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[RP] Mariage Princier: Constance & Foulques

Louis_appollon
Notre Dame de Paris - le 22 mai 1464



Pour la circonstance, la Cour avait logé la veille au Palais de la Cité que seuls les 300 mètres de long de la rue Neuve séparaient de la cathédrale Notre Dame où devait se tenir la cérémonie.

Les préparatifs d'un événement de cette importance - pensez-vous, le mariage d'un Prince du Sang avec la fille de la Reine consort - s'étaient étalés sur plusieurs jours, et les auberges, hostelleries et hôtels particuliers de la ville se remplissaient petit à petit d'invités, de curieux et d'opportunistes venus d'un peu partout dans le Royaume.

Quand Louis-Appollon quitta la vieille demeure des comtes de Paris, déjà en effervescence, il put se rendre compte de la métamorphose et du travail accompli. Le mariage avait été l'occasion d'un important toilettage de la rue Neuve dont on parlait plus tôt, qui avait été débarrassée des déchets habituels qui jonchaient son sol, comme celui de la plupart des rues de Paris. Chose rare, son empierrement, pourtant ancien, était à nouveau pleinement visible. Pour sa part, le Parvis, qui faisait l'objet d'un peu plus de soin au quotidien, avait bénéficié d'un nettoyage plus succinct, particulièrement entre la Rue Neuve et le portail central de l'édifice par où pénétreraient le cortège nuptial pour rejoindre le chœur, tandis que les invités rempliraient la nef en entrant par les tambours du transept.

Déjà, de nombreux badauds s'y amoncelaient, soucieux d'obtenir la meilleure vue possible sur le spectacle impressionnant à venir que constituait la Cour en représentation (et la meilleure chance de profiter d'une piécette ou l'autre, volontiers jetée à la foule par une noblesse d'humeur généreuse), tandis que des vendeurs itinérants proposaient petite restauration et colifichets.

La cathédrale, elle, était aussi belle que d'habitude... la lumière du jour traversait généreusement les vitraux en diffusant mille couleurs. A peine quelques tapisseries rappelant les armes des deux futurs époux et celles de France avaient été ajoutées sur les murs entourant le chœur pour l'occasion, ainsi que quelques bouquets de fleur.

Devant l'autel, L-A mit un genou à terre et rendit intérieurement grâces à Dieu.

Déjà, les membres de la chorale s’entraînaient à élever leurs voix vers le Très-Haut. L'officiant les écouta un petit instant, attendant qu'ils aient fini leur partition, pour les encourager, avant de se rendre à la sacristie, notamment pour préparer ses textes, bien marquer les pages du Livre des Vertus qu'il comptait utiliser, et aussi pour répéter un peu son homélie, pendant que les enfants de choeurs et acolytes se pressaient pour rassembler l'ensemble du matériel liturgique nécessaire.

L'heure venue, il se fit aider pour s'habiller de la tenue de messe que Constance elle-même avait confectionnée.




L'Aumônier royal de France sortit ainsi vêtu, largement entouré d'une escorte de pages et d'acolytes d'âges divers pour se diriger vers la porte principale où il accueillerait les futurs époux, leurs familles et plus proches amis.

Concomitamment, les cloches de Notre Dame se mirent à sonner, annonçant les réjouissances à venir.

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Neyco
Avant le mariage.

Pigeon reçu, bon la date le 22 d'accord. Première chose à faire ne pas oublier la fameuse date. Sauf qu'elle avait osé faire pire. Pensant que son chéri d'amour avait lui même reçu l'invitation elle s'était dit bah j'peux compter sur lui donc ça ira.

Quelques jours plus tard, ben non il l'avait pas eu, l'Orsenac ayant fait un combo en l'envoyant à la biscuitée la mini s'était retrouvée avec son chéri à lui dire "ben j'pensais que tu l'avais eu je comptais sur toi pour la date".

N'empêche que cette histoire aurai presque pu finir en "on arrive pas au mariage car mini avait totalement zappé".


La veille.

J'mets quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.


Franchement c'est maintenant que vous vous en inquiétez?

Ben vi, j'étais très occupée moi.


Comment cela j'étais très occupée moi?


Bon bon d'accord mais je mets quoi quand même.


Un soupire de la femme de chambre qui lui avait été attribué voilà quelques temps au Louvre, la pauvre dame dans son immense pitié suivait la mini afin qu'elle soit toujours en mode j'suis bien fringuée et surtout bien coiffée.

Car s'habiller ça pas de soucis, se coiffer .... bon là il y avait encore du boulot, sa longue chevelure brune ayant semble t'il une allergie aux peignes, brosses et tout autre objet dompteur de cheveux.


Le Jour J à Paris au Louvre pour être exact.


S'étirant une dernière fois, un chignon de chaque coté qui maintenait fermement ses boucles brunes, la robe du jour? Sinople et or. Elle la trouvait assez jolie sans la jouer regardez moi absolument.

Allant voir son fiancé à vie chéri.


Albin, je suis prête et note que nous ne sommes même pas en retard si franchement j'assure pas là.


Car pour qui connaîtrait la mini biscuit saurai qu'elle était du genre à être surnommée désirée.

On y va? Je ne sais pas trop si Constance va me faire mander pour quoi que ce soit et d'ailleurs on s’assoit ou? Coté mariée ou marié? Car tu sais pour l’anecdote j'ai fais la pastorale du marié.

Et oui mini et ses histoires qui franchement tout le monde s'en cognait.


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Lilly_de_troy
Palais de la Cité - Le matin du mariage

    Lilly devait se lever. Haaan par envie pas aujourd'hui pas encore non pas encore... Oui encore un peu ... Oui enfin ça s'est sans compter sur sa chère et tendre Marg qui lui pourrit sans arrêt ces matinées où elle veut dormir. Ou elle veut surtout ne rien faire. À croire qu'elle s'est investie d'une mission. Empêcher la blonde de faire ce qu'elle le souhaite et surtout quand elle veut le faire. Oui ça doit être sa mission.
    Elle était donc là, plantée au bout du lit, les bras sur les hanches avec un regard pas très amical qui en dit long sur l'humeur de la femme de chambre, à papoter du pied sur le parquet ce qui eut le don magnifique de faire râler la blonde.


    Quoooooooooooi ?

    C'est l'heure.

    De se lever. Non pas envie. Et puis je n'ai rien de prévu aujourd'hui [mode tête de linotte ON]

    A vous croyez ?

    Sûre et certaine [mode mega tête de linotte ON]

    Votre soeur.

    Constance oui quoi ? Elle vient me rendre visite ? Impossible que j'oublie cela. [mode mauvaise foi ON]

    Pire.

    Quoi pire ?

    La blonde se révèle d'un bon. Sans percuter un instant qu'elle ne connait pas trop la pièce ou elle se trouve vu qu'elle est juste là pour une occasion particulière.
    Regarde Marg dans les yeux histoire de la sonder. Réfléchi... allez réfléchi, tu peux pas avoir tout oublié comme ça. Certes tu bois un peu plus ces derniers temps vu que tu sors plus mais tu peux pas faire un effacement complet de tes obligations. Roooh allez !
    Elle ferma les yeux, se creusa les méninges et d'un coup PAF ! LA REVELATION !!!


    NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON j'ai oublié ça ?


    Ça dépends, vous pensez à quoi ?

    C'est aujourd'hui ? C'est ça ? C'est le grand jour ? Son grand jour avec son Prince ?

    Un sourire fugace sur le visage de son interlocutrice apparut.

    Bien, vous vous en souvenez. Donc, c'est l'heure.

    La blonde sortie du lit comme si une puce ou autres venait de lui piquer le séant.

    Mais tu aurais dû venir plus tôt, me brusquer pour que je me bouge. Maintenant, je vais devoir courir partout pour être à l'heure. Haaan mais attend.

    La blonde se stoppe, attrape le bras de la brune et la regarde semi-paniquée.

    JE SUIS LE TEMOIN ! donc je dois la réjoindre. Vite on accelére tout ce qu'on doit faire. VITE.

    La brune se mit à se rire doucement et avait déjà tout prévue pour sa blonde de maitresse.

    Ne vous en faites pas, je suis prête, manque plus que vous et je viens enfin de vous faire sortir de votre lit. Pas que mais la dernière fois vous m'avez envoyé plusieurs choses à la figure quand j'ai voulu vous lever. Donc là, veuillez ne pas m'en vouloir d'y avoir été plus calmement.

    Un haussement d'épaules de la blonde.

    N'importe quoi, pas mon genre de faire ce genre de chose [mode RE mauvaise foi ON]

    Allez zou on se dépêche j'aimerais être au plus vite auprès de Constance. Je pense que Mélissandre ne sera pas là tard non plus. dit elle en sautant dans le baquet pour sentir bon la lavande. Et puis qui sait, sur un malentendu, elle pourrait trouver un cavalier et un compagnon.

    La classe, la témoin de la mariée sans cavalier. Une première assurément. Son père va se désespérer de ne pas la voir en galante compagnie. Elle doit avoir la poisse. Elle ne voit que cela. Ou alors, elle n'est au goût de personne. Ce qui peut aussi être une probabilité. À voir, à creuser, un soir de déprime. Pas là, pas maintenant. Puis, elle se leva de son baquet d'un élan rapide. Enfila une robe légère, sans se sécher, sans prendre le temps d'essuyer les gouttes d'eau qui gouttaient de sa chevelure et partie en courant. Mais oui, déjà est-ce qu'elle est, elle aussi réveillée. Est-ce qu'elle est en train de se préparer ou pas ?
    La blonde sortie de sa chambre en courant en ignorant les cris d'indignation de sa tendre Marg. La blonde était non seulement en retard mais aussi et surtout pas coiffée et pas habillée. Détail important quand on y pense vu qu'elle court dans les couloirs du Palais de la Cité, là ou tous avaient établi le "camp" pour l'occasion.
    Elle arriva à la porte de la chambre de sa soeur. Ni une ni deux, elle toque, ouvre et crie en entrant et se dirigeant directement sur le lit, sur l'énorme édredon de plumes.


    COOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONTANCE DEBOUT. Aujourd'hui tu te maries, il ne faut pas être en retard. pas comme si elle était prête... ça promet cette journée, moi qui vous le dis.

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En deuil (armoiries à venir)
Foulques_de_malemort
Palais de la Cité - Le matin du mariage

Le grand jour se profilait à l’horizon, le jour de son mariage, le jour d’une union juste et parfaite sous le regard du Très haut. Une journée de joie et de bonheur, de liesse et de plaisir. Et pourtant le prince n’avait pu trouver le sommeil. Tournant et se retournant inlassablement dans la couche, il avait fini par la quitter pour une dernière nuit de solitude, d’égoïsme et d’indépendance. Que faire quand la lune n’en est qu’au balbutiement de son vent nocturne et que le sommeil ne gagne le corps et l’esprit de l’homme. L’esprit se perd dans les méandres des pensées, dans les inlassables tourments prénuptiales … et si ?

Allongé sur la banquette, le regard perdu dans la danse lascive des flammes de son âtre, une bouteille vide tournoyant entre ses doigts. Etait-ce la cinquième ou même la sixième, aucune idée. Les fioles de ce breuvage alcoolisé s’étaient vidée les unes après les autres dans l’espoir d’y trouver le sommeil. Et c’est dans les bras de Dionysos que le prince se laisse bercer par les souvenirs des rencontres, des instants partagés, des contrôles perdus des désirs insatiables de deux âmes en quête d’une résurrection. Son amour pour Constance ne se mêlait à aucun doute, mais le mariage et ce qu’il représentait était d’un autre monde.

Les souvenirs des mois et des mois où les deux amoureux se sont cherchés, se sont joués de leurs envies, de leurs murmures, de la luxure des effleurements, autant que de cet instinct de ne jamais vouloir s’éloigner de sa présence. Elle était une obsession, un désir, une pulsion insatiable. De cette première rencontre à cette dernière nuit où enlacé ils s’étaient épris du regard de la lune, profitant de l’étincellement des étoiles pour s’avouer dans le murmure de deux amants éperdus, leurs sentiments, leurs passions et leurs amours. Constance était cette étincelle de vie, cette brulure de la chair, ce désir d’un palpitant bondissant d’une union aspirée. Comment ne pas savourer ce jour, ou d’un vrai amour naissait un mariage, loin des titres, des dotes ou de l’importance même de ce lien, seul leur amour révélait d’une vérité absolue. L’amour n’était d’aucun doute et pourtant le mariage faisait frémir les pensées de Foulques. Et si …

Les paupières se ferment, le sommeil le gagne, un sommeil court qu’il ne laisse l’impression que d’une seconde qui s’écoule entre l’instant ou le regard se ferme et celui ou la lumière du jour vous ébloui à rouvrir les yeux à ce jour.

Le jour se lève, les valets s’affairent déjà autour de lui. Le baquet est prêt l’eau chaude dévoile une odeur de fleur au délicat parfum envoutant. Le regard du prince se porte sur la tenue qu’il portera pour cette union, et ne le dissimulons pas un sourire étire la commissure de ses lèvres devant la beauté de celui-ci. Les carcasses des bouteilles qui jonchaient le sol de son salon avait déjà été retiré. Le prince porta un instant son attention sur la porte, la peur de cette union, il n’y avait jamais vraiment songé, la peur de s’unir à jamais à l’amour de sa vie, faisait naître des frissons d’une peur insatiable, bourreau des instants merveilleux, il emmène telle un démon, les pensées funestes dans les méandres d’une folie. Pourtant, nulle question de fuit, nulle envie de fuir pour une seule et unique raison, une seule et unique raison le faisant lutter contre les peurs les plus enfouis d’une altesse au cœur de cette grande journée … oui Constance, sa merveille, son amour, sa passion, son souffle. Comment échappé à ce regard azur, aspirant l’âme et le cœur du prince à chacun de leurs échanges.

Quelques minutes et le voilà plongeant dans le délice de ce bain chaud, fermant les yeux pour savourer. L’heure n’était pas très avancée, il pouvait savourer chaque seconde qui s’écoulait. Les minutes, de longues minutes, essayant de sortit de prince de sa torpeur – car oui fatigué et sous les délices de la chaleur du bain, le prince failli se noyer à plusieurs moments assommés par l’alcool et la fatigue – sérieusement la rendre veuve le jour de son mariage serait peu recommandable.

Et une pensée qui traverse l’esprit du prince. Un sourire qui s’étire en pensant à ses deux témoins. Loin du monde et de ses frivolités, loin des contacts et des grands moments, les deux qui serait compères de l’instant de magie lui avait été murmuré par sa sœur et sa future femme. En même temps, Foulques n’avait jamais vraiment pu trouver deux personnes pour remplir ce rôle … et oui comme quoi les amitiés et les rencontres se font rares.

Et le voilà enfin sortant de son bain nu comme un ver. Un sourire naissant davantage encore au souvenir de ce bain partagé avec celle qui porterait son nom, celle qui un jour portera sa descendance.

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[En réfection]
Liloia_de_baish
Parce qu'il y a des promesses qu'on ne peut que tenir , j'étais partie tôt quelques jours auparavant de la ville du Mans pour arriver dans la capitale au jour dit. J'étais suivie de mon époux Yocto et de mon petit page roux , Vincent. Quelques chevaliers de l'Ordre nous avaient accompagnés pour faire le chemin, les routes étant encore peu sûres.

Il était prévu que nous nous arrêtions à L'Ostel Dieu pour les quelques jours que nous passerions à Paris avant de repartir. Nous nous y installâmes et nous préparâmes pour la cérémonie.

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Marche doucement car tu marches sur mes rêves...
Albin.
[Quelques jours avant le mariage]

Et voila ! Une invitation pour deux, une légère incompréhension mais une petite discussion et hop tout est réglé.

C'est donc à deux et ensemble qu'il fût donc décidé que la Mini et le Albin iraient ensemble au mariage du Concombre et promis ils ne vont pas oubliés la date ni le lieu, pire ils seront en avance ou en tout cas bien parti pour être dans les temps..pour une fois.

La plus grande question désormais c'est "quoi se mettre? Rien de prévu pas eu le temps pour une commande".

[Jour du mariage]

Le débat mental dans l'esprit du Albin avait été rude sur le choix de la tenue à mettre pour le mariage et opta pour une tenue qui irait en adéquation avec celle de Mini autant dire les même couleurs et hop pas de prise de tête les deux font la paire comme l'on dit.

Pour une fois Mini était prête avant lui. C'est qu'il traîne l'Ar Sparfel.


Pour une fois oui tu es prête et pas en retard mais moi je ne le suis pas encore prêt.

Il ne restait plus que des bottes à mettre et bien cirés et hop voila il était biscuitalement prêt et donc rejoignait Mini chérie fiancée à vie.

On y va.

Et de parler pastorale etc..

Ah non je ne savais pas pour la pastorale je pensais que c'était Eloin.
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Neyco
Jour du mariage toujours.

Pour sur voir un Albin pas encore habillé aurai pu être dangereux car il était clair qu'ils ne seraient pas arrivés à l'heure, mais une chance il ne lui manquait pas autre chose que ses bottes. Le laissant finir, ainsi elle passa son bras autour du sien.


Et bien non vois tu, à l'époque je devais m'occuper aussi de celle de Blanche mais finalement cela ne s'est pas fait. Il était venu à Bourges c'était du temps ou j'étais encore archidiacre et enseignante.
Eloin a fait le baptême si je ne m'abuse.


Souriante, elle était radieuse aux cotés de son fiancé chéri à vie. Arrivée au dehors, la voiture les attendait pour se rendre directement à Notre Dame. Montant à l'intérieur, elle se cala dans les bras d'Albin, ils allaient assister à quelque chose de spécial, l'engagement de deux être aimés.
Appréciant beaucoup Constance, elle avait grandement hâte de voir la robe de l'heureuse élue.

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Lanfeust86
Palais de la Cité

Entre tous ces dossiers et les épreuves de son règne, le Roy allait aujourd'hui savourer un moment de bonheur.
Oui la famille était principalement ce qui lui procurait un peu de plaisir actuellement d'autant plus qu'il allait marier sa belle fille, Constance.
Après un premier mariage qui avait mal fini, il était heureux qu'elle ait trouvé un homme qui la comble et d'autant plus un bon parti, un Prince de France.
Mais après tout quoi de mieux qu'une Prince pour la fille de la Reyne consort qui d'ailleurs ne serait pas là à son grand désarroi mais il s'était fait une raison le rouquin royal.

Au sein de ses appartements, dans le Palais de la Cité, le Roy s'était levé seul et avait parcouru quelques parchemins tout en prenant un bain.
Il s'était donné un coup de fouet pour clôturer les réformes qu'il avait souhaité, sentant la malédiction arriver...Oui il savait qu'il n'y échapperait pas, c'était étrange mais il sentait qu'il se passerait quelque chose, un mauvais pressentiment qui le conduirait à la tombe.
Finir le plus possible de réformes, profiter des instants avec sa famille, récompenser ceux qui dans son règne le méritait, gérer les affaires politiques qui s'enchaînaient comme le Languedoc...
Après ce bain, il inspecta la tenue que lui avait offert Jenifael, c'était parfait et il comptait bien lui en faire honneur.

Se faisant aider par son domestique, il enfila la dite tenue d'or et de sable, et prit la bague offerte il y a quelques temps par Karyaan, un rubis serti au sein de lys.
Volcan, son chien béarnais avait grandi et il se trouvait au bord du lit à l'observer, pas de bêtise ? C'était rare venant de son chien qui apportait admirablement bien son nom.
Le Roy lui offrit une caresse avant de quitter la chambre en direction de celle de Constance, c'est qu'il devait l'amener à l'autel et être le témoin de Foulques, son fils n'ayant pas encore été baptisé.
Frappant alors à la porte, il attendit qu'elle lui dise d'entrer.


Constance ?
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Lanfeust, dit le Mort Vivant (Oui je suis mort mais y a un Bug, dixit Brennos)
Rhuyzar
Sans trop savoir comment, le couple lupin avait réussi à dégager un moment dans l'agenda surchargé de leurs activités pour répondre à l'invitation qui leur avait été faite. Occupés, en Maine, à remplir leurs différents offices, il ne leur avait pas été simple de faire jongler les dates, les obligations, pour se rendre jusque dans la capitale dont il faudrait ensuite revenir.

La situation avec l'Anjou n'arrangeait rien. La situation dans l'ouest du Royaume rendait leur quotidien d'Officiers Royaux encore plus compliqué et chargé de dossiers qu'il fallait traiter sans attendre. Ajoutez à cela les enfants, les amis, l'organisation de leurs propres noces, dont la lenteur ne quittait jamais un recoin de leur esprit, et vous avez là une vision assez réaliste de la problématique. Le temps devenait une denrée rare et précieuse. Néanmoins, une fois encore, ils avaient réussi à la trouver.

Qui plus est, Paris n'était pas l'endroit qui plaisait le plus au Loup. Trop de gens entassés, pas assez d'espace, de verdure, de coins calmes et paisibles où s'adonner à prendre une respiration salvatrice entre deux cavalcades. S'il n'était jamais perdu dans les méandres de ses ruelles, il ne goûtait guère pour autant les charmes de la capitale. Elle évoquait, pour lui, la tâche qu'il avait juré d'entreprendre dix ans auparavant. Protéger le Royaume, son peuple. Ici se nouaient et se dénouaient trop de fils. Ses séjours avaient rarement été dictés par l'agrément ou la promenade. Et ses pas l'avaient plus souvent conduit dans les bas fonds que vers les hauteurs des palais.

Pour l'occasion ils avaient laissé les enfants en garde. Afin d'écourter le temps du trajet et faciliter l'organisation de leur séjour. Rhuyzar connaissait encore quelques adresses. Il leur avait trouvé une chambre dans un établissement respectable, sans pour autant verser dans un faste qu'ils auraient jugé inconvenant. Se séparer des Louveteaux n'était jamais aisé, et une partie de leur esprit resterait tournée vers ce Comté où les attendait leur progéniture. Mais ne pas les emmener permettrait de leur éviter un évènement où ils ne se seraient pas nécessairement sentis à l'aise. Et ils pourraient rentrer plus vite. Les retrouver plus tôt.



[Le jour du mariage]


Levés avec cette aube qui permettait à la Lune de goûter un peu de repos, ils s'étaient préparés afin d'éviter d'être en retard. Sans originalité aucune, il avait opté pour cette sobriété dont il estimait qu'elle lui allait bien. Le noir du corbeau réhaussé par la blancheur de sa chevelure ramenée en catogan. La Licorne argentée frappant son mantel de cuir sombre. Sa mine sévère et grave se mariait parfaitement avec sa tenue.

Cela ne l'empêcha pas de la contempler et de profiter de sa présence à ses côtés. Qu'elle soit là l'aiderait à passer ce jour, lui qui n'avait que peu le goût des cérémonies et des fêtes. Mais avec elle, c'était différent. Elle lui avait rendu la vie et avait fait couler dans ses veines un sang légèrement nouveau. Il était reste lui-même, mais pour elle il était capable de davantage. La femme étant, dit-on, l'avenir de l'homme, lui s'était trouvé un présent.

Un sourire, un baiser, un compliment sur sa tenue. Rien de mielleux ou de faux. Mais ils s'autorisaient en privé une tendresse qu'ils confisquaient à leurs apparitions en plein jour. Et tout arrivait naturellement. Sans forcer, sans se forcer. Ce jour n'y ferait pas exception.

Une fois prêts, ils prirent la direction du lieu de la cérémonie. Il profita du chemin pour lui montrer les endroits qu'il avait connus, ce qu'il avait pu y vivre. Des souvenirs qu'il avait envie de partager, avec celle qui les comprendrait, parce qu'elle le comprenait. Une manière aussi de rendre plus aisée leur présence dans la cité.

Paris avait été redécorée pour l'occasion. C'était l'usage. Homme de guerre, le Loup y était assez peu sensible, mais il connaissait les convenances.
Quand enfin ils arrivèrent à l'endroit où aurait lieu l'évènement, il prit un instant sa main dans la sienne et la serra doucement. Sa manière à lui de lui dire qu'il était là. Et qu'il était heureux qu'elle le soit aussi. Les mâles et le langage... fort heureusement, ils en maitrisaient d'autres.

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Aurianne
Elle ne s'y attendait vraiment pas mais était heureuse pour Constance. Aussi ce mariage permettrait de revoir une grande ou petite partie de sa famille et c'est donc un grand oui qu'elle répondit à la petite cousine à l'invitation

La Nanteuil quand à elle, baignait dans d'autres préparatifs avant ce dimanche où elle regagna Notre Dame en compagnie de son Brun.
Et par où commencer quand une multitude d'invités et curieux s'étendait autour de la cathédrale
En tout cas elle ne lâcha pas son cavalier, ami, promis. A son bras elle saluerait famille, amis et connaissances.

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En deuil.
Albin.
[Jour de mariage toujours]

L'époque où Mini était archidiacre et enseignante? Oula ça devait remonter trop loin pour que cela soit bien clair dans l'esprit Sparfalien.
Albin cherchait à se remémorer cette période. Le temps remontait, remontait, remontait encore et encore avant d'être sorti et ramener au présent.


Oui je me souviens du baptême j'y étais présent même si j'étais resté un peu en retrait et très discret mais le reste je confirme que j'ignorais. Cela remonte à longtemps alors pour la pastorale.

C'était quand l'on était tous les deux à Limoges, et que l'on était tous les deux au conseil? Vers cette période là?


Oui quand l'on disait que c'était vraiment flou, comme quoi la mémoire n'est pas infaillible
En tout cas Albin adressa un sourire à sa chérie quand celle ci lui prit le bras avant d'être conduit jusqu'au carrosse pour direction Notre Dame rejoindre le parvis de la cathédrale où se tiendra le mariage tenant bien Mini contre lui très heureux de l'avoir près de lui.

Sur la route, le chéri à Mini avait eu une question.

Ce n'est pas trop pénible pour toi d'assister à des mariages sans que l'on puisse faire le notre?

C'est que le Albin s'en souciait un peu surtout pour le bonheur de sa fiancée à vie.
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Karyaan
Ça fera comme si Mère était présente !

Humpf... comment refuser une telle invitation quand elle est formulée de cette manière là ?
La Sombre était devenue plus pâle qu'elle ne l'était déjà à l'accoutumé. Ça lui faisait toujours bizarre quand on la comparait à celle qu'elle a tant admiré. D'autant plus quand cela venait de ses propres enfants.
Elle avait donc accepté et en avait parlé à son mâle qui, forcément, avait ronchonné parce que ce genre de cérémonie n'était clairement pas la tasse de thé du couple.
La pilule était passée, si on peut dire, quand elle avait proposé qu'ils laissent leurs enfants à Beaumont et qu'ils fassent ce voyage seuls, rien que tous les deux. Ce n'était, à vrai dire, jamais arrivé. Hormis leurs escapades nocturnes sous la lune, portés parfois par les eaux d'un lac.
Ils avaient donc laissé les petits mâles à la garde de Paul, et les Dieux savent à quel point elle eut du mal, la Sombre, à se défaire de son cadet qu'elle considère encore bien trop jeune pour être arraché à ses bras.
Mais bon, elle voyait mal les emmener à cette cérémonie, à Notre Dame, dans ce sanctuaire qui n'est pas le leur et où tout est solennel, tout est hors du temps, tout est autrement.
Quittant le Maine la veille, ils chevauchèrent jusqu'à Paris.
Paris... là où, contrairement à celui qui partage sa vie aujourd'hui, elle a connu les très hautes sphères d'un pouvoir versatile.
Montée très haut, trop vite, on la déboulonna de son piédestal fait d'argile et on s'acharna dans l'espoir imbécile que jamais elle n'ose revenir.
C'était mal connaitre sa passion pour cette France à laquelle elle a donné sa vie. Point qu'elle a en commun avec celui qui chevauche à ses côtés.

Elle se laissa guider dans les ruelles parisiennes. Il connaissait ces lieux qu'elle n'avait jamais arpenté.
Une chambre... cela faisait bien des mois qu'ils n'avaient plus vraiment "dormis" dans des draps.


[Le jour du mariage]

Tôt le matin, alors que Paris s'éveille à peine, la Sombre se pare.
Bref regard à celui qui fait de même, léger sourire en coin de le voir s'imposer un tel exercice mondain.
La brume glisse alors sur le miroir sur pieds qui lui offre le reflet d'une femme qu'elle connait assez peu.
Inspirant profondément, elle réajuste cette robe noire brodée de fils d'argent, aux manches amples, frôlant presque le sol, lacée de rubans anthracites sur sa poitrine.
Seules "couleurs" à l'ensemble, l'or des deux colliers qu'elle a choisi de porter, le Croissant Dynaste offert par Nébisa, et le Lys.
Dernière touche au tableau, et parce que c'est ainsi, elle déposa délicatement la couronne comtale sur sa chevelure d'ébène tressée jusqu'au creux de ses reins.
Ultime regard à son reflet quand avec grâce, ses mains glissent dans ses gants noirs.


Allons-y...

Oui, allons-y, après ce baiser qu'ils ne s'autorisent qu'en privé, s'interdisant d'offrir au monde cette possible faiblesse qui en fait, est ce ciment qui fait d'eux, des remparts indestructibles.
Ils sortirent, s'engouffrant dans le tumulte des rues de la capitale en effervescence. Car forcément, ils avaient logé non loin de la Cathédrale, et donc, l'événement faisait que tout s'animait d'une façon presque démesurée.
Elle suivit son mâle, aveuglément, comme jamais elle ne s'était autorisée à se laisser porter. Une confiance pleine et entière qui, à son niveau, était une source de repos sans commune mesure.
Elle qui contrôle tout, gère tout, il est le seul capable à lui imposer un lâcher prise total.
Elle le suivit donc dans cette découverte d'un passé qu'il lui offrait et dont elle s'abreuvait sans jamais être rassasiée.
Elle savait qu'un jour, ils devraient revenir et aller dans un tout autre lieu, bien moins formel, bien moins fréquentable, et venir chercher ensemble l'un des derniers vestiges du passé du Loup. Un garçon aux traits inconnus qu'elle a déjà accepté d'adopter sans même l'avoir rencontré.

Et puis leurs pas finirent par frapper les pavés du parvis de Notre Dame.
Beaucoup étaient déjà présents.
Sa main disparue dans la paluche de son homme qui la serra tendrement. Échange de regards et sourires discrets.
Oui, il est là. Et depuis, elle respire, elle vit.
Clin d’œil en réponse, car elle aussi, elle est heureuse qu'il soit à ses côtés.
Même s'ils sont déjà mariés sous le regard de ses Dieux et le rite de sa croyance, bientôt, ils seront devant l'autel, pour s'unir à nouveau, de manière plus officielle.
Bientôt...

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Octavesaintange
[Le matin du mariage, un appartement dans Paris]

Doucement, le jeune Maréchal s'éveilla d'une nuit trop courte et sans rêves. L'aube pointait à peine dans le ciel de Paris et le soleil en se levant emplissait timidement l'appartement d'Octave. Passant beaucoup de temps à Paris, enfin surtout à la Connétablie, il avait opté pour l'achat de cette petite maison non loin de l'office. Elle lui permettait d'entreposer quelques affaires, et de se reposer avant de chevaucher là où l'envoyait sa fonction. C'est du Maine qu'il était arrivé la veille, comté dans lequel il était cantonné actuellement et qui lui offrait de beaux paysages. Saint-Ange n'aimait point trop la vie parisienne, trop de monde, trop grand, trop tout... Mais quelque chose d'indéniable l'attirait dans cette ville, et la nuit tombée, sortant du bureau, il aimait à errer le long des boulevards, seul à admirer la magnificence de celle qui deviendrait la ville lumière. Parfois insomniaque, Saint-Ange adorait par dessus tout s'asseoir sur le muret d'un pont, les jambes dans le vide, et admirer la lune se reflétant dans la Seine. Pendant plusieurs heures, des fois il restait là, à ne sentir que la caresse d'une légère bise sur le visage, songeant à tout, à rien, enfin surtout à rien, profitant de la quiétude de la nuit dans ce décor magnifique. Un badaud passait parfois, et ils discutaient des heures durant, de tout, de rien... De Paris, il ne connaissait pas grand chose à part la Connétablie et le Louvre où il s'était rendu quelque fois.

Voilà donc que le soleil se levait doucement au matin du mariage auquel le Maréchal de France en charge du domaine royal était convié. Invitation qui l'avait surpris d'ailleurs ne connaissant pas les mariés. Qu'importe, invité il s'y rendrait. Cela apporterait un peu de joie dans sa vie bercée par le quotidien de la guerre. L'invitation reçue, il avait fait confectionné une tenue spéciale pour l'occasion, tenue qui lui servirait sûrement par la suite de tenue d'apparat. Octave n'aimait pas trop les réceptions mondaines, préférant la chaleur d'un feu de camp avec dix de ses hommes que de fastueux événements de la haute avec deux cents convives. Ce jour là cependant, il avait décidé de déroger, ce serait sûrement l'occasion de voir des amis et cela casserait sans doutes la routine. Saint-Ange s'éveilla donc doucement et se dirigea vers la fenêtre. Un instant, il resta là à apprécier le soleil sur son visage, les yeux fermés, puis il se frotta les yeux et décida de se préparer histoire de ne pas être en retard.

Natachaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Brailla t'il à l'adresse de sa femme de chambre, cuisinière et femme à tout faire. Elle aussi, était arrivé la veille d'Orléans où elle s'occupait du manoir de Saint-Martin d'Abbat, avec son mari, Edgar, l'homme à tout faire d'Octave. La blonde slave ne tarda pas à arriver dans la chambre du jeune seigneur. Avec un sourire, après lui avoir dit bonjour, il lui demanda d'aller lui faire couler un peu bain puis se dirigea vers la commode afin de se raser. Chose faite, il se déshabilla pour se jeter dans le bain comme un enfant répandant de l'eau partout. et jouant avec de petits soldats de bois, dont il ne savait la provenance. Lorsqu'il eut bien fait trempette et mis de l'eau partout, il sortit du baquet et s'essuya dans une grande serviette qu'il noua ensuite autour de sa taille. Retour dans la chambre, Natacha l'attendait déjà. Il s'assit, et se laissa parfumer, et essuyer dans le dos. C'est quand elle s'approcha à lui avec divers bocaux renfermant des poudres qu'il arqua un sourcil.

Euh... C'est quoi cela ?
Pourrr cacher yeux pandas.lui répondit la chambrière avec son singulier accent slave.
Pandas ? Qu'est ce donc que ces bêtes là ?
Puis pour se faire comprendre, la femme à tout faire, versé dans divers domaines, passa un index sous l’œil d'émeraude du Maréchal pour lui montrer une cerne. Se saisissant d'un miroir, il constata que ces yeux en effet étaient bordés de profondes cernes noires.
Point la peine d'user d'artifices, je ne suis point une bonne femme à user de maquillage ! Lui lança t'il fermement. Ce fût peine perdue, avec moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il se retrouva avec deux cuillères très froides sur les yeux. Sentant le froid soulager un peu ses yeux fatigués, il ne dit rien mais insista fermement par la suite pour ne point se retrouver avec le visage tartiné de poudres ou autres cosmétiques de l'époque. Prêt, il demanda à se qu'on fasse monter sa tenue pour l'habillage. Natacha, d'ordinaire si réservée et si froide comme les steppes de son pays natal, sautillait presque de joie en allant chercher le mannequin de bois sur lequel reposaient les habits qui composaient la tenue que le Maréchal porterait pour l'occasion.

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Celeste.bussey
[Quelques jours plus tôt]

C'est à l'Atelier des Doigts d'Or que la jeune Renarde avait prit connaissance de l'invitation au mariage princier. Il est vrai qu'elle ne connaissait Constance que comme Maistre couturière, les titres et autres mondanités restaient bien souvent aux portes de l'Atelier. Pour autant, la Renarde appréciait la jeune femme et avait toujours admiré grandement les tenues qu'elle confectionnait. Elle était aussi très heureuse de pouvoir partager quelques conseils et un plaisir commun, celui de la couture. Ravie à l'idée de pouvoir faire plaisir à la future mariée en acceptant d'être présente, accompagnée de son fiancé, la Renarde n'avait pas hésité. Elle aussi aimerait que ce jour si important soit l'occasion pour être entourée des personnes que l'on appréciait d'avantage. C'est donc le sourire aux lèvres qu'elle avait annoncé la bonne nouvelle à Glorim, son fiancé.

Ayant quitté l'Artois depuis déjà quelques semaines, ils avaient profité de l’événement pour se reposer à Paris en attendant le moment venu. Occupés à réfléchir à leur trajet de voyage dans l'espoir de trouver de nouvelles terres d'accueil, ils n'avaient pas réellement pris le temps de réfléchir aux tenues qu'ils allaient devoir porter pour le grand événement. C'est donc paniquée que la jeune femme avait sorti toutes les tenues de ses malles et les avaient exposées pour en choisir une à la hauteur des futurs mariés. Il était hors de question, et ce, même si ce serait sans doute le couple le moins titrés, de se présenter dans des tenues trop sobres.

Les mains sur les hanches, ses noisettes arborant chaque tissu, un soupire s'échappa de ses lèvres. La brune était impatiente et avait un caractère de feu. En quelques secondes, son impatience aurait pu se transformer en une rage folle. Pourtant, Glorim avait toujours les mots pour l'apaiser. Et en quelques minutes, après quelques échanges, Elysandre avait ressorti ses aiguilles et ses fils, ainsi que les tissus qu'elle avait achetés récemment pour confectionner leurs tenues pour le mariage. Il ne restait plus que quelques jours et la Renarde avait passé tout son temps libre et une bonne partie des nuits à coudre. La veille, les tenues étaient prêtes et la Renarde satisfaite.


Ainsi, nous ne serons pas ridicules... Voilà une bonne chose.
As-tu également pensé à prévenir la nourrice pour Larry ?


En effet, il était compliqué pour le jeune couple de se présenter au mariage accompagné de leur fils Larry tout juste âgé de sept mois. Le petit ange serait certainement bien mieux lui aussi dans un endroit où il aurait tout ses repères qu'entouré de personne qu'il ne connaissait pas. Mais évidemment Glorim avait, là encore, tout prévu. La Renarde réalisait chaque jours la chance qu'elle avait de l'avoir à ses côtés.


[Le jour du mariage]

Au petit matin, la Renarde et son fiancé s'étaient réveillés de bonne heure pour s'occuper de leur progéniture et aussi pouvoir préparer leurs affaires. Après leurs toilettes, la brune s'était emparée des tenues pour les revêtir et ajuster celle de son fiancé. Ses mains parcouraient chaque plis pour lisser le tissu fraîchement cousu. Tout ceci n'était pas pour déplaire non plus à la jeune femme qui en profitait aussi grandement. Ses noisettes se posèrent alors sur l'homme qui partageait sa vie et d'un sourire, brisa le silence :


Tu es parfait mon amour. Comme toujours !

Puis après avoir déposé un tendre baiser sur ses lèvres, elle s'était empressée de se préparer. Il ne lui fallut que quelques minutes pour en venir à bout, avec pour aide les mains habiles de son Glorim. Les dernières indications venaient d'être données à la nourrice et le jeune couple pouvait enfin partir à l'assaut de Notre-Dame. C'était la première fois pour la brune qu'elle se trouvait en ces lieux. Elle avait lu nombre d'ouvrages sur cet endroit et entendu beaucoup de choses, elle voyait déjà la magnificence des lieux, quel autre lieu plus idéal pour un mariage princier ?
Sur le trajet sa main se posa alors sur celle de son fiancé. Son regard était toutefois porté vers l'horizon et son esprit s'évadait vers des rêves de mariage. Puis on leur annonça l'arrivée imminente. Au dehors Elysandre pouvait apercevoir les prémices de l'édifice, son cœur s'emballa et c'est avec une grande émotion qu'elle descendit de la voiture qui les avait amené.

Le jeune couple était désormais présent sur le parvis de la cathédrale.



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Cerise
Depuis quelques jours, cerise trainait au lit, elle avait grand mal à se lever, surement la fatigue du travail ou de son promis qui l'épuisait. Pourtant ce jour là, ils devaient se rendre à Paris pour assister au mariage de Constance. Même si son promis luy tapait sur le système, allez savoir pourquoi, tout l’exaspérait depuis une bonne semaine, elle exigea qu'il l'accompagne. Il n'avait pas le choix et c'est avec joie qu'il l'avait accompagné, tout avait prit un nouveau visage depuis ce nouveau départ, il était d'ailleurs au petit soin pour elle, il lui préparait de bon petit plat fait avec les fruits de sa chasse et des productions du potager de ses terres.

Quand ils furent prêts, il prirent la route pour se rendre à la Cathédrale, les différents parfums qui vinrent à elle, luy portait au coeur, mais bien sur, c'était encore de "sa" faute, inutile de chercher un autre coupable.


- Depuis que vous m'avez fait ce repas l'autre soir, je ne supporte plus rien. A se demander si vous ne vouliez pas me rendre malade pour que je reste près de vous à Chateauneuf.
- Il est vrai que j'aurais pu penser à de telle manigance rien que vous avoir qu'à moi... mais si vous êtes malade... je ne pourrais avoir l'honneur de me promener à votre bras en public.

Le voyage luy parut une éternité, chaque virages, chaque cabosses sur leur chemin, les attentions de son promis, tout cela l'a mis dans une humeur exécrable. Elle était palote la Griotte, ne sachant si elle tiendrait le coup à ce mariage. D'ailleurs sa couleur inquiétait le Duc, il tentait d'être des plus attentionnés pour que tout se passe le mieux possible. Lorsqu'ils rentreront il lui fera une tisane et peut être que si cela continue ainsi il faudra faire appel à un médicastre.



Elle prit son bras en descendant de leur voiture, mais tout vacillait, pourvu qu'elle ne se vautre pas à un mariage princier en plus.. Ils avancèrent tous les deux, quelques signes de têtes pour saluer des visages connus, avant d'attendre un peu sur le parvis de Nostre Dame de Paris. Griotte n'avait qu'une envie, c'était de s'asseoir.. Elle avait chaud, puis froid, elle repoussa même la tendresse de son promis, pas d’esclandre mais... il la gonflait.. sans raison particulière, le pauvre chaton.. Fred ne dira rien sur le moment, mais attend qu'on soit rentré non mais !


* Ecrit à 4mains avec JD Fred

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~En Réfection ~
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