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[RP Joutes 1465] La Lice : Eliminatoires

Mathias_sangbleu


    En retard toujours et éternellement en retard , ce n'était pas le retard ponctuel du jour , non , mais bien le retard de tous les jours .
    Un peut comme . . . .

    Pardon , c'est un autre sujet .
    Reprenons et revenons en a nos moutons et joutes :

    [ Aux tribunes , Lors de la 1# Partie]


    Mathias c'était invité , comme a son habitude il ce faisait discret .
    A croire qu'un crime venait d'être commis .

    Bien sur il n'était point venu seul , jamais il n'était "seul" , toujours encombré d'un "nombre" de parasites étonnant , tel que certaines personnes par exemple .
    Oui un , comme la blonde illettrée a coté de lui .
    Ou encore son employer la plus fidèle et brune de surcroît qui pestait sur les parieurs qui avaient eut l'idée bien avant elle , . . . , et lui aussi .

    Le jour était censé être à la fête , pourquoi tant pesté en ce jour de réjouissance ?
    Il ne le ferait , c'était décidé , ordonné ,bref , il en serait ainsi , obligé .

    L'arrivée du premier tour , du premier combat , premier engagement , affrontement .
    Débuta , bien sur Mathias avait son préféré , son chouchou , il avait tout parier sur lui .


    Charlemagne de Castelmaure-Frayner VS Nepher Sonozoa .


    Franchement je sais ce que vous vous imaginiez , Son Altesse allait forcément gagner et mathias tout rafler . .

    Eh bien . . Rien .
    Et dans notre langue , rien sa veut dire , rien , comme vous .
    Un vrai scandale .
    Non mais c'était quoi s'embrouille !

    Le tout était déjà jouer , c'était finit et rien ne sortait .
    Il ce l'était promis , il ne pesterait pas ce jour , pas une seule fois .

    Voici que le second duel commençait :


    Erwelyn d'Amahir VS Keyfeya Romanova .


    Et bim !
    Youpi , dans cette joute c'était la chouchoute qui l'emportait !
    Manque de pot il n'avait rien misé .
    . . . .

    Bah ce n'était pas bien grave , au moins s'amusait il ne serait ce qu'un peut .

    Il avait déjà grande hâte du troisième .
    Oh oui cette fois c'est sur il parierait , et pas sa chemise .


    Margot Giboint de la Maurinière VS Castelreng du Cougain .


    Ce coup ci , ce fut dur , Trés dur mais aussi palpitant !
    Pour l'occasion il n'avait pas de chouchou , juste une légère préférence , une préférence qui payait au moins .
    Sa leurs apprendra a ne pas être Empereur au moins !
    C'est un minimum , il a des exigences .. , tout d'même .
    Il n'allait tout de même pas supporter un pécore sortit d'on ne sait ou .

    Suite a tant de réjouissements , Mathias décida de ce faire une petite pause le temps de passer quelque match qui n'avait pas attiré son attention , comme quoi l'influence ..
    C'était aussi là l'occasion de ce remettre au travail et de compté ces gains de la journée .
    On ne changeait pas une équipe qui gagne et pour ce qui était de gagner des écus , le jeune Vicomte et son employer a la chevelure brune figuraient parmi les meilleurs de toutes compétitions .

    Enfin le temps de combat plus plaisant a son gout fut venu .


    Cleopatre de Payns VS Poli_de_motteville d'Aragonès .


    Si les deux personnages possédaient une certaines réputation , seul cette première lui était déjà venue aux oreilles .
    Il était chose sur qu'il s'en irait parier sur elle .
    Mais . . , manque de pot .

    Venait ensuite l'affrontement avec le Baron de Neuviz pour qui il c'était fait fort de parier .
    Après tout , patriote il pouvait ce montrer .
    VICTOIRE !
    Il avait gagné et lui tout raflé .
    Question paris il restait lui aussi dans la course .


    S'en suivit une folle dégringolade !
    Tout d'abord cela commença avec l'abandon d'un Marquis de Carabas don le nom ne lui revenait plus pour finir ensuite avec une Dame mais pas n'importe laquelle .
    Une Dame surnommé Poitou qu'il avait souvenir de connaitre ET qui remportait la victoire .

    Si de tels choses existait , a ce rythme , même le Pape finirait par y venir .
    Mais comment La Klementein d'Andecy qu'il connaissait pouvait agir avec autant de férocité dans l'regard ?
    En temps normal cela lui paraîtrait impossible .
    A l'avenir il ce méfierait .


    Vint ensuite le duel des titans , deux personnes a grande réputation qu'il avait déjà eut le plaisir de croisé .
    Il lui serait grand plaisir de raconter ce duel a ces proches en d'autres contrées .
    Elisabeth Stilton face à Thomas-Charles de Dampyerre , cela promettait énormément .

    Manque de chance , alors que le jeune vicomte ce demandait comment la vieille dame faisait encore pour monter sa monture . .
    Un homme fort désagréable hurla a tue tête qu'un piaf lui avait chié sur la tête .
    Quel être désagréable , vraiment .

    Le temps de faire taire l'inconnu véhément via le service d'ordre , Mathias en fut coi de constaté qu'il avait presque tout raté .
    La vieille dame avait sur mettre une déculotté au petit Dampyerre bon a être rafistolé .
    Enfin il n'avait rien quand même , fallait pas exagéré .


_________________
Anew


    Elle , qu'on ce le dise , c'était la brune .
    Je vous vois venir , non mais !


    [ Aux tribunes , Lors de la 1#et 2# Partie]



    La piquante avait beau ce retrouver dans ce guêpier pour nobles , elle savait déjà qu'elle pourrait il faire affaire et çà !
    C'était la méga bonne nouvelle de la journée .

    La foule en liesse promettait du monde et du beau , qui disait beau monde disait naturellement argent et qui disait argent . . .
    Manque de pot comme pour le Vicomte , les écus ni seraient pas , d'autres avaient déjà eut l'idée d'y organisé des paris .

    Voilà qui promettait de pourrir sa journée , enfin , c'était juste de la théorie .
    En fin de compte , les choses ce déroulaient bien , contrairement à d'autres , elle n'avait foiré aucun paris et raflait très largement la mise de départ .

    Un petit rire ce faisait entendre parfois .

    Non il ne s'agissait pas de ce moquer du patron mais simplement de compter ces écus tel une droguer , voir même , une perverse .

    Les combats s'en suivait pendant ce temps et elle ne remarquait rien ou quasiment .
    Une chose toute fois la sortie de son malsain au moment ou le Vicomte la demanda .
    Evidemment celle ci était curieuse .

    Curieuse tout d’abord par ce que .
    Et puis ensuite par ce que ce qu'il lui demanda était de commander des fleures .
    Non mais Vous , vous ne le connaissez pas mais elle si !
    Le jeune Vicomte qui voulait offrir des fleures , mais a QUI ?
    Quel bordel cela promettait encore . .

    Sans tarder le brune disparue pendant que certains duel continuait ou même ce terminait .


_________________
Mathias_sangbleu




    [ Aux tribunes , Lors de la 2# Partie]


    La Brune était finalement partie , la connaissant c'était surement en ronchonnant pour finir en crie de joie .
    Et oui , pour qui la connaissait , c'était sur qu'elle pensait que les fleures seraient pour elle et que cela montrait son attachement pour elle .
    Que nenni .
    Il n'éprouvait rien pour elle si ce n'est un certain respect pour son sens des affaires .
    Elle par contre devait déjà ce demander comment elle allait pouvoir faire pour lui mettre la bague au doigt et le boulet au pied afin de totalement le piller .

    Enfin , passons , ce n'était pas du tout le ce qu'il fallait retenir de cette journée .
    D’ailleurs Math lui n'en avait que pour les duels et des duels il y en avait , des tas .
    Certains ou il pariait et d'autres pas .

    A propos , on ne vous avait pas dit comment il s'était habillé ?
    Non . . ?
    Bah voila : !



    En attendant les duels ou l'on voyait par exemple la Duchesse d’Orléans terrasser la Princesse de Rosny de manière hautement disproportionné a son gout .
    Ou l'on voyait le Comte Alcide Von Wittelsbach qui abattait littéralement le Duc de Montrichard comme une bête a la chasse .
    Ou encore comme dans le duel ou la Dame de Saint-Cyr ce faisait remettre en place par une Duchesse de compète .

    De tels duel , ne lui fournissait guère plus que quelque misérable frissons en guise d'amusement .
    Non on déconne ici , c'était l'extase totale , une vrai tuerie , une hécatombe .
    La foule comme lui même était en liesse .

    Bon , fallait admettre que la victoire d'Yvain d'Ar Sparfel ne surpris que peut de monde , peut être était il parmi les favoris ?
    En tout cas ce duel n'en fut pas moins captivant .

    Après on a eut le baratin officiel sur les Duranxie qui mettait les joutes a feu et a sang .
    Tout va bien rien a signaler , mais bien entendu , y a rien du tout !
    Mais que voulez vous , c'était le sang de ces bêtes de concoures qui s'exprimait .

    Quelque illustres inconnues pour le jeune homme furent de beaux duel eux aussi mais rien ne valait la surprise quant a la défaite du Duc de Sézanne a ces yeux , c'était vraiment LA surprise définitive du tournois .

    Certes certes il y avait bien eut la triste défaite de Lanceline de Valdesti, Dame de Laguian face au Duc de Guiche mais quand même .
    Certains duel ce faisait beaucoup trop court , il n'avait pas toujours la possibilité de retenir certains noms , c'était limite frustrant , trés frustrant .

    Au final ce qui rendit cette journée meilleur fut peut être qu'il demande a la piquante qui travail pour lui de ramené des fleures .
    Fleures qu'il fit faire porter a Klementein histoire de la féliciter pour son premier duel du tournois .
    En même temps , il avait la trouille qu'elle ne lui face la même chose en taverne , c'était peut être pour faire bonne impression et évité le pire du coup .
    En tout cas des fleures , il y en avait un sacré paquet , a croire que la brune c'était fait bien des illusions .

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Hellina_rose
Les joutes étaient sur le point de commencer les trompettes et tambours raisonnaient dans toutes la lice pour annoncer que le grand tournoi commençait, et Rose, les yeux grands ouvert, se redressa légèrement pour voir les deux premiers jouteurs entrer en lice. Les drapeaux et les armoiries étaient apportés pour chacun d'eux, la chose décrocha un sourire sur les lèvres de Rose qui ainsi, reconnaîtrait facilement et secrètement son pseudo champion. A la première chute la blonde ferma les yeux en serrant ses doigts sur le tissu de sa robe, la chute avait l'air des plus impressionnante pour un simple jeu :

Cela se passe t'il toujours ainsi ma ta....Louise ?

La brune sourit devant la question:

Oui ça se passe toujours ainsi. Il faut un vainqueur et un perdant. Le perdant se retrouve souvent le nez dans le sable de la lice. Petit à petit la liste se rétrécit.

Elle ne releva pas le fait que Rose l'ait appelée Louise mais cela lui fit plaisir.

Connaissez-vous quelques personnes? Moi oui une ou deux que j’ai croisées. Il faudra que j'aille leur parler.

Oui, justement, lui c'est un noble flamands un très vieux soldat, j'ai mangé un poulet avec lui ! Je n'en reviens pas qu'il joute encore à son age !

Rose pointa légèrement du doigts le nouveau jouteur qui entrait en lice, il s'agissait de Guillaume de Jeneffe, elle espérait secrètement qu'il pourrait rapporter cette joute mais sa chute lui fit vite oublier cette idée. Un hoquet sorti de la bouche de blonde, avant de soupirer, rassurée, en voyant celui ci se relever. Elle reconnu aussi, au loin, les couleurs d'Aeglos ainsi que d'autres personnes qu'elle avait connu en Gascogne. Elle conclu donc par un simple :

Oui , quelques personnes, mais depuis longtemps perdu de vue malheureusement.

Ses yeux se plongent dans la recherche de quelques têtes connues dans le public, mais vite elle revient sur la lice et admire la prestance des cavaliers et la beauté des chevaux. Parfois certains se dirigent vers la dame de leur cœur pour lui offrir leur possible victoire, dans le but certainement de leur porter chance. Vois un jeune chevalier s'approcher d'une femme toute de rose vêtue. Coup de coude à Rose:

Regarde celui-ci il vient chercher une récompense si il gagne. Amusant elle est habillée de rose comme toi.

Oui, Rose n'avait pas loupé la scène, Louise ne le voyait pas encore, mais la pucelle était bouche bée, figée, ses ongles se crispants sur la robe au point d'en marquer ses cuisses. Elle avait imaginé se moment, de bien des façons, surtout depuis que l'idée lui était venue par missive, mais jamais, oh grand jamais, elle n'aurait pu penser à cela. Alors qu'il était entré dans l’arène, la régente avait sourit, mais son sourire s'était très rapidement effacé pour laisser place à une de ses mains se décroche de sa jambe pour venir se frotter les yeux, alors que ses dents pincèrent l'intérieur d'une de ses joues, non elle ne rêvait pas, c'était bien la la réalité. Sa tête se tourna légèrement vers la fille en rose. Elle était blonde, elle portait une robe rose, de moins grosse facture que la sienne, mais cependant, oui, elle était jolie et en rose, la régente bredouilla, son cœur s'accéléra et elle ne put s’empêcher de susurrer, à voix basse, n'osant hurler à cet abruti son erreur :

Il....s'est trompé de fille....Il s'est trompé de fille....j'en reviens pas....plusieurs jours de voyage pour.....qu'il se trompe de fille....

Rose répétait ses mots pour que cela entres bien dans sa tête, elle avait envie de se redresser, de s'approcher au plus prés pour crier : " Je suis la, vous confondez votre comtesse ! Jamais vous aurez mon foulard ", mais cela ferait sans doute trop voyant et quelques peu déplacé, surtout en compagnie de sa tante. Sa tête imaginait comment elle pouvait réagir, mais son corps, lui, était figé sur la chaise.
Malgré elle, Louise entendit Rose.


Se tromper de fille? Comment ça? Tu le connais?

Pour le coup elle était estomaquée de voir que la jeune femme attendait un homme sur la lice. Elle avait bien fait de venir tiens... Il ne manquerait plus que Rose se fasse séduire par un aventurier.

Il....devait jouter pour moi...enfin...que dois je faire...peux être devrais je me lever...Oui je vais faire ça... et lui faire un signe, oui je vais faire ça !

La blonde venait de réagir, sa cervelle s'était remise en marche et elle était pleine d'espoir, prête à lui pardonner cet erreur, après tout, il ne l'avait jamais vu.... Son dos se décrocha de la chaise, prête à se lever quand Louise lui attrapa le bras d'un geste brusque pour la rasseoir de force :

Top là demoiselle. Reste assise. Il n'est pas question de te donner en spectacle. Si la jeune femme là-bas ne le connait pas elle lui dira bien.

Une nouvelle fois la blonde se mordit la lèvre, hochant la tête aux ordres de sa tante en regardant la scène, il ne manquait plus que la blonde inconnue se fasse passer pour elle, ça serait bien là le pompom...


Rp à 4 mains avec jd Louise_

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Charlemagne_vf
Citation:
Charlemagne de Castelmaure-Frayner, Prince de France, Comte de Mantes, Duc du Nivernais, de Bolchen et de Nomeny, Vicomte de Chastellux, de Baudricourt, des Arzeliers et de Chatillon d'Azergues, Baron de Chablis, de Laignes, de Thuillières et de Montauban sur l'Ouvèze, Héraut d'Armes Royal de Bourgogne, affronte Nepher Sonozoa, Comte de Melgueil, Seigneur de la Chaslerie, Prime-Ambassadeur du Comté du Languedoc



Le premier duel s’annonce avec l’entrée en lice du Prince Charlemagne Von Frayner et du Comte de Melgueil. Keltica salue les deux adversaires, les laisse prendre place, puis elle donne le départ.

Les chevaux prennent le galop, les lances s’abaissent… et les deux touchent ! Les deux bois se fracassent dans l’impact, et les jouteurs sont malmenés. C’est le Prince qui cède, chutant à bas de son cheval, heureusement sans se faire mal.


Par chute de son adversaire, Nepher Sonoza est déclaré vainqueur !



Qui connaît un peu Charlemagne de Castelmaure-Frayner sait qu'il ne fait jamais les choses en petit. Ambitieux et cruel, dédaigneux et austère, il savait l'importance d'en imposer. Snob, il avait toujours dédaigné les joutes, à quelques occasions près. Ce sport, quoi qu'honorable, il l'estimait réservé à une noblesse joyeuse et décadente ; il voyait là la vitrine des parvenus, ces gens qui croient que le mérite fait l'aristocratie, oubliant le sang. Et surtout : il était piètre jouteur. Il chassait, il jouait à la paume ; mais il n'aimait pas à jouter.
Il avait fallu que le duc de Saint-Fargeau, au minois qu'appréciait l'Aiglon, insistât, qu'il jouât un peu de ses charmes, et qu'il mît en jeu l'orgueil du Premier Prince du Sang pour le décider. Alors, ça n'avait pas été une mince affaire : toute la maison princière avait été mobilisée. La tente de l'Aiglon, plantée en vue, était un petit hôtel particulier en soi, avec ses dépendances où logeaient mitrons et matrones, courtisans et courtisanes. Les déplacements du duc de Nevers n'étaient pas une mince affaire ; les voyages du premier prince du sang avec un autre prince du sang relevaient d'une solennité quasi-religieuse.

On l'informa qu'il joutait avec quelqu'un qui lui était parfaitement inconnu ; il accueillit la nouvelle avec indifférence. On lui proposa quelques passes d'entraînement : il les refusa, soit qu'il s'estimait plus puissant qu'il n'était, soit qu'il voulût avoir une excuse en cas de défaite. Il rendit une ou deux visites de courtoisie, à ceux de ses parents qui le méritaient.
A son chancelier, il n'épargna rien : le pauvre Tobias dut se charger de tout son confort ; il devait être là comme il était à Nesle. L'Infant n'aimait pas beaucoup à se salir. Il repoussa aussi quelques importuns, petits seigneurs de province, qui venaient lui demander des autographes. Vulgaires.

Il ouvrait les joutes : c'était normal, il était sans doute le plus noble de toute cette noblesse-là. Mais c'était pour lui un peu plus de pression. Avant son combat, il s'isola avec Guillaume de la Mirandole. Dieu qu'il haïssait ces princes faits sur le tard, rejetons d'une royauté complètement dévoyée, laissée entre les mains des plus pourris des dégénérés sanguins : sangs-de-bourbe, tous. C'était pour ça que sa devise était Toujours Pur. Pas qu'il fut vierge - ouh que non - mais il avait dans ses veines le sang noble depuis plus de générations qu'on pouvait en compter dans son arbre généalogique. Pourtant, ce prince là, contre toute attente, il l'aimait bien. Ce petit Estampes au cheveux clairs. Il lui passa sans doute un doigt sur la joue, et lui fit un de ses rares sourire.

Je vais perdre, Guillaume.

Il l'avait dit pour tout un petit tas de raisons : déjà, s'il gagnait, on ne lui en ferait aucun reproche, sinon d'avoir été humble - la bonne blague. S'il perdait, il avait prévenu. S'il perdait, il dirait qu'il l'avait fait exprès, pour contrarier le Mirandole. S'il perdait, ça ne serait pas bien grave.

Il perdit. Il perdit vite. Le cheval s'élança. Mutique, il ne hurla pas même son cri. Il toucha, en fut fier. Il chu, et se redressa. Relevant sa visière, il laissa choir sa lance à terre, son cheval continuer sa course : ses gens se chargeraient de tout cela. Il s'en fut auprès de son vainqueur, et lui dit, sec et froid :

Puisque le sort a voulu que vous l'emportiez sur le premier des princes, faites honneur à votre victoire, et remportez ces joutes ; ou bien honte à vous.

Rhétorique adorée, qui permet à tant de situations de se bien tourner. Il ne lui serra pas la main, il ne s'inclina pas, et retourna coûte que coûte se changer.

Puis, tout beau tout propre dans son riche habit noir, il put prendre place dans la tribune. De là, il observa avec un peu de délectation les duels. Penché vers ses courtisans, il les régala de remarques assassines sur la naissance des uns, le port des autres, la ressemblance qu'il y avait entre cette duchesse-ci et ce cheval-là. Puis Guillaume remporta sa passe.
Content, l'Infant sorti de son pourpoint un linge bleu et or.


Tobias, menez cela à Son Altesse Royale de Saint-Fargeau, qu'il l'aboute à sa lance, pour le prochain tour.

C'était provocateur. Et finalement, ça risquait d'être amusant.
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Ysil
Ysil écoutait d'une oreille attentive les explications données par sa cousine, la Comtesse Amarante. Elle allait lui poser d'autres questions, lorsqu'un jeune inconnu se présenta devant elle :

Citation:
"Ma chère suzeraine. Permettez moi, à défaut d'être votre champion de jouter en votre honneur !"


Ysil jeta un regard furtif autour d'elle, convaincue qu'il se trompait. Il voulait sûrement parler à Amarante .... Elle n'était rien, elle, alors pourquoi voudrait -il jouter en son honneur, pourquoi la nommait-il suzeraine ....
Amarante n'avait manifestement pas sourcillé, et Ysil en vint à se dire, qu'il était peut-être quand même là pour elle. Personne ne se manifestait ... le jeune chevalier était là, à attendre une réponse ....


La jeune femme inclina légèrement la tête :

Je vous le permets, Messire ... Chevalier ... Joutez donc en mon honneur, et gagnez !

Elle était prête à défaire un ruban tressé dans ses cheveux, lorsqu'elle se souvint de ce qu'il avait dit : il ne pouvait être son champion, donc elle ne pouvait lui offrir de faveur. Elle retint donc son geste, et se leva, alors qu'il partait jouter.
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Koreldy
Citation:
Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Macaye, Seigneur de Geaune et d'Aire sur l'Adour, affronte Gretelle, Dame de Beauzelle, Chevalier de Bouillon



Voici l’entrée dans le tournoi du Duc de Macaye et de la Dame de Beauzelle ; Keltica les salue l’un après l’autre, puis donne le départ d’un signe.

L’expérience du Duc est un avantage considérable face à la jeune novice, et la logique est respectée ; la Dame ne touche pas, alors que le Duc touche, brise sa lance et éjecte sa victime de sa selle. Au sol, la Dame semble en souffrance, et les médecins s’élancent aussitôt… (blessure moyenne à la nuque).


Par chute de son adversaire, Guillaume de Bruck est déclaré vainqueur !


Premier duel du début de l'année, le duc était assez serein même s'il ne connaissait pas son adversaire du moment. Il prit avec entrain la lance que son écuyer lui tendit et resserra un peu sa prise sur son écu par la même occasion. Agrad son cheval se fit un brin impatient d'aller en découdre. Il fallait dire que lui aussi semblait avoir été nostalgique de ces petites virées.

Au signal, le duc flanqua son cheval pour lui donner le top départ et c'est donc à vive allure que le duc se rapprochait petit à petit de son adversaire quelques secondes plus tard. Une fois à bonne hauteur, il baissa sa lance et visa....

La lance se brisa sous le choc et quelques copeaux volèrent par la même occasion. Il n'avait senti aucune secousse sur son écu signe que la dame n'avait pas touché. Alors qu'il regagnait l'autre bout de la lice, le duc tourna la tête pour essayer d'apercevoir son adversaire. Elle était tombée. Une fois en bout de lice, il se défit de son bouclier et de ce qu'il restait de sa lance. Il releva sa visière, toujours en selle et en selle et plissa des yeux pour essayer d'apercevoir ce qui se passait la bas. Le médicastre courrait déjà alors qu'il était déclaré vainqueur.

Une légère moue parce que la dame était blessée et le duc prit ensuite route vers le campement de Tornadette.

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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...
Tobias_maxence.
Joutes de Touraine, le brun avait quitté les siens pour s'y rendre en compagnie du Premier Prince de France. Nous ne pouvions décemment pas dire qu'il était triste, en vérité les sentiments qui l’envahissaient n'étaient que bonheur et joie. Faut-il être fou pour aimer être le Chancelier de Charlemagne de Castelmaure-Frayner. Oui. Mais le reconnaître était un début de guérison. Possible. Ils étaient arrivés en compagnie d'un noble que Tobias ne connaissait pas et il n'avait pas osé demander qui il était. 

Car, avouons-le demander son rang à un noble, était le meilleur moyen d'en faire un ennemi radicalement, rapidement. Alors il avait suivi la suite du Premier Prince de France et bavarder avec tels ou tels valets qu'il connaissait à force d'être dans le giron. 

Il s'occupa de tout, sans rechigner, ni même protester, souriant comme toujours et allant tantôt à gauche, tantôt à droite et souvent là ou on ne l'attendait pas. Tobias, parfois, cessait de bouger et observait le Duc de Blochen, lorsqu'il constatait qu'il n'avait guère besoin de lui, il repartait de plus belle. Ici, là, approuvant quelques mots et soupirant à d'autres. Donnant de son temps pour que le Prince puisse prendre tout le sien.

Arriva, le moment ou ce fut au tour de son maître. Il s'approcha de la lice et soupira. Non mais quelle idée aussi, jouter ! Lui ! Quelle idée aussi ! Faut-il préciser que le Prince lui fait tout vivre. La joie, la crainte, les ongles qui se retrouvent rongés de peur, les rires, les moments autres, les écus, les ordres et les détours. Soupir, pendant qu'il observait donc Charlemagne et lorsque la lance le toucha.

Tobias resta debout impassible, les mains dans son dos, ne bougeant pas son corps. Son visage par contre, s'autorisa une très légère grimace, et ses poumons eurent besoin de deux respirations pour se remplir. Une première, la peur, et une seconde. Les épaules qui se relâchent un peu et le dos devient courbé quand 'il' se redresse, mais quelle idée ! Il n'avait pas remarqué que ses doigts s'étaient plantés dans la barrière de bois devant-lui et secoua la tête. Il n'avait rien, heureusement. Un Prince, c'était exigeant, alors un Prince blessé, merci les journées au Palais. 

Le brun aimait observer, depuis petit, il contemple le royaume et n'intervient que rarement. Alors, sans aucun mot, il suivit des azures l'aiglon, nul courtoisie envers son adversaire. Petit rire du Chancelier qui en attendait pas moins. Charles, il était lui et amusait bien souvent le jeune homme, à ne guère changer avec le temps qui s'écoule et l'eau sous les ponts qui passent. Charlemagne dans tout son être, dans tout son lui. Aucun contrôle, aucune craintes, c'est l'image qu'avait le Chancelier du moins. Le Prince disparut et il le suivit du regard, un instant, avant de ce concentrer sur la lice.


Perdu. Murmura-t-il entre ses dents, doux mélange entre ironie et soulagement, moquerie peut-être un peu, taquinerie assurément !

Quelque temps après, reviens celui qui fut battu et lorsqu'il passa prêt de lui. Le Chancelier le suivit, toujours sans un mot et surtout pas un regard. Il préféra se concentrer sur la lice et les jouteurs, les chevaux et l'animation. Tribune, installations et Tobias non loin du Duc de Blochen, l'écoutait riant parfois, approuvant rarement et veillant à ce qu'il ne manque de rien. Observant le manège des uns et des autres, autour de celui qu'il accompagnait. Arriverait-il à s'y faire un jour ? L'attroupement de curieux accordant vénération et mots sans saveur. Il était perdu dans ses songes, lorsqu'il constata que son employeur était occupé à fixer la lice avec grand intérêt. 

Il reconnut l'inconnu du voyage, lèvre qui se mord à la victoire et la voix de l’aîné lui parviens. Fixant, Tobias osa un regard perplexe et emplit de questions. Bleu et or ? Il aurait pu faire remarquer que la couleur était mal choisie, ou lui donner son avis sur la décision. Mais, il ne fit rien de toute cela. Sa joue fut mordue, violence pour ne parler, aucune remarque, alors que les azures regardaient les bottes princières. Raclement de gorge du brun, parler maintenant.


Si, il vous plaît, je fais.

Ses doigts allèrent chercher le présent dans la main du Prince,aucun regard encore, et tirant, il fit demi-tour et alla sur la lice. Son Altesse Royale de Saint-Fargeau, Guillaume de la Mirandole ! Ainsi était l'inconnu. Tobias approchait de lui en ce moment, fixant le sol, il s'arrêta non loin et attendit autorisation d'approcher. Lorsqu'elle fut donnée et cela dus prendre un bon moment. Le Chancelier tendit le linge bleu et or donc et prenant grand soin d'être à la hauteur de l’excellence et la qualité du Premier Prince de France. Il s'inclina, détournant le regard, car jamais Prince est regardé dans les yeux et annonça en restant au plus bas de son salut.

Votre Altesse Royale Guillaume de la Mirandole, Son Altesse Royale Charlemagne de Castelmaure-Frayner vous fait parvenir ceci, souhaitant que vous aboutiez son présent à votre lance, lors de votre prochain passage en lice. 

 Ne se redresse pas, ne le regarde pas, attend bras tendu d'avoir autorisation de se redresser, de bouger, de retourner auprès de l'autre Prince. Visage parfaitement impassible, tenu parfaite, il était à la hauteur de ce qu'on lui demandait et n'attendait ni plus. Ni moins. 
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Amarante.
    [ Les tribunes ]


Toute a ses explications, la brune regardait les jouteurs défiler ... Mais rien n'aurait pu la préparer à ce qu'elle vit ... Pour le coup, elle en resta muette ... Elle regarda Ysil, puis le jeune homme et encore Ysil ... Mince alors ... Pourquoi on ne lui faisait pas cela à elle ?

Un regard vers sa cousine ...


Ysil ? Mais que fais-tu ?

Un regard vers Gailen à qui elle ne savait quoi dire ... Puisqu'il venait de recevoir les faveurs de sa cousine ... Il s'était forcément trompé ... Il n'y avait pas d'autre choix ... Elle savait Ysil très pieuse et proche du Très Haut ... Elle en saurait peut-être plus après la joute ... Elle devrait aller voir ce jeune homme pour mettre au clair la chose ... Mais pour le moment, il devait déjà jouter ...
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Gailen_d_arduilet
Citation:
Guérin de sa Bonne Etoile, Seigneur de Bruguières, affronte Gaïlen d'Arduilet, Comte de Meymac et Hazebrouck, Vicomte de Roubaix, Baron d'Albussac, de Wattrelos, et de Courtrai



Le comte attendait. La Blonde sembla hésiter.

*Quoi? Que se passe t'il ? Pourquoi elle hésite ? Je suis trop laid ? *Pensa t'il

Puis, elle se décida :

Ysil : "Je vous le permets, Messire ... Chevalier ... Joutez donc en mon honneur, et gagnez !"

Les mots étaient flatteurs. Comme il les avait imaginé, enfin presque.

*Chevalier , Je ne suis pas chevalier je suis comte !* Puis revint l'interrogation : * Mais pourquoi tarde t elle ainsi avec le ruban? Elle veut profiter du moment ? Elle n'a pas compris ? Mais oui on dirait bien que .... Quelle cruche ! *

Soit, l'affaire n'avait pas été concluante. Il lui fallait maintenant jouter. Il était en rage. Tant de route pour au final ça ! passer pour une nouille qui courtise une andouille. Il était loin de ses rêves de prestigieuses épousailles !

Il rejoignit sa place, baissa sa visière et attendit le signal. Le Seigneur de Bruguières lui faisait face. Ils s'élancent au plein galop. Gaïlen n'a plus aucune concentration. En avait-il , Certainement très peu mais là c'est le ponpon (rose ^^) Il en aurait, presque oublié sa gueule de bois. le choc fût violent. Il ferma les yeux dans le fracas pour les rouvrir en se rendant compte qu'il était encore en selle. Le fracas raisonnait dans sa tête mais , déja, l'étalon voltait en bout de lice. Il avait mal et du mal à tenir en selle. Ils repartirent à l'assaut. Le choc est, encore, plus violent. Toujours rien du côté de Meymac qui vise à côté. Par contre il n'arrive plus à tenir et finit par chuter.


"AIE !"

On vient l'aider à se relever. Il veut rejoindre son coin mais la douleur se fait sentir dans sa jambe. Il est incapable de marcher correctement. Il essaye, en vain, de masquer son boitillement. Pas un regard pour la blonde, bien trop orgueilleux l'Arduilet cherche les soigneurs....


*pensées*
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Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Coxynel
Il lui avait écrit qu'il allait jouter.
Mouarf !
Andrea à dos de canasson, armé d'une lance à galoper comme un clampin dans la lice. L'animal en avait ri pendant des heures et des heures, et même plus encore. Elle en avait encore des courbatures, tellement le fou rire avait été immense.
C'est qu'Andrea était aussi virile qu'elle était féminine ! Dans cette famille, tout avait été inversé. Andrea avait hérité de la coquetterie, du goût pour les beaux vêtements, le confort et les belles choses ainsi que d'un côté diva, tandis que Coxynel avait, elle, hérité d'un goût prononcé pour la bastonnade, l'aventure et la simplicité. La bestiole avait d'ailleurs été surnommé le fomme de Champagne par un pote... aujourd'hui cané malheureusement.
Et puis dans la famille Amnell, il y avait aussi Manon qui était un melting-pot d'un peu tout ça. Elle était coquette comme Andrea, appréciant les belles choses, mais elle était aussi aventurière que sa mère et feu son père.

Alors, mère et fille à l'annonce d'Andrea firent route vers la Tourraine. L'adolescente vouant un véritable culte à son tonton d'amour, il était hors de question de rater ça ! Manon avait rejoint l'animal en Maine et elles avaient rejoint la Touraine ensemble. Cela avait été l'occasion pour mère et fille de se retrouver, de papoter et de se raconter les dernières nouvelles. Un vrai bol d'air pour la mère, un moment doux pour la fille. Manon avait expliqué à sa mère toutes les nouveautés de sa vie. Tout y était passé de sa nomination en tant que porte-parole et apprentie au sein des Dames Blanches, à son premier Bal, les premiers émois en passant par les premières blessures de guerre de l'adolescente.

Coxynel avait ressenti une certaine fierté face la jeune fille qui s'épanouissait et devenait petit à petit une belle jeune femme. Oh oui, elle en était fière de son bébé, même si elle ne lui disait pas. Les femmes Amnell étaient arrivées au petit matin, pile poile pour les éliminatoires. Dans les gradins, elles assistèrent donc aux prouesses de Flandres.


    - Maman, tu as vu la lance de Tonton ! Elle est trop belle. Je voudrais tellement la même ! Tu crois qu'il sera d'accord pour me la donner après ?


Euh... Silence gêné de la mère. Lui expliquer ou pas ?

Tu sais, Manon, s'il réussit... par le plus grand des miracles... à passer les éliminatoires, il y a des chances que la lance ne survive pas.

Manon s'approcha du bord de la lice, mit ses mains en haut-parleur et adressa quelques mots d'encouragement à son oncle.

    - Vas-y Tonton Andrea ! Tu vas y arriver ! Tu es le meilleur !!


Citation:
Andrea de Mortemart Amnell, Comte de Castelpor, Seigneur de Vaillant, affronte Hailey Giboint, Dame de Compiac



Voici que sont appelés le Comte de Castelpor et la Dame de Compiac ; Keltica les regarde prendre place, les salue puis donne le départ.

La cavalcade s’élève, les jouteurs fondent l’un sur l’autre… et les deux touchent ! Les lances résistent à l’impact, mais la Dame, sans doute plus légère, ne parvient pas à rester sur sa monture. Son duel se termine au sol, mais sans blessure d’aucune sorte.


Par chute de son adversaire, Andrea de Mortemart Amnell est déclaré vainqueur !


Tonton, son héros ! Il avait gagné. L'adolescente était tellement fière de son oncle, qu'elle s'en dandina et l'applaudit avec vigueur. Il venait de remporter ses premières joutes. Ravie, Manon rejoignit sa mère.

Un sourire amusé, la bestiole champenoise apprécia le parcours du frangin. Vaillant n'avait pas démérité. Qui l'eut cru... Il lui faudrait aller féliciter son frère.
Même si...


C'est la chance du débutant...


RP écrit à 4 mains avec JD Manon.cieran. En noir, les pensées et paroles de Coxynel et en indigo et rose, celles de Manon

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Riwenn


Citation:
Riwenn de Castel Vilar de la Duranxie, Duc de Tartas, Comte de Pardiac et de Gaure, Baron de l'Isla et de Montespan, Seigneur de Cazarilh, Pair de France et Héraut d'Armes Royal dict Comminges, affronte Mahaut de Barbezieux, Vicomtesse de Barbezieux, Dame de Nabinaud



Riwenn sentait bien ces joutes. Et pour cause : l'avenir lui donnerait raison ! Voyager jusqu'en Touraine avait esté un effort. Bien qu'il y soit nourri, logé, blanchi, et ce grasce à sa sòr. Cependant, se remettre en selle, au sens propre comme au figuré, n'avait pas esté une mince affaire. Car il s'agissait là des primes joutes de l'année pour nostre vieux Pair de France. Et pourtant, oui pourtant, il n'avait pas fléchi, à aucun moment. Et ainsi avait-il remporté la victoire.


Citation:
Par deux lances brisées à une seule, Riwenn de Castel Vilar de la Duranxie est déclaré vainqueur !


2-1

Fin du match.


Et qui plus est, avec toute la délicatesse envers la gente féminine que l'on pouvait lui connoistre puisque son adversaire n'avait aucune blessure.

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Héraldique européenne











Elyra_de_colmarker
[Les tribunes, partie 3 et 4.]

Du monde. Partout. Elle en deviendrait presque agoraphobe.

Bien sur, ce n'est pas, n'importe quel monde cher ami, que des nobles, par centaines, voire milliers.
Bons certains plus nobles que d'autres apparemment ... inégalité quand tu nous tiens.

Elle avait passé son temps à analyser chaque tenue de telle ou telle personne - non on ne citera personne - elle admire, les dames ou demoiselle ayant eu le courage de mettre une robe, mais bon quand on veut se montrer, on va jusqu'au bout, n'est ce pas ?

Oh en la regardant, elle n'avait pas l'allure d'une noble du tout - et pourtant elle l'était ! - mais Ely préféré des vêtements beaucoup plus confortables lors de ce genre d’événements et puis avouons qu'étant jeune, elle n'avait pas besoin d'artifice.

Bref, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos joutes.
Elle zieuta rapidement les combats, personnes de connu à l'horizon, enfin de toute façon elle n'en connaissait pas la moitié, rectification, elle n'en connaissait que trois et c'était amplement suffisant.

Soupire. Mais que c'était long et ennuyeux, non mais voir des gens tombés c'est vite lassant.
Manquerait plus qu'ils se plaignent en plus, ils les ont cherchés ces coups et/ou chutes. Bien fait.
Bon bien sûr elle ne dira pas cela si son père ou son oncle viennent à tomber.

Et après une longue attente, - selon elle - son oncle apparut enfin.


Citation:
Ursus de Valbois, Duc de Chateaurenard et de Mellay, Baron d'Illiers, Seigneur de Quiers sur Bezonde, de Chevilly et du Mée, affronte Coleen de Colmarker, Comte de Neuvillette, Seigneur de Bitry


Elle se rapprocha du terrain, se frayant un passage comme elle le pouvait, c'est-à-dire en passant entre les personnes et en donnant des coups de coudes à ceux ne se poussant pas.
Elle s'excuserait plus tard ... ou pas !

Le départ est lancé, l'adversaire tombe et la rousse sautille de joie face à cette victoire.


T'est l'meilleur tonton !

Puis encore une fois l'attente, jusqu'à apercevoir son père entré sur le terrain.

Citation:
Citation:Constance de Malemort, Comtesse de Sainte Suzanne, Dame de la Moutade, affronte Knarel de Colmarker, Seigneur de Schevtay


Légère grimace en le voyant tomber, sans mal apparent.
Erf, il n'allait pas aimer, mais l'important c'était de participer non ?
Oui, bon elle n'allait pas lui dire cela, juste qu'il ferait mieux la prochaine fois et puis voilà.

De toute façon elle était quand même fière de son père, son héros le seul, enfin plus tout ceux de la Famille.
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Batistine
Le Boss avait passé le premier tour mais le spectacle continuait. Des gens hauts en couleurs s'affrontaient et semblaient s'amuser beaucoup. D'autre par contre l'avaient mauvaise d'avoir perdu."Hum hum pas très grandiose tout ça". Notre boulet champenois laisse donc trainer ses ambres sur la foule venue soutenir -ou pas- les jouteurs pour finir par les écarquiller en reconnaissant un couple de jeunes femmes qu'elle croisait décidément assez souvent et toujours bien loin de leur Bretagne natale.

Évidemment, se lever, se faufiler parmi les excités du public, remonter, redescendre pour finir par écraser quelques orteils n'est pas chose facile.
Oups s'cusez. Arf c'était votre pied ? J'vous ai bousculé z'êtes sûr ? Quelle idée aussi de bouffer des beugnons pleins de sucre dans les tribunes. Ah c'est la région ? J'pensais que c'était celle des beignes plutôt. B finit donc par rejoindre le duo breton non sans mal.

Excusez-moi mais y aurait-il une place pour une deuxième blonde près de vous ?



La blonde sourit largement, au final ça serait peut-être plus rigolo qu'elle ne le croyait ces joutes.
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Albin.
[Albin vs Papy Jeneffe]

Mandieu que la surprise était totale pour l'Ar Sparfel à la lecture du panneau d'affichage. D'abord il allait devoir jouter dès les éliminatoires puis de voir que son adversaire était un ancien qu'il croyait s'être retiré des lices. C'est d'autant plus plaisant du coup et motivant que son adversaire était le Grand Maître de l'Ordre Royal de la Licorne.

Avant son duel, l'Ar Sparfel avait pu assister à un duel entre une Poney Rose et une "tyrannique " Comtesse du PA, le duel de l'oncle Yvain puis la défaite de vassalounette tout doucette.

Il y avait eu la vague de jouteurs tourangeau avec le duc consort qui a fait boom dès les éliminatoires, la poisse avec DKR battu lui aussi puis la victoire de Linoa. Au vu des jouteurs de la noblesse tourangelle présents si les comptes sont bons cela fait 3 qualifiés et 3 éliminés avec la victoire plus tôt d'Orome.

Vint donc le tour du duel de l'Ar Sparfel, il était prêt et avait même attendu ce moment avec impatience de refouler le sable de la lice sur son canasson après une année 1464 riche en victoire. Souvenir de l'an dernier, c'est le Albin qui avait remporté le premier tournoi et il voulait en faire de même encore une fois.
Le duel débuta et pas le temps de se traîner sur la lice que l'Ar Sparfel prouvant son adresse touche et fait tomber Papa de la Poneytte Rose en cheffe !

Très vite le Albin comprit qu'il avait gagné et en bout de lice fît alors demi tour pour voir si son adversaire n'était pas blessé avant de le saluer d'un geste de la main et partir se mettre en condition pour la suite, rester concentré. Le tournoi ne faisait que débuter.

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