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[RP] C'est juste provisoire. Ou pas.

Andrea_
J'ai vraiment pas une vie facile.
Après avoir épousé un homme qui aimait les hommes et qui m'a quitté pour son cousin -sans commentaires Merci-, j'avais eu la chance d'engendrer un garçon qui, au final aimait la politique et... les hommes.
C'est moche comme histoire non? Bon, bin ça ne s'arrête pas là. J'ai ensuite épousé un homme qui a disparu, puis un qui s'est suicidé. -oui, cette histoire est nulle mais c'est la mienne, alors tu écoutes et tu te tais-.
Alors comme ça ne pouvait pas être pire, j'ai trouvé Marc un matin d'hiver et je l'ai gardé deux ans sous le coude. Comme je n'ai rien trouvé de mieux, j'ai fini par l'épouser. On dirait que le conte de fée débutait enfin. Sauf qu'il m'a trompé avec ma meilleure ennemie. Je ne vais pas l'insulter -pas encore- parce que Yorgos, c'est un de ses amis, on reviendra sur Yorgos plus tard.

Au fond du trou, j'ai été hébergée par Nathan. C'était bien, surtout depuis que, plusieurs fois par semaine, je le supplie de mettre du beurre dans les épinards -ou des coups de rein entre mes cuisses-. Mais l'bonheur, chez moi, faut bien comprendre que ça ne dure jamais. Je ne sais pas comment font les autres, mais moi, dans ma vie, c'est le souvent le chaos. Et donc forcément, ce qui devait arriver arriva, Marc -celui qui m'a offert ma dernière paire de cornes-, est en phase de reconquête et s'est mis en tête de me récupérer. Résultat sans appel, je sens bien que la Nathounet est en colère -il dit que non mais j'vois bien que si- et j'me dis qu'avec le bol que j'ai, un beau matin j'me réveillerais et que TOUTES mes affaires seront dehors, ou brûlées. Pour tout vous dire, vu la guigne que je me trimballe depuis la naissance de ma poitrine -avant je n'avais pas de souci amoureux, vous comprenez-, je me dis que peut être un matin, j'me réveillerais pas. Pas du tout. Un empoisonnement de Nathan ou je ne sais quoi.


Du coup, l'air de rien, je cherche un plan B. Une solution de repli, à défaut de changer moi même de chambre -ça va venir-, il faut absolument que je sauve... mes fringues.
Ce matin, enfin quand on s'est levé, vers quatorze heures, j'ai profité d'être seule dans la chambre pour prendre le strict minimum. Mon kit de survie à moi, pour que, si jamais Nathan brûlait tout, j'ai AU MOINS de quoi me retourner. J'ai pas pris grand chose hein, juste de quoi tenir deux jours.

Mais j'suis une femme. Du coup, une valise de deux jours peut rapidement devenir énorme. J'ai essayé de me raisonner et finalement, je n'ai pris que : cinq robes, trois paires de braies, cinq chemises -c'est ce qu'on tache le plus-, deux paires de bottes -les rouges et les noires-, trois paires de chausses -s'il fait chaud-, cinq paires de bas -s'il fait froid-. Une écharpe et un bonnet -parce que je les aime bien-, deux couvertures -au cas où-, un manteau -si jamais-, deux capes -si besoin-, un chapeau et une besace. Je ne suis pas folle, je suis juste prévoyante.
Et bien croyez moi ou non, même avec tout ça -3 malles et 1 valise-, c'est toujours le bordel dans la chambre du blond !


C'est que voyez vous, j'ai un plan. Et c'est là que Yorgos entre en jeu.
Yorgos donc. Dieu grec. Surtout Grec. Grand, pas trop moche, très beau de dos et sans culotte -j'ai une preuve-, est tombé amoureux de Tina. Genre très amoureux -tellement amoureux que parfois c'est énervant-, si amoureux qu'il lui a offert -tenez vous bien- : de l'intimité. Certains offrent des fleurs, d'autres des caramels, Yorgos, Lui, il offre de l'intimité sous forme d'une roulotte privative.
Yorgos, avant d'être le chéri de Tina, c'est un homme. Un homme qui m'a si souvent consolé que c'est presque malsain - pas aussi malsain que quand il reluquait mes seins et moi ses fesses mais malsain quand même-. Et Tina, Elle, elle est tellement amoureuse et gentille qu'elle dira oui.
Alors voilà, j'ai tiré mes bagages derrière le fourré à côté de leur roulotte -pour cacher hein, ça peut faire peur de voir autant de bagages-. J'ai sué comme un boeuf, j'suis rouge, les cheveux collés sur le visage, des auréoles sous les bras. J'ai la raie du cul qui me serre de dalle et probablement la chemise qui colle de partout. Il se peut, même, que mon odeur corporelle soit proche de celle d'un cadavre en décomposition, mais...
Mais ça sert à ça aussi les amis : à comprendre.

Le temps de ranger deux trois mèches, je me colle LE sourire sur le visage, j'essuie mon pif qui dégouline et je frappe à la roulotte en prenant un petit air guilleret -qui n'mange pas de pain, contrairement à moi-.



Yooorgooos, Tiiiinnaaaaaaaaa, ohé, y a quelqu'un? Leees A-miiiiiiiiiiis ?

Pour que je dise " les amis", croyez moi, c'est que je n'ai pas d'autres solutions.
_________________
Yorgos
Yooorgooos, TiiiinnaaaaaaaaaPutain, jamais moyen d’être tranquille dans ce putain de gr… Leees A-miiiiiiiiiiis ?... Les amis ? C’est Déa qui crie là ?

Yorgos regarda le corps nu de Tina allongé mi à côté de lui, mi sur lui. Le regard épuisé et amoureux vite remplacé par celui inquiet et angoissé qu’elle adoptait quand un truc anormal se passait. Genre Déa qui frappe à leur porte en les appelants « amis ». Ça c’est flippant. Peut-être avait-il fait trop de bruit durant leur… exploration intense de… ce qui se trouvait dans le lit ? Non, Déa n’étaient pas le genre à s’en plaindre. Loin de là. Ceci dit elle serait du genre à jalouser. Peut-être à proposer un plan a trois. Haha. Haha ? Wait a minute. A tous les coups elle venait proposer un plan à trois. On peut pas dire qu’il n’y avait jamais eu de tension entre eux. Et le coup de l’explosion du verre de bière sur sa joue n’est peut-être pas le meilleur exemple, mais révélait un certain intérêt pour l’amour vache…

Yorgos avait toujours su que Déa était une femme à fesser.

Mais là n’était pas la question. Après avoir embrassé Tina en lui disant de pas s’en faire, il se leva, se roula une clope en enfilant ses braies ce qui lui value d’en foutre partout. C’est donc la clope allumé, le regard épuisé et déjà de circonstance pour refuser un plan à trois, le torse nu et en sueur, les cheveux ébouriffé, des traces de morsure sur une épaule, merci Tina, des traces de brulures sur le torse, merci Yoh, et pleins d’autres détails laissé à l’appréciation des observateurs… qu’il alla ouvrir la porte.


- He…ey.

Sourire inquiétant. Déa fait toujours la gueule.
Le reste est… étonnant. Bon elle avait rarement une allure toute proprette. Et d’ailleurs, Yorgos était sûr qu’elle le faisait exprès, provocante à souhait. Ceci dit, là, pour le coup, elle faisait sans doute pas exprès. En sueur, comme lui, rouge, essoufflé, la chemise collée sur des formes aux quelles Yorgos ne mettra pas de qualificatif, ou n’en mettra plus, l’air d’une petite fille qui a reçu son bonbon… pendant un instant, dans les brumes et méandre de l’esprit du grec, il se demanda si, entre le moment où il a ouvert la porte et le moment où il l’a salué, elle ne l’avait pas violé sans qu’il s’en rende compte. Il mit un moment de silence prolongé et de réflexion intense tout en la regardant de haut en bas avant de se décider. Et il décida que c’était absurde. Après ce que Tina et lui avait fait, il lui fallait au moins dix minutes de repos avant de pouvoir regonfler ses braies.


- Hum. Déa.. Tu sais que... tu es... wow. Mais tu sais... depuis mon truc a quatre paire de fesses et pui ma Tina dont je suis fou... vraiment tu es canon. Je l'ai toujours dit un buste de... mais non. On tient a garder ca... Bon pourquoi t'es là ?
Eglantina
Il y en a qui pour s’endormir compte les moutons, Eglantina avait une autre technique, après l’amour elle posait toujours sa tête contre le torse grec pour écouter la folle chevauchée de ses battements de cœur, et ça donnait : un cheval au galop, deux chevaux, trois chevaux au galop… et ça battait et ça battait, et sa respiration qui s’emballait encore. Elle fermait toujours les yeux en se disant que c’était elle qui le rendait si vivant, il ne fallait rien de plus pour gonfler son cœur de fierté, et normalement c’est là qu’elle s’endormait, l’esprit totalement libéré après l’union, toujours à mi-chemin entre lui et les draps, une main perdue dans sa tignasse décoiffée et une jambe lui barrant le ventre. Après, s’il lui lançait des regards amoureux comme elle avait le droit actuellement, il n’est pas impossible que l’envie de retitiller la bestiole lui reprenne, Yorgos était jeune, Yorgos était beau, Yorgos ne disait jamais non lorsqu'on parlait reproduction.

Mais ce n’était pas le programme du jour, visiblement. Impossible d’ignorer, on les sollicitait. Yorgos réagit globalement vite, alors qu’elle le regardait en mode : « Peut-être que si on arrête de bouger elle va s’éloigner ? » La technique de survie en face d’une bête sauvage avait été la première à se développer dans la caboche de la savoyarde… Mais non, l’instinct d’hospitalité du grec était plus fort que cela. Elle le regarde s’habiller, se rouler sa clope. Ca y est. Elle a envie de le reprendre dans son lit. Mais… Y a comme un mais oui…

C’est Déa. Ça aurait pu être pire. Ça aurait pu être Yohanna qui attendait tout sourire devant chez eux, bon pour voir Yohanna sourire fallait déjà inventer le concept. Et maintenant, si Déa était devant chez eux, c'est qu'il y avait sans doute une raison. Elle avait morflé ces derniers temps. Plus que n'importe qui dans le groupe, on ne pouvait décemment pas l'ignorer ?

D'ailleurs Tina ne l’avait jamais avoué publiquement, mais Andréa faisait partie des gens qui l’avait toujours beaucoup impressionné, elle avait cette sorte d’aura spéciale, cette force de caractère tout aussi spécial, elle l’appréciait bien en vrai, il avait quelque chose de tellement nature dans cette femme qu’on ne pouvait pas rester indifférent, certes parfois elle appréciait moyen lorsqu'elle rappelait que Yorgos avait été un coureur, et qu’il avait plus d'une fois loucher sur son physique avantageux, qu'elle collectionnait les dessins de ses fesses, ce genre de petits détails, mais Tina savait être souple et tolérante avec le grec…Bon un peu moins lorsqu’elle l’entendait parler comme ça à la porte… D’ailleurs il baragouine quoi là ? « Canon » « bout de fesse » « Buste de rêve ». Les mots clés atteignirent les oreilles de la savoyarde, souple ou pas, la curiosité l’emporta. Adieu pudeur et discrétion. On entendit un bruit de drap de l’intérieur de la roulotte, un bruit typique de quelqu'un qui se prend les pieds dans un meuble, une sorte de juron, et … Bonjour voilà qui passe une tête d’oisillon tombé du nid à l’entrée. C’est le rendez-vous des gens décoiffés. Des joues rougies et de l’air béat. Eglantina avait juste eu le temps de s’enrouler dans un bout de drap, histoire de cacher vaguement sa féminité.


"Ce qu'il veut dire par là c'est que...

Analyse de la situation en cours … Veillez patienter (...) Non, mais réellement, elle a pas la moindre idée.

... Coucou ?"
Andrea_
Avant de partir de ma "maison", j'me suis dit que j'allais regarder par la fenêtre avant de frapper à la porte de chez Tina & Yorgos, on n'sait jamais si l'bébé dort, faudrait pas le réveiller. Mais en me rapprochant, vu les cris qui ont remplis mes esgourdes, j'ai revu mes plans à la baisse.
D'ailleurs si j'ai l'air d'une pissotière en démolition, c'est que ça fait un moment que j'attends devant la roulotte. J'attendais qu'ils aient fini. Moi, perso, j'aime pas trop qu'on m'dérange en pleine action. Plusieurs fois j'ai cru que c'était terminé -Tina est peut être précoce-, mais à priori Yorgos jouait les prolongations. Prolongations, temps additionnel, tirs au but, autant vous dire que j'étais vannée !


Bref donc j'suis là, devant la porte, avec LE sourire, celui qui cache beaucoup de choses mais qu'il est impossible de déterminer quoi -et heureusement-. J'ai frappé y a déjà trois minutes, mais visiblement aucun des deux n'est pressé de m'ouvrir, quel manque d'hospitalité, ça fait au moins TREIZE minutes qu'ils ont fini le match!

Et voilà l'autre qui ouvre la porte comme si de rien n'était, le torse à l'air, la clope au bec, la mèche au vent et le froc mal attaché : Yorgos after baise. J'vais pas vous mentir, ça m'a fait soupirer, pas un gros soupir hein, mais un petit super genre " Haa" qui voulait dire " ah ouai, quand même".
Je comprends assez rapidement que quelque chose lui pose problème, j'hésite entre mon look vestimentaire ou mon odeur corporelle -j'en profite donc pour me sentir discrètement l'haleine, histoire qu'au moins je sente bon de quelque part-. il reste un moment à me regarder. Un long moment. Un loooong et interminable moment que j'en suis presque à me demander si je ne ferais pas mieux de rentrer chez lui surtout qu'avec un peu de chance j'pourrais ENFIN faire connaissance avec les deux méga boobs de Tina -y a pas d'petit plaisir-.


Mais non, il se met à parler. J'avoue que je ne comprends pas tout. Il faut croire que le Yorgos after baise a des soucis d'élocution. Ou alors j'suis restée très longtemps au soleil. Je me contente d'ouvrir de gros yeux en le regardant -de haut en bas-, j'espère jusqu'au dernier moment que ses neurones se connectent, mais je finis par me dire qu'il doit parler un dialecte ancien et méconnu : le kamoulox. J'lui lève mon pouce en mode " ouai mon gars, j'suis tout à fait d'accord mais laisse moi causer".



Bah c'est que...
Ce qu'il veut dire par là c'est que...
Arrivée de Tina -on peut même pas finir ses phrases, c'est dingue!-. Même sans avoir entendu ses gémissements j'aurais pu deviner ce qu'elle venait de faire. J'veux pas être mauvaise langue mais visiblement elle a pris cher. J'lui fais discrètement signe qu'elle a une mèche de ses cheveux qu'est pas à la bonne place. Entre la mèche et les joues écarlates, je regarde son orteil, en me retenant de faire une réflexion sur les tables basses qui sont jamais au bon endroit.
Et puis j'attends. J'attends qu'elle finisse sa phrase. Elle analyse la situation, moi, je l'analyse. Vu que ça dure un moment -un code erreur 404 va apparaître-, j'me dis qu'elle non plus n'a rien compris des mots que Yorgos a gerbé. Ça me rassure un peu.


... Coucou? C'est pour ça que j'adore Tina, elle finit toujours par rebondir.

Je me mordais les joues pour ne pas lui dire ce que je pensais de sa tenue et surtout le fait qu'à cette heure ci de la journée, le soleil donnait dans son dos, et que la fenêtre juste derrière elle m'offrait son corps par transparence. Je réussis à me convaincre de ne rien dire et gardait ce temps précieux pour la lorgner.

Je prenais une grande inspiration et je me mis en branle -façon de parler, je m'active quoi-.
J'esquivais Yorgos et me glissait entre la tête de Tina l'oisillon et la porte pour entrer chez eux. C'était grand et petit en même temps. D'un coup d'oeil expert je notais qu'il y avait des rangements, et qu'avec un peu d'ordre et de tris de leur part, la plupart de mes affaires de secours pourraient loger. Je fis craquer mes doigts et plissais les yeux en voyant le lit défait -faudra penser à leur demander de changer les draps-.

J'éclaircissais ma voix et je leur souris encore -j'avais tellement pas l'habitude que je commençais à en avoir des crampes-



Allez entrez, soyez pas timide, j'suis contente de pas vous déranger, vous auriez à boire? Ça fait longtemps qu'on n'a pas causé, on est voisin et on s'voit jamais, si c'pas triste ça, on perd des valeurs importantes!

Faut en profiter, ils viennent de grimper aux rideaux, et j'suis sûre que j'peux TOUT leur demander. Je m'assieds, et j'attends. Qu'on parle, qu'on boive, qu'ils me laissent leur lit, qu'ils me laissent poser mes affaires, qu'ils m'hébergent ou qu'ils m'offrent leur roulotte.
AAaah c'est bon d'avoir des amis, des vrais.

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Yorgos
Encore hébété de son moment avec Tina, encore pleins de son odeur et de la vue d’une Déa en sueur qui semblait réellement étrange, il ne fit rien pour l’empêcher de renter. S’il n’avait pas senti que c’était une erreur, une terrible erreur, le fait qu’il l’entende l’inviter à rentrer chez lui par la suite confirmait que ça n’allait pas rigoler des masses. Même… assez loin de là. Après un soupir imperceptible et un regard long vers le corps facilement devinable de Tina, il essaya de rassembler ses idées. Tout d’abord un remontant. Il espérait que Tina pense à aller s’habiller, même si il ne le demanderait pas. Oui, de Déa et de Minou il était jaloux aussi. Elles bavaient tout autant sur le corps de Tina que les hommes autour du coup, ça lui plaisait moyen.

Sans encore parler il servit trois verres de rhum qu’il avait piqué sur les docks de Narbonne. Il avait pris un tel stock qu’il avait de quoi tenir encore trois semaines en buvant tout son saoul avec Tina. EN rajoutant Déa il tiendrait… encore quatre ou cinq jours. Il s’installa sur une chaise, un verre en main, la clope fumante aux lèvres et les pieds étendu vers la chaise en face. Là il se sentait a l’aise. Là c’était bon. Il pouvait reprendre le cours normal d’une conversation. Oui, même d’une conversation avec Déa qui n’avait rien de normal en général et qui semblait plus à l’ouest que d’habitude. Malgré ses efforts pour le cacher.


Eh bien quelle surprise. On vient rarement nous rendre visite. Il se demanda vite fait si c’était parce que la porte était souvent fermé et la roulotte tremblante des jeux presque un dixième chaste qu’il faisait avec sa belle. Mais repoussa vite l’idée, personne n’avait aucune gêne dans ce groupe. Tous des sauvages.

Bon cette pensée en entrainant une autre, passant du corps de Tina à un youvetsi succulent pour faire un détour par un combat dans la boue entre Déa et la savoyarde pour ensuite revenir sur le plan à trois qui semblait de moins en moins plausible. Enquêteur Yolumbo au rapport. Qu’est-ce qui pouvait l’amener ici cette colombe casse couille et haute en couleur qui avec le temps était devenu une amie chère.

Tout va bien ? On dirait que t’es sous prozac. Sourire innocent. Je sais que ma compagnie est la plus agréable a cette heure de l’après-midi, vu que la plus part des autres dorment encore, mais en général tu attends de pouvoir m’exploser un verre dans la gueule en taverne, Déa ! Sourire de marchant d’hot-dog à une lycéenne pas trop dégueu. Tu as quitté les côtés de Nathan pour nous apporter un cadeau ? Dis oui ?

Il partit sur un sourire mais se rendit compte, surement après Tina, après Felix qui n’était pas dans la pièce et après tout spectateurs indésirables et non vivant de la pièce qu’il avait cité le nom du problème. Décidément, trop fort dans le rôle de l’inspecteur, il décida qu’il avait fait sa journée. Il bu donc une belle gorgée.
Eglantina
Ce qui se passait sous ses yeux c’est un peu comparable à quelqu’un qui commence à avoir un doute sur la présence de puces de lit dans sa literie : au moment où tu commences à te poser la question, tu sais que c’est déjà trop tard.

Mais avant de se rendre compte exactement de ce qui se passait chez elle, c’est dans toute sa pudeur, autant pudique qu’on puisse l’être quand on vient de se faire griller sur son activité de l’après-midi, que la Tina évita globalement bien les regards lubriques qui se posaient sur elle. Certes, elle avait l’habitude des sérénades, des blagues salaces, des propositions d’utiliser sa poitrine comme un coussin ou mieux comme gourde générale pour toute la communauté, mais les regards transperçant qui reluquent la position de ses grains de beauté, elle gérait assez mal niveau degré de gêne occasionné. Yorgos arrangeait rien, car elle le connaissait, là il venait de mentalement lui dire de mettre un truc sur le dos, ce à quoi elle avait répondu mentalement aussi « Ouais, mais n’empêche que t’es à torse poil aussi, mon gars ». Mais ça, c’était accepté dans le groupe, alors qu’une femme qui montre, sous l’effet de surprise, la naissance de sa réserve de lait maternel, ça pouvait déclencher une guerre. Arrêtons-là le débat, la parité à encore des siècles avant de s’installer.

Profitant de la distraction alcool, elle alla enfiler d’une traite une robe qui trainait, Déa ne verrait pas ses seins aujourd’hui, mais si elle tourne la tête au bon moment, elle verra son cul. C’est fin, oui. Mais vu le régime alimentaire « à la grec » de la savoyarde depuis quelques mois, la face nord de son anatomie emmagasinait très bien la composition faite de sucre, de miel, et de re-sucre des Koukourbinia et Batlava de Yorgos. Pendant son temps habillage, elle laissa Yo investiguer. De ce qu’elle entendait, du moins, à l’inverse d’être subtile, ça avait l’avantage de ne pas tourner longtemps autour du pot. Nathan. Bien sûr, que si elle se raboulait avec ce sourire-là, à 15h de l’aprèm, c’est qu’il y avait un méga souci avec Nathan. Tout le monde savait qu’ils entretenaient une sorte de relation, on murmurait que c’était que pour l’acte de chair, mais Eglantina en doutait, selon elle, d’un point de vue féminin il était dur d’ignorer qu’il y avait sans doute aussi la présence de sentiment amoureux entre ses deux-là. Ou du moins, de prémisse. Si Déa expliquait concrètement ça, elle serait obligée de l’aider. C’est de la solidarité, féminine ou pas.

Sa réflexion s’arrêta un instant, coupé par la voix typique d’un enfant qui se réveille, elle disparut quelques instants –ratant sans doute une partie de l’explication – revient le fils sur une hanche, s’installa derrière Yorgos. Depuis que Déa était entrée le regard bleuté de Tina avait passé de "surpris" à "relativement inquiet", presque déjà conquise avant même d’avoir entendu pourquoi elle se présentait ici devant eux. Si Déa venait effectivement de se faire tej’, ce n’est pas la savoyarde qui refuserait de l'aider. Et le grec ? Ca elle ne pouvait pas savoir d’avance l’avis de Yorgos sur la question. Il y avait comme une impression que leur vie de couple pourrait en pâtir, et l’intimité on n’en parle pas, elle venait déjà d’en prendre un coup.

Mais n’empêche que debout là, derrière son grec encore shooté aux hormones qui utilise l’humour comme détonateur, son bébé qui chouine dans les bras. Elle ne cachait pas la réalité de la vie de la roulotte, leur réalité. Ses gestes, ses attentions envers l’enfant et sa tendresse dès que ses yeux se posaient sur Yorgos montraient clairement que ce n’est pas la folie de la roulotte principale ici, y a un gamin, y a un début de vie de famille… Mais on est sympas, on est tes potes, mais prend en compte notre mode de vie. Cela dit, on t’écoute quand même tu vois…
Andrea_
Si jamais vous vous posez la question, je préfère être claire tout de suite : Oui, j'ai vu le cul de Tina. J'ai bien vu les formes, les muscles sous la peau, la légère peau d'orange qui orne le merveilleux fessard de toutes les femmes de son âge -c'est injuste, ça parait mesquin, mai on n'va pas se mentir-. J'ai tout vu, faut dire que mon corps à une faculté à tourner la tête au bon moment qui m'étonnera toujours. J'étais occupée, et hop, mes yeux zooment sur le fessard de la Tina. En temps normal, j'aurais fait une réflexion graveleuse, digne d'un tolard qui sort tout juste d'une peine de 20 piges et qui est grave en manque MAIS, on n'est pas en temps normal, on est en temps de disette, pire, en temps de fin du monde. De mon monde, mon monde qui s'écroule. Je préférais vous le dire dès le début, comme ça votre curiosité malsaine est rassasiée et je peux continuer.

Après m'être attablée, j'écoute donc Yorgos qui se plaint du voisinage bien trop sauvage pour leur rendre visite, et je ne dis rien. Je ne dis pas que le fait qu'ils baisent à longueur de temps peut éloigner les gens. Je ne dis pas que l'Amour dans leurs yeux est parfois super chiant -surtout quand on est seul-. Je ne dis pas non plus que le fait d'avoir un gamin aux couches puantes qui vit dans la roulotte la rend tout de suite moins attrayante. Je ne dis rien, parce que quand même, je suis là pour demander un truc, pas pour soulever les problèmes hein. Je garde mon objectif en tête et j'y mets les formes, ça serait tellement plus simple que je crache ma valda d'un seul coup en mode : " bon, les amis, je vais squatter chez vous une semaine ou quinze, c'est sympa de dire oui", ça serait plus simple, mais il parait que ça se fait pas.

Du coup je souris. Un peu trop visiblement puisque Yorgos émet l'idée que je puisse être sous cacheton, il est loin de la vérité puisque mon cach'ton d'ecstasy je viens de le perdre. Et le Yorgos, il met pas longtemps à mettre le doigt sur le souci.
Quand tu mets le doigt sur le souci de quelqu'un, tu te rends vite compte que tu fais une connerie : y a ceux qui pleurent, ceux qu'ont la babine qui tremblote, ceux qui rigolent pour troubler l'ennemi, et puis y a moi. Moi qui ouvre grand le bec, incapable de dire un truc, qui ne souris plus et qui me contente de boire d'une traite le verre qui vient de m'être servi.
Et bin croyez le -ou pas-, j'ai eu le temps de boire TOUT mon verre, de me dire que c'était super fort, mais super bon, j'ai eu le temps de reluquer une nouvelle fois Tina qui avait malheureusement changé de vêtements, bref, j'aurais eu le temps de tricoter un bonnet de nuit à la reine des neiges, que Yorgos n'avait toujours pas compris qu'il avait mis le doigt sur le souci.

Du coup ça m'a surprise. Parce que quand le pecno de base te plante un couteau dans le coeur, et qu'il se rend même pas compte que ça fait mal, bah tu te sens désarmé. Je suis désarmée. J'ai quand même un instinct de survie et il me permet de me servir un autre verre. Je bois, lentement. Je laisse le temps à Yorgos de se rendre compte qu'il a fait LA boulette du siècle mais rien ne se passe. Je regarde Tina, en mode " dis quelque chose!" mais elle ne dit rien. Alors je continue de la regarder et je la plains, parce qu'en fait, Yo', il est comme les autres mecs : il comprend rien de chez rien aux soucis de coeur.

Il me demande si j'ai ramené un cadeau.


Oui..

J'vais attendre un peu avant de leur dire que le cadeau c'est moi. Je pense que Tina a déjà compris. Je le vois dans ses yeux de femme au foyer, maman et femme qui tente de reconstruire sa vie. Je la vois qui me supplie de partir, qui me dit de profiter avant que ma vie ne ressemble à la sienne... A moins que... Nan en fait elle est juste en train de se demander combien de temps je vais rester, si je compte participer au ménage et si je vais payer un peu de bouffe parfois. Et si j'vais squatter son mec tous les soirs pour pleurer sur son épaule. Et si j'perds mes cheveux en me lavant. Et si je frotte la cuvette après mon passage aux chiottes. Oui Tina, je vois toute la détresse dans tes yeux, j'en tiendrais compte le moment venu.

Et puis...
Et puis je deviens une femme comme les autres. Au revoir le sourire, bonjour les rides. Adieu petite fossette, Coucou la petite larme au coin de l'oeil. Je m'affale dans ma chaise et je tente de rester digne -mais avec la boule que j'ai dans la gorge c'est un peu compliqué...



C'est fini..m'a mis dehors! Marc..et dehors! Nathan... comment j'vais...j'peux pas... mes affaires... nulle part... et moi?


Et ouai les amis, je dégueule des mots et vous allez devoir faire des phrases avec si vous voulez comprendre un truc.
Ah, j'suis tellement contente de vous avoir!

_________________
Yorgos
Citation:
C'est fini..m'a mis dehors! Marc..et dehors! Nathan... comment j'vais...j'peux pas... mes affaires... nulle part... et moi?


"Bleep". Y a des moments ou t’es pris de court. Genre quand y a plus de papier toilette dans les latrines. La tu dis « Merde qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? ». Il se rendit vite compte au bout d’un moment qu’il avait raté tout un échange non-verbal entre sa douce et la Colombe. Mais casse la tienne… Qu’a cela… ne tienne ? Il fallait réagir. Première attaque dans le doute, c’est de servir le petit frère. Le petit frère du verre précèdent. Ça te mettait un coup de fouet et c’était bien. Et bon. Deuxième mouvement stratégique se redresser, le dos droit, le regard grave et sûr de lui. Ensuite trouver parade, contre, esquive.

Réfléchissons à une parade. Yoh lui avait expliqué si le bâton vient par la gauche, le tien… va vers le bâton. Ou un truc du genre. Il devait vraiment être plus attentif, c’était une vraie calamité. Bon suivons plutôt le fils d’un raisonnement sensé. Une roulotte. Un couple et un enfant. Un couple plus bruyant que l’enfant mais qui ont bien souvent meilleure odeur que lui. Un vrai petit cacateur le gosse en ce moment. Une certaine intimité, des mercredi/jeudi/vendredi tout nus. Une centrale a ragot et cassage de sucre sur « Gogor qui a encore étalé de la choucroute partout en guise de protestation contre le cassoulé » des rit gras et des « pff », car l’autre roulotte, c’est des sauvages. Intrusion de Déa. Tout rangé le plus souvent possible. Non pas que Tina et lui soient des fans de propreté. Ni qu’ils soient vraiment bordéliques. Mais avec Déa, c’était sûr, ça rigolerait pas. Donc argument numéro un : Pas beaucoup de place de rangement. Argument numéro deux : Enfant-caca. Pour le troisième argument c’était simple « Mais Déa tu vas t’ennuyer avec un couple qui se fait des papouilles tout le temps ! ». Bim. Que répondre a ca ? Mais reprenons le fil, reprenons le fils. Intrusion de Déa c’est avoir quelqu’un qui scrute 24/24. Puis Déa elle est géniale. Mais ou bout de cinq minutes, soit elle t’explose un verre dans la gueule (information vérifié par le narrateur), soit elle te rendait complétement dingue. Que dire de l’aspect « j’ai un corps de rêve et je vais pas me gêner pour te foutre dans l’embarras mon grecos ? ». Non. Elle pouvait pas rester.
« … nulle part… et moi ? »

"Bleep". Y a des moments ou t’es pris de court. Y a des moments ou une amie a besoin de toi. Tu sais que ca va être dur. Tu sais aussi que même dans une situation idéal, dans le meilleur des mondes possibles où tu aurais eu une vraie légitimité a refuser… tu l’aurais pas fait. Déa avait besoin d’eux. Et le Rohan.. répondra ! Un truc du genre.


Ou sont tes affaires ? je vais les chercher. Y a suffisamment de place ici pour toi.

Franchement, avoir des amis, ca pue la merde.
Eglantina
Il avait tout dit, résumé en une phrase, la seule chose qui pouvait être dit après la bombe qu’Andréa venait de balancer dans la pièce. L’effet de l’explosion avait un peu soufflé la savoyarde, elle apprécia que Yorgos s’exprime en premier. De toute manière, elle n’aurait pas utilisé d’autres mots que lui. Vu l’enjeu et le fait que la femme en face d'eux venait littéralement de craquer sous leurs yeux, on pouvait rien faire d’autre. On récupère la colombe, on la met dans une petite boite avec du coton et de l’eau et on attend que l’aile soit réparée avant de la relâcher dans la nature. Et si possible on tient éloigner les corbeaux et les renards, mais ça elle laissait la mission à Yorgos de tenir éloigner les nuisibles de la roulotte.

C’est dans un excès de douceur tout eglantiesque, qu'elle contourna le grec, remonta son fils sur sa hanche et vient poser une main sur l’épaule de la nouvelle colocataire du jour. Les mots sortirent, tous dans un crescendo de gentillesse. C'est pas si étonnant quand on la cerne un minimum, le moindre chouinage avait sur elle un effet "aimant" et aimante, c'est parti pour une montée de maternage.


- On fera dormir Félix avec nous, elle évita soigneusement de croiser le regard du grec durant quelques secondes, pour pas y lire la plainte muette sur sa rétine, ainsi tu auras un espace à toi. On est là. Oserais-je te dire que ça va aller ? J’hésite, une nouvelle fois mes lèvres se pincent, j’ai de la peine franchement. Ce sont tous des salauds, mais ça je ne peux pas le dire à haute voix. Une phrase suit pourtant plus audible pour les représentants masculins de la roulotte : A un moment, Andréa, tu ne peux pas rester seule face à ça, tu as bien fait de venir.

Elle ne rajouta pas un mot sur Nathan, pas un mot sur Marc, pas un mot sur le fait que ça allait être complexe, mais dans la foulée, une nouvelle bouteille est remise sur la table, un morceau de pain et de la charcuterie. Ce soir, on boit, on mange, et demain, peut-être on discute. Une colombe blessée en plein vol, ça se ménage.

On a fait le "choix" de la vie en groupe, ça fait parti des hauts et les bas. Tu pensais pouvoir dormir pépère un dimanche matin, et non t'a George qui vient te demander de la farine, lundi pas deux minutes à soi et voilà que Marcel se demande s'il a pas perdu sa chèvre dans le campement, sa chèvre... Mercredi tu te remets doucement des émotions d'une séance enflammée de grec, qu'Andréa installe ses bagages. C'est la vie. Ils n’étaient peut-être enchantés, ils savent que ça n’allait pas durer 48 heures et que ça serait dur d’un jour lui expliquer qu’il fallait partir, mais c’est comme ça.

Le jour où ils voudraient être tranquilles, ils iraient vivre sur une île. Tiens, à en parler à Yorgos… Vivre sur une île. Avec un peu de chance le TGT de base ne sait pas nager ?

Andrea_
Quand t'as des amis comme ça, tu n'les lâches jamais. J'en avais pas pris la mesure jusqu'à ce qu'ils parlent. Je les regarde avec émotion, je suis touchée, bien plus que je ne leur dirais jamais.
Je pense à Yorgos, avec qui les débuts ont été plus que houleux, à Tina que j'ai d'abord détesté, parce qu'elle m'avait piqué le Grec. Les choses se sont aplanies, et quand ça a dérapé avec Nathan, c'est à eux que je me suis confiée. C'est Tina qui m'avait dit de faire attention, qu'on ne maitrisait pas son coeur, que ça pouvait faire mal. Je me rappelle avoir rit, je me souviens lui avoir dit " nan mais Tinaaaaa, enfiiiiiiiin, pas moi! On m'y reprendra plus! J'viens juste de me faire offrir une paire de cornes sur mesure, j'ai plusieurs mariages derrière moi, c'pas MOI qui vais m'faire avoir hein, je maîtrise!".
Je ne maîtrise plus. Ni la grosse envie que j'ai de pleurer, ni les sanglots dans ma voix. J'essaye de faire bonne figure, d'ailleurs, quand Tina prend Félix dans ses bras, je suis presque attendrie. En temps normal j'aurais même fait une vieille blague sur le prénom du lardon, mais là... Là rien ne me vient, je pense même que je pourrais m'en faire un allié.

Du coup quand la deuxième tournée fait son apparition, elle ne reste pas longtemps dans le verre. Je me le descends si vite que t'aimerais pas le remonter à bicyclette.
Tina et Yo, ils sont cools quand même. Ils m'ouvrent la porte, me laisse entrer, me paye à boire, et m'invite chez eux, sans aucune hésitation. Je repoussais avec véhémance, l'idée qu'ils aient pitié. J'essayais de ne pas trop penser à la vie de merd' que j'avais en ce moment, en me rappelant que ça fait un petit moment que ça dure maintenant, peut être que je devrais aller voir un exorciste ou un truc du genre. En tout cas rassurez vous, je ne me remettais pas en question, et ça, c'est déjà pas mal.

Yorgos, par contre, il va rapidement regretter ses propos.
D'une part il hérite d'un morpion dans son plumard, morpion qui la plupart du temps est collé aux nib's de Tina. J'sais pas si t'as déjà essayé de jouer à touche pipi avec un gosse dans ton lit mais c'est plutôt fandard. Les gosses, ça a un radar dans l'cul, tu passes une heure à les endormir, ils finissent par couiner et ronfler, et quand tu crois que c'est bon, tu peux ENFIN copuler, ça se réveille. Pas pendant la chaufferie hein, non faut croire que les préliminaires ça les berce, mais APRES. Quand ça devient une question de survie de t'envoyer en l'air. Et t'as beau être super discret, y a RIEN à faire, tu l'as dans l'os.
D'autre part, il se propose d'aller chercher mes affaires. C'est super gentil ça, très gentleman. Très inconcsient aussi, il commence à me connaitre, il devrait savoir que j'ai une garde robe bien fournie, et que rien qu'en godasses j'ai une malle pleine.


Heu... dehors... derrière le buisson J'ai bien pris soin de ponctuer ma phrase de "snif", autant parce que j'ai le pif qui coule que parce qu'il faut l'amadouer - d'ailleurs j'me mouche dans la nappe, mais y a pas de mouchoir alors..-C'pas que j'ai pas confiance en lui, ni en notre amitié, par contre il est un peu faignant comme bonhomme, et je rappelle qu'il sort d'une séance de sport intensif.

Moi dans ma tête, c'est la Bamba, mais j'ai quand même bien conscience que c'est pour eux que ça va être compliqué.
Du coup, alors que je regarde autour de moi, je décide dès le début de mettre les choses au point, ça peut servir.


Mais du coup, si j'prends votre lit, vous allez dormir où?
Le matin, je prends un lait chaud avec un fond de cognac, j'aime beaucoup la brioche fraiche et la confiture, tu sais faire la confiture? Oh Tinaaaaaaaaa on va devenir super copine!!
Et, histoire de l'achever, elle et son petit coeur tout mou
Toi, au moins, tu me piqueras pas mon mari De nouveau un snif, de nouveau une larme.

Je sais nager. Et pire, je suis un peu comme une tâche de framboise sur ton pull blanc, je reste à vie. Allez courage, ça va aller.

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