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anoblissement de wall, deuxième

Koreldy
Guillaume s'était quelque peu sorti de sa torpeur pour suivre la scène de l'allégeance de son ami Toto. La boulette faisait déjà des siennes, mais il fallait bien s'y attendre, c'était son crédo, sa marque de fabrique après tout.

Une fois Toto retiré, il avait pris le chemin du trône, non pour s'y asseoir mais bien pour y prêter serment. Le pas était toujours convaincant et sans le vouloir, les bottes claquèrent quelque peu. Il tranchait dans la salle de part sa tenue, qui n'avait aucune commune avec la richesses de certains pans qui avait pris place dans cette salle. Qu'importe l'emballage, seul compte le produit à l'intérieur après tout non?

Une fois à bonne distance du trône, il mis le genou droit à terre, sa main droite elle tenait le pommeau de son épée pour qu'elle ne le gêne point. Sa main gauche elle, s'était posée naturellement sur genou gauche.


Quel amusement de vous revoir sur ce trône, bien que nous en sommes en partie responsable de ce fait. Certains dans cette assemblée redoutaient votre retour à la tête de notre duché, des gens qui n'ont jamais réellement compris ce qu'est régner et de prendre des décisions, difficiles ou non.

En ce jour, devant le regard d'Aristote et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, renouvelons notre serment d'allégeance à vous Rozenn Cavaillet, duchesse de Gascogne et cela en vous promettant, Auxilium, Consilium ainsi qu'obséquium.

Nous n'avons jamais failli à servir la Gascogne et nous continuerons ainsi. Si tant est que vous avez besoin de nous, n'hésitez point et ce surtout si c'est pour botter le train du consort.


Un léger sourire s'était dessiné sur Guillaume et sur ses mots, son regard avait quitté le sol pour se plonger dans ceux de la boulette. Mais aussi étrange soit-il, son visage n’arborait aucun sourire.

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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...
Rozenn.
Une trace de boue qui débarque devant son nez et sans même regarder de qui ça venait, la Boulette se fend d'un :

-Gaaaarde !! Un bouseux essaye d'se faire passer pour Macaye ! C'vrai qu'il est crado... Mais pas à c'p... Hum. Il était armé ce bouseux... C'est pas armé un bouseux en général... OoOooooOOOoh.... Ma CaAaaAAAAaAaille......

Rattraper le coup, sauver la situation, vite vite viiiiite. Grand sourire, clignement niais des yeux et finalement, faire comme si de rien n'était. On sait jamais. Si elle lui payait une bonne bière à la sortie, sur qu'il lui en voudrait pas !

-Je n'sais pas si j'ai rassuré ceux qui s’inquiétaient, j'espère en tout cas ! Sinan tant pis... On peut pas plaire à tout l'monde comme on dit. C'pas toi qui va m'dire l'contraire !

Mouahaha. Bref ! Elle s'approche pour répondre au serment, y'avait d'autres moments pour se troller !

-Très chère caille, même si tu m'as vouvoyée, je vais te faire l'honneur d'accepter ton serment et même d'y répondre ! J'te promets donc protection, justice et subsistance. Allelujah !

Lève les bras avant de les tendre vers Guillaume pour l'aider à se relever. Une fois la grande gigue debout, la voilà qui penche la tête à gauche pour regarder derrière le duc, puis à droite. Ah ! Mais ! C'est que madame Macaye n'était pas dans les parages ! Elle ne risquait donc pas la mort à la sortie. Conclusion, elle pouvait lui rouler un patin vassalique comme il se devait. A la une, à la deux, et un bisou bien baveux pour le Macaye s'viou plait !
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Percius
Percius était discret dans l'ombre de la salle, observant les allégeances et attendait patiemment son tour. Koreldy ayant terminé, il s'avança au devant du trône et plia genou avant de s'exprimer

Nous, Percius d'Estampes Vicomte de Béhorleguy, Seigneur d'Hasparren, Officier de la Croix de Gascogne, renouvelons notre serment d'allégeance au duché de Gascogne représenté par sa Grâsce, la Duchesse Rozenn Cavaillet pour nos terres de Béhorleguy et d'Hasparren, nous vous jurons obsequium, auxilium et consilium

De même, je viens ici en tant que duc consort de Belhade, renouveler le serment pour le Duché de Belhade, nous vous promettons également obsequium, auxilium et consilium

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Koreldy
Cette voix intérieure parcourait l'esprit de Guillaume en recherche d'un être capable de l'entendre, est-ce qu'on appelle la folie ou l'appel à Aristote?

"Euh la garde? La garde de mon épée... Ah nan, la boulette parlait donc de la garde ducale. Mais diantre, il n'était pas venu pour fracasser, mais bien pour prêter allégeance.

En plus c'était faut, sa chemise était propre après tout, bon pour la bout, elle avait sans doute raison"

Il réprima cette voix et se concentra sur la duchesse, un sourire taquin sur les lèvres. Cela changeait de l'aspect stoïque qu'il arborait en premier lieu, même quand la duchesse avait mandé la garde, il n'avait point bougé. Mais si les bougres s'étaient rapprochés trop près de lui, aurait-il été toujours ainsi? Qui sait... Aristote peut être non?

En attendant le Guillaume se captiva un instant par les mots de celle-ci, pour sur elle se retenait.


Nous ne sommes pas hommes à rassurer une assemblée de ventripotent, mais homme à agir pour le bien de notre duché après tout...

Il ne l'était pas tous, il en convenait, mais certains auraient bien besoins d'exercice, tellement ils étaient mou dans les décisions et dans leurs actions.

Il écouta la suite de la diatribe de la boulette et se laissa faire quand celle-ci l'aida à se relever. N'était-ce pas une erreur finalement? Il fut néanmoins pris de surprise quand celle-ci lui roula un pantin, si bien qu'un petit jappement de surprise fut lâcher discrètement, mais était-ce perceptible pour les autres personnes de l'assemblée?

Une fois l'affaire finie, il leva au ciel se disant que si sa femme est au courant de ça, du sang risque de couler. Mais comme dans un élan de convenance le duc tapota le haut du crane de la petite duchesse comme une vieille habitude, se disant intérieurement tu ne perds rien pour attendre ma petite dame.

Puis se délestant de la bave, il se retira comme il était venue, prenant route vers la grande porte, avant d'avoir affublé la duchesse d'une petite courbette de rigueur. Les bottes claquèrent à nouveau au passage, sait-on jamais, un peu de boue aurait pu rester sur celles-ci. Il glissa un clin d’œil à Toto au passage et passa la porte. Voila une chose de faite sur la longue liste.

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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...
Rozenn.
Ventripotents ? La Boulette se soupesa la bedaine en retroussant le nez. Oui bon... Elle ventripotait un peu... Mais c'était purement involontaire ! Enfin, plus ou moins... Disons qu'elle était née comme ça, et qu'elle entretenait sa graisse avec son régime très équilibré. Enfin bref, la Boulette sourit à Macaye quand ce dernier lui tapota le haut de la tête, sachant pertinemment que ce geste voulait tout et rien dire. A la fois "tu vas voir quand tu seras pu Duchesse, le sale quart d'heure que tu vas passer", mais aussi "j't'aime bien Rozy tu sais ? T'es simple, t'es cool, t'es...". Rho quoi, on peut bien se jeter des fleurs de temps en temps !

Et maintenant, passons du militaire au justicier -j'ai pas changé d'avis sur la dénomination des gens qui travaillent à la justice, ce sont des justiciers !-, ou encore du coq à l'âne ! Et n'y voyez pas là une comparaison de Percius avec un âne ! Ni même de Guillaume avec un coq. L'expression est faite comme ça... Pis si elle avait été faite dans l'autre sens, ça aurait été exactement pareil ! Peut être même mieux... Parce que le Macaye, il était têtu comme une vieille bourrique, ça on pouvait difficilement le nier.


-Hé ben faisons d'une pierre deux coups alors ! D'ailleurs, félicitations pour vot' mariage, j'ai appris ça assez récemment. J'espère qu'vous allez bientôt marier vos blasons aussi. Qu'Ulyne est en train d'se pencher là dessus pendant son séjour chez les nonnes ! Sourit. En attendant, pour vos terres et celle d'votre épouse, j'vous jure protection, justice et subsistance !

Elle s'approche alors de Percius pour l'aider à se relever, et s'acquitte d'une cordiale et pour le moins vassalique accolade.
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Wallerand
Ah, ce regard ! Il se serait damné pour une oeillade de ces prunelles de jade, pour un seul de ces sourires qui le faisaient fondre comme neige au soleil... Et à la pression de la main de la Jauzac répondit un serrage léger des doigts de Wallerand, avant qu'il ne la laisse filer. Tout à l'heure, il pourrait enfin, officiellement, lui proposer son bras, et elle pourrait enfin, officiellement, l'accepter. Cette seule idée était de nature à balayer quelques nuages de ceux qui l'assombrissaient un peu avant et, dans un murmure qui aurait pu passer pour un badinage si n'était pas remarqué l'ardeur qui animait le regard sombre du Beauharnais :

Et vous donc... J'ai de ces envies de faire le mur, si vous saviez !

Faire le mur, en la matière, était évidemment une référence au chenil sur le toit duquel devait se hisser le Beauharnais pour accéder au rebord de la fenêtre de la chambre de sa maîtresse, à partir duquel il pouvait se rétablir et la retrouver. Et si les premiers mots, murmurés, ne pouvaient sans doute être audibles que de Bella, les autres avaient été chuchotés un peu plus haut en vertu du double sens qu'ils pouvaient induire pour un auditeur non averti, alors que la cérémonie entamait un paisible déroulement. Et si Wallerand avait observé un scrupuleux silence pendant le discours de la Maréchale de tutelle et l'élévation de Herra, alors que s'égrenaient les premières allégeances il reprit, à voix basse, rattrapé par ce qui le rembrunissait depuis qu'il avait réalisé pleinement où le menaient ses pas :

Si je vous disais que ça me flanque la trouille... Vous comprendriez ?

Ca y est, c'était sorti. Pas plus dur que d'arracher un pansement, en somme... Ca semblait si bête, ainsi formulé !
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Laureen
J'allais répondre a Lora quand j'entendis notre duchesse me murmurer...T'vas m'payer ça toi... Tu l'sais ça hein ?


[i]Houla !!! les représailles risquaient bien d être terrible, je le pressentais, mais quel seraient elles?
Elle était bien capable de m'offrir cinq kilos de biscuits «  made in Bouboulina » a manger entre Noël et nouvel an, m'enfin je pourrais toujours les utiliser pour appâter les poissons du lac.

Je regardais en souriant mon amie Herra recevoir son titre de Baronne de Luxe.
Non Lau disait ma petite voix tu ne peux pas applaudir, contente toi de sourire, elle sait que tu est contente pour elle.

J'avais encore bien du chemin a faire et des cours intensifs a prendre pour le «  Vivre noblement »
moi qui aimais courir nus pieds dans la rosée du matin.
En attendant d'être appelée, j'observais chacun faire son serment afin d'apprendre d'eux.

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Chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes. » ML -King
Riwenn


Et Rouergue de lui rétorquer à sa remarque

effectivement il y a comme un vide.. le blason gascon a un lion.. Mais si des saltimbanques se produisaient dans la province vous auriez pu leur emprunter...

Oh très peu pour lui à dire vrai, les derniers saltimbanques en Gasconha dont il avait l'ancré souvenir estaient en faict des pilleurs de castel se faisant nommer l'Hydre. Il se contenta donc de lui respondre par un simple sourire.

S'en suivit le rapprochement de la Duquessa qui vint -enfin !- le saluer.


Alors comme ça t'attaques les boissons sans moi ?! J'pourrais m'offusquer hein !! M'sentir offensée même.

Tiens donc, comme si tu ignorais mon amour pour la boisson lui respondit-il. Il estait vrai qu'il estait facile de retrouver Riri lorsque l'on le cherchait, il suffisait de suivre l'odeur de l'alcool. Et puis ce jorn, tu es Sam. Icelui qui trosne est icelui qui ne boit pas. Non ? En tout cas l'air taquin du vieux Gascon laissait le doute.

L'interruption de Laureen fut la bienvenue en cela que nostre homme ne devait pas déblatérer toutes les sottises qu'il avait en magasin, surtout en si peu de temps.

Bonjour Ri ... oups Monseigneu. Vous allez bien? Comment vas Firielle?

Je me porte au mieux comme vous pouvez le constater chère amie, bien que je n'ai rien d'un Vescoms ou d'un Evesque Léger sourire de sympathie en se disant qu'il aurait des cours d'étiquette à lui donner un de ces jorns Et mon épouse, d'après ce que j'en sais, se porte de mesme, bien qu'il paraisse que les sœurs se plaignent d'un prétendu trafic au sein du couvent. Cela ne serait pas estonnant mais il n'en dirait rien. Le point final de cette response fut appuyé par le claquement de mains de la régnante.

Hop hop hop ! Qu'on laisse c'buffet tranquille quelques minutes maint'nant ! On y r'viendra plus tard, promis ! C'est l'heure d's'attarder sur c'qu'on est tous v'nus faire ici.

Chaque chose en son temps comme il estait souvent dict. Aussi nostre Tartas se permit de prendre tout son temps pour terminer son verre, laissant de nombreux nobles prester allégeance avant sa personne, nullement offensé, d'autant que la chose estait voulu. Après plusieurs testes couronnées -une fois que le narrateur eut fini de repeindre son écran pour le bon plaisir d'une autre- il trouva un créneau et s'y gara et avança au devant de la Duquessa après avoir posé son verre, en ayant au préalable vérifié que la dernière goutte estait bien au fond de son estomac bien évidemment. Il mit quelques secondes, qui laissèrent le temps au silence de se faire une place, parfois entrecoupé par les oiseaux qui piaillaient tels des poissonnières un grand jorn de marché, avant de réussir à poser son genou à terre. Et pas un pour l'aider NON ! Il pouvait crever la bouche ouverte que les gens auraient pu aller y plonger leurs mains pour vérifier qu'il n'y avait pas de l'or qui y estait caché. Ou alors aucun ne voulait rompre la monotonie de l'accoutumée cérémonie d'allégeance et préférait donc ne pas perturber la morosité dont tous avaient l'habitude. Quoi qu'il en fut, il finit par se retrouver un genou au sol, ne quittant pas des yeux Rozenn tout en faisant le nécessaire pour ne pas perdre son équilibre, et prit enfin la parole, sans doute au passage réveillant une grande partie de l'assemblée présente qui avait dû faire un teste-à-teste avec Morphée.

Nous, Sa Grasce Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, Duc de Tartas, Croix d'Officier de Gasconha pour faire court, mais alors très très court sain de corps et d'esprit il venait d'ailleurs de se purifier avec un bon verre de floc, il fallait donc avouer que la putréfaction purification estait maximale ployons difficilement ce jorn le genou devant Vous, Sa Grasce Rozenn Cavaillet comme Cavaler, sauf qu'au lieu de mettre les points sur les I, l'on mettait les point sur les L afin de vous porter amour déjà faict, mesme s'il n'y estait pour rien gloire perdue ? et beauté totalement subjectif ce sujet, il ne fallait donc pas s'y attarder mais également serment d'allégeance et de fidélité pour nostre ducat et nostre croix de l'ordre du mérite gascon Au cas où personne n'aurait compris pourquoi il estait réellement là - à part la boisson et ainsi vous jurer Consilium, Auxilium, Obsequium, Decorum avec Valeria Damidum Post-Scriptum si jamais il avait oublié quoi que ce fut durant cette cérémonie et Forum Non mais c'est pas fini le narrateur d'écrire pareille connerie ? Je fais ce que je veux (avec mes cheveux) ! Parce que tu le vaux bien ? STOP ! On rembobine et continue messieurs, merci Rembobinage donc whiwhiwhiwhiwhiwhiwhi (quoi je fais mal le bruit ?) ium, Obsequium, pour la durée de vostre mandat et plus si affinités ?

Voilà qui mettait un terme à ce serment.

Qui estait donc ce Morphée ? Qu'avait-il à avoir avec le monde dans lequel les divers narrateurs nous faisaient voyager ? Comment le joueur de Riwenn avait-il repeint son écran ? Et surtout pour qui ?

Ce serait (peut-estre) ce que dévoilerait le prochain message. Ou pas.


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Héraldique européenne
Christabella
Les murmures firent sourire la comtesse, qui, avec un stoïcisme remarquable écoutait chaque serment, scrutait chaque noble Gascon. Qui s'habillait comment, les robes, les coiffes, les bijoux, qui faisait quoi et comment, tout en se disant que comme beaucoup d'allégeances, c'était plutôt laxatif - ouais, chiant quoi- et se demandant où était passé son futur beau frère. Le double sens des murmures du Beauharnais trouvaient écho dans sa pensée, bien qu'elle essaya de cacher son trouble en s'éventant un peu plus. Elle répondit sur le même ton, entre ses dents.

Ne m'en parlez pas, d'ici, je vois un mur accueillant qui nous tend les bras. De la pierre, de la belle, - ouh elle est belle, celle là, je la prends pour ma collection - ça mérite qu'on aille étudier cela de près.

Autrement dit... Non, on ne va pas faire de dessin, mais elle rappelait ainsi leurs retrouvailles musclées à Mont de Marsan quelques mois plus tôt. Mais ... Ils n'allaient pas filer maintenant. Par contre, il y avait à parier que leur présence au buffet allait être plus qu'anecdotique, mû par une curiosité toute enfantine pour la pierre du castel, - Tu parles, ils vont b... chut! - ainsi que par le tissage des tentures, à moins qu'ils ne profitent du soleil couchant, près d'un moulin presqu'abandonné qui paraît-il abrite les amours d'un couple. Ou pas. Bref. Pas vus, pas pris.

Peur? Je peux comprendre, mais je suis sûre que vous vous en sortirez comme un chef. Laissez passer encore quelques personnes, et vous verrez, il suffit de répéter machinalement. C'est comme reconnaître un duc, en fin de compte, en tant que conseiller. Imaginez cela, et tout ira pour le mieux.
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Rozenn.
Ooooh mais qui voilà ?! La cerise sur le gâteau ! Que dis-je ? Le gâteau sous la cerise... Ou plutôt, la liqueur faite avec la cerise... Enfin peu importe. C'est une belle brochette de vieux de la vieille que la Boulette venait de se faire ! Entre Macaye, Behorléguy et Tartas, on faisait dans le vieux croulant en Gascogne ! Vivement les primes allégeances, qu'un peu de jeunesse se pointe sous son nez. Sans offenser les vieux hein... Parce qu'après tout, la Boulette était plus toute jeune non plus, quand on regardait la date de son premier mandat... N'empêche que Riri restait le plus rassi des croûtons... Même pas foutu de s'agenouiller sans avoir l'ossature qui craque. C'est qu'y serait foutu de rester coincé dans cette position jusqu'à la mort maintenant !

Elle se leva donc, se planta devant son compatriote de misère et l'écouta avec une grande attention, non sans sourire, ni même sans s'empêcher de lâcher un rire. Aaah, il avait pas changé ! Juste vieilli. Donc oui il avait forcément changé un peu physiquement, mais on s'en fout du physique nan ? C'est l’intellect qui compte ! Bien caché chez Donostiri mais quand même.
*Rhooo ! C'est moche c'que tu fais là ! T'es méchant avec Riri ! Retire c'que t'as dit !*
Nan mais hé. Y porte un cochon à côté de son blason (bannière). Faut pas être mal... How...
*Faut pas être quoi ? Hum... Moi j'ai un cochon sur mes sceaux j'te signale... Et Korantin aussi...*
Oui oui ben... Vous êtes pas malins non plus faut dire !
*Plaît-il ?!*
Nan nan mais... J'ai rien dit. Oublie ! Réponds à Riri plutôt hein.
*Mouais...*


-Aaaah Riri ! Mon compagnon d'infortune ! Mon très vieux mais toujours bien vivant ami ! Ca m'fait plaisir d'te voir. Rien qu'pour l'plaisir d'ta venue, j'suis bien contente qu'l'AC ait pas changé d'régnante. Et ne s'étendra pas plus sur le sujet de Selena, ça va partir au pugilat ! J'ai d'jà trouvé l'amour, même si en c'moment y s'planque un peu ! Quant à la gloire... Je n'suis pas sure d'en avoir besoin, pis la beauté hein... Tant qu'mon Korantin y m'aime, moi j'm'en fiche ! Petites étoiles dans les n'yeux, rho qu'elle est chou ! Par contre, j'admet qu'le château aurait bien besoin d'un peu d'décorum... T'pourrais m'avoir un rendez-vous avec Valeria Damidum ? J'sais qu'c'est une pro !

-Enfin j'm'égare ! J'en étais où moi d'jà ? Ah oui ! Mon bon Donoztiri ! J'te promet protection, donc hésite pas à contracter une assurance vie auprès d'mon bailli, on n'sait jamais ! Justice, même si des gamins vilains jettent des oeufs pourris sur ton château. Tu m'les envoies, j'vais m'en occuper ! Y vont m'faire une omelette pour distribution gratuite aux doléances... Enfin j'leur donn'rais des oeufs frais avant quand même... Et donc aussi subsistance ! T'veux combien d'bouteilles d'floc avant d'rentrer en Armagnac ? Donne moi un chiffre, et les valets vont aller t'chercher ça !

Petit discours fini, elle aida le vieux à se redresser, pas trop vite, histoire de pas faire rouler sa rotule dans un endroit irrécupérable -genre sous le buffet-. Le duc enfin debout, elle fit une belle accolade vassalique et... prise d'une envie subite, lui fit aussi un baiser vassalique bien baveux ! Rhooo, si on peut même pu s'amuser avec ses vieux amis hein ?!
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Isabelle.sorel
Isabelle avait pris le chemin du château pour renouveler son serment d’allégeance. Cette fois ci elle avait été rapide à trouver la tenue adéquate. Cheveux tressés, vêtue d’une robe en satin vert amande, elle pénétra dans la salle. Elle salua toutes les personnes présentes et plus particulièrement sa filleule. Elle se présenta au Maréchal d'Armes et se dirigea vers le trône. Une petite révérence, une inclinaison respectueuse de le tête à la nouvelle Duchesse, elle mit un genou à terre et se lança

Kaixo, Adishatz votre Grasce !
En cette belle journée ensoleillée, moi Isabelle Sorel Vicomtesse du Labourd Ustaritz , Escuyer de la croix de Gascogne j’ai la joie de renouveller mon serment d’allégeance envers la Gascogne ! Nous vous promettons à vous Rozenn Caillavet Duchesse de Gascogne, Auxilium, consilium et Obseqium. La blonde resta à terre, leva la tête et fit un sourire à Rozenn et reprit
Qu’Aristote veille sur vous et sur la Gascogne !
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Rozenn.
-Kaixo Isa !

Un sourire à la Vicomtesse du Labourd d'Ustaritz, parce que mine de rien, y'en avait pas beaucoup qui l'avait saluée alors ça lui faisait bien plaisir. Pis c'était aussi une des seules -et j'insiste- a pas avoir chourfé son nom ou son prénom alors c'était encore plus plaisant !

-Vrai qu'y fait beau aujourd'hui ! Pourvu qu'la cérémonie finisse bientôt, histoire d'prendre l'soleil avant la fin d'l'été ! Alors je n'tarderais pas à répondre à ton serment en t'promettant protection, justice et subsistance pour toute la durée d'mon mandat.

Elle s'approche un peu de la Vicomtesse amirale et lui tend les bras pour l'aider à se redresser si elle en avait besoin. Ceci fait, elle s'acquitte d'une accolade vassalique et amicale avec un chuchotis : Et qu'y veille sur toi Isa !
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Cleopatre2
De se retourner, et de prendre. les missives reçues depuis le début de la cérémonie.. Il semblait que les nobles ne se pressaient pas devant la Duchesse.. que le buffet leurs semblait plus intéressant que de venir preter serment. Enfin. que cela ne tienne. Cela ferait un trou normand au milieu de la cérémonie...

Votre Grasce, comme il y a une accalmie.. et que le buffet tend les bras à tout le monde.. Je me permets de vous lire les missives reçues.

Citation:


    De par Endymion d'Abbadie, Cardinal, Archevêque de Reims, Vice-Chancelier de la Chancellerie Pontificale, Préfet des Collèges Héraldiques Pontificaux, Duc de Rieti, Comte Palatin de Saint-Jean de Latran, Vicomte de Mehaine, Seigneur d'Arrangoitze & de Bois Saint Just, Escuyer de la Croix de Gascogne,

      À sa grâce Rozenn Caillavet, Duchesse de Gascogne,
      Par le biais de Cleopatre dePayns, Maréchal d'Armes, dite Rouergue,


      Salut & Paix.

      Par la présente renouvelons, pour nos terres de Mehaine & d'Arrangoitze, notre allégeance envers la couronne gasconne & son porteur, sa grasce Rozenn Caillavet, jurant ainsi de lui apporter le temps de son mandat obsequium, auxilium & consilium.
      Renouvelons de même notre serment de fidélité en tant qu'Escuyer de la Croix de Gascogne.


      Puisse les Prophètes vous avoir en leur Sainte Garde.


    Signé & scellé, à Compiègne, le XXVème jour du VIIIème mois de l'An de Grasce MCDLXIII.








Citation:
A bord de l'Océanide , quelque part au large des côtes poitevines .

Votre Grasce,

Ne pouvant me présenter à la cérémonie d'allégeance , permettez que ce courrier fasse office .

Nous,Evan de Cerny , Vicomte de Orthe, prêtons allégeance a la duchesse Sa Grasce Rozenn Caillavet et jurons de lui apporter obsequim, auxilium et concilium.

Fait sur l'Océanide, le 24eme jour du mois d'aout de l'an 1463.



Vicomte de Orthe.



Citation:
De nous, Estalabou de Vaucanson
Duc de Gap, Duc de Tursan, Vicomte de Chandieu, Baron de Cauna

à

Sa Grâce Rozenn Caillavet, Duchesse de Gascogne

Nous, Estalabou de Vaucanson,
Duc de Gap, Duc de Tursan, Vicomte de Chandieu, Baron de Cauna renouvelons notre serment d'allégeance au duché de Gascogne représenté par sa grâsce, légitimement élue, la duchesse Rozenn Cavaillet,.
Nous vous jurons , fidélité , aide et conseil pour nos terres de Tursan et Cauna et qu'aristote veille sur vous et sur la Gascogne.


Faict à Mimizan le le 25eme jour du mois de Aout de l'an de Grâce 1463



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"Si tu n'espères pas l'inespéré, tu ne parviendras pas à le trouver" Héraclite
messager de Dume , incarné par Esteloren
Comme a son habitude il avait fait un petit tour a la taverne , mais le voilà enfin qui arrivait en salle des cérémonies...
Croyant avoir encore du temps il discuta avec les gardes a la porte , puis avec un autre messager comme lui ...
Puis il s’approcha de L'Herault ,qui lisais a la nouvelle duchesse les missives des absents , comme son mestre bien trop occupé a rien faire pour venir ici ....
Il attendit qu'elle eu fini puis , l'aborda .
Veuillez me pardonner ,j'ai pour vous une missive de mon bon mestre Le Seigneur de Dumes .

Il sorti de sa besace un plis de vélin qu'il lui tendit .



Code:
A vous Daunà Cleopatre dePayns
J 'aurai fort aprécier de vous rencontrer mais ma santé étant toujours loin de moi , je suis contraint de me tenir loin de ses mondalités qui me réjouissant tant . Veuilliez trouver ci-joint mon serment d'allégence A La Gascogne et a la duchesse .
Bien a vous .


Nous Esteloren Bartimeus de Samarcande ,Seigneur de Dume .
Renouvelons notre serment d'allégeance au duché de Gascogne .
Ainsi qu'a Sa Grace Rozenn Caillavet, Duchesse de Gascogne,
Nous jurons obsequium , auxilium et consilium .

Fait a Labrit en Gascogne ,en ce vingt cinquième jour du huitième mois de l'an de grace mille quatre cent soixante trois .

Esteloren Bartimeus de Samarcande
Seigneur de Dumes


Il se retira discrètement pour ne point déranger plus ....










Rozenn.
En parlant de buffet, si elle était pas un minimum distinguée, elle aurait la bave au bord de la bouche. Du coup, quand la Maréchal lui lu les quelques lettres auxquelles elle devait répondre, la Boulette en profita pour faire signe au valet de lui ramener de nouveaux petits-fours. Elle pouvait avoir la bouche pleine en écrivant des courriers, pas besoin de parler !

-J'vais vous embaucher pour la lecture d'contes à mes filles avant d'aller s'coucher Rouergue hein !

Un grand sourire et un rire plus tard, un plateau de petits gâteaux salés s'approcha et en en mettant un dans sa bouche, elle commença la rédaction des réponses.

Citation:

    A l'Eminent Mehaine,
    De Rozenn Caillavet,

    Kaixo !


    Quant à moi, au nom de la Gascogne, j'accepte votre allégeance et vous promets protection, justice et subsistance pour tout le temps que je passerais à la représenter. Je vous fais l'accolade vassalique à distance, c'est de bon coeur !

    Que le Très Haut veille sur vous, encore plus en ces temps troublés en Champagne.

    A Lo Mont, le 25 août 1463,

    RC.


Citation:

    A Òrta,
    De Rozenn Caillavet,

    Kaixo !


    J'espère que votre voyage en pleine mer se passe bien ! J'accepte bien évidemment votre allégeance et vous promets protection, justice et subsistance tant que je serais régnante de Gascogne.

    Moi aussi j'irais un jour sur la mer !

    A Lo Mont, le 25 août 1463,

    RC.


Citation:

    A Tursan,
    De Rozenn Caillavet,

    Kaixo !


    J'accepte votre allégeance et vous promets protection, justice et subsistance tant que je serais régnante de Gascogne.

    Moi aussi j'irais un jour sur la mer !

    A Lo Mont, le 25 août 1463,

    RC.


Citation:

    A Dume,
    De Rozenn Caillavet,

    Kaixo !


    J'accepte votre allégeance et vous promets protection, justice et subsistance tant que je serais régnante de Gascogne.

    Moi aussi j'irais un jour sur la mer !

    A Lo Mont, le 25 août 1463,

    RC.


-On en est où dites-moi Rouergue ? Au pire... Qu'on fasse passer les primes allégeances avant les autres. Ca f'ra p'tetre venir les r'tardataires ! Sourit.
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