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RP - Auberge "La plume et l'encrier"

Pluie

Ca y est ! Ca y est ! Trésorrrrrr !

Cheveux au vent, un cavalier blond s’approche au grand galop, hurlant comme si mille démons étaient à sa poursuite et lui piquaient les fesses avec leurs fourches aux dents pointues. Ses cris résonnent dans la quiétude du petit matin. Près de Cori, dans le jardin soigneusement entretenu, les chiens dressent l’oreille, identifiant déjà l’auteur des cris. Leur maître est de retour.

J’ai trouvé ! Ca y est, j’ai enfin trouvé !

Pluie saute de sa monture encore en mouvement, se prend les pieds dans un râteau oublié, retrouve par miracle son équilibre, bondit au-dessus de Louve allongée dans le sentier, et se précipite en riant vers sa blondinette. Il la saisit par la taille, la soulève bien haut comme s’il voulait l’accrocher à la cime du cerisier, puis se met à danser et à tourner sur lui-même au milieu des salades. Sa compagne passe les bras autour de son cou, se cramponnant à lui de son mieux, riant aux éclats, amusée par tant de fougue mais aussi très intriguée. Sans cesser de tourner, et de tourner encore, Pluie embrasse le merveilleux visage de son bel ange qui se serre contre lui de toutes ses forces.

Ca y est, trésor ! Je suis si content !

A deux doigts de perdre à nouveau l’équilibre, il dépose enfin sa précieuse partenaire, au milieu des radis cette fois, la gardant toutefois prisonnière de ses bras. Le coquin a hâte de tout raconter de sa balade, mais il ne sait pas par où commencer. Hop, il emporte sa princesse jusqu’à la balancelle et l’installe sur ses genoux.

Je l’ai trouvé. C’est l’endroit idéal, à deux pas du village. J’ai déjà parlé au propriétaire, une espèce de vieux filou qui habite juste à côté. Tu me connais, poussin, je l’ai vite convaincu, et finalement il a même baissé son prix.

Triomphant, il dévisage sa grenouille, mais, visiblement, le message n’est pas totalement passé. Elle le regarde avec des yeux ronds et interrogatifs. Quel est ce nouveau mystère ?

Rhooo, faut que je me calme, j’explique tout de travers ! Mon amour, notre projet, ce que nous désirions plus que tout, ce qui nous a convaincus de ne pas reprendre la route, hé bien ça y est ! On va l’ouvrir enfin, notre auberge …

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Corisande

Cori éclaircit quelques salades, enlève quelques mauvaises herbes. Fière de son potager, elle ramasse quelques escargots qui finiront dans l’âtre, sur une grille. Tout est bien aligné et le temps clément permet aux semences de s’épanouir.

Ca y est ! Ca y est ! Trésorrrrrr !


Elle se relève, et voit arriver au grand galop, échevelé, Pluie qui s’agite sur sa monture, lui faisant de grands signes de la main. Elle l’entend aussi, comment ne pas l’entendre ? On n’entend même que lui et le sol martelé par Tempête. Qu’a t’il encore fait ?

J’ai trouvé ! Ca y est, j’ai enfin trouvé !

Il saute d’un bond dans ses salades, marche sur le râteau, piétine ses radis pour la prendre plus vite dans ses bras, la soulève, la fait tournoyer.
« Mais arrête ! Que t’arrive t’il ? Qu’est ce qui se passe ? Repose moi par terre ! »

Dans le cerisier, deux cordes portent une grosse planche de bois, Pluie s’assied dessus, Cori sur les genoux, un doux balancement les accompagne.

Je l’ai trouvé. C’est l’endroit idéal, à deux pas du village. J’ai déjà parlé au propriétaire, une espèce de vieux filou qui habite juste à côté. Tu me connais, poussin, je l’ai vite convaincu, et finalement il a même baissé son prix……

Même si la fougue de Pluie lui font débiter ces mots à toute vitesse,elle l'écoute attentive,silencieuse .Il est rayonnant de joie.

Sous cette avalanche de paroles elle déchiffre qu’il a trouvé une auberge à vendre, et, mieux encore, qu’il achète cette auberge.

Tout d’abord abasourdie, l’étonnement se lit dans ses yeux, elle reste interdite, puis se lève et se met à danser, à rire, tape dans ses mains, le sourire éclatant, ses cheveux défaits voltigeant autour d’elle.

Oui mon Chéri ! Quel bonheur ! Quand ? Quand mon cœur dis ? Vite amène moi la voir, allez on y va. Tu es sûr, il te la vend ?....Vite, vite, on y va tout de suite !

Cori est débordante de bonheur, elle, si réservée, n’arrête plus de parler, ses yeux brillent, elle saute au cou de Pluie, l’étouffe de baisers…


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Pluie

Oh ben oui, Pluie adore les gros câlins de son petit trésor, et la joie de Cori est aussi la sienne. Pour lui faire plaisir, il irait décrocher ce magnifique chariot lumineux qu’ils observent souvent, la nuit venue, et qu’on appelle bizarrement la Grande Ourse. D’ailleurs, pense t’il soudain, ils en auraient bien besoin de ce chariot pour le déménagement dans leur future auberge.

T’es impatiente, hein mon lapin ! Bien-sûr qu’on y va tout de suite ! Allez, en route ! Je ne pense pas qu’il y ait d’autres amateurs, mais il vaut mieux sauter sur l’occasion quand elle se présente …

Licorne et Tempête abordent les sentiers au galop, poussés par leurs cavaliers empressés. Ouais. Pluie a cependant un petit souci. Dans sa joie et sa hâte de tout raconter à sa colombe, il a négligé un détail. L’immense bâtisse qu’il a repérée a besoin d’un rafraîchissement sérieux. Pourvu que Cori ne s’imagine pas qu’ils vont ouvrir leur auberge dans les heures qui suivent. Ca, c’est mission impossible, surtout en n’y travaillant qu’à deux, le soir, après leurs occupations habituelles.

Avant d’arriver sur place, il serait peut-être préférable de la mettre au courant. Profitant d’un passage plus escarpé, contraignant les chevaux à ralentir l’allure et même à se mettre au pas, Pluie se décide. Il pose la main sur la cuisse de Cori.

Tu sais, ma doudou, on va avoir beaucoup de boulot pour aménager le bâtiment. Il n’a pas été occupé depuis des années, je pense. Ah voilà, nous y sommes …

La vieille bâtisse est imposante. Elle a été construite au bord d’un ruisseau, excessivement poissonneux, d’après le voisin qui la met en vente. Il y a un peu de terrain tout autour, avec quelques arbres fruitiers. Le toit de chaume méritera sans doute une inspection complète, mais l’ensemble a néanmoins beaucoup d’allure. Les maisons anciennes ont une âme, dit-on. Elles ont plusieurs vies successives. Pourvu que celle qui commence soit des plus agréables !

Ils poussent le portail rouillé, contournent une espèce de marre aux canards envahie par une végétation dense mais en pagaille, puis arrivent devant les vieux murs de pierre. Une vigne vierge s’y accroche amoureusement, peuplée d’une nuée de papillons rouges et bruns.

Viens, mon roudoudou, c’est ouvert. C’est normal, il n’y a rien à voler à l’intérieur.

Main dans la main, ils examinent les pièces, l’une après l’autre. La salle, longue et lumineuse, au plafond lézardé, mais au plancher en bon état. La cuisine, un peu tristounette avec son âtre noir de suie. Deux pièces plus étroites, en enfilade, sans doute réservées à l’usage des propriétaires.

On monte à l’étage, ma grenouille ?

Au bout du couloir, l’escalier large et usé, qui couine gaiement sous leurs pas. Long colimaçon menant vers un corridor sombre qui traverse tout le premier étage. Trois portes fermées à gauche, quatre à droite. Six chambres de taille moyenne, et un débarras, avec, en son centre, une échelle de meunier dont l’extrémité disparaît dans une trappe étroite qui les conduit jusqu’au grenier, encombré de meubles hétéroclites et branlants. Tout juste bon pour faire du bois à brûler, ça. Pluie tâte la charpente, qui paraît en bon état. Une hirondelle pénètre dans la mansarde par un œil-de-bœuf ovale, décrit quelques courbes gracieuses et rapides, puis repart par la même ouverture. Les amoureux sourient en observant son manège.

Bon ! La visite est terminée, trésor. Tu n’est pas déçue ? Tu en penses quoi ?

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Corisande
Après une course effrénée, ils arrivent devant la bâtisse dénichée par Pluie !
Cori la découvre cachée telle en un écrin, entourée d’arbres centenaires. Elle observe le cours d’eau qui la traverse, le pré agréablement vert piqueté de fleurs des champs, et elle est émerveillée par tout ce qu’elle voit.
Elle est déjà heureuse comme une enfant. « Je veux un âne, un joli petit âne gris aux yeux si doux et un chat et des oiseaux et … et…. des lapins qu’on ne mangera jamais et … et… »

Elle saute au cou de Pluie « Tu es sûr qu’il la vend ? »

Le portail grince un peu, mais la maison a l’air plus abandonnée que délabrée. L’extérieur est plein de charme, une vigne imposante court sur la façade, les rosiers exhalent leur odeur sucrée. La porte passée, ils découvrent l’intérieur en enjambant quelques pierres tombées et un meuble renversé. Les pièces sont spacieuses, il y a beaucoup de travaux à effectuer, mais ça ne fait rien, ils sont jeunes et robustes, ils vont faire des merveilles.

Cori imagine déjà la grande salle voutée avec une monumentale cheminée pour y faire rôtir un bœuf en entier, des tables de bois bien cirées, les bancs et tabourets, les torchères qui éclaireront la salle. Depuis une certaine visite chez un Anglois, ils ont de quoi meubler au moins six pièces.
En pensées, elle aménage déjà la cuisine attenante, avec ses tables, les hachoirs, les tranchoirs et casseroles suspendus, les grands pots à cuire et les plats allant au four, et divers foyers pour mettre en train plusieurs mets en même temps.

Une porte vitrée s’ouvre sur un jardin clos où légumes de saison et herbes aromatiques s’épanouiront au doux soleil. L’hiver, ils seront à l’abri des intempéries, protégés par la bâtisse de pierres. Les fenêtres donnent sur le verger et la mare qui, une fois nettoyée, fera un point d’eau reposant, où flotteront des nénuphars roses et blancs.

Gracieuse, elle virevolte d’une pièce à une autre en prenant son Namour par la main pour qu’il l’accompagne sur un pas de danse, même si son tendre compagnon n’est pas très doué.

L’étage n’a rien à envier au rez-de-chaussée, ils pourront y aménager quelques chambres pour les voyageurs.

Les voilà dans le grenier, encore une vaste pièce. Par l’œil-de-bœuf une hirondelle vient sans doute à la recherche de son nid. Elle virevolte puis repart, dérangée par leur présence. « Mon cœur, regarde, une hirondelle, ça porte bonheur d’en avoir dans sa maison. Et surtout, si tu déniches son nid, n’y touche pas pour qu’elle y revienne toujours ! »

Oui, c'est bien beau de rêver et de se projeter dans l'avenir, mais si la chance n'était pas avec eux? Cori n'aime pas prendre de risque.

« Mon chéri, en partant, si on passait chez le voisin, j'ai trop peur qu'il la vende à quelqu'un d'autre, faisons lui signer une promesse de vente, je dormirai plus tranquille ! »





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Pluie

La gaieté et les mignons pas de danse de sa gazelle le réjouissent. La preuve, c’est qu’il l’accompagne de son mieux dans sa chorégraphie improvisée, en démontrant une fois de plus sa grâce, son talent et sa légèreté incomparables. En réalité, après trois tours sur lui-même, deux pirouettes, trois cabrioles et un entrechat ponctué d’un cri joyeux, Pluie est déjà à l’agonie et réclame une pause.

Une pause-tendresse, bien sûr. On ne le changera pas, le filou. Assis sur une antique malle largement éventrée, d’où s’échappent un cortège de vieilles nappes rongées par un bataillon de souris affamées, les deux amants se serrent tendrement l’un contre l’autre, jouant à « Si je t’attrape je te mords ». Oui, ils se dévorent des yeux, ils se dévorent du bout des dents en riant. Et Pluie, ce coquin, ce voyou, est profondément ému de voir sa princesse aussi heureuse.

Pas de doute, la visite rapide de l’ancienne bâtisse a enchanté son petit lapin. Cori est d’ailleurs très pressée d’aller conclure l’affaire, ce qui est une sage précaution, bien-sûr. Pluie lui révèle le prix demandé, qui leur semble raisonnable. Oui, en dépit de ses allures bougonnes de vieux grippe-sou, le propriétaire s’est montré conciliant. Sans doute n’a t’il pas eu d’amateurs sérieux durant ces derniers mois.

En route, ma belle cuisinière ?

Pluie se laisse glisser en bas de l’échelle de meunier, puis enlace à nouveau sa douce compagne lorsqu’elle parvient au dernier échelon.

On va être heureux, ici, mon amour, je te le promets.

Hop ! Les voici déjà au galop sur Licorne et Tempête, en direction de la maisonnette de l’ancêtre. Le vieux pisse-vinaigre les accueille à sa table, manifestant une surprise certaine devant leur jeune âge et leurs possibilités financières. Bah, c’est top-secret, ça ! Le passé aventureux des blondinets ne regarde personne. Et l’affaire est rapidement réglée. Cori, Pluie et le grigou apposent leurs signatures en bas du document officiel exposant en détail les conditions de la vente. Sous la table, la main de l’échalas a accroché celle de son amazone et serre très fort ses petits doigts fragiles. Ca y est !

Retour joyeux à la chaumière, où le travail ne manque pas. Il y a désormais mille choses à régler. Mais la priorité, c’est bien entendu de nettoyer leur auberge de fond en comble, et de l’aménager sans trop tarder. C’est qu’ils sont impatients, nos amoureux …

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Corisande
Ils sont chez eux, mouais, chez eux, mais quel travail les attend, après la joie de la signature, Cori prend conscience de l’ampleur des travaux qu’il y a à effectuer.
Ils sont assis par terre sur une couverture en train de boire une coupe de vin clair, ils ont emporté des balais, des chiffons, pour le nettoyage en grand de leur auberge avant de l’embellir.
Pluie mon Chéri, je ne sais pas par quoi commencer, gratter le portail ? vider la marre ?

Elle se lève retrousse ses manches, enveloppe sa tignasse dans un morceau de lin, prend d’un air décidé une paille de fer une vieille lame et commence à gratter le portail, Pluie de son côté avec un seau, vide la marre pour la récurer .

Pfffff !!Il faudrait qu’ils trouvent un peu d’aide , sinon de leurs amis , au moins engager des journaliers qui pourraient effectuer les gros travaux, quelques pièces et un bon pâté chaud servi avec du vin coupé feraient un paiement des plus confortables.

Des gouttes de sueur perlent à son front, elle les essuie d’un revers de main, ce faisant elle y laisse de grosses traces de poussières, son dos lui fait déjà mal, ses doigts sont écorchés, il manquerait plus que le mal blanc s’y mette et elle ne pourrait plus préparer les repas de l’auberge.

Soudain, un seau d’eau boueuse mal dirigé l’arrose des pieds à la tête,

Maissssss !!! Fais attention !

Elle se retourne vers Pluie prête à lui sauter dessus,prend un de ses sabot ,le lance dans sa direction mais en prenant soin de l'éviter.

Si au moins tu pouvais le prendre sur la tête!Arff!

Elle est pitoyable, on dirait un chien mouillé, et apparemment, c’est bien ce qui le fait se gondoler, il est plié de rire l’échalas, il s’en tient les côtes……..sur le moment, elle ne l’aime plus du tout son Doudou.

Elle prend le balai qui traine, appuyé contre un arbre et lui court après pour lui caresser l’échine avec……..

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Pluie

A l’occasion d’un passage-éclair sur un des bancs de l’école, celui qui est tout au fond de la classe, entre le poêle rougeoyant et la fenêtre donnant sur les champs enneigés, Pluie avait entendu cette phrase remarquable, prononcée par un général célèbre dont il a oublié le nom, bien-sûr. « Plutôt la mort que la fuite et le déshonneur ! ». Quelle vaste blague, ça ! Ce brave militaire ne devait certainement pas subir un tel bombardement à coups de sabots, ni l’attaque d’une amazone sanguinaire armée jusqu’aux dents !

Pluie opte donc pour une retraite stratégique et prudente. Riant toujours, cependant, il se met à fuir comme un lièvre apeuré, tournant autour de la marre aux canards d’où provient l’objet du délit, le seau rempli d’une vase nauséabonde et visqueuse. Tout en galopant, il hurle :

Non, trésor, pas taper, pas taper !

Du coin de l’œil, quand son avance le permet, il surveille Cori qui le poursuit, les pieds nus. C’est qu’elle est un peu « soupe au lait », la gamine, mais ça ne dure jamais longtemps. Et le rire de l’échalas est contagieux, sa grenouille a déjà lâché son balai et un large sourire a envahi son charmant visage. Pluie se laisse imperceptiblement rattraper, puis il bloque d’un coup, se retourne, ouvre les bras, et sa princesse ne peut éviter de se précipiter dans le piège. Il l’emprisonne entre ses bras tendrement refermés et lui bécote la frimousse de haut en bas et de gauche à droite.

Bah, il faut bien admettre que Cori ne sent pas la rose ou la lavande, mais leur baiser s’éternise. Ils sont seuls au monde à cet instant. A contre-cœur, Pluie se résigne, au bout d’un long moment, à mettre fin à la tendre étreinte, et il interroge sa bien-aimée.

Amour, tu ne penses pas qu’on devrait se remettre au boulot ? Viens, on retourne près de la grille, et tous ceux qui passeront dans la ruelle, hé bien on les embauche. Attends, j’ai une idée.

Sur un immense carton qu’il s’apprêtait à brûler, il trace d’une écriture maladroite.

BIENTOT, OUVERTURE D’UNE AUBERGE.
NOUS NE REFUSONS L’AIDE DE PERSONNE.
EN ECHANGE, UN EXCELLENT REPAS VOUS SERA SERVI.

Qu’en penses tu mon lapin ? N’est-il pas génial ton roudoudou ?

Pluie pose la pancarte en évidence sur le muret qui entoure la propriété, persuadé que l’aide espérée ne tardera pas à se manifester. Un petit coup de pinard en vitesse, et les amoureux se remettent au travail, après que Cori se soit glissée dans des vêtements secs sous le regard intéressé de son doudou.

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Gersande
Gersande passa par la future auberge de ses amis.

Elle en fit le tour extérieur sur la pointe des pieds pour regarder par dessus le mur, l'étendue de la propriété qui était en chantier. . .

C'était même le moins que l'on puisse dire ! ! !

Elle poussa la grille grinçante, aperçu ses amphibiens préférés, eu un large sourire en leur disant :

Pluuuuuuuiiiiiie, Coooooooooooriiiiiiii, vous avez grand besoin d'aide apparement ! ! ! Alors en quoi puis-je vous être utile ?
Non pas le repas, pas le repas, je le fais déjà assez au Lutèce ou à la maison. . . S'il vous plait. . .

Elle prit un air dépité et suppliant. Avant de pouffer de rire, en disant :

Je fais bien la malheureuse, hein ?

Puis retroussant ses manches, crachant et frottant ses mains, elle réitéra sa prposition :

Bon plutôt que de se becotter, les deux là. . . Alors que fais-je ?

Elle tapota du pied, les bras croisés, toujours en essayant de tenir un air sérieux, en ricanant dans ses moustaches.
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Pluie

Soudain la grille de l’entrée pousse un long gémissement, et une voix joyeuse et amicale retentit derrière eux. Ca, c’est peut-être du renfort, pense l’échalas. Pourtant, ce n’est pas possible que mon panneau donne déjà des résultats, je viens tout juste de le poser.

Les blondinets ne sont pas surpris de reconnaître leur Gersounette, un grand sourire aux lèvres. Et leur amie se met gentiment à leur disposition. Une seule restriction : pas question de faire la popote. Dommage, Pluie se rappelle très bien que sa tarte aux pommes est délicieuse.

C’est gentil d’être passée, Gers. Nous avons vraiment besoin d’un coup de main. Et ne t’inquiète pas, on ne va pas te demander de faire la cuisine, tu feras simplement la vaisselle …

Un clin d’œil narquois à l’adresse de Gersounette, qui retrousse ses manches avec énormément de conviction.

Nous comptions commencer par déblayer le rez-de-chaussée. Il y a plein de gravats et de vieux meubles en décomposition. Après on fera un grand feu de joie avec le bois et les papiers. Tout le reste, ce qui ne brûle pas, on ira le porter au fond du jardin. Attends, approche un peu, viens là …

Gersande s’exécute et rejoint Cori et Pluie. Le blondinet lui tâte le biceps en souriant, puis grimace comme s’il était complètement désespéré.

Mouais, c’est bien ce que je pensais ! T’es aussi musclée que ma doudou. Me voilà bien, avec deux hercules !

Il jette un regard implorant vers le ciel et se met à parler avec celui qui gère tout, là-haut.

Seigneur, dans ta grande bonté envers les faibles et les nécessiteux, peux-tu transformer ces deux donzelles en deux malabars de cent-vingt kilos, avec des bras comme des troncs d’arbres et pas comme des pattes de poulet.

Pluie dévisage les deux belles d'un air gentiment moqueur, puis empoigne sa pelle et sa brouette qu’il pousse dans le bâtiment, invitant Cori et Gers à le suivre.

Ah oui, encore une chose, Gersounette … Merci.

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Luckyluciano
Une affichette au bord d'un chemin ,encore quelqu'un qui a perdu son chat ou alors quelqu'un qui veut s'en debarasser. Avec un brin de curiosité et pas mal de temps a glander Lucky s'avanca vers l'annonce qui revela un tout autre message...

"BIENTOT, OUVERTURE D’UNE AUBERGE.
NOUS NE REFUSONS L’AIDE DE PERSONNE.
EN ECHANGE, UN EXCELLENT REPAS VOUS SERA SERVI. "

raclure d'escalavagistes!!!!
Aprés avoir poussé une grille qui tenait par l'opération du saint esprit il appercut les futurs taverniers et leur toute derniere recrue en pleine discussion.

Hé hooooo les amis c'est l'homme aux deux mains gaucheeeeeee!!!!!!

Solidarité masculine oblige il salua Pluie en le felicitant pour son courage..


Héhé simpa ta ....heu tes.... enfin j'veux dire ton mur, il penche un peu du coté ou il va tomber non?
Coucou les filles j'apporte mon aide j'adore travailler le bois, on m'appelait l'homme tronc a une epoque, mais assez parlé de ma vie sentimentale j'commence par quoi?
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Spirare in scriptis mens videtur
Damegnime
En rentrant de la Mine fatiguée, Nime avait trouvé un petit mot de Pluie. Elle était un peu surprise, agréablement surprise, mais surtout très fière de recevoir ce message.
Elle se découvrait des petits cotés orgueilleux qui l'amusait.
Elle avait souvent croisé ce si charmant couple que formait Pluie et Cori, elles les trouvaient enchanteurs, joyeux et puis.... c'était déjà pas mal.
Alors comme elle était dans sa semaine, "je me mets un coup de chausse là ou il faut pour me prendre en main", elle décida d'aller voir de plus prêt ce qui l'attendait.....
Elle arriva devant une grosse grille en fer impressionnante, ouh lala qu'y avait il derrière???
Elle regarda autour d'elle et était prète à faire demi tour l'air de rien, je ne fais que passer, quand elle entendis des voix, oui oui des voix...
C'est partie se dit elle... elle poussa la grille de toutes ses forces, entra...trébucha sur un petit piquet en fer... et fit donc une entrée magistrale en fonçant tête baissée pour finir sa course dans la brouette...

Bonsoir,
C'est ici qu'on cherche du renfort pour un beau projet???
Corisande
Pendant que Cori sautait au cou de Gers et de Lucky , heureuse de voir que l’amitié n’était pas un vain mot ,Pluie allait se sentir moins seul avec Lucky a ses côtés , enfin un renfort de biscotos.
»T’en fais pas Lucky vaut mieux quatre bras gauches que nos ailerons de poulet tout riquiquis! »
Un grincement de portail , un appel !
Bonsoir,
C'est ici qu'on cherche du renfort pour un beau projet???


Et voilà que Nime vient se joindra à eux!
.
Sbliiingggggg !! quelle arrivée fracassante ?Dans la brouette Nime.

Il se précipitent tous pour l’aider à se relever, l’époussetant par çi , remettant sa jupe dans ses plis par là. Heureusement qu’un tonnelet de cidre est débouché , un verre ne sera pas de trop pour qu’elle se remette de ce choc.
A ce rytme là ils ouvriraient leur Auberge plus vite que prévu,ils y feraient une grande fête juste pour ceux qui ont participé à sa rénovation.

Cori prend des gobelets posés sur une grosse pierre , les remplit,les distribue,ses yeux sont brillants et son sourire éclatant.

"Je lève mon verre à vous mes amis,à l'Auberge!!et Merci , merci à tous!

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Malisende
Malisende flanait en revenant de son travail. Un peu rêveuse elle allait le nez dans le vent complètement absorbée par ses pensées. Pourtant un objet inhabituel la sortie de sa torpeur. Sur le bord du chemin elle aperçu une énorme pancarte avec une écriture maladroite dessus.
Sa curiosité piquée, elle s'avança vers le panneau.


"BIENTOT, OUVERTURE D’UNE AUBERGE.
NOUS NE REFUSONS L’AIDE DE PERSONNE.
EN ECHANGE, UN EXCELLENT REPAS VOUS SERA SERVI. "

Tout en déchiffrant le message elle se rendit compte d'un babillage lointain. Plusieurs voix, des rires. Des voix connues qui plus est. Malisende poussa la grille et s'avança. Elle annonça son arrivée

Ohéééééééééé, il y a quelqu'un? C'est Maliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Continuant d'avancer elle aperçut soudain ses amis. Malisende fit de grands gestes pour attirer leur attention.
Pluie

Regard étonné vers l’azur, vers le soleil qui s’est accroché à la cime du cerisier. Il y aurait donc réellement quelqu’un là-haut, disposé à exaucer les désirs des gens d'en-bas, à les dépanner en cas d’urgence ? Pluie en reste baba. Il espérait l’aide d’un costaud, et le costaud est présent. Service rapide. Livraison à domicile. S’il avait su, il en aurait réclamé une douzaine, de colosses. Lucky répète qu’il a deux bras gauches, bah, avec les siens, ça en fera quatre. Coup d’œil désolé vers le mur.

Mouais, en effet. Faudra éviter de s’y appuyer, ce serait du suicide. On s’en occupera plus tard, on va vider l’intérieur du bâtiment.

Soudain un ouragan traverse l’allée. Tête en avant, c’est Nime qui réussit une entrée remarquée, et exécute un plongeon acrobatique de toute beauté, avec réception dans la brouette. Drôle d’endroit pour une compétition de natation, se dit l’échalas. Tout le monde s’affaire autour de Nime. On prend son pouls. On examine le blanc de ses yeux. On lui verse un peu d'hypocras sur le bout de la langue. Ouf, plus de peur que de mal, heureusement.

Pour se remettre de toutes ces émotions, sa grenouille sert le p’tit verre de l’amitié, puis le deuxième, et l’équipe renforcée envisage enfin de se mettre au boulot. Rhooo ! Serait-ce l’odeur du vin qui lui chatouille les narines ? Ou bien les cris et les rires ? Voici qu’un nouveau visage amical apparaît dans l’allée. Nouvelle tournée de bisous joyeux, nouvelle tournée de pinard pour accueillir Mali. Bientôt le centre du village sera désert si tous les amis viennent offrir leur aide si gentiment.

Le blondinet observe sa doudou. Elle est aux anges, la puce. C’est tellement inattendu et sympathique, tous ces coups de mains. Bon, il est temps de s’y remettre sinon Cori va verser sa petite larme. On forme deux équipes, et les quatre grâces se mettent à nettoyer l’âtre de la cuisine, qui retrouve peu à peu sa couleur d’origine. Evidemment, la suie n’a pas disparu comme par enchantement, elle s’est collée à leurs vêtements, et surtout à leurs mains et à leurs visages rieurs. Elles ressemblent à ces indigènes des tribus d’Afrique que lui a dépeintes autrefois un marin portugais, dans une taverne de la cour des miracles. Par bonheur, la rivière coule à deux pas. Elle a même la gentillesse de dessiner pour eux un charmant méandre qui vient effleurer la propriété. Un sérieux décrassage ne sera pas un luxe superflu.

Hop ! Pluie et Lucky remplissent la brouette de vieux bibelots et déchets encombrants, en vérifiant bien que Nime n’est pas allongée au fond, parmi les débris, s’exerçant à la brasse ou à la nage indienne. Voilà ! La brouette est remplie. Ils vont en déverser le contenu derrière les buissons, au bout du jardin. Une phrase de Lucky trotte dans le ciboulot de l’échalas.

Dis donc, puisque tu adores travailler le bois, j’aimerais te montrer les poutres et la charpente dans le grenier pour avoir ton avis. Moi, ça me semble correct, mais je ne suis pas un grand connaisseur. On y va ?

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Damegnime
Légèrement abrutie Nime s'aperçoit que tout le monde s'affaire autour d'elle, séance de recoiffage, écarquillement des yeux, sortie de brouette, habillage, la complète... et surtout ce petit gout sucré et épicé sur le bout de sa langue... elle reconnait la sainte hypocras, hummm.... elle ouvre grand les yeux et sourit benoîtement....
Elle se ressaisit très vite et profitte qu'on la soulève pour se dépêtrer élégamment de la brouette...Elle salue et bisouille fièrement ses amis, elle reconnait enfin Gers, Lucky Cori et PLuie...

OOOOhhh, jolie Bâââtisse....

Déjà Cori un sourire rayonnant aux lèvres lui tend un bon verre de Cidre....
Puis... un autre.......
Nime est en passe d'être renquinquée totalement, quand elle entend et voit Mali sa tendre maraine qui s'agite dans tous les sens et fait des grands signes

Maaallliiiiiiiiiiiiiiiiii... tu es là aussiiiiiiiiiiii

les bisous, le cidre, Nime reprend même un peu d'hypocras, hummm elle sent qu'elle va se sentir bien ici

Puis d'un coup Pluie explique les consignes, une équipe de filles au nettoyage, une équipe de garçons pour les encombrants...
Nime prend enfin le temps d'observer le travail... Oui évidement... il va falloir un sérieux coup de torchon....elle regrette soudain d'avoir fait la maline en achetant une braie blanche.
Mais c'est partie dans un tourbillon de bonne humeur...Poussière, suie collante, bataille de balais, rires...on ne voit plus rien dans la pièce, progressivement Nime voit réapparaitre ses trois complices, elle ne peut retenir son rire

ouh ouh ouh les filles si vous vous voyiez....

Elle se tord de rire....
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