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[RP] Et de leur destrier, leur épée frétilla

Accrosenseo
[ RP ouvert à tous en lien avec l'attaque armée de la nuit du 29 au 30]




[ Sur les chemins chauds... la veille ]

Ils avançaient depuis des jours, la chaleur plombant les têtes, brulant presque la peau, sa chemise blanche laissant voir un decolleté prometteur perlait de sueur, que la fraicheur de la nuit pouvait appaiser entre des bras même chauds du moment que dans ces derniers la journée fut oubliée.
L'oriflamme noir en tête pas une once de vent pour le faire flotter mais qu'importe ils avançaient et qui sait ce qu'ils trouveraient en route..
Elle baissa la tête, regarda son épée et se dit qu'un peu d'action lui manquait grandement!
Ils en avait croisé du monde mais tous se tenaient sages, si sages, trop sages!

Pas de pause, pas d'arrêt, avancer enore et encore.. la vue était agréable.. des champs, des élevages et devant les miches du chef.. du porteur d'oriflamme.

Elle souriait à pleines dents.. pas que d'actions en armes qu'elle manquait la belle!

Un haussement d'épaule, chassa vite les pensées chaudes et se concentra sur la nuit qui tombait apportant un peu de tièdeur!

Le grand calme.. pas un murmure, pas une goutte d'alcool depuis des jours! sécheresse de gorge, ses veines se desseéchaient.. et le chef ca devait être pire!


Allez avançons..

Un envol d'oiseau dans les fourrés un peu plus loin.. la nuit pénétrait les âmes et la vie, l'astre solaire disparu laissant sa rivale prendre place, laissant le troubillon des battements du coeur s'intensifier dans une concentration de survie.

Ils arriveraient au petit matin dans une ville.. qu'elle connaissait si bien! mais pour l'heure le sommeil tirait ses paupières, encore une nuit à tenir avant de sauter dans une couche confortable, ses miches endolories par les longues chevauchées .. un bain aussi et une beuverie.. hummm![/i]

[ Plus tard dans la nuit ]


Elle sursauta, les pensées l'avaient entrainé dans un autre monde et elle eu juste le temps de tirer son épée quand des cris survinrent!
Elle ne mit pas pied à terre, les coups de lames pleuvaient de par l'ennemi, de par ses compagnons de route, de par elle-même!
Il en tombait un puis deux puis d'autres!


Elle descendit de sa monture et se defoula, si longtemps que cela n'avait pas eu lieu!
Une femme face à elle, quelques mouvements de débutants, et en un instant cette dernière tomba innaminée; il s'en suivit deux autres femmes qui prirent le même chemin. Des gémissements, des pleurs, elle s'arreta enfin, l'épée en main, le temps suspendit son vol un bref, si bref instant, juste le temps de regarder autour d'elle, des corps gisaient au sol, certains étaient morts, d'autres blessés..
Essoufllée, le coeur battant si fort, le visage en sueur, les cheveux tombant en cascade dans son dos et une partie de son visage, elle ne pu que lever les yeux vers le Ciel.. cette fois le destin..


Vous allez tous bien?

Les yeux dévièrent sur son groupe cherchant des blessés.
Le temps de la réponse elle fit le tour des corps..


Si jeunes! c'est la vie!
Ne ressentie rien d'autre .. rien!


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Une bannière n'est pas un sceau, c'est meme HRP!
Accrosenseo




[ Plus tard dans la journée ]


Parbleu c'est quoi ce vautour qui tourne là haut? la faucheuse enverrait-elle déjà ses sbires?

Le volatile aux larges ailes volait somptueusement aux dessus d'eux, larges, très larges cercles quand il piqua d'un coup et se posa avec une grâce insoupçonné aux pieds de la belle.
Un message dans le bec qu'il délivra et sans attendre repris son vol.


Curieuse, elle prend le papier, le déplie et commence à lire.

L'éclat de rire ne fit pas attendre!

Z'ont de l'humour les Bourgugnons y'a pas à dire!
V'là qu'ils sonnent l'alerte! des hérétiques dans leur ville!


Se tourne vers ses compagnons

Z'en connaissez vous des hérétiques???

et elle riait, et riait à n'en plus finir

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Une bannière n'est pas un sceau, c'est meme HRP!
Ingeburge
[Autun en emporte le vent]


C'était la deuxième fois — serait-ce donc qu'il y en aurait une troisième? — qu'Ingeburge voyait l'astre du jour se lever sur la cité d'Autun. Et à chaque aurore, elle restait là, éveillée après une nuit toujours trop courte, accoudée à la croisée, à regarder le soleil darder ses premiers rayons, les brises de l'aube caressant son visage marmoréen.
C'était le seul instant de répit de la journée, quand elle n'était pas encore accaparée par des obligations diverses, quand elle s'appartenait toujours et qu'elle pouvait simplement être elle.
Mais le moment était trop bref, comme irréel et bien vite, ce qu'elle tentait d'occulter quelques minutes durant lui revenait, insidieux d'abord et puis, plus envahissant ensuite, tel la marée montante. Et elle était prise par le flux et le reflux, portée par la houle, entraînée par les vagues, tentant de garder pied et de ne pas être brisée par le ressac.

Et il semblait que ces derniers temps, le courant se renforçait davantage.
Depuis plusieurs jours maintenant, les rumeurs se faisaient insistantes et persistances, des hérétiques notoires, ou considérés comme tels, foulaient le sol bourguignon.
Des noms étaient communiqués et les informations étaient vérifiées, se voyant infirmées ou confirmées.

Il y a deux jours encore, elle se trouvait à Nevers, avec Namaycush, tentant de savoir ce qu'il faisait là, intriguée par cette convergence de marauds, de drôles, de drilles et de graines de potence sur le sol bourguignon.
Et voilà maintenant que son escapade la faisait s'approcher de la gueule du loup, voilà que ses pas la menaient là où elle n'aurait pas dû se trouver. Que lui répétait-on sans arrêt à Rome? De ne voyager qu'avec les Saintes Armées, de cesser de n'en faire qu'à sa tête, d'éviter de prendre la route. Se dessécher chez elle en somme. Et elle écoutait, boudeuse, adoptant cette attitude d'une gosse trop turbulente que l'on croyait qu'elle était, acceptant du bout des lèvres les recommandations dont elle était abreuvée. Sauf que boire le calice jusqu'à la lie... très peu pour elle, la communion était amplement suffisante.

Pour l'heure, elle ne songeait pas encore à eux, à ses ennemis, à ses cibles, elle s'interrogeait simplement sur la perte en chemin d'un de ses compagnons de voyage. L'inénarrable Comte de Belfort, libérateur auto-proclamé de Pontarlier, avait encore fait des siennes. Elle se demandait où il pouvait bien se trouver et même si elle le tenait pour une personne insupportable et prétentieuse, elle espérait tout de même qu'il ne ferait pas de rencontre fâcheuse en chemin.

C'est que les rumeurs n'en étaient pas seulement, il était clairement établi que cela grouillait sur les chemins bourguignons. Littéralement.
Fin de l'instant d'abandon et de paix. La marée montait.

Elle savait Sanctus proche et elle s'était vu communiquer d'autres noms.
Le goût puissant de la vengeance commençait lui aussi à sourdre. Savoir l'assassin de sa sœur à quelques encablures ne la laissait pas indifférente. Et comment l'aurait-elle pu? Depuis le décès de sa sœur, son cœur saignait sans discontinuer.

Elle s'approcha d'une table où était déposé son coffret à lettres. Elle ouvrit la précieuse boîte et en sortit une lettre qui ne la quittait jamais :

*Sanctus* a écrit:
Au nom du Lion de Juda, salut !

Nous apprenons que les curés de Rome vous ont choisi, belle Ingeburge, pour venir taquiner le poisson en Bourgogne.
Sachez que vous n'y êtes pas la bienvenue et que nous sommes en mission de guerre afin de faire payer au duché sa participation à la croisade menée naguère contre Genève.
Votre vie ne tient donc plus qu'à un fil si vous osez mettre vos jolis escarpins sur notre sol.

Il est encore temps pour vous de sauver votre âme en renonçant à vos titres et fonctions usurpés et en recommandant dès à présent votre âme à Dieu.

Que le Très Haut vous éclaire enfin car nous étions à sa place, nous aurions depuis longtemps perd patience.

Les Sicaires du Lion de Juda assemblés.



Ses doigts effleurèrent le vélin avec douceur, s'attardant sur la cire durcie du sceau et elle sourit, n'ayant pas besoin de lire cette missive dont elle connaissait le moindre mot. Et elle connaissait tout autant la réponse qu'elle y avait faite...

La lettre contre sa poitrine, elle retourna à la croisée et observa le ciel dans lequel le soleil poursuivait son ascension.
A ses pieds, au dehors, la cité se réveillait, les paysannes se rendaient au marché, les artisans ouvraient leurs échoppes.
Son regard se perdit sur les murs de la ville... qui sait ce qu'il pouvait s'y tramer?

La lettre léonine rejoint finalement son coffret, serrée parmi d'autres courriers remarquables et la Prinzessin donna des ordres pour ses ablutions.
Elle sortirait, irait en taverne, prendre le pouls.

Le baquet d'eau chaude fut monté et elle pénétra dedans avec délectation, les effluves des herbes aromatiques plongées dans l'eau chaude lui chatouillant agréablement le nez...


    Il est des marées dans les affaires humaines
    Qui, prises à leur flux, conduisent au succès ;
    Négligez-les, le grand voyage de la vie
    S'en va alors tout droit mourir sur les hauts fonds.
    Dès lors que vous voguez au sommet de la vague,
    Obéissez sans frein au flux qui vous emporte
    De peur que le reflux ne vous mène au naufrage. *

Si elle devait se trouver face à ceux qu'elle combattait, c'était que la Fortune en avait décidé ainsi. Ce qui devait être serait et il n'était pas dit qu'elle ne ferait pas face.
A elle de ne pas se laisser submerger.


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* Incipit du roman Le Flux et le Reflux, Agatha Christie.
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Lingus
[Sur les routes, la veille]


Après plusieurs jours d'une marche éreintante sous un soleil de plomb, Lingus avait renoncé, le vieux sicaire n'était décidément pas fait pour la marche au pas. Sa démarche claudicante ne s'accorderait jamais avec la cadence binaire scandée par Gromukus. Une, deux! Une, deux! Droite, gauche! Droite, gauche!...

Pour lui, c'était plutôt droite, gauche, bâton, droite, gauche, bâton... Aussi, il se hissa dans la charrette du ravitaillement où une place avait été libérée un peu plus tôt, Fernand et consorts ayant échangé lors de leurs passage en Comté une barrique contre une paire de bottes...

De tire-au-flanc retardataire, il devint donc intendant en chef, grand maître en charge de la gamelle quoi!
Ainsi protégé du soleil et bercé par les cahots du chemin, il s'endormit et ne vit pas la troupe longer les abords de Chalon.

Lorsqu'il se réveilla, il aperçut le clocher de Saint-Vincent poindre à l'horizon un bref instant avant de disparaître derrière une colline. Cette vision réveilla en lui de vieilles colères qu'il croyait endormies, l'appel impétueux de la vengeance se fit entendre de nouveau. Il avait du fuir à l'époque, une fuite salvatrice qui lui avait alors permis de vivre les moments les plus intenses de son existence, mais qui lui avait laissé un goût d'inachevé. Et l'Unique lui offrait à présent l'occasion de solder ses comptes.




[Sur les routes toujours, mais plus tard, la nuit]


Lingus s'était assoupi de nouveau, à son âge cela lui arrivait de plus en plus souvent, au cours de ses lectures, entre le plat et le fromage -pas moyen d'y couper en Helvétie!- et même, la surdité aidant, durant les offices -pas moyen d'y couper là non plus- tonitruants de Kirkwood.

Il fut tiré du sommeil par des cris et des bruits de lutte. Il sauta de la charrette -elle grinçant et lui craquant- puis se jeta dans la mêlée où ses compagnons avaient déjà pris l'avantage.
Il distribua généreusement de puissant coups de bâton, cassant même celui-ci sur le crâne d'un bougre richement vêtu de bleu qui rendit l'âme en s'écriant "forz ma buhez !" Comme quoi ce qu'on raconte sur les bretons qui ont la tête dure...

Lingus poursuivit sa distribution en psalmodiant.


Le moment n'est-il pas venu pour ceux qui ont cru, de prendre enfin les armes et avec humilité devant le nom du Très Haut se lever contre le mécréant ? Car ceux qui mourront par le sabre au nom du Très Haut auront une grande récompense. Les combattants en auront une plus grande encore que ceux qui restent dans leurs foyers.

Ils laissèrent derrière eux plusieurs corps étendus sans vie dans la plaine.




[Encore plus tard, au pied des murailles d'Autun]


Toute cette agitation nocturne avait ouvert l'appétit des troupes. Le sicaire cantinier alla donc chercher la ration quotidienne de pain dans la carriole de Gromukus. Au milieu du capharnaüm, il tenta de repérer une épée pour remplacer son bâton brisé mais seul le propriétaire du véhicule devait pouvoir s'y retrouver dans cet entassement d'objets aussi incongrus hétéroclites.

Il revint les bras chargés de miches et en donna une à chacun. A la fin de sa tournée, il lui en restait deux, il y avait la sienne mais à qui pouvait bien être la seconde?
Il regarda autour de lui, sa rouquine était bien là, un sourire carnassier sur les lèvres. Il alla voir Grom qui agitait la bannière noire sous les remparts.


Hé l'Grokokus!

Il avait entendu des paysans fuir sur leur passage en hurlant ce nom et avait depuis décidé de rebaptiser ainsi son capitaine.


L'en manque un à l'appel.

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Frim2811
[Sur les remparts de Chalon, la veille]

Une migraine, qui lui martelait les tempes depuis des heures, l'avait fait monter sur les remparts de Chalon pour essayer de trouver un peu d'air frais.

Le ciel était clair, la campagne baignée par l'éclat de la lune à son apogée.

Frim continuait à réfléchir, faisant calculs, conjectures et hypothèses, imaginant tout ce qu'il était possible d'imaginer durant ces longues heures d'insomnies.

Elle s'accouda au rebord de pierres, tentant de penser à autre chose.

Minutes ou heures s'écoulèrent, elle n'aurait su le dire. Elle entendait passer régulièrement dans son dos les défenseurs de la ville qui semblaient presque faire attention à ne pas la déranger.

Sentant le sommeil enfin devoir reprendre ces droits, elle allait repartir lorsqu'elle entendit un brouhaha lointain. Cliquetis, roues de charriots, bruits de sabots ....

Elle se figea, regarda les gardes à proximité qui s'étaient également raidis.

Les bruits, que trop caractéristiques, approchaient.

Le temps semblait suspendu sur les remparts, chacun ignorant à quoi s'attendre. Pas un bruit autour d'elle, mais une tension de plus en plus palpable.

Tous observaient la route qui partaient vers l'est. Des masses sombres commencèrent à se dessiner.

Combien, elle l'ignorait, mais un groupe, ou plus exactement, tout ce qui ressemblait à une armée. Un étendard flottait qu'elle ne distingua pas, des cavaliers armés et casqués en bon ordre, et quelques chariots.

Arrivant aux abords des remparts, ils bifurquèrent et continuèrent sur la route du nord.

Tous observaient le convoi de l'armée passer dans le plus grand silence.

Frim cherchait à distinguer une quelconque silhouette qu'elle pouvait reconnaitre.

L'armée s'éloignait lorsque son regard se porta sur le dernier charriot passant sous ses yeux. Quelqu'un s'y tenait, vouté, barbu, encapuchonné et un bâton à portée de main. Elle n'en distingua guère plus, mais autant l'attitude que la corpulence ne pouvait que lui faire penser à quelqu'un.

Peut être n'était-ce pas lui, et pourtant, qui d'autre. C'était pas comme si elle ne s'y attendait pas.

Elle eut une grimace de dégout.

- Lingus .......... Le Lion ......

- Nord ....... Est ou Ouest... Dijon ou Autun ...



Elle s'affaissa le dos contre le muret, et se prit la tête dans les mains, la migraine la clouant sur place.

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Lenada
[Sur les Remparts de Chalon, la veille]

Lena elle aussi était sur les remparts, elle avait laissé mairie et amant pour défendre sa ville.

La nuit était claire et étoilée, l'air encore chaud incitait plutôt au sommeil ou à autre chose de bien plus personnel, que de faire les cent pas sur les remparts de la ville.

Elle marchait le long des remparts, voyant Frim faire de même de son coté, puis elle eut envie d'une pause et sortit son Montrachet de sa besace.

- Dis Frim tu en veux une gorgée histoire de passer le temps et ton mal de crane ?

Après sa pause elle reprit sa surveillance, lorsque soudain elle se figea, un bruit de chariots sabots de chevaux, vagissements animal, mais etait- ce bien un animal !!!!

Le cortège s'avancait de plus en plus, longeant les ramparts de la ville,au passage elle distingua quelques silhouette sans vraiment reconnaitre quelqu'un.

Lingus etait il l'un de ceux qu'elle avait vu?

Laissant le cortège s'éloignait, elle rejoint Frim pour savoir si elle aussi avait vu la même chose qu'elle.
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Maire de Chalon - Prefet - Diaconesse
Lenada
[Sur les remparts de Chalon, le matin]

La nuit laissait doucement sa place au petit jour, Chalon se reveillait doucement, la haut sur les remparts, les défenseurs de Chalon étaient regroupés autour de 5 corps inanimés. Les Lions avaient encore frappés des innocents, ils avaient frappés au hasard portant des coups d'épées haineux aux moindres mouvements sans regarder s'ils tuaient femmes ou enfants ou même de simples voyageurs.

Lena avec ses compagnons entreprit de faire porter le corps de ces gens à l'infirmerie, certains bougeaient encore bien que faiblement.

Oh ils se croyaient forts les Lions, une armée complète pour tuer 5 personnes, les pauvres n'avaient eut aucune chance. Même pas la loyauté ni le courage de se battre à nombre égal. Elle était belle leur soit disant armée de vautours.

Une fois les morts et les blessés transportaient dans la ville, Lena aidait du Prévot, ecrivit aux familles de ces pauvres gens.

Maudit soit les hérétiques !!!!
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Maire de Chalon - Prefet - Diaconesse
Accrosenseo


[ Dans la nuit ]

Le soleil couché, elle s'était rendue en taverne où la conversation fut amusante et intéressante. Une brigande.. elle.. la belle souriait à pleines dents de ce sobriquet.
Quelques verres plus tard et quelques informations plus tard, elle sortie rejoindre le campement sous les remparts.

Alors qu'ils étaient tous au campement une femme leur sauta dessus! elle ne vit pas de suite son visage et la scène dura un moment avant que la brune ne toucha le sol. La belle s'en approcha, dégagea le visage caché par la chevelure..


Yla!

Sous l'effet de la surprise, le souffle coupé elle se mit à rire! Les yeux vers le ciel, Deos avait du entendre ses longues prières! Ylalang la noble champenoise ... le monde était fort petit et la joie qu'elle éprouva si grande!

Mais la nuit allait être longue, les défenseurs un à un essayèrent de les repousser, les combats durèrent, les pertes encore et encore mais pas de leur coté.

Elle regardait les corps sans vie, d'autres blessés.. Ses compagnons se tenaient là.. et il était temps d'aller fermer un oeil.. trainant les bottes, elle se sentait quelque peu endolorie, deuxième nuit mouvementée, elle n'avait plus l'habitude.. c'est dans un sommeil sans rêve qu'elle plongea après avoir vidé une fiole d'un bon vin.

Il n'y avait plus de place pour les états d'âme en elle, pas en temps de mouvements comme celui-ci, pas quand il s'agissait de voir périr des nobles .. le visage d'Ylalang se rappela à elle un instant juste avant de sombrer, on pouvait voir ce beau sourire sur son visage alors qu'elle dormait..

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Une bannière n'est pas un sceau, c'est meme HRP!
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