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[RP] La fleur et l'hermine

Hoeldetrajan
Seul. Il était seul dans son auberge. Il en profita pour aller allumer le feu. Dans la journée, il faudra cuire de la viande en cuisine, des tourtes et sortir de la petite bière. Le sol était couvert de lavande et d'herbes. Tout semblait aller comme i il se doit. Hoel traversa du regard la grande salle commune et il y vit beaucoup de choses de son passé.Un couteau de charpentier, installer dans une niche, non loin de la porte qui séparer la cuisine du lieu commun. Au-dessus de la cheminée, le drapeau du Trégor, le dragon montrait encore fièrement les traces d'un passé maritime. Il soupira. La mer chez lui était le théâtre de bien des combats entre l'Irlande et l'Anglois.

En touchant son fauteuil de "capitaine" que personne ne faisait attention, il sentit son cuir craquer. Hoel était un malouin, homme de mer, et de terre. Il avait une fois emmené Sharlen, avant sa disparation à Saint-Malo pour lui montrer son navire échoué dans la rance.

Les cloches de la grosse cloche de Bordeaux sonnèrent au loin. Cela le perturba un peu, mais le pire était à venir. Un corbeau noir se posa contre une des petites fenêtres. Hoel et lui se fixèrent. Le Celte y vit la marque de Morrigan, une de ses déesses. Il lui apporta du pain à picorer. Le volatile n'en demandait pas autant et prit avec un certain plaisir le pain. Puis il prit son envol en direction du port. Un signe de plus.
Hoel, de ses 20 ans, pensa aussi fortement à une jeune femme au prénom de fleur, elle l'avait sauvé du couvent écossais...

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Hoeldetrajan
Les heures passaient. Le temps filait à une vitesse folle. Le vent, la pluie. Le monde.Hoel n'avait pas vraiment décidé de le faire. Mais il l'avait fait. Au début sentir les objets dans sa main, ne fut non pas de la découverte, mais de redécouvert. Le froid du métal, les instruments pour tracés, les burins, la scie. Le marteau.

Chaque chose lui rappela à lui, médecin en devenir, son passé de marin du sol comme il aimait le dire, tant il est vrai que les Bretons ne prenaient pas la mer par plaisir, mais bien parce qu'il fallait manger. La différence avec l'avant, était dans le fait qu'il avait des terres, des écus. Cela lui fut facile de faire venir un bloc de chêne, d'une grande valeur à l'intérieur de chez lui. Il avait caché son trésor aux curieux, se gardant d'ouvrir les ouvertures de lumières, préférant brûler des lampes.

Il respira profondément, laissant le souffle passer sur l'angle du bois. Sa main gauche, la plus redoutable, se posa avec délicatesse, cherchant ici et là les nervures, les défauts et les points forts de ce qui était un arbre.

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Hoeldetrajan
Le lendemain, après une journée de réflexion, le breton, se décida enfin à croquer, et dessiner ce qui devait sortir du bois.

Pour cela, un fusain gras fit largement l'affaire. On pouvait entendre le sifflement, la craquelure de l'instrument et la poussière noire volée doucement autour de lui.

Le "rectangle" de bois continuait à ressembler à ce qu'il était, mais dans la tête d'Hoel déjà se créer en plusieurs dimensions ce qu'il voulait inventer.

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Hoeldetrajan
Le jeudi, il avait cru au petit matin être lundi. Mais non. Nous étions bien le 4 eme jour de la semaine à la française. En Bretagne, le premier jour était le dimanche. Ce qui n'était pas du tout respecter par les Bretons.

Allez savoir pourquoi. Pour en revenir à notre histoire, le charpentier avait travaillé tout la nuit à son œuvre, faisait bien attention à avoir une symétrie des traits le plus fidèle qu'il soit. Chose difficile, mais pas insurmontable.

Le jeudi, donc, était consacré au dépouillement le plus profond des morceaux de bois et des angles. Il se donna jusqu'à la messe de la nuit pour terminer cette tache avant la toilette et de coucher d'un profond sommeil.


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Narcysse
Reprendre le cours de la vie sur terre n'est pas quelque chose aisée pour la jeune Fleur. Être sociable, voir du monde, parler, bien se tenir, mettre des chausses, des robes et se coiffer tous les jours ... autant de petites choses insignifiantes et banales dans la vie de tous les jours et qui, pourtant, lui donnent du fil à retordre.

Il lui faut prendre sur elle à chacune de ses sorties, à chaque "bon jour" , à chaque sourire. Elle essaye de se fondre dans la masse, sans se faire remarquer, elle se glisse dans la peau de ce qu'elle doit être quand ses pieds foulent la terre ferme. Mais chacun de ses efforts lui rappellent comme elle n'est elle même qu'à bord du puissant navire de guerre.
Alors elle y retourne régulièrement. Elle déambule au milieu des cordages soigneusement enroulés sur le pont, elle radoube le fier bâtiment qui ne demande qu'à repartir. Quand le vent souffle, elle monte en haut du grand mât et se laisse emporter, ailleurs, loin sur les mers. Le yeux fermés, elle s'imagine arpentant les océans à la recherche de nouvelles terres, pionnière de mondes inexplorés. La Capitaine en devenir qu'elle est passe de la proue à la poupe en sautant habilement de vergues en vergues. Ses pieds nus épousent le bois et tout son corps s'en imprègne . Elle entend les canons cracher leurs boulets, elle peut sentir l'odeur de la poudre et l'excitation qui parcourt tout son être quand la bataille est ouverte. Ses yeux brillent de mille feux et le pied dans l'anneau d'une poulie, elle redescend sur le pont. En équilibre sur le bastingage, elle en fait le tour avec légèreté et grâce. Sur la pointe des pieds,perchée sur le boute-hors , les cheveux lâchés au vent, elle scrute l'horizon en imaginant les voiles déferlées claquer derrière elle.
Sur l'imposante caraque, elle est chez elle et elle est elle. Elle s'y ressource et retrouve un peu de cette liberté qu'elle n'a nul part ailleurs.
Mais le Black Bow ne quittera pas le port. Pas dans l'immédiat. Il lui faut se contenter de ces instants secrets et solitaires.

Elle erre dans les ruelles de la capitale sans trop savoir où aller ni quoi faire. Son moulin est remit en service, son maïs pousse, la légère brise caresse son visage naturellement souriant et ses pas l’emmènent devant l'auberge bretonne.
Combien de temps était-elle restée à bord à vivre ses aventures imaginaires? Deux jours? Une semaine? Le temps défile et lui échappe parfois, souvent. Surtout sur le Black.
Le voyage pour aller voir son ami dans le sud est reporté pour cause de monastérite aiguë mais doit-elle se priver d'une aventure sur les chemins avec son cousin à qui elle s'est juré de redonner goût à la vie? S'il y a une personne avec qui elle se sent bien depuis son retour, c'est avec lui. Et finalement, partir sans avoir de but peut être une bonne chose.
La main sur la poignée de la porte, elle ouvre sans frapper. Son regard balaye la pièce le temps de s'habituer à la pénombre qui règne à l’intérieur.
Elle reconnait l'odeur du bois fraîchement taillé, elle ferme les yeux en prenant une profonde inspiration. Elle se croirait presque à bord son navire l'espace d'un instant.
Quand elle rouvre ses yeux, elle le voit, afféré à elle-ne-sait quel travail. Menuiserie? Sculpture? Le voir travaillant le bois avec une grande concentration la fait sourire un peu plus. Son regard s'adoucit alors qu'elle s'avance vers lui. Il y a tellement de chose qu'elle ignore de lui, mais à chaque facettes découverte la ravie et la pousse un peu plus à s'en rapprocher.

La douce lueur dans ses prunelles châtaignes le salue suffisamment pour ne pas avoir à parler. Elle reste silencieuse et passe le bout de ses doigts sur la pièce de bois en la contournant. Quelques minuscules grains de poussières s'envolent et s'en vont danser dans les quelques rayons de lumières qui traversent la pièce pendant qu'elle le rejoint.
Elle ne sait pas exactement pourquoi elle est entrée. Parce qu'elle retrouve un peu l'ambiance du navire dans cette auberge, parce qu'elle veut s'assurer qu'il a abandonné l'idée d'aller s'enfermer dans un monastère écossais ou simplement pour passer du temps avec lui. Un peu de tout ça, sans doute. Sa visite n'a pas vraiment de but, elle avait envie d'être là, maintenant, elle y est.

Il y a des silences pesants, gênants, et il y a les silences comme celui ci. Qui en disent longs et que l'on ne veut pas briser.
Sans dire un mot, elle passe délicatement ses doigts sur une mèche de cheveux du breton pour en enlever les copeaux de bois.


Tu construis une barque pour aller jusqu'en Ecosse? Lui chuchote-t-elle presque, d'une voix calme et douce.Elle accompagne sa phrase d'un léger sourire amusé lui creusant sa fossette sur la joue.
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Hoeldetrajan
Hoel, fut un jour chevalier breton. En dehors d'une éternelle brisure dans son être, il en garde avant tout sa devise.L'homme de cœur est redouté. Ce qui lui va comme un gant tellement il ose y mettre son cœur dans ses actions et ses actes. Là, il taille, il touche doucement, mais avec énergie le cadeau. Il reprend vie.

La porte s'ouvre, mais Hoel est tellement dans son "œuvre" qu'il n'y prête pas attention. Puis il la voit arriver. Les yeux du breton brillent, son torse nu de jeune homme ruisselle un peu sous l'effet de la chaleur et de l'effort. Il ne retient pas ce détail. Celte, il est loin d'être pudique, lui qui est né dans un pays où l'on monte en haut des mâts des la naissance et ou on dort à dix dans la même pièce.

Elle, Narcysse s'approche du travail encore en chemin, bien que les fleurs soient dessinées il n'y a rien qui puisse véritablement montrer ce qui sera une tête de proue. Il la fixe, aimant l'idée d'être avec sa cousine, dans cette pièce. Sans doute irait il au bout du monde avec elle. Pourrait elle le rendre heureux?
Dans la tête d'Hoel résonne les noms des Aes Dana, les gens d'art, les hommes détenant le savoir manuel et l'Ullerin, l'étoile qui conduit aux îles Hébrides...


Le silence est là entre eux. Il ne dira rien, ne voulant pas briser cet instant magique. Puis elle fait une chose qu'aucune femme et encore moins de son âge ai fait un jour. Elle pose ses doigts dans ses cheveux et lui demande dans un chuchotement s'il construit une barque pour l'Irlande.
Il s'approche d'elle, son cœur bat fort, beaucoup même. Il pose délicatement son instrument de coupe et pose sa main sur la tête de proue et fait glisser sa main sur les fleurs.
Non, aucune barque ne peut me faire venir en Écosse.
Puis il sourit et chuchote.

C'est une tête de proue de navire. Cela va représenter Bé Danann, une messagère enlacée dans un jardin de narcisses.
Elle attendra sa future propriétaire lorsque celle-ci sera devenue capitaine et si elle l'accepte...

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Narcysse
La Fleur n'est pas d'un naturel à céder à ses sentiments. Elle les refoule, souvent. Elle les retient, toujours.
Élevée par un Ours au coeur de glace, adoptée par un Colosse au regard d'acier, elle est à leur image. Si ce n'est qu'elle a la douceur et la gentillesse ancrée en elle.
Mais quand elle se retrouve avec Hoel, tout bascule en elle. Chaque instants passés avec lui c'est une barrière de plus qui tombe en elle. La carapace qu'elle voudrait avoir n'est pas aussi solide que celles des Géants qui l'ont façonné de sa plus tendre enfance à aujourd'hui. Elle n'a pas encore leur force et elle n'a pas suffisamment vécu pour retenir cette armure qui s'émiette. Elle n'essaye même pas d'ailleurs. Elle sait qu'avec lui elle n'en a pas besoin.

Alors quand il lui explique qu'il lui sculpte une figure de proue, sa coquille éclate comme une bulle de savon. Dans un élan de joie incontrôlable - et totalement incontrôlé -, elle le prend dans ses bras.
Hissée sur la pointe des pieds, les bras autour de son cou, elle se serre contre lui. Tout se met en branle en elle. Touchée en plein coeur. Elle cherche les mots pour lui dire combien elle sera heureuse de la faire poser sur ce qui sera son navire. Elle sent que si elle essaye de prononcer un mot, des larmes de joie dévaleront ses joues alors elle ne dit rien. Elle le serre un peu plus contre elle comme pour partager sa joie avec lui.

Elle inspire profondément et tente de tout remettre en place en elle. Elle doit se concentrer pour calmer le bonheur qui vient de la submerger. Si ses émotions redescendent doucement, son coeur lui, ne cesse de battre de plus en plus fort.
Elle réalise qu'elle est encore tout contre lui et malgré qu'elle s'y sente bien, elle se sent gênée de s'être laissé aller ainsi , elle repose les talons au sol et le libère son étreinte spontanée en laissant glisser ses doigts le long de ses bras et fini par prendre ses mains dans les siennes.
Elle lui souffle un :
Merci ... Avant de fixer son regard sur le bout de ses pieds.
Elle sent ses joues se colorer d'un léger rose alors qu'un sentiment nouveau tambourine dans sa poitrine. Si son esprit lui hurle de rentrer se cacher au fond de son lit, son coeur, lui, la fige ici et lui chuchote de ne pas partir. Elle a toujours été plus attentive au murmures qu'aux cris, surtout s'ils viennent du coeur. Alors pour une fois, elle ne cède pas à la panique et reste là, en gardant ses mains dans les siennes.

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Hoeldetrajan
Il lui parle. Elle agit vite le prenant de vitesse. Il n'a pas le temps de réagir qu'elle se retrouve contre lui, le serrant fort. Hoel est chamboulé, plus que lorsqu'il avait dû traverser la mer d'Irlande avec dans le ventre du navire, la fine fleur de l'époque en matière de chevalier breton. Une autre époque. Il ferme les yeux, n'osant pas coller ses mains contre la tenue et le corps de Narcysse. Son corps bat fort, beaucoup trop, elle doit bien le sentir, se dit-il, n'ouvrant rien ni ses yeux, ni sa bouche.

Aucune son ne sort, mais quelle joie de l'avoir, elle, contre sa peau. Puis elle s'écarte, la magie opère encore. Là dans le silence de l'auberge transformée pour l'occasion en atelier. Elle garde ses mains dans les siennes et lui glisse un merci si doux qu'il voudrait l'entendre encore et encore.


Un moment se passe, une fraction de seconde sans doute, ou personne ne bouge. La seconde d'après il n'a pas eu envie de réfléchir à l'acte. Non. Il l'approche de son torse et la prend dans ses bras, contre lui, la serrant doucement, sans se soucier du monde. Il glisse alors au creux de l'oreille de la jeune fille, un murmure.

Je crois que je serais capable de bâtir un navire... Pour toi... Pour nous.

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Narcysse
Elle se sentait presque confuse de lui avoir sauté au cou si spontanément et la voilà de nouveau dans ses bras.
Elle ne pense plus à rien ni à personne. Le temps s'est arrêté. Seuls les battements de leurs coeurs résonnent à l'unisson.
Elle se laisse bercer par leur musique. Si douce et si forte à la fois.
Le visage enfouie au creux de son cou, elle est simplement bien. Elle pose ses mains sur le dos encore moite de sueur du breton et se laisse aller à cette étreinte tellement agréable. Elle inspire et respire son odeur, elle s'en imprègne au plus profond d'elle même. Jamais , de sa courte vie, elle n'a ressenti ce qu'elle ressent à cet instant précis. Un crépitement au creux de son ventre, un vertige inattendu et peut-être indescend, un peu, elle n'y pense pas.
Le souffle chaud à son oreille, les mots qu'il lui murmure, elle frissonne et se blottie un peu plus contre lui.

La peur est un sentiments qu'elle connait plus que bien. Trouillarde dans l'âme, elle en est adepte. Mais la boule qui se forme dans son ventre est nouvelle. Une sensation totalement inconnue qui devrait la faire partir en courant et qui pourtant la fait rester là. Elle redresse la tête et prend son visage entre ses mains. S'il pouvait lire dans son regard, il y lirait sûrement qu'elle a peur, qu'elle ne sait pas si ce qui lui arrive est bien ou pas. Mais il verrait aussi qu'elle n'a pas envie de penser à la suite, qu'elle a juste envie de la vivre pleinement sans se soucier du reste.
Et que c'est précisément ce qu'elle compte faire. Parce que c'est ce que son coeur lui dicte,là, maintenant. Tant pis pour le reste.
Son visage s'approche doucement du sien, sa respiration s'accélère, son coeur reprend un rythme fou et pourtant elle ne s'est jamais senti aussi sûre d'elle.
Ses mains glissent lentement le long de son cou qu'elles enveloppent tendrement. À demi sur la pointe des pieds , elle approche encore son visage, ses lèvres ne sont plus qu'à un souffle des siennes.
À voix basse, pour ne pas rompre le silence et que le temps ne reprenne jamais son court,elle lui murmure :

... Partons. Ce soir, demain et les jours d'après . Toi et moi. Juste Nous . Ailleurs.


Plus qu'une proposition. Une promesse. Celle de vivre ce qu'il y a à vivre tant qu'il leurs sera possible de le faire.
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Hoeldetrajan
Les mains de Narcysse remontent en direction du visage du breton. Chaque mouvement fait frissonner sa peau. Des millions de cellules se mettent en branle dans son corps. Elle, cette jeune femme à peine plus jeune que lui, elle qu'il n'avait jamais imaginée dans ses bras, ébranle le soldat, l'homme.


Il respire doucement, ouvre à peine la bouche, ses yeux plongés dans la couleur de ceux profond de Narcysse. Lorsqu'elle lui murmure de partir, là maintenant, de prendre la fuite pour des rivages vierges, pour une folle aventure, il a l'impression de revenir ses incroyables moments de folie que l'on pouvait vivre dans un autre temps. Une autre époque ou la vie ne tenait qu'a un fil.

À sa promesse, il n'a qu'un mot dans la bouche, chuchoté.
Oui..

Puis il approche ses lèvres des siennes, ne pouvant contenir plus longtemps cette envie folle, contenue surement dans la figure de proue. Le goût de ses lèvres, est doux au Breton comme le miel qui fait le bon vin sacré de Bretagne. Hoel ne le montre pas, mais il a plein de doutes dans sa tête.

Que dira sa famille, leur famille. Laisserons la jeune capitaine et le Seigneur vivrent leur bout de chemin ? Il ne voulait pas y penser, qu'importe après tout. Il était Hoel De Trajan Lablanche d'Abancourt, il avait porté le nom de Cordeau, s'était rendu en Irlande contre les armées anglaise, avait connu la solitude, le froid, les brigands, il avait tué homme, bête, et même des guerrières. Il affronterait le regard des siens.

Mais là. Le baiser à peine terminé, il la regarde de nouveau, avec cette impression de rêver.

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