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[RP] "Dans ton dos, royalo!"

Umbra
[Midi moins quart avant que Marc crie]

Il n'était pas encore l'heure de la sentence et le glas ne sonnerait pas aujourd'hui au grand dam d'Umbra. Plantée au milieu de la place publique de Saumur, elle prenait son mal en patience le temps que l'astre solaire atteigne le zénith. Ce n'était pas la mercenaire qui remplissait un contrat douteux. Nul règlement de compte, seulement justice et pour une fois, légitime! C'était donc Sainte-Thérèse en tenue officielle, le front perlant de sueur sous son voile, qui restait plantée là sur la place publique de Saumur.

Accompagnée d'un âne gris, la Sainte Patronne d'Anjou*, cuisant sous sa bure, héla le crieur public sans bouger d'un pied:


Hey! Crieur! J'ai besoin de vous!
Oui, ma soeur, en quoi puis-je vous être utile?
rappliqua l'intéressé.
Je ne suis pas votre soeur!
Hum...Oui, ma dame?
Passez donc une annonce pour moi, j'ai pas envie de beugler...
Laquelle donc?
Dites donc aux angevins de venir voir le sort que l'Archiduché réserve aux royalistes qui pillent nos terres!


Devant le regard dubitatif du crieur, la Corneille ajouta plus sèchement:

Dépêchez-vous d'obéïr ou je vous flagelle aussi pour trahison!
Hum...Et mon sou?
Ah ouais...Votre sou...Tenez...


Quelques deniers passèrent d'une poigne à l'autre et aussitôt, l'annonce prit de l'ampleur:

Approchez! Approchez! Mes dames, mes sieurs! Angevins, Buses et Canards! Venez assister à l'humiliation d'un royaliste! Pour la justice et l'indépendance! Vive l'Anjou!

Le brailleur disparut dans la grande rue avertir les villageois tandis qu'une troupe de badauds commença à se former autour de la place. Les regards curieux et avides, les sourires moqueurs et satisfaits, les murmures et les rires, Saumur bouillonnait en cette belle journée d'été et les habitants trépignaient d'impatience suite à la dernière nouvelle.

*Titre non-officielle mais vachement classe.

RP grand ouvert! PJ, PS, à vos plumes!

_________________

Andrea_
Depuis quelques temps, je me sens démunie.
Y a toujours un âge, dans l'éducation des enfants, où, après les avoir couvert, on tente de les laisser voler de leurs propres ailes.
Le problème avec Marc -en dehors du fait que ça ne soit pas mon enfant-, c'est qu'il ne doit pas avoir d'ailes. Du coup, quelque soit sa manière de s'envoler, il se ratatine joyeusement.


Marc, j'lui ai fait à peu près tout subir. J'peux lui faire faire -sans me vanter- tout ce qui me passe par la tête, et avec n'importe qui. Je suis un peu son Dieu - en tout modestie-. Donc, comme je ne suis pas sa mère, je ne peux que ricaner de le voir se ramasser. - Pour ce qui est de coucher avec Melchiore, j'y travaille-


Depuis quelques temps, je loue Marc. Il n'en sait rien, forcément. Mais c'est un homme tellement bon -certains diraient benêt-, qu'il obéit au doigt et à l'oeil de tout le monde. Parfois il se rebelle, mais il est tellement drôle qu'on le laisse faire.
Je sous-loue son collant en soie et sa chemise également. J'ai le droit de les porter une heure par jour -droit que je me suis imposé-, et j'en profite donc pour le sous-louer à d'autres gens en manque de douceur. Jusque là, aucun accident.


Mais derrière toutes ces crasses se cache un amour indéfectible que peu de personnes ne peuvent comprendre. Pas même moi. Enfin au moins, pas besoin de se battre pour savoir lequel de nous deux portera la culotte.

Et depuis ce matin, je sens que l'orage gronde au loin.
Les fenêtres sont ouvertes, on crève de chaud. J'en suis encore à baver contre mon superbe oreiller -100% plumes d'oie- et à rêver que je respire sous l'eau en compagnie de poulpes sauvages quand j'entends le crieur de la ville s'égosiller.



Approchez! Approchez! Mes dames, mes sieurs! Angevins, Buses et Canards! Venez assister à l'humiliation d'un royaliste! Pour la justice et l'indépendance! Vive l'Anjou!



J'suis jamais sortie de l'eau -du lit quoi- aussi rapidement. C'était pour Marc. Ma main à couper. La menace était bien réelle cette fois. Le Royalo, c'est lui. Moi j'ai pas encore choisi mon camps. Mais je suis avec ceux qui ont raison, et qui tapent le plus fort. Si y a bien UN truc sur lequel je n'ai ps encore travaillé avec Marc -pur le faire progresser- c'est de son côté royaliste. Non pas que j'aimerais qu'il change mais bon, il a pas l'air vraiment informé.
Je ne le suis pas vraiment plus, je n'ai aucune idée de qui nous gouverne - enfin gouverne le petit peuple, moi j'suis pas d'ici!-. Pour tout vous dire, la dernière fois que je me suis intéressée à un roy c'était Jean. Et avant Jean, ça devait être le balbuzard. et avant ça, Nebisa. Disons que j'en retiens un sur deux et c'est déjà bien.

Les cheveux ébouriffés, de l'eau encore dans les poumons et des bulots sous l'oreiller, j'hurle sans pour autant bouger -s'il est pas midi, j'me lève pas!-



MARC, cache toi! J'suis pragamatique
Et sous le lit ça suffira pas J'suis aussi très réaliste sur les capacités de réflexion de Marc.



J'ai un vague souvenir de l'avoir loué pour la journée, pour distraire le peuple... Mais j'sais plus à qui. Ah la boisson, quand il fait chaud, le vin rouge, c'est par-fait!
Allez Marc, réveille toi, ta journée va être longue. -et moi j'vais devoir aller acheter des oeufs pour viser... toi.

_________________
Marc
Attention... Top ! Je suis un animal de l'ordre des diptères, caractérisé par une trompe qui va vous laisser des démangeaisons terribles aux endroits les plus improbables en plus de vous délester d'une part de votre sang. Mes ailes écaillés provoquent des bourdonnement insupportables dont j'aime faire écouter la vibrante mélodie au touriste de passage qui souhaite faire la sieste au camping de Ploutieau sur Mer. Je suis aussi un des plus grands vecteur d'agents pathogènes même si je file pas encore la lèpre mais ça ne saurait tarder. Je suis je suis ?

*DING*

La mer noire ?
LE MOUSTIQUE !

Eeeeeeeet c'eeeeessst gagnéééééééé ! Merci Jean-Luc, ça tenait à quelques petites erreurs hein, c'est dommage. Et bien sûr, bravo Chantal ! Chantal regardez votre magnifique cadeau offert par notrblablablablablabla.....

Merci qui ? Merci Wiki.
Et les éditions Larousse pour offrir ce *magnifique* dictionnaire à tout les perdants !
Bon, maintenant que j'ai refais votre culture G avec Juju, passons au second point :




Putain ça me gratte. Mais c'est pas possible ça. Comment en 6h de sommeil/retournement continuel sous le drap/suées ils ont pu me piquer 11 fois ?
Et je l'entendais ce salopard à mon oreille. Vzzz vzzzz vzzzzZZZZZzzzzzzzZZzzz. A m'narguer, à passer juste à côté. J'l'ai touché une fois. Il a du s'éloigner pendant 5 minutes, le temps d'aller pisser le sang qu'il m'avait déjà soutiré, et il est revenu à la charge avec un copain.

Et quand c'est pas les moustiques qui me maltraitent, c'est le soleil. ça fait une bonne demi-heure que je suis allongé dans ce lit, front contre matelas, langue dehors dans l'espoir de capter un poil d'air frais. Mais faut croire que les poils m’évitent quelque soit leurs origines.
Je crois qu'il me reste un peu de force. Si je me concentre, je peux y arriver. Faire la chose que je fais le mieux au monde depuis ma naissance.


Raaaahhh....Pitié....Tue moi, j'en peux plus, fait trop chaud...

Me plaindre.

Évidemment, je parle pas tout seul. Le soleil qui me frappe sur le crâne me fait pas délirer à ce point. Juste à côté en réalité, y'a Andrea. Mon idylle. Mon fantasme. Mon émerveillement quotidien. Mon bourreau aussi, au vu de ma demande. Ma patrone, ma loueuse-même-que-je-le-sais-pas-parce-que-je-vois-pas-plus-loin-que-le-bout-de-mon-nez, ma fiancée, il parait, ma chieuse, ma farpaite...

C'est aussi la fille que je touche jamais.
Mais pas à cause d'un moment de délire du à la chaleur infernale qui règne depuis quelques jours.
Je suis juste con. Enfin pour être clair, je suis tellement fidèle que je reste loyal à une fille qui m'a envoyé sur les roses y'a... y'a des mois et des mois de ça. Une sorte de blocage. Je pourrai vous la faire à la romantico-poétique; comme quoi c'est le fait d'avoir trop aimé sans l'avoir été sois même, que mon coeur souffre, que la plaie ne se refermera jamais et que je suis condamné à errer dans les limbes d'un amour éternel blablabla...Comprenez que je résume ça en "je suis con". Ça va nettement plus vite et le résultat est équivalent. Si l'amour est un oiseau, le mien s'est pris la fenêtre en pleine gueule en pensant passer au travers et il doit rester un petit bout de mon cerveau collé dessus.

Bon, passons cette parenthèse. Je regarde Andrea, espérant qu'elle mette fin à ma souffrance comme je le lui ai aimablement demandé. Mais elle est approximativement dans le même état que moi. Cheveux plus longs, peau plus douce (quoique), suée identique. La même. Quoique... C'est pas de la cellulite là par has....



Approchez! Approchez! Mes dames, mes sieurs! Angevins, Buses et Canards! Venez assister à l'humiliation d'un royaliste! Pour la justice et l'indépendance! Vive l'Anjou!


Et soudain, elle bouge comme si un moustique l'avait piqué près de l'oreille. C'était donc bien de la cellul...

MARC, cache toi! Et sous le lit ça suffira pas

Mais comment elle a... M'enfin...C'était mon idée le lit putain ! Puis j'ai beau regarder de tout les côtés, je vois pas d'autres cachettes. Puis qui lui dit que c'est moi ? Bon d'accord y'a pas des masses de Royalos en Anjou, mais on sait jamais, ça peut arriver qu'un pauvre type qui aime regarder des couronnes passe par là, l'air de rien, hurle qu'il aime la Reyne et voilà, l'affaire est pliée, c'est de lui qu'on cause. Non ?
Personne n'aime la Reyne ?
Ah, elle est morte ?
Ah bon.
Bah et alors ?
Oui bon ça va j'ai compris ! PANIQUE !


Mais j'fais quoi alors ? J'vais pas me cacher dans l'armoire avec un oreiller pour m'cacher l'zigouigoui ! Si j'sors on m'voit, si j'reste on m'trouve !

Attends mais j'y pense...C'tait pas une vieille idée de la Sainte là ? Sainte Therèse ? Cette histoire de fouet ? Nooon... Noooon ?

S'en ai suivit un déglutissement sonore et un Marc stoïque, planté à la fenêtre pour voir l'arrivée triomphante de son bourreau. Et sur un ton plaintif :


Andreaaaaaa.... Elle arriiive...

Les emmerdes et les plaies dans le dos ? Ah ça oui !

Je veux un +15 points pour avoir placé zigouigoui.
Melchiore
-Et ça tu vois, mon frère, y'a encore des gens qui osent en douter, c'est scandaleux.
-Ah. Scandaleux. Oui, oui. Mais par contre là j'ai pas trop le t....
-Parce que si on les laisse faire, bientôt, y'a PLUS DE FRANCE. TU comprends ça ? PLus de France ? C'est pour ça qu'il faut agir MAINTENANT. Tu comprends, ça ?
-Oué oué... Oué Oué...


Le type, là, qui l'avait alpagué dans la rue des Veneurs, lui postillonnait à la figure depuis dix minutes. Ou était-ce un quart d'heure ? Il s'appelait Charléd. Ou Jibé. Melchiore ne savait plus trop. Au début, il avait eu l'air avenant,avec son nez en trompette et sa chevelure chevaleresque hyper emmêlée.

-Parce que tout ça, la chaux, la cire froide, les plumes de faucon taillées pour les flèches, et la poix,bientôt, y'en aura plus. C'est pour ça qu'on a besoin de TA contribution.
-Ouais mais moi j'suis pas trop roya...
-Parce que l'Empire, bientôt, il sera sur nous. Et là ça sera la CRISE, mon frère.
-Non mais j'comprends, mais tu vois moi...
-C'est comme ces putains de Bretons. Dix mille écus de contribution annuelle pour l'armement, le déboisage et l'extension navale. Que NOUS français, on peut compter que sur les quatre navires royaux qu pourrissent en Artois, retenus en otage par Smurf le taré. NOUS royalistes, bientôt, on s'en sortira plus.


Au début, Melchiore avait juste pensé que l'hère allait le démarcher pour le sauvetage des petits mainois et la réinsertion des précepteurs dans les domaines huppés du Mans, où le taux d'analphabétisme grimpait en flèche chez les descendants mainois.

-Ahin ?
-Regarde ça, c'est la courbe démographique des élevages de chevaux en Champagne, en chute libre et exponentielle. Bientôt, on adoubera des chevaliers sans chevaux, et on s'retrouvera avec toute une génération d'écuyers désœuvrés. C'est CA que tu veux pour la France ?
-Non mais ici c'est l'Anj...
-Et ÇA ! ÇA, c'est le taux de déforestation croissante en Limousin. Bientôt, on pourra même plus construire de trébuchet ou de beffroi. On prendra plus des remparts qu'avec des putains d'échelles. Et les nouvelles technologies, tout ça, dans le ionf, mon frère. On pourra PLUS RIEN faire. La balistique, ça sera plus que des frondes, des jets de glaviot et des lancers de pets à la sauce Berrichonne. Le retour à la GAULE.
-Huh...


Melchiore était coincé. Avec son bot et son endurance de bébé barboteur, la fuite n'était pas une option envisageable. Le fidèle démarcheur royaliste avait dû prendre un chaland par mètre, soit mille par mile. Et pour remplir son quotat, il avait dû marcher de Paris jusqu'à Chinon, sans se rendre compte qu'il avait atterri en Anjou. Sa barbe hirsute et ses yeux caves témoignaient des jours et des semaines qu'il avait passés sans dormir ni manger. Le pauvre.

Cependant, il fallait lui reconnaître un certain talent d'accroche. Impossible de s'en défaire. Malicorne était pris au piège. Il s'imagina un instant enrôler quatre ou cinq gars comme lui pour tenir tout un siège durant un hiver, aux pieds d'un château de campagne. Réfugiés derrière les murs, les badauds s'y seraient cloîtrés jusqu'à la famine. Et puis, avec l'oseille qu'ils pourraient lui rapporter, Montmorency pourrait enfin envisager le projet de construire le manoir que Charlemagne lui réclamait depuis des mois, perspective pour l'heure inenvisageable.

-PENSE à l'avenir de la France. J'te demande pas de donner de ta personne. Juste une petite somme pour aider. Si tout l'monde faisait ça, on pourrait s'en sortir et même prendre la Lorraine.
-Euh mais, les impôts, ça sert un peu à ç...
-J'te parle d'une IDÉOLOGIE, mon frère.
-HUMPPfrraaah ! C'est combien ?
-Pour toi mon frère, c'est prix d'ami. Allez, tu peux bien donner mille doublons d'or.
-Euh. Bon. Euh. Oui mais. En fait...


Approchez! Approchez! Mes dames, mes sieurs! Angevins, Buses et Canards! Venez assister à l'humiliation d'un royaliste! Pour la justice et l'indépendance! Vive l'Anjou!

Ce fut la providence, sans doute. Charléd fut piétiné par une demie centaine d'angevins qui venaient s'attrouper jusqu'en place publique, emportant Melchiore dans leur flow.

C'est ainsi que Malicorne se retrouva là, parmi la plèbe.

J'savais qu'j'aurais dû rester couché.

Il resta cependant. Tout ce qui concernait Sainte Thérèse devait forcément être sympa à voir.

-On peut participer ?
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Marzina.
Nolan était vénère. Mais genre, très vénère. Nan parce que ses parents étaient partis s'amuser ailleurs, et comme d'habitude, sans lui. C'était toujours sans lui depuis que la figure maternelle avait le ventre qui s'était mis à pousser. Bien que la conception soit un concept qu'il ne maitrisait encore clairement pas, Nolan avait cependant compris une chose: le ventre là, il était en train de le REMPLACER. Mais c'était lui, l'héritier O Mordha. Lui, et pas un autre.
Afin de marquer sa désapprobation, aujourd'hui, il avait décidé de fausser compagnie à sa nourrice. Ca leur ferait les pieds tiens!
Errant en claudiquant sur ses deux jambes molles tel un faon qui vient de naitre, l'héritier en herbe est vite attiré par l'endroit le plus bruyant. Ou par l'endroit où la violence est la plus forte, lui même ne saurait pas dire. Le hochet empli de dents de mainois dans une main, l'autre s'agrippant aux frusques des gens présents, l'enfant se dirige vers le centre de l'attention, frappant de son hochet morbide quand il le fallait pour se frayer un passage. Pour l'instant, il n'y a rien. Il est contrarié le petit, il fronce le nez. Il avait bien compris qu'on promettait de la violence, et il se sent floué. Alors il hurle.


BAGATOUBO!

Si on lui donne pas sa dose de violence, il se chargera de l'amener. Mais pour l'instant il secoue son hochet tel une maraca en guise de menace.

Nolan est un sale gosse de presque deux ans. N'hésitez pas à interagir avec lui. Il est méchant, parfois il mord aussi.

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Calyce
Approchez! Approchez! Mes dames, mes sieurs! Angevins, Buses et Canards! Venez assister à l'humiliation d'un royaliste! Pour la justice et l'indépendance! Vive l'Anjou!

Ça c'est le genre de harangue qui fait vite sortir une Calyce de son trou. Au diable ses envies de rester à l'ombre, au frais : on va pendre un royaliste. Pourvu que ce soit un tourangeau. Et si c'était son m'sir Renard ? Im-pos-si-bleuh. On sait jamais...
-On sait le nom de la vict...hum du coupable du jour ? Que l'Archiduchesse, inquiète un peu, demande à Eon, le nain brissacois.
-Non. J'sais juste qu c'est la bonne Sainte-Thérèse qui rend justice à l'Anjou.
-Ouuuf ! Ce n'est que Marc alors !
-C'lui qui viole les portes et les tables ?! Il a ENFIN réussi à piller quelque chose ?

Haussement d'épaules de l'Archiduchesse.
-Si Thérèse le dit alors oui. Il a du piller quelque chose...genre la patience de Papy en Touraine
-Ca mérite quoi, ça ? La mort ?
-J'hésite entre une médaille et lui faire lécher les pieds par une chèvre pour le faire crever, littéralement, de rire.
-Owiiii ! Et une fois mort, on le couperait en quatre gros morceaux qu'on foutrait sur une pique aux frontières de l'Archiduché ! Une mise en garde pour les royalistes qui tenteraient de venir nous faire ch... Outch.
Ou quand le nain vient de trébucher sur quelque chose. Ah non, c'est un quelqu'un qui vient visiblement de servir de carpette à des angevins très contents. La Dénéré de s'accroupir pour aider le pauvre malheureux à se relever.
- Don...ner...p...pou...rr...le...Royau...medefrance.
-Ah, t'es de ceux là.
La mimine archiducale, jusque là tendue dans le but d'aider, se fait bourrelle en appuyant sur la tête du démarcheur royaliste. Qu'il embrasse à nouveau le sol angevin. C'est PAS bien de dire des bêtises. C'EST PAS BIEN ! Et de demander au valet nanesque de l'aider à le trainer jusque sur la place. Thérèse ne verrait pas de mal à infliger sa sentence à un condamné de plus. Et puis non. C'est finalement aux pieds de l'engeance O'Mordesque que Charléd finit.
-Tiens, c'est cadeau ! Un jouet qui fait des bruits différents selon si t'y arraches les tifs, que tu le mords ou que tu le piques avec un truc qui cou...hum non, oublie. Parce que vu les parents que se pait le môme, lui mettre un truc qui coupe dans les mains c'est dangereux...pour les autres surtout.

Bref, ça, c'est fait. Elle gardera un oeil sur l'enfant, de loin, faute à la saleté d'instinct maternel qui donne l'impression de pousser en même temps que son ventre.

Plus qu'à faire signaler sa présence à la Sainte-Thérèse-Bourreau-D'Anjou
en agitant les deux mains. Youhou je suis là ! Et de prendre place pas loin de Melchiore et de lui montrer le sac porté par Eon :


-Des fruits pourris qu'on pourra balancer sur Marc !


Mais pas trop fort quand même. C'est qu'il est attachiant le GerMarc et puis faudrait qu'au moins UN des mariages d'Andrea finisse bien.
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