Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Au bord du monde

Hoeldetrajan
Ils étaient arrivés dans la nuit, profitant de la fraîcheur. La lune avait suffisamment brillé pour qu'ils ne se perdent pas et enfin, ils arrivèrent à Bayonne. Déjà soupira le breton. Il savait combien la route était plus belle et important que la destination. Le couple tel un aimant fut attiré par la plage et l'océan.

Hoel qui avait l'air et la manière de faire les choses, trancha de son épée germanique quelques branches d'un arbre puis en à peine une heure, il avait fait à partir d'un tissu étanche et du bois, une petite cabane. Pas de quoi pavoiser, mais de quoi être bien pour quelques heures.

Au bien sûr il était assez riche pour s'offrir une chambre, voir même en tant que noble d'Orléans pourquoi pas trouver sur le chemin de Compostelle, le gite dans la noblesse. Mais non là, il voulait être ici sur le bord du monde, sur le sable avec son cœur. Son amour. Sa fleur.

_________________
Hoeldetrajan
Le lendemain.

Il n'avait rien prévu. Ni la ballade ici, ni l'absence ou non des amis. Et encore moins le fait qu'ils en parlent. Lui n'aimait pas trop ça, il n'avait jamais eu envie d'en avoir un. Pour lui, ça ressemblait à une chose qui pleure, qui hurle... Qui court partout et qui marche à quatre pattes remuant la queue et pissant partout.

Mais pour elle, pour Narcysse rien n'était assez beau, assez bien. Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. C'est parait-il vrai. Là en l'occurrence, c'était donc le cas.
Il profita d'une auberge pour passer la commande avec des ordres et mille détails. Il devait ne pas être trop noir, ni trop gris. Il devait plutôt être blanc avec si possible une tache au minimum noire. La tache devait être visible. Lorsqu'on lui présenta dix bébés, il prit le temps, beaucoup de temps. Le premier dormait, le suivant avait semble-t-il fait partout dans sa caisse. La suite n'était pas mieux.

Par contre, le numéro 7 semblait sortir du lot. Il était bien blanc, avec une belle tache sur l'œil droit. Il semblait assez filou et... Sage. Hoel le prit donc payant ce qu'il fallait.


Puis il alla d'un pas décidé dans sa chambre retrouver Narcysse. Il frappa, et entra un panier avec un linge qui bougeait dedans...

_________________
Narcysse
Le jour se lève et la Fleur s'éveille. Pas trop vite. Elle prend le temps d’apprécier les matins paresse et elle y prend presque goût. Elle qui a pour habitude de se lever aux aurores, elle traîne au lit sans culpabiliser une seconde.

Mollement, elle lève la tête quand la porte s'ouvre, laissant apparaître un Breton plutôt bien réveillé, panier gigotant au bras.
Elle le scrute un instant, réajustant sa vue à la lumière du jour et s'assoit en cube sur le lit, encore toute décoiffée de la nuit.


Le petit déjeuné serait-il vivant ce matin? Articule-telle d'une petite voix rauque qui a du mal à émerger.

Evidemment, elle ne s'attend pas le moins du monde à voir sortir du panier une petite tête toute blanche, un rond noir sur l’œil, lui donnant l'air d'un pirate d'eau douce.
Et quand elle le voit, qu'elle réalise, c'est d'un bon qu'elle saute du lit pour le rejoindre, les cheveux en bataille et en chemise de nuit.
Le regard brillant de joie, le coeur palpitant comme à un matin de noël, elle le regarde avant de plonger les mains dans le panier et en sortir la petite boule de poil.



Hoel! Mais ... Mais .... han ... m'enfin ... Bafouille-telle, submergée par la joie et la surprise.
Une conversation de la veille avait dérivé sur le sujet et elle lui a dit vouloir un chien. Un GROS chien, qui la protégerait dans les rues de Paris où elle va passer de plus en plus de temps. Un compagnon qui serait avec elle où qu'elle soit et qui veillerait sur elle. Il lui a dit ne pas être friand de ces bestioles et elle était loin, très loin, de s'imaginer qu'il lui en ramènerait une, lui.

Alors elle serre le chiot contre elle, une joue entre ses oreilles, tellement, tellement heureuse de ce réveil aussi surprenant que merveilleux.


Merci ... de tout mon coeur, merci. Il est magnifique!

Et tout cadeau mérite d'être remercié à sa juste valeur. Elle pose un instant le chiot au sol et saute dans les bras de son Chevalier. Elle l'embrasse avec tout l'amour qu'elle lui porte. Et pas seulement parce qu'il la comble de bonheur par toutes ses attentions, non, simplement parce qu'elle l'aime. Du plus profond de son être.
_________________
Hoeldetrajan
En paix. Ce qu'il n'avait jamais connu. La paix dans son cerveau. Une paix douce et légère. Aucune femme a présent ne lui avait fait tenir aussi bien le gouvernail de sa vie. Et s'il lui avait fait comme cadeau le chien, alors que lui-même n’attachai pas d'importance aux bêtes, c'était un signe d'amour immense. Bien entendu dans toutes les histoires naissances il y a le début, on se découvre, on se cherche, on va jusqu’à chercher dans les autres de l'autre, un "aime moi et je t'aimerais en retour".

Là, la différence est qu'ils se connaissaient et se retrouver à être de la même famille. Bien que Hoel soit le demi-frère de Xalta et Narcysse la fille adoptive de Keldar. Tout était donc parfois pour cette union, cette idylle, cette même envie de vivre simplement ensemble. Hoel ne sentait pas le désir de vouloir se marier, il sentait par contre cette envie de prendre la mer avec elle, de couler des navires et un jour prochain découvrir le corps de sa belle. Mais pour cela, il fallait signer de patience, car on ne visite pas une fleur comme on va voir les filles de Tréguiers.

Il y eut un moment intense de bonheur lorsqu'elle l'embrasse du plus profond de son être. Pour la première fois de sa vie, Hoel le Celte a peur. Peur d'être loin d'elle, loin de ce qu'elle représente de tellement immense. Il la serre donc dans ses bras, il sent chaque cellule de son corps. Il voudrait ne jamais la quitter. Que les dieux l'entendent...

_________________
Hoeldetrajan
Hoel avait laissé Narcysse en compagnie de ses amis dans l'auberge dite la taverne des Légendes. Il n'était pas vraiment d'humeur, mais le montra point.

Il savait que la guerre ferait rage non loin de ses terres et non loin de sa sœur. De plus, les nouvelles venant de son cousin, le père de sa douce n'était pas là non plus pour lui ravir le cœur. Puisse qu'il lui était interdit de prendre la mer, c'est sur son cheval et avec son armure qu'il irait au combat. Il prit le temps donc d'écrire à sa famille et à Orléans pour prévenir qu'il serait des leurs.
Le breton n'avait pas parié sur une durée sur la relation naissance avec sa cousine, il se laissait vivre simplement, mais se rendait à l'évidence que le père de sa promise, son propre cousin, serait un frein à leur relation. Il se dit qu'il manquait de chance avec les femmes et se dit qu'il essayerait cette fois-ci de ne rien dire ne rien gâcher de ce qu'il vivait avec Narcysse.

_________________
Narcysse
Uns journée parfaite. C'est ce que ce jour aurait pu être si la guerre ne les avait pas fait redescendre sur terre.
La guerre ... le Père de la Fleur sur le champs de bataille et une Narcysse qui se ronge les ongles jusqu'aux moignons, de l'interieur seulement. Parce que la guerre, si elle deborde des ports, c'est son gagne pain. Secretement, elle en rêve même. Que le Black Bow soit de nouveau mobilisé et qu'elle joue de ses canons. L'odeur de la poudre qui se répend et se mêle à celle de l'écume, c'est ce qu'elle aime, c'est ce pourquoi elle est quartier maitre du plus puissant des navires de guerre.

La guerre c'est aussi des levées de ban. C'est des nobles appelés à prendre les armes pour défendre les terres prises d'assaut. C'est le chevalier de son coeur appelé à protéger sa soeur. La duchesse d'Orlean à surement besoin de sa première Lame. Et si ce n'est pas le cas, ça le sera bientôt.

La guerre c'est un retour à la réalité. Ils savaient que leur idylle ne durerait qu'un temps. Qu'un jour ils seraient appelés à ralier un rang,une cause. Que leur escapade amoureuse prendrait fin.

Et la Fleur réalise. Pas tout de suite. C'est en parlant avec ses amis, en se confiant à eux, qu'elle met des mots sur les maux à venir.
Peu importe où elle est et avec qui, si son Père a besoin d'elle, elle abandonne tout. Sans se poser plus de questions. C'est un secret pour personne qui la connaît un minimum mais elle s'était imaginée pouvoir aller contre ça. Follement. Stupidement. Bien sur que non, elle ne pourra jamais faire taire ce lien tissé entre elle et le Colosse. Pour le pouvoir, il faudrait le vouloir.
Et elle réalise. Que jamais elle ne le voudra. Que jamais elle ne le pourra. Et que ça detruira surement beaucoup autour d'elle mais qu'elle ne pourra faire autrement.
Mais la Fleur n'est pas défaitiste. Utopiste, peut-être. Elle y croit, jusqu'à ce que la dernière lueur d'espoir,elle y croira.
Alors elle se laisse porter par le "peut-être que".
Peut-être que tout va tourner dans le bon sens. Peut-être que son Père comprendra et qu'Il acceptera.

Le soleil se couche doucement sur la cité gasconne et le silence règne dans la chambre d'auberge. Elle prépare ses affaires sans dire un mot. Seul Sterenn semble ne pas comprendre ce qu'il se passe dans la tête de ses maîtres.
Il machouille une corde comme si sa vie en dépendait et la Fleur essaye de ne pas penser à demain.
Elle sourit de temps en temps. Dans le vide. Elle repense aux retrouvailles avec ses amis et son coeur se gonfle à nouveau comme si le vent soufflait dans les voiles de son navire. Rien n'est jamais tout noir au pays de Narcysse. Même si ce jour est particulièrement gris ....

_________________
Hoeldetrajan
Hoel sent que l'ambiance est follement triste. Grise. Il secoue la tête et pose son épée qui ne la quitte jamais. Il se lave les mains et se pose, se plaque, contre le dos de Narcysse. Il glisse ses mains sur le ventre encore si jeune de Narcysse.

Un ventre bien innocent si on le compare à celui qui a connut les massacres que peut être un champ de bataille. Les boyaux, les jambes arrachées... Les gorges tranchées. Il pose sa bouche contre son coup et l'embrasse avec chaleur et lui murmure. Je ne veux pas te perdre Narcysse. Ni demain ni après demain.... Ni dans un an. Je retournerais la terre pour te retrouver, te chercher et...

Au lieu de continuer, il lui glisse à son doigt une bague, d'argent avec aucune inscription dessus. Et reste là contre elle. Il se sent assez fort et capable d'affronter la mort, mais perdre sa fleur serait un drame de trop dans la vie du jeune noble.

_________________
Narcysse
Une douce chaleur la sort de ses pensées. La robe qu'elle essaye tant bien que mal de plier , trop perdue dans ses pensée pour y arriver, est roulée en boule avant de tomber au sol. Elle recouvre les mains de son Celte des siennes, elle resserre l'étreinte en fermant les yeux.
Son cou se tend et sa peau frissonne au contact de ses douces lèvres.
La gorge nouée d'un sentiment étrange et désagréable malgré le bonheur d'être blottie dans ses bras, elle l'écoute sans prononcer un mot.

Elle voudrait lui dire, pourtant, qu'elle est tellement bien avec lui qu'elle serait prête à se dresser face au monde entier pour pouvoir rester à ses côtés et vivre cet amour pour l'éternité. Si elle suivait son coeur, c'est ce qu'elle lui dirait, c'est ce qu'elle ferait. Mais la raison fait doucement taire cette douce folie qui l’enivre depuis qu'ils se sont revu à son retour de la cité du désert.
Elle a toujours suivi la voie de la raison, la Fleur. La seule fois, la seule et unique fois où elle a laissé les rennes de sa vie à son coeur, c'était pour partir avec lui. Et le constat qu'elle en fait, tristement, douloureusement, c'est qu'elle se retrouve déchirée entre deux êtres qu'elle aime.

Elle rouvre les yeux alors qu'il lui prend la main pour glisser délicatement un bague à son doigt.
Elle reste un instant le regard figé sur sa main tandis qu'un vent de panique gronde en elle. Doit-elle pleurer?Rire? Sauter de joie ou se rouler en boule au fond du lit ? Elle n'en sait rien. Prise au dépourvue, elle ne sait comment réagir.
Elle se retourne face à lui et prend son visage en coupe au creux de ses mains. Un étincelle de peur brouille la tendresse du regard qu'elle pose sur son Celte.


Hoel ...

Elle doit se concentrer pour retenir le flots de larme qui menace de dévaler ses joue, sa voix tremble , partagée entre la joie et la peur qui livrent un combat dans son coeur.
Alors pour calmer cette vague d'émotions, avant qu'elles ne la submergent, elle le serre contre elle, ses doigts fins se perdent dans les cheveux de son Chevalier et son visage s'enfouie dans son cou.
Mais c'est plus fort qu'elle, elle pleure. N'allez pas lui demander si elle pleure de joie ou de tristesse, elle ne saurait répondre. Elle pleure, c'est tout.


Hoel je ... c'est ... elle est magnifique ... J'peux pas accepter ce cadeau ... ça représente trop ... pas maintenant ... j'peux pas ... j'peux pas ...

Une simple bague peut signifier tellement de choses qu'elle s'y perd. C'est comme si ce tout petit anneau d'argent venait de la découper en deux. Une partie d'elle part rejoindre son Père et l'autre reste là, dans les bras de son Celte pendant que son âme plane au dessus, ne sachant laquelle suivre.
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)