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[RP] Cer&Sow - Vin chaud et couvertures ? (dedans !)

Ceriera
Vous venez de quitter des yeux le panorama sur les chaînes de montagne, les pieds encore dans la neige, suivant les dernières indications, vous arrivez devant un groupement de granges. Peut-être est-ce le 20 au soir et vous êtes montés avec les mariés, peut-être seul… Ou peut-être est-ce le 21 après la cérémonie. Peu importe.

Vous vous penseriez presque au milieu de nulle part si vous n’aperceviez pas de la lumière s’échapper des bâtisses, des bougies et décorations diverses créer des chemins entre les granges.
Vous vous en approchez.

Peut-être vous l’a-t-on dit à votre arrivée, peut-être est-on en train de le faire, de vous inviter à rejoindre l’une ou l’autre des granges d’un geste de bras. Peut-être déduisez-vous à la simple vue de ces quelques bâtiments en pierre au toit de lauze leur fonction à chacun. Ou alors êtes-vous assez près pour lire, car le terrain a été balisé. En tout cas les lieux se présentent ainsi :

Une grande grange, les quatre autres sont plus petites. Celle-ci, lorsque vous y entrez, voit son sol à l’origine de terre battue recouvert de planches de bois. Si cela ressemble à un plancher improvisé, c’est que c’en est un. Ne vous en faites pas, il supportera les pas de danse. Bomacip et Sowelo y ont veillé, et ils ne sont pas manchots.
Quelques tables sont mises bout-à-bout sur le côté de la pièce, laissant un espace assez grand pour faire les fous. Pourquoi plusieurs ? Parce qu’elles sont démontables*, sur le principe des campements militaires. Tout ceci est éphémère : après la fête, on plie !
De même, si vous n’avez pas froid, c’est grâce aux quelques braseros qui animent et réchauffent la pièce. C’est ici que se dérouleront les festivités, vous l’avez bien compris.

Quatre autre granges, plus petites. Trois sont assez proches, la dernière plus isolée. Les trois proches serviront de «dortoir» en quelque sorte. Cerièra y a amené tout ce qu’elle a pu trouver ou faire à temps question literie de fortune : matelas en laine de ses brebis, couvertures… il y a tout ce qu’il faut pour passer une, ou deux, bonnes nuits. À vous de choisir votre grange… selon ses occupants ?

Les futurs mariés sont arrivés le 20 au soir, histoire de se préparer tranquillement le lendemain. Qui les aime les suive, mais eux occupent la quatrième grange, la plus isolée, voyez ? Elle sera rigoureusement fermée à toute intrusion le lendemain soir, chose bien compréhensible.

Vous êtes monté le 20 avec eux ?
➛ Alors vous avez suivi une charrette de victuailles et de tonneaux, et vous partagez avec eux un repas improvisé.

Vous êtes monté le 21 en suivant les indications ?
➛ Signalez-vous, installez-vous, la cérémonie va commencer. Après, tout le monde boira, promis !

Souriez, vous êtes à 1200m, le froid mord un peu mais la vue est dégagée,et vous êtes en bonne compagnie.
Bienvenue au Prat d’Albis, au sud-ouest de Foix. La ville est quelques kilomètres plus bas. Vous la regagnerez bien un jour…


(images à venir… selon temps et inspiration)


Topic servant d’accueil de vos pantins : certains vivent à Foix, pas les autres… auberge ou directement sur place avec les amis ?
C’est ici aussi que nos persos festoieront. Le RP est décousu ? Aucune importance. Vous vous amusez bien ? Tant mieux !
Vous avez déjà déplacé un PS en halle de Foix ? Parfait, squattez donc la halle !
Bon jeu à tous !

* Si si, ça existait. Vu de mes propres yeux sur une reconstitution.

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Julian.de.calderon
La précipitation, bien que réfléchie, pourrait être le terme le plus adéquat se référant au mois écoulé.
Un déménagement expédié en quelques jours à peine, une propriété acquise rapidement et un repos réduit à néant par une installation réalisée tout aussi hâtivement que déjà le petit groupe remontait en selles pour une chevauchée les ramenant vers le sud.
Bien sûr, quelques soupirs s’étaient échappés à l’annonce du départ face à la fatigue générale mais il était important, primordial même, pour chacun d’eux de partager les moments heureux de leurs amis.
En cela, leur simple présence était une belle preuve d’amitié en soit.

Le groupe avait franchi les portes de Foix aux premières heures du jour et si chacun ne pensait qu’à grappiller quelques heures de sommeil, l’aubergiste réduit à néant la perspective en leur indiquant l’endroit de la cérémonie. Ce qui aurait pu donner quelque chose comme :
“Deux heures de marche???
C’est qu’on a pas prévu les chaussures de rando les tenues adéquates !!
Inutile de desseller les chevaux alors…
Oui, oui, j’entend bien que le médecin fait des promos sur ses consultations pour l’occasion mais mettez nous plutôt du vin chaud pour la montée, ce sera plus judicieux.”

C’est ainsi qu’à peine quelques heures plus tard, le couple Calderon chevauchait à travers la pampa Fuxéenne, bravant le froid à mesure de l’ascension tandis que les regards étincelants se perdaient dans la beauté magique du paysage. Enfin arrivé, quelques instants encore pour laisser les chevaux à l’emplacement prévu avant de savourer le spectacle de la nature dans toute sa grandiosité quelques pas plus loin des granges, histoire de se dégourdir les jambes.

Au froissement récurrent d’étoffes de qualité confectionnées expressément pour l’occasion se mêle à présent le crissement des bottes dans la neige où chaque pas laisse une empreinte à peine estompée par le passage du pan de robe qui effleure en suivant la poudreuse.



Le mantel fourré - mais pas suffisamment à l’évidence - qui emprisonne la Lescurienne dans une chaleur réconfortante - pour l'instant - masque avec sagesse le début de proéminence de sa condition temporaire d’une manière tout à fait recherchée. Certes, elle n’avait plus rien à cacher maintenant que Julian était au fait de la chose mais il n’en restait pas moins qu’elle avait envie de laisser ce secret de polichinelle dans un tiroir bien fermé tant qu’elle le pourrait. Cela pouvait paraître étrange mais elle n’oubliait en rien l’épreuve précédente et si le malheur devait se reproduire, alors le couple n’aurait pas à subir le rappel incessant que provoquerait chaque marque de sympathie et de soutien.

Mais l’esprit n’était en rien à de si sombres pensées alors qu’elle avançait au bras de son époux, levant vers lui un visage souriant du bonheur de l’instant auquel ils avaient été convié et de ce plaisir qu’elle ne pouvait cacher à être en extérieur qui plus est dans un si bel endroit à cette période de l’année qu’elle affectionnait plus particulièrement. Tellement que la question glissa entre ses lèvres dans un murmure sans aucune réflexion préalable.

Imaginez un endroit identique, plus élevé encore, la neige à perte de vue, nulle âme qui vive à des lieux à la ronde… juste nous… m’épouseriez vous à nouveau?

Le regard perdu dans l’imagination d’un tel décorum, la réponse fût aussi rapide que la négligence de certains points de détails…Oc ben capitanessa..
A n’en point douter la sécurité de sa gestatrice réclamait beaucoup de son attention. Le brun guetterait chaque dextres et senestres des convives inconnus. Si l’une d’elles avait le malheur de se saisir d’une lame...et peu importe la taille...pour sûr la fête prendrait un tout autre aspect...loin de l’apaisement général et la bonne humeur conviviale.

La neige maculée de carmin, milles âmes inertes baignants dedans et les sommets des plus infranchissables montagnes en fond de décor...un tel champs de bataille ne peut qu’estres l’endroit insolite par excellence qui nous corresponde.

Le froncement de sourcils réprobateurs de la brune à cette idée macabre se dessine instantanément tout en se grondant de ne pas avoir précisé “nulle âme vivante ou morte”. Elle aurait tout de même dû se douter que l’esprit Julianesque avait une vision de la beauté somme toute bien particulière.

Comtessa… s’arrêtant pour lui faire face et lui dire très solennellement…Vostre proposition mérite que je vous offre le choix dans la date de nos secondes noces.

Stoppant ses pas devant le volte-face, le sourire qu’elle lui offrit n’eut d’égal que la satisfaction de la réponse apportée. Non point tant dans l’accord en lui même mais bien dans les sentiments qui se cachaient dans cette simple phrase prononcée le plus sérieusement du monde.
Les talons quittent le sol pour un furtif baiser avant de reprendre son bras dans la poursuite de leur avancée vers ce même bonheur qu’elle souhaitait aux deux futurs mariés du jour.

Oc ben Coms. Mais de carmin, il n’y aura que ma robe. Robe que je suis entrain de ruiner pour l’heure.

Mais qu’importe les pans de robe trempés, les bottes qui s’enfoncent dans la neige et son bras qui s'agrippe plus qu’il ne s’appuie à celui de son double quand on a devant soi toute la grandeur du Créateur en ce jour si important pour les deux êtres qui vont s’unir.
Ce qui serait plus ennuyeux c’est de choper la crève, là tout de suite, avant même les festivités et c’est ainsi qu’ils se dirigèrent vers la plus grande batisse, poussant la porte avec un réel soulagement à la chaleur qui s’en dégage, saluant d’un “bonjorn” sans même savoir qui serait là.


A 4 mains, c’est toujours un rp plus fun.
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Maurrane28
Maurrane avait quitté la seigneurie de Meauzac de bon matin alors que le soleil n’était pas encore levé. La jeune femme avait décidé de se rendre seule au mariage. En effet, officiellement, enfin c’est ce qu’elle dirait aux personnes qui lui poserait la question, Max, son époux, n’était rentré d’Anjou que la veille et elle souhaitait lui éviter de se fatiguer une fois de plus. Officieusement, ce qu’elle ne dirait à personne mais qu’elle pensait très fort, c’est que la jeune femme ne voulait simplement pas que son époux l’accompagne et gâche la fête comme cela avait été le cas lors du mariage de Kathelyn et Daemon.
C’est pourquoi Maurrane quitta la seigneurie sans prévenir la moindre personne et en évitant de faire du bruit. Bien, sûr, elle avait tout de même prévenu Madeleine, la gouvernante et amie afin qu’au moins une personne soit au courant de son absence, mais elle n’en avait en aucun cas parlé à Max ou au Scrybe.
La jeune femme avait décidé de se rendre au mariage à cheval. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas monté seule mais cela lui ferait le plus grand bien et lui permettrait de réfléchir un peu, en oubliant tous les soucis qui se présenteraient à son retour à Agen. Elle savait que dans son état, enceinte de plusieurs mois, voyager seule n’était pas conseillé mais tant pis, la jeune femme avait pris la décision de faire le voyage seule, à cheval et non pas en calèche.
Arrivée à Foix, la jeune femme demanda son chemin. On lui indiqua où il fallait se rendre et la jeune femme suivit les indications qu’on lui fournit.
Lorsque Maurrane arriva en haut, elle fut émerveillée par la beauté du paysage. Ceriera et Sowelo avaient vraiment bien choisis l’endroit, c’était vraiment magnifique !
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Maurrane Hebourg, Dame de Meauzac et de Lamolayrette
Ceriera
[21 décembre au matin]


Bizarre, bizarre… vous avez dit bizarre ? Tout lui faisait bizarre à Cerièra aujourd'hui !
Comme se réveiller ici, dans la petite grange dévolue au couple. Rien d'extraordinaire en soi, sur un plan matériel : lorsqu'on on a déjà dormi sur une plage, sur le pont d'un bateau, dans une charrette… pourquoi pas une grange aménagée après tout ?

Le brasero s'était éteint bien plus tôt dans la nuit et hors la couverture, il ne faisait pas chaud. Le jour était levé bien évidemment, comme elle pouvait le constater à la pâle lueur de matin d'hiver qui filtrait sous la porte. Elle posa les yeux sur son vairon, puis sur la pièce. Si la veille au soir ils étaient arrivés tard et avaient trouvé ici un sommeil bienvenu, dans quelques heures l'homme à ses côtés, son amour, serait son mari, et quelques heures plus tard, ici-même sans doute, son amant.

Et tout ceci lui semblait très bizarre. Mélange de hâte et d'appréhension, impression qu'elle ne serait jamais prête, voire… cette sensation, persistante chez elle, que cette vie n'était pas la sienne, que tout bonheur qui lui arrivait ne lui était pas destiné. L'impression d'usurper, un peu, toujours.
Pourquoi ? L'habitude d'années de solitude. Des amis, des proches ? Un entourage, une famille, une sœur ? Tout ceci lui avait déjà fait bizarre, en son temps. Et aujourd'hui… mariée ? Fou, c'était fou.

Ils avaient un peu de temps devant eux : le temps qu'Asphodelle arrive, bénisse les Pyrénées, le temps que les invités arrivent. Certes ils étaient venus sur place la veille pour pouvoir se préparer tranquilles, mais la griotte eut envie… d'un moment seule, d'un moment simple, et devinait que lui n'aurait rien contre non plus. C'est ainsi qu'après quelques baisers volés-prêtés-rendus à Sowelo, elle enfila braies et bottes et s'emmitoufla dans son grand châle pour aller quérir la quiétude. Pas que son brun ne la lui ôte, mais trouver sa propre quiétude à elle, son pivot intérieur, un recentrage nécessaire lorsqu'on s'apprête à vivre pareil moment. Évidemment il comprendrait, ou tout du moins il accepterait, peut-être même car ça l'arrangeait aussi ? Et évidemment il saurait qu'elle ne fuit pas, une femme ne vous embrasse pas comme ça pour fuir.





Elle trouva son bonheur assise en tailleur au pied d'un cairn. Depuis quand ne s'était-elle pas livrée à l'exercice ? Tant de choses à penser, à prévoir… la tête pleine de tout, plus de place pour rien d'autre. Plus de place pour Dieu avec lequel elle sentait le contact se distendre, jusqu'à se trouver incapable de quoi que ce soit. Depuis quelques semaines Cerièra avait perdu la «fibre». C'était à Sloan qu'elle en avait parlé le plus, quand sa belle-sœur lui avait dit «tu dois me guider vers Dieu». L'aveu avait été net «je suis en panne». Et on ne se marie pas en panne, non. Elle aimait trop son brun pour être une demi-Cerièra ce jour-là. Au point de le délaisser un petit moment pour mieux le retrouver ensuite.

Les doutes avaient parasité ses pensées les jours précédents. «Je suis folle, nous sommes dingues.» Des doutes mêlés d'évidence, ou comment à la fois savoir qu'ils étaient faits l'un pour l'autre et se poser quand même mille questions. Paradoxal ? Comme bien souvent, la brune est une machine à paradoxes incarnée. Lui avait ses appréhensions aussi, mais en parlait moins. Elle lui avait partagé les siennes, et se disait que c'était sans doute normal de passer par tous les états avant pareil engagement ?

L'heure n'était plus aux questions, mais au vide. La purge, la mue. «Peau neuve» avant de revêtir sa jolie robe qui la ferait disparaître dans cet écrin blanc environnant. Exercice pourtant courant, qu'elle connaît bien depuis des années, mais trop délaissé dernièrement. Chose nécessaire avant chaque office pour elle, ainsi que chaque fois que la lumière doit se faire. Le vide.

D'abord fermer les yeux pour ne plus sentir que le froid piquer ses joues, rosissantes par réaction à la température, mais ça n'était sans doute que la première coloration de la longue série qui l'attendait aujourd'hui. Calmer sa respiration, et laisser passer ses pensées, les laisser défiler devant ses yeux sans leur octroyer le moindre port d'attache. «Circulez, circulez !» qu'aucune ne vienne s'accrocher à elle pour se faire analyser, décortiquer, ni devenir persistante et pensante. Le vide…


«Avec le regard simple, revient la force pure»
Christian Bobin


Elle resta ainsi un long moment. Le temps nécessaire à ce que la clarté jaillisse dans son esprit : débarrassé du superflu, l'essentiel s'y fait connaître. Les liens se font tout naturellement. Quelque chose circule : une question ascensionnelle, une réponse qui semble pleuvoir sur elle. C'est une image évidemment, le ciel est honteusement dégagé. Le sourire naît, un vrai sourire, pas l'un de ceux que l'on arbore pour rassurer ceux qui ne veulent qu'une façade agréable à fréquenter. Un sourire de Vérité qui métamorphose le visage et met une lueur dans le regard.

Ouvrir les yeux : tout était blanc. Tout, sauf elle, sinon l'aura qui avait dû retrouver quelques grades d'harmonie. Mais pour le moment, visuellement, elle contrastait plus sur la neige qu'elle ne s'assortissait à elle. Et puis elle avait faim. L'humain a beau être spirituel, aspirer à quelque chose de plus grand, il demeure fait de chair et de sang, et la physiologie a ses propres lois. Par exemple, elle aurait dû manger quelque chose ce matin, mais elle n'en avait bien sûr fait qu'à sa tête.





En fin de matinée donc, elle avait rejoint la grange principale, la festive. D'humeur allègre, elle avait fredonné en aidant à préparer les lieux pour la fête du soir. Commencer à décorer, à faire une jolie table… évidemment les témoins, son fidèle et vieil ami Bomacip qui lui servirait de «père de substitution» pour la conduire à son époux, personne ne laisserait les mariés s'occuper de tout et chacun aiderait à ce qu'ils profitent de cette journée, mais c'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle mette son grain de sel partout, sans compter qu'elle n'avait pas l'habitude qu'on fasse pour elle.

Quand les Calderon arrivèrent, donc, c'est une Cerièra repue sur le pouce, encore en braies et châle qu'ils trouvèrent en train de brasser du vin chaud. Décontractée, tranquille et sereine – peut-être un peu trop maintenant ! – elle n'avait tout simplement pas vu le temps passer. Elle alla les saluer d'un grand sourire, même au Pitaine :

Vous êtes déjà là ? Vous avez bien trouvé alors ! Puis de les détailler… la tenue de Manon lui rappelait le mariage d'Alvira : le mantel était comme celui que la Duranxie avait choisi pour se marier ce jour-là. Cerièra l'avait trouvée sobre, mais deuil royal obligeait, visiblement.
Vous êtes toute en beauté, Mon Dieu quelle heure est-il ? Ce qu'elle alla vérifier d'un coup d'œil au soleil, en passant la tête dehors. C'est là qu'elle aperçut Maurrane :

Il est déjà bien midi mais… oh Maurrane ! Entre, viens te mettre au chaud !

Quelques bises et viens chauds tendus aux premiers invités, avant de quand même commencer à se préoccuper de ressembler à quelque chose.

Il faut que j'aille me préparer moi. Installez-vous, grignotez un brin, mettez-vous à l'aise. Vous pouvez aussi aller poser vos affaires dans les trois granges là-bas ! dans un mouvement de bras.
Prenez vos quartiers, redescendre à Foix en pleine nuit ça n'est pas conseillé ! Ah, qu'est-ce que ça me fait plaisir de vous voir !

Un grand sourire, sincère, mais dans la hâte revenue d'une future mariée qui s'active.

Je vous abandonne ! La prochaine fois que vous me voyez c'est pour la cérémonie !

Et hop, apu griotte, qui gambada jusque dehors, resserrant son châle autour de ses épaules pour enfoncer ses pas dans la neige jusqu'à la petite grange du bas, la «nuptiale». Grange ou elle toquerait à la porte avant d'entrer, au cas où Sowelo y soit. Dans lequel cas elle rentrerait en catimini pour attraper sa tenue et filer vers une autre grange. Non, il ne verrait pas sa robe avant qu'elle arrive devant Asphodelle. Question de tradition, de superstition… peut-être un peu stupides, mais il est si amusant de s'y plier !
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Sloan
2 heures qu'ils avaient dit, mais ils sont fou qu'elle avait pensée. Le duo soleil cerise voulait sa mort c'était certain, entre ça et la crise avant mariage, ils en voulaient à sa vie elle en était convaincu la petite aile. Fallait qu'elle les aime vraiment fort pour subir tout ça.

Voilà notre slo bien contente d'arriver en haut de la coline sur le dos de sa jument Edelweiss même si la vénitienne avait bien pensé à arriver à dos de vache piqué dans le champ de son frère ou à dos de biquette angora piqué dans le pré de sa belle soeur, il faut bien le dire que cela lui avait traversé l'esprit à Slo pour faire une blague aux futurs mariés avant le mariage. Mais bon comme elle se doutait que sa folie arriverait avec son pense bête habituel elle s'était abstenue de connerie pour choisir un moyen de transport soft et normal tel que sa jument qui en plus de la portait en haut de la montagne devait trainer un traineau portant les petits gâteaux salés, sucrés qui avait été commandé à la jolie boulangère angélique.

Sloan était bien heureuse que sa monture et elle soient arrivées entière au sommet sans avoir abimé sa jolie robe cousue pour l'occasion, ni même renversé le traineau de trésor, imaginez la catastrophe si cela était arrivé tout les victuailles dans la neige ce n'était absolument pas concevable pour la jeune femme. quelques personnes étaient présentes, mais elle était surtout à la recherche de sa belle soeur et son frère pour savoir quoi faire du traineau, mais sa recherche se finit en une glissade à la descente d'Edelweiss qui la fit redescendre à grande vitesse le flan de la montagne en rouler boulet hurlant et grondant sur quelques mètres et le tout en formant une grosse masse neigeuse au passage.

La petite aile fut arrêter dans sa descente par un rocher se trouvant sur sa route qui lui heurta le séant violement et elle laissa échapper un grognement ours sonore de douleur et de colère .


Groahhh !


La demie blonde ressemblait désormais à une mini montagne et impossible pour elle de s'échapper ni même de se relevé tellement de neige l'enveloppait lui bloquant bras et jambe, seule sa tête sortait du tas.

ça c'était fait pour la témoins catastrophe de la famille, restait plus qu'à prier une bonne âme pour venir la sortir de là.
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Sowelo
Cerièra avait dit au Vairon dans la matinée qu'elle avait besoin d'être seule, ce que le Vairon comprenait bien… pour lui-même, le mariage était aussi une nouveauté bien qu'il ait déjà eu des aventures par le passé… mais n'était jamais été aussi loin, le sort en ayant été autrement à chaque fois pour ce "maudit". Mais ils en étaient là ce jour, et si Cerièra avait besoin d'une certaine solitude, le Vairon, lui, avait besoin de s'activer pour être tranquille dans son esprit. C'est d'ailleurs parce qu'il avait travaillé énormément ici ces derniers jours qu'il avait pu garder un minimum de calme... un travail en compagnie de Bomacip, quelques fois Cerièra… ainsi que quelques personnes que le vairon avait choisit un peu sur le tas et "réquisitionné" pour x raisons, qui souhaitaient s'activer dans quelque chose, ou bien en manque d'argent et auxquels le Vairon avait promis une petite bourse d'écus. C'était le cas de deux frangins qui l'accompagnaient en portant des bûches qu'ils venaient tout juste d'aller couper tous les trois afin de chauffer les différentes granges et la nourriture. C'est aussi avec les "chasseurs" plus ou moins aguerris qu'il avait pu aller, le jour précédent, chasser et ramener la nourriture qui serait alors des plus fraîche… non, la neige n'est pas prévue au repas du jour !

Lui et les deux frangins, l'un d'une quinzaine et l'autre d'une douzaine d'année posèrent alors le bois tout juste coupé près de la plus grande des granges, celle destinée aux fêtes. Eux étaient vêtus de vêtements chauds visiblement un peu dépareillés tandis que le Vairon était, lui, vêtu d'une chemise simple et de ses braies. Pas question de salir les vêtements faits pour l'occasion après tout. Ça serait dommage…

Il reste encore quelque chose ? demanda le plus vieux des deux frères.
Hum… non, je pense qu'on est bon. Vous en avez terminé les gars.

Le Vairon sortit alors les bourses qu'il leur avait promis pour leur semaine de boulot. Les deux jeunes fuxéens eurent d'un coup un grand sourire, enfin ils allaient être payés et redescendre de cette fichue montagne où ces fous qu'étaient le Vairon et Cerièra souhaitaient se marier ! Mais… le vairon pris sa propre bourse, rajouta quelques écus dans la bourse des deux et leur lança à chacun.

Un petit bonus comme vous avez bien travaillé, vous pouvez rentrer chez vous maintenant, ou attendre dans les environs jusqu'à demain si vous préférez redescendre accompagner, faites comme vous voulez tant que vous ne faites rien de mal, sinon… ma foi, inutile de faire des menaces sur ce qui n'arrivera pas, n'est-ce pas ?

Le vairon eut un sourire à la fois amusé et bienveillant devant ces deux frangins qui opinaient en rangeant vivement leurs écus durement gagnés. Sans doute les reverront-ils à Foix ou les environs, qui sait ? Mais pour l'heure, chacun repartait dans son coin pendant que le Vairon faisait l'état des lieux. Dire qu'il y a un peu plus d'une semaine, lui et Cer n'avaient toujours pas l'endroit où se déroulerait le mariage… et pourtant c'est un des éléments principaux. Et voilà que Bomacip arrivait à Foix et venait voir le Vairon dans la taverne pour l'inviter à venir voir ce lieu… qui était plus ou moins en ruine, il faut l'avouer. Mais avec de nombreux efforts et un peu d'aide, ils avaient réussi à tout retaper et finir tout juste deux jours auparavant. Il ne devrait normalement n'y avoir aucun soucis pour la durée du mariage au niveau des granges… du moins, il l'espère !

Mais, voilà déjà des invités qui arrivaient. Il se changerait plus tard pour la cérémonie, celle-ci étant prévue pour le début de l'après-midi. Il attendait certaines personnes précises plus que d'autres, ça, il ne le nie pas, mais il n'avait aucune idée de si elles viendraient ou non… sans réponses, impossible de savoir. Il verrait bien mais n'allait pas faire montre de préférences envers qui que ce soit et c'est plutôt avec un grand sourire qu'il voyait la plupart arrivé… et de s'avancer vers eux pour les saluer tout d'abord, les remercier d'être là puis peut-être échanger quelques paroles avec d'autres*.

Mais il fut interrompu lorsqu'un gros cri un peu plus bas se fit entendre, l'écho lui répondant à travers la vallée tandis que le Vairon voyait sa sœur, et techniquement témoin, dévaler la pente… en roulant, devant ses yeux ronds comme des billes. Et pouf, une graine de sapin demi-blonde était plantée dans la neige un peu plus en contrebas.

Miss catastrophe refaisait des siennes ! Il alla donc la chercher rapidement tout en se demandant si les invités allaient suivre pour voir l'état de la frangine du Vairon. Arrivé à sa hauteur, celui-ci ne pu s'empêcher de rire en voyant juste sa tête au milieu d'un gros tas de neige.

Dis-donc, Slo, je sais que l'année dernière tu devais te marier à Findus, mais on n'a jamais dit que tu devais lui ressembler !

Le vairon, toujours en se marrant eut une idée quelque peu saugrenue… et se tourna derrière pour voir si d'autres avaient suivis. Et s'ils la remontaient en la faisant rouler ?
A cette idée, il se plaça plus en contrebas et commença à tenter d'arrondir le tas, si jamais quelqu'un comprenait, ils la remonteraient ainsi... sinon, bah... il aiderait à sortir sa frangine de là. Quoi ? Comment ça "mauvais frère" ?

*Toute interaction est ouverte, bien entendu... je ne ferme aucune interaction entre le Sow et les persos, je fais avec ce que j'ai et les idées qui me viennent !
Ceriera


Au point de ne plus rien entendre, ou pas grand chose, des bruits environnants. Un bruit sourd, lointain, c'est tout ce qu'elle percevait. Cerièra s'était coupée du monde une fois de plus et avait trouvé refuge dans un baquet d'eau bien chaude. Un peu de bois aurait été consacré à préparer la mariée. Et oui !

Les questions, les appréhensions, n'avaient plus vraiment leur place depuis la matinée, même si dans sa tête raisonnait quelque chose comme «mais qu'est-ce qui m'arrive ?» Une sensation anomalesque, encore et toujours. *Allez, sors de là !*
La tête fut sortie de l'eau la première dans un mouvement de cou pour ramener ses cheveux en arrière, puis elle souffla par le nez. Rien n'avait changé depuis cette «immersion». Elle était encore dans cette grande où ils avaient passé la nuit, sa robe l'attendait, quelques invités dans doute aussi, il était temps de passer à la suite de sa «mission».

Se polir comme un galet. Sans doute une façon pour elle de se rassurer. Il était là, ils seraient mariés tout à l'heure, tout ceci était déjà dingue en soi, mais un micro-doute l'assaillait encore : «et si je ne lui plaisait pas assez ?» La peur de le décevoir, de ne pas lui suffire…
Ce à quoi elle répondit par l'action : se sécher doucement, puis s'enduire de ce macérât huileux de diverses fleurs qui lui assurerait non seulement une peau douce, mais légèrement et agréablement parfumée. Plus elle se sentirait «parfaite», moins elle appréhenderait ce dont elle avait à la fois hâte et peur : leur nuit de noces.

La peau veloutée, les cheveux à moitié secs d'avoir été secoués près du feu, c'est une Cerièra en chainse qui restait plantée là, devant le lit sur lequel reposait sa robe. À la limite de l'hébétude, la brune…
La passer serait un pas de plus vers la réalité, chose qui l'avait déjà frappée lors de l'essayage, et pas nécessaire ce jour. *Allez courage, secoue-toi un peu !* «Prendre son courage à son cou» aurait pu résumer l'état d'esprit de cette grande trouillarde devant l'Éternel…
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Doemie.
Doemie continue de monter cette montagne qui lui semble interminable.

Elle s'arrête un instant pour contempler la vue magnifique et s'assoit sur un rocher.

Tout d'un coup, elle voit arriver une grosse boule de neige avec des pieds et des mains qui dépassent.

Cette boule de neige est suivie de Sowelo qui descend la pente en riant.

Tout de suite, elle sait qui se cache sous ce déguisement.

Elle revient sur ses pas pour aller voir si Sloan n'a rien de cassé.

Elle éclate de rire à voir Sowelo qui essaie de la remonter.

"et bien je vois que Sloan se fait remarquer comme à son habitude.
Je crois qu'il serait plus sage de la dégager, tu ne crois pas?
"Je suis heureuse de te voir Sowelo"

Elle regarde la boule de neige

"toi aussi Sloan, je suis contente de te...voir"

Aryanna


La noire était arrivée avec le brun tôt dans la matinée après cette ascension de l’Everest qui avait pu leurs paraître complexe. Un beau b*rdel, c’est moi qui vous le dit. Du grand n’importe quoi où moults glissades avaient été avortées in extremis grâce à la bonne tenue du barbu, alors même qu’elle avait failli l'entraîner dans des glissades malencontreuses à plusieurs reprises.

Les invités arrivaient tour à tour, au compte goutte. Certains avec de la neige par-ci par-là, d’autres avec un méchant rhume en devenir, ou encore quelques uns parfaitement à l’aise avec l’environnement. Ha… le charme des Pyrénées ! Chacun y trouve son compte.
L’oiselle avait délaissé son garde du corps personnel peu avant de se mettre en quête de sa soeur. L’heure de la cérémonie approchant il était grand temps d’aller s'enquérir de son état d’esprit, de son avancée dans son auto-préparation et - surtout - de sa santé mentale.
C’est donc une Aryanna à l'affût qui était entrée dans la grange réhabilitée par les futurs mariés pour l’occasion. Évidemment, en passant, elle avait snobé les trois-quart - si ce n’est l’intégralité - des invités en présence.
La mission étant : trouver la Griotte, rien ni personne ne la tirerait de son objectif.

Elle avançait au radar jusqu’à la pièce qui avait servi de chambre à l’aînée des Vidal cette nuit. S’y trouverait-elle ? S’était-elle enfuie ? Son état d’impatience et de nervosité ces derniers jours était tel que toutes les possibilités étaient envisageables. Quand bien même la fuite paraissait assez improbable.
*Gratte, gratte, gratte* . Arrivée devant la porte de la pièce, la petite soeur avait donc gratté doucement à l’huis, avant d’appeler faiblement

« Cerièra… Cerièra.
As-tu besoin de quelque chose ? »

Inutile, en théorie, de préciser son identité à sa soeur, elle devrait pouvoir reconnaître sa voix. A moins que la cérémonie l’ai déjà plongé dans une semi-démence, dans un état second. A moins qu’elle ne soit en hyperventilation ?


Un petit sursaut au grattage de porte la sortit de sa torpeur, pour vite reconnaître la voix de son oiselle. Qui tombe à pic. Paf !
Façon de parler, mais la griotte avait bien besoin d’une dose de courage, ou de recul, ou de présence bienveillante, que sais-je. En tout cas c’est comme dans un réflexe qu’elle alla ouvrir à Aryanna, le cheveu encore humide, dans sa chainse… autant dire qu’elle ressemblait pour l’instant à tout sauf une mariée !

Entre Aryanna ! Tu tombes bien…
Je…

D’un geste de bras elle lui désigna la robe délicatement déposée sur le lit, cette robe qu’elle n’arrivait pas à passer, peut-être l’oiselle l’aiderait, la secouerait, la propulserait, lui botterait les fesses, allez savoir !

Il faudrait que je m’habille.

Pas davantage. Que dire, alors que tout sur elle et autour d’elle décrirait parfaitement la situation à sa cadette ?


Et quand on tombe à Pique, on reste rarement sur le carreau !
Une fois autorisation d’entrée dans l’antre de la mariée en devenir, l’antre de la future Thorsen… Thorsen… Thorsen, elle s’était glissée dans la pièce, tout en veillant cependant à ne pas être vue.
Un bref regard à sa soeur fut suffisant pour se rendre compte qu’elle n’était pas prête. Mais alors pas du tout. Certes elle pouvait sentir bon, mais elle ne se rendrait certainement pas vêtue uniquement de la chainse claire pour aller retrouver Sowelo devant Asphodelle. Déjà parce qu’elle attraperait la mort, mais aussi parce que ce serait… pour le moins étonnant. A moins que… C’était la consigne ? Le mariage en habit léger en pleine montagne, quelle bonne idée !

Cette idée fugitive fut rapidement laissée de côté quand sa soeur lui avait présenté sa robe ! Ho Mon Dieu !

« Elle est magnifique !
Il faut que tu la mettes ! » - Réflexion stupide 1ère prise.

Dire qu’elle serait la première à la voir vêtue de pied en cape dans une robe qui paraissait à la fois douce et chaude, mais surtout une robe confectionnée avec attention.

« Puis-je ? »

Question rhétorique. Après s’être approchée davantage du lit pour glisser un bras sous l’étoffe souple et légère, la noire tenait à présent LA robe - celle que toutes veulent avoir - sur son bras.

« La tête ou la cuisse ? »

Regard sérieux, alors comment ça s’enfile ?


Un petit rire à la question de l’oiselle. Un de ceux qui ramenaient une lueur pétillante dans le regard d’une Cerièra quelques minutes plus tôt… bloquée. Réveillée par la présence d’Aryanna, elle atterrissait, elle revenait au monde, aidée par un sujet de conversation qu’elle commençait à connaître – certes pas aussi bien que la théologie mais quand même ! – à savoir les vêtements. Elle lui montra donc, et l’ancienne tisserande devrait rapidement saisir, comment elle se fermait, ce qui lui indiquerait comment elle s’enfilerait : Là, tu vois ?

Requinquée, mais pudique. Même entre filles, même avec sa sœur. Parce qu’elle ne comptait pas garder une chainse de lin dessous, jugée trop «quotidienne», elle prit doucement la robe du bras de sa cadette pour sautiller rapidement passer sa robe à l’abri de tout regard. Elle revint vite vers elle, un peu sans se rendre compte de ce qu’elle avait sur elle, comme déconnectée, en mode «on avance», pour lui demander : Tu m’aides à serrer un peu les liens, là ? Et… dis, tu as bien l’alliance n’est-ce pas ? Tu n’as pas oublié ?

Et une brune qui turbinadonf’, une ! Le regard attentif aux paroles de l’oiselle, tout en tournant ses cheveux entre ses doigts, cette manie qui entretient ses ondulations.


« Haa oui ! »

Seule réponse avant que la Griotte n’aille se cacher pour enfiler sa robe, alors qu’elle restait là, à regarder cette chambre, songeant à mille et unes choses.
Le regard s’était posée sur sa soeur, une fois réapparue. Eblouissante, évidemment ! Le mariage avait du bon, à n’en pas douter. Malgré la nervosité, la volonté de la perfection tant pour la cérémonie que pour la folie qui viendrait ensuite, il était évident qu’elle était déjà parfaite dans sa longue robe d’un blanc si pur. Peut-être trop pur ? Parce que si on la poussait dans la neige, on ne la retrouverait plus ! Pouf, disparue d’un seul coup de hanche.

Alors qu’elle serrait doucement les liens de cette robe presque aussi superbe que la femme qui la portait. Veillant à ne pas serrer plus que de raison - évitons les syncopes - la noire avait hoché doucement la tête à la question posée. Elle était bel est bien détentrice de l’Anneau Unique. Elle ne l’avait que rarement laissé à l’abandon. Soon Précieuux ! Aussi ne put-elle que répondre par l’affirmative… Il fallait la détendre, il n’était certainement pas temps de lui dire qu’elle l’avait perdu en route.

« Elle est avec moi, ne t’inquiète pas ! »

La quête initiatique touchait à sa fin. L’ascension complexe de la montagne ne lui avait toutefois pas laissé abandonner si près du but. Il était bientôt temps de jeter l’Anneau dans les profondeurs d’un engagement éternel, plutôt que dans une rivière en contrebas.


*Ça, c’est bon…* Oui la brune eut une expression de soulagement certain qui n’avait sans doute pas échappé à sa laceuse. Merci ! lui dit-elle une fois bien empaquetée, se passant les mains le long de la taille et des hanches pour vérifier du bon ajustement. Par réflexe, car elle savait qu’elle avait été impeccablement confectionnée, mais elle vérifiait. Et encore ne le faisait-elle qu’une seule fois ! Quand soudain…

Mais n’importe quoi !

Cerièra a encore frappé. Si vous êtes quelqu’un de censé, vous faites sans doute les choses dans un ordre logique. Par exemple, si vous prévoyez de mettre du khôl à vos yeux en portant une robe blanche, sans doute vous maquillerez-vous avant, pour ne pas risquer d’entacher votre robe de poudre noire. N’importe qui raisonnerait ainsi. N’importe qui… sauf Cerièra !
La brune prit le flacon de khôl donc, et se mit à se dandiner pour chercher une position dans laquelle elle ne risquerait rien. C’est finalement tête en arrière que ses paupières mordirent le bâtonnet. Scène cocasse mais le résultat était là : ses yeux bruns avaient une belle profondeur, sans dégâts ! Elle fit un sourire un peu neuneu à Aryanna qui avait dû se délecter du spectacle. Hihi, rien taché !

Ayorjo est arrivé avec toi, tu as vu Sowelo ou pas ? Que fait-il, tu sais ?

Il était temps pour elle de savoir un peu qui faisait quoi, elle interrogeait donc la frangine tout en posant une touche d’Aker Fassi sur ses lèvres. Le petit miroir de métal poli lui livra une image qui lui convenait, ouf ! C’est le peigne de Bomacip qui finit de lisser sa tignasse enfin sèche et de parfaire ses ondulations alors qu’elle écoutait l’oiselle, la tête fut enfin prête pour…

La couronne.

Dans un petit sourire elle la lui montra, une jolie couronne de fleurs blanches à laquelle était fixé un léger voile. Tu as vu ? Elle est jolie non ?

Mais là aussi, la griotte y allait à recucu… à reculons !


Elle regarde sa soeur dans cette position tout à fait incongrue. Ne comprenant tout d’abord pas du tout ce qu’elle entreprend. * Mais qu’est-ce qu’elle fout ? * Aussi penche-t-elle la tête en même temps que Cerièra se penche en arrière, elle hausse un sourcil et admire l'habileté avec laquelle la Griotte se met du khôl. * Deviendrait-elle contorsionniste ? * Alors qu’elle se disait qu’elle ne pourrait jamais faire cela, qu’elle ne pourrait jamais être aussi douée que son aînée pour s’apprêter un peu, elle rit légèrement à l’exclamation qui vint immanquablement à l’issue de la séance d’abdominaux.

« Qu’est-ce que tu es douée ! »

Avant d’essayer de répondre à une question à laquelle elle ne savait de toute évidence pas réellement répondre.

« Ayorjo est arrivé avec moi, oui. Heureusement d’ailleurs…
Pour ce qui est de Sowelo je l’ai aperçu ce matin avec Sloan. Ils jouaient avec la neige. Mais depuis, je ne saurai te dire où il est. Il doit certainement se préparer, la cérémonie approche. »

Alors que la Griotte terminait de se coiffer, l’oiselle avait répondu à son interrogation. Mais celle-ci fit bien vite place à… la couronne ! Non pas un diadème comme parfois les futurs mariés aimaient porter, mais une couronne de fleurs encore belles, tressées avec minutie et qu’on avait agrémenté d’un voile. Aussi Aryanna quitta-t-elle sa place légèrement en retrait pour s’approcher de sa soeur et de [l’un de ses/son] dernier accessoire.

« Quelle bonne idée ! Une touche printanière avec la neige !
Souhaites-tu que je m’occupe de la placer sur tes cheveux, de manière à ce qu’elle ne s’envole pas ? »

Un sourire qui s’esquisse avant de lui tendre une main.
Voudra ou voudra pas ?


C’est d’un sourire qu’elle accepta de s’en remettre à elle, quasiment un sourire de remerciement. Laissant Aryanna s’occuper de la couronne, elle attrapa son médaillon. Le médaillon de famille, celui par lequel avait tout commencé entre les deux sœurs. Car même si dans un instant elle serait une Thorsen – cette simple idée lui était encore très étrange – elle demeurerait une Vidal, ce qui la lie à Aryanna. «Thorsen-Vidal», son vairon et son oiselle. Les deux visages que lui avait désignés cette lumière si bienfaisante.
Elle passa la fleur de vie autour de son cou, donc.

Je mettrai la capeline quand il sera temps de sortir, sinon je vais avoir trop chaud. Je ne vais pas arriver là-bas avant lui quand même ? Ça ne se fait pas ?

Sollicitait-elle Aryanna ou pensait-elle à voix haute, repassait-elle les choses dans sa tête ? Tête qu’elle offrait aux bons soins de sa cadette. La main se tendit vers le miroir une nouvelle fois. L’effet de son image sur elle fut plus fort que dans la boutique cette fois-ci, à l’approche du serment qui ne saurait plus beaucoup tarder.

Là, ça me fait vraiment bizarre.
Je me marie aujourd’hui Aryanna.

Le verbaliser, pour le réaliser peut-être.

C’est… fou.


Autorisation donnée, voilà que l’oiselle s’empare de cette couronne fleurie pour la placer de la meilleure manière au sommet de la tête de sa soeur. Elle fait bien attention de la mettre comme il faut, évidemment, afin que le voile retombe de la façon la plus appropriée. Tout comme il est nécessaire de se soucier du vent. Hé oui, l’extérieur, une grande question.
Après de longues minutes à s’occuper des cheveux et de la couronne de Cerièra, une fois que tout semble parfait, elle la laisse juger par elle-même. Avant de répondre à la question posée. Elle est là pour la rassurer, là pour l’accompagner jusqu’au bout, là pour tout ce qu’elle souhaite la Griotte. Canaliser la boule électrique qu’elle est depuis plusieurs semaines.

« Ne t’en fais pas, j’irai voir où tout cela en est, un peu plus tard.
J’irai trouver Sloan aussi, tout ira bien. Et Sowelo sera là pour te voir arriver dans cette neige ! »

Et te retrouver si tu y tombes, à un moment. Evidemment !
Un nouveau sourire s’esquisse à l’évocation du mariage. Dire que sa soeur va se marier d’ici quelques instants… L’échéance approche, l’impatience se fait grandissante, mais l’appréhension aussi, il est vrai. De la nouveauté, du changement, beaucoup de choses arriveront…

« Et ce sera parfait et magnifique, Cerièra. »

La voilà la petite larmouillette qui lui brûle le coin des yeux. L’émotion monte…
Ne pas pleurer, surtout ne pas pleurer.
Pas tout de suite, plus tard, peut-être, certainement même…


Youpiya Youpiyeah :
RP avec les 4 paluches de Jd Ary et Jd Cer !

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Devise - en sanskrit : Véda prasthâna dijvassia.
Le savoir est source de la vie. Ou la source de la vie est celle qui sait, soit : la femme sait
Sloan
La vénitienne gronda à nouveau en entendant son frère se foutre d’elle comme à son habitude.

Au lieu de te foutre de moi, sort moi de là foutre dieu. ..
Et puis d'abord je devais pas je voulais, t'as jamais voulu toi nuance.

La colombe s’offusqua à la parole de do.

Comment ça je me fait remarquer comme à mon habitude, c’est pas de ma faute si ça glisse et si je suis maladroite non mais oh …

Et voilà le drame la demie blonde était grognon et le fit entendre à nouveau. Bien que c’était souvent revenue en ce moment surtout depuis qu’elle est solitaire elle n’est pas à prendre avec des pincettes Sloan.

Bon vous me sortez de là sinon pas de mariage et pas d’alliance…
Han l’alliance ! Elle va être sous la neige c’est le drame, c’est une catastrophe, pour vue qu’elle n’est pas glissé.

Et voilà le second drame, Sloan panique et se débat sous sa neige pour en sortir rapidement afin de pouvoir vérifier si la bague de son frère, de son double, de son jumeau est toujours en sa possession. Sans pour autant s’occuper des deux autres mi hilare de sa posture, mi angoissé par ses paroles. Ils étaient foutu si elle avait réellement perdu la bague dans la neige et elle encore plus son frère aller la tuer sur place, c’était certain qu’elle allait redescendre la montagne en apprenant à voler sur ce coup, au moins son surnom de petite aile aurait une raison valable à l’avenir. Mais elle n’y tenait guère, elle se voyait fâché définitivement avec lui et ça lui était insupportable.

Une fois remise sur pied avec l'aide de do et son 'nours, la jeune femme chercha la bague partout sur elle, ne sachant plus trop ou elle l’avait mise . Puis ne trouvant rien elle chercha dans la neige totalement paniqué en hurlant…

Au secours ! A l'aide !

C'est une cata... strophe !
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Ayorjo
S’il était bien un jour où il aurait préféré ne pas s’extraire de sous les couvertures bien chaudes aux côté de son oiselle, c’était celui-ci. L’idée d’aller affronter des heures de routes dans la neige ne lui plaisait pas plus que ça, bien que l’événement justifiant ce trajet en valait la peine sans aucun doute.
Mais en pleine montagne, tout de même…
Enfin, il le fallait, c’est donc encore en plein nuit que le barbu s’était extirpé de la couche, abandonnant un instant la tressée pour se rafraîchir et se changer. Deux paires de bas sous ses bottes, les braies les plus épaisses possibles, une chemise bien chaude, un gilet de cuir, le tout qu’il recouvrirait d’un mantel, d’un col et de sa cape, ne manquerait plus que le bonnet et les gants pour être paré.
Le barbu avait ensuite préparé quelques sacs, avec quelques provisions, car sait-on jamais, s’ils se perdaient, ce qui n’était pas impossible, ils ne mourraient pas de faim. De froid, peut-être, mais pas de faim !
A la lueur de sa lanterne, il avait préparé rapidement le cheval d’Aryanna, pour ensuite la retrouver à l’intérieur de leur maison, en lui rappelant :
"Aryanna, n’oubliez pas vos mouflitaines !"


“ J’ai ! “

Elle s’était extirpée de sous les draps de mauvaise grâce, à n’en pas douter. Passer du chaud au froid ne l’enchantait pas plus que cela, et pourtant elle n’était pas une grande frileuse. Mais le fait qu’Ayorjo se détache lui avait fait comprendre qu’il était grand temps de quitter sa position fœtale pour affronter l’extérieur, sortir des draps de soie et de sous la couverture de laine.
Après tout, il ne fallait pas être en retard pour l’événement le plus important du jour, le plus important de cette fin d’année. Le mariage de sa sœur et de son Soleil.
Glissant les jambes hors du lit, l’oiselle ne put retenir un léger frisson lorsque ses pieds avaient touchés le sol froid. Se levant prestement tout en lissant doucement sa chainse d’un revers de main, elle avait récupéré quelques affaires dans une commode, pour ensuite filer à toutes vitesses vers la salle d’eau. Il était temps de se rafraîchir et de se vêtir.
Une fois sortie de la pièce, prête, elle était partie en quête de son mantel et de sa capeline parée de fourrure ainsi que de ses mouflitaines. Et c’est au moment où elle commençait à camoufler sa tête dans l’épaisse fourrure de sa capeline qu’Ayorjo lui avait fait ce rappel.

Finalement, parée au combat face à la neige à la montagne, les deux hiboux étaient sortis ensemble.
Il était temps de prendre la route.


"Parfait ! Et bien… Nous pouvons y aller !"

Le barbu avait affiché un large sourire en voyant l’oiselle emmitouflée de la sorte. Ils avaient bien l’air d’explorateurs ainsi, prêts à braver le froid et la rudesse montagnarde. Enfin, du moins c’est ce à quoi s’attendait le barbu, s’imaginant déjà que le trajet jusqu’au lieu du mariage serait une réelle aventure.
Le choix s’était porté pour l’occasion sur l’utilisation d’un seul cheval, celui d’Aryanna en l'occurrence. Tout simplement parce qu’Ayorjo n’en possédait pas, ou pas encore, et bien qu’elle ait pu lui traverser l’esprit, il avait finalement abandonné l’idée de partir à dos de dromadaire. Cela aurait pu être… intéressant, mais si on pouvait imaginer un camélidé à l’aise dans un désert de sable, la neige n’était sûrement pas l’élément préféré de l’animal. Marie-Bière resterait donc bien à l’abris lors de leur absence, et eux pourraient sans doute arriver plus facilement à bon port à dos de canasson.

Un autre avantage était celui de pouvoir monter à deux, bien collés l’un contre l’autre. Pour se maintenir au chaud, bien évidemment. Une autre raison ? Bien entendu ! Toutes les raisons et les occasions étaient bonnes pour rester englués !
Comme il leur était maintenant arrivé bien souvent, ils s’installèrent en selle le barbu se tenant derrière l’oiselle.
"C’est parti ! Enthousiaste.
Hum, c’est par où ?" Moins convaincant !
Mais le début du trajet n’avait pas été un souci. Ils avaient les indications données par Cerièra, l’allure avait été bonne, malgré la nuit encore noire et la chaussée rendue quelque peu glissante par la couche de neige, mais les pas des voyageurs ou les sillons de quelques charrettes traçait un chemin plus sûr sur les routes empruntées.
Mais bien sûr, cela n’avait pas duré. Au fur et à mesure de leur parcours, les habitations s’étaient faites plus rares, la distance entre les hameaux traversés plus grande et les chemins avaient commencé à disparaître sous une couche blanche bien plus épaisse. Les montées étaient devenues plus rudes, et les pas de Polochon de plus en plus hésitants. La montagne était là, et ils s’y aventuraient totalement à n’en point douter. Fort heureusement, le ciel avait commencé à s’éclairer légèrement, et la neige renvoyait cette encore faible lueur du jour, au moins y voyaient-ils quelque chose. Car c’est à ce moment là que le cheval avait décidé, d’un coup d’un seul, de stopper sa course, ou ce qui était devenu un trot des plus hasardeux.
L’équidé était donc resté là, les jambes plantées bien droite, de la poudreuse jusqu’aux genoux, s’il avait su parler, il aurait annoncé aux hiboux sur son dos : “Je ne ferai pas un pas de plus dans cette galère ! ”
Il ne leur était donc resté que peu de choix possibles. Ils leurs avaient fallu descendre de cheval, continuer à pieds en espérant pouvoir traîner l’animal récalcitrant jusqu'à destination.
C’est le barbu qui, de sa position arrière, s’était laissé glisser de la selle en premier. Mais il n’avait pas su estimer la profondeur de la neige qui l’attendait plus bas, et lorsque sa botte avait atteint ce qu’il pensait être bientôt le sol, sa jambe s’était enfoncée, puis dérobée, et tout le reste de son corps suivit le mouvement dans un bruit que le brun aurait lui-même défini par un “ffrrchhrrouuuuufch”.
Sans aucun mal bien heureusement, le matelas neigeux ayant amorti cette chute plutôt ridicule, le barbu s’était retrouvé immobile, une jambe plantée, genoux plié, le reste étalé, bras en croix…
Le visage tourné vers le ciel, et vers la tressée encore à l’abris sur son cheval, il avait grimacé, roulé les yeux pour finir par sourire à sa bien aimée en lui disant :
"Hum, attention en descendant, Aryanna, on s’enfonce un peu !"


Le voyage se passait sans encombres, jusqu’à ce que Polochon s’arrête subitement. Mais que dont lui arrivait-il ? Laissant Ayorjo sauter dans la neige, l’oiselle avait préféré se glisser contre la crinière et essayer de comprendre ce qu’il se passait... La femme qui murmurait à l’oreille des chevaux, enfin surtout de Polochon. De toute évidence, il ne poursuivrait pas. Trop de neige. Trop têtu. Un Polochon capricieux pour Noël.
Jetant un œil au barbu, en contrebas, il était donc temps de descendre. Assise à califourchon, elle avait fait revenir sa jambe droite près de sa jumelle, pour finalement sauter. Ni plus, ni moins. Sauter sur Ayorjo - évidemment - qui s’était alors enfoncé encore davantage dans l’épais manteau de neige. Après un rire léger, un baiser glissé sur son front, elle avait fini par se relever tout en lui tendant une main pour qu’il fasse de même.
Polochon suivrait au pas et ils reprendraient la route, tout en s’enfonçant à chaque mètre. A moins que… Entrainant Ayorjo derrière Polochon, le laissant marcher en tête, ou le poussant plutôt. Il fit office de déneigeuse. Ha ! Comme il est compliqué d’évoluer dans la neige avec un animal récalcitrant - pas le barbu, hein ! -… Mais l’ascension jusqu’au au Prat d’Albis put se poursuivre avec tranquillité.

Et on monte la montagne pas à cheval, et on monte la montagne pas à cheval !
Ils avaient fini par arriver, ils n’avaient pas réellement pris la meilleure route pour y monter, mais ils étaient arrivés en un seul morceau et sans chutes malencontreuses.
Le brun était encore un peu blanc, dû à son enfoncement dans la neige, mais pas la noire, qui avait manqué de se casser la binette à plusieurs reprises. En arrivant tout en haut, ils s’étaient dirigés vers la grange afin de se réchauffer, laissant Polochon vaquer à ses occupations chevalesques. Là ils avaient salués tour à tour toutes les personnes déjà arrivées. La journée débuterait lentement jusqu’à ce qu’Aryanna se mette en quête de sa sœur.

RP écrit à quatre moufles, par ljd Ary et Ayo

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Sowelo
Toujours en train de tenter de faire rouler Slo pour la ramener, le Vairon n'avait pas entendu Dom arriver avant qu'elle ne leur parle.

Oh, bonjour Dom ! Je pensais que tu ne viendrais pas, ça fait plaisir de te voir !

Puis d'aller lui faire une bise avant de regarder sa sœur, amusé.

Et oui… elle change pas, hein ?

Puis de se marrer à nouveau… avant que la réaction de Sloan quant à la possibilité de perte de la bague ne le ramène à la réalité.

Nan mais… t'es pas sérieuse, là ?

Sow et Cer avaient donné à chacune des témouines une des deux bagues… s'il en manquait une, pour sûr que ça allait devenir compliqué ! Il fallait absolument qu'elle ne l'ait pas perdu… sinon… bah il ne savait pas. C'était sa frangine, mais quand même… puis, tandis qu'il fouillait le tas de neige où elle avait décidé de s'enterrer quelques minutes plus tôt, il l'entendit se marrer. Alors, il leva les yeux pour la regarder en se demandant ce qu'il lui arrivait.

'nours, la bague est en sûreté dans le traineau !

C'était son tour à elle de rire devant cette "blague" qu'elle lui a faite parcequ'il lui a dit qu'elle ressemblait à Findus, le bonhomme de neige, et aussi très certainement devant la tête déconfite du Vairon qui s'était fait avoir bêtement. Le vairon grogna, fit furtivement une boule de neige, et, en se relevant, la lui lança dans la figure !

Tiens ! Il manquait un peu de neige là-haut tout à l'heure !

Puis de remonter rapidement la pente pour éviter une quelconque riposte de la frangine. C'est que dans la famille ours, ils grognaient, ripostaient et ne se laissaient jamais vraiment faire. Mais il était surtout temps pour lui d'aller se changer afin de se préparer pour la cérémonie. Il allait pas se ramener en braies et chemise comme tous les jours quand même.

Dom ! Désolé, je te dis à tout à l'heure, il faut que je me prépare un peu ! Slo, tu viens, tu restes avec Do ou tu continues à faire mumuse avec la neige ?

Comment ça c'est l'hôpital se fiche de la charité ? Valait mieux qu'il file fissa en tout cas, sinon, possible que Sloan veuille se venger. Arrivé à la grange que Sow et Cer occupaient, il toqua doucement à la porte, si jamais Cer était dedans…

Merci à JD Slo pour l'interaction autorisée avec son perso.
Ceriera
[Dans la «grange des mariés» : Cerièra, Fathia et Antoynette]


Aryanna avait filé, promettant à son ainée de la tenir informée : qui était arrivé, où était son futur ? Cerièra n'avait heureusement pas eu le temps de tourner en rond toute pomponnée comme une imbécile : Fathia était vite arrivée avec Antoynette et ces deux-là lui faisaient un brin de conversation, profitant de se réchauffer auprès des dernières flammes avant qu'il faille aller à nouveau affronter le froid pour la cérémonie.
C'est alors qu'elle entendit toquer doucement à la porte.

Déjà ?

Pensant au retour de sa cadette, la brune ne se méfia pas et alla entrouvrir la porte dans sa robe. Il ne se passa qu'une demie-seconde avant qu'elle réalise qu'il s'agissait de Sowelo et qu'elle ne se mette à hurler :

Aaaaaaaaahhhhhhh !

Et dans un réflexe elle lui claqua la porte au nez.

*BLAM !*

Il attendrait encore un petit peu pour la voir en mariée.
Fathia riait, sans doute avait-elle compris sa réaction, et se remettant de sa surprise Cerièra leur expliqua :

C'est Sowelo !
Va voir ce qu'il veut Toynou s'il te plait…

… disait-elle en s'éloignant déjà de la porte pour aller se cacher dans un coin.


… et merci à Jd Toynou pour l'autorisation de faire «agir» sa louloute !

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• •
Antoynette
Ne pas éclater de rire! Antoynette porta sa main à sa bouche en essayant de cacher le sourire qui étirait ses lèvres, mais en vain. Serait-elle aussi superstitieuse si Will l'épousait un jour? Dieu seul le savait.
Elle ouvrit la porte en se demandant ce qu'elle allait trouver derrière. Un Sowelo dubitatif? Où un Sowelo grognon? Appréhendant un peu, elle se lança timidement dans l'explication qu'il devait déjà connaitre:

Bonjour Sowelo. Sois pas fâché. Tu dois pas la voir avant... Tu sais... la tradition.

On était le jour J et l'estropiée se demandait si quelques heures feraient la différence. Mais dans le doute, elle préféra ne pas y déroger.

Elle n'est pas tout à fait prête. Tu as besoin de quelque chose?
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