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[RP] Hôtel de la maison Castelmaure ... II

Jenifael..luna
    Description d'origine
    Spoiler:
    Charlemagne_vf a écrit:





    L'Hôtel Castelmaure, établi non loin de l'Hôtel de Royaumont et de l'Hôtel d'Albret, est situé à un endroit où le terrain s'abaisse par une pente telle que ni chevaux ni carrosses ne s'y aventurent avec aisance. Cette condition est favorable à un silence tout relatif, entre les rues serrées menant aux Halles ou bien à l'Hôtel de Bourgogne, le premier de ces deux monuments projetant des tons clairs sur la façade Est du lieu. Là, les pavés sont secs, les ruisseaux n'ont ni boue ni eau, l'herbe croit le long des murs, et le passage d'un char, d'un coche, sont des évènements, et nul ne peut douter à leur approche, l'on cherche à entrevoir le Sieur de l'endroit.
    Le parisien habitué ne voit là qu'un ersatz de prison, une vieillesse qui meurt, un ennui désolant. Si les quartiers alentours sont connus et fréquentés, si le long des remparts, l'on court de l'Hôtel d'Orléans à celui de Bourgogne, puis au Louvre, l'Hôtel Castelmaure lui est un cadre de bronze, que le soleil évite, et que le lierre a déjà camouflé à sa vue.

    La façade donne sur une cour ombragée, où règnent le chiendent, les pissenlits, et le lierre rose, encore, et qui ne laissent qu'à peine entrevoir une allée par laquelle on entre. On pénètre dans cette allée par une porte bâtarde et cochère, surmontée d'un écriteau sur lequel est écrit: "Hôtel Castelmaure", et plus bas, "Propriété de leurs Seigneuries Charles de Castelmaure, & de Lhise de Tapiolie."
    Dans cette cour dévastée, une fontaine représentant Amour se noie dans ses propres eaux, vertes et vaseuses, et le soir venu, nul ne se demande d'où s'échappent les chants des amphibiens. Cette maison, autrefois luxueuse et vive, attire les yeux des passants les moins initiés, et offre à Paris un pittoresque rare.
    Chacun des murs de la cour est tapissé d'espaliers, de glycines et de vignes, dont les fruits, violacés, savourent une vie pleine, sans crainte d'être cueillis.
    Le long de chaque mur passe un étroit chemin qui mène à un couvert de feuillus, et entre les deux allées latérales est un carré de navets flanqué d'arbres fruitiers, et bordé d'oseille, de laitue ou de persil.

    La façade, élevée de trois étages et surmontée de tourelles et de mansardes, est faite de ces pierres qui ornent tout Paris, et qui font l'admiration des nouveaux venus, quand ils dégoûtent les parisiens.
    Derrière le bâtiment est une cour large où gît encore un vieux carrosse, et où une large place en attend un second, et au fond de laquelle, près d'un imposant portail, s'élève un hangar où le bois est vieux de décennies.
    Cette cour a sur la rue une porte étroite par où la cuisinière - pour peu qu'il y en eut une - chasse les ordures de la maison en nettoyant cette sentine à grand renfort d'eau, sous peine de pestilence.

    Destiné à la vie nobiliaire, mais citadine, le rez-de-chaussée se compose d'une première pièce éclairée par les deux croisées de la rue, et où l'on entre par une porte-fenêtre. Ce salon communique à une salle à manger qui est séparée de la cuisine par la cage d'un escalier dont les marches sont en pierre. Rien n'est plus triste à voir que ce salon meublé de fauteuils et de chaises en étoffe alternativement mates et luisantes. Au milieu se trouve une table ronde à dessus de bois de chêne massif. La tapisserie d'entre les croisées offre aux résidents le tableau du festin donné à Thyeste par Atrée. Sordide.
    La cheminée en pierre, dont le foyer toujours propre atteste qu'il ne s'y est pas fait de feu depuis longtemps, est ornée de deux vases pleins de fleurs fanées, vieillies et sèches. Au sol, quelques pétales gisent.
    Ce salon sent le renfermé, le moisi, le rance; elle donne froid, elle est humide au nez, elle pénètre les vêtements; elle a le goût d'une salle où l'on a dîné; elle pue le service, l'office, l'hospice.

    Malgré ces plates horreurs, si vous le compariez à la salle à manger, qui lui est contiguë, vous trouveriez ce salon élégant et parfumé comme doit l'être un boudoir.
    Ladite salle à manger est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées, ternies, des ronds de moiré métallique. Dans un angle est placée une boite à cases numérotées qui sert à garder les serviettes, ou tachées ou vineuses. Il s'y rencontre de ces meubles indestructibles, proscrits partout, mais placés là comme le sont les débris de la civilisation aux Incurables. Pour expliquer combien ce mobilier est vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant, il faudrait en faire une description qui retarderait trop l'intérêt de cet écrit - en admettant qu'il en eut un - et que les gens pressés ne pardonneraient pas.

    Enfin, là règne la misère sans poésie; une misère économe, concentrée, râpée. Si elle n'a pas de fange encore, elle a des taches; si elle n'a ni trous ni haillons, elle va tomber en pourriture.

    Plus haut, suivant les colimaçons et les couloirs mornes, en suite des parquets grinçants et des pavés glacés : chambres, cabinets, études, antichambres et salons sont d'un délabrement semblable à tout le reste. La poussière offre aux lits leurs couvertures, aux bureaux leurs parchemins, aux sols leurs tapis.
    Les insectes morts sont légions, et nul personnel ne fut vu ici depuis des lustres.

    C'est dans cet Enfer que pénètre le Prince de Castelmaure, lorsqu'il se rend à Paris, comme un enfant de Fronde. C'est dans ce Tartare que vit l'Infant de France, lorsqu'il ne peut plus trouver sa chambre du Louvre.
    Mais cette fois, revenu sans raisons, avec une suite confortable, Charlemagne, fils de Béatrice de France, fera renaître en ces lieux délaissés le lustre d'un rang qui est le sien.


    Librement inspiré, adapté et revu, d'après Le Père Goriot, de Balzac. (1835)


    Juin, le soleil est déjà présent et le carrosse descends difficilement jusqu'au bâtiment. Les voilà, enfin arrivée, les voilà devant. La silhouette Castelnaudienne quitte le confort relatif du carrosse, pour poser le pied à terre, le terrain pentu ne l'ayant pas réellement arrangée, en raison du mal qui l'a prends toujours lors des long voyages. Ici, le trajet n'a pas eu besoin d'être très long, l'inclinaison avait suffit. Verdâtre, elle avait pousser la porte, pour entrer dans le lieu, on sentais qu'ici le passé et la nature avait pris le dessus sur l'occupation, puis que l'occupation c'était refaite, mais trop brièvement. Elle était dans la cours, à la fois émerveillée et désespérée, observant diverse choses, qui lui arrachèrent un sourire. L'endroit était propice à la fraîcheur et la beauté merveilleuse, si l'on s'en donnait un peu de mal, et si Charlemagne aimée cultivé une image somptueuse et décadente de richesse, sa petite-cousine était, elle, plus amoureuse des jardins colorés, des paysages permettant à l'imaginaire de prendre le dessus et à l'émerveillement. Un plan bien précis se dessina dans le jeune esprit, alors qu'elle observer chaque recoins de la cours, que les végétaux étaient apprécié, elle se retrouva à l'arrière cours, là où se trouvait la porte pour une cuisinière, qui serait surement embauchée dès que la jeune fille prendrait ses quartiers. Il y avait de l'espace, pour un second carrosse. Elle alla jusqu'au hangars puis tourna les talons, oui, toute cette cours, avait besoin de quelqu'un qui s'y connaissait en plantes, pour que les plantes fassent des merveilles.

    Entrant, elle plissa le nez, désapprobateur de l'odeur, puis ses yeux s'écarquillèrent devant l'état du mobilier. Ainsi, voilà ce qui l'attendait et son esprit tentaient déjà de chiffrer le coût des réparations qui seraient à faire, des changements et du personnel pour entretenir le tout. Elle monta l'étage, puis le suivant & le dernier. Trois étages, l'hôtel était assez grand pour accueillir des invités et sa famille, pas assez pour prétendre égaler Nesle. Tant mieux, la jeune fille n'aimait guère être très entourée, elle menait souvent une vie simple et avait compris qu'il en été de même pour son fiancé. Elle quitta les lieux, et les ordres commencèrent à fuser. On engagea jardinier, pour la cours, menuisier, pour le mobilier, tisserande, pour les tissus à remplacer, et on débarrassa, encore et encore. Remisant au plus profond de l'hôtel, les tapisseries tristes, rendant de l'éclat aux tableaux. Autant dire, que Castelnau, fut très légère pour partir en Castille et y rester quelques mois.

    Une fois les principales rénovations terminées. La cours serait un havre ombragé. Pour y accéder, on y entrer toujours par la même porte cachère, celle-ci n'avait subi aucun changement, en dehors du nettoyage de celle-ci. Le lierre rose avait été laisser à sa place et le jardinier avait tenter de le faire grimper à d'autres endroits des murs ou des tonnelles, pour donner de l'ombre, de la féerie et de la couleur à la pierre claire grisonnante, il en était de même pour la vigne, les glycines et en quantité moindre l'espaliers. Le petit carré de navets, d'arbres fruitiers, laitue, oseille et autre persil avaient repris également de la couleur, mais aussi de l'ordre ! Les feuillus désormais taillés, les allées étaient propres et dégagées.

    En entrant dans le bâtiment, par la porte-fenêtre, l'odeur qui se trouvait là n'avait pas disparut, non, elle c'était atténuée néanmoins, le mobilier était devenue presque inexistant. Les rares objets gardés avaient trouvé un nouvel éclat, grâce au soin apporté par les menuisiers et tisserand, les tissus dépareiller avait retrouvé une unité et les choses trop glauques étaient remisées. Étaient toujours présents des vestiges du temps passé, certaines pièces de mobilier manquaient et serait remplacée surement, il en était de même dans les étages supérieur.

    Oui, l'Hôtel de Castelmaure avait droit à un nouveau souffle, au prix d'un énorme trou dans la bourse de la jeune femme, mais l'hôtel serait rénové et revivrait. Du chemin été à faire, et il fallait que l'on puisse y vivre, d'ici le mois de septembre, pour le retour de la brunette.

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Shawie
Bruit de godets sur le bois des planches d'une taverne. Suivis d'une discussion poussée pour sur le nord et le sud, coutumes différentes, langage différent, plus personne ne comprend plus rien, que dalle, c'est le bordel. La Seine en pleine milieu de la ville marquant sans doute encore plus le clivage des champs et des hostels. Sans doute un regain économique quand à la bâtisse récente de certaines maisons close. Nous n'en saurons pas plus. Bienvenus à Paris.


Et donc, c'est un château qui recrute ?
Puisque j'vous dis que ça recrute sévère en bas.
En bas ?
En bas, la dans le nord.
Au sud vous voulez dire ?
Faut arrêter ces conneries de nord et de sud ! Une fois pour toutes, le nord, suivant comment on est tourné, ça change tout !
....
Dites, vous savez qu'à force dé solliciter trop souvent la patience des gens, on finit par agacer ?



Cette discussion n'avait mené a rien comme souvent en taverne en fait mais elle s'étonnait toujours ça. Comme quoi, on ne s'habitue pas à grand chose. Quoi qu'il en soit, elle avait quand même une information capitale, ça recrute sévère. Elle ne savait pas qui recruté ni pourquoi mais merde, elle n'était pas à son premier galop d'essai. Bien installée contre son mur, la table fut débarrassée pour laisser place à un parchemin bientôt écrit d'un bout de charbon aiguisé à l'instant.



Citation:
A celle qui vit au Nord donc,
A celle qui recrute,
L'Hôtel Castelmaure,




Salutations,


J'ai ouïe dire que vous cherchiez à recruter. Je précise que je tiens cette information d'une taverne bien peu folichonne mais qui sert des boissons pas trop mauvaises. Le propriétaire est un charmant homme si j'en crois ce brave, vous avez besoin de bras.


Bon, j'suis de bonne volonté mais me collé pas à la popote. Je suis incapable de faire le marmiton pour les autres. Déjà, j'ai pas le temps et ensuite pas l'envie. Les gens en général me gonfle et m'emmerdent.


Niveau compétence :

- J'ai pas de CV mais juste un cheval. -je précise parce que l'autre fois, on m'avait mandé un Cv.
- Je connais parfaitement bien TOUTES les nuances de rose. Ceci provient d'une triste histoire de robe mariée subit il y a quelques mois.
- Je ne suis pas mariée.
- Je n'ai pas de pleurnichards dans les bottes.
- Je met un brin de lavande dans mes bottes d'ailleurs.
- Je sais différencier une chèvre d'un bouc.
- Je connais le fonctionnement des hommes depuis peu.
- Je pourrais goûter vos plats avant, j'suis immunisée contre les maladies. Enfin presque. Enfin du moins, plus que vous.
- Je sais jouer au ramponneau.
- Je cours vite.
- J'suis plutôt grande donc je peux fourguer vos malles sur le haut de votre carrosse.


En option :

- Je sais compter et pas qu'un peu !
- Vous l'aurez constater, j'sais aussi écrire. Lire aussi du coup mais je préfère dire que non pour éviter d'être emmerder.


J'connais pas votre rang, mais vu que vous avez un hostel, j'suppose que les écus vous manquent pas. C'pourquoi, je voudrai être payée directement en écus et pas en froufrous ridicule sauf si bien sur, derrière je peux revendre ?


Sinon je m'appelle Shawie tout court. On ferra connaissance sur le tas. Je pense être pas la pire donc je tente ma chance. J'suis pas emmerdante, je veux même pas de chambre dans votre bordel enfin votre hostel. Si jamais par malheur, vous avez un mari - fiancé - amant, il ne devra pas me causer et encore moins me filer d'ordre. Je vous couvre par contre, si vous voulez allez voir le poireau du voisin, je fais le gai fort bien. Bref, j'suis une tombe. Au sens figuré bien sur.







Et quand elle posa son tout nouveau sceau fait par Samsa, c'était presque un orgasme qu'elle eut. Le pigeon fut envoyé et l'Espagnole prit donc la direction de ce nord au sud. Quelque chose la frappa en descendant -et manquant de se croûter moult fois-, bah c'était moche enfouis derrière un tas de lierre immonde. L'allée fut empruntée sans grande conviction et chaque pas, elle se pose cette question fatidique : est ce que le lierre se bouffe ? Qu'on y mettre une brebis et l'affaire sera réglée bon sang ! La façade est enfin droit devant ... trois étages c'était déjà vachement plus que sa propre chambre ça. Bon point.

La main sur son épée -c'est une ville de sauvage Paris- elle avança à pas de loup. Heureusement que le matin est bien entamé sinon il lui aurait fallut une torche pour se repérer. M'enfin, plus loin, elle ouïe de son oreille valide, quelques gesticulations.



Hep ! Jé cherche la propriétaire.
Elle est pas la.
Bah vous pouvez aller la chercher ?
Maintenant ?
Bah oui bordel, pas démain ! Rhaa putain !



Ça promet.
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Jenifael..luna
    Elle observer la lettre reçue avec mépris. La tenante du bout des doigts, elle la leva jusqu'à hauteur de son visage.

    "- C'est sérieux ? "
    "- Oui madame. "

    Puis un valet, entra.

    "- Une dame pour vous, elle à envoyé la lettre m'dame. "

    Castelnau fronça les sourcils. Habillée de bleu elle n'en croyait pas ses yeux et ses oreilles, voilà qu'une femme essayée de s'intégrer à sa maigrelette mesnie et n'attendait même pas confirmation, elle soupira et se rendit dans le salon, désormais plus propre, les tissus étaient d'un intense bleu roi désormais et accordé entre eux. Les meubles étaient les mêmes, à quelque chose près, un vernis sombre leur donnaient l'aspect de l'ébène et un velours bleu roi vif donnait à l'ensemble l'aspect féerique et irréel qu'elle avait souhaité. Elle avait insisté, aussi pour que des arômes blancs soit plantés dans le jardin et deux tiges d'arômes d'un blanc immaculé trônaient sur la table, dans un vase de céramique, finement sculptée de nombreux animaux, s'entremêlant. Ce vase était une commande et la jeune fille, c'était amusé à réunir sur celui-ci, tous les éléments de faune et de flore, présents sur les différents blasons de terres familiaux. Trônait au milieu, l'aigle bicéphale Castelmaure, surmonté d'une discrète fleur de Lys. Le sens du détail chez la brunette été importants et c'est dans cette ambiance fantastique, qu'elle accueilli celle qui se présenter. Mais bien sûr, Castelnau, était déjà assise dans un large fauteuil, alors qu'elle entra.

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Shawie
Ça sentait bon. C'était beau.

La personne qui vivait là avait des goûts assez étranges. Les jardins semblaient presque "pauvres", la nature reprenait ces droits sur ce domaine et pourtant quand elle entra, tout le contraste était là. Elle haussa les épaules et se fit pousser vers ce qu'elle interpréta comme le salon.

Trônée devant elle, une femme. Une petite femme, même assise, l'impression d'être une géante la fit rigoler. C'était quand même plus courant de voir des femmes petites en fait. C'était peut être elle qui n'était pas dans la norme. La femme semblait relativement jeune sous sa tenue bleue. A force de traîner avec Sam, bah elle finissait par devenir moins brutale et de faire attention aux détails. Enfin qu'elle essayait du moins.

S'incliner, jamais.
Saluer de la tête, ça ferrait grossier.
Dire quelque chose, mais quoi ?
Dans le doute, ne fais rien.



Jé pensais pas qué vous mé ferriez entrer pour être franche. C'est euh ... mignon ici.


L'Espagnole croisa les bras et resta un moment sans rien dire. Surtout ne balance pas de connerie sur le roi. Surtout pas ! Pas de boulette alors que tu ne la connais pas encore. Reste dans le sujet.


Cé brave tavernier du haut dé la colline là, m'a dit qué vous cherchiez des gens pour ... votre château. Alors jé me suis dis qué j'allais postuler. Vous avez du recevoir mon courrier ... hein ?


Elle fit quelques pas dans le salon et lorgna ce vase. Putain, ça, pour sur que c'était pas de l'argile ! Combien ça se revend ce truc ? Piouf.


Jé m'appelle Shawie, j'vous propose mes deux bras et mes deux jambes si vous avez besoin. J'vous ai marqué à peu près tout sur le courrier, alors si vous n'avez pas pipé quelque chose, profitez, j'suis la pour répondre.
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Jenifael..luna
    Les mots sortir de la bouche de la jeune femme.

    "- Vous vous foutez de ma gueule ? "

    Haussement de sourcil. Castelnau se lève, mains dans le dos, après un regard plein de dédain.

    "- En premier lieu, lorsqu'on envoie une lettre, on attends une réponse positive, avant de s'inviter chez les gens. Vous n'êtes pas la bienvenue et j'aurais pu ne pas être présente, j'ai pas moins de sept propriétés dans le royaume, Paris n'est donc pas la seule. De plus, vous n'êtes pas dans un château, mais un hôtel particulier. "

    Elle continua.

    "- Lorsqu'on postule, déjà, on surveille sont langage, le vôtre est déplorable, vous ne ferez même pas l'affaire aux écuries. De plus, ce n'est pas mignon, c'est austère et riche. Autrement dit, vous vous trouvez dans l'un des hôtels les mieux décorés de la capitale, étant donné que les trois-quarts de la noblesse préfèrent le mauvais goût des choses trop clinquantes. De surcroît, vous vous trouvez dans la résidence de la maison royale de Castelmaure, autrement dit, une des maison les plus anciennes et noble du royaume, chargé d'histoire, pour divers faits et qui a accueillie en sont sein la première reine de France élue. "

    Elle termina.

    "- Le saviez-vous ? "

    La jeune fille fit quelques pas et continua.

    "- Je suis comtesse, savez-vous comment faut-il m'appeler ? "

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Shawie
Hôtel, château, qu'est ce qu'elle en avait à faire après tout ? Une grange aurait pu faire l'affaire qu'elle n'aurait pas la différence. Levage de yeux au ciel très significatif d'un agacement naissant.

Hey bah si vous n'étiez pas la, jé serai repartie hein. Cé pas la peine de vociférer, j'vous ai pas voler m'enfin !

La résidence de la maison royale de Castelmaure ... jé connais pas mais bon, c'est comme si jé vous demandais la différence entre une cagouille et une cagoule, hein, vous né savez pas, mais c'pas pour autant qué jé veux beugler sur votre ignorance. Puis, on mé demande pas dé vous faire la lecture hein, alors qué jé cause mal, ma foi, on s'en branle.



L'Espagnole suivit du regard la femme, un instant, la détaillant quand même. C'est malheureux quand les gens partent de travers dans la vie. Avec des yeux et un cul pareils, elle n'aurait pas dû avoir de soucis à se faire. Eh bien, c'est avec sa tête qu'elle voulait arriver. Elle misait sur son point faible. Cette pensée lui arracha un sourire idiot mais un sourire quand même.

Comtesse Comtesse ...

Dédain est Comte donc on l'appelle Comte.
Lucie Duchesse, donc votre Grasce.
Melissandre, Princesse, donc Altesse Royale.

Jusque la logique.



Euh bah, Comtesse ?

Je vous ai vu une fois dans une carriole, tirée par un cheval. Enfin, la carriole tirée par un cheval. Et du coup, toussa nous amène à quoi ? Jé repars mon barda et j'vous laisse dans votre Hôtel avec vos gens où j'ai espoir dé trouver un petit quelque chose à mé foutre sous la chico ?

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Jenifael..luna
    Elle secoua la tête.

    "- Vous n'aurez pas votre place ici, pour un comte ou une comtesse, on dit, votre grandeur, au revoir. J'ai assez de personnel. "

    Elle s'arrêta, présenta la porte à la femme, pour l'inviter à sortir et quitter les lieux, avant que cela ne soit fait, elle commença à quitter la pièce, interdite, de cette entretient. Un ordre fût lâcher en sortant.

    "- Vous ne me présentez plus jamais ce genre de candidates. Sinon, j'vous met à la porte illico. "

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Shawie
La porte en ligne de mire, elle en avait l’habitude. Un soupire, puis un haussement d'épaule avant de s'y diriger lentement, presque déçue. Elle se retourna quand même :


Jé trouve ça dommage. J'suis désolée votre Grandeur, jé ne connais pas les coutumes de la noblesse même si jé le devrai. Simplement, je suis franche et assez directe donc vous n'aurez jamais de souci avec moi si jamais nous dévions avoir une conversation. Jé n'ai pas évolué dans lé même milieu qué vous ... ça sé voit ... mais jé pense quand même qué vous pourriez mé laisser une chance ? Jé connais lé bas monde fort bien et jé pense être en mesure de protéger vos arrières ?

Oui jé parle mal mais assurément bien mieux qu'il y a quelques années. Jé né connais pas les courbettes ni la langue dé bois, simplement ... Disons qu'on évitera qué je vous lise les passages des Saintes Écritures et qué tout ira bien ?



Un léger soupire sortit de ces lèvres.


Simplement j'aurai pu mé rendre utile auprès dé votre Comt ... Grandeur. C'tout. J'suis pas un mauvais bougre, j'essaye simplement dé m'en sortir. Jé pourrai faire l'effort d'éviter les jurons devant vous ?


Un autre pas vers la sortie, dans l'attente d'un peut être signe de tête pour dire "marché conclu". Ou pas.
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Jenifael..luna
    L'art de s'excuser. De se raviser, c'est ce qu'elle lu dans le regard de la domestique lui faisant face toujours de dos, elle émit un grognement sonore. Cela lui déplaisait, elle considérer cela comme une faiblesse. Elle se tourna, plaça ses mains en crochets, l'une crocheté avec l'autre, devant son ventre, pour demander.

    "- Je suis Réformé. Accepteriez-vous d'être la garde rapproché d'une femme réformé? Payé, nourri, blanchie. Vous devrez me suivre notamment en Castille et apprendre différentes choses sur moi. En contre partie, je m'engage à vous apprendre à parler correctement si vous le voulez, vous éduquez et vous permettre de ... disons ... être à peu près bien vu. "

    Elle lâcha.

    "- Ou plutôt de pouvoir postuler ailleurs, sans rendre cette image déplorable. En contrepartie vous devrez respecter mes consignes à la lettre, je n'aimerais pas que vous fassiez honte à moi, ou qui que ce soit d'autre ... "

    Nouvelle respiration.

    "- Qu'en pensez-vous? "

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Shawie
Réformée ?


Quoi que hein ? Réformé, c'était sans doute un truc de religieux ça. Comme si elle avait la gueule à s'intéresser à ce truc. Une main s'en vient donc gratter sa tête presque ignare en la matière. Autrement dit, elle acquiesça.


M'en fiche qué vous né reconnaissiez ni Aristote ni Christos. Vos croyances, bah concrètement jé m'en fiche. Tant qu'on mé demande pas de faire copain copain avec un Lion dé Judas ...


En Castille. Elle trouverait bien une galipette pour ne pas y aller. Faut dire qu'elle était vachement occupée à droite à gauche. Elle plissa les yeux, non pas pour cette histoire de Castille mais plutôt pour la suite du discours. Son éducation à elle était déjà parfaite.


J'ai pas bésoin d'être éduquée, j'suis parfaitement éduquée. Le meilleur aboutissement de l'éducation est la tolérance !


Up, ça c'est dit.


Pas comme vous mais jé le suis. Parler correctement porqué pas, ça peut toujours aider et éviter les quiproquos. J'suis d'accord pour vous suivre et tout le tralala, pour vous défendre en cas dé besoin.

J'suis d'accord donc. On commence par quoi ?

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Jenifael..luna
    Elle fronça les sourcils.

    "- Première leçon. Tenez votre langue. Mon éducation ne vous concerne pas. Et aller, vous lavez et changer de vêtements, on vous donnera une tenue plus adéquate, je demande à mes gens de porter du gris ou du noir et d'aborder mes couleurs. "

    Elle continua.
    "- Je ne vous aime pas. J'ai tout juste pitié de vous, parce que celle-ci, m'a lancé un regard, encourageant à la pitié. "

    La jeune fille désigna du menton la domestique.

    "- Une fois que vous saurez parler, vous apprendrez quelques principes religieux aussi ... Au moins, les principes, quant à la tolérance, je suis tolérante, je vous accepte ici. Dites un mot. Un seul de plus, et vous êtes virés. "

    Inflexible. En réalité, la femme qui lui fait face, la dégoûte par son ignorance, par son langage, par sa façon de se comporter et son horrible accent.

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Shawie
Ahum !


Faut pas pousser pépé dans les buissons hein. L’Espagnole se braqua pour de bon et ça ne fit qu'un tour dans son esprit. Elle avait l'impression d'entendre parler ... personne en fait. Elle en avait croisé des gens pourtant mais là ... ah là, on atteignait des sommets.

J'en bégaie de bonheur dé vous imaginer exorbité de pétoche, béant de connerie ! C'est malheureux quand les gens partent dé travers dans la vie. Avec des yeux et un cul pareil, vous n'auriez pas dû avoir dé soucis à vous faire.
Eh bien, c'est avec ta tête qué vous avez voulu arriver. Bhaa laissez moi vous dire qué vous avez misé sur votre point faible.



Putain ! Là, brusquement, elle s'est retrouvée devant un con -ou une conne-. Mais alors un vrai ! Un maousse ! Un nickelé ! Con comme un balai, comme une baluchon sans anse, comme un Fatum -et c'est pas peu dire- Oh bien sûr elle avait déjà côtoyé la connerie -qui n'a pas ?- mais toujours aimable, folichonne, chafouine. Elle avait pas fini de s'instruire !

Lui passant devant et regagnant la porte plutôt désignée. Regard de dédain devant la patronne des lieux, un regard vers la pièce puis elle quitta la pièce. Après tout, si on voulait l'attraper pour la foutre en geôle, elle sortirait son parchemin d'appartenance à un OR !



Mes hommages Comtesse !
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Jenifael..luna
    Elle claqua. Parler de son cul, avec sa tante, c'était une chose. Parler de cul, avec sa tante, c'était la même chose. Parler de ses yeux, c'était de trop. Parler de son cul et de ses yeux, il n'en fallait pas plus pour que la jeune fille, émette un simple, presque discret.

    "- A jamais. "

    Et à son tour, elle passa la porte. Opposé, celle menant à l'escalier, grimpant dans la bâtisse, rejoignant une pièce apprécier de la jeune femme, un espace guère loin de sa chambre et contenant une objet particulièrement de la brunette, un tympanon. Elle s'installa, le pris et commença à en jouer. La douceur de la mélodie, les notes s'infiltrant dans ses oreilles, elle pris un plaisir certain à l'écouter. Pendant ce temps, la domestique qui avait eu pitié du rendez-vous du jour, avait informé celle-ci qu'elle ne pourrait espérer travailler à l'hôtel avec un grand désolement.

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Ivanne
Claic clouc claic clouc. Iiiiiiiiiiiii. Claic clouc. Claic. Clouc. Froufrou, elle s'appellait Froufrou IIème, car elle était le deuxième cheval qu'Ivanne avait (au moins, le deuxième qui aimait), la plus intelligente jument de ses étables, docile aux ordres de sa propriétaire, mais elle s'opposait à suivre le chemin. Les autres chevals des guards de l'Infante étaient déjà laissés au début, là où la côte menace à se precipiter et se tuer, en obligeant à marcher à pied aux hommes d'armes, ceux qui portaient les couleurs rouges et bleues de la femme qui les paye. Mais la blanche jument paraissait consentir la descente, rompre les limits du royaume animal; hennir, avec peur, mais avancer jusqu'à l'Hôtel Castelmaure. Jusqu'à la peur était telle pour la chevaline, que lui stimuler était inutile et elle s'arrêtait peu à peu. Oui, la seule distance de la croupe au sol donnait une impression de vertige, du coup que la noble dame ne s'opposait pas non plus à les exigences de survie du animal.

Bouef.

Fatiguée, Ivanne descendait de la croupe avec l'aide d'un de ses hommes. Sa chaussure lui permettait descendre, mais pas sans effort. De cette façon l'ambassadrice pour la France arrivait où elle se logerait les jours à Paris, les jours du Louvre sans fin, grâce à la hospitalité de la maison Castelmaure et de cette qui était sa amie depuis le fatidique mariage avec son vassal, Jenifaël.



- « On est déjà là. -Annoncait, s'étant retiré les gants de cuir. Habillée en soie damassée grise très claire, les éclats de la robe au soleil étaient comme ceux de les éclats de l'arc-en-ciel, bleus, verts, jaunes, mais surtout aveuglants, choisis pour éblouir.- Vous savez ce qu'il faut faire. »

Un désiré silence, et un clonc clonc clonc à la porte de la main d'un des hommes de son cortège.
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Jenifael..luna
    [FR]

    Elle fut prévenue de l'arrivée de Josselinière. Et descendit, pour aller accueillir sa co-suzeraine. Habillée de noir et de bleu la jeune fille avait laisser ses longues boucles et ondulations folle totalement libre et elles se glisser jusqu'en dessous la courbe délicate de son séant. Elle ordonna de faire entrer la belle Castillane, et l'accueillie, dans le délicat salon noir, bleuté et garni d'arôme blanc. La jeune fille s'installa dans l'une des plus grands fauteuils de la pièce, garnie de bleu roi. Un plateau garni fut apporté rapidement sur la table, boire, manger, grignoter, principalement, la jeune fille n'aimait pas manger de copieux repas, simplement des grignotages rapides. La blonde avait du déjà passer par la cours, au lierre rose, grimpant et aux fleurs blanches, à l'ambiance féerique et elle arriverait alors près de Jeni, elle pourrait facilement la voire, quoique, elle se fondait dans le décor avec sa robe.

    "- Votre Altesse royale, votre tenue est très jolie. "

    Il fallait bien engager sa conversation, bien qu'elle se doute, qu'Ivanne n'est aucun mal à démarrer un dialogue.

    [FR]
    Fue avisada por la llegada de Josselinière. Y descendió, para ir a acoger a su cosoberana. [URL=http: // hpics.li / 91fb61b] Vestida de negro y de azul [/URL] la joven chica tenía dejar sus rizos largos y ondulaciones loco totalmente libre y ellas deslizarse hasta fondo la curva delicada de sonido decente. Ordenó introducir a la guapa Castellana, y la acogida, en el salón(feria) delicado negro, azulado y guarnecido de aroma blanco. La joven chica se instaló en una de las butacas más grandes de la pieza(cuarto), guarnecido de azul turquí. Una bandeja(plató) guarnecida fue aportada rápidamente sobre la mesa, beber, comer, roer, principalmente, a la joven chica no le gustaba comer comida copiosa, simplemente roeduras rápidas. La rubia tenía de ya pasar por le corro, a la hiedra rosa y trepadora y A las flores blancas, al ambiente mágico y llegaría entonces cerca de Jeni, podría fácilmente incluso, aunque, se fundaba en el decorado con su vestido.

    " - su Alteza real, su postura es muy hermosa. "

    Había que entablar bien su conversación, aunque sospecha, sea Ivanne no es ningún dolor(mal) de empezar un diálogo.

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