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[RP] Boutique : La nécessité d'un cadeau

Raymond_de_petrus
Le peintre s'était rendu pour quelques jours à Paris, pour régler quelques affaires personnelles. Au cours de ses pérégrinations, il avait entendu parler de l'ouverture d'une petite boutique de parfums, et décidé qu'il était temps de remercier une amie proche pour tout ce qu'elle avait fait pour lui les dernières semaines.

Il ne pouvait pas lui offrir de robe, elle était couturière, ni de fleurs, elle aimait l'herboristerie et ses plafonds étaient envahies de plantes à sécher. Il fallait quelque chose d'autre, et il estima qu'un parfum pourrait lui plaire. Passant devant la devanture de la boutique, il avait lu les fragrances en vente, et déjà réduit son choix à deux possibilités. Mais le choix serait sans doute cornélien.

Il entra donc dans l'échoppe, au luxe affirmé et observa les lieux patiemment. Vêtu du noir du deuil, avec un bras gauche en écharpe, il était loin d'être emblématique de la clientèle féminine qui devait apprécier les lieux. Toutefois, la qualité de ses vêtements laissait présager l'homme bourgeois. Il décida donc de patienter, en attendant qu'on veuille bien s'occuper de sa demande.

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Eurielle_de_monmouth
On l'avait embarquée dans cette histoire sans vraiment lui demander si elle en serait d'accord. Trait commun à tous les Monmouth, il faut croire. Déjà que bon, elle en était passée par tous les stades de "t'es une filleeeeeeuh", fallait qu'en prime elle fasse bonne figure. Mais qu'elle ne se sentait pas à son aise dans les froufrous. Aussi, pour bien marquer qu'elle ne ferait jamais comme on souhaitait, elle avait consenti à aider mais à sa sauce. C'était donc Pétronille qui l'avait suivi à Paris qui s'était chargée de l'aider à se vêtir. Buste bandé pour que n'apparaisse pas trop la proéminence de sa condition de femme, chemise un peu large, braies et bottes de bonne facture. La chevelure domptée par un catogan, elle était arrivée de bonne heure ne serait-ce que pour se bercer par l'atmosphère de la boutique et s'en imprégner. Il était fort à parier qu'Ambre grimacerait en la voyant ainsi et qu'elle aurait le bon mot pour lui faire entendre que ce n'est pas un homme. La blonde s'en fichait. Les hommes, elle en avait soupé plus qu'à son tour et la nostalgie de son enfance prenait de plus en plus le pas sur le reste. Elle ne cessait de faire les cent pas dans la boutique et dans le salon. Rester à rien faire n'était absolument pas sa tasse de thé. Ambre s'occupait de créer mais elle, elle s'ennuyait fermement. Elle était résolue à trouver sa nièce pour lui dire qu'elle sortait quand la porte s'ouvrit. Les émeraudes glissèrent jusqu'à l'objet qui l'empêcherait de filer. La mâchoire se crispe pour ne pas lâcher un juron ou un soupir grossier. Et après une longue inspiration, la blonde s'avance, un léger sourire aux lèvres.

Le bon jour à vous. Je suis Euri de Monmouth. Si je peux vous être utile en quelque chose...

Et d'incliner la tête légèrement, le regard à l'affût.
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Raymond_de_petrus
Raymond laissa ses pensées divaguer quelques instants, se disant que sa défunte épouse aurait aimé entrer dans un endroit pareil. Il brida sévèrement son imagination qui commençait à supposer quel fragrance lui aurait convenu - sans doute la Poudrée - quand une voix féminine s'adressa à lui. Il sortit ainsi de sa rêverie, et adressa un sourire courtois à la jeune femme.

Le bonjour. Raymond de Pétrus, enchanté.

Il ne put s'empêcher de noter la tenue masculine d'Euri, et la sévérité de celle-ci, tranchant avec l'endroit opulent. Il accorda cela à une excentricité de jeunesse. Le nom de famille lui était vaguement familier, sans doute une famille noble. Hélas il n'avait pas assez étudié les registres lors de son bref passage à l'Hérauderie pour en savoir plus.
A la question d'Euri, le sourire se fit plus amusé.


Bien entendu.

Je cherche un cadeau pour une amie. J'ai déjà regardé ce que vous proposiez un peu comme mélanges, et j'hésite entre deux d'entre eux. Votre concours pourrait alors m'être précieux pour me décider.

Acheter un parfum pour quelqu'un d'autre que soi-même me parait un exercice délicat, n'est-ce pas ?


La question était rhétorique. Raymond doutait qu'il existe des critères logiques pour déterminer quel parfum convenait, comme des cases à cocher, ou pire, une grille de bingo.

Je ne sais pas quoi choisir, entre la Boisée et la Promise. C'est... une jeune femme assez humble, bien qu'elle évolue dans un milieu aisé. Qu'en pensez-vous ?
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Eurielle_de_monmouth
La jeune femme inclina doucement le menton en guise de salut. Et non, elle n'était pas froide. Loin de là, même. C'est juste une contrariété passagère à l'envie de fuir un lieu qui n'était pas le sien du tout mais plutôt celui de sa nièce adorée. Et au fur et à mesure que l'homme parlait, le cerveau de la blonde, plus habituée aux mâles conversations qu'aux sujets en rapport avec les froufrous et fanfreluches, se perdit corps et bien. Et de se mordiller la lèvre, hésitante et gênée.

Oui, je vous comprends bien. Toussote. Je doute de pouvoir vous être d'une grande aide quant à choisir plus l'une que l'autre. Je n'y entends pas grand chose dans ces domaines là. Mais je peux aller chercher ma nièce, elle saura vous conseiller plus sûrement.

Et de manquer rajouter qu'on peut lui demander son avis sur tout ce qui a trait aux chevaux mais le domaine féminin... C'est pas son rayon de prédilection. Sans vraiment attendre de réponse mais avec quand même un mot d'excuse pour l'homme, la jeune femme esquissa un sourire contraint à l'homme et fila chercher en catastrophe sa nièce dans l'arrière boutique.

Ambre ? Bon dieu ! Ambreeeee ! Tu aurais pu me dire que je serai amenée à conseiller sur des choses dont j'y entends rien !!! Il y a un homme qui demande conseil pour une jeune femme de ses amies. Plutôt humble personne à ses dires mais issue d'un milieu aisée. Il hésite entre deux. Débrouille-toi avec lui. Moi, je refuse de conseiller. Dorénavant, j'accueille les personnes mais c'est tout sinon je reviens pas y mettre les pieds !

Et de se prendre un verre de vin de paille pour faire passer le choc. Misère de misère, d'une manière ou d'une autre, ils finiront par avoir sa peau.
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Raymond_de_petrus
La réaction de la vendeuse dérouta Raymond, qui l'informa que non, elle ne pourrait pas l'aider. L'homme afficha une brève expression de surprise, il ne s'était pas attendu à cela.

Il la salua toutefois poliment, avant qu'elle ne disparaisse dans l'arrière-boutique. Le peintre entendit quelques éclats de voix, sans qu'il puisse distinguer quoi que ce soit, et les doigts de sa main valide commencèrent à tambouriner le comptoir. Non par agacement, mais bien par simple réflexe. Il ne put s'empêcher de s'interroger sur les raisons de son départ. Etait-ce parce qu'il était infirme, ou qu'il n'arborait aucun symbole de la noblesse ?

Et puis, il s'inquiétait un peu, la jeune femme lui avait paru très jeune, et avait indiqué aller chercher sa nièce. Il ne put s'empêcher de s'interroger sur l'âge de la jeune fille, espérant alors qu'un richissime noble ayant trop d'argent n'avait pas eu l'idée d'offrir à sa rejetonne en culottes courtes une boutique pour jouer à la marchande.

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Ambre_m
Elle était penchée sur un de ses travaux de création quand une Tante complètement paniquée déboula dans son atelier, le verbe était rapide et de ses perles bleues elle la scrutait quelque peu amusée de la voir dans un tel état.

- Ma douce tante calme toi un peu voyons, on dirait que l'on vient de te demander de traverser à la nage la mer qui relie l'Angleterre, cet homme ne te parle que de choses typiquement féminin …

Poussant doucement son fauteuil elle se leva pour se diriger vers la boutique lui jetant un regard taquin.

- Promis tu ne feras plus que l'accueil et si tu veux te détendre quelque peu j'ai remarqué une boutique avec de jolies tenues de cavalières pas loin des Galeries.

Et c'est sur ces derniers mots qu'elle passa la porte menant à la boutique, son regard croisa la stature de l'homme près du comptoir et de son pas naturellement léger elle vint se placer face à lui.

- Bonjour je suis Ambre la créatrice, ma tante m'a indiqué que vous étiez à la recherche d'un parfum pour votre amie ..

Sortant une carafe et deux verres, geste traditionnel et de bienvenue dans la boutique.

- Je suis navrée ma Tante n'a pas encore toutes les connaissances en terme de parfum mais nous allons ensemble revoir cela et j'ai le souhait que vous repartirez d'ici satisfait de votre achat.

Débouchant la carafe entre ses mains elle posa son regard sur son interlocuteur.

- Je peux vous proposer un verre de vin de paille et si vous pouviez me réexpliquer rapidement quels parfums vous attire à ce jour et aussi brièvement comment est la personnalité de votre amie.

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Raymond_de_petrus
Une jeune femme finit par arriver, et se présenter. Raymond reconnut que le prénom était fort bien choisi au vu de la chevelure blonde de celle qui se présentait comme la créatrice.

Le bonjour. Je suis navré, je crains d'avoir fait paniquer votre tante avec ma demande. Ce n'était pas mon intention.

Il s'enticha d'un sourire amusé, alors qu'Ambre sortait une bouteille et deux verres. Il trouva la coutume inattendue, mais très appréciable.

Rassurez-vous, je peux tout pardonner à une jolie femme qui m'offre du vin.

Le peintre se révéla intrigué par le vin qu'elle lui servit et saisit le verre de sa main valide avec intérêt.

Avec plaisir, j'en ai souvent entendu parler, mais on n'en fait pas d’où je viens, dans le Bordelais.

Toutefois, il ne le but pas tout de suite, préférant d'abord expliquer à Ambre l'objet de sa venue.

Comme je le disais à votre tante, j'ai lu un peu les mélanges que vous aviez créé, et je pensais offrir à une amie l'un d'eux. Hélas, j'hésite entre la Boisée et la Promise.

Il chercha ses mots, pour faire une rapide présentation de la personne concernée.

C'est une couturière, assez renommée, et donc assez... aisée. Mais elle est d'un tempérament un peu sauvage, elle ne se met guère en avant malgré son talent. Et elle est un peu herboriste, ainsi la Boisée pourrait parfaitement lui aller. Mais... je me dis aussi que quelque chose de plus... fruité conviendrait aussi, et... ce serait plus original.

Peut-être projetait-il un peu de ses espérances dans ce parfum, alors qu'il ne lui était pas destiné.

Enfin vous êtes la créatrice, peut-être pourriez-vous m'aiguiller ?
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Ambre_m
Elle s'était faite attentive aux propos du Sire, un sourire chaleureux toujours présent sur ses lippes.

- Pour le vin il est typique du Comté de ma naissance et il est produit sur les Terres de mon père, c'est un plaisir du palais avec ses notes sucrées et douces. Mais je ne vais pas vous faire un détail de ma seconde passion puisque ce jour nous sommes là pour choisir un parfum.

Se tournant vers les étagères elle chercha des yeux les deux essences, avant de les poser sur le comptoir.

On va débuter par la boisée, c'est vraiment un parfum très frais et boisé je l'associe souvent à une personnalité voyageuse qui aime arpenter les chemins, découvrir le monde, en ce qui concerne la promise quand à elle je la définis pour une femme douce quelque peu sur la réserve mais avec une âme très à l'écoute des autres et qui aime les jolies choses.

Nouveau silence alors qu'elle sortait deux fines lamelles de parchemin sur lesquelles elle déposa une goutte de chaque essence avant de les poser sur un petit plateau et de les pousser vers lui.

- A vous par rapport à l'odeur qui se dégage de chacune et à la description faite de me dire lequel convient le mieux à votre amie .. Est-elle plus dans le côté voyageuse ou jeune femme douce ?

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Raymond_de_petrus
A l'explication d'Ambre, Raymond goûta finalement le vin, bien différent de ce dont il avait l'habitude dans les coteaux du Pomerol. Toutefois, ils n'étaient pas là pour discuter vigne, et le peintre accepta volontiers de poursuivre la conversation sur le sujet du jour : le parfum pour Sorianne.

Il regarda Ambre s'activer, sortir les essences, des lamelles de parchemin, et préparer le tout pour qu'il puisse se faire une opinion. Il eut un sourire en coin avant de conclure :

C'est indéniablement une voyageuse, je le crains.

Ils avaient eu le loisir d'en parler tous les deux, par le passé. Il prit sur le plateau la première lamelle imprégnée de parfum, puis après quelques secondes, la reposa pour savoir si La Promise correspondait à ce qu'il imaginait. Après encore un instant, le temps de réfléchir, il finit par se décider.

La Boisée, c'est ce qu'elle aimerait le plus, je pense.

il appréciait le capiteux de la Promise, mais le parfum n'était pas pour lui, après tout.

Il serait possible d'avoir un étui un peu... joli ? C'est pour offrir, après tout. Cela ne vous ennuie pas ?
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Ambre_m

Attentive elle laissa son interlocuteur faire son choix qui se finalisa sur la Boisée.

- Parfait alors si elle est voyageuse dans l'âme cela lui sierra à la perfection, pour le flacon j'ai quelques petites choses à vous proposer en sachant que cela bien entendu s'ajoute à la facture finale, je vais vous en proposer de différents prix.

S'éloignant quelque peu de son interlocuteur elle saisit la clé qui pendait à son cou pour ouvrir une armoire ou se cachait l'ensemble de ses flacons de la plus simple facture à la plus ouvragée. Un instant ses perles parcouraient les étagères, elle faisait toujours un choix de couleur en fonction du parfum choisit et pour la Boisée le choix était dans les tons verts, sélectionnant trois flacons différents elle les déposa devant son interlocuteur.


- En ce qui concerne la Boisée je lui trouve un contenant toujours dans les tons vert, ce que j'ai à vous proposer c'est celui-ci à 120 écus on est sur un ouvrage simple, finement travaillé autour du thème feuillage, ensuite j'ai celui-ci à 200 écus on arrive sur un travail mêlant verre et argent et le dernier à 350 écus qui est un ouvrage mêlant le verre, l'argent et quelques pierres semi précieuses incrustées..


Se reculant quelque peu pour laisser loisir au client de faire son choix en fonction du prix global qu'il voulait mettre dans ce cadeau elle se fit patience en remettant en place le flacon contenant la Promise.

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Raymond_de_petrus
Le peintre regarda Ambre déposer trois flacons devant lui, lui précisant les prix. La couleur convenait bien à ce que le parfum représentait.

Elle adore le vert, elle sera ravie.

Le choix fut bien plus rapide que pour la fragrance, et Raymond désigna le second flacon, qui lui plaisait de par le mélange des matières et le raffinement de celles-ci, une fois que la créatrice eut rangé La Promise.

Je prendrai celui-là, je vous prie.


Par tous les Saints, il espérait que Sorianne ne s'aventurerait jamais dans cette boutique pour savoir quelle somme il avait déboursé. Pour sur qu'elle le gronderait d'avoir dépensé autant d'argent juste pour elle.
Ainsi, pendant qu'Ambre préparerait le tout, Raymond prépara une lettre de change, avec la somme de 430 écus à remettre au porteur. Par chance, il savait faire une addition, ainsi il n'eut pas besoin de demander confirmation à la jeune femme.

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Ambre_m
Un choix conclu avec assurance elle sourit à nouveau à son interlocuteur avant de reprendre d'une voix naturellement enjouée.

- J'ai espoir que ce cadeau lui plaira.

Ouvrant un tiroir elle en sortit le nécessaire pour transvaser l'essence dans le flacon, soin et délicatesse était de mise pour ne pas éparpiller le liquide odorant, une fois l'affaire finalisée elle referma avec soin le flacon puis la carafe avant de la ranger parmi les autres.

- Si cela ne vous ennuie guère nous allons nous rendre dans le bureau de la gardienne des finances de la Lyre pour le règlement.

Nouveau sourire délicat alors qu'elle venait de finaliser l'emballage du flacon,elle se dirigea vers le couloir invitant d'un regard à ce qu'il la suive.

- Suivez moi c'est dans la pièce juste à côté.

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Raymond_de_petrus
Raymond observa Ambre à l’œuvre, pour transvaser le parfum dans le flacon qu'il venait de choisir. Il approuva ses dires, il pensait bien que la couturière serait heureuse du cadeau.

Je n'en doute pas.

La créatrice lui indiqua alors qu'il fallait se rendre dans une autre pièce pour le paiement, et il la suivit alors.

Bien entendu.

Il savait que certaines boutiques procédaient ainsi, ainsi il se plia à la coutume locale.
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