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Le meilleur vin n'est pas nécessairement le plus cher ...

Ambre_m
    ... mais celui qu'on partage.



    Toulouse le Château. Franche Comté.


    Le Bal de la Lyre s’était clôturé sur une note de satisfaction de la part de la créatrice, elle savait que sa boutique prenait la bonne voie et que même si les commandes ne lui apporteraient probablement pas richesse, elle pourrait vivre de sa passion malgré tout, et en ce matin de gris et de blanc, le front appuyé sur le carreau glacé, ses yeux parcourent les vignes d’un regard amoureux, elle se sentait chez elle en ces Terres, mais aussi un lieu où elle pouvait puiser toute sa force et l’imagination pour ses créations.

    - Ambre ?
    - Oui Hersent’ ?
    - Tu ne devais pas convier la Baronne de la Force ?
    - Oh si Hersent’ rassure toi je n’ai pas oublié, peux-tu appeler Hector ? Je vais lui confier le pli de l’invitation.

    Le sourire échangé était comme à chaque fois, tendre et complice, le rapport entre la vieille nourrice et la jeune femme était un lien parental tout en sincérité, s’écartant de la fenêtre le séant se pose sur le confortable fauteuil de bureau, un parchemin sous les yeux la réflexion se fait quelques instants sur les mots à employer.




    De Moi Ambre de Monmouth, Créatrice à La Lyre d’Eurydice,
    A vous Baronne de la Force, Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort,

    Salutations,

    Je me permets de vous faire parvenir ce pli pour une nouvelle invitation mais en premier lieu je tenais à vous remercier de votre présence au cours du bal de la Lyre ce qui fut un véritable honneur pour moi.
    Je voulais ce jour vous inviter à partager un tout autre domaine que celui du parfum, comme nous l’avions abordé ensemble lors de votre visite à La Lyre, je suis une personne appréciant le vin autant pour sa dégustation que sa création et je vous avais indiqué que nous pourrions échanger sur cela et même vous délivrer quelques petits secrets de fabrication, d’où l’ envoi de cette missive pour vous convier au sein des Terres de Toulouse Le Château qui sera le lieu le plus approprié pour parler de tout cela dans une certaine tranquillité.

    Je vous joins à ce plis la direction à suivre pour rejoindre Toulouse le Château et je vous remercie par avance de votre future visite au sein de ces Terres que j’affectionne tout particulièrement.

    Avec Amitiés,

    Fait à Toulouse le Château,

    Ambre de Monmouth.


    Soufflant sur l’encre afin de l’assécher elle se relut avant de rouler avec un soin particulier le pli et de terminer sa préparation sur l’entrée de son fidèle.


    -Hector pouvez-vous vous charger de transmettre cela à la Baronne de La Force
    - Bien entendu Demoiselle.
    - Merci beaucoup.

    Le laissant repartir comme il était venu avec cette discrétion typique des gens de la propriétaire elle se leva à nouveau pour rejoindre à nouveau le carreau et de se perdre à nouveau sur la contemplation de la nature squelettique et enneigée en cet hiver bien frileux.

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Pattricia
Tout c'était passé si vite...
La maladie qu'elle masquait depuis des mois à tout le monde avait repris l'avantage et même si les mixtures "faites maison" qu'elle prenait en dissimulaient au mieux l'avancée, la rousse avait perdu de sa flamboyance et son teint halé avait pâli avec l'arrivée du froid. Dans l'urgence, elle avait dû prendre en main le futur de sa Baronnie et de tout ce qui allait avec. Sa fille Lucie ne la quittait plus afin d'apprendre tout ce qu'elle avait fuit pendant ces dernières années.

Oui tout allait bien trop vite...
La missive d'Ambre trouva la femme au loup dans son hôtel particulier de La Force, rive droite, à Paris. Lucie venait enfin de la rejoindre et même si elle allait fatalement jouer les protectrices, Patt n'avait pas l'intention de changer quoi que ce soit à ses habitudes de nomade. C'est donc après des retrouvailles particulièrement fortes en émotion avec sa fille, qu'elle avait commencé à préparer un programme de formation accélérée et que le pli de sa créatrice de parfum l'avait rejointe.

Échappant quelques précieuses minutes aux "mauves-noisettes" de sa fille elle avait griffonné une réponse rapide.





De Patt
A Ambre
Nan parce que les titres à rallonge tout ça...



Chère Ambre,


Je vous remercie encore pour ce merveilleux bal où vous avez eu la gentillesse de m'inviter. Ce fut une belle réussite et vos proches sont d'un abord très agréable. Je ne vous cache pas que la joie de retrouver ma belle-sœur a donné encore plus d'éclat à votre réception.

Je vous remercie pour votre invitation et je salue votre initiative, on se laisse vite entrainer par le quotidien et les mondanités. Le temps file à vive allure vous ne trouvez pas ?

Je serai accompagnée de ma fille Lucie La Canéda Dehuit que je forme à toutes mes activités. J'espère que cela ne posera pas de souci. Nous séjournerons à Lugan, une place forte en toulousain que nous avons en gérance. Nous n'aurons ainsi qu'un saut de puce à faire pour rejoindre vos vignobles. Nous nous trouvons actuellement en la capitale de notre beau Royaume mais le Périgord est sur la route et mon maitre de chai m'aura préparé quelques caisses que je vous apporterai en même temps.

Depuis le premier jour où nous avons parlé vignes et cépages il me tarde de partager enfin cela avec vous.
Si un contretemps devait s'immiscer dans nos retrouvailles, vous pourrez me faire parvenir un pli à la Baronnie de La Force sur les hauteurs de Bergerac en Périgord. Je le trouverai à notre arrivée de Paris.

Dans la hâte d'un futur échange,
Je vous souhaite le meilleur.

Avec amitié,

Fait à Paris.




L'effervescence des préparatifs de départ, les regards inquiets de Manon la fidèle gouvernante et de Lucie avait bien agacé la rousse mais sa décision était prise "alors pwêt !"
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Ambre_m
    Toulouse le Château . Franche Comté.


    Le confort douillet de la demeure avait été abandonnée pour une ballade au cœur des vignes enneigées, elle avait à cœur de veiller que l’hiver ne causerait pas de tord aux futures vendanges, le bleuté du regard scrutant chaque détails même le plus infime.

    - Cela est parfait Hector, je vais rentrer avant d’attraper la mort !
    - Oui Ambre je vous fait parvenir quelques caisses de la cave.
    - Merci Hector.

    Et de reprendre le chemin menant à la chaleur de son cocon, cet endroit qu’elle chérissait tant il était signature de paix, comme un lieu coupé du monde et de ses malversations, ou l’éclat de rire de ses enfants pouvaient résonner sans qu’elle ne craigne quoique ce soit pour eux, s’arrêtant à proximité elle posa ses prunelles de mère amoureuse sur sa progéniture qui s’égayait joyeusement sans se soucier encore de leur avenir.


    - Hersent veillez à ne pas trop traîner en extérieur avec les enfants !

    - Oui Ambre nous rentrons rapidement.

    Un sourire de confiance et sur le signe des petites mains elle disparut dans la demeure pour rejoindre le salon, un regard sur les plis s’amoncelant sur le petit guéridon, une lettre attirant son regard plus que les autres, la décachetant avec soin elle parcourut les mots avant de s’approcher du petit bureau faisant face à la grande porte vitrée offrant le panoramique rêvé sur les terres de Toulouse le Château.





    De Ambre,
    A Patt,

    Bonjour,

    Je ne pourrais que vous confier également mon impatience de retrouver un moment de discussion avec vous autour d’un bon vin et je ne peux qu’admettre que j’ai hâte également de rencontrer votre fille.

    Il est vrai que le quotidien si nous ne nous en méfions point, il devient vite un enfer, d’où ma passion pour les parfums tout comme le vin qui au travers de leurs saveurs ou senteurs m’apportent toujours le voyage de l’esprit.

    Les portes du Domaine vous sont grandes ouvertes et si vous le souhaitez, vous pouvez également y trouver gîte et couverts.

    Avec la joie de vous revoir prochainement.
    Je vous salue avec amitié.
    Ambre de Monmouth.




    Elle souffla puis scella le vélin avec soin avant de le déposer sur le petit guéridon laissant le soin à Hector de le faire parvenir dans les plus brefs délais, il lui restait encore un peu de temps pour profiter pleinement de ses enfants avant de s’atteler à d’autres tâches.

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Pattricia
C'est qu'elle commence à gnognoter la rousse. Comment peut-on confondre le toulousain avec la Franche Comté ? Reconnaissez que c'est tout de même un sacré grand écart, pis c'est en Empire aussi. Heureusement à l'époque de la guerre, elle ne portait pas ses couleurs mais celles d'une des armées qui avait défait Dole et Poligny. Mais engagement était pris, elle se devait donc de l'honorer "bordel l'Empire !".

Le trajet fut trèèèèès long depuis Paris, déjà un saut qui dura un peu faut bien le dire en Périgord, ensuite un autre dans leur place forte de Cosnac en Limousin. Bon là ça ne dura pas plus que nécessaire, elle n'avait jamais aimé cet endroit sombre et isolé. La prochaine étape fut le Dauphinée où son époux avait encore quelques résidences et enfin elles arrivèrent en Franche Comté.

Elle avait fait de son mieux pour ne rien montrer mais le trajet l'avait beaucoup fatiguée, elles firent halte dans une auberge à une journée du Domaine de Monmouth. La rousse ressentait le besoin de prendre un bon bain, de se faire masser par sa femme de chambre et de se faire une belle figure pour le lendemain. Comme Lucie avait tendance à vouloir la materner, autant effacer au plus vite les stigmates de la fatigue liés à la maladie.

Elle griffonna une missive pour prévenir le château que leurs invitées seraient là le lendemain et elle se prépara pour diner tranquillement dans sa chambre qui était la plus grande avec Lucie qui ne devrait pas tarder à la rejoindre.

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Euridyce
      “L'enfant reconnaît sa mère à son sourire.”
      Virgile, cet inconnu.


    Et sa mère s'appliquait à sourire. La laideur de la faucheuse ne pouvait contre l'élégant minois de Pattricia, où se devinait tant la joie de retrouver sa fille, que la fatigue causée par leurs vadrouilles incessantes. La force maternelle avait cela de joli, qu'elle s'employait en dernier lieu à couper elle-même le cordon, et à s'assurer qu'une fois celui-ci rompu, l'enfant choyé trouverait sa force dans le souvenir de ce lien. Lucie s'acharnait à suivre, à écouter, à observer. Le temps était à la mimétique.

    Lorsque le pli fut reçu, Lucie était prête. La donzelle pourtant habituée à des sempiternelles courses contre la montre se trouvait habillée - et en robe, même - et coiffée, bagages pliés. Elle rejoignit donc sa mère jusqu'à sa chambre, y entrant sans trop se faire annoncer, avec le naturel qu'induisait leur intimité. Il était temps de rencontrer une nouvelle connaissance de la Canéda-mère.
Ambre_m
Un temps propice à profiter des siens auprès d'un âtre crépitant, les enfants s'égayant autour d'une histoire contée, elle retrouvait cette paix intérieure complète en leur présence, se levant doucement de l'épais tapis elle s'approcha de la grande fenêtre le regard parcourant le paysage de Toulouse le Château, ce manteau neigeux offrant un blanc pur scintillant au soleil.

- Alexis, Aliènor il est l'heure de gouter, rejoignez Hersent' à la cuisine!

Claquant doucement ses mains les une contre les autres, un sourire s'échappant de ses lèvres alors qu'ils partaient en un cri et éclat de rire résonnant au cœur des longs couloirs de la demeure, ce soir elle demanderait à Dom de la rejoindre ici, qu'enfin il rencontre ceux qu'elle chérissait au delà de tout mais aussi qu'il revoit la douce et tendre Eden.

- Ambre?
- Oui Hector?
- Le salon est prêt.

S'avançant vers la porte menant au couloir elle disparut sur l'échos des pas de son fidèle qui la suivait de ses jambes vieillissantes, rejoignant le salon confortable et chauffé ou une agréable odeur florale venait chatouiller son nez.

- Les vins sont revenus des caves?
- Oui le vin de paille et le rouge.
- Parfait, installez quelques verres de dégustations et demandez à Hersent'pour quelques gâteaux, je vais aller rejoindre mes enfants, prévenez moi de l'arrivée de nos hôtes.
- Oui Ambre


Et de disparaitre à nouveau par là ou elle était arrivée pour rejoindre la cuisine et retrouver la joie naturelle de sa progéniture.

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Pattricia
Le diner fut donc servi et avalé rapidement. Patt se fit un devoir de parler de "La Lyre d'Eurydice" à sa fille. Lui expliquant comme le nom l'avait tout de suite attirée puis ensuite la perspective d'avoir un vrai parfum autre que sa fleur d'oranger de ses années "jeune fille". Par le menu, elle avait narré le coup de foudre amical et l'admiration qu'elle avait ressenti pour Ambre, son travail, ce don qu'elle a de traduire une personnalité par des fragrances. Elle avait même eu un petit rire mutin en narrant le nom qu'elle avait trouvé pour le parfum qu'elle lui avait créé

"Paradoxe" tu te rends compte ?! C'est tout moi !!!

Elle avait ensuite terminé par le vin qui avait donné lieu à ce voyage.
Tout ce qui lui était possible de faire ou dire pour que Lucie "oublie" l'échéance fatale qui les attendait ne pouvait complètement effacé la détresse que sa fille ressentait. La jeune femme masquait tant bien que mal sa souffrance derrière un air enjoué, un peu forcé "je t'apprendrai le masque... celui dont tu te pares et que quasiment personne ne saura soulevé. Il est parfois bien lourd à porter mais la peine des autres l'est parfois bien plus". Cette pensée furtive était resté dans l'esprit de la mère jusqu'au petit matin. La nuit n'avait pas été trop pénible et elle avait tout de même dormi quelques heures.

Quand Lucie fait son entrée d'une jolie robe vêtue, la femme au loup sourit, satisfaite de noter jour après jour les petits "mieux" dans la façon d'être de sa rebelle. Elle-même s'était parée d'une robe simple et c'est confortablement installée qu'elle attendait sa fille pour le petit déjeuner.




Mange un morceau, nous n'arriverons au château que dans le milieu de l'après-midi. De toute manière j'ai fait préparer un panier garni pour le trajet dans le coche, on s'y ennuie tellement. Chevaucher à bride abattue me manque, ma vieille jument aussi.

Après avoir rempli leur ventre, les La Canéda s'étaient réfugiées dans le carrosse, blotties sous les fourrures les pieds posés sur des chaufferettes et les longues heures sur les chemins d'hiver escarpés s'étaient étirées.
Quand aux alentours de l'heure du gouté le convoi arriva dans la grande cour du château, Patt n'attend même pas le marchepied pour sauter par la portière.


J'ai cru que ça ne finirait jamais !!! Allez nous annoncer, il gèle !

Le temps que l'homme de son escorte s'exécute, emmitouflée dans son manteau, la rousse attend la descente de Lucie et l'entrée au chaud.
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