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[RP] Ballade Irlandaise

...abygail...
[Mureth]


La Muretaine... Une taverne qu'elle à quasiment vu s'ouvrir, qui aura changé de nom au passage des maires du village.. D'ailleurs, les maires, c'étaient qui? Julien.. puis... Jerem, il lui semble... Naru.. Noxi... Kayt' évidement... Puis Nine.. Oui, Nine qui l'avait planté là dans son bureau et qui n'était pas revenue ! Sly, l'irlandais qui lui manque chaque jour, son dernier coup de foudre amical. Assise sur une chaise gravée -doit venir de l'Occitane- elle a planifié ce voyage... Son voyage ! Son départ d'Armagnac. Longtemps... si longtemps que toute une arborescence de routes s'est vu naitre de la pulpe de ses doigts. Si longtemps qu'elle n'arrivait plus à se décider pour le chemin à prendre ! Un comble.

Et puis ce n'est pas comme si elle était seule... Non... Ils s'en vont à deux ! Un défi pour elle, car les voyages elle les fait seule, parfois elle accompagne un voyageur. Elle joue l'escorteuse, ça lui plait.
Penchée sur sa carte, elle enrage!! Oh, mais par ou aller... par là, ou là... ou encore par la ?? La tête entre les mains, elle s'agace de ne pas pouvoir prendre de décision.



[Toulouse]

La veille, elle a fini par se décider, puisqu'ils doivent déménager, elle vide sa propriété, et direction, l'appartement, on y dépose tout, et hop à l'aventure !
Mat' et Aléna les accompagnent. Débuter le voyage ensembles... puis chacun des deux couples prendra sa direction.

Elle aime cette ville.. Elle l'a toujours aimé... Mais cette fois, c'est si calme...
Ils ne sont restés que le temps de poser ses affaires et en sont repartis très vite., direction :
La Guyenne.
...abygail...
La Guyenne ou la belle illusion


La Guyenne... D'Agen à Bordeaux... rien à signaler, des villages, pas bien peuplés...
Puis Bordeaux! Oh la la! La désillusion...
L'entrée dans le Duché, avait bien débuté, petite visite a Lise.. les souvenirs remontent, une de ses plus vieilles connaissances, y'a pas, ça fait plaisir!

Mais Bordeaux... C'est le brassage des populations.. c'est un chouette port, il faut dire, il y a du monde, de beaux bateaux.
Seulement voilà, Bordeaux c'est aussi une plate forme d'idées politiques... ça c'est le gros soucis. Puis il y a trop de monde. Puis elle n'a qu'a peine aperçu son amie.
C'est là qu'un soir, en entrant dans une taverne elle le trouve en grande plaisanterie de mariage avec deux jeunes femmes... Ainsi, la ville lui déplaisant, l'once de jalousie ajoutée, elle se montre sous ses mauvais côtés.. Moi sociable? Jamais! Les deux jeunes filles, quittent l'endroit avant de faire un scandale... Bon débarras!

Nouvelle décision.

Une affiche. Rien qu'une petite parmi les autres... L'idée fait son petit bonhomme de chemin, et trois jours après elle écrit, envoie la missive.
La réponse se fait dans la journée... Rendez vous a Sarlat.

Sarlat??? A l'Est... Mince.. c'pas une super idée y'a Castillon dans le coin. Aby se résigne, cette ville qu'elle évite depuis des... Hou là.. Des années... Elle y passera en baissant la tête le plus vite possible... Sauf que ça ne s'est pas passé ainsi, une blonde qui s'est mise en travers de son chemin!
...abygail...
On rencontre sa destinée. Souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter. (La Fontaine)


Eviter ce chemin, elle l'a donc fait durant des années... C'est incroyable d'y être arrivé pendant tout ce temps. Castillon... c'est quasiment la première claque de sa vie. Elle en avait rêvé... On lui avait conté les déesses. Les déesses qui devaient la protéger pendant ses voyages. Elle avait écouté la "prêtresse" en parler. Elle s'était évadée dans ce monde. Sauf que Castillon... ben ce n'est pas du tout une ville féerique! Le jour ou elle est arrivée, elle a cherché le temple partout, l'a trouvé... Il était tout petit, minuscule. Le soir, elle a recroisé la jeune dame au drôle d'accent, qui bien évidement n'avait aucun souvenir d'elle.. Et puis pire encore, elle a parlé naïvement d'un jeune garçon... La tristesse lui en parcourrait encore les veines en y repensant.
Castilllon, c'était fini et bien terminé!


De Bordeaux, elle est repartie seule.
Il lui a dit : Au revoir, Amuses toi bien!
Rien de plus.
C'était sans doute mieux ainsi.

La première chose qu'elle a vu en arrivant dans cette ville, ce sont WAhoiu!!!! Des bains!! Aby, trop contente, n'y résiste pas, et s'empresse d'y entrer, de se plonger dans cette eau chaude... Le bonheur!
La ville n'a rien de ce qu'elle a connu autrefois, plus de temple, plus de déesses -basta les idées ridicules- , mais des bains!

Et cerise sur le gâteau... qu'est ce qui lui a prit? glisser un mot dans la main d'une jeune femme? Même pas un billet doux! Juste une ou deux pensées notées sur un parchemin... Le destin en a voulu qu'elle trouva en cette jolie blonde - évidement, fallait qu'elle soit blonde pour que ça arrive- une compagne de correspondance.
...abygail...

Elle a relu l'histoire, l’analyse vite fait... il parait que les gens changent..Foutaise! Elle ne peut pas changer ça, la solitude, l'éloignement des autres, se retrouver seule sans personne avec qui confronter ses pensées! Non, ça, elle ne sait pas faire. Elle ne sait pas s'intégrer dans un groupe, elle ne sait pas suivre, elle n'a jamais pu faire comme tout le monde. Elle, elle ne sait que faire les choses a sa guise, sans autre contraintes que ses seules idées! C'est plus fort que tout, jamais elle ne pourra se donner des liens trop serrés! Elle peut se mettre sous les ordres d'un tel, ou d'une autre, mais parce qu’elle l'a décidé! Intégrer un groupuscule.. Non, étrangement, ses envies finiront toujours pas diverger du reste de la troupe.
Alors il vaut mieux être seule.
Finit ces idées d'intégration, non, ça ne marche pas, non.

C'est ainsi qu'elle en a rejoint un autre.
C'est drôle comme la vie se fait... Elle ne recherche la tranquillité et finalement se retrouve en plein milieu d'une guerre.. Si c'est pas un peu un ratage ça!

Aujourd'hui, elle se trouve en Anjou... Enfin ce qu'il en reste, le région angevine est démantelée. De l'Anjou, il ne reste qu'Angers... c'est peu, étroit, triste comme le temps pluvieux qui sévit au dessus d'eux.

Le temps passe... de plus en plus lentement... Et malheureusement, ce temps qui passe, c'est propice aux pensées. Elle pense, rumine même. C'est une mauvaise idée. Vivement qu'il y ait de l'action.. car mine de rien, c'est pour cela qu'elle est venue!

L'action, elle n'y a goutté qu'une fois, une seule fois.. Et Woh! Le souvenir qui l'imprègne le plus, celui qui aura forgé toute une partie de son caractère. Elle aurait voulu, aimé poursuivre.. On l'y a invité.. Elle n'en ai pas peu fière! Seulement, une personne, a chaque fois l'en a empêchée. Non.. Aby... S'il te plait... Non.. Puis, comme elle ne veut pas faire de peine, elle est restée, elle est toujours restée auprès de celle qu'elle aimé. Elle s'est enfoncée dans l'inactivité, elle s'en rend compte maintenant, si vraiment ces personnes l'avaient aimé... auraient-elles eu la même attitude, l'auraient-elles retenue a chaque fois.
Cette fois-ci personne pour l'en empêcher... personne... Et c'est ainsi, qu'un bout de solitude s'est emparée d'elle un soir au fond d'une taverne...
...abygail...
...Je suis venu, j'ai vu, j'ai rien foutu!...


L'Anjou, enfin, Angers, il n'en reste pas plus. Un comté qui ne se compte qu'en une seule ville... C'est triste, il doivent bien s'ennuyer la-dedans.

Elle s'était arrêtée en chemin, ou plutôt avait poussé le chemin plus loin s'était embrigadée dans une histoire sans queue ni tête... Il parait qu'à Angers ils ne veulent pas de roy et que le Roy voulait les exterminer... et bien, finalement ce sont les hommes du Roy qui ont trinqué!

Après l'ennuie, des pas en avant, en arrière, en rond en carrée, en ovale, si si je vous jure ils ont tous essayé! Les voilà fin près a attaquer un ville totalement imprenable. Certes c'est idiot, mais quand on promet quelque chose on s'y met!

Ainsi, trois jours durant la bataille fit rage... Oui, oui trois jours, trois petits jours! Rien que ça pour baisser les bras! Et ça, ça n'a pas plu, pas du tout! Faire des tours et des détours et approvisionner une armée pour le ravitaillement et non pour les combats... Trois jours! Donc trois jours pour repartir, le Roy, oui, il est passé pour un lâche aux yeux d'Aby, c'était peut-être un suicide mais, elle, elle y serait allé! Ce n'est pas donné a tout le monde de ne pas lâcher ses idées pour un rien.

Aujourd'hui, elle est repartie avec son cheval, Lud' sa meilleure compagne!

Assise elle se laisse aller sur l'encolure de l'animal.


Aller Lud' on rentre! On nous attend! On traîne pas, on ne s’arrête pas! T'évite de t'éloigner du chemin pour des brins d'herbes qui ont l'air plus verts que les autres!

La jument n'a pas répondu -ah bon?- et continu de suivre le chemin du retour.
Aby, a fermé les yeux, bercée par le pas régulier de l'animal...
...abygail...
Il y a une certaine saveur de liberté, de simplicité… une certaine fascination de l’horizon sans limites, du trajet sans détour, des nuits sans toit, de la vie sans superflu.
Théodore Monod



Petit échange d'idées qui s'approchait de celui-ci :


Vous étiez haut aussi!
Pas assez...
Il ne reste pas grand chose de plus haut..
Les poutres, les toits...
Les toits alors!


Vous voulez aller visiter les toits?
Heu... Les toits?
On y va?
Quand?
Ce soir?
C'soir?
Oui!
D'accord...



Nous sommes donc en soirée, en taverne muretaine désertée et quasiment silencieuse, seul deux personnes avec un éclairage tamisé à la bougie bravent le chaos néantique de l'endroit.. Depuis des années la ville est "vide" trop calme.. Ce qui ce soir à fait d'Aby une petite âme nostalgique...

Pour passer le temps, ils inventent des trucs, des idées qui s’enchaînent pour en arriver à l'élaboration de nouvelles expériences. Des plus ridicules aux plus périlleuses... Après les premières concoctions de potions directement du mélangeur au goûteur, il fallait une occupation plus "transcendante".
Et quoi de mieux que de prendre un peu de hauteur! Une visite rocambolesque! Haute en couleur, enfin.. noir et gris ; c'est la nuit...



L'Escapade jusqu'au sommet de la Municipale :

Ils sont donc monté à l'étage, Abygail s'est arrêtée dans le couloir, après avoir fait le tour du palier du regarde elle a ouvert la plus petite des portes, l'escalier qui se trouvait derrière et les mena jusqu'au grenier, étroit et mansardé

Attention ! Là ! La poutre!!! Non c'est pas vrai, on a pas idée d'être aussi, grand non plus!!

La jeune femme dépitée, ressent soudain un petit chatouillement sur le nez ;"Aaaatchoum"'
Elle râle "Poussière, poussière... un jour ton corps redeviendra poussière"" Aaarrrghhh Noxi! Sors de moi! Va-t-en tu influences mon cerveau!!!

La lucarne... Petite ouverture étroite, porte d'un soir qui leur permettra d'atteindre un niveau d’élèvement s'approchant dangereusement, mais restant bien loin du 7eme ciel parfois tellement convoité. Le petite baie n'y vas pas de sa bonne volonté et la brunette s'heurte à son bon vouloir, elle tourne de la moitié d'un demi-millimettre la poignée, ça coince, elle n'insiste pas.

Vous pourriez.. m'aider, s'il vous plait?


Bien sur qu'elle y serait arrivée! Mais ça aurait plus long... Ensuite, quoi de plus sympa de la part d'Aby que de flatter un peu l'égo du messire en lui donnant la possibilité de venir en aide à une demoiselle faussement à l'agonie d'un peut-être futur foulage de poignet??? (Aby n'est pas une chochotte, il lui faut bien plus qu'un ongle cassé pour avoir mal!)


Enfin arrivé à destination, un parterre de tuiles...


Une fois retrouvée la-haut, elle a regardé l'homme, s'est rendu-compte de la complexité de la situation:
D'un, un toit, c'est glissant.
De deux, elle n'est pas habillée pour la situation!
Trois, il fait nuit, faut faire attention ou l'on marche, et ça glisse.
Quatre : C'est haut.
Cinq, Si elle glisse, elle tombe, "Splash" par terre..
Six, s'il voulait la tuer, il était sur la bonne voie.

Sauf que la Six est fausse!


Il ne lui veut aucun mal, c'est son analyse psychologique et comportementale de l'homme qui lui indique cela :
Dès leur première rencontre, ils se sont trouvés à l'un comme à l'autre une motivation secondaire à leur intégration à l'armée. Il est fabulateur, peut-être qu'il n'en avait pas. Elle n'aime pas se dévoiler, peut-être qu'elle non plus n'en avait pas.
Mais, ceci créa l'attraction nécessaire pour une discution qui s'est prolongée plusieurs soirs, et elle pu ainsi l'observer.

Il a des yeux magnifiques, on ne peut pas y échapper.. et pour Aby, il est dommage qu'il ne soit pas blond, il aurait été physiquement parfait, proche de l’Apollon. La profondeur d'un regard si clair... c'est louche! -oui, pour Abygail, il y a beaucoup de choses de louche dans ce bas-monde- donc des yeux trop bleu, trop vert ; trop clair, sont finalement trop sombres! Il n'y a pas que de l'innocence dans ce regard.

Ainsi, avec ce qui émane de lui, la confiance n'aurait pas été suffisante dans une telle ascension vertigineuse! Elle n'est pourtant pas suspicieuse. Un bout de voyage ensemble c'est l'assurance qu'il la retiendra si l'équilibre lui manquait.




Et la contemplation fut.

Une fois qu'on a posé le pied – ou la main- On s’accommode du sol sur lequel on se trouve, on tâtonne, vérifie le bon maintient de la tuile. On avance prudemment, repère les bonnes des mauvaises. Marché sur un toit, c'est une drôle d'activité, mais quel splendeur!

Elle connaissait la vue depuis les remparts, sympathique aussi.
Mais ici le point de vue est différent, de l'intérieur de la ville. Au delà des toits, les champs, les arbres, l'horizon.
Nous sommes à hauteur de ciel, (non toujours pas le 7eme- il y a plusieurs paliers entre ces deux dimensions) Il n'y a plus à lever les yeux pour découvrir les constellations. Cassiopée, se dessine devant a hauteur du regard.

Elle s'est arrêtée un moment, comme pour gravé l'image du ciel étoilée sur ses rétines.
La soirée, s'annonçant plutôt banale, lui laissera un souvenir certainement inoubliable.
...abygail...
---- Art Psychédélique ---


Un soir perdu, entre deux chemins. Nous sommes dans un campement de fortune, des champs, un peu plus loin, un bois, ils sont en pleine nature...
Abygail apprécie l'état naturel des choses, arrivée à ce moment de la journée, ou la marche est finie ou l'on s’arrête dans un coin de verdure qui accueillera les voyageurs, ce qu'elle aime, c'est de s'allonger à même le sol sentir les herbes lui frôler la peau, ressentir la froideur du sol, sensations accompagnés par cette odeur fraîche mêlant l'humidité retenue sol à la poussière terreuse..

L'air est calme ce soir, elle s'est assise, n'a pas faim, une gorgée d'eau simplement pour passer un goût amère.

Elle se rallonge sur cette terre fraîche et vivante, sur les plantes qui adoucissent ce lit de verdure par ces brindilles qui se plient sous son corps.
L'herbe est toujours là, douce au toucher, elle en caresse les quelques brins se trouvant sous sa main, ses doigts les effleurent.
Elle respire, inspire l'air pur et doux qu'elle sent entrer dans ses poumons pour se diffuser dans l'arborescence de cet organe. Sa poitrine se soulève, puis lentement retombe a ce moment ou l'oxygène chargé retourne à la nature.
Les yeux fermés. Ses paupières s'alourdissent, petit à petit scellent son regard dans une immensité noire scintillante. L'espace autour d'elle, s’étend, s’amplifie, s'alourdie de vide. Les sons de la foret lui paraissent maintenant si loin, ils s'assourdissent comme un écho se perdant dans cet immense vide qui s'est créé, ou elle se trouve, enveloppée et perdue dans ce néant sonore.
Elle frissonne, elle ressent l'air frôlant sa peau, il s'est rafraîchi, devant elle un paysage se dessine. Des arbres délimitent des enclaves de terre.. un cours d'eau qu'elle n'avait pas encore entendu dévoile son ruissellement a quelques pas. Le vent se lève s'infiltre et fait danser les branches d'arbres. La nature s'éveille.
Un cri d'un oiseau perce le bruissement des feuillages, puis ce fut une multitude d'oiseaux colorés de rouge, bleu, vert qui s'envolent devant elle. Ils s'élèvent, rejoignent un ciel lumineux, la nuée d'oiseaux se détache de ces couleurs chaudes, jaune, orangé, rouge. Le soleil alors au sommet émet une chaleur dense, il lance des éclats multicolores au rouge se mêle le violet puis le vert, il tourbillonne, il tourne sur lui-même projette dans sa course des éruptions, celle-ci changent de couleur, s'apparentant a un arc en ciel éperdu, vertigineux. Le vision est magnifique, elle est ébahie, n'osant plus bouger.

Abygail !!

Quoi ??


D'un bond, se relève, il fait nuit, elle est à même le sol, il fait si froid que le frisson qui lui parcourt le corps est glacial.


Oh Guylhem ! C'est vous ! J'ai eu peur !

Son cœur bat la chamade..
Elle essaye alors de reprendre son souffle en se concentrant sur sa respiration. Elle inspire profondément, puis relâche doucement l'air.... Inspire calmement et expire en retenant le souffle... ceci n'aura aucun effet. Elle fait donc le vide pour reprendre la maîtrise de ses poumons, il lui faudra du temps.
Elle ferme les yeux... Ses mains s'engourdissent, elle perd les sensations, et le picotement lui donne une sensation désagréable. Pour s'en défaire elle lisse le bout de ses doigts contre l’éminence de son pouce, geste qui lui fera reprendre le contact avec son corps.
Les palpitations s'atténuent, son cœur redescend le rythme de ses battements, son souffle devient plus fluide, les palpitations passées elle rouvre les yeux.

Elle recule, légèrement la tête, il est a côté d'elle, l'expression de son visage ébahie mêlée d’incompréhension, elle le regarde. Puis ses yeux vont doucement s'égarer et se fixer sur un point derrière lui .


Là là ! Regardez !

Elle se lève d'un bond ! Le prend par le bras.
Venez.

Elle l’entraîne dans les sous bois, presse le pas...


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Hop, hop, hop Que pasa ?
Sa dernière heure a sonné, elle a vu l'Ankou breton veiller à côté d'elle ??? Aby délire. La fièvre ??
Non.. tout simplement, la brune, curieuse, teste de nouvelles expériences, alors, quand devant elle est arrivée une nouvelle idée, arrivée sans qu'elle ne demande rien, une nuit... Elle n'a pas pu oublier.
D'une demande, ou peut-être il aura fallu argumenter voir attendre un peu, il a finit par lui donner ce qu'elle voulait, cette fois.

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...abygail...
Ode à Noxi

Reprise du livre des quatrains de Bazas


Elle découvrir que les villageois aimaient la poésie et elle aussi parfois alors c'est ainsi qu'elle prit le pinceau et écrivit des vers avec les mots q'on venait de lui laisser.

bon ben voyons ce que je peux faire avec ces mots complètement absurde … pif vous dit pas , après c'est de ma futé comme toujours ..






Les pouilleux en tous genre se rassemblèrent dans l'arena,
Le taureau attendait au centre de l'arène le pouilleux Toréador,
tandis que la foule s'agglutinait dans l'arena
A peine eut-il foulé la terre battue, qu'il se fit encorner et jeté dehors,
On applaudit, et plaça l'agonisant dans un sarcophage qu'on referma d'un cadenas.



wouias ben voilà quand on bouge jamais son culs on en prend plein son lard…pas chercher plus loin hein … non mais je te jure …. j'espère qu'ils ont érigé une statue en l'honneur du taureaux depuis… au moins ça l'autre on s'en fout.


Vipère - Repère -Ppépère - Prospère

Elle inscrivit quatre mots faciles pour qui aimerait se lancer dans la poésie.
Revenir en haut de page



Elle est venue ici, y a laissé sa marque.. En lisant ses lignes, les yeux d'Aby se sont embrumées... elle a retenu une larme et en pensant a la pedzouille puis écrivit quelques mots.




Toi, la plus douce des petite Vipère.
Toi qui rêvait, comme nous, d'un comté prospère
Et avec tes idées, tes actions, aucun n'aurait une vie pépère.
Tu nous manque depuis que te voilà dans ton repère



Feu, Soucieux, Corps, Mors

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...abygail...
~Perdue dans les comminges ~


Son regard se perd au loin, les champs de blé, les quelques arbres, plus loin une foret celle qui rejoint Saint Liziers à l'est...
Ce regard qui contemple aveuglément l'étendue des champs renvoie une bien triste émotion. La jeune femme a depuis plusieurs jours perdue le sourire.
Elle se trouve ici, dans une ville qu'elle a toujours considéré exilée, perdue dans de quasi-abîmes sudistes. Aujourd'hui son cœur à rejoint l'agonie du village. Elle vit comme une âme perdue, coïncidence nouvelle, elle l'a écrit il a peu, elle est aujourd'hui perdue dans les comminges.
Ce ressenti, celui d'un marécage visqueux, on veut y avancer mais nos pas son ralentis, nos pieds s'enfoncent dans ce sol gluant, la vase qui retient ce corps qui cherche a s'extirper du piège, en vain. Le brune ne voit plus de fin, les jours insipides se déroulent devant elle. Elle ne fait que survivre, exécute les tâches pour lesquelles elle s'est engagée.
Le gout de cette vie, celui alléchant, acidulé, celui qui donne envie d'y planter ses dent. Il n'est plus là. La fadeur de la mélancolie l'a remplacé.
Jamais elle n'aurait pensé qu'une seule personne pourrait lui ôter cette envie de vivre. Une absence, juste une seule... Mélée de crainte et d'inquiétude, ses soupires l’accompagnent toute la journée.

Ce soir, elle se couchera, ses pensées se rattacheront a quelques bons moments, a cette lettre qui loin d’effacer son inquiétude ébauchera un sourire sur ses lèvres... Au moins, un léger pour trouver le sommeil...

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...abygail...
~ A t'en toucher le cœur ~

Elle a fui Montpellier. Pourquoi? Car il était là. Elle ne pouvait plus le savoir si proche. Il fallait s'éloigner au plus vite, partir, oublier, ne pas regarder derrière soit. Avancer.

Si le voyage promettait d'être ponctué de surprises salées, ce fut plutôt un désastre d'amertume. Une rencontre entre deux joueurs, deux âmes vides parait-il...Deux personnes qui enfuissent en elle la moindre émotions, qui se jouent des sentiments des autres. Qui font de l'insensibilité leur alliés. Sans le savoir, chacun a joué avec l'autre, issue forcément fatale, ils s'en sont écorché le cœur.
Que dire... Elle l'observe, il l'attire, elle ne souhaite que l'approcher mais elle s'en tient à bonne distance, elle en a peur, elle craint de l'effleurer comme on se méfie d'un piège, d'une embuscade qui lui écorcherait l’âme.

Ainsi après une pluie d'abandon, la brunette a repris sa route, seule. Demain elle serait en compagnie des spas. Demain elle se sentira libérée? Peut-être.

Le regret, avoir peu connu cet homme inconnu. Les promesses qui sont restées en suspens. Elle a le sentiment d'inachevé. Aby en encore l'envie, de découvrir, d'apprendre, d'expérimenter. Fini l'expérimentation des sentiments, place à celui du corps, du palpable, le voir, le toucher, sentir les émotions qui le traverse...
On lui a dit que le toucher, c'était le plaisir. La première leçon lui en avait déjà été donnée " C'est là ou la peau se plie qu'elle en est le plus sensible" Depuis Aby voue une attention particulière au creux du poignet, souvenir d'une soirée armagnacaise... Gracies.

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...abygail...
[Lettre à moi-même]

Un soir, une taverne d'Arles. Abygail, est seule, et c'est ce qu'elle recherchait, un besoin de se retrouver, un besoin de solitude...




Le 16 aout 1464

A vous... De moi... A moi...

Je ne voulais plus vous écrire, je ne le fais pas.

Votre image est si présente que je devais la transcrire sur un vélin pour la mettre hors de mon esprit, ne plus la voir, qu'elle ne soit plus le dessein de mes pensées.
Si l'idée est là, incessante et se rappelant à vous tout au long du jour, il est inutile de lutter, il faut la laisser venir, l'accepter, et une fois entendue, peut-etre qu'elle s’effacera, s'effondrant, devenant si faible que d'autres la masqueront, elle ne sera plus qu'une ombre lointaine perdue parmi les vieux souvenirs.

Je ne vous aime pas, je ne vous ai jamais aimé... Mon cœur a simplement été écorché de votre présence, il a aimé, il s'est senti exister, dès lors n'a eu de cesse que de vouloir se rapprocher de vous. Ma raison, elle, juge qu'elle ne doit pas se perdre près vous, et elle s'efforce de repousser votre présence.

C'est cela que vous cherchiez de l’indifférence...
Et cet état je vous le donnerai, je serais maîtresse de mes émotions, elles se tairont a votre souvenir.
S'il me vint une pensée pour vous, alors elle passera furtivement sans ébranler ce cœur que vous aviez simplement effleuré.
Vous ne serez qu'une entité parmi d'autre, agrémentant quelques souvenirs, quelques expériences, j'en oublierai votre visage, vos traits se troubleront a ma mémoire, et alors je me demanderai ; quel était son nom?

Vous ne serez pas mort comme vous l'aviez demandé vous ne serez simplement plus.

A.L.


Aucune expression ne se dégage, elle est impassible. La brune au regard si profond a perdu l'étincelle qui animait son visage.
Une fois les mots écrits, elle a simplement roulé le parchemin puis l'a rangé.
Elle leva les yeux ensuite, balayant la taverne du regard. Personne. Malheureusement cette mélancolie à laquelle elle espérait échapper en écrivant cette missive ne la quitte pas. Elle se fait toujours aussi pesante.

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...abygail...
La plage!

But, du voyage...

Il y en a plusieurs...
Ce fut d'abord Narbonne. Avec la stupéfaction d'avoir été prise en flagrant déli par un homme.
Puis Béziers, là une histoire lui fut comtée.. Moment magique, suspendu dans le temps.

Puis Montpellier... Ah... Montpellier...

Premier jour, rien à en dire... jusqu'à ce que la nuit se fasse... La suite est passée sous silence, moment promis et quasiment réalisé.

Le lendemain, elle s'est vue rejointe sur la plage par deux autres de ses presque compagnons de route.

L’enchaînement des actions lui a semblé si rapide. En réalité elle s'est surtout sentie portée a peine transportée, ballottée dans les flots comme on pourrait le faire avec une vulgaire poupée de chiffon
Puis entre tout ça, il y a eu le coup du furtif baiser!
Acte qui entraîna la promesse d'un combat en lice...
Peut-être a-t-elle tourné les choses à son avantage, certainement même... La jeune femme, ces derniers temps avait pris pour habitude de prendre ce qui l’intéressait chez l'autre, elle prenait mais ne donnait rien. Attitude manipulatrice, certes, elle le savait et s'y exerçait... Elle s'efforçait même de le faire. C'était pour Abygail un jeu, une performance à atteindre, s'y impliquant tellement que parfois cela lui venait naturellement.
Comportement bien malhonnête et elle en avait déjà payé le prix. C'était ainsi, on ne joue pas avec les sentiments humains (Oui c'est mal! Ok!!! Faut pas le faire!!! ).



D'accord, tu veux te battre ... d'accord !!!, mais se combat entre nous sera comme une leçon...d'un frère d'arme à une sœur d'armes ...
Hum, amusant, j'aime bien quand il fait ces yeux là.
Aby et le noir... Les regards profonds et durs sa nouvelle passion. Elle a simplement hoché la tête.

Evidemment.. T'façon, c'est un peu c'qu'on est...


Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!
Inclinant la tête, mouvement caractéristique d'une observation attentive, ne comprenant pas vraiment, elle a regardé Anquin qui rejoignait la plage.
Son mouvement de colère l'a quelque peu étonnée. Mince, qu'avait elle fait?
Le regard resta fixé sur l'homme.. jusqu’à ce que son esprit s'éclaire.
Ce fut alors une sensation bien désagréable, comme si elle était fautive, elle s'est prise a penser qu'il ne devait pas, qu'effectivement il ne la connaissait pas, sinon il n'y aurait jamais pensé.
Une Abygail, c'est bien trop compliquée! Vraiment, c'est trop "surprenant" et pas vraiment sentimentale.

La brune, n'a rien fait, elle s'est juste retournée, le laissant partir.


Elle se retrouve ainsi seule dans cette "grande bleue". S'est allongée sur le dos, se laissant bercer par le mouvement des vagues, le soleil éblouissait sans qu'un nuage ne projette son ombre sur la surface bleutée.. Le ciel est si lumineux, quel contraste pensa-t-elle avec ce que son "âme" est devenue.

Avait-elle changé? Non.. bien au contraire. Elle était redevenue elle-même.

Elle se tient à nouveau debout, puis elle replonge pour se retrouver entièrement sous l'eau. Yeux fermés, quelques brasses sous l'eau, puis on la devine apparaître un peu plus loin. Le visage rafraîchi d'eau, les rayons chauds qui caressent sa peau. Elle sourit de ces sensations si opposées. Elle ouvre les yeux, s'ébloui de cette plage si claire...

Ses doigts, fendent la surface de l'eau, elle s'en amuse.. Elle sépare le liquide devant elle, cette sensation de défaire une chose d'en éloigner les éléments, cela lui plait. Son regard s'assombrit de cette image. Elle aimerait tellement le revoir... Ressentir près d'elle cet homme si différent, qui ne dégage aucun sentiment, une entité froide et vide quand il le désir...
Soudain son geste se fait plus vif, l'eau est projetée plus violemment. Elle fait demi-tour, replonge instantanément. La jeune femme souhaite faire le vide dans son esprit, ne plus y penser... Et lui pense-t-il toujours à elle?

L'eau est douce, les jours sont toujours aussi chauds, l'été en Provence dure si longtemps.. Les chaudes journées s'éternisant jusqu’à ce qu'apparaisse l'hiver.

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...abygail...
[Lettre a moi même II]


Un nouveau soir, dans une taverne abandonnée de ses clients, Aby s'est assise, dans un coin reculé, à la pale lueur d'un bougie, elle s'est mise à écrire ses pensées. adressées à une personne, à qui bien sur elle n'enverra pas cette lettre.





Pour vous, de moi… A moi.

Voilà déjà plusieurs jours depuis ma dernière lettre non envoyée.

Vous serez ravi d’apprendre que je vais parfaitement bien !
Je me suis installée sur Arles, la ville est douce, proche de la mer, le soleil berce le village tout au long de la journée. J’apprécie particulièrement la clarté des bâtiments. Cette ville me plait tout comme cette région qu’est la Provence… Vous n’aviez pas voulu m’y accompagner, vous auriez dû, c’est une région magnifique.

Vous comprendrez et apprécierez alors, que je pense de moins en moins à vous.
Plus le temps avance, plus la vie nous apporte du renouveau, plus nos souvenirs se floutent…

Imaginez que mon combat en lice à bien eu lieu ! Voyez, je n’ai aucun mal à vous remplacer. Encore qu’il ne s’agît pas réellement d’un remplacement. Mon adversaire étant un ami.
J’ai perdu ce duel… mais n’en souffre aucunement. Cet homme à dorénavant tout mon respect. Je vous imagine sourire… Je le respectai déjà avant ! Maintenant, une admiration supplémente ce sentiment.
Sachez cependant que je souhaite toujours me mesurer à vous et cette fois je gagnerai ce combat.

Ne constatez-vous rien ? Si, si je vous assure le ton de cette nouvelle missive est nettement plus léger, j’ai le sentiment d’écrire à un ami lointain ! Or, vous n’êtes même pas un ami… C’est cela qui me déçoit le plus, mais soit, je n’y peux rien, les relations amicales se formant à deux.

Prenez soin de vous...


Abygail



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...abygail...
[Le Rouergue : Rencontres en tout genre]


14/09/1464 04:10 : un malfaiteur nommé K... (coefficient de combat 5) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.


Et ben ouais! C'pas le moment de la chercher la brune !!! Non mais ! Y'en a marre !!! De diou!

Faudrait pas oublier qu'il y a quelques jours elle s'est carrément heurtée à un mur! Un mur ami certes, mais ça lui a fait quand même super mal ! D'ailleurs elle ne s’en est toujours pas remise... Elle continue de ne pas faire trop d'efforts, de bien se nourrir, et parfois encore elle sent de légère douleur quand on la frôle là où l'on pourrait deviner une marque encore bleutée, endroit où le coup a été reçu.

Le pire c'est que ça lui aura un peu plus ce duel... Mince, ça fait un peu maso, non ? Bon pas vraiment vu qu'elle souhaite surtout se mesurer à quelqu'un de plus fort et tant pis si ça doit être douloureux !

Enfin, si, finalement faut aimer la douleur pour vouloir faire souffrir son corps, mais ce n’est pas le pire ce qu’elle cherche, ce n’est pas pire que comme font certains a courir pendant des heures et des heures à se retrouver envahi de crampes pendant trois jours !... juste pour l'entretien du corps et de l'esprit... Si c'est pas plus étrange que s’entraîner au l'art du combat, ça ? Hein ? Franchement !?

Et donc Voilà tant pis pour celui qui a croisé sa route.


Elle continue son chemin, et paf ! Nouvelle rencontre :


16/09/1464 04:09 : Vous avez été racketté par K... .
16/09/1464 04:09 : Vous vous êtes battu avec K... (coefficient de combat 5), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.

Mémoire et vision
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Karvag.



C’est dur, froid… Elle se retrouve allongée a même le sol. En tentant de se relever elle réveil une douleur sur le côté.
Et ces sensations, elle les connait ! C’est tout à fait ce qu’on ressent quand on s’est pris une avalanche de coups ! Et c’est là qu’elle réalise qu’elle n’a rien pu faire !
Saleté de brigands de chemins !
Assise au milieu d’un champs... Elle balaye du regard le sol… Cherche sa besace… Dès qu’elle l’aperçue elle s’est précipitée… Vide ou presque…

Aahhhhhh !!!!!!
C’pas vrai !!! C’pas ma veine en ce moment !
Un ça ne suffisait pas !! Mais ils en font un élevage ici !!!!
Ou c’t’une bande organisée !!!!


Elle rage, oui! Un peu quand même! Et puis c'est pas fini... ça va durer encore un moment.

Atteignant le chemin en boitillant ; elle s’est assise en bordure, mais n’est pas restée bien longtemps dans cette position elle s’est relevée le sol lui semblant trop humide et froid.
Un choix se porte… Continuer ou porter plainte… « A droite… A gauche… »
Elle a continué, mais n’a pu pas atteindre le village suivant.

C’est Ainsi que dans un abri de fortune, c’est-à-dire un grand arbre, et allongée au sol sur un simple carré de tissu. Là, elle s’est mise a écrire au Procureur du comté du Rouergue. Elle n’est pas si mal installée, au-dessus d’elle les branche de l’arbre paraissent danser dans le vent, faisant courir sur elle des éclats de lumière solaire entre l’ombre des feuilles.

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...abygail...
~ Je veux un bain !!! ~


Les chemins, les routes... Les feux de camps.... Et.... PAS UN SEUL BAIN à l'horizon!!!!
Cela fait des jours que ça la tourmente... ça lui manque! Elle en veut un de bain! De l'eau chaude au parfum fruité... Un peu de savon à peine moussant, l'eau prenant une teinte couleur de lait... Un bain doux et bienfaisant!! Oh que ça lui manque! Cruellement!!!
Alors, elle commence a compter les jours qui la sépare d'un tel délice... Ou va-t-elle pouvoir en trouver en route??? Elle soupire, elle n'en sait rien... Et puis elle ne mène même pas la troupe, elle ne fait que suivre... Alors comment savoir ou trouver des thermes vu qu'elle ne connait pas les étapes du chemin?
Suivre, c'est bien une chose qui ne plait pas vraiment... Seulement cette fois, elle le fait, elle plie même le dos et attend que les choses, les heures, les jours se passent...

Ce soir, c'est la douce chaleur des flammes dont elle se contente... Un feu de camp perdu a la croisé des chemins... Curieux hasard? Ou non, alors que quelques idée et questions commencent à naître. Puis le feu qui se nourrit de son bois, les étincelles qui dansent au dessus de brasier, un joli spectacle ou peuvent se perdre les yeux de la spectatrice.
Assise dans sa contemplation, elle se surprend à se demander s'il viendra se joindre à elle, une présence si tendre et réconfortante, certainement qu'on l'apprécie et qu'un manque puisse s'en faire ressentir.

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