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Info:
Quatorze février 1465, la reine de France Lafa de Bussac anoblie Samsa de la baronnie de Longny-au-Perche, en Alençon, pour la remercier des services rendus au Secrétariat Royal et en Anjou.

[RP] Honneurs Royaux - 14 février 1465 - Episode IV

Gnia
Le tabard doublé moumoute, c'était bien pour les cérémonies dans les grandes salles humides des castels de campagne appartenant à quelques seigneurs désargentés ou radins. Ou très résistants au froid.
Ou celles des forteresses de montagne.
Bref, c'était bien pratique, mais dans les grands salles où il faisait froid !

A présent que celle de l'Hostel Saint Paul s'était réchauffée, le Roy d'Armes résistait plus ou moins efficacement à machinalement tirer sur le col de son habit héraldique qui lui procurait une désagréable sensation d'étouffement.
N'y tenant plus, la sensation exacerbée par les invités qui tombaient au fur et à mesure le manteau, la cape ou le manchon, elle déclara une nouvelle pause qu'elle mit à profit pour s'éclipser les quelques instants nécessaires à changer de tabard.

Retour au pupitre, reprise de caducée, le Roy d'Armes se leva et la cérémonie put alors reprendre.

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Agnès de Saint Just ~ Ne pouvant se corriger de sa Folie elle lui donnait l'apparence de la raison.
Samsa
    "Et toi, vois tout ce qu'ils n'ont jamais vu.
    Tout ce que tu voulais, je pourrais l'être.
    Maintenant que tu me connais, je n'ai pas peur
    Et je veux te raconter qui je suis.
    Ils ne peuvent pas me briser,
    Aussi longtemps que je sais qui je suis."*



Salve numéro une, deux, trois puis quatre. La Cerbère sourit à ceux qui sont récompensés, incline de la tête en signe de respect et de félicitations. Elle regarde Mélissandre qui se tient à ses côtés et lui adresse un sourire serein en apparence mais un peu crispé si on observe attentivement les commissures des fines lèvres bordelaises. Pour sûr, Samsa est patiente, cette qualité n'est plus à prouver chez elle même si elle peut être impulsive, mais le trac est universel. Il y a moins d'un an, c'est elle qui soutenait Mélissandre pour la réception de son fief. Aujourd'hui, elles ont inversé les rôles, montrant à tous l'image réelle de l'amitié qui les lie et du soutien dont elles font preuve l'une pour l'autre, démonstration, s'il en est, de la force du Chaton et de la fragilité du Cerbère; ne sont-elles pas humaines, finalement ?

Quatrième salve, donc.

La Prime Secrétaire Royale réajuste son tabard et sa ceinture pour la centième fois, vérifie encore que nulle saleté ne vient entacher ses braies blanches et que ses bottes n'ont pas pris de marque depuis leur lustrage. Ce n'est pas parce qu'on fait la guerre qu'on doit être rustre, n'est-ce pas ? Surtout pour une officier royale. Devant la reine aujourd'hui, elle veut donner le meilleur d'elle-même. Et tandis ce que dans sa tête s'égrènent les secondes, la Cerbère se rapproche un peu de Mélissandre pour sentir sa proximité, source d'apaisement dans cet exercice nouveau supervisé par le regard certes amical mais également suzerain de Lucie qui est présente également.


* = paroles traduites de John Rzeznik - I'm still here

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Coleen_de_colmarker
MERCI


Et la suite fut abordé rapidement, car vu la froideur qui régnait on ne trainait pas. C'était juste bon à prendre la mort. Qui aurait pu croire que les gens au Louvre était mieux lotis que nous dans nos campements militaires, ben raté il y faisait presque aussi froid.
C'est donc d'un pas décidé que j'avançais, Saku toujours à mon bras,  que je vis Samsa, je souris. On allait avoir droit à ses "té" et "pardi" qui m'avait souvent donné l'envie de l'étrangler en Anjou où je devais souvent faire le point sur les sections avec elle.


[Parce que le rire c'est la vie...]

Je me plantais donc un coin à discuter en chuchotis avec ma brunette. J'allais pas tarder à lui proposer une marelle pour nous réchauffer, on entraînerait Montjoie dans la danse. Oui je sais je rêve, je ne l'imaginais pas dans ce genre d'exercice. Au pire on pourrait lancer des manœuvres de soldat avec l'Espagnol mais pas sur que ça soit sérieux. Alors mine de rien je m'approchais des rideaux et je les tâtais discrètement, puis je ris. Allez pour la bonne cause j'allais pas laissé ses dames mourir de froid fallait faire quelque chose...


Penché sur Saku je lui susurrai :
On ne va pas rester comme ça. Je crois que je vais vous faire la tragique Mort du Cygne ou plutôt celle de Balou. Tu m'accompagne?
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Melissandre_malemort
[Juste retour des choses]

Huit mois plus tôt, c'était la main tremblante de Mélissandre qui cherchait le soutien de Samsa, dans cette même salle ou pour la première fois elle avait obtenue ses propres terres. A cette époque, elle s'était juré d'être présente pour son Cerbère. Entre elles, c'était un lien qui surpassait l'amitié, l'amour, la vassalité. Une relation de confiance absolue et si de l'extérieur on pouvait penser que Samsa était la plus dévouée des deux, quiconque aurait ne serait ce que imaginer faire du mal à la prime secrétaire se serait sans nul doute retrouvé sous l'implacable vengeance Malemort.

Le Cerbère était loyauté, fermeté, courage, vertue. Elle incarnait la noblesse, et quand bien même son rang était moindre, faisait preuve de plus de valeurs que bien des gens de haut rang. En la distinguant, la Reyne faisait preuve d'une grande clairvoyance et Mélissandre serra les deux mains autour de la pattoune de son amie, l'encourageant de ses yeux noirs, sachant que ce moment serait à jamais gravé entre elles deux.


- C'est votre jour. Gravez chaque moment, ma douce. Pardi.
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Cassandre_
La Castelléo restait dans son petit coin, laissant ses émeraudes détailler chaque aller ou venue. Trouver un subterfuge pour oublier le froid, ça fonctionne toujours un peu. Elle ne pu s'empêcher d'avoir pensée pour les membres du Parlement et plus particulièrement le Chancelier. C'était un sacré tour qu'il lui avait joué là. Il devait avoir une mine hilare en imaginant son minois à elle, face à la découverte. Et ça ne pouvait que la faire sourire.

Alors la petite blonde profite de chaque instant, avec la discrétion qui la caractérise. En attendant son tour, le jeune femme essaye de faire disparaitre son angoisse en pensant à ses proches. Ah ça, elle aurait aimé que sa mère soit là. A tout les coups, le Chevalier aurait trouvé les mots justes, et la mère poule n'aurait pu s'empêcher de la cajoler, histoire de la faire pester. Tant pis, Cassie passa au plan B, qui consiste à chercher toutes les idées foireuses possibles et inimaginables pour faire tourner son filleul en bourrique. Et Dieu sait que pour cela, elle est toujours inspirée.

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Gnia
Plouf, plouf, ça sera toi qui pa-sse-ra en pre-mier.

Samsa Treiscan est à présent invitée à s'avancer.

Elle aurait pû ajouter un "pardi" pour ponctuer le tout, mais Montjoye n'était pas au fait des petits tics de langage de l'impétrante.
Et puis, elle avait déjà assez de problèmes avec son accent picard mâtiné d'oc.

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Agnès de Saint Just ~ Ne pouvant se corriger de sa Folie elle lui donnait l'apparence de la raison.
Didier.de.sars.
il y en avais du monde ! heureusement la proximité donnait l impression d une certaine chaleur ; malgres le feux allumé il fesait un froid de canards dans ces batiments .... les vielles pierres n etaient pas specialement connues pour donner chaud aux habitants .
Le capitaine ce disait qu il aurait dut prendre une de ses legendaires peaux d'ours , mais bon depuis sont retour des mers chaudes , il avait du mal a ce rehabituer au climat de la capitale . De sa place il pouvait regarder toutes les specificites des diverses actions ; et il ne perdait aucun moment de la situation .

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en travaux
Samsa
    "C'est un nouveau monde,
    C'est une nouvelle vie,
    C'est vivant avec le battement des jeunes cœurs,
    C'est un nouveau jour,
    C'est un nouveau projet.
    Je t'attendais;
    Me voilà."*



La Prime Secrétaire Royale sourit doucement à Mélissandre et serra quelque peu ses mains. Oui, elle graverait de ce jour chaque parole, chaque geste, regard et sourire. Tournant inhabituel, le froid lui rappellerait désormais la fraîcheur de la salle que Samsa ne sent plus tant l'ambiance est chaleureuse. Ici, pas de danse, pas de musique, mais des cœurs vaillants et dévoués, la force de l'unité et de la dévotion. Ici, il y a de quoi réchauffer l'âme de tout royaliste digne de ce nom.

Surprise !

Cerbère appelée se redresse soudainement. C'est bien d'elle qu'on parle ? Après un très bref coup d'oeil à Mélissandre, Samsa se lève et s'approche, retirant ses gantelets de combat pour les accrocher à sa ceinture. Elle a ce pas un peu pesant des gens charpentés qui ont l'ossature lourde mais ses muscles racés compensent et son port est altier, cache une certaine timidité qui n'a rien de plus naturel en l'occasion. L'allée est traversée, les invités déjà honorés ou pas encore dépassés, ceux qu'elle connait et ceux qu'elle ne connait pas. Face à la reine, toute naturelle fierté de la Cerbère s'évanouit en même temps qu'elle pose un genou au sol, ployant l'échine avec une bonne grâce non-feinte. Les petits yeux sombres de la Cerbère, chaleureux, rencontrent ceux marrons-verts de la Souveraine; un serment, ça se prononçait avec le cœur, la voix et les yeux. Dans la salle retentit la voix un peu grave de Samsa, son accent légèrement chantant du sud-ouest bordelais et ses indissociables tics de langage.


-Moi, Samsa Treiscan, vous reconnais, Vous, Lafa de Bussac, Reine de France té, comme ma suzeraine et vous promet obsequium, consilium et auxilium pardi.
Je vous offre devant tous ma loyauté qui Vous est déjà acquise té, je promets de toujours continuer à donner le meilleur de moi-même en chaque domaine où Vous m’appellerez té, de ne jamais Vous nuire en quelque façon que ce soit et d'être digne de Vous et de l'honneur que Vous me faites ce jour pardi.


Samsa ne savait pas faire de serments courts et concis, disons, conventionnels. Il lui semblait important de démontrer que les mots faisaient sens chez elle, qu'ils engageaient plus que leur sens brut et que ça n'avait rien d'une sorte de procédure; elle vivait dans tout ce qu'elle faisait et disait.
La tête aux cheveux semi-roux s'inclina un instant en guise de soumission et de dévotion et le regard bordelais retrouva celui royal pour la suite de l'échange.



* = paroles traduites de Bryan Adams - Here I am

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Lafa_
Sa secrétaire se présentait et elle cherchait déjà les mots qu'elle allait lui dire tant elle lui était reconnaissante de ce qu'elle avait fait pour faciliter le règne de la brune.
Ses mots résonnaient dans le coeur de la Bussac et elle posa son regard sur elle.


Chère Samsa,

Nous étions impatiente de vous avoir devant Nous en ce jour. Nous avions à coeur de vous remercier pour toute l'aide que vous avez pu nous apporter durant notre règne. Tant au Secrétariat Royal que lors de la guerre en Anjou, vous avez su faire preuve de dévouement sans faille.
Ainsi, et parce que Nous savons que vous saurez faire vivre ces terres avec le même engagement, Nous avons décidé de vous octroyer la Baronnie de Longny au Perche sis en Alençon.

Nous avons écouté votre serment et, Nous vous promettons en retour, Nous, Lafa de Bussac, Reyne du Royaume de France, protection, justice et subsistance.


Elle se leva et posa ses lèvres sur les siennes pour sceller le serment.
Elle lui sourit.


Félicitations à Vous ... Et merci.
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Peu présente jusqu'au 25/02
Gnia
Samsa Treiscan, vous voici à présent Baronne de Longny au Perche

A l'issue de l'échange, un petit page s'avança aux paroles du Roy d'Armes et remit à Samsa la couronne de baron et un bel écu peint aux couleurs de Longny au Perche.




Puis une fois que la nouvellement faite baronne eut rejoint l'assistance, le Roy d'Armes passa au suivant.

Que s'avance maintenant Coleen de Colmarker.
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Agnès de Saint Just ~ Ne pouvant se corriger de sa Folie elle lui donnait l'apparence de la raison.
Coleen_de_colmarker
 "Le véritable héroïsme est remarquablement sobre, pas du tout dramatique. Il ne réside pas dans l'envie de dépasser les autres à t ut prix, mais dans l’envie de servir les autres à tout prix."
Arthur Ashe

Force et Honneur....

J'étais en train de suivre la cérémonie de Samsa, un peu perdu il faut dire. Etrange sensation que j'éprouvais alors que j'avais pris l'habitude de servir la couronne depuis 1455 et surtout de servir de faire valoir à des gens. L'Artois ou l'Empire en avaient été des exemples.
Alors me retrouver là c'était totalement invraisemblable. Pourtant je dois bien avouer que j'avais pris une belle leçon cette fois ci. Autant les précédentes avaient été douloureuses et m'avaient fait grandir,  autant cette leçon de vie m'avait donné le sourire. J'avais appris à ne pas juger quelqu'un sur les "on dit" mais à bien se faire sa propre idée. Je dois avouer que la surprise fut de taille en découvrant la vrai Reine. Une femme abordable, à l'écoute et en toute simplicité, franche, n'abandonnant pas ses soldats ni les petites gens dont je faisais partie, une femme capable d'écouter et surtout de ne pas juger. Oui ce règne m'avait réconcilié avec le Souverain. Je n'oublierai jamais qu'elle avait été là en Anjou, en toute simplicité au coté de ses soldats et cela avait été galvanisant pour nous tous. Se battre on en avait l'habitude, mais se battre avec à la tête des armées une Reine qui portait haut les couleurs de la France et le cœur de celle ci, ça n'avait pas de prix.
J'en étais la dans mes réflexions quand Sakurahime me fila un coup de coude. On venait de m'appeler et je lui souris avant de lever ma grande carcasse.

Un pas assuré même si mon cœur venait de s'emballer dans ma poitrine et je m'avançais vers celle qui resterait dans mon cœur de géant à tout jamais.

Je mis genou à terre et la main sur mon cœur et je me présentais devant Sa Majesté. J'étais très ému et pas très à l'aise parce que j'étais un simple soldat et je ne savais pas trop bien exprimer ma gratitude, ours bourru que j'étais bien souvent.



Votre Majesté, c'est un grand honneur que vous me faites là d'accepter de remercier l'homme que je suis. C'est un devoir pour mes Chevaliers de l'aube et moi même, de servir cette couronne que l'on aime. D'habitude j'aime à dire que nous servons la couronne et non la tête qui la porte et pourtant durant votre règne nous avons servi avant tout la reine que vous êtes avec fierté. C'est donc  par l'obsequium, que je vous jure fidélité,  de par l'auxilium, que je vous jure  mon aide et mon bras armé, et je jure de vous conseiller au mieux, de par le consilium. Aussi, moi,Coleen de Colmarker, je vous rends hommage et vous promets, à vous Lafa de Bussac, Reine de France et ma suzeraine, fidélité, dévouement et mon cœur de simple soldat. Je rajouterai aussi un simple mot : MERCI
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Lafa_
Cher Coleen ... Un mauvais a priori avait envahi la brune quand elle avait su qu'il venait en Anjou. Pourquoi ? Elle ne savait pas. Mais elle avait découvert un homme engagé pour la Couronne, attachant.


Coleen, nous sommes heureuse de pouvoir récompenser vos années données pour notre beau Royaume de France. Notre Grand Ecuyer nous a vanté vos mérites que j'avais pu déjà apprécié lors de la guerre en Anjou. Depuis une dizaine d'année, vous dirigez les chevaliers de l'Aube et à chaque conflit vous avez su être présent et dévoué.
Pour ces raisons, nous avons décidé de vous octroyer la Baronnie de Paroy sise en Champagne.

Nous, Lafa de Bussac, Reyne du Royaume de France, avons écouté votre serment et vous promettons en retour protection, justice et subsistance.


Elle s'approcha du chevalier et plutôt ravie de ne pas avoir eu à se mettre sur la pointe des pieds scelle le serment par le baiser vassalique.

Félicitations Coleen et merci pour tout.
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Peu présente jusqu'au 25/02
Samsa
    "Car j'suis sur le sommet du monde, 'ay !
    J'suis sur le sommet du monde, 'ay !
    J'ai attendu ça pendant un moment maintenant
    En payant mes dettes aux saletés.
    J'ai attendu de sourire, 'ay !
    L'ayant tenu un moment, 'ay !
    Prenez-le avec moi si je peux.
    Rêvant de ceci depuis l'enfance;
    J'suis sur le sommet du monde."*



Le coeur de la Cerbère se gonfle et se serre en même temps, incapable de gérer autant d'émotions, celle de la fierté, immense, de la modestie, si grande, de la dévotion, sans failles. L'âme bordelaise de naissance s'efforce de graver chaque mot de Lafa, tous ces mots qui balayent l'amertume de tâches non-reconnues, sous d'autres règnes, avec d'autres gens. Sa gorge est nouée, ses joues rosies, ses yeux brillants d'un voile d'eau ému. Et puis, après les mots valorisants, preuve d'accomplissement, il y a la révélation : baronnie de Longny-au-Perche, en Alençon. Baronnie. Samsa ne réalise pas immédiatement. Le mot a glissé dans sa tête sans trouver d'accroches, et comment aurait-il pu d'ailleurs ? C'était comme annoncer à une paysanne qu'elle devenait princesse, à peu de choses près.
La reine lui assure protection, justice et subsistance et, comme les mots que Samsa a prononcé, ceux-ci sonnent à ses oreilles et à son coeur comme on ne peut plus sincères. C'est comme un nouveau monde, une nouvelle vie, qui s'offre à la Cerbère, comme si ce serment effaçait ses souffrances passées, ses sombres blessures. Avec Samsa, la Couronne prenait des airs divins et c'était très bien ainsi.

La Prime Secrétaire Royale se relève avec un décalage sur la Souveraine afin de respecter Sa personne et reçoit le simple contact des lèvres, rendant par là-même le baiser vassalique en même temps qu'elle le reçoit. Le sourire est rendu, étalé jusqu'aux oreilles, éclatant de joie, d'honneur et d'humilité.


-Je Vous remercie Votre Majesté pardi.

Après un dernier regard en face à face, un dernier sourire personnel, un dernier souvenir de cet instant à jamais gravé en elle, Samsa se tourne vers Montjoie et le jeune page. Ce n'est qu'à ses mots qu'elle prend pleine mesure de l'événement, de sa nouvelle condition : Samsa Treiscan, Baronne de Longny-au-Perche. Avec une douceur presque timide, la Cerbère prend le blason à l'esthétique grandement appréciée, à l'or de la noblesse couplé aux trois chevrons brisés des sables de la discipline, et la couronne perlée. Gratifiant Montjoie d'un sourire qui n'a pas grand chose à envier au précédent, Samsa la remercie verbalement.

-Merci té.

Le suivant étant appelé, n'ayant nulle raison de rester là encore, l'instant de merveille s'évanouit en même temps que la Prime Secrétaire Royale regagne sa place près de Mélissandre. Resteront les souvenirs, bien sûr, les écrits héraldiques et le blason également, ainsi que la trace dans l'Histoire, immortelle, indélébile, éternelle. Sur la joue droite de la nouvelle baronne est apparu un sillon discret, œuvre d'une larme d'émotion que les petits yeux sombres luisants et que son âme pourtant forte n'auront pas su retenir plus longtemps. Et au fond, quelle tristesse ce serait si on ne pouvait plus réagir à un ineffable bonheur ?


* = paroles traduites de Imagine Dragons - On top on the World

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Sakurahime
Samsa dûment saluée lorsque le couple revint prendre place après cette nouvelle pause.
Malgré l'occupation des lieux, la salle, trop grande, et finalement pas assez peuplée, ne s'était toujours pas réchauffée.
L'air de rien, son géant s'approcha des rideaux. Pour l'oeil extérieur, rien de plus que le signe d'une hypothétique et extravagante passion pour les textiles en tous genres et la décoration, habituellement apanage féminin.
Mais pour la Borgne, ce petit geste avait une tout autre signification et un regard amusé les traversa. Juste de quoi les réchauffer convenablement!

Plaisanteries mises à part, Montjoie et Sa Majesté n'allaient pas tarder à reprendre place, et en attendant leurs pauvres corps ne parvenaient à s'habituer, dans leur immobilité, au froid régnant. Ce n'était pas celui des plaines hivernales d'Anjou mais la bas, on y était plus chaudement vêtus et on se remuait un peu plus. Ce qui sembla donner des idées à son homme dont les pensées semblaient comme toujours s'acorder aux siennes.

Considérant la proposition, elle s'imagina un instant affublée d'une de ces innommables tenues de danse en tulle, les guiboles gainées de soie, juchée sur des chaussons de satin contenant un morceau de bois, si longs qu'en quelques secondes elle serait transformée en serpillière et cirerait les parquets royaux façon Rasta Rocket.
Un fou rire manqua l'étrangler. Ça ferait mauvais genre et les gros titres de la KAP, à n'en pas douter. Remarquez un cluedo géant dans les palais du Louvre ça peut aussi être fun et tenir chaud!

Mais pas le temps de le proposer, la Reine et Montjoie étaient de retour et la cérémonie reprenait. Lançant un coup d'oeil égrillard à son cher et tendre, signifiant "faudrait qu'on essaie ça un jour", sans pouvoir en dire plus avant du sujet silencieusement évoqué, rideaux, danse, bobsleigh ou encore cluedo, elles repris place sagement à ses côtés.

La prime secrétaire royale ouvrit le bal de ce quatrieme acte. En vieille habituée elle admira les armes de Longny. Ouais, elle adorait, classe et sobre!
Puis son petit fit un petit bond. C'était le tour de son géant.
Qui était dans la lune ou sous le choc ou dansait mentalement allez savoir... un petit coup de coude discret eu tôt fait de le ramener à terre et un sourire espiègle illumina ses traits tant aimés avant qu'il ne la quitte temporairement.

Oui elle avait vanté ses mérites, trop longtemps restés dans l'ombre sans rien n'attendre d'autres que moqueries, irrespect et abus de la part de beaucoup. Elle avait souhaité rétablir la situation et la vérité et en avait trouvé le soutien de la Reine. Plus encore que la récompense octroyée, ce soutien et cette clairvoyance l'avait énormément touchée.
Pour Coleen, pour les Chevaliers de l'Aube, ces hommes et ces femmes qui ne comptaient rien et donnaient tout depuis de si nombreuses années.

Elle connaissait son géant, elle savait qu'en cet instant c'était à eux qu'il pensait, et que cette récompense était aussi la leur. Il les en ferait profiter à coup sûr, et elle ne serait pas la dernière à l'y encourager.

La fierté pour lui et pour ses hommes se peignit sur son visage austère.
Il était temps désormais de découvrir les armes qui seraient les siennes.
On se refait pas hein!

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Armes en cours!
Gnia
Coleen de Colmarker, vous voici fait Baron de Paroy.

Avec les paroles allaient l'inévitable couronne mais surtout la présentation des armes sous forme d'un bel écu peint.




Le regard de Montjoye eut tôt fait de repérer dans la salle celui qu'elle voulait à présent appeler.

Didier de Sars, vous êtes invité à vous avancer.
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Agnès de Saint Just ~ Ne pouvant se corriger de sa Folie elle lui donnait l'apparence de la raison.
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