Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Joutes 1464- Campement

Xalta
Les terres de Châteauneuf étaient bordées par le long ruban de la Loire. Le terrain de la Lice et l'espace réservé au campement des jouteurs et autres participants se trouvaient sur ce large espace compris entre le Château et le fleuve. En ce milieu d'été , la Loire offrait une fraîcheur parfois la bienvenue.
_________________
Alandrin
CAMPEMENT DE LAVERNEDE


Cela faisait un moment qu'il n'avait plus jouté. Il faut dire qu'avec la mort du Roy,, il n'y avait eu aucune festivité. Et puis il s'était replié sur lui-même et vivait plutôt reclus depuis quelques temps. Cela lui convenait parfaitement. Mais lorsque son amie lui avait fait parvenir l'invitation aux joutes, il n'avait pas hésité un instant. Et puis cela allait lui donner l'occasion de découvrir le Duché d'Orléans. Après tout, il réfléchissait à un déménagement dans les mois à venir, alors autant commencer à visiter.

Il arriva donc sur les terres de Xalta et découvrit l'espace réservé aux campements. Etant dans les premiers arrivés, il indiqua à Agapito de diriger le chariot vers le bord de la rivière. Il pourrait non seulement profiter de la fraîcheur mais aussi s'y baigner si l'envie lui prenait. Il laissa son secrétaire et ses gens installer le campement et mettre en place tout le matériel. De son côté, il prit soin de Néron, son fidèle cheval depuis quelques années. Il mit en pratique tout ce qu'Isabelle avait pu lui apprendre avant de sortir de sa vie comme elle y était entrée. Il sourit à son souvenir et passa à autre chose.

Lorsque Néron fut propre et bien soigné, nourri et au repos, Alandrin alla chercher une bouteille de vin et un verre dans la tente qu'Agapito venait de monter et alla s'installer au frais sous un arbre pour y déguster son nectar, en attendant que les choses sérieuses commencent. En espérant que cette fois il ne se ferait pas lamentablement jeter dès le premier tour...

_________________
Kheldar
Il venait à peine de rentrer de son périple qui l'avait conduit jusqu'en Alexandrie. Quatre mois en mer pour quelques jours à terre. Il n'avait pourtant pas songé, à son retour, à rentrer en sa seigneurie d'Austens pour profiter de quelques semaines de repos méritées. Il avait des projets, et parmi eux il y en avait un dont l'instigatrice était sa cousine, cela méritait bien le déplacement jusqu'à son Duché... et puis s'il pouvait se dérouiller un peu en joutant...

Il ne s'était arrêté à Austens que le temps de récupérer son armure et quelques vêtements pour le voyage, troquant sa tenue de Capitaine de navire de guerre contre du bon acier, quelques tonneaux, des vivres, et après un rapide souper et un bain chaud, son premier en quatre mois, il avait fait sceller quatre chevaux, atteler le chariot et avait entreprit de rejoindre Chateauneuf sur Loire.

Il n'était pas venu seul, et bien qu'il ait été convenu que sa fille puisse voyager autrement que dans l'ombre de son père dans les semaines à venir, il n'allait tout de même pas priver sa cousine du loisir d'avoir deux Lablanches pour le prix d'un à son domaine. Le voyage s'était passé sans encombre, d'une auberge à l'autre, d'un feu de camp à l'autre, sans se presser. Ils avaient amplement le temps maintenant qu'ils étaient rentrés en France et plutôt que de faire le voyage d'une traite, Eddard les faisait profiter tout deux des conforts d'un repas chaud, d'un bain et d'un lit douillet chaque fois que la nuit tombait, si bien qu'ils arrivèrent frais et reposés en vue du fief de sa cousine bien aimée.

Préférant monter leur camp à leur arrivée pour être libres de visiter Xalta le reste de la journée, ils s'attelèrent donc à monter leur tente, et à disposer l'équipement et les tonneaux qu'il prévoyait de mettre en perce pour fêter leur retour à terre avec les Lablanches et le tout venant.


Une fois le plus gros de l'installation terminé, Eddard s'approcha de sa jeune fille et pressa doucement son épaule.

Narcysse, nous finirons cela plus tard, allons voir Xalta, elle a... quelquechose pour moi, et cela te concerne qui plus est!

Et sans plus de précision, il se détourna de leur petit campement, un léger sourire sur les lèvres. Il n'en laissait rien paraître, mais en réalité, il était réellement intrigué par ce qui pouvait se produire lors de ces joutes.
_________________
Narcysse
Des joutes. En voilà une bonne idée. Quoi de mieux que des joutes pour se remettre dans le bain terrestre?
Quatre moi en mer c'est vivre pendant autant de temps avec les même personnes et oublier les us et coutumes du quotidien à terre.
En bateau on ne s'encombre pas des bonnes manières, on se parle plus ou moins comme des charretiers et ce, autant le jour que la nuit. Si on rajoute à ça la rudesse des taches et le peu de repos, on devient vite presque sauvage. Pas animal mais pas loin.

Il était grand temps donc, qu'ils reviennent et qu'ils reprennent un peu de cette vie "normale", sociable et civilisé.
Elle avait prévu un voyage seule histoire de se réhabituer à la stabilité du sol et se prouver à elle même qu'elle en est capable. Mais c'était sans compter croiser son cousin Hoel au détour d'une taverne bordelaise. ça sera finalement à deux qu'ils partiront rendre visite à des amis, sous le soleil basque. A sa plus grande joie d'ailleurs. Voyager seule ne lui a jamais réussi. Son sens de l'orientation étant proche du néant, elle a toujours fini par se perdre. Alors être accompagnée, c'est mieux. Et puis Hoel c'est quelqu'un qu'elle apprécie vraiment. Il a ce quelque chose de très attachant qui la rend systématiquement de bonne humeur. Au simple fait de l’apercevoir, le sourire lui revient instantanément. En admettant que Narcysse perde parfois le sourire ...
Et son cher cousin sera aux joutes. Double raison de suivre son Père une fois de plus donc.
Et puis c'est chez la matriarche Lablanche que ça se passe et c'est une femme qu'elle admire beaucoup. En fait ça fait beaucoup de bonne raisons pour y aller.

A peine le temps de passer prendre une paire de robes à Austens que les voilà en voiture pour une petite escapade à Château-neuf sur Loire entre père et fille.
Et à peine arrivés au campement qu'il faut tout installer sans perdre de temps. Comme toujours, elle s’attelle à la tâche sans broncher, concentrée dans le moindre de ses gestes. Faudrait pas que la tente leur tombe dessus une fois dessous ...


Narcysse, nous finirons cela plus tard, allons voir Xalta, elle a... quelque chose pour moi, et cela te concerne qui plus est!

Un "Ah?" pouvait se lire facilement au fond de son regard. Doit-elle s'en réjouir ou s' en inquiéter? C'est bien ce qu'elle se demande ...
Un sourire plus tard, tranchant intérieurement sur un "on verra bien", elle fini par poser les outils qu'elle a en main.


Accordez moi juste une petite minute avant d'y aller!

Sitôt dit, sitôt disparue dans une des tentes qu'ils viennent de monter. Hors de question de se présenter devant Xalta sans enfiler une tenue correcte et les cheveux en bataille. Et puis c'est l'occasion de tester la solidité de leurs campement.
Une chance, Narcysse est du genre dandy et la toile ne s’effondre pas. Il ne lui faut que très peu de temps pour ressortir, vêtue de sa jolie tenue verte et brune, ses longs cheveux abîmés par la mer habilement roulés en macarons.
Elle se presse pour rejoindre son paternel et de lui emboîter fièrement le pas.


Pourquoi ça me concerne?

Oui parce que quand même, ça va la tarauder jusqu'à ce qu'elle sache cette histoire...
Parce qu'en se changeant elle a eu le temps de tomber d'accord avec elle même sur deux conclusions : soit il a trouvé une femme à qui se marier et dans ce cas c'est chouette. Soit il a trouver un homme à qui LA marier et ça ... c'est un peu moins chouette ... Oui, Narcysse fait une sorte de psychose du mariage. Que voulez-vous, on a pas tous les jours pile l'âge d'être bonne à marier ...

_________________
Hoeldetrajan
Hoel peste contre sa sœur. Peste tout simplement. Sa sœur l'oblige à jouter. Lui le Seigneur et Chevalier qui n'a plus de belle à aimer. C'est le malheur d'Hoel. Trois mariages et un tournoi et le voici qui marche dans le campement au milieu des serviteurs, des palefreniers, des jouteurs et des belles-dames. Il marche sans but, ne cherchant pour l'instant personne du regard. Sauf une... Une personne qu'il aime beaucoup et avec qui il aime être beaucoup. Elle passe non loin d'une tente, elle et son père. Hoel sourit un peu, les joues rouges, touchant son bracelet à sa main droite....
_________________
Gaupain
Il l'avait appris presque par hasard. Il n'avait eu que le temps d'aller quérir un cheval dans les écuries de son père.
Il avait choisi son cheval avec soin, une jument bai de 6 ans répondant au doux nom d'Arabesque. Son père allait un peu tiquer de lui avoir pris ce cheval mais il savait qu'il approuverait ce choix.

Ses premières joutes, il allait tomber dans l'inconnu. Il arriva à l'entrée du campement et regarda un peu partout. Il rechercha un coin où il put installer son campement. Personne pour accueillir, il se mit donc un peu à l'écart près d'un arbre pour s'offrir de l'ombre.

Il monta son camp.

_________________
Octavesaintange
Châteauneuf... Le duché avait une connotation particulière pour Saint-Ange. Des souvenirs étaient rattachés à ce lieu. Des moments de peine mais aussi de joie. Quelque chose d'apaisant et de réconfortant, comme la maîtresse des lieux l'envahissait à chaque fois qu'il passait la grille. Ce matin là, c'est de noir vêtu, la mine fermée et le teint blanc qu'il pénétra dans le domaine. D'humeur morose, il ne voulait pas être là. S'enfermant dans la cage aliénante de la solitude, le jeune Maréchal de France fuyait les mondanités de toutes sortes ces temps derniers. Mais à celle là, il ne pouvait s'y soustraire en tant que vassal de sa Seigneurie. L'été n'avait pas fait son oeuvre dans le cœur du seigneur, lequel demeurait de glace, emprisonné, figé en proie aux doutes et aux questionnements.

Juché sur son cheval blanc, qui contrastait avec le noir de sa tenue, au devant d'une petite caravane de ses gens, Octave arriva donc à Chateauneuf le visage clos. Déjà au loin se dressaient quelques tentes, non loin de la Loire. Le clan Lablanche était bel et bien déjà là, quelque part il en faisait parti aussi... Ne voulant point apparaître en public déjà, il descendit de cheval peu de temps avant d'arriver au campement, et le confia à Edgar son homme à tout faire. Le bedonnant gouvernant, regarda son maître le regard un peu triste ne sachant pas que faire pour lui redonner le sourire. Il alla pour parler, puis se tût, sachant qu'il n'aurait pas de réponses et pris la bride que lui tendait Octave en le regardant s'éloigner.

Le jeune seigneur ajusta un peu plus son chapeau noir sur sa tête, l'enfonçant encore plus pour combattre le soleil qui commençait a donné déjà. Contournant le campement, il gagna les jardins de Chateauneuf et commença à s'y promener. S'étant pris récemment de passion pour les fleurs, s'y adonnant à ses rares heures perdues, il aimait vagabonder dans les jardins des autres et observer les fleurs pour en apprendre davantage. Les jardins étaient des espaces calmes, Saint-Ange les appréciait pour cela et venait s'y ressourcer loin du tumulte parisien. Il songea un instant à son jardin de Saint-Martin d'Abbat... Avec la ribambelle de mioche qui se trouvait dans le manoir, le jardin devait être beau... Il ne préféra même pas y songer, réfléchissant comment il aménagerait les jardins de Nesploy et du Plessis Saint-Benoît... S'il avait le temps de réaliser ses projets un jour... Le temps lui manquait cruellement et ce n'était pas un mal, il permettait de ne point trop réfléchir...

Le soleil commençait à chauffer doucement, et il vint presque à regretter sa tenue noire. De plus, il ne pouvait prendre désormais le prétexte du deuil royal pour s'habiller de noir. Seulement, la couleur reflétait bien en ce moment la teinte de ses idées. Se perdant dans les jardins de Chateauneuf, il remarqua une rose d'une variété qu'il ne connaissait pas. Doucement, il s'agenouilla pour la respirer et l'observer. Un instant, il eut une pensée pour sa défunte Isabella... Elle qui adorait les roses... Il eut une pensée aussi pour Elle, l'amour interdit... Qu'elle lui manquait parfois... Pour Gie aussi...Et les autres... Tous ces amours morts avant d'avoir vécus... La vie était ainsi... Il espérait seulement que celui d'aujourd'hui vivrait plus longtemps. Le cœur enfermé dans la glace du doute et de la déception, il en venait à douter de tout et trouver du réconfort dans le passé, et craindre le lendemain. Souvent il se disait à lui même, comme pour rassurer que demain n'existait pas plus qu'hier et que seul comptait l'instant présent, mais hélas les doutes et les questions revenaient toujours...

Sortant un fin couteau de sa manche, et oui l'on est jamais assez prudents, il alla pour cueillir la rose afin de l'observer et de l'offrir ensuite. Puis à mis chemin, quand il allait pour la couper Octave se ravisa et rangea la lame dans sa manche doucement. Les rose devait vivre, sinon elle se fanerait tantôt. Comme l'amour et d'autre choses encore, les fleurs une fois cueillis sont condamnées à mourir... Se relevant, il continua sa ballade dans le jardin avant d'entendre les bruits d'un groupe d'enfants ou de quelque chose qui venait. Tranquillement, il gagna le bord de Loire, et s'allongea à l'ombre apaisante d'un arbre, protégés de la vue du monde par eux... Le sommeil ne tarda pas à venir.

_________________
Ishtara


Campement des Bouillon



Nouvelles joutes. Seule distraction que la Comtesse s'autorisait depuis des mois. A dire vrai elle se servait des joutes pour se défouler, évacuer cette colère, cette peine qui grandissait de trop en elle. Elle rageait peut être bien. Voila ce que pourrait dire un psy d'elle. Mais ce n'était pas la bonne période pour cela alors c'est un visage fermé qui arriva vers la tente Bouillon qu'elle avait ordonné de faire monter avant son arrivée et celle de sa famille.

Arrivée la première et seule avait l'avantage qu'on ne lui pose pas de question, qu'on ne la regarde pas avec ce petit air de tristesse dans le regard de ses plus proches. c'est un avantage pour ne pas faire semblant, pouvoir etre elle simplement encore quelques heures.

La tente semblait être montée correctement, les armures et armes commençaient à voir à etre sortis des coffres. Elle ne dit mot, pas envie de parler, juste quelques mouvements de tete pour saluer avant de se glisser dans la tente. La Blanche se demanda si le Bel serait là à temps, si le Comte du Poitou viendrait faire ses premières joutes. Elle sortit sa flasque et bu une longue gorgée de calva. Raisonnable ou pas, elle en avait que faire pour l'heure. Installée confortablement malgré tout, elle réfléchissait aux mois à venir mais surtout aller saluer son Suzerain avant que les joutes ne commencent.

_________________
Calico


Campement des Bouillon



SERIEUX ET MON DOIGT DANS TON CUL?

Ce fut comme cela que Calico arriva dans le campement en tenant la courroie de son cheval et marchant à côté de lui pour le guider jusqu'aux tentes Bouillon; la tête retournée vers l'arrière.
Quand elle vit les oriflammes Bouillon, elle s'arrêta et regarda Tara. Certes elle avait du gueuler si fort qu'on avait du l'entendre à une demi lieue mais c'était un chevalier et pas une ballerine.


Tu sais pas quoi?
J'allais descendre de mon cheval et un homme, que je ne connais ni des lèvres, ni des dents, me fout une main au cul en me disant "oh je pensais que vous alliez glisser".
Non mais et puis quoi, il pensait juste me toucher le croupion mais crois moi il va s'en souvenir, il s'est pris une torgnole dans les dents.
Je sais pas qui s'était mais il m'a foutu les boules d'emblée. Tu viens aux joutes pour t'amuser et tu tombes sur un pervers. Comme si j'allais tomber....


La brunette essayait de se calmer tout en attachant la courroie de son cheval. Les joues encore rougies de son coup de sang, elle vint coller une bise à sa Suzeraine.

Et toi ça va sinon? Pas de main au croupion?
_________________
Ishtara


Campement des Bouillon




SERIEUX ET MON DOIGT DANS TON CUL?

A des lieux ça avait dû être entendu, c’était certain, manquerait plus maintenant que certains croient à une soirée libertine !! Sa vassale était parfaite. Elle pouvait péter les dents à bien des hommes sans qu’elle n’ait peur de se faire éclater la tête en retour. La Blanche sourit doucement à l’idée que l’homme en question se soit prit une bonne rouste d’elle.

Il mangera des soupes à l’avenir, bien fait pour lui !

Elle lui sourit et lui fit une bise à son tour.

Ton croupion a drôlement de succès en ce moment non ? Ou je rêve ?

Elle inclina légèrement de la tête pour l’observer.

Quoique normal qu’on le veuille. Elle lui sourit taquine. Le tien semble être plus attirant que le mien, il n’a pas autant de succès, sinon imagine, on pourrait finir toutes les deux dans des geôles à force de péter des dents à tous ceux qui tenteront de les avoir en main.

Et car la taquinerie pleine de tendresse devait etre un amusement entre elles.

Imagine quand tu seras de plus en plus dans de belles robes, avec un décolleté. Comme je les plains à tous !

Elle rit doucement l’imaginant mettre une droite direct dans la mâchoire alors qu’elle serait à l’étroit dans une robe qui mettrait à l’honneur certaines formes de la sauterelle.

Oh mais dis moi ! Tu as récupéré une dent du bonhomme ?
_________________
Maxine..


Campement des Bouillon


Quel meilleur endroit, quelle meilleure joute que celle-ci pour oublier sa première joute où elle se vautra à la première lance et qui fit qu'elle ne tenta plus jamais la chose?
Et surtout...Quel meilleur moment que celui-ci, celui où elle débordait de colère et d'envies de violence que même la confession ne suffisait à éliminer? Bon...elle était pas dupe malgré sa Blondeur, elle savait qu'elle n'irait pas bien loin...mais le peu qu'elle ferait, si ça pouvait la défouler en imaginant la tête de son futur-ex-mari sur le peu d'adversaires qu'elle battrait...si elle en battait au moins un...elle ne serait déjà pas venue pour rien.

C'est montée sur Neige, et armée jusqu'aux dents, son épée au flanc gauche, sa miséricorde au pommeau de Corbeau à droite, une dague plus petite attachée à sa cuisse, le bouclier au pommeau de selle Que Maxine la Blondissime arrive au Campement Bouillonnant entendant bougonner la sauterelle. Elle descend de son destrier dont elle flatte l'encolure avant de la confier au palefrenier de camp.


"Bien le Bonjour Mes Amies, heureuse de vous retrouver ici. Prêtes pour en découdre? J'aurais mangé un lion avant de venir que je ne serais pas en meilleure forme je crois..."
_________________
CAC et Cheffe de Port de Tolosa, Ecuyère de Bouillon.
Edward
Campement Colleville


Quatrième joute, quatrième construction de campement. Bien que pour cette fois, le chemin jusqu'au lieu hôte n'allait point être fort long puisque ce n'était pas plus loin qu'en Orléans. À dire vrai, on ne pouvait pas faire plus près. C'était l'ex-dame de Tronchay qui organisait ses joutes à Chateauneuf-sur-Loire, le nouveau seigneur bannières hautes entra en les lieux et bâti son campement à l'aide de ses écuyers. Dernier lustrage d'armure, travail de la lame et repos avant de découvrir si oui ou non il allait participer aux éliminatoires. Après trois tournois, Edward n'avait participé qu'à un seul éliminatoire et n'avait réussi qu'un seul duel en phase finale., ayant goûté le sable par deux fois par la lance du Grand Prévôt de France.

Le nouveau maire de Patay et Secrétaire de la Surintendance profita de son repos pour faire le tour du propriétaire, accompagné de son pupille, certainement pour trouver un brin d'inspiration mais aussi et surtout pour prendre connaissance de la lice où il affront au moins un duel. Bien qu'il ne savait s'il était réellement inscrit puisqu'il n'eut reçu un accusé de réception du destinataire de son inscription.

_________________
Ursus
                  Campement de la Maison Valbois




Ursus, passionné de joutes ne pouvait manquer celles qui se déroulaient en orléanais. Bien que les terres de Chateauneuf-sur-Loire soient proches d'Orléans, le Duc de Chateaurenard devait tout de même transporter son équipement et prendre place sur le campement. Après avoir dressé les tentes, Hector hissa les oriflammes afin de donner quelques couleurs dans l'azur du ciel.

Rose vérifiait le matériel et Ursus réunissait un peu de bois pour faire une petite flambée. Le Chambrier pourrait ainsi préparer la soupe rituelle en attendant l'affichage des participants et le tableau des rencontres. Peut être auraient ils le plaisir de voir la maîtresse des lieux venir les saluer.

_________________
Erwany



Elle n'avait eu confirmation mais peut être le pigeon la cherchait il sur les chemins , alors , afin d'être là au cas ou, la brunette s'était rendue sur place.

Cette fois , elle avait engagé du monde pour monter son campement , elle choisit donc un place et les laissa s'affairer pendant qu'elle visitait les lieux.
_________________
Catherine.louveterie


Le mois d'août touchait à sa fin. La jeune Louveterie était de retour en Touraine après quelques semaines à Coussey a profiter de son fief et de sa fille. Loin du monde, de la vie publique, elle consacrait ce temps à sa bâtarde. Si à la naissance, la mère avait rejetée son enfant, ce n'était plus le cas. Un lien réel et fort c'était noué petit à petit. Catherine comprenant le rôle qu'elle devra jouer et avoir dans la vie d'une autre personne qui dépendait entièrement d'elle. Le retour en Touraine se déroula sans soucis, à son retour missive l'attendait. Une invitation pour des joutes. Pas de n'importe qui. De Xalta. Cette dernière lui avait écrit il y a quelques temps, avant son départ pour lui faire part de son intérêt pour une noble célibataire pour son propre cousin. Ce fut une surprise. Agréable. S'il est vrai qu'elle recherchait, Catherine ne le disait pas ouvertement. Et avec la guerre, les guerres qui s'enchaînaient, tantôt en Lorraine contre les hordes de barbares de l'Empereur fou, tantôt en Touraine pour une envie de quelques-uns d'indépendance. Il lui fallait une descendance légitime. A qui transmettre Coussey. Dans son esprit, elle voulait un petit Eudes pour l'héritage de son père. C'était une obsession grandissante. Et pour une descendance légitime, il fallait un époux. L'un n'allait pas sans l'autre.

Faites le nécessaire.
Bien Madame.


Les instructions furent données. Elle ne disposait pas d'autant de monde que ça mais, c'était suffisant pour son quotidien. Pour le jour-J, elle prit la décision de partir la veille afin d'arriver dans les temps. La Touraine et l'Orléans ne se trouvaient pas loin l'un de l'autre, c'était bien. Elle emmena sa servante et les deux seuls hommes qui étaient à son service à Tours. Il faudrait bien ça. Anne-lyse demeurerait en Touraine. Il ferait mauvais genre de venir à ce genre d'invitation, pour ce genre de raison avec une bâtarde sous le coude. Un peu de jugeote quoi. La baronne de Coussey arriva au camp sans encombres. Sur place, elle laissa ses gens prendre les choses en mains. La demoiselle Louveterie laissa ses yeux parcourir les tentes voisines. Beaucoup de monde a priori. En même temps, c'était des joutes et elle se doutait bien qu'une personne comme Xalta devait être un poil populaire. Cela noua un noeud à son estomac. Tout à coup elle réalisa la chance de se trouva là mais, également les enjeux de sa présence ici. Il lui faudrait mettre toutes ses chances de son côté. C'était pourquoi, lorsque son logement provisoire fut prêt, elle s'y engouffra immédiatement et envoya un message à la Duchesse de Châteauneuf sur Loire de sa présence. En attendant, elle se changerait et troquerait sa robe verte pour une rose. Non pas qu'elle affectionnait cette couleur qu'elle ne portait quasiment jamais. Cette robe venait de son héritage, une de sa tante qu'elle avait fait remettre à sa taille. Bien sûr que Catherine n'était pas revenue de Coussey les mains vides. En robe rose, les cheveux blonds détachés, ses yeux bleus et son estomac noué étaient fin prêts.

Il lui fallait un peu d'air et s'il lui fallait attendre un peu, autant le faire avec une légère brise pour rafraîchir sa peau.

_________________

See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)