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[RP-Mariage Alvira/Goddefroy] La belle lisse-poire des SE

Alvira
Le grand jour était là. Après moults discussions, et retardements, voilà c'était l'heure, enfin, pas tout à fait, mais les minutes qui s'égrainaient approché d'un peu plus à chaque fois nos infernaux fiancés de l'échange de voeux. Alvira avait eut tout de même loisir de profiter au matin de son témoin, puis par la suite de sa nièce avant de prendre un encas et de se diriger vers l’Église pour prendre époux.

C'était un moment plutôt particulier en un sens, car il allait à l'encontre de tout ce qu'elle avait pu dire et affirmer de ses nouvelles résolutions. Certes, après un célibat' plutôt long durant lequel, les hommes étaient considérés comme des paramécies dont il fallait se tenir loin, elle avait rompu doucement avec cette vision lorsque le "De Silly" était entré plus pleinement dans sa vie. Finalement, à force d'arguments et de talents, la jeune femme se retrouvait en ce jour de novembre, prête, étonnement, à se marier. Sans certitudes aucunes sur l'établissement en Auvergne car là-bas, Goddefroy était bien la seule chose qu'elle aimait. Certains diront que cela peut être suffisant, et notre Labritoise de répondre que le travail est avec l'amour les deux plus grande motivation pour un monde serein.

La Baronne songeait encore à cela quand elle passa sa robe. Cette dernière se voulait simple. La jeune femme n'était plus une jouvencelle, et le couple procédait à un remariage autant dire de suite, que le voile et tout le tralala pour pucelle, on repassera pour une autre ! Et surtout, surtout la Reyne était morte, ce qui amenait Alvira à chercher quelquechose de pas trop encombrant, d'élégant et fin tout en jouant de simplicité. Le deuil ne faisait pas les petites affaires du couple, mais vous me direz, que le malheur des uns fait le bonheur des autres, autrement dit, le trépas de la Reyne absentéiste comblait l'attente des prétendants au Trône, animant un Royaume dans le doute, avec un ensemble cruel d'incohérence.


Me voilà prête...

Ces trois mots furent lâché alors que se jouait un vide tempétueux dans son esprit. Elle se mira une dernière fois dans le psyché, et prit la direction de l'Eglise, pour rejoindre son frère, le dénomme Riwenn Castel Vilar de la Duranxie, connu et reconnu pour être l'instigateur du grain de folie familial. Qui mieux que lui aurait pu la conduire auprès de celui qu'il aimait à appeler Godde froid ? L’inconscient qui allait par amour épouser sa foldingue de soeur ?



Lorsque les deux se retrouvèrent, aucuns sons ne sortit de leur bouche, un seul regard, une complicité, et voilà qu'ils repartaient à pas lent observant les personnes présentes qui avaient rejoint l’Église afin de partager ce jour particulier. Des connus et des inconnus. Notre future mariée pressa le bras de son hrair comme pour le ralentir un peu (lui qui semblait vouloir l'offrir en patûre à l'autel), histoire de profiter de lui, avant qu'elle ne s'abandonne définitivement à une vie maritale et ce qui l'engagerait par ce fait. Aucun moyen de faire marche arrière - il fallait imaginer Riwenn et Alvira faire le Moonwalk - et de toutes façons elle ne le souhaitait pas. Simplement, la vision qu'elle avait dans son esprit de la vie qu'elle mènerait ne serait clairement pas celle qu'effectivement, elle vivrait et différente de celle de Riri, qui n'était pas claire du fait de sa myopie croissante. Comme quoi le destin pouvait être positivement indécent !

Notre avisat sentait son petit coeur palpiter un peu plus qu'il ne l'aurait voulu, la crise (non pas hystérique mais cardiaque), fut envisagé par l'homme, qui se rassura en se disant que c'était l'effet dévastateur (ô rage ô désespoir ô mais comment il est content notre Riri, il va enfin avoir d'autres neveux/nièces) de voir enfin le jour béni du mariage de sa soeur l’inca sable Duranxie. Celle là même qu'il avait du menacer pour qu'elle se bouge un peu la couenne. Est-ce là, la clef de ses réjouissances ? Nous ne le saurons pas forcément.


Et n'oublie pas, ce n'est pas parce qu'il a demandé ta main qu'il ne doit pas prendre le reste.

Ce fut les derniers mots, et les seuls qu'il prononça une fois arrivée à destination. L'époux à quelques enjambés des frangins/frangines. Le relais allait être passé. Dans un léger bruit de tissu notre Baronne saisit la mains de son promis pour venir auprès de lui. Courage Goddefroy !

*RP écrit à 4 mains avec JD Riwenn
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Michalak
L’heure était encore au mariage. Ce n’était pas un de ses mariages qu’il avait à réaliser mais bien un mariage organisé par la famille Duranxie dans les règles de l’art Aristotélicienne.

Sa seconde Tante par alliance Christabella allait officier pour le mariage d’Alvira et de son amoureux qu’il ne connaissait pas réellement il faut le dire. Il l’avait sans doute croisé mais il n’avait jamais réellement parlé avec celui-ci. Temps que sa Tante était heureuse tout irait bien. Il espérait que ce mariage allait durer jusqu’à la fin de leur vie. L’inquisiteur qu’il était en avait sacrément marre de voir défiler énormément de mariés qui souhaitaient constamment divorcé de leur époux ou épouses pour de multiples raisons.

C’est donc tout naturellement qu’il avait décidé de venir au mariage de sa Tante histoire de voir également sa petite puce. Il espérait effectivement très bientôt réussir à être avec elle pour passer du bon temps en sa compagnie comme il lui avait promis. Le souci étant qu’il avait toujours eut des impondérable ce qui avait malheureusement empêché sa promesse de se réaliser de suite…
Cela en était bien regrettable il faut le dire.
Il avait fait bon voyage escorté de sa garde inquisitorial pour venir en Armagnac où se situait la majorité des fiefs de la famille.

Comme a son habitude il avait fait halte dans son appartement d’ Auch afin de défaire ses malles pour prendre ensuite un bain avant de se diriger vers l’église du fief familiale pour le mariage.
Le prélat descendit de son carrosse puis au son de la cloche se dirigea vers le parvis de l’église.

Nombreux étaient les villageois qui s’étaient regroupé non loin du parvis se demandant quel était l’évènement du moment.
Michalak croisa quelques têtes bien connu des vieux bonze de la politiques d’Armagnac et d’autres nobles qu’il avait pu croisé au louvre lorsqu’il avait été officier Royal. Mais l’eau était passée sous les ponts comme l’on dit si bien.

Le préfet saluât sa Tante Christabella et Kenny qui était là en leur faisant un petit bisou à toutes les deux sur la joue puis il vint saluer son amie qu’il avait perdu de vu la Vicomtesse Isabelle Sorel et son époux.
C’est alors qu’il aperçu Valéryane qu’il bisouilla également avant de chercher du coin de l’œil son époux Alcide pour pouvoir le saluer. Apparemment il n’était pas encore arrivé semble t’il.

Il continua son petit parcours de diplomate en saluant les gens qu’ils ne connaissaient que de loin comme sa Grâce Gothyra, le Vicomte Goddefroy, son Excellence Arthur Pendragon, sa Grâce la duchesse de Champagne Elsa.D.Asceline, sa Grandeur Leanore ancienne médecin Royal, Dame rubie qu’il avait croisé en Gascogne et bien entendu sœur Juju toujours fidèle à l’église depuis qu’il l’a connaissait.
Il vit également plus loin le Duc de Souvigny et sa femme qu’il saluât également en même temps que la Duchesse Linoa.

Il finit son petit tour d’horizon en saluant d’un mouvement de tête ceux qu’ils ne connaissaient pas puis en apercevant la Duchesse Mathilde de Vaucanson de Joncheray.


Votre Grâce comment allez vous depuis que l’on s’est vu ? il faut croire que nous allons être amené à nous croiser assez souvent apparemment. Nous avons semble t’il plus de lien en commun qu’il n’y paraissait au 1er abord.
D’ailleurs il faudra me dire où vous en êtes pour votre chapelle familliale qu’on puisse faire le nécessaire ensuite auprès de la congrégation de la diffusion de la foi.


C’est alors qu’il vit la promise arriver avec son promis à l’église et la petite Lilye qui ne devait pas être loin de sa Tante.

Il en profita pour aller saluer sa Tante qui allait se marier et prendre dans ses bras sa petite puce joliment habillé pour l’évènement.

Tu es très jolie ma chérie !! je vois que ta tante t’a trouvé la plus belle robe du monde pour ce mariage. Je suppose que tu seras sa dame d’honneur pendant le mariage ?

Michalak se mettant à sourire à sa fille tout en la présentant à la Duchesse Mathilde. Puis il en profita pour rejoindre la futur marié et son Grand oncle qu’il ne manqua pas de saluer proche de l’autel sur le ban familiale pour assister au mariage qui allait avoir lieu.
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"Soyez une personne qui encourage les autres. Le monde est déjà plein de critiques"
Thibantik
De son petit coin tranquille, Thib a vu arriver quelques Auvergnats.

Tiens donc !!!! Le Bourru fait son entrée et se trouve un petit coin tranquille, mais Thib sait qu'elle le retrouveras au banquet ^^

Lanfeust et Laure sont là aussi, il y aura surement leurs enfants aussi, que Thib connait moins, mise à part Constance, croisée a l'Université.

Capri et son promis sont là aussi.

Mais qu'elle surprise !!! Mathilde est là ! Ca fait longtemps que la Blonde ne l'a plus vu en B.A. Il y a des chances pour que Silec ne soit pas loin....

A force de se tourner en arrière pour voir qui entre, une douleur dans le cou lui rappelle qu'elle n'est plus de la première jeunesse, elle s'installe donc confortablement pour profiter de la suite

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Maire de Bourbon - Rectrice de l'Université Arverne - Championne des joutes de Toulouse 1464 - Championne des Joutes de Nemours 1465
Christabella
Du monde arrivait dans l'Eglise, qui se remplissait petit à petit. Bella sourit à chaque arrivant, guettant les mariés et leurs témoins.

Bonjorn ma filha, je vais bien, en ce jour exceptionnel.

Puis, le futur épousé s'avança pour la saluer, et Bella lui prit les deux mains, comme pour le rassurer.

Je t'en prie, c'est normal que je sois là pour vous en ce jour de célébration de l'Amour! N'oublie pas que je serai toujours là pour vous deux.

Puis enfin, magnifique, la mariée s'avança, menée par son frère Riwenn. Quelle magnifique tenue! D'un geste, elle invita le monde à s'asseoir, à taire le brouhaha des conversations. Puis, elle invita les deux futurs épousés à prendre place en face d'elle, et à se tenir la main.

Mes amis, nous voici aujourd'hui réunis pour célébrer l'union de nos amis Alvira et Godeffroy. Tout le monde les connait et sait le rôle important qu'ils ont occupé et occupent toujours au sein de notre comté. C'est avec une immense joie et un grand plaisir que je vais les unir aujourd'hui devant le Très-Haut. Mais tout d'abord écoutons un passage du Livre des Vertus.

    Livre 1, le Mythe Aristotélicien - Partie VII, l'amour :
    “Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes..


Quel texte simple et magnifique à la fois ! Comme nous l'avons appris lors de notre pastorale, le sens de la vie est l'Amour. Nous ne sommes pas que matière et énergie, nous sommes des êtres doués d'amour, qu'il soit maternel, filial, amical, ou simplement d'amour. Nous aimons, et nous faisons croître cet amour par le mariage, en donnant sans retour à l'autre. Le Livre des Vertus nous délivre là son message d'amour et nous donne des clés pour comprendre le sens de la vie. Et le mariage est un sacrement aristotélicien, rappelons le. C'est un engagement à trois, celui d'un homme et d'une femme devant le Très Haut. Le mariage, c'est un devoir, il consiste en "s'aimer d'un amour pur et perpétuer notre espèce par la procréation". C'est engagement-là que vous allez prendre tout à l'heure. Un engagement qui peut vous paraître simple, mais qui parfois vous paraîtra plus difficile, au fil du temps. N'oubliez pas que c'est un engagement sacré, un engagement à vie, il faudra s'accrocher pour en tirer le meilleur. Pour perpétuer cet amour, en procréant, en créant d'autres vies capables d'Amour, voilà le vrai sens de la vie. Louons la parole du Très Haut!


Puis elle laissa un temps de silence pour que chacun reflechisse à ses paroles.
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Lanceline
- Tenez, mettez ça. Ordre de la mariée.

C’était à peu près en ces termes que la Blonde avait donné les vêtements à son époux de mari. Du violet. Si si, ordre de la mariée. Et ça arrangeait bien la Balafrée que de mettre sa couleur favorite, quand bien même elle était synonyme de deuil. Peu lui importait après tout. Elle le regarda, moqueuse, alors qu’ils étaient partis pour subir les cahots de la route.

- J’en ai autant envie que vous.

Elle détourna le regard, songeant furtivement à Azraël, son « ange déchu » comme elle l’avait parfois appelé, qui semblait la comprendre alors même qu’elle ne prononçait aucun mot. Ne lui avait-il pas amené une orange Dieu sait comment, alors qu’il n’avait -de ce qu’elle savait- pas de fortune personnelle, et alors qu’elle n’avait rien demandé ? Il lisait en elle comme dans un livre ouvert. Mais le blond qui lui faisait face aujourd’hui n’était pas en reste.

Ils se comprenaient à demi-mots, jouant à se faire mal sans avoir l’air d’y penser, jusqu’au moment où l’un d’eux franchissait la limite sans sembler s’en apercevoir, et que l’autre partait en claquant la porte, entre autres choses. Capable de se bouder pour un rien, ils pouvaient se réconcilier avec passion et effusion. Ils passaient d’un extrême à l’autre comme un forgeron tremperait l’acier brûlant dans l’eau froide pour la consolider.

Arrivés, ils s’installèrent discrètement à l’arrière. Il serait toujours temps d’aller saluer une fois la cérémonie achevée. Lanceline glissa sa main dans celle de son époux et le regarda longuement, ne rompant le contact que lorsque Christabella prit la parole. Une promesse renouvelée, peut-être, celle de ne pas oublier de l’aimer. Sa main libre se posa sur son ventre légèrement rebondi, espérant être capable, cette fois, de lui donner un héritier. Le rendre heureux de la sorte, ainsi pensait-elle achever son devoir de femme.

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Linoa
Suivant Goddefroy du regard après son entrée au sein de l'édifice religieux où seraient célébrées ses épousailles, la Valten pivota de la tête en entendant une voix à ses côtés. Tiens, Lilly, il y avait longtemps.
Le bonjour également mais pas de Phylogène, Linoa sera très bien, après tout c'est en tant que telle que je suis là ce jour, finit elle par dire dans un léger sourire.
Je vais bien et vous?
J'avoue ne connaitre que quelques auvergnats et deux trois personnes en dehors, peut être un peu moins dépaysée mais dans ce genre d'évènements, on ne connait jamais tout le monde.

Et à la question posée, comment dire... Heu, non vous pouvez rester, personne n'est attendu de mon côté.
Entre célibataires forcément on se serrait les coudes.
Enfin, elles furent rapidement rejointes par Lanfeust et sa sœur de cœur qu'elle réceptionna au final dans une étreinte bienveillante ponctuée d'un sourire malicieux et, fermant quelque peu les yeux afin de mieux dévoiler son secret.

C'est l'entrainement ma chère, la COBA ne m'a jamais vraiment quitté, ça et ma beauté naturelle évidemment, dit elle en ouvrant l'œil dextre très peu discrètement en direction de Laure, autant en profiter pour faire encore plus râler la blonde enfin retrouvée.
Les brunes comptent pas pour des prunes.


Un salut rapide à Mathilde qui était apparue aussi vite que disparue et entre deux phrases, un retournement de salutations fut fait en direction de Michalak, pas croisé depuis un moment jusqu'à ce jour.
A l'entrée d'Alvira, tout le monde se tut, ravissante comme à chaque fois qu'elles se voyaient à l'hérauderie, membre principal et le seul membre d'ailleurs du fan club de
Phylogène (et pas Phylomène), la demoiselle avait rapidement été adoptée non pas seulement par les lieux mais aussi par une poignée de personnes y travaillant.

Enfin, trêve de bavardages ou ce qui peut s'y apparenter, la cérémonie débutait, ils pouvaient s'asseoir et faire silence.

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[HRP : à la bourre, je rattrape dès que possible]
Alvira
Alors que la jeune femme entendait sa nièce parler de procréation, et ça tout le monde sait ce que ça veut dire, elle eut l'étrange sentiment de devoir par n'importe quel moyen donner un héritier au Vicomte. Alors soit, le sujet avait été très longuement débattu. Il voulait une descendance, Alvira passait sur ce point, héritier il aurait, noté bien le héritier sans "S", c'est que notre Baronne n'avait pas l'intention de passer sa vie grosse, à ruminer vachement grossesse après grossesse. Ou alors il faudrait qu'il arrive à la convaincre par un moyen ou un autre. Dans sa tête les choses en étaient rendu ainsi, bien que la présence de Goddefroy à ses côtés avait une fâcheuse tendance à adoucir ses humeurs et à la rendre plus coopérative. Sans jamais lui avoir dit ses sentiments de façons très explicites, c'est l’intervention de Bella qui remit les pendules à l'heure. Sans comprendre ce qui se passait en elle, la Gasconne ressentait le besoin de lui faire comprendre. Non ce mariage n'était pas que de convenances, il ne l'était surement même, pas du tout. Mais pourquoi se cacher désormais ? Pourquoi se taire de ce qu'elle ressentait ?

Il avait eu l'audace et l'inconscience (tout dépends dans quel sens on le prends, et sous quel angle on regarde l'ensemble) de la demander en mariage, de prendre en compte sa réponse et d'être là aujourd'hui pour qu'elle devienne sa femme alors que jamais elle ne lui avait verbalement signifié qu'elle l'aimait, qu'il avait su ravir son coeur, refonder ses espoir et sa croyance en l'amour. En bref, seule son attachement, ses regards, et ses inquiétudes avaient pu l'aider à saisir ce qu'elle taisait. Trop convaincu que lui avouer quoique ce soit réduirait à néant leur idylle.

Sa nièce en bon Chapelain, poursuivait les explications du livre des vertus, noté bien Livre 1, le Mythe Aristotélicien - Partie VII, l'amour (pas même écrit avec un grand A, la te-hon) quand soudain l'on ne sait pourquoi sa Blondeur (avec un grand "B" ce coups-ci, z'avez vu ?!) interpella notre mariée à prendre la parole. Ayant quelque peu potassé le sujet ces derniers temps par amour du Très-Haut - foutaise, elle n'avait simplement plus aucun livre à se mettre sous la corné - notre fiancée s'avança et prit la parole un peu désappointée. Acrisius aurait sans doute adoré pouvoir parler de Christos et tout le reste en pareil circonstance, un regard parcourut la salle à la recherche justement du fameux Verso (surnom d'Acrisius).


Pour ma part, je souhaiterais que chaque personne ici présente repensent à ses pêchés, à ceux commis, et ceux qui ont été repoussé. Le mal nous plonge dans le brouillard sans cesse essayant de réduire notre vie en malsaine complaisance, et doute dévastateur. Parfois l'on s'accroche à quelqu'un, à notre mère, notre plus fidèle ami (e), ou notre compagnon. L'on s'entoure bon gré malgré et parfois bien maladroitement. Pour en revenir à cela, je vous invite à prendre le texte dans le Livre de l’Éclipse / Chapitre II - « Le brouillard ».

Lecture fut faites à haute et intelligible voix par un enfant de choeur. Un blondin aux joues rebondit que la Foi déjà si petit animait. Sans laisser le silence s'emparer des convives Alvira reprit.

C'est de notre responsabilités, quotidienne de ne point tomber dans la déchéance. D'aimer sans trahir, sans juger, sans fauter.

Désormais, le silence était Roy, la Baronne se tourna vers le futur marié, et dans une voix plus douce, lui fit cet aveu. Ne vous attendez pas à un "Je vous aime", il n'y en aura pas, mais plutôt une marmite couverte, on sent les vapeurs d'une bonne soupe chaudes et revigorante sans en voir le réel contenu. C'est bon ça !

Goddefroy, je ne peux pas vous promettre à cet instant... que je serais la meilleure des épouses, mais je m'inspirerais chaque jour des archanges pour bannir Belial, Asmodée et d'autres maléfique en prenant l'annuaire si bien connu des sept bénis de Dieu : Georges, patron de l’amitié, Miguaël, patron du don de soi, Raphaëlle, patronne de la conviction, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadrielle, patronne de la conservation.
Afin que du brouillard, naisse le rêve - référence au livre de la Fin des Temps / Chapitre I - « Le rêve » - nous amène au Paradis Solaire, et cela le plus tard possible, entendez-bien.


Fallait pas laissez à penser que la mariée faisait ses Adieux à notre Auvergnat, comme une promesse de trépas prochain pour lui, car ce n'était pas en début de programme. Pour l'instant, il ne posait somme toute pas trop de problème. Alléluiaaaaa mes frères, il est sauvé !

L'instant Aristotélicien d'Alvira s’acheva ainsi, ses iris dans ceux de son promis après avoir entrainé une Église bondé de monde à réfléchir sur la nature des relations humaines. Elle espérait surtout que Goddefroy avait compris le message - tout en pudeur mais pourtant bien présent - dans tout ce qu'elle avait déballé, la mains toujours dans la sienne.

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Leanore
Au fur et à mesure de sa prière, Léanore sentait combien la maison de Dieu lui avait manqué. Certes, elle n'avait jamais manqué lors de la campagne militaire de toujours trouver un moment à LUI consacrer. Tout était bon :un ruisseau à l'eau vive, un sous-bois ombragé, un petit abri pour berger au milieu de la campagne.....Tout était bon du moment qu'il y avait le calme et surtout la nature, oeuver du Très Haut et donc forcément ce qui la rapprochait
le plus de LUI.
Sans doute que plus d'un se demanderait pour qui elle priait, pour quoi tant sa ferveur était grande. Ses lèvres bougeaient au rythme de sa litanie, ses jointures étaient blanches tant elle serrait ses mains.
Plongée dans son recueillement, elle ne sentit pas le frou-frou discret de l'étoffe qui vint s'installer près d'elle, ni même le parfum délicat qui se dégageait de la personne.

Sa prière terminée, elle releva doucement la tête et ouvrit les yeux. Un brouhaha venant de l'entrée se fit entendre, preuve qu'il y avait de l'agitation là-bas, et elle était sans doute due à l'arrivée des mariés. Léanore tourna la tête et trouva assise près d'elle l'amie d'Arnaud, la dame très généreuse qui lui avait fait de si superbes cadeaux pour leurs épousailles. Le chuchotis était de rigueur aussi penchant légèrement la tête
autant pour la saluer qu'en signe de respect

Bonjour Votre Grâce... Comment allez-vous ?

Elle se sut pourquoi soudain, Léanore porta son regard sur son ventre, puis sourit en secouant la tête, un sourire qui voulait dire Non, non je n'attends pas d'enfant

Leur tête à tête silencieux fut interrompu par l'arrivée de Michalak que Léanore connaissait un peu et Léanore le salua de la tête n'osant interrompre à son tour le salut qu'il faisait à la Duchesse.

La mariée entra, chacun fit silence et la cérémonie put commencer par l'écoute d'un texte sacré.
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Wallerand
C’était le grand jour… Pour la première fois depuis qu’ils la connaissaient (vous me direz, ce n’est pas une occasion qui se présente tous les jours), les Beauharnais étaient invités à une noce monstralvinesque. Jusqu’alors, elle n’en avait usé qu’un. Et on pouvait se demander combien de temps durerait celui-là… Aheum. Ce n’était pas totalement dans cette idée que les deux frères arrivèrent à Pardiac, au terme d’un voyage riche en rebondissements. Illustration…

Acrisius, je te dis qu’il faut prendre cette route.
Tu te trompes. C’est par là.
Je sais quand même lire une carte…
Oh, eh bien moi aussi.
Ca va poser problème alors.

Evidemment, ce n’était pas le seul motif de discorde. Imaginez…

Tu avais vraiment besoin de venir en voiture ?
J’ai été malade, mon dos me fait souffrir un calvaire, alors me le briser à cheval, non merci.
Je n’en peux plus de ces cahots… Par Aristote, si tu n’étais pas mon frère, ça ferait longtemps que je t’aurais abandonné sur le bord de la route.
Ne me tente pas… N’oublie pas que c’est ma voiture.

A cela, que répondre sinon un grognement mécontent ? L’aîné nauséeux ressemblait par certains aspects à un ours mal léché, et dans ces moments-là Acrisius sentait avec une certaine satisfaction le rapport de force habituel s’inverser… Il s’en gargarisait, jusqu’au moment où lui aussi était rattrapé par l’inconfort du transport, contraint de faire arrêter l’attelage pour retourner, liquide, la poussière à la poussière.

Passe-moi le mouchoir.
Moarf.
Dépêche-toi !
Tu ne peux pas attendre ton tour ?
Ca fait cinq minutes que je l’attends !
Encore une…
Ca en fait trois que tu dis ça.
Et en plus de ça tu sais compter… Passe la pomme d’ambre et tu as le mouchoir.
Tu ajouteras « voleur » à la liste de tes qualités. Prends soin de la pomme d’ambre. J’y ai fait ajouter de la rose de Damas et c’est affreusement cher !
Ta qualité, à toi, c’est d’être un petit ronchon pingre.

Et de chamaillerie en chamaillerie, les deux frères avaient avalé la route jusqu’au Comté armagnacot du frère de la mariée, sous la surveillance constante du page Jehan, en charge de l’attelage et de sa conduite. Le garçon, cependant, était bien loin de se douter de ce qui l’attendait à l’arrivée. Car si les Beauharnais n’étaient pas spécialement en avance, il leur restait encore une épreuve majeure à surmonter…

Tu es sérieux ? Tu veux y aller avec cette défroque ?
Ca te pose problème ?
Oui ! Sérieusement, on dirait un moine en plein pèlerinage…
Au moins, je suis dans le thème de la journée.
Mauvaise langue.
Si s’apercevoir que le futur marié s'engage dans un pèlerinage sans fin, c'est être mauvaise langue...
Tu t’éloignes du sujet…
Regarde… Alvira est comme un chemin de croix. Il va souffrir en essayant d'avancer. Il va trébucher, se rétamer...
… Et ils vont être heureux et c’est bien l’essentiel. Pour en revenir à tes habits, tu n’iras pas comme ça. Heureusement que je te connais. Tiens. Je t’ai préparé ça.
Quelle horreur ! Quelle affreuseté !
Arrête, c’est du velours. Je les ai fait tailler pour toi.
Tu veux damner mon âme avec tes oripeaux ?
Evidemment que non. Je veux que tu fasses honneur à ton amie et à ma marraine.
Je serai présent, c’est déjà pas mal !
Comme si tu y allais pour lui faire plaisir…
Oui, bon, c’est vrai que si le futur marié avait une révélation et qu’il décidait de prendre ses jambes à son cou, je m’en voudrais de rater la scène.
Jamais tu n’avoueras que ça te fait plaisir qu’elle se marie, hmm ?
Sous-fifre !
Heureusement que je sais lire entre tes lignes.

Et la dispute continua quelque temps, à mesure que la voiture avalait les dernières toises avant de s’arrêter. Jehan, de son siège, en profitait à chaque mot pour se payer une bonne tranche de rire, quoique la réaction d’Acrisius face à la tenue qu’il avait été chercher en personne n’ait pas exactement été celle qu’il espérait. Mais il était encore loin d’imaginer ce qui allait suivre : à peine l’attelage arrêté, Wallerand et son cadet entamèrent un nouveau round dans leur match implacable. De l’extérieur, on ne voyait guère que la caisse agitée par quelques soubresauts, qui finirent par rendre nerveux les chevaux. Mais d’un coup, la porte s’ouvrit à la volée, dévoilant un Duc de Poudenx en pleine tentative d’évasion, lançant un redoutable cri de guerre digne d’une volaille fuyant la lame du fermier. Hélas pour lui, une main vengeresse avait jailli de la voiture dans son sillage, et alors qu’il sentait déjà le doux vent de la liberté sur son visage, elle le saisit au collet pour le tirer brusquement en arrière. Et tandis qu’il disparaissait dans les entrailles du funeste carrosse, une seconde main vint sceller son destin en fermant, d’un mouvement sec, la porte un instant synonyme d’espoir.

S’ensuivit une lutte sans merci à l’intérieur de la caisse, à l’abri des regards indiscrets mais pas hors de portée d’une oreille bien entrainée. Car si les couinements des ressorts malmenés par le combat acharné des deux frères avaient de quoi retenir l’attention des passants, les chapelets de menaces proférés de part et d’autres avaient une certaine saveur.


S’il le faut, je te désaperai devant l’église, mais tu mettras ça !
Plutôt embrasser une femme que de passer ces nippes !
Tiens, bonne idée, ça te calmerait s’il y en avait une ici.
Frère indigne ! Bourreau ! Tortionnaire !
Tu m’as déjà chanté cet air-là, et on sait très bien que c’est moi qui gagne à la fin.
J’avais une poussière dans l’œil, ça m’a déconcentré !
La belle excuse… Et aujourd’hui ? Parce que ces braies, tu les as sur toi, maintenant !
Pas ce pourpoint ! Arrière, chantre du mauvais goût !
Il t’ira à merveille.
S’il est aussi bien taillé que les robes de ta Comtesse, je crains le pire !
Et te voilà encore mauvaise langue… Elle est magnifique, et ses habits sont splendides.
Je vais ressembler à une dinde de la Saint Noël, un peu comme « elle » !

Un curieux bruit sec ponctua la fin de la dernière provocation, avant qu’un grand silence ne s’abatte sur l’équipage. Y avait-il donc un mort, ou au moins un blessé ? L’argument avait-il été si frappant qu’il n’y avait plus rien à répondre ? La cause de cet apaisement était tout autre, mais l’objectif était atteint : la portière s’ouvrit sur un Wallerand triomphant, qui s’en extirpa d’un air satisfait, les anciennes défroques de son frère dans les bras. Celles-ci furent tendues à Jehan, qui les reçut d’un air entendu.

Tiens. Cache-les ou fais-les renvoyer à Poudenx. Il n’en aura pas besoin ici.

Derrière l’aîné était apparu, le visage furibond, se massant une joue délicatement colorée d’un rouge vif, le cadet malmené. Lançant un regard mauvais au jeune page, il tendit la main et s’empara de la corde qui lui servait habituellement de ceinture pour la nouer à sa taille, lâchant un hargneux :

C’est à moi, ça !

Trop furieux pour s’apercevoir du ridicule de sa revendication, Acrisius emboîta le pas à Wallerand, parti pour pénétrer dans la chapelle, le suivant d’un œil prudent mais non moins accusateur tandis que son aîné lui en retournait un, comme pour lui dire « tu vois, si tu avais fait moins d’histoires, on aurait gagné du temps ». Et ils s’installèrent pour assister à la cérémonie…
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Felip.
"Sweet Home dans la Mamma !"

Pas d'panique Tata Alvira chérie ! Si maman assiste à ton mariage, forcément que l'on y sera avec Esteban !
En fait, nous étions en pleine sieste, pour cela que nous ne nous manifestions pas encore. C'est que nous menons d'ors et déjà une "vie" bien remplie à suivre maman partout !
Entre le Conseil d'Armagnac, l'Atelier de Couture, la maison... Nous nous remettons à peine du mariage de papa et maman que l'on enchaîne sur le tiens ! Truc de ouf !

Mis à part tout le bonheur que te procurera cette union, ce qui est génial dans un mariage, c'est "l'après"-cérémonie : le Buffet !
Et j'espère que celui que tu nous a préparé saura être à la hauteur !
Quitte à dilapider ton Vicomte, autant commencer par le buffet de votre mariage là !
Puis nous sommes plusieurs dans le bidou de maman Volcan. Donc faut pas s'étonner si elle mange pour trois !
Il faut prendre bien soin de tes futurs p'tits neveux adorés ! Oui ! Oui ! Oui !

En parlant d'héritier justement, si tu pouvais donner une héritière plutôt à "Goddy" j'aimerais autant.
Il faut dire que ce sera plus "distrayant" pour Esteban et moi d'embêter notre future cousine en lui tirant les couettes ! Oui ! Oui ! Oui !

'Fin bon, il y a encore le temps pour ça. Déjà écoutons le sermon barb... profond et religieux de Christalline ou "Bella" pour les intimes, magnifique au passage qui ferait pâlir tous les saints !
Je ne suis pas contre sauter des passages pour aller à l'essentiel : échange des alliances et du baiser baveux dégoûtant.

Ensuite : Vive les Mariés ! Et.... AMEN ! (surtout au buffet ! Glops.)

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Constance..
Princesselaure a écrit:
Mais ou est Constance ?


Et oui, où est Constance.... Non, elle n'est pas en train d'imiter la grenouille dans un baquet, ni dans les bras de Morphée dans une chambre d'auberge après une nuit sans sommeil, non plus à piapiailler robes dans un Atelier de couture... Non, l'Orsenac Louveterie s'est tout simplement trompée d'église et est arrivée à une cérémonie de deuil. Une fois qu'elle se rendit compte de son erreur, elle comprit alors pourquoi les personnes présentes tiraient la tronche, et n'étaient pas vraiment vêtues pour célébrer un mariage... Elle-même faisait plutôt tâche avec sa superbe tenue parmi les vestures de deuil... Après s'être éclipsée aussi discrètement que possible, elle arriva enfin à bon port. Sautant presque du coche et entamant une course jusqu'à la porte de l'église où se mariait l'auvergnat ami Goddefroy et sa promise Alvira.
Elle poussa aussi silencieusement que possible l'huis du lieu saint afin qu'on ne remarque pas son arrivée en retard...


Criiii.....

Et là, grand moment de solitude pour la blonde qui pique un fard avant d'aller s'assoir rapidement sur le premier banc libre en bredouillant des excuses. Décidément, c'était pas sa journée... Elle entra juste avant les paroles d'Alvira en pensant qu'elle avait peut-être loupé une partie de l'échange des voeux. Mais la suite la rassura puisqu'il n'en était rien.
Elle remarqua plusieurs personnes du Bourbonnais Auvergne, ainsi que des amis, et sa marraiiine Linoa ! Bon avec son arrivée en retard, elle irait les saluer après la cérémonie.
Jetant un coup d'oeil aux futurs époux, leurs tenues des Doigts d'Or leur allaient à ravir. Ils étaient vraiment très beaux.
Elle suivit ensuite la cérémonie en silence évitant de penser à l'échec de son propre mariage.

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June
Le grand blond se pointe à son tour. Mais non, il n'était pas en retard, voyons. Il avait reçu invitation, et puisque ça avait l'air de faire plaisir à Alvira qu'il vienne - elle lui avait adressé une missive d'invitation personnalisée -, il s'était encouragé à venir. Bon, et puis il n'était jamais le dernier pour l'apéro et la déconne, donc ça tombait bien. Il espérait que la cérémonie n'allait pas être trop longue. Qu'est-ce qu'on pouvait se faire chier dans un mariage, quand même.

Il repéra quelques personnes connues ; sa professeure Linoa, quelques nobles dont il s'occupait des affaires généalogiques, comme Elsa d'Asceline. Et d'autres. Il resta discret, prit une place parmi l'assistance et écouta.

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Héraut d'Armes Royal en transition.
Armes en cours de modification.
Ceriera
Assise, Cerièra l'était déjà quand l'officiante les y invita. Alvira venait d'entrer, place à la cérémonie. L'amour comme sens de la vie, bien évidemment… la diaconesse insistait beaucoup sur la procréation… chose qui laissait Cerièra un peu perplexe, sans bien savoir pourquoi.

Elle fut bien plus attentive à la prise de parole de la mariée. Texte extrêmement bien choisi, qui appelait chacun à sonder son cœur…
Était-ce un avertissement au futur époux, ou un «carnet de route» ? Elle connaissait à peine Alvira, et ne pouvait donc pas préjuger de son intention via cette lecture, mais elle résonnait d'une manière très particulière chez notre griotte. Son regard se tourna inmanquablement vers Alexandre, les passages du Livre des Vertus comme les paroles d'Alvira la ramenant à sa relation avec lui.


«Celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total vient rejoindre les rangs de mes damnés.»

En voilà un péché «à repousser», et Cerièra priait de toutes ses forces pour y parvenir. Résister à la fougue du blond était une épreuve, et elle qui aimait avoir quelques longueurs d'avance n'avait pas imaginé ce tempérament chez lui. Son instructrice au diaconat l'avait mise en garde contre un mauvais comportement, et elle espérait ne pas la décevoir, ni se décevoir elle-même. Et surtout ne pas décevoir son Dieu.

«Celui qui a le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin, vient rejoindre les rangs de mes damnés.»

Étaient-ils «communauté» ? Elle lui avait posé la question, lorsqu'il lui avait évoqué l'obstacle que leur présentait sa condition : «Y'a-t-il un "nous", pour vous ?».
Il avait acquiescé, mais elle mesurait le sac de nœuds devant eux : un noble échaudé du mariage, avec un roturière attachée à sa vertu. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils n'étaient pas tirés d'affaire !


– C'est de notre responsabilités, quotidienne de ne point tomber dans la déchéance. D'aimer sans trahir, sans juger, sans fauter.

Cela confirmait ce qu'elle pensait : les obstacles en travers de leur route, c'est ensemble qu'ils devraient les surmonter. Elle avait un temps maugréé contre le Très-Haut : pourquoi leur envoyait-il pareils empêchements ? Qu'avaient-ils bien pu faire pour mériter pareil sort ?
Mais le Créateur sait, et il est bienveillant envers ceux qui l'aiment. Ça n'était point une punition, mais une leçon, et une chance : si tout ceci n'avait pas raison de leur amour naissant, alors ils seraient récompensés.

Son regard et son attention se reporta sur les mariés. Les vœux d'Alvira étaient pudiques et très beaux. Pas de promesses en l'air, mais une intention, une intention de Vérité, à l'endroit de son futur époux. Une belle base pour un mariage qui serait sans doute réussi. Cerièra souriait : c'est qu'elle devait l'aimer, Alvira, son Goddefroy…

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Les derniers prêches du monde…
Kenny.castel.vilar
Kenny attendait encore à l'entrée alors que sa mère avait pris place devant l'autel. La mini blonde était resté silencieuse tout le temps que les invités faisaient leur entrer dans l'édifice, en retrait derrière sa mère, la diaconesse. N'empêche que si elle était un peu transparente, cela ne l'empêchait pas de saluer le monde au fur et à mesure de leur venu.

Puis, une voiture attira son attention, en effet, celle-ci bougeait et faisait des bruits bizarres, mais cela ne l'empêcha pas de faire un paraitre un sourire moqueur. Lorsque Wallerand en sortit en premier, elle haussa un sourcil étonné, ben oui pourquoi ça bougeait comme ça dans le carrosse? Relevant légèrement le pan de sa robe, elle le rejoignit rapidement d'un pas léger, d'abord pour le saluer puis pour faire sa curieuse héhé.


Lo bonjorn estador pairastre! Cossi va? (1)


Elle se tint alors à sa droite alors qu'elle vit sortir l'auteur du schmilblick qui était autre qu'un autre homme mal luné.


Oh? De qu'es aquel? (2)

Mais ne perdant pas de la contenance, elle se présenta!

A ieu me díson Kenny, embelinada! (3)

La blondine finit par se retourner vers Wallerand toujours avec son sourire habituel et l'invita à la suivre dans l'église.

Allons nous placer à l'intérieur, ça a déjà commencé. On va essayer de se mettre dans les premiers rangs, ma mère sera contente de vous voir.

Oui, oui, l'occitan fut mis un peu au placard mais pas l'accent! Parce qu'elle n'était pas sûr d'être vraiment comprise, mais pas grave! S'il voulait se marier avec sa mère, il sera obligé de s'y faire.
C'est ainsi qu'il pénétrèrent dans l'édifice et qu'elle se fraya un chemin avec Wallerand et son frère à ses talons ou presque et avec discrétion pour ne pas gêner la cérémonie qui avait déjà commencé. N'empêche qu'elle trouva trois places au troisième rang. Le sourire aux lèvres, elle fit un petit signe à sa mère pour lui montrer la présence de son Jule, finissant par un clin d’œil avant de rester sage le temps de la cérémonie.


(1) Le Bonjour futur beau-père! Comment va?
(2) Qui est-ce?
(3) Je m'appelle Kenny, enchantée!

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Elisabeth_stilton
Et voilà qu'arrive môman !!! La seule l'unique !!! Oui oui la môman de la mariée, vous croyez quoi ? Non mais. Bref la blonde avait du abandonner l'idée de venir invité puisque son cavalier était cloué on ne sait où. Donc c'est sans Nethel que la blonde se présenta au mariage de sa fille (mais si si, ça semble bizarre comme ça mais en fait non). Donc bien sur auberge et tout et tout avant de venir se présenter dans une tenue, LA seule qui n'était pas faite par un atelier concurrent aux Doigts d'Or mais que voulez vous, quand on vous offre une tenue vous la prenez. Donc Elisabeth se parra, se coiffa, toussa et se présenta sur les lieux de la cérémonie. Elle reconnues quelques tête mais alla directement voir la mariée.

Ensuite la blonde s'installa, réformée qu'elle était autant dire qu'elle n'était pas dans son élément mais bon contre mauvaise fortune bon cœur. En écoutant les vœux, elle eu envie de rire. Non vraiment il y en a encore qui y croyait à ses foutaises ? La blonde était passé par tellement de relations amoureuses et de maris qu'elle doutait de l'amour véritable. L'homme qui vous promet de l'amour vous quitte toujours que ce soit par la mort ou pas l'abandon. Non rien elle ne croyait plus en l'être humain mâle.

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