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[RP] Trois Pairs pour la Bourgogne

Armoria
Cosne, le 6 juillet au soir.

La réponse n'avait guère tardé : le messager avait dû crever son coursier. Une seule lettre : lequel des deux ?

Citation:


et vous osez signer de telles missives ?

Sachez la gueuse qu'il y a un moment que je ne maîtrise plus rien dans cette opération. Je suis venu mourir les armes à la main, espérant par la même emporter avec moi un maximum de hobereaux burgondes. Mais il se trouve que nos forces sont désormais dans une fuite en avant qui ne s'arrêtera que faute de combattants.
Chaque matin, j'ai la surprise de découvrir une nouvelle ville. S'il n'en tenait qu'à moi, il y a bien longtemps que Dijon serait tombée et que j'aurais assouvi quelques fantasmes personnels avec vous avant de vous rendre au bourreau. Soyez patiente, cela viendra.

Sanctus du Vert Galant.


Elle se leva, ayant laissé la lettre sur son bureau - enfin, sur la planche soutenue par deux tréteaux, qui lui servait de bureau en campagne - et déambula dans le campement.

Souricière ? Tenter de les provoquer encore un peu, pour diviser leurs forces si possible ? Les accueillir à la mode de Bourgogne, lame en main ?

Humpf.

Elle doutait qu'ils tomberaient dans un tel piège. Sauf si... Sauf si leur orgueil était touché à tel point qu'ils ne pussent réagir d'aucune autre façon. Moui. Peut-être. Elle pensait très sincèrement que sa prochaine lettre serait un coup d'épée dans l'eau, mais après tout, qui n'essaie rien n'a rien. Elle retourna s'assoir devant la table de travail, et fit courir sa plume - toujours bien taillée, c'était essentiel - sur le parchemin.


Citation:


Messire Sanctus de court-en-vit,

Si j'ose signer ? Morbleu, oui ! Et des deux mains, si Dieu m'avait faite ambidextre. Votre réponse est pathétique, tout bonnement pathétique. L'on dirait enfançon en plein caprice, et même mon cadet n'est point si larmoyant à dire "c'est pas zuste !".

Venu mourir, mais vous fuyez, tel rat devant félin.

Venu piller, mais reparti tel que venu, une main devant et l'autre derrière afin que de cacher les taches suspectes sur vos braies.

"S'il ne tenait qu'à moi"... Bah. La belle affaire. Comme l'on a soudain des ambitions, quand le danger a été éloigné par une fuite éperdue, n'est-ce pas ? Pour des gens qui veulent mourir, vous semblez tous bien tenir à vos vilains os... Curieux. La peur de devoir reconnaître, une fois devant le Très-Haut, que l'on s'est trompé de Foy ? La peur d'être envoyé sur l'enfer lunaire, et d'y rester, hurlant et pantelant, pour les siècles des siècles ?

Il est encore temps d'abjurer et de revenir vers le seul Dieu. La mort viendra tout autant, mais peut-être que la souffrance sera abolie.

Pour ce qui est des fantasmes, si vous aviez le courage de revenir, je vous garantis que vous verriez le plaisir danser au fond de mes yeux : celui de sentir ma lame entrer dans vos tripes, et les déchirer bellement. Le plaisir d'être le bras armé, tout à la fois, de Dieu et de mon suzerain. Cette lueur que votre couardise vous privera d'admirer.

Vous êtes un sicaire de pacotille. Tueur de loin, tueur de voyageurs isolés. Pilleur sur parchemin. Plus que l'ombre de vous-même, vous qui n'étiez déjà pas grand chose.

Venez, si vous l'osez. Venez, si votre pseudo foi est vraiment si forte que vous n'avez cure de mourir.

Armoria de Mortain

PS :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


(lettre qui sera envoyée IG demain)
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
--Zoko_ad_aeternam
Citation:
A la vanillée qui fleure... non qui ne fleure pas bon.
Pas de salut à celle qui insulte, pas de salut à celle qui ne représente rien.


Vous vous permettez de nous critiquer, mais connaissez vous nos intentions ? Vous vous permettez de mettre en cause nos capacités, mais Princesse, qui vous a promené de Bourgogne en Anjou ?
Vous critiquez notre attitude en Bourgogne ? Sachez que trois paysans ont été blessés par nos soins, soit moins que ceux que l'armée de votre Pair a laissé sur le carreau, dont une Dame Blanche ! Membre d'un ordre dict Royal ! Pour qui vous prenez vous pour donner des leçons?

Où étiez vous, Première Radasse de France ? Mais que faisiez vous, Catin de France ? Mais sous quel mâle vous trouviez vous pour ne pas défendre la Terre au nom de laquelle vous vous insurgez ? Qui vous occupait pour que vous ne preniez parole qu'après notre passage? Tenez vous tellement, Princesse de mes deux (qui dépassent de loin des noisettes, mais ce sont peut être les seules nobles de France que vous n'ayez pas jaugées de visu) , à ce que vos paysans pâtissent de vos propos ? Tenez vous à ce que nous tuions vos maraichers, vos bleiculteurs ? Car bien sur ce seront eux en première ligne... quelle personne êtes vous donc pour nous appeler sur vos terres ? Quelle personne êtes-vous pour nous juger alors que votre Pair en a tué bien d'autres ?

Tenez vous vraiment à la Bourgogne, Princesse des filles de joie, pour ainsi réclamer le sang et les cris ? Tenez vous vraiment à votre Terre, Armoria de Mortifère, pour nous faire revenir, sachant ce que nous apporterons ?

Je ne le pense pas. Et j'espère que les bourguignons se rendront compte que votre fierté est décidément bien mal placée, vous qui ne parlez que de burnes, alors que nous parlons d'honneur et de vies humaines inutilement sacrifiées.

Surveillez vos paroles, ou nous pourrions effectivement revenir.

Eikorc de Nerra
Capitaine de l'armée Zoko
Un des maitres de la Zoko ad Eternam.
Armoria
Cosne, le 7 juillet 1457 :

Encore une missive : le second poisson mordait-il à l'hameçon ? Forte de ce qui s'était dit avec les deux Ducs, elle ne fut guère longue à répondre...

Citation:


Au souriceau qui se pense lion,

Longue lettre... Bla. Bla. Bla. Je ne vois dans vos mots pas grands chose d'autre, ma foi. Un courage qui ne vit que sous la plume, et certes point au bout de l'épée. La belle affaire que de venir faire la leçon, de si loin, et par missive, quand tout ce que l'on sait faire, c'est capturer avec des comparses une femme seule et désarmée en taverne, refuser les affrontements en vous prévalant d'otages, ou encore menacer des civils. Qui fuit devant des armées encore lointaines n'a guère de conseils à donner.

Qui suis-je pour vous juger ? Et qui vous dit que je vous juge ? Non, pour ma part, je vous ai déjà condamné, et entends bien appliquer mon verdict en souillant ma lame de votre sang immonde qui ne charrie nulle trace de cette noblesse à laquelle vous prétendez appartenir.

Je sais ce qu'il en est de votre honneur, et je sais ce qu'il en est de votre parole : la fiente en a bien plus que vous. Si je ne garde nul souvenir de ce que vous avez bien pu me faire subir, en revanche, j'ai conservé vos lettres, où vous donniez un engagement que point n'avez tenu. Ne parlez donc pas de catins, même si ce sont les celles sans doute qui acceptent de se frotter à votre vil cuir : je suis persuadée qu'elles ont bien plus de parole que vous.

Pensez-vous que votre venin me touche, quant à mes moeurs dont vous ne savez rien ? Vil fat, sachez que pour se défendre, il faut se sentir coupable. Vous ne trouverez donc dans la présente nulle justification de ma part.

J'aime ma Bourgogne, oh oui, je l'aime, et mon sang est sien. Je parle certainement de choses dont vous ignorez jusques à l'existence. Honneur, droiture, et respect de la parole donnée. Et je vous puis assurer que nombreux sont les Bourguignons qui attendent votre retour pour vous châtier d'avoir osé souiller notre terre de votre seule présence nauséabonde.

Songez que même attachée, aveuglée, baillonnée, j'ai trouvé le moyen de vous mener la vie dure - oui, la mémoire me fait défaut mais non point celle de mon ami Erik qui a plus de valeur dans le bout d'un ongle que vous dans votre vaste carcasse.

Cette fois, je ne serai pas désarmée. C'est peut-être ce qui vous a fait fuir ? Ne savez-vous donc vous en prendre qu'à plus faible ? Préfèreriez-vous une armée d'enfançons, pour être rassuré ?

D'un lapin, nul ne fera jamais un fauve. Et lapin vous êtes, dont le chasseur ne voit que le blanc fondement tressauter vers les taillis pour éviter les assauts.

Vous êtes un pendard et un pleutre, voilà tout.

Armoria de Mortain


Allez, envoyez ceci de la même façon que les autres : et tâchez si possible que les projectiles visent leurs tristes fesses, puisque c'est la seule chose qu'ils ont bien voulu montrer en détalant.
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Armoria
Cosne toujours, fin de journée :

Elle recevait de bonnes nouvelles de ses enfants : Philippe-Lévan avait été reçu à merveille dans le Lyonnais-Dauphiné, tandis que Loreleï faisait chaque nuit le guet sur les remparts. Fière ? Oh ça oui, elle était fière de ses hoirs, et s'efforçait de taire le manque qu'elle ressentait de celui qui lui avait été enlevé. Lors d'un moment de répit, profitant de ses retrouvailles avec son bon géant de Sebonemo, l'un de ses frères de coeur, elle reçut un courrier qui la fit sourire. L'homme semblait avoir coeur et courage, et une humilité qui semblait toute à son honneur. C'était... Oui, la troisième lettre qu'elle recevait de lui. Du reste, il lui rappelait grandement la timidité d'un certain berger d'Autun, lors de sa première prise de parole en gargote, où une Armoria Duchesse de Bourgogne lui avait répondu, le laissant tout esbaubi de cette attention.

Alors, cette lettre...


Landry a écrit:


Têtu, non peut-être pas, il sait simplement ce qu'il veut et il a l'impression d'avoir laissé passé sa chance la veille. C'est pour cette raison qu'il entre dans une taverne choisie tout à fait au hasard et y demande de l'encre, un bout de parchemin, une plume, ainsi qu'une bière pas chère pour accompagner le tout, puis va s'asseoir dans un coin pour aller y faire ce qu'il a à faire.
Après deux gorgées du liquide mousseux, s'apparentant à de la bière mais n'en ayant que le nom, il se décide à commencer sa lettre. L'écriture est hésitante, les fautes nombreuses, mais ne dit-on pas que c'est l'intention qui compte ?


Landry, dans sa troisième lettre a écrit:
Votre Altesse,

Je suis conscient d'abuser honteusement de vostre précieux temps et je vous demande humblement de bien vouloir me pardonner.
Hier, dans vostre lettre vous m'avez offert de vous servir... peut-estre est-ce dû à l'émotion et à la joie que vostre réponse m'a apporté, mais j'ai refusé, trop rapidement, je le sais aujourd'hui.

Si vous avez une vieille épée, ou même un simple baston de trop, je suis prest à vous servir, et quand bien mesme je n'aurais pas d'arme, je me battrais à mains nues pour vous. Je ne sais guère rien faire d'autre, mais je m'en remet à vous.

Mon bras est vostre, Votre Altesse, ma vie vous appartient.


Landry, vagabond



Il termine sa chope, va au comptoir rendre l'encre et la plume ainsi que payer le parchemin et sa boisson. Ça lui aura déjà coûté beaucoup moins cher qu'un scribe, ne reste plus qu'à payer le messager. Le vagabond devra se priver un jour ou deux de plus, mais au moins il aura tenté le sa chance, et aura la satisfaction personnelle d'avoir fait le maximum pour y arriver.





Elle fronça le nez, peinée. Las, elle allait devoir le décevoir. Comment répondre sans le décourager ? Avec tact, ma foi.

Citation:


Mon brave, le bonjour,

Votre courage vous honore grandement. Seulement, Dieu, dans Sa grande sagesse, a cru bon ne pas permettre à un nouvel arrivant de prendre les armes au sein d'une armée : peut-être pour laisser ledit arrivant goûter pleinement la nouvelle vie qui s'offre à lui ? Je ne sais, Ses voies sont impénétrables...

Toujours est-il que je vous félicite de cette demande faite de bon coeur, et saurai m'en souvenir. J'espère que la vie vous est douce en Bourgogne, terre tant aimée de ses fils et filles.

Cordialement,
Armoria de Mortain


Après avoir envoyé sa réponse, elle ressortit pour les lire de nouveau les deux premières lettres.

Landry, dans sa première lettre a écrit:
*** Cosne, la Bourgogne... Landry était à peine arrivé en cette ville que déjà il lui parvenait aux oreilles que la princesse Armoria de Mortain, Grand Maistre de France y était présente.
N'écoutant que son cœur, laissant pour une fois de côté la raison, il fit venir à lui un scribe afin que lettre soit rédigée en son nom, et ainsi il était sûr qu'elle lui parviendrai, si le messager était assez payé. Ce qu'il fit, il lui donna une vingtaine de deniers pour qu'il porte sa missive à la connaissance de la Princesse. ***



Citation:


Vostre Altesse, le bonjour à vous,

Tout d'abord je vous prie de bien vouloir me pardonner d'user ainsi de vostre si précieux temps afin de lire la missive du pauvre vagabond que je suis.
Si je vous écris ce jour ce n'est nullement pour une chose d'une importance capitale, c'est tout simplement pour vous demander humblement vostre confiance. Je n'ai rien à vous offrir en échange, si ce n'est mon plus grand respect, ainsi que mon éternelle reconnaissance.

Que vous accédiez ou non à ma requeste, je vous remercie mille fois, c'est déjà un honneur que de savoir que vous avez lu ces quelques mots.

Bien cordialement,

Landry, vagabond


Landry, dans sa seconde lettre a écrit:
*** La Princesse de Mortain avait répondu promptement à sa prime missive. Landry, qui ne savait à peine lire et écrire, demanda au messager de la lui lire tellement l'émotion le paralysait. Une princesse avait lu, et encore mieux, s'était intéressée à ce que le vagabond lui avait écrit, il avait mis de longues minutes à se remettre de sa joie.

Il ne pouvait laisser la missive d'Armoria sans réponse, tant pis pour ses finances. Le prix pour que sa réponse soit portée à la Princesse allait être le même que pour la prime lettre, mais cela valait bien quelques jours de jeun. ***



Citation:


Vostre Altesse est bien trop bonne.

Merci, merci mil fois pour tout ce que vous venez de m'offrir. Merci pour cette main que vous me tendez, mais j'ai peur qu'un miséreux comme moi ne puisse vous estre d'une grande aide... Que pourrais-je donc apporter de plus que tous les gens que Son Altesse doit avoir à son service ? Moi qui suis sans le sou, qui ne possède pas même une paire de braies en état convenable. Dusses-je me présenter devant vous que je ne puis le faire tellement ma honte serait grande.

Le jour où je me sentirai digne d'une telle offre, lorsque j'aurai le sentiment d'avoir mérité cette confiance que vous m'avez accordé sans même avoir hésité, ce jour là soyez certaine que je trouverai à nouveau tout le courage nécessaire pour vous faire porter missive une fois encore.

Recevez toute ma gratitude, et soyez assurée de mon entière dévotion envers la Bourgogne, envers vous Vostre Altesse, et envers Sa Majesté Levan III de Normandie.

Une fois encore, je vous salue humblement.

Landry, vagabond

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Landry


Le messager avait été trouvé, et ce dernier avait largement sourit en voyant arriver une nouvelle fois le vagabond qui dépensait sa maigre fortune pour correspondre avec une Princesse, pour lui il était une vraie mine d'or, "sombre idiot va !" devait-il penser.
Qu'importe, Landry n'avait cure de ce que pouvait bien se dire ce porteur de missives, lui était heureux d'avoir déjà reçu une lettre du Grand Maître de France.


Armoria a écrit:
Le bonjour, mon brave,

Aimez Dieu et le Roy, ainsi que notre belle Bourgogne, et la confiance que je vous accorde ce jour vous sera offerte ad vitam aeternam.

Et si jamais le coeur vous dit d'entrer à mon service, je pense pouvoir vous faire trouver un poste en ma mesnie.

Cordialement,
Armoria de Mortain


Oui, elle avait répondu à sa prime lettre, le vagabond en avait été bouleversé et avait rejeté l'offre qui lui avait été faite. Par peur ou par honte ? Peut-être les deux en vérité.

À l'instant il vient de lui faire porter une troisième lettre, rédigée de sa main cette fois, avec l'espoir qu'Armoria lui réponde à nouveau, positivement espère-t-il.
Tremblant il est lorsque le messager qu'il a embauché revient avec une lettre qui lui est destinée. C'est avec grand soin qu'il ouvre le sceau aux armes de la famille princière, puis entame la lecture.

Elle le rejette, reviendrait-elle sur sa parole ? Les mots de sa prime lettre n'avaient-ils été posés sur ce parchemin que pour lui faire plaisir ? Non c'est impossible, elle lui a donné sa confiance... Mais alors, pourquoi ? Oui il est jeune, oui il est faible et sait à peine se battre, mais il a du courage, et de la volonté. La Bourgogne a besoin de bras et le GMF refuse ceux d'un homme qui les lui donne, un homme prêt à offrir sa vie pour défendre la terre qui vient de l'accueillir, ainsi qu'une de ses plus grande représentante.
La volonté de Dieu dit-elle... Dieu est grand, ô oui, Dieu est sage également, mais Dieu se moque parfois de la volonté de ses enfants.

Il hésite un instant, regarde sa bourse qui depuis deux jours fond à vue d'œil, elle est pratiquement vide... Landry ne pourra pas répondre, pas cette fois, pas avec ce qu'il gagne à aller travailler à l'église. Le messager tourne les talons, le vagabond, lui, reste immobile au milieu de la place durant de longues minutes, la lettre d'Armoria toujours présente dans sa main, il a du mal à comprendre.
"Je saurai m'en souvenir" dit-elle... C'est à ces mots qu'il se raccroche, à cette phrase lourde de sens pour lui, il veut y croire.











Armoria
Le 8 juillet 1457

Retour à Sémur, retour qui n'était qu'un passage... Une silhouette, non vêtue d'une riche robe comme d'habitude, mais portant tenue masculine, en cas de combat, entra dans le lieu saint, se signa, et se dirigea tout droit vers le lieu où, selon sa volonté, Sainct Bynarr avait été inhumé. Elle s'agenouilla et posa sa main sur la dalle.

Sainct Bynarr... Notre protecteur, notre saint patron... Mon ami. Daigne protéger les enfants de Bourgogne, et leurs terres. Soutiens nos bras qui vont aller frapper les hérétiques, bénis nos lames prêtes à occire les ignobles qui ont fait couler le sang d'innocents sur nos routes.

Sainct Bynarr, fais que je demeure juste, et que s'il m'est donné de les occire, cela soit sans colère, et en disant une prière pour leurs âmes perdues.

Et si je dois tomber dans ce juste combat, fais que je puisse, ed l'au-delà, veiller sur ceux que j'aime.

Ton nom résonnera bien haut en mon cri de ralliement, et sa seule sainteté les fera plier devant la crainte de la justice du Très-Haut.

Amen.


**********

Elle se sentit mieux au sortir de l'église, rassérénée, et l'esprit comme lavé par ses prières, comme toujours. En retournant vers le campement, elle se prit à songer à ce jeune homme qui lui avait écrit : avait-elle été juste ? Certes, elle n'y était pour rien s'il était impossible à un nouveau venu de rallier une armée : les enrôleurs les refoulaient dès l'entrée du camp, sans que les meneurs n'y puissent rien changer, partout dans le monde. En voulant le préserver de ce refoulement, avait-elle été juste ? Sitôt revenue dans sa tente, une lettre partit tout droit vers Cosne :

Citation:


Dame Bourgmestre, le bonjour,

Tout d'abord, grand merci des vivres baillées à notre armée : Dieu, sans nul doute, vous le rendra.

Cette missive n'a point pour seul but de vous remercier, toutefois. Il se trouve en vos murs, un jeune homme de grand honneur et courage, qui souhaitait se joindre à nous. Las, comme vous le savez, nous sommes soumis - quelques soient notre rang ou nos charges - aux caprices des enrôleurs, aussi lui ai-je répondu que c'était impossible pour l'heure.

Mais après une - brève - nuit de sommeil, ce souvenir me taraude, et je me dis que peut-être, il a été fort déçu, lui qui rêvait de mettre son bras armé au service de la Bourgogne.

Nul doute que d'ici peu, il sera à même de faire ce qu'il voulait : dès lors, pouvez-vous le contacter avec mon appui, afin que de l'orienter en son dévouement ? Je vous en saurai gré, et lui aussi, je pense. Il a signé ses missives du nom de Landry.

Cordialement,
Armoria de Mortain


(Edit pour énhaurme faute d'orthographe... Merci Max... J'ai honte, je vais me foutter avec des orties et des ronces.)
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Armoria, incarné par Vaxilart
Campagne champenoise, aux lueurs de l'aube du 10 juillet :

Ils avaient fait route, chargeant Armoria de provoquer les hérétiques et les mercenaires, ne se laissant en rien infléchir par la propagande adverse. Tonnerre avait été laissée derrière eux, et ils s'étaient dirigés de nuit, pour ne pas perdre de temps, vers l'endroit où un homme avait été attaqué par une armée : celle des mercenaires ayant été localisée à Joinville, l'armée embusquée ne pouvait être que celle des hérétiques.

Dans la tente de commandement, où elle était allée rejoindre Erik pour aller aux nouvelles, sitôt celle-ci connue, une même flamme avait brillé dans les yeux des deux com-Pairs étoilés d'argent : les hérétiques allaient goûter de leur lame.

Elle s'était ensuite retirée pour prier, puis était montée en selle, l'esprit purifié, remettant son destin entre les mains de Dieu. Sa monture, qu'elle avait eu soin de dégoûter des pruneaux en lui en donnant un couvert d'une macération amère - les 45 à ses côtés songeaient à nourrir la pauvre bête de prunueaux, pour l'empêcher de courir au-devant des troupes - avait appris à refuser cet aliment qu'elle aurait dû voir comme une gourmandise.

Ils se mirent en selle. Près d'elle, porté par le fidèle Forrest, se déploya l'étendard des Mortain - oui, l'ancien, les batailles se succédaient au point qu'elle n'avait toujours pas pu faire faire le nouveau par ses cousettes.




L'aube fit reluire leur équipement quand ils aperçurent le camp des hérétiques, dans un repli de terrain. Un regard échangé avec ses compagnons. Le cri jaillit de sa gorge, sauvage, comme lors de chacune des charges auxquelles elle avait participé.

MONTJOIE SAINCT BYNARR ! QUI M'AIME ME SUIVE !

Le cheval, vivement talonné, partit comme s'il avait des ailes. Epée de Snell bien en main et fermement tenue, elle fila tout droit, sans se soucier de savoir si les autres avaient eu le temps de réagir aussi.

Choc terrible, fracas des armes, et la sensation curieuse et déplaisante d'une lame s'enfonçant dans un corps... Cette fois encore, Dieu avait décidé de sa survie au détriment de celle de l'ennemi qu'elle venait de frapper. Vague nausée d'avoir peut-être porté la mort. Elle regarda l'homme qui gisait, et que son arme venait de cueillir.


Dieu tout puissant, voici une âme qui va se présenter devant Vous : elle est noire et Vous a renié. Vous, père de toute chose, jugez-la, c'est à Vous que je la recommande.

Sous la furieuse charge de l'armée bourguignonne, celle des hérétiques s'était disloquée. Elle brandit vers le ciel sa lame rougie.

Où est ce faux dieu qui devait vous protéger ? Notre bras armé pour la défense du Très-Haut est la preuve de vos errements ! Repentez-vous, âmes damnées !

Un mouvement, un peu plus loin : un visage connu... Ardath.

Citation:
10-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Elanion. Ce coup l'a probablement tué.
10-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé une armée et un groupe composé de Ardath et de Svaltard.
Forrest_le_dru
Le Bon Forrest frémissait des pieds jusqu'au sommet de la bannière dont il avait l'immense honneur de la charge. L'ennemi avait été repéré et il fallait le pourfendre au plus vite.
Seulement le Bon Forrest nétait pas former à pourfendre : il n'était qu'un gentil valet à la langue un peu trop vive certes mais au bras mou sans aucun doute. La seule chose qu'il savait faire, c'était courir. Oh pour cela il ne manquait pas d'entraînement. Les exigences de la haute société impliquait souvent ce genre d'exercice physique si on voulait les servir.

Il n'y avait donc pas le choix, il fallait courir ou mourir. Remonté à bloc, le Bon Forrest entendit l'appel au combat de sa maistresse.


Armoria a écrit:
MONTJOIE SAINCT BYNARR ! QUI M'AIME ME SUIVE !


Ce ri de guerre explosa dans les oreilles du Bon Forrest qui s'élança à la suite de la princesse en un pathétique.

J'aime Son Altesse et je la suis !!

Et comme prévu, il courut. Il faut croire que la technique était plutôt effeicace car cette nuit là fut un véritable massacre.


Citation:
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Galuche.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Gmat.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Ivori. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de IvorideLaudanum et de Lingus.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Lorenz. Ce coup ne l'a pas blessé.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Debrinska. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Fablitos de Lorenz de Debrinska de Kergeun de Selene2rr et de Guilhain.

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Humble de serviteur de Son Altesse Armoria de Mortain
Saxaltesse
Campagne champenoise, aux lueurs de l'aube du 11 juillet :

La vicomtesse avait suivi les conseils donnés par le commandement de l'armée du Duc Erikdejosseliniere . Elle s'était entrainée à bien manier son épée. Il en allait de la défense de sa Bourgogne adorée.
Elle avait attendu ce moment longtemps ou il faudrait tué des Hérétiques, de ces bafouilleurs de croyance.

A l'appel de la Princesse Armoria


MONTJOIE SAINCT BYNARR ! QUI M'AIME ME SUIVE !

Elle s'était sentie prête. Elle encouragea son cheval à s'élancer et tenant son épée bien en main, elle fonça sur les Hérétiques.

Pour se donner du courage et plus de force , elle récita a voix haute


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Son courage fut doublé , elle fit tourner son épée dans tous les sens, comme il lui avait été enseigné. Elle sentait l'épée taper, cogner. Il y allait avoir du sang de versé. Elle n'avait pas peur
Elle se battait pour cette terre qui était la sienne, pour ses croyances, pour l'honneur de son Duché


Citation:
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Galuche.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Gmat. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Gmat.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Ivori. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de IvorideLaudanum et de Lingus.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Lorenz. Vous l'avez sérieusement blessé.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Kergeun. Vous l'avez sérieusement blessé.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de FablitosdeLorenzdeDebrinskadeKergeundeSelene2rr et de Guilhain.

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Armoria
Retour au pays... Tonnerre, le 13 juillet 1457 :

Les épées demandaient à être nettoyées : un campement au beau milieu des terres n'était guère propice au meilleur soin des lames. L'armée Gilette avançait, et chaque pas des chevaux les rapprochaient de chez eux. Arrivée à la borne marquant l'entrée en Bourgogne, Armoria démonta, tradition oblige, et s'inclina pour baiser cette terre qu'elle aurait pu ne jamais revoir. Une fois de retour en selle, elle se tourna vers ses compagnons.

Nous voici de retour, mes amis : chez nous, pour les Bourguignons, et pour les autres, que cette terre marque vos coeurs, puisque pour elle, vous avez bravé la mort. Allons, brandissons bien haut nos bannières !

La sienne se déploya, portée par le brave et véloce Forrest.



Elle fut suivie par les bannières et gonfanons des nobles de Bourgogne, tandis que qui le voulait pouvait porter celle du plus beau Duché de la création. Le vent s'amusa à faire claquer les tissus chatoyants - même si sur la bannière des Mortain, quelques traces plus sombres montraient ça et là que Forrest avait innové dans l'art de brandir des couleurs.

Pardonnez-moi, compagnons, si j'ai pris la liberté de modifier quelque peu les paroles du chant que je composai lors de la chûte de Dijon : le changement était nécessaire...

Elle entama le chant en question, d'abord seule : puis des voix se mêleraient à la sienne selon les désirs. Au chant comme à la bataille, qui l'aime la suive.

Pour elle, nous nous battîmes,
Nous nous battrons encore
Et le feu qui nous anime
Est burgond, jusqu'à la mort.

Doux minois, rouges trognes
Depuis noble sans peur
A l'humble au dur labeur,
Tous sont fils de Bourgogne.

Qu'elle soit attaquée,
Partout ne jaillira qu'un cri
Et les armes seront levées,
Ô ma belle Burgondie !

L'ennemi à ses dépend,
L'ami pour son bonheur
Connaissent sa grandeur :
Dijon oncques ne se rend !

Nés ailleurs ou ici,
Elle se fait notre mère
Et tous, sommes si fiers
De dire "Bourguignon suis !"

Notre terre a des amis,
Portant épée dans l'honneur :
Serment venu droit du coeur
Et qui tous nous réunit.

Bourgogne, point n'est tombée,
Et elle se maintiendra ;
Nos âmes vont l'y aider
Pour Dijon, Dieu et le Roy !


Le sang avait coulé en terres champenoises, une poursuite avait échoué.
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Saxaltesse
saxaltesse se mit a chanter avec tout le monde, le coeur plein de joie

Pour elle, nous nous battîmes,
Nous nous battrons encore
Et le feu qui nous anime
Est burgond, jusqu'à la mort.


Doux minois, rouges trognes
Depuis noble sans peur
A l'humble au dur labeur,
Tous sont fils de Bourgogne.

Qu'elle soit attaquée,
Partout ne jaillira qu'un cri
Et les armes seront levées,
Ô ma belle Burgondie !


L'ennemi à ses dépend,
L'ami pour son bonheur
Connaissent sa grandeur :
Dijon oncques ne se rend !


Nés ailleurs ou ici,
Elle se fait notre mère
Et tous, sommes si fiers
De dire "Bourguignon suis !"


Notre terre a des amis,
Portant épée dans l'honneur :
Serment venu droit du coeur
Et qui tous nous réunit.


Bourgogne, point n'est tombée,
Et elle se maintiendra ;
Nos âmes vont l'y aider
Pour Dijon, Dieu et le Roy !

_________________
Wolfar


Voilà maintenant plusieures semaines, le Baron, à l'invitation de la Princesse Armoria, s'était rendu avec plusieurs autres bourguignons sur les routes de l'Orléannais pour y défendre le Duché d'une attaque de brigands. Un peu d'action ne pouvait se refuser et si en plus on pouvait éliminer quelques marauds, cela ferait un excellent entrainement.
Malheureusement ce séjour ne remplit point les espérances de Wolfar, aucun brigand ne fut tué ou même arreté. Par contre les rumeurs enflèrent quant à une attaque de la Bourgogne par ces même bandits. Il n'en fallait pas plus pour que la petite troupe de bourguignons rallient au plus vite la ville de Cosne.
A peine étaient ils arrivés qu'une armée ennemie assigeait la ville. Le Baron montra l'exemple en patrouillant sur les remparts en attendant l'attaque...qui ne vint pas. Sans doute les brigands avaient ils d'autres plans en tête. Quelques jours à se regarder par dessus les murs puis un beau matin les bandits avaient levé le camps. On sut le lendemain quelle en était la raison. L'armée du Duc de Corbigny avait enfin quitté Nevers pour se porter au secours des défenseurs.
Il fallait maintenant éliminer lamenace qui pesait depuis des jours sur les villes de Bourgogne. Le baron leva une lance et rejoint l'armée. Quelques jours de marche et enfin l'ennemi était là devant eux. Une charge, quelques coups de masse d'armes, l'arme par excellence contre le brigand, ce serait trop d'honneur que de sortir Antarès du fourreau..., et l'affaire était réglée. Le sol champennois rougissait du sang des brigands et des hérétiques venus leur donner un coup de main.
Ce fut enfin le retour en Bourgogne. Wolfar était épuisé par cette campagne. Il allait enfin pouvoir rentre chez lui...

_________________
Armoria
A grands renforts d'embauches de bras locaux, les blessés, les morts, ceux qui peut-être reviendraient à la vie, et ceux qui ne reviendraient pas, jetés en vrac sur des charrettes - ils n'avaient pas combattu dans l'honneur, et ne méritaient pas d'être honorés, après tout - avaient été expédiés, qui vers Langres, qui vers Joinville.

Ils avaient cependant gardé un... souvenir.

Le corps tressautait au gré des cahots du chemin, derrière le cheval de queue. La tête avait été attaché à même le bât de l'animal. Peut-être même celui du mort, qui pour la première - et dernière - fois, le montait. Enfin façon de parler, si l'on pouvait ne monter qu'avec sa tête...

Armoria semblait chercher quelque chose au bord du chemin, ses yeux explorant ça et là.


Ah, nous y sommes, regardez !

De sa main gantée, elle désignait l'un des poteaux qui avaient été dressés lors du premier mandat de Duc de Persan.

Quand je pense qu'ils étaient destinés à accueillir des morceaux de Ricoh d'Appérault... Les temps changent, et Dieu merci, parfois en bien... Allons, mettons pied à terre, celui-ci fera l'affaire tout aussi bien qu'un autre.

Chacun s'activa, ayant reçu une mission précise. Une corde fut sortie des fontes, et le panneau de bois, gravé pendant les heures de relâche depuis la mort du décapité, eut droit à ses dernières retouches (*). Armoria regarda le poteau, se souvenant de sa jeunesse dans une troupe d'artistes, et eut un sourire malicieux.

Mes dames, messieurs, au vu de ce que disent de moi pour me salir ceux qui point ne parviennent à me prendre en défaut... Je pense que ce serait la moindre des choses que je me charge de grimper au poteau.

Dieu merci, ses robes étaient restées chez elle depuis son entrée dans l'armée, et elle était vêtue comme un homme. Se chargeant d'un bout de la corde, passée dans sa ceinture, elle entreprit l'ascension. Diantre, elle avait perdu la main... Enfin en quelque sorte. Tant bien que mal, elle parvint tout de même au sommet, passant la corde dans l'anneau de fer, et la faisant redescendre vers ses compagnons d'arme. Elle put enfin retourner à terre, non sans récolter quelques échardes : elle avait été contrainte pour monter d'ôter ses gants.

Hissez haut, compagnons ! Nous garderons le crâne pour Dijon.

Sur le panneau, qui fut fixé une fois le corps solidement arrimé au poteau, l'avertissement avait au moins le mérite d'être clair.

Citation:
Hérétique, avant de fouler cette terre, vois ce qu'en Bourgogne, nous faisons de tes semblables.

Contemple Gromukus.


(J'oubliais... LJD Gromukus est d'accord pour qu'on joue un peu avec le cadavre de son perso. Et le * pour dire que qui veut, dans l'armée, a gravé le panneau)
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Erikdejosseliniere
[Un condensé de deux nuits fort distrayantes : ]

BOUM (et ce n'est pas qu'un parti) ! PAF ! PIF ! Eclate ! Tranche ! Meule ! Explose ! Décati ! Aplati ! Démantibule ! Etête ! Emascule ! Découpe ! Pourfend (c'est de suite plus classe, mais le résultat est le même) ! Abrase ! Epouvante ! Détruit ! Sanguinole ! Ratiboise ! Scalpe !

Un rapide résumé de ces deux nuits de débauche épéistique :


Citation:
10-07-2009 04:32 : Vous voyez clair dans vos idées aujourd'hui, vous avez l'esprit pénétrant.
10-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Elanion. Ce coup l'a probablement tué.
10-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Saratancredi. Ce coup l'a probablement tué.
10-07-2009 04:11 : Elanion vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
10-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


Pour rappel (et pour pas faire comme tout le monde) :

Par St Bynarr et par St Lazare ! Que Meurs si je m'égare !

Le lendemain ne fut point vaine récolte, meme si le temps des moissons ni des vendanges ne sont encore arrivés. Mais ces gens là ne respectent franchement rien, comment alors leur demander d'être en accordance avec le sein travail des champs ?

Citation:
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Galuche. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Galuche.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Gmat. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Gmat.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Laudanum. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de IvorideLaudanumet deLingus.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Fablitos. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Debrinska. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Kergeun. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Selene2rr. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Debrinska. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Selene2rr. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de FablitosdeLorenzdeDebrinskadeKergeundeSelene2rret deGuilhain.


Tiens... J'ai failli ne point le reconnaitre, songea Erik en revoyant la scene nocturne, ainsi qu'un Gmat se battant comme un beau diable contre un ennemi -lui- supérieur en expérience guerriere. Il me semble bien avoir déconfit mon Beauf... Faut t'y etre bêta aussi ! Décidement, dans cette famille, seules les dames avaient su profiter du posphore des poissons de Saumur !

Et comme en réponse à cette belle journée, dès le lendemain, le Duc se réveilla de cette maniere :


Citation:
12-07-2009 04:31 : Vous vous êtes levé du bon pied ! Vous êtes serein aujourd'hui, et bien disposé.


Dans la tranquilité matutine de sa tente, il se souvint d'une belle chanson bien de chez eux, qu'il sussura tandis qu'il se rasait le poil -décidement, le rasage devenait une manie chez lui- :

Au pied d'une vigne
Je naquis un jour
D'une mère digne
De tous mes amours
Depuis ma naissance
Elle m'a nourri
En reconnaissance
Moi je la chéris

{Refrain: 2x}
Joyeux enfants de la Bourgogne
Je n'ai jamais eu de guignon
Quand je vois rougir ma trogne
Je suis fier d'être bourguignon

Assis sous la treille
Plus heureux qu'un roi,
Toujours ma bouteille
A côté de moi
Jamais je m'embrouille
Car chaque matin
Je me débarbouille
Dans un verre de vin

{Refrain}

Madère et Champagne
Approchez un peu
Et vous, vins d'Espagne,
Malgré votre feu
Le jus de l'ivrogne
Réclame ses droits
Devant la Bourgogne
Saluez trois fois

{Refrain}


Devant le plateau argenté et cabossé qui lui servait de miroir, Erik salua trois fois de la lame de son rasoir, songeant au gars et filles qui l'avaient suivi sans rechigner jamais, les remerciant d'un sourire sévere et sobre, sachant que certains d'entre eux avaient aussi payé le prix du sang... Cela ne s'etait pas fait sans mal mais les lendemains chantaient tout de même pas mal... Un seul regret : ne pas avoir fait lui même la peau d'un certain géant cosinus - Babar Ichtyocolle- ni de son borgne de service...

Passant devant ce charmant spectacle d'un Gromukus, ou de ce qu'il en restait, pendouillé sur un baton :


Altesse ! Vous vous êtes surpassée ! Je gage que nos enfançons en feront le plus bel artifice de nos sapins de la Saint Noel prochaine ! La charmante idée ! Le bel exemple ! Vivement la fin de cette année, que tel décorum ensaisisse nos gentilhommieres !

Sans rire, mais en pouffant, le Pair -siste et signe- regarda avec affection sa bonne amie la princesse, certain d'avoir accompli ce qu'il fallait pour le plus grand bonheur de leur si cher duché.
_________________
Duc de Corbigny
Olivier1er
Dans le Camp sommaire monté tous les soirs par l'armée Gillette.

Dans la Tente du Seigneur de Sermages, commandant la lance Basilic.


Olivier1er était attablé à sa petite table de travail pour preparer les rapports.

Sa lance avait été exemplaire. Pas plus courageuse que les autres de l'armée d'Erik, mais pas moins.

Elle avait donnée aussi sa moisson d'oreilles, de tetes coupées, de bide perforé et trepas assené à ces heretiques et brigands de tout poil.

Le Seigneur de Sermages notait scrupuleusement les actes heroiques des membres de sa troupe.


Olivier1er a écrit:
Pour la Lance Basilic le 10.07.1457:

Emmaline :
Citation:

10-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Mancathe. Ce coup l'a probablement tué.
10-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Elanion. Ce coup l'a probablement tué.
10-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Mancathe. Vous l'avez légèrement blessé.
10-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


Olivier1er

Citation:
Citation:
10-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Licinia. Ce coup l'a probablement tué.
10-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Serrallonga. Ce coup l'a probablement tué.
10-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


Tkr57_1

Citation:
10-07-2009 04:11 : Votre arme a été détruite.
10-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Yunette. Ce coup l'a probablement tué.
10-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé une armée et un groupe composé de Ardath et de Svaltard.


Ninou51

Citation:
10-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


_Max

Citation:
10-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


Philos

Citation:
10-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Yunette. Ce coup l'a probablement tué.
10-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


Taz66

Citation:
10-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.



























Olivier1er a écrit:
Voici le rapport de la lance Basilic pour le 11.07.1457 :

Emmaline :

Citation:
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Galuche. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Galuche.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Gmat. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Gmat.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de IvorideLaudanum et de Lingus.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Selene2rr. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Fablitos de Lorenz de Debrinska de Kergeun de Selene2rr et de Guilhain.


Ninou51

Citation:
Événements récents :
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Galuche. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Galuche.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Gmat. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Gmat. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Gmat.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Laudanum. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Laudanum. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Ivori. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Lingus. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Ivori de Laudanum et de Lingus.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Guilhain. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Kergeun. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Selene2rr. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Fablitos de Lorenz de Debrinska de Kergeun de Selene2rr et de Guilhain.


Taz66
Citation:

11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Galuche. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Galuche. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Galuche. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Galuche. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Galuche. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Galuche.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Gmat. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Gmat. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Gmat.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Lingus. Vous l'avez sérieusement blessé.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Ivori de Laudanum et de Lingus.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Selene2rr. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Fablitos de Lorenz de Debrinska de Kergeun de Selene2rr et de Guilhain.


Philos

Citation:
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Galuche. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Galuche.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Gmat. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Gmat.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Ivori. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Ivori de Laudanum et de Lingus.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Selene2rr. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Fablitos de Lorenz de Debrinska de Kergeun de Selene2rr et de Guilhain.


Tkr57_1

Citation:
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Galuche. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Galuche.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Gmat.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Ivori. Vous l'avez légèrement blessé.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Ivori de Laudanum et de Lingus.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Fablitos de Lorenz de Debrinska de Kergeun de Selene2rr et de Guilhain.


_Max

Citation:
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Galuche. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Galuche.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Gmat. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Gmat. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Gmat.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de IvorideLaudanum et de Lingus.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Kergeun. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Fablitos de Lorenz de Debrinska de Kergeun de Selene2rr et de Guilhain.


Olivier1er

Citation:
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Galuche. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Galuche. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Galuche.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Gmat.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Lingus. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de IvorideLaudanum et de Lingus.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Lorenz. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Guilhain. Ce coup l'a probablement tué.
11-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Fablitos de Lorenz de Debrinska de Kergeun de Selene2rr et de Guilhain.

























Puis relisant tous les rapports, il se dit qu'ils pouvaient tous etre fier d'eux.

Ils avaient permit d'extirper le mal, et d'écraser les heretiques qui menaçaient la Bourgogne.

La nuit était fort avancée. Il souffla sa bougie et s'allongea sur son lit de camp pour sombrer rapidement dans les bras de morphée.

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