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[RP] Nuit de noces à Barbezieux

.mahaut.
Devant la porte de la chambre comtale, deux gardes tenaient leur poste. Le dos droit, le menton fier, ils regardaient le mur en face d'eux, tenant fermement leur hallebarde à leur côté.

Cela faisait quelques minutes que le Vicomte et sa femme venaient d'entrer dans la chambre. On murmurait qu'ils s'étaient mariés au Louvre en grandes pompes il y avait quelques jours. Personne ne comprenait vraiment, apparemment ils avaient déjà été mariés mais ça n'avait pas marché, à cause de moines et de baignoires. L'histoire était confuse. D'ailleurs le mariage lui-même avait été confus. Sauf sur la question du décolleté où rien n'avait été confus du tout mais c'était une autre histoire.

En tous cas, si tout le monde avait vu la mariée en train de tenir son bustier à bouts de mains pour ne pas lâcher son bouquet, on se murmurait aussi qu'elle avait été vue le soir d'avant, complètement paniquée en taverne, cherchant à comprendre le contenu de la nuit de noces auprès de sa blonde de soeur. En tant que gardes, ils avaient obligation de ne pas se foutre de sa gueule mais ça avait difficile de ne pas pouffer quand ils étaient entrés dans la chambre.
La brune était manifestement bourrée. Sans doute avait-elle bu pour avoir moins peur... en tous cas c'était d'un air enjoué qu'elle avait annoncé :


- Oh la la Roudoudou tu vas être content ! J'ai eu une idée pour passer une bonne soirée ! C'est Makrel qui m'y a fait pensé ! Elle a dit "des fois vaut mieux commencer par des jeux avant de passer aux histoires sérieuses". Tu vas voir ça va être SU-PER !

Le Vicomte avait souri, et ils étaient entrés, refermant la porte derrière eux. Au bout de 30 secondes, les gardes n'avaient pu se retenir.

- HMPPPPPFFFRRRR !
- Makrel ? Elle est allée voir Makrel ? Du bordel La Sainte Honorée ?
- HMPPFPFFRRRRR !
- La vache mais... mais...
- HMPFFRRMOUAHAHAHAH !!


La porte s'était rouverte et la brune avait passé la tête par la porte. D'un coup, les gardes s'étaient repris, fixant le mur d'en face et sa tapisserie. Un joli truc avec des tâches de sang vermillon pour relever le tout.
Suspicieuse, elle les avait regardés un long moment.


- Vous avez un problème avec ma mère ?
- C'est... Makrel ?? C'est votre maman ?
- Adoptive. Elle m'a tout appris.


Un sifflement admiratif échappa à l'un des gardes.

- Ben puterelle, je comprends mieux pourquoi il voulait se marier le Vicomte...
- Oui bon, elle m'a pas TOUT appris non plus hein... Pour les cigognes elle a dit que j'étais trop jeune et qu'on verrait ça à ma majorité, à quarante ans. Pourquoi souriez-vous ? Je vous paye pas à sourire. Bon. Maintenant vous fixez le mur et vous vous taisez. Et si vous entendez quelque chose... Vous le gardez pour vous ou je vous fais pendre, compris ?
- Hmmmpppfffrr... compris.


Quelques instants plus tard, des éclats de voix passèrent à travers la lourde porte.

- Mais enfin Roudoudou fais un effort ! Tu vois bien que ça ne peut pas rentrer !
- Mais siiiii...
- Mais non !
- Je t'assure que si, Pimprenelle du matin.
- Mais enfin compare ! Là. et là. ça ne PEUT PAS. Il va falloir comprimer.
- Ha non !
- Mais si ! C'est comme ça qu'on fait !
- Comment tu sais ?
- On me l'a dit. Bon attends, et si on changeait de place ? Ha ? Haaaa ? Ha. Non, rien n'y fait.
- On devrait essayer comme ça...
- IL EST HORS DE QUESTION DE PASSER EN FORCE COMME UN BOURRIN !
- De suite...
- Non. Je suis Vicomtesse, tu es Vicomte, on fait ça bien. On se concentre...
- ...
- Il n'y a pas de raison qu'on n'y arrive pas alors que des gueux font ça tous les jours à la campagne.
- Ben on pourrait...
- Mais oui ! Si on faisait appel à des professionnels ? En douce !
- JAMAIS !
- Nan mais il faut savoir reconnaître ses limites et là, je t'assure...
- Recommençons.
- Mais enfin ! Attention ! AAAAAH !


Un bruit de verre brisé retentit, faisant sursauter les deux gardes. Fixant le mur avec une intensité totale, ils prirent soin de ne pas bouger quand ils entendirent la porte s'ouvrir.
La brune repassa la tête par la porte.


- Ahem. Il semble qu'on ait cassé notre bouchonneuse. Sans doute du matériel guyennais. C'est très contrariant. Faites remonter à boire je vous prie. Tsss, c'est toute une première partie de soirée qui s'effondre... Vous n'auriez pas un jeu de cartes des fois ?

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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?
Matpel
Quelques minutes plus tard, Matpel comprit que la nuit de noces ne se passerait pas de façon conventionnelle. Passablement frustré et décidé à porter réclamation, il décida de faire constater la non consommation du mariage afin d'en porter réclamation. A son tour, il entrouvrit la porte et passa sa tête. Il murmura

- Psssssst. Dites. Tiens, où il est passé l'autre ?
- Ben il est allé chercher un jeu de cartes.
- Pourquoi faire ? Vous vous ennuyez à ce point ?
- Ben c'est la Vicomtesse qui a demandé.
- ... Oui bon, peu importe. Dites, vous n'êtes pas huissier à vos heures perdues par hasard ?
- Huissier ? ... Genre heu ... pour huissier les poutres sur les bâtisses ?


Matpel fronça les sourcils.

- La vache, j'ai compris, vous n'arrivez pas à huisser votre heu ... Ho huis ! Ho Huis ! Hmmmpppfffrr
- Quoi ? De quoi parlez-vous ? Un huissier quoi !
- J'ai un cousin qui est charpentier si vous voulez.
- De quoi ? 'tain mais non, un hUissier, Je vous dis.
- ...
- Bon, félicitations, je vous nomme huissier de Barbezieux. Maintenant, venez avec moi à l'intérieur, j'ai besoin d'un coup de main.
- Ben chuis pas contre, mais la Vicomtesse va être d'accord ?
- Ben c'est sûr, elle va râler, mais ça j'ai l'habitude. Allez, venez m'aider.
- Pfffff ben ça alors, qu'est ce qui faut pas faire... Non mais j'ai besoin de précisions là, je ne suis pas disposé à faire tout et n'importe quoi.
- Oui ben c'est très simple : vous entrez, hein, c'est pas dur.
- Il faudrait pourtant, non ?
- Quoi donc ? Bon. Vous entrez, vous constatez quoi, puis vous pourrez vous retirer. Facile non ?
- Dit comme ça, ça a l'air mais ... je vais avoir des problèmes ?
- Ben non, puisque c'est moi vous le demande !
- Non mais je le sens pas là, c'est bizarre.
- Vous vous appelez comment ?
- Barnabé.
-Tant pis. Bon, Barnabé, je vous le demande comme à un ami. Et je vous paye un coup pour vous remercier.
- Ah parce qu'en plus vous voulez me payer ?? Tiens, je viens de me rappeler, j'ai failli oublier mon cours de poney, je dois vous laisser. Bon courage, hein.


Matpel grommela en refermant la porte.
.mahaut.
- J'ai trouvé des cartes !

La porte de la chambre s'ouvrit avec fracas et la brune sortit en trombe.

- Ha, enfin !
- Ben, il est où Barnabé ?
- Je ne sais pas, il est entré pis il est sorti mais bon, il avait l'air bizarre, j'espère qu'il était pas malade... Bon, alors, filez-moi ces cartes. Vite. Ma nuit de noces en dépend.


La brune referma la porte et le garde reprit sa garde patiente. Quand même, ça l'étonnait de Barnabé. S'il avait mangé un truc pas net c'était embêtant parce qu'ils avaient mangé la même chose et...
La porte se rouvrit.

- Il nous faut une autre personne.
- Pardon ??
- Avec vous on est 3, ça ne va pas.
- Euh...
- 4. 4 c'est bien. Ou 5 alors. Attendez, bougez pas. ROUDOUDOU ! Tu préfères qu'on soit 4 ou 5 ? Mais non, pas 2 enfin, que veux tu qu'on fasse à 2 ? Non mais franchement...


Le garde se pinça très fort les lèvres et garda le regard fixé sur la tapisserie pour ne pas regarder la jeune mariée.


- Bon, trouvez votre copain, là. On fera ça à 4.
- Mais enfin ! C'est... inhabituel, non ?
- Pas du tout enfin, c'est comme ça que c'est le mieux, croyez-moi.
- Ha bon parce que vous avez déjà essayé de... enfin j'veux dire... euh...
- Oui, une fois sur un comptoir.
- Ha bon ?!
- Mais c'était moins bien, je vous assure, y'a moins de subtilité. Et s'il y a bien un moment où on a envie de subtilité c'est là.
- C'est... de la subtilité...
- Oui pis sur un comptoir on a du mal à se concentrer à cause des gens autour qui beuglent.


La garde prit une grande inspiration et se cramponna à sa lance. Il fallait qu'on le sorte de là, et vite.

- Tout va bien Roudoudou, attends 2 minutes ! Bon alors, vous trouvez votre ami et vous vous ramenez.
- Mais s'il est malade ?
- Raaah oui, mince... Tout le monde essaye d'être contrariant ce soir, c'est fou. Bon mais y'a bien d'autres personnes, non ? Z'avez une garnison, quelque chose ?
- Ben oui, la garnison mais... vous voulez que je ramène tout le monde ? Ca va pas faire beaucoup ?


Il finit par croiser le regard glacial de la brune.


- Evidemment que si, bougre d'idiot. J'ai dit 4 ou 5 à la rigueur. Pas 30.
- Quelque part ça me rassure un peu parce que là je visualisais des choses et... pfiouu...
- Bon, vous allez dans votre guérite, là, et vous ramenez 2 de vos collègues.
- 2 ?
- Oui, on choisira en fonction de leurs préférences comme ça.
- Ah. Et euh...N'importe lesquels ?
- Non, vous choisissez bien. Je vous fais confiance, vous avez de l'expérience là dessus, non ?
- Ben... en fait non, j'ai jamais eu à les choisir pour... enfin pour ça...
- Bon ben ceux qui maîtrisent d'habitude alors. Il y en a toujours dans les garnisons, on me la fait pas.


Le garde finit par lâcher sa lance pour se passer la main sur le visage. Fuir, voilà, il allait fuir loin de ce pays de dégénérés.


- Bon donc j'en ramène 2, 2 qui maîtrisent les subtilités.
- Voilààààààààà ! On va enfin passer une bonne soirée. Allez, dépêchez-vous.


Le garde fit trois pas rapides dans le couloir, hésitant à courir franchement mais tentant lâchement de faire l'habitué.

- Attendez !
- Quoi ?
- Ca ne va pas du tout ! Il n'y a pas d'atouts dans votre jeu ! Comment voulez-vous qu'on fasse un tarot avec ça ? Et si on tente une belote il nous faut des jetons aussi. Ramenez des jetons ! Hé ? Machin ! Revenez ! Mais revenez !

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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?
Barnabe
Barnabé patientait dans la cour du château de Barbezieux, tiraillé entre son devoir de retourner à son poste, et les valeurs de ses parents qui lui ordonnaient de quitter ce nid de tordus.

Il entendit un premier garde dévaler les escaliers à grandes enjambées.


- Crénom, que se passe-t-il encore là haut ??
- Rien rien, t'occupes, je reviens.


Pas vraiment rassuré par cette réponse qui sentait bon la cachoterie, le garde hésita un moment et se retrouva vite confronté au tenace dilemme qui lui pourrissait la soirée.
Bien vite, il fut tiré de ses réflexions par trois gardes qui se précipitaient de nouveau vers l'étage.


- Tudieu, il faudrait que j'aille voir, ça a l'air grave.


Le temps de trouver le courage de mettre le projet à exécution ne fut pas court. Pourtant il finit par se décider. Comme pour masquer sa présence, Barnabé remonta les escaliers comme s'il marchait sur des œufs. Le long couloir menant à la chambre se présentait désormais devant lui, à peine éclairé par une lune pleine et deux timides torches de lumière rousse.
Comme si le Sans Nom lui-même l'attendait au bout de son parcours, Barnabé avançait le plus précautionneusement du monde et finit par poser une oreille sur la porte pour en avoir le cœur net. Il put discerner la voix du Vicomte Matpel.


- Ah ben tu dois être contente avec trois bouts ! Maintenant on va peut être pouvoir espérer aller jusqu'à la garde !

Barnabé recula comme s'il avait été frappé et manqua de chuter en arrière. La première idée qui lui vint : mettre le feu à cet endroit pour faciliter le travail de l'inquisition.
Matpel
Matpel avait entendu du bruit dans le couloir et en profita pour essayer de trouver une aide précieuse pour rendre à cette soirée la tournure qu'il espérait.

Barnabé vit s'entrouvrir une nouvelle fois la porte comme si c'était celle des enfers.


- Ah, Bernard, c'est vous. fit le Vicomte en passant une nouvelle fois la tête par la porte.
- Ba... Barnabé, Votre Grandeur.
- Oui, voilà. Tiens, mais vous n'êtes pas à votre cours de poney ?
- Non heu ... Ca a été annulé. Pour cause heu ... de nuitée.
- Ah ben, je me disais aussi. Dites, je vais avoir besoin de vous.
- C'est au dessus de mes forces, Votre Grandeur.
- Oui oui, j'ai bien compris. J'ai une nouvelle mission pour vous.
- Dites toujours ...


Les deux hommes furent interrompus par un Youhouuuuuuuu très poneyesque, et Matpel rentra la tête le temps de dire :

- Ouais ben attends un peu avant d'exulter, on peut encore te prendre le petit.
- Seigneur tout puissant ...


La tête de Matpel réapparut.

- Oui donc, ce qui m'aiderait beaucoup, c'est d'obtenir le soutien d'Elayne. Vous pensez pouvoir faire ça pour moi ?
- Le ... Le soutien ?
- Oui, de la Comtesse d'Aubeterre, Elayne.


Barnabé se demanda si le Vicomte l'envoyait chercher la lingerie de la Comtesse.

- Je... Je ne sais.
- Mais si, c'est dans vos cordes. Sinon en dernier recours, dites à Stef de Bern de ramener ses fesses. Exécution !


Barnabé resta muet alors que la porte se refermait.
--Lucienne_et_josette
On les a laissées assises sur un banc devant la mairie de Périgueux. Mais les commères, ça s’infiltre partout. En l’occurrence, celles-ci sont plutôt là pour draguer les gars de la garde de Barbezieux, on sait jamais, sur un malentendu, se retrouver mariées à un bon parti, ça peut arriver. Et la Josette, elle a le Barnabé dans le viseur.

- Alors Barnabé ? Quoi d'neuf aujourd'hui ?
- Rien. Il ne se passe rien ici. Jamais.
- Bah tiens... Pas à moi hein.
- Non. Jamais.
- Ouai... Avec l'Comte qui vient d'se marier avec la cruche, doit bien y avoir quelques remous.
- Non, il ne se passe rien.
- Lucieeeeennnnnneeee !!!!
Ramènes toi, y'a Barnabé qui veut pas parler !

...

- Quoi qui y'a ?
- Barnabé dis qu'y s'passe rien au château.
- Ben voyons... Avec eul Comte qui veut passer sul la cruche ? A d'aut'.
- Mais... Mais...
Comment vous savez ?!

- Ben dame ! Y vient d'l'épousailler ! C'pas poul la mettle sul la ch'minée à côté d'la têt' d'sanglier hein.
- Mais mais...
- Arrêtes Lucienne. T'vois bien qu'ça l'gène le Barnabé.
- Exactement.
On ne parle pas de ce que fait le Vicomte dans sa chambre.

- Ah ben Dame... J'peux t'dile qu'on va en pal'ler si !
- Ouai ! Et pas qu'un peu.
- C'est y l'affaile du mois !
- Ouai.
- Mais... Mais... Non !
- Y'a pas d'mais !
- Et dis moi Barnabé... Y s'raient pas derrière la porte qu'tu gardes par hasard ?
- Ouai... En plein en tlain j'palie.
- Mais pas du tout enfin !
- Ah ah ! J'en étions sûle ! Il est en tlain d'la tlousser !
- F'pas rater ça ! Pousses-toi Barnabé !
- Mais il n'en est pas question !
- Mais si mais si.
- ARRIÈRE FEMMES !!
- Alleeeezzz... Mon Barnabichou... On jette juste un œil et on r'ferme.
- NON !!
- Lucienne ! Attaque coup d'cul !

Par respect pour notre jeune public, et au vu de la violence des scènes qui suivent, nous allons vous passer un documentaire sur l'élevage des poules dans la cour de Barbezieux.
"Poule est un nom vernaculaire ambigu en français. « Poule » est le nom donné généralement à la femelle de plusieurs espèces d'oiseaux, principalement des galliformes et en particulier à la poule domestique (Gallus gallus domesticus) mais ce terme peut désigner d'autres espèces, parfois assimilées à des quadrupèdes colorés."


- Josette, Josette ! Oh ! Tiens le bien !
J'ouvle.

- Alors, ç'dit quoi ?
- Beeeenn...
- Ben quoi ?
- Ben y sont plusieuls.
- Ben oui tiens. Sont forcément deux hein.
- Nan mais... Plus.
- Oh ?
- Ouai.
- Ah ben pour une première fois, bravo...
- Ouai... Comme si qu't'avions pas fait paleil dans la glange du vieux Gildas quand t'avions moins d'âge qu'elle.
- Comment oses-tu ?!
- J'étions là...
- Ah... Ouai...
Bon mais où qu'y z'en sont ?

- Ben au tlèfle.
- Hein ?
- Ouai. La cluche vient de plendle eul Cavalier avec une Dame. Et là elle chasse eul glos bout avec ses atouts.
- Chaste et pure... C'te blague.
- Mais ça va passer, faut pas t'en faile. Elle a dû plendre une petite.
Plobablement qu'elle en aviont pas assez en mains pour aller à la galde.

- MAIS LÂCHEZ MOI ENFIN !!
Je dois aller chercher le soutien de Dame Elayne !

- Ah ?! Parce que même mâââââdame la Comtesse d'Âubetèèèèèrre participe aux parties fines ?!
- Nan mais là, paltie fine... C'est manièle de dile hein. A mon avis elle a une bonne poignée, c'est de l'abattage. Poul que les tlois d'en face lésistent, faudlait une excuse. Palce qu'à ce lythme, ils vont tous clacher et eul petit il est peldu.
- ...
Nan mais ?... De quoi qu'tu causes ?!




Edits pour fautes d'orthographe (ou pas).
.mahaut.
- Yeeeeehaaaaaaaaaaa !

La brune se leva de la table, les bras levés et commença à tourner en rond autour des joueurs pour célébrer sa victoire.
De l'autre côté de la table, les gardes la regardaient, elle puis le Vicomte, ne sachant trop comment réagir.


- Mais allez quoi ! Victoire ! Allez, on lève son maillot sur sa tête et on s'empile les uns sur les autres ! YOUHOUUUUUUU ! Allez, on se renverse de la bière dessus !


L'un des gardes regarda ses camarades, puis les vieilles qui venaient de s'incruster.
Ne trouvant aucun appui dans leurs regards soit trop vides soit trop intéressés, il regarda le Vicomte.


- Heu... faut'l'faire ?
- Nan mais naaan, si vous y mettez aussi peu d'enthousiasme, hein, c'est pas la peine. Wouhou quand même ! Tiens, bonjour mesdames... Entrez, entrez, je vous en prie. Vous savez ce qu'on dit, plus on est de fous plus on crie !


Toujours heureuse de sa victoire, la brune arrêta sa course pour aller se remplir un verre à un tonneau.

- Machin, apportez des chopes pour tout le monde. Vous resterez bien boire encore un peu ?
- Voir ?
- Boire ! Mais vous pouvez voir aussi si vous voulez. Tenez, regardez, là, c'est la fenêtre, là, c'est le lit, là, une tapisserie...
- Non non mais on va pas vous déranger plus longtemps, hein... Hein les gars, qu'on s'en va ?
- Ouais, ouais ! On a euh... relève de la garde !
- HMPPPFRRRR !
- Nan mais resteeeeez ! On s'en fiche si la garde n'est pas bien relevée, non ? Si ? Mesdames, un avis impartial ?
- HMMMPFFFFFFFFFRRRRMOUAHAHAH !
- Vous voyez bien que votre camarade n'est pas en état. Il va rester avec nous, on prendra soin de lui.
- MOUAHAH... hein ? Quoi ? Non mais non non non...
- Mais si, n'ayez crainte, tenez, je vais même vous introduire, tenez, approchez-vous...


Interloqué, le garde regarda la brune s'approcher du lit à baldaquin et écarter délicatement la tenture. Derrière lui, il entendit ses camarades se redresser, prêts à partir en courant.

- La vache y'avait quelqu'un de planqué depuis le début...


La brune, imperturbable, écarta tout le rideau et annonça :

- Mes chéries, venez ! Elles sont timides, mais n'ayez crainte, elles savent se montrer très chaleureuses au bout de quelques minutes. Enfin vous aurez peut-être à les séduire un peu... Mais où sont-elles bon sang ? Mes chéries d'amouuuuuur ? Roudoudou, tu veux bien m'aider ?

Elle se tourna vers les gardes et les vieilles pour s'excuser.


- Je préfère demander à Roudoudou parce qu'il faut un certain doigté. Lui, il s'y connait, c'est son truc, il fait ça depuis des années. Attendez de voir... Vous n'avez rien contre les animaux, au fait ?
- Qu... Mais c'est...
- Non mais oh vous entendez, les gars ?
- Le clairon !
- La cloche de l'entrée !
- Ma mère qui m'appelle !
- Ouais, voilà, le clairon de la cloche de sa mère qui sonne ! On doit vous laisser ! Vous savez ce que c'est, la sécurité avant tout...
- Oh mais quel dommage !


Elle regarda les gardes s'éparpiller dans le couloir. Penaude, elle avisa les vieilles qui squattaient la chambre et le vin de la noce. Derrière elle, Matpel s'échinait à attraper quelque chose dans le lit tout en pestant de temps en temps.

- Naturellement, vous aimez les poules ?

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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?
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