrade. Un groupe de troubadours et ménestrels s’étaient installés dessus avec Luth, viele, hautbois, vesse, frestel…Ils avaient commencé à jouer.
La troupe promettait une belle ambiance musicale.

La pièce avait été décorée sobrement mais avec goût. Aucun signe ostentatoire qui ne puisse venir troubler le Roy.
Corenthine, regarda tout le monde s’affairer.
Elle hurlait à tue tête pour que toi soit prêt pour la venue de Sa Majesté.
Les marmitons qui marmitaient, les musiciens qui répétaient, les serviteurs qui finissaient de dresser les tables et de poser les bouquets de fleurs.
Tout était prêt….
Elle allait être averti de l’entrée du Roy et de sa cour dans la ville d’ici peu de temps.

La haie d’honneur des soldats du Limousin allait pouvoir être disposée.
Corenthine, en connétable averti, avait mis des petits signes sur le sol pour qu’ils se positionnent précisément, pour qu’une fois les épées levées, elles forment un toit protecteur au dessus de la Tête du Roy .

Elle souffla et se remit un peu de l’ordre dans ses longs cheveux noirs puis lissa sa robe de brocart bleue Roy et noire. Corenthine ajusta le collier que son époux lui avait offert.
Quelques gouttes d’essence de lavande dans le creux de son cou et de ses poignets et le tour était joué.
Elle était présentable en Dame de Sarran.

Le Baron trokinas avait travaillé de concert avec elle pour la bonne marche de cette réception.
Il était un noble respectable et respecté du Limousin et lui avait donné quelques cours accélérés sur l’étiquette et s’était chargé de toutes les invitations.
La jeune femme avait été très heureuse de travailler avec cet homme. Cela lui avait permis de connaitre le personnage.

Une place dans un coin serait la sienne dans peu de temps. C’est de cette place qu’elle scanderait d’un ton monocorde, le nom des invités qui passeraient devant elle, les présentant au Roy et sa cour.
Elle avait tout appris et croisa les doigts pour ne pas mélanger les titres.
Chef d’orchestre des soldats en tant que connétable, elle devra aussi d'un œil, veiller à la parfaite position de leur maintien.
Une fois son travail terminé, elle pourrait enfin prendre place au bras de son époux en tant que noble du Limousin.

D’ici quelques instants, la salle serait noire de monde…que du beau monde et tout la valse devait être parfaite. Elle attendait le signal, une boule dans l'estomac.

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Ewaele
[Demeure Comtale]

Ewaele s'étira paresseusement sur son lit et tourna la tête vers la fenêtre, pour contempler le ciel… Au pied de son lit s'étalaient, pêle-mêle, les livres qu'elle avait empruntés la veille... Après s'être installée dans sa chambre, elle avait ouvert le premier de la pile, puis le deuxième, et avait finalement passé toute la nuit à lire. Elle était de toute façon bien trop énervée par toutes les préparations, le conseil, les comtales, Bess et le reste de sa vie pour pouvoir dormir. Une heure plus tôt, cependant, elle avait commencé à somnoler mais sans s'endormir pour autant.

Le livre, posé ouvert sur son ventre, glissa sur le côté lorsqu'elle s'étira à nouveau. Ewaele l'attrapa avant qu'il n'atteigne le sol, marqua la page où elle s'était arrêté et le déposa avec les autres. Elle se leva. Il lui restait du temps avant l'aube, au moins une heure, voir un peu plus.

Après un bref instant de réflexion, elle décida de se rendre au lavoir qu’elle avait découvert depuis quelque temps et ou elle prenait plaisir à se baigner, a se ressourcer. Elle quitta sa chambre d'un pas rapide. A cette heure matinale, il n'y aurait pas grand monde dans les rues, même probablement personne, et elle pourrait en profiter au maximum. Arrivée sur place, elle se dévêtit et enroula un grand tissu sous ses bras. Un bref coup d'œil autour d’elle pour être sure d’être seule… Ewaele pénétra dans l'eau, savourant avec délectation ce contact. Il y avait fort longtemps qu'elle n'était pas venue ici… A travers le léger brouillard matinal, elle distinguait vaguement la nature qui l’entourait. Elle s'éloigna du bord en suivant la pente légère du bassin… Hélas pas le temps de s’attarder, pas le temps en ce jour particulier de flâner… Elle se dépêcha de rejoindre sa demeure afin de se préparer…

Son pas était rapide elle arrivait enfin a destination, c’est alors qu’elle tapa sa main sur son front… Elle avait laissé l’organisation des festivités à des personnes bien plus compétentes qu’elle… Mais elle n’avait pas réfléchit un seul instant a une éventuelle tenue… C’est la tête basse qu’elle pénétra dans ses appartements et rentra a dans sa chambre qui était faite, ranger, et aéré… Elle sourit… Puis elle se dirigea vers sa garde robe afin de voir comment elle pourrait limiter les dégâts. Ce n’était peut être pas le jour à se présenter en braies et cuissardes…


Ses yeux s’ouvrirent en grand quand devant elle, elle vue des robes suspendues a un portant recouvertes pour les protéger… Mais qui ? D’où cela provenait-il ? Qui avait pensée pour elle ? Sans doute son intendante… Elle s’approcha doucement posant une main sur une des housses… Elle devait savoir de quoi il retournait et qui avait bien pu prévoir… Elle passa la tête dans l’encadrement de la porte et cria… « Sophie………………….. » Des bruits de pas précipités se firent entendre, et elle vit la femme arrivée au bout du couloir… Ne lui laissant aucun répit elle l’a questionna… Après un échange, la Comtesse su que ces mystérieuses robes arrivaient d’un inconnu qui les avait fait livrer chez elle juste après son départ… Ewa rentra à nouveau dans sa chambre, elle se dirigea vers les confections et les fit apparaître au grand jour… Mais qui ? Qui avait prévu ? Voilà ce qui trottait dans sa tête alors qu’elle caressait velours, dentelles, fourrures…
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Nicotortue
L'humeur du Comte n'était pas au plus haut mais risquait à tout moment de sombrer dans des dispositions tempétueuses. Voilà plusieurs jours que son tailleur travaillait d'arrache-pied, sans relâche, sur plusieurs tenues d'apparat que son colérique client porterait devant la Cour, lors de la visite royale. A son habitude, tout l'atelier s'était mis au travail pour satisfaire les moindres exigences du parangon de mode que le Comte se targuait d'être, mais cela ne convenait toujours pas au Brassac qui pestait contre le retard, contre la mauvaise qualité du tissu, contre l'exécution bâclée des coutures, etc.

Cela avait commencé par le choix des divers tissus, repoussés les uns après les autres, malgré leur finesse, leur texture et leur richesse. Finalement, le choix comtal s'était porté sur une soierie directement importée d'Egypte à grands frais et dont les tons bleus moirés n'étaient pas sans rappeler la couleur royale. Il avait ensuite fallu se mettre d'accord sur les broderies et leur quantité. Pour une fois, le Comte avait opté pour la sobriété et avait renoncé à son habituelle débauche. Il avait décidé que l'or se marierait mieux avec le bleu du tissu et renforcerait encore davantage le fait qu'il portait les couleurs royales, en l'honneur de l'invité du Comté.

Une discussion homérique avait ensuite eu lieu, concernant la coupe de l'habit, le Comte ne voulant guère entendre parler de la traditionnelle coupe limousine mais insistant pour être habillé à la mode parisienne, comme il se devait selon lui lorsqu'on recevait la Cour et le Roy. De guerre lasse, le brave artisan avait cédé et s'était rendu à sa boutique, bien décidé à ne plsu travailler pour aucun membre de cette famille infernale (la cousine étant encore pire !).
La foudre comtale était ensuite tombé sur les divers serviteurs de l'hostel de Brassac. Il avait fallu sortir et récurer le plus beau coche, aller chercher à Neuvic les plus beaux chevaux, ramener de Brassac un bijou que le Comte voulait absolument porter ce soir-là et astiquer, briquer et nettoyer à n'en plus finir les divers colliers d'Ordre que le maître des lieux possédait.

A l'heure où le Roy se rapprochait de Limoges, le Comte était dans sa chambre, à demi-nu, en train d'observer d'un oeil sévèrement scrutateur le somptueux habit qu'il s'était fait confectionné, d'un goût et d'une sobriété exceptionnels, et les divers ornements qu'il porterait pour le grand banquet. L'éclat de l'or des broderies et des colliers ne faisait que renforcer le lustre de la soie, dont le moire renvoyait au brillant des pierres d'une broche d'épaule aux pierreries impresionnantes. Même les bas et les poulaines qui complétaient la tenue comtale avaient été l'objet d'un soin extrême.
Un sourire satisfait éclaira enfin la figure comtale. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas porté un tel vêtement. Sûrement plus depuis son départ de la Cour, des années auparavant... Nul doute qu'il aurait encore belle allure, malgré les quelques années supplémentaires et qu'il n'aurait pas à rougir devant Sa Majesté, ni devant les autres paons parisiens. Sa curiosité s'éveilla à l'idée de sa cousine et de son attitude au milieu de la Cour, durant ses fonctions officielles. Cela serait plaisant à observer !

D'un ton condescendant, le Comte ordonna à son vieil intendant de payer le tailleur pour le travail effectué et de rajouter quelques écus afin de le dédommager de l'urgence dans laquelle on l'avait fait travailler. Voilà qui devrait suffire à s'attacher définitivement ses services...

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Ewaele
[Demeure Comtale]

Ewa c’était décidé pour de la soie et de la laine, une superbe robe couleur or moiré. Le boléro qui recouvrait ses épaules, entièrement en laine et réalisé par des mains experte étaient très doux au touché. Il n’y avait pas de col à la petite veste… Un décolleté en forme de V soulignait sa poitrine, de longue manche descendait le long de ses bras et venait finir en pointe sur le dessus de ses mains… Une jupe lui enveloppait la taille, de façon étroite sur les hanches et descendait jusqu’au sol en prenant de l’ampleur au fur et a mesure des courbes de la Comtesse…. Elle avait fait remonter sa longue chevelure rousse en chignon avec une ou deux mèche comme toujours indiscipliné qui redescendait avec légèreté dans sa nuque…

Afin d’accompagner sa tenue et pour ne pas avoir froid, était livré, avec, un manteau à col asymétrique, en soie qui épousait parfaitement les lignes de son corps et suivait a merveille le découpage de la robe… les petits doigts qui avaient confectionnés ces pièces avait dû y passer un temps infini… Une simple ceinture de la même matière venait s’enrouler avec grâce autour de sa taille et les manches finissaient évasées sur le bout de ses doigts… Le tout dans un bleu qu’elle n’avait alors jusqu'à ce jour jamais porté…

Elle avait choisi par simplicité, car c’était un de ses trait de caractère de ne porter aucune parure, aucun bijou… Tout simplement car elle n’avait que quelques pièces gaélique, héritage de son père… Elle passa sa main sur le velours d’un petit coffre, ou se trouvait ses merveilles si chères à son cœur et le rangea… Elle fit un tour sur elle-même sous les yeux émerveillés de son intendante qui restait bouche bée de la voir ainsi vêtue…

Un soupire… Des yeux émeraude qui brillaient… Elle ne pouvait pas dire qu’elle n’était pas à l’aise, la coupe des vêtements qu’elle portait était faite pour elle, fait sur mesure… Et la question revient sur le bord de ses lèvres… Mais qui avait pu penser à elle… Mais le temps lui était compté maintenant, et elle n’avait plus le temps pour réfléchir à tout ça, juste celui de se laisser porter.

Un regard soucieux vient se poser pourtant sur l’intendante… Quel était la suite des évènements… Où devait-elle se rendre ? Où devait-elle le retrouver ? Venait-il à elle, ou se retrouvaient-ils à la cérémonie, partageraient-ils le même fiacre… Où irait-elle seule… La jeune femme regarda la Comtesse avec un doux sourire aux lèvres comprenant ses inquiétudes et ses interrogations… Elle l’installa devant une coiffeuse et très doucement elle passa derrière ses oreilles une petite goutte de parfum du bout des doigts… Quelques notes de miel et de fruits mûrs de la fin de l’été… Ewa ferma les yeux et se laissa bercer par se simple geste…

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Nicotortue
Le coche comtal, rutilant, sortit de l'hostel des Brassac dignement et prit la direction de la demeure de la Comtesse régnante. A l'intérieur, le Comte était confortablement vautré sur le velours vert feuille des sièges, les pieds soigneusement appuyés sur une chaufferrette. Il était emmitouflé dans une superbe cape de zibeline, héritage de sa vie passée à la Cour, qui dissimulait presque complètement l'habit bleu et or qu'il avait enfin enfilé, ainsi que ses mains, gantées à son habitude.

Le cocher avait éte prévenu et il évitait avec toute l'attention dont il était capable les nids de poule des rues limougeaudes afin de ne pas salir les roues du coche ou les pattes des 4 chevaux alezans qui tiraient la voiture. Il était de suprême importance que l'équipage parvienne immaculé jusqu'au castel comtal.
On arriva enfin à destination, tant bien que mal et le Comte descendit aussitôt, guidé immédiatement jusqu'à l'antichambre de la Comtesse où on lui demanda d'attendre qu'on veuille bien l'annoncer. L'immense cheminée qui trônait au centre de la pièce diffusant une température des plus agréables, le Comte ôta sa cape et la tendit à un des ses pages. Le moire de la soie bleue luit aussitòt, de même que l'or des coutures et du collier de Saint-Ouen pour lequel il avait finalement opté. Patiemment, il attendit que son hôte le rejoigne.

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Valnor


Aubeterre se dirigea vers la grande salle de banquet afin d'y faire une reconnaissance comme l'avait demandé le Messire Kazert, Capitaine de la Garde Royale.

Les préparatifs allaient bon train. Une multitude de domestiques se livraient à un balai incessant pour que tout soit prêt à temps pour l'arrivée du Roy et de sa Cour.

Passant devant les différents gardes postés, son statut de Garde Royal permit au Comte d'accéder à la salle proprement dite où la lumière de centaines de chandelles éclairaient la grande pièce. Il commença son inspection minutieusement, en débutant par la table où devait trôner le souverain.

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Johane
Elle avait reçu une invitation pour assister au banquet. Elle avait bien tenté d'esquiver l'invitation, mais le baron Trokinas avait insisté, du fait qu'elle faisait partie du conseil. Alors, après un bref passage à la taverne, elle avait rejoint sa demeure et enfiler une jolie robe, sa jolie robe bleue en mousseline. Elle n'était plus neuve, mais elle la portait si peu qu'elle était encore tout à fait jolie... enfin du moins Johane le croyait.

Elle arriva dans la salle du banquet, magnifiquement décorée, pour l'occasion. Finitou était là, mais semblait inaccessible, droite comme un "I". Un homme qu'elle ne connaissait pas examinait toutes les tables, il avait l'air très curieux. Johane se demanda ce qu'il cherchait et l'observa un moment. Rien ne semblait pouvoir détourner son attention. Johane finit par penser qu'il vérifiait la propreté des tables. Quelques nobles étaient sans doute maniaques et peut etre même le Roy. D'ailleurs, ce Roy qui était censé venir en visite en Limousin, existait il vraiment ? Johane ne l'avait jamais vu et c'est la raison qui l'avait poussée à venir au banquet, savoir si oui ou non le Roy existait.

Ne sachant où se mettre et que faire, Johane se mit à examiner les tables elle aussi, afin de se donner une contenance.

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le journal non officiel des RR
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Ewaele
[Demeure Comtale]

Ewa était là perdue dans ses pensées, regardant tour à tour les robes envoyés par un parfait inconnu, elle allait et venait tantôt debout, tantôt assisse… Son intendante souriait de la voir faire, elle n’avait jamais vu la jeune femme aussi tendue…

Du bruit, il y avait du bruit, c’était dans l’antichambre… Elle se leva d’un bond et demanda à Sophie d’aller voir se qu’il se passait… Cette dernière parti se renseigner et revient a petit pas pressés… Le Comte, le Comte Nicotortue était arrivé… Ewa se dirigea vers la porte, posa sa main sur la poignée… Puis souffla avant d’ouvrir l’huis et de faire son apparition devant celui qui l’accompagnerait pendant les jours à venir… Un sourire naquit sur ses lèvres ses yeux se firent doux en s’avançant vers lui… Elle vient se placer face à lui, et se baissa dans une simple révérence… « Votre Grandeur ».

Elle attendit qu’il l’invite à se relever…
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Amael59
Amael était arrivé tôt le matin à Limoges, accompagné de son sergent Cesaal. Arrivés devant la salle du banquet, il descendit de son destrier et en confia les rênes à Cesaal, lui disant de l'attendre un moment et de faire boire leurs chevaux.
Beaucoup de personnes s'affairaient à l'intérieur et des valets entraient et sortaient, porteurs de plateaux emplis de victuailles en prévision de la réception du Roy.
S'approchant sur le seuil de la grande porte, il aperçut la Connétable Finitou qui s'affairait aux préparatifs de la fête, il la salua d'un signe de tête, n'osant pénétrer plus avant car il ne connaissait pas les autres personnes présentes.
Il était très fier de son nouveau pourpoint fait à ses mesures par le meilleur tailleur et couturier de Rochechouart, les armoiries de sa ville y figuraient en bonne place ainsi que sa médaille commémorative de la guerre de Bretagne, son cordon rouge des blessés au cou.
La troupe de ménestrels répétait sur l'estrade construite à cet effet et les airs étaient très mélodieux .
Voyant la Connétable s'avancer vers lui, il l'accueillit avec un franc sourire en lui baisant la main comme tout bon gentilhomme.


Votre robe est vraiment magnifique, gente dame, je vois que vous avez très bon goût.

Se tournant vers Finitou, il lui murmura à l'oreille en gloussant

Connétable, c'est pour séduire le Roy votre décolleté ravageur ?

Il connaissait maintenant suffisamment Finitou pour savoir qu'elle ne se vexerait pas et en rirait avec lui.

Connétable, je suis bien en avance je crois, je vais vous laisser à vos préparatifs et aller boire une chope en taverne avec mes hommes.
Auparavant, pourriez-vous me présenter à ce gentihomme ici présent et qui porte un si bel uniforme, ainsi qu'à cette jolie dame qui semble aussi ennuyée que moi d'être arrivée trop tôt

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Armoria
Votre Altesse ? Bleue ou verte ?

Hmmm ?

Bleue ou verte ? répéta patiemment Forrest, se disant qu'elle finirait bien par lever la tête de ses parchemins et savoir de quoi il parlait.

Ah, oui, la robe... Où est la rouge ? fit-elle avant de rire devant la mine déconfite du valet. Non, la verte, ce sera parfait.

Comme vos yeux, Votre Altesse ! s'exclama un Forrest, ravi de sa formule. Quelles parures ?

Elle regarda, dubitative, le coffret où celles-ci étaient rangées.

Aucune... Ma Couronne a bien assez de pierreries sans que je m'en alourdisse aussi cou et poignets. En revanche, n'oublie pas le manteau d'hermine, tu veux ? Les gens s'attendent à voir des manteaux de la Pairie, autant le montr... Ah... La robe bleue, dans ce cas. Sinon, avec le manteau, cela jurera.

La robe, toujours avec cet audacieux décolleté qui ne la quittait plus depuis quelques temps, avait été taillée dans un velours ras, pour le plaisir des reflets assourdis, rehaussé ça et là d'entrelacs de fils d'or répondant à la Couronne. Cheveux blonds domptés dans un complexe mêli-mêlo de tresses, le canard en diamant fidèle à son poste, à la naissance de la gorge... Et non loin de sa dague la plus aisée à saisir. Prudence était mère de sûreté. Frileusement enveloppée dans son manteau, elle monta en voiture. Cette fois aussi, elle arriverait avant le Roy, ce qui lui permettrait de le saluer avec tout le respect qui lui était dû.
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[Ma bannière est morte, vive ma bannière... A venir.]
[Je vous ai envoyé une lettre RP ? Vous pouvez l'utiliser. Membre du fan-club "boisé forever"]
Vladilir
Vlad était de retour à Limoges depuis quelques jours déjà après un passage éclair en son domaine puis à Tulle afin d'y régler quelques affaires urgentes. Si la route l'avait harassé, il n'était pas mécontent de ces quelques jours loin du bordonnement de Limoges.

Il lui fallait maintenant faire face à ses obligation de conseiller comtal en assistant au banquet en l'honneur du souverain. Non pas que ce type d'obligation le pèse mais il n'aimait pas tout ce qui précédait, les inspections de tout et de rien, les multiples contrôles et la fébrilités qui gagnait tout le monde

Pour se donner du coeur il passa par la taverne où il aimait y sentir battre le coeur de la ville, écouter les potins et ressentir ce que pensait le peuple. Il y commanda une chopine et en offrit quelques unes aux connaissances qu'il y croisait, ainsi revigoté il se rendit à son hotel particulier pour y enfiler un habit plus adapté que son mantel de chevauchée.

Il passa son habit noir qu'il réservait aux cérémonies, compte tenu du temps qu'il y restait de manière habituelle il avait encore l'aspect du neuf. Il préféra sa cape doublée en drap bleu à un mantel, c'était un peu plus élégant mais à des lustres des habits de lumière de la haute noblesse. Qu'importe, chacun faisait en fonction de ses moyens.

Question de principe il accrocha à la ceinture son vieux scramasax qui l'accompagnait partout, banquet de prestige ou simple beuverie de corps de garde, son arme désuète était sa marque, à sa simple vue tout un chacun savait que le seigneur de Naves était là.

A l'entrée du castel le cauchemard commençait : se frayer un passage entre les multiples gardes et serviteurs qui courraient en tout sens, il avait même dû se faire reconnaître car un groupe de gardes royaux avaient voulu lui barrer le passage, sans doute n'était il pas assez bien à leurs yeux pour accéder à la sale de réception.

Dès l'entrée le contraste était saisissant entre la ruche bourdonnante tout autour et la quiétude qu'inspirait la salle, étonné de faire partie des premiers arrivés il vit Johane qui semblait en pleine inspection du contenu de la table. La commissaire au commerce devait être en train d'évaluer ce que coûtait une telle débauche de luxe. D'un geste un peu gauche il la héla et s'approcha d'elle pour la saluer.

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Nicotortue
[Demeure comtale, avant le banquet]

Il attendait depuis à peine quelques minutes que déjà la porte s'ouvrait. Le Comte resta un instant sans voix, devant l'apparition qui s'encadrait dans la porte grande ouverte. Jamais encore il ne l'avait vue ainsi et l'effet était assez saisissant pour le laisser sans voix. Ce n'est que lorsqu'elle s'inclina devant lui qu'il retrouva ses manières et s'empressa de la relever et de la saluer à son tour d'une révérence un tantinet plus appuyée que celle qui lui était adressée, ainsi que l'exigeaient les convenances entre un suzerain et son vassal.

Vostre Grandeur.

Se relevant, il lui sourit, ses yeux seuls exprimant toute l'admiration qu'il ressentait. Il avait trop eu l'habitude de biaiser et de dissimuler ses pensées pour se laisser abuser longtemps. C'est donc d'un ton qui se voulait purement protocolaire qu'il enchaîna.

C'est un honneur et une joie que de vous escorter durant ces festivités. Je suis heureux que vous ayiez pensé à moi.

Le sourire qu'il lui adresse est sincère et chaleureux. Lui présentant son bras, il ajouta :

Si Votre Grandeur le souhaite, nous pouvons nous mettre en route. Mon coche nous attend à l'extérieur et est prêt à nous amener jusqu'au castel comtal où les premiers invités doivent déjà nous attendre.

Devinant l'ordre de son maître, le page s'avança aussitôt pour lui placer sa cape de zibeline sur les épaules et précéder le couple dans le couloir.
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Shiska
Musique douce et entraînante qui survolait les tables où verreries et couverts d'apparat trônaient avec rigueur le long des nappes d'une immaculée blancheur. Les chandeliers éclairaient la grande salle où quelques personnes étaient déjà présente lorsque le gouverneur de Limoges fit son apparition, diffusant une lumière plus ou moins tamisée à travers la pièce. Banquet de noble ou honneur au Roi de France, cela restait une cérémonie à laquelle il devrait faire face une nouvelle fois seul.

Il avait revêtu son uniforme militaire habituel pour l'occasion, vêtement d'apparat plus que de campagne, conçu et fabriqué par ses propres soins. L'ensemble d'un bleu marine, braies/chemise/martel était rehaussé de bordures et de boutons brodés. Ensemble à la fois sobre et distingué qui lui rendait une allure importante sans en imposer plus que de nécessaire. De plus cela lui permettait une tenu parfaite pour allier à la fois sa charge de militaire et son statut de noble.

Il se faufila à pas de loup le long des tables comme il sait si bien le faire, faisant attention à ne pas trop se faire remarquer et jaugeant la populace déjà présente. Petit coup d'oeil en direction de la salle pour voir s'il n'aperçevait pas la comtesse...Elle n'était pas encore arrivée. Petit soupire pour lui même. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pu échanger des paroles avec le comte Nico mais celui ci semblait au meilleur de sa forme et de sa prestance, rien à voir avec lui même...A l'heure actuelle il devait être en train de la charmer de sa classe dans un beau carrosse avant de l'amener au bal...Il baissa la tête pour défaire ces idées de sa tête et poursuivit sa route...

Il se glissa ainsi jusqu'à Finitou afin de lui signifier son arrivée.
Lunedor
Décidément, les banquets s'enchaînaient. Il ne se passait de semaine qui n'apportât son lot de ripailles. Il lui avait fallu à nouveau se vêtir avec soin, d'autant plus qu'on était là en Limousin et pas dans les montagnes perdues du BA. Un unique pendentif croissanté ajoutait un peu d'éclat à une tenue sobre dans son allure mais qu'elle avait voulue originale dès qu'elle se mettait en mouvement: elle avait instamment prié le tailleur qui l'avait faite d'y adjoindre des perles dans la coutures inférieure de la jupe. Dès qu'elle faisait un pas, les perles produisaient un tintement des plus charmants qui ravirait les oreilles de quiconque l'ouïrait, de cela elle était certaine.

On vint la prévenir que Son Altesse était prête et les attendait, elle et Philippe-Lévan. Lune' s'était prise d'affection pour l'enfant qui lui rappelait la turbulente marmaille qui avait sévi à Chabrières, il y avait si longtemps de cela maintenant.
Alors que Forrest la guidait jusqu'à la voiture et l'aidait à y prendre place, la bonne d'enfant se chargeait d'en faire autant pour son petit protégé.

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Kremoseu
Kremoseu n'était pas folichon de ces grands messes, mais invitation il y avait eu donc désalterassions il y aurait et la visite du Roy ... c'est plutôt le genre de réception à ne pas louper ... d'une part parce qu'il faisait partie du conseil Limousin ... de deux, il s'était un peu battu pour lui en terre Bretonne ... de trois, ben c'est quand même le Roy et il n'aurait sans doute pas l'occasion de l'approcher de si tôt ... et de quatre le buffet devait être excellent ...

C'est donc paré de ces plus beaux habits, son uniforme et ses p'tits galons de sergent qu'il se dirigea vers le château. L'endroit semblait désert hormis les gardes à l'entrée ...

Il était tendu ... comme ces minis braies bien trop courte à son gout que l'on voyait parfois aux bains du village ... l'image lui traversa l'esprit et s'effaça aussitôt la porte de la salle de réception en vue ...

Les grands de ce monde n'étaient pas encore arrivé et il préférait, arrivé dans une salle pleine, sentir les regards se poser sur sa petite personne lui déplaisait au plus haut point et il ne tenait pas à se faire remarquer. Il y avait là deux de ces amis et compagnons de conseil et au loin Finitou semblait débordée par sa tâche ..

Il s'approcha donc de Johane et Vladilir ... la salle était superbe ... quel luxe ...

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Nulle défaite quand on se bat avec honneur - CAM du Limousin
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