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[rp] Ca chauffe pour le Bourru !

L_ostrogoth
Ouvert à tous. si quelqu'un veut jouer "Jeanette" me mp




Attablé sur un tabouret qui semblait rikiki sous l'énorme séant de l'Ostrogoth, ce dernier comptait les pièces d'Or qui lui restait dans une auberge mal famée des bas-quartiers de la capitale.

Un...Deux...trois... Une jeune serveuse, qui ne semblait pas trop heureuse en son ouvrage, passa sous son regard embué d'alcool. Il lui claqua les fesses de sa grosse main velue; Remplis mon godet de vin ! Il est aussi vide que ton esprit! Il lui adressa un sourire carnassier (...et édenté !) Et après jte l'promets, c'est moi qui te remplirait!

Tout de suite

Bon j'en étais où moi...J'ai perdu l'compte! Un ... deux...trois...

La jeune fille prit le godet et s'empressa de rejoindre le comptoir. Elle remplit le godet à l'aide d'une cruche et, après un rapide coup d'œil envers l'ignoble personnage afin de s'assurer qu'il ne la regardait pas, laissa échapper un ignoble glaviot verdâtre dans le verre. Elle alla ensuite le claquer sous le nez de l'Ostrogoth, lui affichant un sourire.

Voilà, comme vous l'aimez!

Il laissa échapper un râle pour remerciement puis la jeune fille s'en retourna vers le comptoir, son sourire hypocrite transformé maintenant en sourire en coin.

Elle observait attentivement, histoire de ne pas rater la première gorgée, lorsqu'un homme borgne et à la mine patibulaire vint troubler cette légère vengeance. Ce dernier semblait préoccupé.


Le Borgne; A l'Ostro t'es là ! Jte cherche depuis ce midi...Faut pas qu'on traîne ici ! Il attrapa alors un tabouret et s'attabla.
L'Ostrogoth: Nan mais c'est pas possible d'être quelques instants tranquille ! Jamais je réussirai à compter not' oseille si on m'emmieler toutes les 5 minutes!
Le Borgne; Arrête un peu tes aneries et écoute ici ! Il est rev'nu ! Jpensais que tu l'avais tué pour de bon ! Mais tout l'monde en ville parle qu'on l'a vu aux anoblissements ! Faut qu'on dégage du Lyonnais-Dauphiné au plus vite !
L'Ostrogoth: Impossible ! Il est tombé dla falaise... J'l'ai poussé j'en suis sûr ! Le gros bourru se renfrogna en maugréant. Après quelques instants; Bon...pas d'panique ! Faut d'abord qu'on s'assure que ça soit vrai ! Il balaya du regard la pièce pour l'arrêter sur la jeune fille qui l'avait servi quelques instants avant. Toi ! Viens ici !

Et elle s'avança. Bon..Comment que tu t'appelles !?

Jeune fille: Heu...Jeanette Sire
L'Ostrogoth: Ben Jeanette, Félicitations ! Tu viens de trouver un nouveau boulot ! La terreur se lit alors sur le visage de la jeune fille...Que comptait-il faire d'elle?
Jeune fille: Mais heu...Je..Ca me va ici!
L'Ostrogoth: Wop Hop hop ! Tu discutes pas! Il plongea sa main dans sa bourse, saisit quelques pièces et les lança sur la table; Prends ça et habilles-toi correctement ! T'achètes la meilleure Rosette de Lyon et tu vas la porter à l'Hostel Devirieux, t'inventes ce que t'as envie, mais tu dis que c't'un présent pour le retour de Ka Devirieux, et t'essaies d'en savoir un maximum là-dessus. Et surtout tu parles pas d'moi ! Si on te d'mande d'où ça vient t'as qu'à lâcher un nom d'nobliaux dont on entend plus trop parler...Phelim par exemple ! Ouais c'est ça ! tu dis que ça vient d'l'Imprevisible.

Surprise par les ordres de l'Ostro, et s'attendant à bien pire, Jeanette ne chercha absolument pas à en savoir plus. Et après un ; Tout de suite Elle prit congé de l'établissement pour accomplir sa mission, heureuse d'échapper à la promesse de l'homme.

Jeanette_titvertue
Jeanette s'était déjà acquittée de préparer l'offrande destinée aux Devirieux. Légèrement réconfortée grâce au garçonnet croisé en ville, des miettes de marrons sur le menton, c'est un gros panier rempli de cochonnailles. Rosette, jésus, saucissons, nombreuses étaient les charcuteries Lyonnaise dont le Fier-Barbe étaient friands! C'était un appât de choix !

Soucieuse de parfaire sa couverture, et longeant les Hostels Familliaux en pénétrant dans les quartiers plus "chic" de la capitale, la jeune fille avait eue l'idée d'arracher une bannière aux couleurs des terres du Duché d'Oingt pour s'improviser une cape.

Enfin elle arriva face à l'Hostel Devirieux. Elle hésita à un moment avant de frapper le tocsin, partagée entre les risques d'être découverte par les nobliaux et de désobéir au Bourru. Après tout même si il n'était pas très malin, ce bougre avait réussi de faire disparaître un Duc durant 4 années.

Elle poussa un large soupir, frotta les quelques miettes de marrons qui lui restait sous le menton, et usa du tocsin.


*Tok Tok Tok*
Olivette


Depuis le retour des maîtres des lieux, l'Hôtel Devirieux était sorti de sa torpeur. Après des années d'abandon, la vaste demeure résonnait à nouveau de mille bruits. Partout des feux crépitaient dans les âtres, l'enveloppant d'une douce chaleur.

Une certaine effervescence s'était emparée des serviteurs, se pressant dans les vastes couloirs pour satisfaire les volontés de l'Ours et de la Lionne. Les marmitons s'affairaient dès l'aube en cuisine, les jardiniers entreprenaient de dompter la végétation ayant envahi le domaine, les servantes avaient déclaré la guerre à la poussière et s'affairaient sans relâche à faire briller les sols comme des miroirs.

Au milieu de cette agitation, Olivette ne s'ennuyait guère. En ce début d'après-midi, après avoir terminé les corvées du linge, elle aidait en cuisine et déplumait une pintade quand le tocsin sonna. Elle abandonna sa tâche pour se diriger vers le hall d'entrée en essuyant ses mains à son tablier et ouvrit la porte.

Une jeune femme, curieusement encapée, se tenait devant elle. Olivette lui demanda d'un ton avenant :


Bonjour ! Que puis-je pour vous ?
Jeanette_titvertue
La port ne tarda pas à s'ouvrir. Chose sûre était que le manoir était occupé! D'ailleurs les effluves de cuisson émanant des fenêtres des cuisines torturait les narines de l'infortunée ! Son estomac vide la tiraillait d'avantage. Heureusement avait elle pu se caler avec quelques marrons.

Heureusement, face à elle une servante. Elle serait moins impressionnée que face au Marquis ou à la Marquise, bien que. Elle balbutia en manquant d'assurance;


B..Bonjour Dame! Je .. Le...Le Duc d'Oingt a eu vent du retour de Sa Grâce Ka Devirieux et m'a commissionné de vous amener cette offrande...En guise de bienvenue! P..Pourrais-je entrer pour lui donner? Les mots de sa Grâce était "en main propre"... Bien qu'elle avait les mains dégueulasses...ben oui les marrons puis la charcuterie c'est gras tout ça!

Elle était terrorisée, son regard fuyant tentait de voir pas dessus d'Olilvette, afin de voir qui était présent en ces lieux. Mais sa petite taille ne lui permettait pas de voir grand chose. En tout cas il ne fallait pas qu''elle croise le regard de la servante afin que la peur ne puisse s'y lire.
Olivette


Plus Jeanette parlait, plus la jeune montagnarde lui trouvait l'air louche. Déjà sa dégaine négligée avait attiré son attention mais à présent, elle remarquait combien sa manière de s'exprimer manquait de naturel, elle semblait terrorisée. Pourtant Olivette, de même condition, n'avait vraiment rien d'impressionnant ! Puis sa façon d'éviter son regard et de reluquer par-dessus son épaule, cet empressement à vouloir entrer, de se balancer d'un pied sur l'autre ... Pas très nette, la Jeanette !

L'Imprévisible devrait apprendre les règles élémentaires de politesse à son personnel, pensa-t'elle, mais venant de lui, rien de bien surprenant. Puis c'est l'intention qui compte, se disait-elle, en regardant l'alléchante Rosette enrubannée qu'elle tenait précieusement entre ses mains. Ouvrant les bras en signe d'impuissance, elle répondit à la servante, d'un ton sincèrement navré :


Ah mais le Fier-Barbe n'est point ici ! Il est rentré dans ses montagnes, à Briançon. Sa tante l'a bien invité à séjourner un temps ici, mais il avait à régler plusieurs affaires urgentes, qu'il a dit. Je crains que vous ne vous soyez déplacé pour rien ...
Jeanette_titvertue
Oh..heu...je suis confuse Dame ! Le Duc n'était pas certain de son retour alors c'est sans trop savoir que...Enfin pardonnez-moi encore !

Et sans demander son reste, Jeanette fila, tout en remontant son capuchon, à coups de petites enjambées rapides. Le nez plongé sur ses godasses.

L'air de rien, la pauvrette venait de remplir sa mission; confirmer ou infirmer le retour du Fier-Barbe. Mais avant de rentrer faire son rapport au bourru, elle fît un crochet jusqu'au taudis où elle logeait. Ben oui ! Le panier de charcuterie..étant donné qu'il n'avait pas trouvé acquéreur autant qu'il lui soit utile.

Mâchouillant un bout de rosette, elle hésitait à retourner à l'auberge. Après tout ce Ka ne lui avait rien fait, et elle n'osait même pas imaginer ce que l'Ostrogoth était capable de lui faire.

L'ostrogoth...cet enflure...Rapidement elle se résigna. Si elle tentait de disparaître et que ce gros tas la retrouvait, son sort en serait encore pire! On raconte d'ailleurs que l’entièreté du corps de la dernière fille lui ayant fait faux-bond n'avait pas encore été retrouvé.

Elle revint donc à l'auberge du Gratin Poilu. L'Ostrogoth ronflait maintenant bruyamment à demi-couché sur la table, le nez dans ses pièces d'or. Que faire..le réveiller? Comment allait-il réagir?

Elle opta de le réveiller; le message qu'elle avait à lui passer lui ferait sans doute rapidement oublier le dérangement.

Elle déposa alors sa main sur le bras du bourru et la secoua doucement.


Maistre! maistre!

* CLAC* - et voilà que l'autre main de l'Ostrogoth vint attraper le poignet de la jeune fille.

Touche pas ça ! Pensant qu'elle en avait à ses pièces.

Il afficha son sourire carnassier et édenté, et porta la main de la jeune fille sur son aine.

Ou alors faudra l'mériter ! Muhahaha Et de ponctuer sa phrase par un rire bien gras et dégueulasse.

Effrayée, elle tenta de se défaire, mais la force du gros était trop forte. Pour se dépêtrer alors de là elle tenta d'articuler.


Je..je..reviens du Manoir Devirieux et il est revenu! Mais il est à Briançon !

Il se leva alors d'une traite de son siège. L'air paniqué. Le petit tabouret qui supportait jusqu'alors son séant vola contre le mur tandis que Jeanette fût bousculée et rattrapa son équilibre de justesse.

Bordel l'borgne t'avais raison ! T'es où? T'es pu là... A l'adresse de Jeanette; Prépare mes affaires ! On va s'barrer! Mais avant on r'passe au manoir ... Faut trouver l'borgne!
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