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Info:
Première terre de Cerbère, offerte par Lucie de Saint-Jean, Crocus, la plus belle des suzeraines -for ever.

[RP] Présents de Fleur

Lucie

    On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime
    Par peur de les gêner, qu'on les aime
    On ne leur dit jamais assez
    Que sans eux, sans elles
    On ne serait même pas la moitié de nous-mêmes.

None vient de sonner et Phébus inonde la Grande Salle du château de Barbazan de ses flots dorés qui, premiers invités à pointer le bout du nez, s’immiscent par les hautes fenêtres à meneaux ornant la façade sud pour frapper le sol recouvert d’un épais tapis aux motifs en millefleurs pastels et les murs boisés de blanc que, en ce jour de joie et de faste, on a décoré d’étendards aux couleurs de la vicomté ainsi que d’Horgues et de Lansag.
Auprès de la porte, son nez busqué levé haut, le protocolaire Monsieur Faure, maître d’hotel de son état, veille, parcourant la salle de son regard sombre afin de s’assurer que rien, pas même un anodin grain de poussière, n’a été oublié. Ce n’est pas le cas et, entre guirlandes de fleurs d’été et cathèdre de bois précieux richement sculpté, l’endroit brille d’un luxe de féérie, rêveur et discret.

Posée à cet imposant siège comme un oiseau délicat au bout d’une branche fragile, la Fleurie patiente dans un océan de soie d’azur, son front ceint d’or, ses poignets parfumés de jasmin. La veille, après que sceau au loup ait été brisé, elle a abandonné tout orgueil pour verser des torrents de larmes sous les regards infiniment bons de camarades et d’amis qui, entre chaleur maladroite, dessins et promesses d’aller se remonter le moral à la contemplation de jolies robes, lui ont réchauffé le cœur à la merveille. Aujourd’hui toutefois, toutes les traces de ce malheur infini, poison ô combien pernicieux, ont disparu et Saint-Jean rayonne d’une olympienne noblesse, sourire bienveillant et fier flottant à ses lèvres de vermillon teintes.

Ce jour, parce qu’il célèbre Cerbère et Argentée, est sacré et toutes les tempêtes de souffrance du monde peuvent bien tenter de l’abattre ; portée par la tendresse infinie qu'elle ressent pour ces diamants-là, elle s’est élevée par-delà les nuages et les éclairs, parmi les étoiles qui composent Gemini.



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Samsa
    "Je veux te donner mon cœur et ma voix,
    L'hiver et l'été, tout ça à la fois.
    L'amour sans secret, ce à quoi je crois,
    Ma sincérité, tout de moi pour toi."
    (Paul Daraîche & Cindy Daniel - Tout de moi pour toi)



Sous le soleil brillant de Béarn, Cerbère chevauche, droite, au trot lourd de Guerroyant, destrier bai de bataille noblement apprêté arborant bricole fleurdelisée et barde de tissu en damier noir et bleu sur la croupe. La cavalière n'est pas moins digne que la monture, habillé d'un tabard aux mêmes couleur que la barde à la différence que sur la poitrine gauche, une fleur de lys d'or y est cousue ainsi qu'une plus grande dans le dos. La médaille et le collier de l'Ordre Dynaste du Griffon sont là et cliquètent en rythme avec la cotte de maille dissimulée et les boucles métalliques à la taille maintenant ceinture et épée. L'épaule gauche, souvent couverte du bouclier, est cette fois libre et celui-ci se trouve accroché à la selle avec la barbute. Sûres et fermes, les mains gantelées de combat guident le destrier vers Barbazan et le couple passe les grilles avant de s'arrêter. Samsa glisse lestement à terre avant de flatter l'encolure du compagnon de charges militaires et de le confier à un écuyer. Elle se fait guider jusqu'à la Grande Salle, autrement il est à parier qu'elle se serait perdue.

Arrivant devant Fleurie, la Prime Secrétaire Royale -au chômage temporaire- affiche un grand sourire et, faisant fi des règles de bienséance qu'elle avait pourtant observé dans une autre cérémonie, ouvrit les bras pour aller l'étreindre, cheveux semi-roux contre les bruns, tout en faisant attention à ne pas déranger sa noble tenue.


-Lucie pardi, je suis heureuse de vous revoir té.

Il s'agissait là d'un grand jour pour la Cerbère qui allait se voir quelque peu officialisée dans ce rôle auprès de la Béarnaise même si, techniquement, c'était au suzerain de promettre protection.
Relâchant l'amie brune, Samsa lui sourit en la détaillant de ses petits yeux sombres enfoncés sous des arcades sourcilières marquées. Certains de ses traits sont figés en une immobilité que l'on suppose martiale et les estafilades sombres sur sa peau -à la joue et le long du sourcil gauche- viennent renforcer encore une impression d'involontaire fermeté qui émanait parfois. C'était difficile d'être, physiquement, à la fois guerrière fière et solennelle et jeune femme tendre et joueuse.


-Vous êtes magnifique pardi, le bleu vous va bien té.

Pas de longue suite derrière Samsa à part Shawie qu'elle avait convié. Contrairement à une cérémonie précédente, elle souhaitait cette fois quelque chose de plus intime où elle pouvait se permettre de venir comme elle était, comme elle le voulait, avec qui elle le voulait sans qu'on ne l'accusa de quoique ce soit. Elle voulait recevoir le cadeau de Lucie, ô combien précieux, avec le plus de naturel possible, l'accueillir dans sa vie de la plus simple des façons.
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Merveylle_mirandole
Parce que c'était un jour important pour ses amies les plus chères, ça l'était aussi pour elle. Pour rien au monde elle n'aurait manqué cela. Un instant, elle pensa à son propre anoblissement et elle serra les dents pour retenir les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle avait invité ses amies ce jour là. Du moins celles qu'elle croyait être ses amies, et aucunes n'étaient venues... Elle chassa d'un geste de la main le pincement au coeur qui la gênait et prit la route pour Barbazan.

Il y avait que deux des trois demoiselles mise à l'honneur ce jour. Elle était en avance contrairement à ces derniers jours où elle était souvent là à la dernière minute. Elle s'avança vers le duo féminin et leva la main avec légèreté l'air de dire "Présente !". Doucement, mimine princière vint se poser sur l'étoffe délicate de la robe de la Vicomtesse fleurie, au niveau de l'épaule. Prunelles azuréennes se voulaient rassurantes, chaleureuses. Son amie n'était pas au mieux de sa forme et elle se faisait soutient indéfectible, parce que c'était ça aussi d'être une amie. Partager les joies et les peines. Ce jour là serait un tourbillon d'émotions et elle faisait comprendre à Lucie qu'elle pouvait compter sur elle. Aujourd'hui, demain et tous les jours qui suivent sans relâche.


    - Entièrement d'accord, vous êtes magnifique Lucie !



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Primha
    En si peu de temps, tout avait changé. Tout, y comprit Prim. Elle, si douce, si joviale et pétillante, s'était aussi découverte sauvage, instable et manipulatrice. Des défauts naissants, des défauts qui faisaient d'elle, la perle qu'elle était aujourd'hui. Car un monde parfait n'existe pas, les Hommes non plus. Au petit matin de ce jour qui était de paire avec celui de Cerbère, Argentée avait prit le temps de vérifier les quelques dossiers qu'elle avait fait importer au Val. Il était hors de question pour elle de rester plus de temps à courir aux Ambassades ; Hugo lui rapporterait bien assez vite les changements, tout comme les quelques jolies minois qui venaient lui apporter petits oiseaux d'informations. Au Val, elle avait fait parvenir une attention particulière à Boisée Jolie, qui se noyait elle aussi dans ses pensées. A croire que les chimères du Domaine étaient perdues. Et ce n'était pas du tout au goût de la Valyria ! Jamais elle ne s'était vu ainsi, et ce ne serait pas un quotidien. Alors, dans la chambre de Boisée, elle fit poser un flacon de parfum, coquet petit présent, mais rappelant à la Princesse combien elle était chère au coeur de la dragonne.

      Hugo ! Allez dire à ces demoiselles de me préparer la robe bleu, avec la cape. Bleu ! Aux couleurs de Barbazan.


    La voix s'était échappée en direction du couloir, dans lequel Hugo aimait se perdre plutôt que d'être aux côtés de la Valyria. Une autre qualité que voilà, en plus d'être muette. La silhouette se dresse, et quittant le bureau, vint se nicher de l'autre côté de cette porte ; offrant vue sur la chambre. Déjà, une jeune femme prépare la toilette sur le lit, posant à son côté l'éternelle bague serti d'un joyau rougeâtre qui ne quittait jamais l'index de la main de porcelaine. Le bain matinale avait été prit au levé, plongeant la jeune femme dans les senteurs de mélisses délicates.



    Coiffée, toilettée ; Valyria est fin prête à venir fouler la salle de Barbazan aux côtés de Fleurie Jolie et Cerbère Secouée. Pénétrant, Argentée laisse un sourire fendre son visage. Elles sont là, toute trois, rassemblées. Un pincement se niche toute fois au coeur de la Valyria : amour rimant pour elle avec jamais et non toujours, elle savait Lucie dans une période dès plus compliquées, des plus tristes et cruellement en manque de joie de vivre. Felip viendrait ce jour, car bien avant cette lettre, Prim le lui avait demandé – pour ne pas dire exigé. A défaut d'être chiant, capricieux parfois, têtu.. Il était aussi un fragment de son Aegon, petit frère chéri sur bien des points. Sans qu'elle ne puisse l'expliquer, il était en peu de temps, devenu une autre âme sur laquelle elle se devait de veiller. Il serait toute fois aujourd'hui, bien compliqué. Balayant cette pensée, Argentée rejoint le petit cercle, intimant un baiser sur chaque joues, même Cerbère.

      Je suis contente de vous revoir. Toutes.


    Oui, car quand bien même Argentée vadrouillait ci et là, ces trois jeunes femmes, là, étaient son bien le plus précieux. Il ne lui restait plus qu'à attendre.. Voir si les quelques invités venant de son côté répondraient à l'appel..
Felip.
"Tous les jours on retourne la scène
Juste fauve au milieu de l'arène
On ne renonce pas, on essaie
De regarder droit dans le soleil

Et ton coeur au labo de lumière
Quand l'amour revient à la poussière
On ne se console pas, on essaie
De regarder droit dans le soleil

A la croisée des âmes sans sommeil
L'enfer est myope autant que le ciel
On t'avait dit que tout se paie
Regarde bien droit dans le soleil

Tourne, tourne la tête
Tout se dissout dans la lumière
L'acier et les ombres qui marchent à tes côtés..."
Détroit.



Nuit blanche pour le Comte Immaculé devenu désormais le "Prince de Glace". Quelque chose en lui s'est brisé, a changé. Et ceci se répercute sur son attitude et son visage devenu bien plus froid et sévère qu'il ne l'était déjà auparavant.
Le jeune garçon débordant de vie et de taquineries s’éclipse et fait place à un homme de marbre. Dans sa stature mais aussi à travers son regard et le son de sa voix plus roque et sec.
Bien entendu tout son humour ne s'est pas volatilisé non plus, il en garde. Un peu. Pour certaines occasions. Mais pas en ce moment. Il lui faudra du temps pour digérer et envisager de plaisanter à nouveau.

Felip se tortura l'esprit toute la nuit à poser le pour et le contre pour parvenir à une décision : doit-il se rendre à la cérémonie d'Anoblissement se déroulant à Barbazan ? En plein territoire Fleurie. Une décision risquée.
Mais voilà, il a fait une promesse à son amie Prim. Et malgré les épreuves qu'il doit traverser, ce que ça doit lui coûter, Felip ira au bout de son engagement et assistera à l'élévation de son amie et confidente, la félicitera et s'en repartira aussitôt.
Voilà le compromis abouti après mûre réflexion

Ainsi, peu avant l'aube, sachant la route qu'il a à faire, le Comte de Lomagne fit préparer un coche et quitta son domaine dans l'heure.
Durant le voyage, il songe encore et toujours, il lit quelques missives, s'occupe à rédiger quelques idées et projets qu'il mettra en place pour la Chancellerie dont il prendra les rênes dans quelques jours.
Puis ses états de nerf, de tristesse et de fatigue ont raison de lui et il finit par sombrer dans un sommeil profond.

[...]

Bien des heures plus tard, le coche s'arrête enfin devant les grilles de Barbazan. Felip sursaute légèrement, se frotte les yeux et s'étire en grognant tel un fauve. Personne le voit faire de toute façon !

Une fois le poste de garde franchit, Felip quitte le coche et se retrouve dans la petite cour extérieure. Il semble chercher du regard la petite fontaine non loin et s'y approche pour se débarbouiller le visage.
Plus ou moins présentable, le teint aussi blanc que du marbre, tout vêtu sobrement de noir, le Comte fait son entrée dans la demeure, confie gants et longue cape à un valet puis se fait conduire vers la salle où doit avoir lieu la cérémonie.

Là, il insiste pour ne pas se faire annoncer et ainsi éviter d'attirer trop de regards sur sa personne. Après tout, tous sont ici pour les beaux yeux de Prim et Samsa. Que cela reste ainsi.
Contrairement à ses habitudes, Felip ne va pas se placer au premier plan, il se contente de rester dans un coin à la fois détaché et solitaire mais pouvant observer l’événement dans son intégralité.

Le Prince de Glace se fige, croise les mains devant lui, puis incline sobrement le chef lorsqu'il croise des visages plus ou moins connus. De Loin.
Il fait acte de présence, c'est déjà amplement suffisant.
Dedain
        Le vassal de mon vassal n’est pas mon vassal.


    Les gants en cuir crissent un peu sous la pression instaurée par les doigts contractés entre eux, comme s’ils allaient céder sous peu, craquer, s’effilocher pour venir se mourir à même la terre.
    Le col boutonné haut de son pourpoint perlé de quelques nacres sobres frotte sans cesse la peau marmoréenne qui, fragile, donne la sensation de s’effriter à chaque instant, sans que ce désagréable sentiment ne vienne clabauder suffisamment à la conscience de son propriétaire, qui aime mieux encore cela plutôt que d’avoir à souffrir le moindre instant sous les assauts des vents terribles.
    Les bottes claquent militairement, encore et encore, par les couloirs et allées finement agencées, alors que ne se dévoile qu’une chétive créature glacée de vie, mince, de taille respectable qui faisait paraitre le jeune homme encore plus fin, aux épaules larges et fines, au port altier.


        Le vassal de mon vassal n’est pas mon vassal.


    Tout Comte du Béarn qu’il est, il s’en vient s’assurer de la bonne tenue de l’événement, comme un parieur d’équidé émérite s’obstine à jauger des sabots, à l’échine jusqu’aux nasaux, la bien portance des divers étalons qui iront s’aligner sous peu pour la course folle de l’avenir, juste avant de porter son dévolu sur l’un ou l’autre.
    Il n’aura pas à officier lui-même, ce jour, ni en tant que Seigneur, ni en tant que vassal fidèle.
    Pour une fois, il sera sobre observateur.
    Un observateur de qualité, toutefois.

    Or donc, tandis que les portes s’ouvrent pour lui, les lippes bleuies par le froid incessant se pincent là où l’obsidienne vide de ses yeux se fixe ça et là, sévère.
    Sans attendre et sans beaucoup d’égard pour les Dames du jour, les pas se dirigent d’autorité à la suite de l’armagnacais pour se poster à ses côtés, après lui avoir adressé une calme inclinaison du menton.


    Lomagne.


    C’est tout.
    Plus n’est pas nécessaire.
    Il devra souffrir sa compagnie et s’y faire.


        Le vassal de mon vassal n’est pas mon vassal.

    Heureusement car, ce jour, si cela n’avait pas été le cas, ce dernier aurait eu à subir l’hivernale colère de déceptions peu enviées.
Cesare.copona
La France. Pays français, rempli de français. Un royaume particulier. C'était pourtant dans une de ses provinces sud-occidentales où notre héro se rendait. S'il pouvait encore accepter voire aimer la Bourgogne, bien qu'il considérait que le jour de l'affranchissement bourguignon, ceux du duchés ont été ceux qui avaient fait le mauvais choix, il avait encore du mal avec le reste de ce monde. Mais, en tout bon diplomate qui se respecte, et parce qu'il voulait à la fois lui faire plaisir et la revoir, le jeune italique ne pouvait refuser une telle invitation.

Il fallut six jours de voyage pour venir. C'était un jour de moins par rapport au voyage en Franche-Comté de l'argentée. Mais il était là. Le plus désagréable pour lui avait été de rejoindre Barbazan depuis Tarbes. Il n'avait en effet reçu aucune autre instruction de la part de Prim si ce n'est de la retrouver à Barbazan le trois août. Il lui fallait ainsi trouver un transport local, n'ayant aucune connaissance de la géographie des lieux. La Fortune fut toutefois avec lui puisqu'il trouva le bonheur dans l'auberge qui l’hébergeait, la veille au soir.

Ce jour, ce grand jour pour la Valyria, il se présentait au château. Il ne savait pas si c'était son accent ou celui des gardes, mais il resta longtemps à l'entrée, à tenter d'expliquer la raison de sa venue, jusqu'à ce que l'idée de montrer la l'invitation lui vint. Il montra ainsi un document qui s'était perdu dans sa manche, et qui était totalement sans rapport avec l'événement. Pourtant, un garde le prit et fit semblant de le lire, avant d'autoriser Cesare à rentrer. Là, il fut guidé dans le château jusqu'à être invité à pénétrer dans la salle de réception, où se déroulerait l’anoblissement de la simplement jolie femme, qui déjà fut repérée par sa beauté. Notre jeune protagoniste inclinait la tête, et se mettait déjà en retrait, mal à l'aise de ne voir que des inconnus.

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Susi
Sa bouche se fermait et s'ouvrait comme un poisson rouge, cherchant à déglutir. L'alcool avait desséché ses papilles, et c'est avec du mal qu'elle ouvrit la moitié d'un œil. Il faisait jour surement depuis un moment. Venant tout juste de s'arrêter de ronfler après avoir entendu la voix criarde de Marie-Justine qui lui ordonnait presque de se lever. Le petit personnel de la maison prenait le pas sur leure maitresse bien incapable d'être à sa place.

Vicomtesse, levez vous ! Il fait grand jour on a préparé un baquet il va refroidir vous avez dit avant hier qu'on devait vous faire penser à l'allégeance chez la Vicomtesse Lucie et c'est aujourd'hui, maintenant. Vous devez vous levez maintenant...
Pas dieu possible de se mettre tous les soir une mine pareil Vicomtesse vous empestez la vinasse...


La bougresse avait eu même la délicatesse d'ouvrir les rideaux et les fenêtres. Le soleil lui grillait les pupilles. elle eu beau se tourner d'un coté, puis de l'autre, en grommelant. Marie-Justine parlait... parlait sans cesse. La petite masse brune se décida alors à s'assoir sur le bord du lit pensant qu'ainsi la gouvernante allait partir et la laisser tranquille. Que nenni, elle resta plantée devant Susi qui réussit juste à sortir un :

Maaiiiiiiiiiiis ... gémissant.

L'effort était presque sur humain mais elle réussit à se lever. La gueule de bois est la pire des maladie surtout quand on vous parle et elle la voit semblait se perdre dans les parois de son cerveau telle une grotte vide.

Mais ce qui est bien quand on est noble c'est qu'on peut aller à la salle d'ablution sans même ouvrir les yeux et se glisser dans un bain au jasmin sans faire aucun effort.

Hmmmmm bonheur .

C'était du bonheur. On l'a laissa alors tremper durant un temps qui fut assez incertain pour la brunette. Elle avait du s'endormir car c'est au moment où elle respira dans l'eau qu'elle se réveilla vraiment. Susi n'a pas de cerveau mais ce n'est pas encore un poisson.
Et du coup elle était bien réveillée et lui avait redonné un coup de fouet.

P'tain !

Elle sort de l'eau, se met à courir avec le drap autour d'elle. Ma Robe ! Mes cheveux !

P'tain !

pt'ain...

P'tain !


Et plusieurs autres jurons plus tard la calèche s'arrêta devant la porte de Barbazan.

Bénissant ses servantes, elle entra les cheveux remontés dans un chignon savamment réalisé, laissant flotter sur l'air quelques mèches bouclées.
Mini Vicomtesse parfumée, robe de soie bleu printanière et voiles de mousseline blancs évanescents. Port de tête haute. et sourire numéro 12 "Calme et Sérénité". Son entrée était parfaitement Vicomtale. Elle alla saluer Lucie et le petit groupe déjà formé.

Bien le bonjour L.. *hips*! *hips*! *HIPS*!

Erf...


Essaie encore une fois...


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J'édite toujours au moins 10 fois mes textes, donc attendrez 10 minutes avant de lire
Gauttier
    Une semaine assez chargée pour Béarn qui se trouvait assez solliciter. Telle une bête de scène il avait mis le feu en Languedoc, et à l'hérauderie locale, il lui restait un spectacle à ne pas manquer: la scène de la Vicomtesse barbazannaise.
    Vêtu de son bleu de travail semé de fleur de lys, armé de son caducée, Béarn se rendait là où devait se tenir l'anoblissement d'Adelyse et Samsa.
    Prendre vassal était rare au Béarn. Peu avaient osé jusqu'ici.
    L'héraut se fit annoncer. Il se rendit compte qu'il avait pris beaucoup de temps à apprendre l'histoire de ces terres tout comme n'importe quelle autre se situant en Béarn. Cependant, il ne les avait pas visitées depuis qu'ils les avaient attribuées. Sa retraite lui avait fait manquer les festivités proposées par la maitresse des lieux.
    Alors l'espace d'un instant le héraut s'effaça pour laisser place à la curiosité du vicomte. Il aimait le beau et s'intéressait à ce que les autres faisaient chez eux. Haies et parterres, même les arbres furent passer au crible. Il en conclut assez rapidement que l'ambiance reflétait très bien la personnalité de son hôte.
    Il se enfin annoncer et se dirigea vers la salle où il était attendu.
    Il semblerait qu'il était en retard ce qui l'embattait un peu. Soit. Faisant mine de rien il s'avança dans la salle.


    -"Lo bonjorn à tous."

    Beaucoup de monde était présent. Des personnalités connues d'autre pas. Même Susi avait réussi à être là avant lui.

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Johanara
“Avec une vierge, comme tu veux ; avec une veuve, comme elle veut.”
Proverbe polonais


En temps normal, elle haïssait le Sud. Ses jours halitueux, ses nuits suffocantes d'ennui, ses paysans à la peau tannée par le soleil, ses bouges insalubres et ses routes infestés de brigands.

Mais pour l'heure, la rouquine se plaisait en Béarn. Une sorte de prodige estivale. La voyageuse invétérée qu'elle semblait devenue, n'aspirait plus qu'aux douces flâneries et autres baguenaudes dans l'air sucré de Pau. Miraculeuse transformation qui l'amenait à se sociabiliser avec la faune locale.

De la dextre nonchalante aux longs ongles soignés, elle caressa le fin tissu d'une robe d'un pourpre si profond et mate qu'il en paraissait noir. Un noir cassis, aux jolis reflets rougeâtres comme les baies.

Lorsque sa camériste l'aida à remplir l'étoffe de son corps aux courbes incendiaires, Johanara sentit avec plaisir la luxuriance de la toilette étreindre sa sculpturale silhouette.

Puis de se poster devant l'immense psyché de Venise. Et de contempler la beauté éthérée de son minois marmoréen avant de glisser la mirette sur les reflets purpurins du tissu.



-Je pense qu'il va apprécier. Qu'en dis tu Mathilde ?

-Vot'Grâce est sensationnelle. Vot'tournure donnerait envie de chanter à un muet.


« Physiquement t'as le boule qui chamboule la vue,
T'as la bouille qui provoque des embrouilles, t'as vu,
T'as le corps qui tue,
T'as la chute de rein qui cause la chute sur le terrain »


Par précaution, la servante posa une fine cape sur les épaules graciles de la Madone dont les cheveux rubescents avaient été coiffés longuement pour l'occasion jusqu'à briller comme un soleil de feu et d'or, avant de la confier aux bons soins du cocher qui mena la divine jusqu'à destination non sans en profiter pour reluquer discrètement les appâts affolants.

Ainsi notre héroïne aux pommettes empourprées à l'idée d'être bientôt rejointe par son cavalier, attendait ce dernier pour pénétrer dans l'enceinte de l'édifice.

Impatiente mais à la fois nerveuse, éternelle insatisfaite qui ne supportait ni la solitude ni les affres de l'amour, incomplète mais exigeante, indulgente et cruelle, Johanara ne savait pas vraiment ce qu'elle pouvait attendre de cette rencontre agréable mais vouée pour toutes sortes de raison à un echec certain.

Plus tôt dans la journée, Susi lui avait suggéré de rencontrer d'autres hommes. Moins naifs, plus réceptifs à ses charmes envoûtants. Moins puceau en somme.

La Duchesse lui avait répondu avec sincérité : « Vous savez ma chère amie, quand j'ai le cœur accroché à un rocher , quand bien même le rocher serait moisi, j'y resterai comme une patelle. Au moins le temps de souffrir un peu. Ne me présentez personne. Je ne vois que lui »

Elle commençait à attirer l'attention, seule, adossée contre un mur, l'oeil vert de mer, véritable miroir aux milles promesses, sublime créature nébuleuse dans sa robe de nuit, dont la noirceur rehaussait l'éclat adamantin d'une peau parfaite encadrée par un brasier de boucles lourdes et soyeuses.

A son cou gracile, le rubis chatoyait sur l'opale d'une gorge voluptueuse. Au front de cuivre, un fil d'or éclairait le délicieux visage mais moins que l'adorable sourire emprunt d'un bonheur fébrile qui étira la lippe rouge d'andrinople lorsque l'Ambroise aperçut l'objet de ses récents tourments.

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Kleze
    "Super Vachette ou pas Super Vachette ?"
    Proverbe Klezien

    Parfois, je me dis qu'avoir un titre, ça doit être bien. Bien pour avoir plein de gens à son service pour dire quoi mettre pour telle soirée ou... Annoncer clairement qu'on se trompe de cérémonie. L'autre jour, j'étais persuadé d'aller à l'adoubement de maintenant, alors forcément que j'étais en retard là bas. Là, j'ai juste mon cadran solaire interne qui fait du hula hoop et mon agenda psychologique qui organise un auto-autodafé. Il se suicide, en fait.
    Pas Super Vachette. Chemise bleue, gilet blanc, braie bleue, bottes blanches. Du blanc et du bleu. Du bleu et du blanc. C'est un peu une panoplie de tous les jours mais pour un vagabond, on ne peut pas faire difficilement mieux. Par contre niveau détail qui tue, avec un crocus bien calé dans ma barbe tressée, je suis au niveau royal.

    J'suis pas à la bourre, j'suis pas à la bourre, j'suis pas à la bourre.
    Je savais bien que l'auto-persuasion, parfois, ça fonctionne. C'est qu'il y a la Duduch' nationale qui attend. Quelque chose. Ou quelqu'un. Je suis à deux doigts d'aller la voir pour lui demander à combien est la passe. Mais à défaut de travestir mon apparence, j'ai décidé de travestir mon phrasé. Ça va boucher des coins.

      Môdâme la Duchesse.


    Petite révérence.

      Vous feriez rougir un coquelicot ayant prit un coup de soleil.


    Ça, c'est fait. J'aurais pu trouver mieux mais ça ira bien. Port altier, ou ce que je crois l'être, et me voilà en route vers le méchoui promis.
    Il y a du monde. Je retiens très fort un "Nom d'une biquette, c'est soirée à thèmes, soirée bonasses !". Je le retiens tellement fort qu'un petit pet furtif se fait la malle, sûrement une histoire d'équilibre cosmique.
    Fuir l'odeur. Check.
    Afficher un sourire innocent, au cas où. Check.

      Diantre. Que de jolies fleurs.


    Phrase d'accroche sympa. Check.
    Ah, y'a deux pissenlits aussi, qu'ont pas l'air en forme, ils ont du faire un combat, avec round un, round deux et round up pour finir. C'est mortel, il parait.

    Par contre, je ne sais pas trop où me mettre. L'imitation d'un frêne fera bien l'affaire.

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Lucie
Les arrivées se succèdent, colorant la Grande Salle d’une vie aux milles nuances dont Lucie se gorge comme un fruit de soleil, rejetant encore et toujours les sombres démons qui menacent de dévorer son coeur. Quittant son imposante assise, ses mains aux doigts fins comme la pluie tendues en avant, elle s’emploie, par petites touches presque imperceptibles à peindre ses primes invitées du rose tendre de son affection. La pulpe de ses doigts rencontre la rugosité martiale d’une des pattes de Cerbère qu’elle presse avec reconnaissance avant de voleter vers l’orbe d’une épaule princière pour s’apaiser à sa tendresse soyeuse, le geste mourant finalement à la chevelure nivéale du dragon d’argent qu’elle arrange d’un index habile.

    - Je suis, mes très chères amies, infiniment heureuse que nous soyons réunies en ce jour.

Puis Lui. Le temps d’un battement de cœur, Saint-Jean l’accroche de ses mirettes menthe à l’eau, ses poings se serrant alors que son âme de papier mâché se froisse. L’Hivernal prenant place aux côtés du Comte Glacé, elle se détourne dans un soupir pour revenir au ballet des arrivées, devinant l’identité du franc-comtois qu’elle scrute d’un regard impavide, lui trouvant une beauté banale, allant de pair avec cette insipide entrée qui contraste sévèrement avec l’exubérance alcoolisée d’une Susi au hoquet mutin – sans doute son corps qui s’insurge d’avoir si vite été arraché à son cocon de plumes et de coton.

    - Sieur, Susi, bienvenue, fait-elle d’un ton tranquille, inclinant la tête pour le héraut qui arrive dans la foulée. Merci d’être là Béarn.

Avisant Maurice, la Vicomtesse Fleurie se fend d’un léger sourire à la vue du crocus, clin d’œil élégant, qui décore sa barbe. Il est chez ce relou 2.0 à l’humour régulièrement douteux un océan de subtilité et de bienveillance qui en fait, à n’en point douter, un copain de compète.

    - La tienne n’est pas mal non plus, très bon choix que le crocus.

Minois se tourne vers Samsa et Prim. Le sourire se fait plus doux encore.

    - Attendons-nous encore quelques invités ou bien pouvons-nous procéder ?

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Morgane..
Après anoblissement de son Dragon d'époux, venait celui de sa cousine par alliance : Prim.
Les deux femmes avaient rapidement liés une relation d'amitié, Morgane avait trouvé en elle une amie franche qui répondait sans détour aux questions que la jeune mère se posait. On aurait pu croire que c'était Morgane qui allait lui apprendre les choses de la vie, mais Prim dans toute sa pureté avait vu des situations au couvent qui aida la Blonde à comprendre son corps.

Tout cela pour dire que jamais elle n'aurait manqué cette journée si spéciale pour l'Argentée, puis il était de son devoir d’épouse du chef de famille d'être là.

Ainsi le couple était parti quelques jours avant le jour J, et fit une dernière halte non loin du Vicomté de Barbazan.
L'aube montra le bout de son nez, alors que Morgane s'agitait déjà dans son lit.


- Il faut se lever, il ne faut pas que nous arrivons en retard.
-Pourquoi vous vous agitez toujours autant ma femme ?
-Pour vous réveiller, et bien évidement vous embêter, sinon cela ne serait pas drôle.

L'humeur matinale de Morgane et son hyperactivité avaient bien le don de faire râler le Valyria. Mais elle arrivait malgré tout à lui arracher de léger, voir très léger sourire.

Enfin vêtu le couple se rendit dans la calèche frappé aux armoiries des Valyria, lorsqu'ils arrivèrent Morgane attendit qu'il l'aide pour descendre délicatement.


Je vous promet de faire attention de ne pas avoir de vertige..détendez vous.

Elle déposa une bise sur la joue de son époux, avant de rentrer dans la pièce. De nombreuses personnes étaient déjà présente, elle fut surprise d'y retrouver le Chancelier de Franche Comté. Elle regarda son époux pour savoir si lui était au courant de sa venue. Puis elle reporta son attention sur sa cousine, s'approchant doucement.

Bonjour Mademoiselle de Valyria.

Un petit sourire, avant qu'une Jeune femme Brune demande s'il pouvait commencer. Ainsi la Blonde recula doucement, laissant la place à l'Argentée.


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Primha
    Un sourire se niche sur les carmines, délicat et maternelle quant à la douceur de Tendre Fleurie. Elle savait, même avec le silence, combien le coeur était en peine, mais Ô combien il était préférable de se donner une mine qui respirait le sobre. Lucie était ainsi, même lorsqu'elle n'allait pas, elle allait. Et Argentée ne pouvait se résoudre à laisser cela ainsi. Puis, le regard se tourna vers les bruits de pas adjacents, découvrant Comte Azurant. Il se tenait là, passif et sage.. Tout ce qu'il n'était pas au quotidien. Valyria lui glisse un regard réservé et propre à eux ; mélangeant remerciement et tendresse. Puis, Chimère se pointe, toujours dans sa sombre éternelle. Qu'il était étrange, ce spectacle dont rien n'était écrit à la perfection. Deswaard était par moment le Comte, puis le soutien et même, le patriarche. Comme ce flot de questions qu'il avait posé, imposé même, concernant Césare.. Que voilà. Les lèvres se pincent à la vue du Chancelier Franc-Comtois, l'envie mourante d'aller le rejoindre pour apaiser les traits du minois italique. Elle savait qu'ici, il serait seul de l'Empire. Elle savait, et pourtant elle avait demandée sa présence. Car, c'était ainsi que commençait des entrevus pour un possible mariage, par des petits rien, qui feraient un tout. Un tout sans sentiments amoureux, mais possiblement une grande affection ; car si la plus part des hommes étaient pour Prim un bande de pénis ambulant, ou coquille vide dessinée de couronne – sauf quelques cas présents - , Césare avait au moins le mérite d'être le grain de sable scintillant au milieu des bords des mers, par sa simplicité naturelle. Une inclinaison du minois lui fut adresser, bien décidée à aller à sa rencontre et lui présenter l'Azurant trônant dans la pièce. Mariage disait contrat. Contrat disait alliance. Et alliance disait stratégie. Aussi silencieuse et bête pouvait-on la penser, Argentée avait dores et déjà avancée les choses car il vaux mieux prévenir que guérir.

      Susi ! Hé bien, tu aurais pu attendre la fin de la cérémonie pour boire ! Avec nous.

    Amusée, Prim secoue la minois en regardant la jolie brunette, hoquetant à tout va. Puis d'autres entrée, que la jeune femme gratifia de salutations, souriant toute fois au plus grand pour Johanara qui avait répondu à la demande, tout comme Maurice. Ah Maurice ! Tendre amour amical de la jeune femme, brin de folie et même caprice ! Autant que Duchesse Flamboyante et cette façon qu'elle avait toute deux, de fondre pour les barbus, et râler à temps pleins. Puis, le couple Valyria arriva. Un battement se loupa, faisant déglutir difficilement. Alboin n'était pas là. Aegon et Arnarion non plus. Le coeur enfantin pria pour que ce ne soit qu'un contre temps, tentant de faire garder bonne mine à l'Argentée. Quelques clignements des paupières pour balayer la peine, et un sourire tente de se faire une place sur les carmines, accueillant la famille.

      Morgane. Septime..


    Point le temps de plus, Lucie Jolie se fait entendre, et presque à temps pour faire oublier la peine qui se niche peu à peu dans l'esprit Valyrien. Les prunelles agrippes le sourire Crocusien comme un baume à appliquer, et le minois de porcelaine opine doucement.

      Nous pouvons commencer..
Amblard
Les préparations d'Amblard furent rapide, n'ayant qu'une seule tenue correct pour sortir en société cela lui facilite la tâche. Pas de questionnement inutile de savoir si tel couleur va mieux avec qu'une autre. Il s'enfile et direction le lieu de la cérémonie. D'ailleurs il venait mais sans même connaitre l'anobli, l'ayant juste vu de loin dans les locaux FLB, mais sans plus. Mais sans connaitre la principale intéressée du moment il vient accompagner la grande Duchesse Rousse. Une beauté venue tout droit du Berry.

Étrange rencontre que celle la. Aussi étrange que le premier courrier reçu de sa part. Intimidante, intrigante. Et la curiosité de la bête Amblard l'avait poussé a filer sur Pau pour voir ça. Et la, a peine quelques jours plus tard il l'accompagne a une cérémonie.

A peine arrivé il repère aussitôt la Berrichonne à sa chevelure et sa tenue sombre dont elle lui avait vanté les effets. Pas de manque, le sombre relève la couleur de sa longue chevelure.


Bonjour Duchesse.

Il s'abstiendra de compliment, les yeux qui la parcourent devraient suffire a faire comprendre le "Woaw" qui tambourine dans sa tête. Et aussi c'est qu'il est timide le grand Amblard.
Timide et ne sachant trop quoi faire il lui propose son bras, ayant déjà vu faire ça une fois.


Euh, on y va ?

Oui, vraiment, il ne sait rien à rien.
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Un blason ? Oui, il est la
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