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[RP]Dans les forêts entre Thouars et Poitiers

--Isarn


Par cet après midi d'été, la chaleur accablait hommes et bêtes alentours dans le comté. Mais les sous-bois offraient une relative fraîcheur à qui osait s'y aventurer. C'était le cas de notre homme qui se déplaçait rapidement au milieu des fougères, les taillant à mesure qu'il avançait. Débouchant dans une petite clairière, non loin d'un chemin passant, l'homme s'arrêta pour observer les lieux. Il avisa un un gros chêne dont la frondaison semblait assez dense pour dissimuler plusieurs personnes à la vue des passants.

Isarn dégaina sa dague et fit un encoche dans le tronc de l'arbre. Il s'en fut comme il était venu, aussi discrètement que possible.

La nuit tombant, ce n'est pas un homme, mais une petite troupe qui débarquèrent dans zone repérée plus tôt. Silencieusement, ils se répartirent des arbres, en guise de poste de guet, et entamèrent leur surveillance du chemin.

Le soleil était déjà loin quand deux voyageurs vinrent à passer dans leur secteur. Isarn qui semblait mener la bande, fit signe à ses comparses de ne pas bouger et observa le cheval s'approcher. Il entendit des bribes de conversation qui lui révélèrent qu'il s'agissait d'un homme et d'une femme.


Et nous revoilà sur les routes... On pourrait faire une halte en chemin ? J'ai peur que mon croupion ne tienne tout le trajet, à voir comment Cadichon nous malmène !

Comme il s'en doutait, il ne s'agissait pas là de leur cible. Mais seuls les nobles avaient des chevaux, et leur bourse semblait bien garnie, appétissante même pour des malandrins dans leur genre. Cependant, il attendaient mieux, bien mieux. De quoi satisfaire leur insatiable besoin de richesse pour un bon moment. Sa grandeur allait payer, pour sûr.

Il pensa qu'il ne fallait pas s'attaquer aux couple qui arrivait à leur hauteur, car il s'agissait très probablement d'éclaireurs. Il était impensable qu'un personnage aussi important que le Comte voyage sans escorte. Et à en juger par les épées qui pendait à la ceinture des cavaliers, ils devaient savoir craindre quelque attaque pour se munir ainsi.

Il n'était pas intelligent de faire fuir la proie avant même qu'elle n'apparaisse. Patience donc, pensa-t-il, s'assurant machinalement de la présence de son arme à son côté.
Kalimereth
Le chemin défilait devant eux, serpentant dans la forêt, le voyage continuait vers Niort, en passant par Poitiers. Kali commençait à se demander si Bertal finirait pas s’habituer au cheval une fois la moitié du Royaume traversé… Ils devaient être à mi-chemin entre Thouars et Poitiers que déjà il réclamait une halte. Elle se tourna vers lui en souriant :

Bon si tu veux faisons une halte, après tout nous ne sommes pas pressés.

Ils s’installèrent un peu en retrait du chemin, à l’ombre d’un grand chêne, le temps de se rafraîchir, et de prendre un peu de repos. Elle lui sourit, heureuse d’être sur les routes avec lui. Elle s’installa contre lui, profitant de sa présence le plus possible. Elle se sentait si bien avec lui, ici ou ailleurs, le tout étant d’être tout près de lui, dans ses bras.

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Bertal
Bertal se plaignait comme à son habitude des piètres conditions dans lesquelles son fessier voyageait. Comme Kali lu concéda une halte, il sauta de Cadichon, et tendit la main à sa douce pour l'aider à descendre. L'attrapant par la taille, il la porta jusque sous le grand chêne. Il s'installa à côté d'elle et lui déposa un baiser sur le front, avant de proposer à boire.

Il profita de la douceur de la nuit, agréable par ces journées torrides, pour se blottir dans les bras de sa dulcinée. Il posa sa tête sur son épaule et lui murmura à l'oreille.


Je t'aime ma douce. Même si je râle, je suis vraiment content de faire ce voyage avec toi... D'ailleurs... J'ai quelque chose pour toi...

Il sourit d'un air malicieux, et se leva. Il alla fouiller dans ses affaires et revint quelques minutes plus tard, cachant quelque chose dans son dos.

Je l'ai préparé pour toi depuis longtemps, mais j'attendais un moment comme celui là pour te l'offrir...

Bertal lui tendit un paquet de toile d'un fine forme longiligne. On eut dit un petit bâton ou quelque chose dans le genre.

Tiens, ouvre le !

Kali le regarda d'un air curieux et finit par prendre le paquet qui était étonnamment léger. Elle le déballa avec une pointe d'impatience, crût voir le forgeron, ce qui lui fit plaisir. Il n'était pas peu fier de ce présent qu'il avait mis des mois à confectionner.*



Alors ? Comment tu le trouve ? S'enquit-il. Il attendait sa réaction avec une certaine anxiété.
Kalimereth
Kali leva les yeux vers lui, curieuse de voir ce qu’il cachait derrière son dos. Elle le regarda s’approcher en souriant et regarda le paquet étonnée. Ses yeux allaient des mains de son tendre à son visage, ne cachant pas son impatience. Elle prit le paquet qu’il lui tendait, et le déballa rapidement, curieuse de voir ce qu’il contenait. Ses yeux s’agrandirent devant le présent déballé, et c’est avec émotion qu’elle regarda son tendre.

Elle lui sourit, incapable de sortir un mot. Elle se jeta dans ses bras, et finit par arriver à le remercier.


Merci mon amour ! C’est magnifique…. Je.. je ne sais pas quoi te dire, c’est splendide !

Elle l’embrassa se serrant contre lui, puis plongea son regard dans le sien, un sourire aux lèvres.

C’est alors qu’elle entendit le bruit de chevaux qui arrivaient dans leur direction.

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Petitjehan
[Devant l'auberge de Dame Florelanne]

Le Comte avait fait installer Haley dans le carosse frappé aux armes du Poitou. La châleur était écrasante... Il alla chercher Clochette dans l'auberge et la fit monter à côté d'Haley déjà endormie.
Après s'être assuré que les deux femmes ne manquaient de rien, le Comte s'adressa en apparté à Pierre le cocher mais aussi son homme lige.


Pierre écoute bien. S'il devait arriver quoi que ce soit sur la route je veux que tu files avec le carrosse mettre les deux Damoiselles à l'abri. Ne te soucis surtout pas de moi.

Mais Jehan tu m' demandes d'fuir si on s'en prend à toi? Aque tous ces gens qui n'attendent qu'une occasion pour t'attaquer comme des lâches?

Pierre, Pierre je sais et crois tu que j'ai envie de me laisser occire par le premier venu?
Je tiens à ces Damoiselles et ne veux pas qu'il leur arrive quoi que ce soit donc tu files et au besoin tu préviens les secours arrivé à Poitiers...
Allez en route nous n'avons que trop tarder, je vous suis avec Tempête je vais méditer sur ma future conduite au conseil.


La dessus le Comte enfourche son frison noir après s'être assuré de son épée et de son bouclier...

[Sur la route durant la nuit]

Le clair de lune éclaire la route du carrosse qui, mené d'une main sure file bon train. Les passagères écrasées de chaleur et de fatigue, le jour, profitent de la fraicheur de la nuit et dorment paisiblement bercée par la cavalcade.

Le Comte Jehan suit se laissant parfois distancer perdu dans sa réflexion et rattrapant le carrosse ensuite. Préoccupé son attention est moindre sans qu'il s'en rende compte...

La carrosse disparait à ses yeux alors que la route fait une courbe longeant un chêne surement millénaire. Le Comte Jehan arrive à la hauteur de l'arbre au trot...

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Ducho



[dans la taverne de dame Florelanne]

Je vais demander au comte Petitjehan pour retrouver mes origines poitevines, les laisser-passer c'est pénible...

Vous le connaissez?

[b]Oui, houlà ça ne nous rajeunit pas!

Ben vous l'avez loupé il était là, il y a encore peu de temps!

Ah ben je pars ce soir avec mon cheval "Lune de mai 2", Je vais peut être pouvoir le rattraper....

Il n'était pas seul mais avec deux femmes ....


Ducho se décida à partir immédiatement . Il embrassa sa tendre Suniva qui attendait Elé encore à Saumur. Il sortit tranquillement de la ville passant les remparts éclairés des torches embrumées d'insectes. Les gardes veillaient.
Une fois pénétré par la lourde moiteur de la nuit, il demanda d'un coup d'éperon précis à Lune de mai 2 de prendre le galop. La bête était docile et rapide... Le vent rafraichissait son visage...
Il chevaucha plusieurs longues minutes .... au loin une silhouette se dessinait... Un cavalier semblait seul comme lui entre Thouars et Poitiers

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vagabond, là où m'emmènent mes rêves
Bertal
[Sous le chêne]

Bertal était ravi de l'accueil que son aimée avait réservé à son cadeau. Il n'était pas peu fier de son travail, et c'était d'ailleurs pour ça qu'il s'était tant inquiété de savoir si cela lui plairait.

Reconnaissant, soulagé, satisfait et amoureux tout à la fois, il répondit au baiser de Kali, tout en l'enlaçant. C'est alors qu'un bruit attira leur attention, et ils défirent leur étreinte pour se tourner vers le chemin, dans la direction d'où venaient des bruits de sabots.

Un carrosse fit son apparition, et Bertal reconnut Pierre, le fidèle portier de Jehan, qui en menait les chevaux. Il sourit, sachant que son ami ne devait pas être bien loin, et fit un signe de tête à Pierre en guise de salut. Celui-ci lui rendit son signe, et ôta son chapeau en regardant Kali, afin de la saluer également. Il ne s'arrêta cependant pas, et poursuivit sa route en direction de la capitale. Alors qu'il s'éloignait, le silence de la nuit retomba un instant avant d'être à nouveau brisé par de lourds sabots foulant la terre au rythme régulier du trot.

Sans lâcher la main de Kali, Bertal scruta le chemin, et finit par reconnaître le frison de Jehan. Il sourit à nouveau, s'apprêtant à héler le Comte pour s'adresser à lui. Mais avant qu'il n'ait pu faire un pas dans sa direction, deux ombres surgirent des buissons bordant la sente, et se mirent en travers. Ni une ni deux, le forgeron dégaina son épée, et s'élança vers le seigneur d'Hermenault, avec la ferme intention d'en découdre.

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Petitjehan
Clopeti, clopeti clopeti, le bruit régulier des sabots de son destrier au trot berçait doucement le Comte.
La fatigue et la tension du début de mandat commençaient à peser sur son organisme qui réclamait du repos.

Juste dans le virage deux ombres lui barrent la route...un bruit de sabots lointain dans son dos. Son esprit sort des brumes mais pas assez vite, est ce un traquenard? de simples voyageurs?

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--Isarn


[Dans le grand chêne...]

Toujours posté dans le chêne, Isarn tendait l'ouïe. Des bruits de sabots claquant le sol, parvenaient à se oreilles, et avec la montée de la lune dans le ciel, la tension elle aussi s'élevait d'un cran. Choisir d'attaquer une nuit de pleine lune comportant avantages et inconvénients. La cible avait moins de chances de s'enfuir, mais les agresseurs pouvaient être démasqués.

Il fallait donc être prudent. Mais c'est pour cela qu'ils avaient un plan. Enfin lui, car la dizaine de nigauds qui l'accompagnait aurait eu du mal à trouver leur nez au milieu de leur figure, se fussent-ils mis à plusieurs. Un quelconque plan était, pour ainsi dire, à milles lieu de germer dans leur petite cervelle.

Alors qu'il notait pour lui même de se trouver des coéquipiers un peu plus éveillés pour les prochaines coups, une voiture fit son apparition. Il pouvait voir dessus les armes du Poitou. Leur objectif s'approchait lentement mais sûrement. Aussi, quand celui-ci passa sous ses pieds, il fit signe à quelques uns de ses comparses perché dans des arbres en face, de suivre le véhicule.

L'idée miraculeuse, était de diviser le groupe en deux. Une partie retiendrait la garde de la tête couronnée, tandis que l'autre attaquerait le Comte. La voiture ne devait compter que trois personnes au plus en comptant le cocher, et à en juger par le frison qui venait de faire son entrée, l'escorte ne comptait pas plus de monde apparemment. Ils étaient cinq et bénéficiaient de l'effet de surprise.

Comme les autres membres du groupe partaient discrètement à la poursuite du carrosse, Isarn décida qu'il s'agissait du bon moment pour tomber sur la garde, littéralement.
Deux de ses complices jaillirent de fourrés non loin du chemin, et barrèrent la route au cheval qui arrivait. Quant à lui et trois autres malfrats, ils sautèrent peu après des branches du chêne... La bataille s'engageait, il fallait maintenant être rapide.

Kalimereth
Kali ne comprit pas de suite la réaction de Bertal. Elle le vit bondir sur ses pieds et se précipiter sur le chemin. Il avait déjà fait quelques pas avant qu’elle ne comprenne, et s’élance derrière lui, l’épée à la main.

Elle n’était pas encore arrivée à sa hauteur que quatre autres hommes tombaient sur eux. Elle n’eût pas le temps de réfléchir, ses yeux allèrent rapidement de Jehan à Bertal, puis vers les brigands qui semblaient plus que déterminés. Ils étaient nombreux, mais elle était bien décidée à les combattre.

Elle se jeta dans la bataille, avisant au loin un cavalier qui arrivait derrière Jehan, espérant qu’il ne s’agisse pas encore d’autres renforts des malandrins avec qui ils étaient aux prises.

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Petitjehan
[Sur la route en carrosse]

Pierre fouettait les deux puissants chevaux attelés au carrosse.
Dans le virage il avait vu un homme lui faire bonjour mais il avait répondu juste en relevant son chapeau reconnaissant un ami de son Seigneur, Bertal.
Un bruit de cavalcade lui fait tourner la tête et voir des cavaliers qui semblent en avoir après la voiture.
Pierre fait claquer le fouet au dessus de la tête des chevaux qui accélèrent encore leur galop malgré la charge de la lourde voiture.
Il songe que les passagères vont surement être réveillées par les secousses de la route mais il attend pour les prévenir car Poitiers n'est plus loin il commence à entrevoir les lueurs de la ville au loin...

[Au virage...]
Alors qu'il dégaine son épée le Comte voit un homme venir à sa rescousse en hurlant et reconnait la voix de son ami et maître d'escrime Bertal...
Il voit des cavaliers s'élancer après la voiture et prie le ciel que Pierre suive à la lettre ses consignes...


Marauds! vous en voulez de mon épée venez et apprêtez vous à mourir!

Il espère que le bruit de cavalcade qui s'annonce dans son dos ne soit pas des renforts pour les brigands qui à présent l'assaillent tentant de prendre la bride de Tempête qui se cabre en hennissant et en battant l'air devant lui de ses sabots.

Bertal par ici! hardi on va les découper en rondelles ces abrutis!

Les brigands semblent cependant organisés et avoir prémédité leur attaque tentant de séparer le Comte et Bertal.
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--Isarn


Pour l'instant tout se déroulait comme prévu. Des hommes poursuivaient la voiture, et eux six s'occupaient des trois personnes qui semblaient constituer la garde du Comte, de plus leur proies ne pouvaient deviner combien ils étaient. Il lui parut un peu étrange que l'illustre grandeur ne soit pas plus accompagné que cela, mais il s'en accommoda. N'étant pas un soldat, il tenait à sa vie car rien ne servait d'amasser de l'argent quand on était mort. Une aubaine donc que ce Comte voyage "léger".

Deux de ses confrères s'activaient à descendre le cavalier de son perchoir pour l'occire, tandis que deux autres venaient de glisser au pied de l'arbre derrière la femme. Le troisième garde s'était précipité au secours du cavalier, mais Isarn avait plus d'un tour dans son sac. Il se décida à passer à l'action.
Bertal
[Sur le chemin]

J'arrive, ces chiens ne méritent que la mort !

Bertal s'élançait en braillant vers son ami mais il eut à peine le temps de faire quelques enjambées vigoureuses, qu'il entendit du bruit derrière lui. Se retournant à demi pour ne pas offrir de cible involontaire à ses ennemis, il aperçut deux homme qui tombaient de l'arbre, derrière Kali. Mais combien y en avait-il encore ? Pensant que la belle policière arriverait à les retenir un peu, il se concentra sur l'ennemi le plus proche.

Devant lui, l'un des agresseurs tentait d'attraper les rênes du frison, tandis que l'autre contournait le cheval pour attaquer son cavalier.
Il vit Jehan sortir son épée et levant la sienne au dessus de sa tête, il asséna un coup de pommeau sur le crâne de celui qui tenait les rênes de la monture. Cette technique faisait partie de son enseignement à l'escrime, une botte secrète en quelque sorte, pas très glorieuse, mais efficace.
Un de moins ! Se dit-il.
Il se mit en garde, et s'apprêta à s'occuper du suivant, n'entendant pas l'agitation qui régnait derrière lui. Il se fendit, balançant son poids vers l'avant, menaçant le second homme de l'estoc et...

La douleur sur son flanc gauche manqua de le déséquilibrer dans son élan. Une lame courte qui semblait arriver de nulle part, venait de lui percer les côtes. Le forgeron grogna, et dans un accès de rage, il balança son bras armé au hasard sur sa gauche, espérant toucher l'auteur du coup. Sans savoir s'il avait fait mouche, il se retourna, lançant un regard inquiet en direction de sa douce.

Il n'avait cependant pas atteint son agresseur, qui profita de son trouble pour lui porter un second coup dans la jambe, depuis la posture accroupie qui lui avait permis de sauver sa tête de la réaction violente de sa victime.

Mais cette fois, le trémouillois ne manqua pas son coup, et planta la pointe de son épée dans le cou du bandit, l'enfonçant jusqu'à la garde.
Il fut cependant entraîné par son action et dû se retenir à son arme pour ne pas tomber.

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Kalimereth
Kali n’eut pas le temps de rejoindre Bertal et Jehan quand elle entendit un bruit sourd derrière elle. Elle se retourna vivement et se retrouva face aux deux hommes qui devaient s’être cachés dans l’arbre.

Le maniement de l’épée n’était pas son fort, pourtant c’est avec une certaine conviction qu’elle se jeta sur eux, pour essayer d’aider au mieux son tendre et son ami. Elle esquiva le premier bandit de justesse lorsqu’elle vit une lame brillant dans la nuit s’abattre sur elle. Un pas de côté et elle se retrouvait nez à nez avec le deuxième. Ne prenant pas le temps de voir ce qu’il tenait dans les mains, elle lui assena un premier coup d’épée, ne réussissant qu’à le blesser au bras. Cela le fit cependant reculer assez pour qu’elle se tourne vers le premier qui déjà revenait à l’attaque. Deuxième esquive, il perd l’équilibre, et cette fois, elle ne le rate pas. Son épée le transperce, sans qu’elle-même n’arrive réellement à réaliser qu’elle venait de le tuer.

Un instant de répit, juste assez pour reprendre son souffle, mais elle entend son tendre émettre un son qui ne lui plait guère … Pourtant elle n’a pas le temps de s’enquérir plus de lui, un rapide coup d’œil dans sa direction et elle le voit aux prises avec l’un des assaillants. La voilà quelque peu rassurée. C’est alors que le manant qu’elle a blessé auparavant tente de rejoindre ses acolytes, mais elle ne l’entend pas ainsi, et se jette sur lui, un peu trop violemment puisqu’après l’avoir de nouveau blessé elle se retrouve au sol avec lui, se heurtant contre un arbre.

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Petitjehan
Tempête ne suffisait plus des brigands semblaient surgir de terre...

Jehan frappait d'estoc depuis sa selle mais ses coups ne semblaient pas porter...
Bertal s'avance et assomme l'homme qui tentait de prendre les rênes de Tempête. Le Comte en profita pour faire reculer son destrier et faire face à l'homme qu'il avait vu se faufiler sur ses arrières. Lançant son cheval il fonça sur l'homme et le frappa à la tête du tranchant de son épée. Le sang gicla et l'homme s'effondra sans un cri.

Cette manœuvre avait dégagé Jehan certes mais l'avait éloigné de Bertal. Il fit faire demi tour à sa monture et chercha Bertal des yeux...


Bertal! Bertaal? Bertaaaaaaaaal!


En revenant sur les lieux Jehan vit juste au loin des ombres se battre mais il devait trouver Bertal d'abord.

Des corps au sol et cette fichue lune qui jouait à cache cache avec les nuages.
Il saute de cheval et l'épée à la main s'approche deux corps sont comme enlacés. L'un deux a encore la main crispée sur la garde de son épée.

La lune doucement se dévoile éclairant de sa lumière blafarde la scène...
Jehan se précipite, Bertal surement dans un ultime geste de rage et de colère a planté son épée jusqu'à la garde dans la gorge de son adversaire.

Avec d'infinie précaution Jehan s'agenouille descrispant la main de la garde de l'épée. Puis il prend son ami à bras le corps et le tire doucement vers l'arbre pour le mettre à l'abri. Il sent sur sa main gauche un liquide chaud est visqueux. Pas besoin de regarder il sait.
Il sait que son ami a été blessé et de ce côté...
Il installe Bertal contre l'arbre tandis que lui, toujours à genoux le tient serré contre lui.


Bertal, réponds moi...


Non loin le cavalier qui galopait derrière Jehan se rapproche et ce dernier prend son épée en main la rage au cœur il s'apprête à recevoir le brigand avec rage...

Un coup d'œil rapide vers le petit groupe de trois qui se battaient...plus un bruit plus un mouvement...Jehan songe brusquement que la dernière fois qu'il a rencontré Bertal celui-ci était en compagnie de Kalimereth sa promise...


Kali non pas Kali pas Bertal!

La colère le prend et il s'élance vers le cavalier l'épée haute prêt à le pourfendre...
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