Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Piques un jour jamais ne meurt.

Andrea_
Cour Brissel.
Comme avant sans l’être vraiment. Les mêmes odeurs, les mêmes poubelles, les mêmes auréoles de pisses sur le sol, les mêmes chats avec moins de dents qu’avant et… la Colombe.

Toujours aussi belle, toujours aussi à l’aise. Mais un peu moins propre sur elle. Certains diront que c’est le poids des années – les jalouuuux-, d’autres qu’elle a pris de la bouteille, et puis… Et puis y a ceux qui diront plus jamais rien parce qu’ils sont morts, et même qu’elle y est pour rien. Les pas claquent sur les pavés de la cour, avec nonchalance la brune s’avance, si on en doutait, on comprend rapidement qu’elle ne vient pas pour la première fois. Y a qu’à voir cette manière de déplacer un pavé pour y trouver le cadavre d’une bouteille, la voir l’éclater au sol en gueulant
Pour le Roy !


Rapidement elle s’arrête et ferme les yeux.
La première bouffée d’air lui brûle les naseaux. La seconde lui vrille le bide. Et la troisième enfin, lui insuffle un air nouveau. Un air qui pue, certes, mais un air empli de conneries et ça se voit. Le temps des capuches est révolu pour la Colombe, on se montre maintenant, on assume ce qu’on est. Et qui n’assumerait pas avec une gueule d’ange pareille !
Hauts les cœurs, à peu près aussi hauts que la paire de roploplos qui lui dégueule du corset. Les lèvres carmin s’étirent en long et fin sourire, y pas à chier, elle est dans la place, et tout le monde doit le savoir.



Tendez l’bras, saisissez-vous du legs, gredins !
PIQUEZ, PIQUEZ FORTS !



Y avait plus d’ Roy Fol, y avait plus de Grayne édenté, y avait plus d’Tortue dégueulasse et d’Tordfer avec un œil. Mais les Pique toujours se relevaient, y avait toujours un pecno pour s’autoproclamer Roy d’la Cour, suffisait d’trouver qui. Et de continuer à faire du bruit.


Petits Petits, allez, soyez pas têtus, lâchez vos bouteilles et v’nez quoi !
Bon, j’compte jusqu’à trois, et JE deviens la reine des PIQUES !

UN
Rho allez quoi, j’ai pas prévu d’me faire tatouer un canard sur l’cul, mais si faut…Ouuuuuu J’t’avais dit mon Roy, que j’viendrais pisser sur ta tombe ! Et j’tiens toujours mes promesses !


Y en fallait pas plus à la Chiasse pour tenter un strike, offrir son cul à la vue de tous les absents et agrandir une mare de pisse déjà existante d’un petit fumet de son cru. Le temps d’une dernière larme de pisse chaude et voilà déjà la Colombe qui sautille pour pas salir ses bottes, en vain, comme toujours.


DEUX !


De trois il n’y aura pas, la Cour parait déserte, mais un Pique n’abandonne jamais.
_________________
Desideratum


    - Trois.

    La chiffre était tombé comme un couperet. Froid, glacial, sans hésitation. La belle avait raison sur un point il y avait toujours un pecnot pour s'autoproclamer roi des Canards, et là en l'occurrence y'en avaient deux. Tandis que Yap s'occupait de son élevage de ragondin dans les douves Angevines, Desideratum veillait sur la Cours d'une main de lépreuse dans un gant en soie.
    L'arrivée de la brune avait fait grand bruit dans la Cours. Pas étonnant avec des cilles qui touchait le ciel, des seins qui remonter jusqu'aux oreilles et un si jolie p'tit cul, ce n'était vraiment pas commun dans ces rues.
    Desideratum sentit un léger pincement de jalousie poindre dans le creux de ces reins. Vous savez ce sentiment qu'éprouve une femme face à spécimen de meilleur qualité. La Belle semblait ne pas se trouver ici par hasard, ses déplacements n'étaient pas hésitant comme ceux qui foulent ces rues pour la premier fois, le regard inquiet, les épaules rentré. Non, elle, elle savait ou elle allait. Elle savait également à qui elle avait à faire.
    Oui " Piquez, Piquez fort " c'était le slogan que clamé haut et fort les Palmipèdes.
    Ces mots soigneusement choisit ne laissait aucun doute à la Lépreuse. Cette fois elle n'avait pas à faire au premier clampin du coin. Ou à la première clampine. Ca se dit ça ?


    - Et Desi, elle vient d'pisser dans ta cours là...
    - Oui j'ai vu.


    Desideratum descendit de son perchoir. Elle avait pris l'habitude de surveiller la cours de différente hauteur. Cela lui permettait de voir sans être vue, et ça faisait toujours son effet quand elle sautait à pieds joints devant ces proies.
    Avoir la classe en tout point, tel était le crédo des sœurs Terreurs...
    En partant bien sûr du principe que ces pieds ne restaient pas sur place et qu'elle ne se retrouvait en équilibre instable sur des moignons...
    Une fois sur le plancher des vaches Desideratum avança vers Andrea d'une démarche exagérément chaloupé et féminine, qui, accolait au corps bien trop mince de la Lépreuse, donner un résultat plutôt catastrophique, mais il ne fallait reculer devant rien pour faire comprendre à son adversaire qu'ici c'était elle la chatte dominante.
    Rivalité féminine oblige.
    Ces cheveux était coupé à ras mais la lépreuse se faisait pousser une mèche ou deux à l’arrière vous savez comme ces coupes affreuses que l'ont trouve sur le bancs des écoles dans les années 90. Sa nouvelle coupe n'était pas à son apogée mais prenait forme doucement. En attendant, ben il fallait bien l'avouer, elle ne ressemblait à rien... ce qui ne l’empêcha pas de lancer sa queue de rat en arrière arrivée à la hauteur d'Andrea. Elle avait bien pensée à lui pisser d'ssus à son tour, l’histoire de marquer son territoire, mais elle voulait d'abord savoir à qui elle avait à faire, après tous la jeune femme semblait bien au courant des us et coutume de la Cours, sans oublier qu'elle avait uriné sur les pavés avec une certaine classe et un certain panache, même jalouse Desideratum ne pouvait le lui enlever.


    - Les Piques ont déjà leur reine, à dire vrai ils en ont même déjà deux, si c'est pour postuler pour la place fallait pointer ton nez plus tôt ma jolie....

    Desideratum planta un regard dédaigneux sur la jeune femme, louchant un bref instant sur ces obus.
    Ouais décidément elle était vraiment pas à la hauteur là Desi.
    Avant d'ajouter, sourire moqueur aux lèvres.


    - En revanch' j'peux p'être te négocier une place de catins dans l'bordel du coin.

_________________

Blabla : La Lépreuse. – Blabla : Desideratum.
Andrea_



Le Trois qui sort de nulle part, mais de nulle part en haut. Assez haut pour que la Colombe regarde le ciel, puis se souvienne que la fange, c’est souvent en bas.
Et l’bon Dieu lui envoie un ange, qui tombe du ciel, un peu vite d’ailleurs. Eclat de rire Colombesque, mi surpris, mi moqueur, mimolette. Et vas-y que ça s’avance avec panache, que ça se déhanche exagérément, si bien qu’on se demande tous si la route sera assez large. Mais elle l’est.
De loin, ça n’a pas l’air moche. C’t’une femme à priori, mais avec le soleil dans les yeux c’est assez difficile de se prononcer. La voix semble confirmer l’absence de roubignoles, dommage. Dommage parce que j’vous avoue que j’aurais préféré qu’ça soit un homme, on montre une cuisse, on roule une pelle ou deux, quelques soupirs et hop, le tour est joué. M’enfin avec une femme, rien n’empêche de…
De près… Elle est trop près. Le sourire Colombesque s’éteint doucement. Oh. Mon. Dieu. C’est une femme. Ce qu’il en reste du moins. Et visiblement il n’en reste plus grand-chose. Les cheveux se sont fait la malle, où on été coupé à la va que je te pousse, et on l’a poussé vite. Le visage de la Chiasse se pare d’une mine de dégoût, c’t’une pustule de lèpre que j’vois là ? Ok, on oublie le coup du baiser.


Le col est remonté, histoire de ne pas choper la maladie, j’peux vous dire que la lèpre, faut le voir de près pour comprendre. Au début, on dirait une gangrène, une petite pomme qui tombe de l’arbre. Rapidement la pomme moisie, la peau se détache, les pépins quittent le navire et la queue tombe. Violent. Quelques jours au soleil et on n’en parle plus. Ne reste que l’odeur. Alors pardon, mais ouai, je remonte mon col.
La Colombe se fait précieuse d’un seul coup, elle observe de haut en bas Desideratum, s’écarte, se rapproche, lui tourne autour. Elle la jauge. C’est qu’elle a du être jolie. Un jour. Y a longtemps. Elle reprend ses marques, se fait une petite idée de qui elle a à faire, tout en gardant à l’esprit qu’un seul crachat et c’est Jus de pommes party à la Cour.



Deux reines, wouaou… M’enfin j’suis pas sûre que j’aurais du pointer mon nez plus tôt, imagine, je serais tombée sur Toi avant les pustules, et j’aurais raté…Ça.

Ça, quand j’dis « ça » c’est toi, tout ton… Toi avec les… et aussi les… Hum.
Et puis la Colombe ne serait pas la Colombe si elle fermait sa goule en si bon chemin.


J’vais d’voir décliner la proposition d’catin du coup, parce que si t’es l’une d’elle, j’me dis qu’tu vas plus faire long feu.
Rassure moi, t’es pas l’une des deux ?! Nan parce que sinon, je crois que j’suis venue pile à temps, si l’autre Reine est aussi mûre que toi, dans quelques semaines à peine je n’ai plus qu’à prendre la couronne. Enfin… Laver ET prendre la couronne. J’me ferais peut être même l’honneur d’en refaire faire une autre, on n’sait jamais, les gens comme vous…

Mais sinon, en attendant, j’peux peut être te servir de… coiffeur.



Et les lèvres soufflent un baiser vers la lépreuse, allez Dési, tu m’en veux pas mais j’suis pas encore prête à t’rouler une pelle, par contre transformer cette immonde queue de rat en quelque chose de potable, c’est dans mes cordes.
_________________
Desideratum


    Non mais vous avez pas compris.
    La coiffure de Desi c'est bien plus qu'une simple coupe de cheveux.
    C'est un concept à part entière.
    L'expression physique de sa dualité.
    Genre, de face, la première chose qu'on voit ce sont ces cheveux coupé à rats - ouais les grosses souris - qui représente la lépreuse en elle, puis, à l’arrière les cheveux long - 'fin bientôt long... faut le temps que ça repousse hein ! - ben c'est pour son coté soigneuse et mijoré, son coté Desideratum quoi. Voyez ? La princesse des rues. Non ? Au moins la princesses des lépreux quoi ? Non ? Toujours pas ? Hum....
    Tout un concept je vous dit !
    Longuement réfléchit qui plus est... genre bien cinq minutes !

    Tandis que l'intruse jauge Desi tels un lapin devant une carotte. La Lépreuse en profite pour faire de même, et déjà dans son esprit un millier de scénario se passe. Le pire de tous se dessine devant ces yeux.
    Elle voit les vauriens de la cours se levant d'une voix, acclamant leur nouvelle reine, laissant la lépreuse crevé comme un chien sur les pavés vénérant cette déesse au courbe si parfaite. Elle avait envie de chialer, ou, pour dire vrai, Desideratum avait envie de se rouler en boule et de s'apitoyer sur son sort, la Lépreuse quant à elle avait juste envie de lui crevé un sein.
    Hein elle f'rait quoi la colombe avec un ballon en moins ? Piiiiiiioooooooouuuuuuu.... Elle vol'rait drôlement moins bien pour sûr. Desi se mit à rire ou plutôt à ricaner de sa voix trop aiguë et nazzillarde, tandis que la Lépreuse, de sa voix plus grave pris le soin de répondre pour elles.


    - J'te rassur'rais pas, j'suis l'une d'elle, l'autre est pas comme moi. Elle est bien pire. L'autre aurait d'jà laver l'pavé d'Brissel avec ta gueule. Estime toi heureuse d'avoir à faire a moi.
    - Oh et pour la coiffure j'me d'emmerde bien sans elle c'est bon.
    - Non mais on s'en branle de tes ch'veux Desi !
    - Non on s'en branle pas ! C'est hyper important ! C'comme les poulaines roses quoi, on peut pas attaquer une mairie sans poulaines roses !
    - Tu fais chier Desi. Vraiment. Démerde toi avec elle moi j'me casse. Connasse.
    - Et tu compte allez ou comme ça ? Hin hin...


    Desideratum sourit à Andrea et croise les bras. Elle a arrêté ces manières trop maniérés, d'façon elle peut pas test face à la chieuse, elle aurait rien fait d'autre qu'foutre un pied là ou fallait pas et s'tordre une ch'ville, ou pire encore... Elle s'entrain'ra au roulage de cul une aut'fois.

    - J'suis Desideratum, j'sors tout droit des couilles du Borgne, 'fin à l'époque ou il en avait encore deux hein, c'moi qui est r'pris les rennes ici.

    Etttt ooouuuaaaiiis bitch, qu'est c'tu trouve à r'dire à ça ?

_________________

Blabla : La Lépreuse. – Blabla : Desideratum.
Andrea_



Mais qu’est ce que c’est. Que. Ce. Bordel. Sérieux ?!
Et j’parle pas de la coiffure, bien que j’aimerais bien un jour qu’on m’explique le côté rasé-queue de rat, qui sera peut être à la mode, mais pas aujourd’hui. Nan aujourd’hui on a encore besoin de ressembler à quelque chose. Même ici, oui oui.
Mais qu’est ce que c’est que ce bordel ?!
J’vais vous dire, aux premiers abords, j’ai rien écouté d’la conversation. J’me suis demandée si cette nana était folle, et je suis tombée d’accord avec moi-même, elle EST folle. Folle et lépreuse, y a pas à chier, on touche le fond de la cour Brissel. Si l’Roy fol était mort, il s’retournerait dans sa tombe.

Je me suis sentie super puissante. Ouai, déjà avant de comprendre ce qu’elle me baragouinait je me suis sentie forte. Muée d’une force nouvelle, je me voyais déjà Reine sur mon trône, écrasant la lépreuse et toutes les personnes qu’elle avait dans sa tête. Je me voyais lui écraser la tronche d’un coup de bec, en train de la démembrer et de servir les morceaux à qui voudraient faire mumuse, une pomme dans bouche, trou de balle béant offert à tous et…
Et puis je me suis senti très très seule. Genre le summum de la solitude, c’est comme si j’étais moi, mais en moins bien. Moi mais en lépreuse. Moi en Elle. Et j’ai eu la trouille de ma vie. Heureusement j’ai passé quelques doigts dans ma tignasse et comme ils restaient accrochés par famille –doigts avec doigts, cheveux avec cheveux-, ça m’a rassuré. J’étais toujours moi.

J’en ai profité pour faire un petit retour en arrière, histoire de me repasser la scène au ralenti et de comprendre ce qu’elle-elles- me disai-en-t. Pas simple.
J’avais les mirettes qui passaient de l’une à l’une sans savoir comment se découpaient les personnages. Est-ce que chacune à un œil ? Est-ce que l’une à le dessus sur l’autre ? Comment fait-elle pour changer sa voix ? Est-ce qu’elle n’est que deux ? Nan parce qu’avec le bol que j’ai y en a une troisième qui est muette. Et dans ce cas : comment fait-elle pour se faire comprendre ?
Pour assurer le coup, j’ai pris la première option, lorgnant un œil puis l’autre quand la voix changeait. J’ai cru dégueuler tellement j’avais le tournis. Vivement qu’un des ses yeux tombent ça règlera le problème.
Mais moi, ça m’fait chier les gens qui parlent tout seul, genre ils t’obligent à prendre parti et si tu le fais tu te mets l’autre à dos, mais comme l’autre c’est elle, t’es forcément perdante. HELP, est ce que quelqu’un ici a toute sa tête ?
Du coup, je m’impose. Enfin je tente. Mains sur les hanches, tête sur le côté et toujours cet indéfectible sourire au bec.


Autant pour les ch’veux ça s’discute, même si au fond, c’est vrai qu’on s’en branle pas, Autant j’suis contre les poulaines roses, ça va pas avec tout et c’est HYPER salissant. Et dans ton cas, si j’peux m’permettre, je prendrais plutôt des bottes coquées, on sait jamais, ça serait un coup à perdre une guibole en tapant dans une porte.
Nan mais j’t’en prie reste.
Pis toi aussi, reste, plus on est d’fous plus on rit hein.


Et quelque chose me dit que si le vent souffle un peu fort, on sera encore plus nombreux, ton doigt, ton autre doigt, tes moignons, ton oreille droite et..Et moi. Ouai tu peux pas test face à moi, mais je te rassure, je n’aurais jamais ton niveau. Heureusement peut être…

Et ensuite, c’est le drame. V’là la greluche qui sort son arbre généalogique et qui le déplie façon « et ouai bébé t’as vu » et… Et « ouai bébé, j’ai vu ». D’ailleurs tu peux voir à quel point j’ai vu puisque j’ouvre grand le bec pour t’faire admirer le fond de la culotte que je n’porte pas. Ça calme, j’avoue. 1-0 pour la pustulée. S'hit.
J’aurais bien répondu un truc du genre « oui mais moi j’ai des ch’veux » mais ça aurait fait un peu gamin alors… Alors… Je passe le stade gamin pour l’ado en rut.



Desi… C’bien un nom d’canard ça, mais passons.
C’t’exactement pour ça que je m’évertuais à péter les roustons de ton vieux, pour éviter qu’il n’engendre… Ça.
J’me demande seulement… Qui est ta mère ? Parce que j’ai jamais vu ton vieux s’taper autre chose qu’une chèvre.



Oui c’est petit, m’enfin laisse moi l’temps de me remettre de ta révélation là. Le Borgne, ton père. WT'F ?!
Bah tu vois Dési, pas b’soin d’lui crever un sein pour qu’elle dégonfle…. Piiiiiiiiiooooooooouuuuuuuuuu.

_________________
Desideratum


    Ferme ta bouche tu va gober des mouches.
    Ouais j'viens d'rentrer en CM2.
    Soufflant sur une mèche invisible qui lui tombe sur l’œil, la Lépreuse s'avance et, de sa main gantée, elle vient fermer le claque merde de la jolie brune rester grand ouvert. Non mais c'est pas contre elle, c'est juste que elle compte pas se reconvertir aujourd’hui dans l'exploration d’amygdale.
    Elle ne relève pas la blague sur sa mère parce que :
    De un - C'est trop cool d'insulter les mères.
    De deux - Son père il préférait les vaches aux chèvres.
    De trois - Ben y'a pas de trois en faite... mais finir sur un deux c'est vraiment tout pourris.

    Desideratum tourna les talons sans lui répondre et repartie en direction de la Gentilhommière.
    Oui oui tu rêve pas pas j'te snob, tu merrite pas plus d'attention de ma part.
    Ca fait mal l'ignorance quand on est habituer a attirer tous les regard hein ? Bienvenue dans mon monde Poupée.
    Puis profite, mate donc mon cul, t'en aura jamais un aussi fin.

    Dans le crâne de Desi en revanche des milliers d'idée germait. Ainsi elle connaissait son père, et plutôt bien on dirait. Il l'avait tirer elle aussi ? Pas si naze que ça l'Paternel ! Manque'rait plus qu'toutes les dones de mal viure du Borgne se pointent ici les unes après les autres, elle aurait pas finit d'les accueillire à grand coup d'gourdin dans tronche, mais elle pourrait aussi ouvrir un nouveau commerce.
    "A la Radasse du Cyclope. V'nez sain r'parté avec la Chlamydia !" - Non c'est pas l'nom de la Tenancière... Quoi que.
    Sûre qu'ça marcherait du feu de dieu ! Y'a une idée à creusé là...

    Desideratum poussa en grand la porte de la Gentilhommière faisant voler quelques pigeons maladif qui pioncé là. La poussière se mêlant aux plumes des pigeons dégarnies scintillait dans la lueur du seul Rayon qui traversait cette cours aussi noir que l'cul d'un âne et qui venait taper pile sur la porte du bâtiment.
    Ce n'était pas pour rien qu'les Canards avaient choisit ce taudis comme palais.
    Ils étaient la lumières de cette Cours.
    Oh c'est si beau, je jouis !
    Elle s’arrêta un instant puis elle finit par se retourner vers la Chieuse et, dans un sourire plus effrayant qu'amical, elle ajouta.


    - Bon j't'offre un verre ou j'te fait lécher ta pisse sur l'pavés ?

_________________

Blabla : La Lépreuse. – Blabla : Desideratum.
Andrea_



Elle me snobe, pincez moi je rêve !
Pincez-moi, j’ai dit ! Arf, je suis toute seule, faut vraiment que je me trouve une deuxième voix dans ma tête. Peut être que si on devient les meilleures amies du monde elle me la prêtera ?
N’empêche qu’elle me snobe, quelle pimbêche ! Et moi qui croyais que le snobisme ne venait que des femmes qu’on jalousait… Nan mais Reviens Dési, aux pieds ! Tu n’peux pas me snober, tu n’peux pas souffler sur… j’sais même pas sur quoi tu souffles, t’as pas d’mèche sur le devant, allez reviens !
Reviens, ne te re…tour..nes..pas. Okay, cette fille est sans relief corporel, à la rigueur on dirait la Creuse. Tout le monde connait mais personne veut y aller. Devant calme plat, derrière c’est pareil. Un coup à se déformer la rondelle en écrasant un brin d’herbe.
Petit rire gras de la Colombe assez fière de sa blague, qu’elle regrette déjà d’avoir gardé pour Elle, c’pas grave, elle la ressortira.

Petit rire gras qui s’interrompt subitement. Elle l’a touchée. Sa bouche s’est pas fermée toute seule, elle l’a touchée. Avec ses mains vides de doigts, avec ses doigts mi doigt mi confiote re mi doigt derrière.
Et la Chiasse d’avoir des palpitations, un peu comme quand son premier mari l’avait pris sur le fait, la bouche pleine de –on imagine de quoi-, et qu’il lui demandait ce qu’elle faisait. Sucer n’est pas trompé qu’elle aurait voulu dire, mais on n’parle pas la bouche pleine.

Et la Chiasse de remonter son col pour le frotter frénétiquement là où la lépreuse avait posé sa main. Okay y avait un gant, okay c’était pas du peau à peau, mais le bon Dieu est bien sorti d’un con qui n’avait jamais été farci hein ! Et vas-y que je te frotte, que je te frotte jusqu’à ce que Désideratum fasse envoler une chiée de pigeons et ne se retourne pour l’inviter dans la Gentilhommière qu’elle espérait inchangée.

Le regard d’acier se penche un peu pour la lorgner, le temps de constater que même dans ce sens là elle est toujours aussi léprée, puis se pose sur la flaque de pisse.



J’aime boire épicé, mais pas les deux à la fois.

Y a pas à chier, c’t’une grande histoire qui commence entre ces deux là.
Quelques pas fait presqu’en dansant, et voilà la Colombe qui illumine les lieux de sa présence. Les yeux se ferment et s’ouvrent comme pour comparer le passé au présent avant de sourire béatement, tout était à sa place. En désordre. La poussière, la crasse, les vestiges d’une chaise, l’odeur dégueulasse. Pour sûr il n’avait jamais séjourné ici de vraies femmes, entendre par là que personne n’avait ne serait-ce que songé y passer un coup de balai.



Dans l’temps l’Roy avait des couilles, t’as l’air dans avoir une aussi jolie paire. Mais maintenant, on fait quoi mon canard ?


Mais oui Désideratum, on fait quoi maintenant ? On va vraiment s’taper l’bout de gras et parler du bon vieux temps, ou on va s’bouger l’cul pour aller faire un premier larcin en duo ?
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)