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Une Bourgogne inébranlable face à la Fatumania !

Lionel.parfait
En ce vendredi de l'année mille-quatre cent soixante quatre au soir, la nuit était tombée. La horde de brigands dont on avait annoncé le déplacement au nord de la Franche Comté se trouvait depuis ce matin à vingt lieux au Nord de Dijon.

Personne ne savait encore quelle était la destination de ses armées, mais une chose était certaine. La Bourgogne était prête, de nombreux Bourguignons, Bourguignonnes avaient répondu présent afin de défendre la Capitale mais pas seulement. On pouvait également compter sur les amis, les allier à la Bourgogne pour se soutenir les uns et les autres lors de moments importants comme aujourd'hui.

Le jeune Prince avait passé sa journée à organiser les patrouilles afin de pouvoir réagir sur le terrain avec vitesse et efficacité. C'était là une idée pour la stratégie, utiliser la malice, la surprise si jamais ses brigands sans fois ni lois ne venaient souiller les terres Bourguignonnes en espérant mettre la main sur les richesses de cette grande province.

Lorsqu'il rentrera plus tard pour tenter de se reposer car les heures de calmes pourraient se faire rare à partir de demain, il en profitera pour écrire quelques mots sur un papier pour elle, déjà l'avertir et lui dire que tout va bien se sera important pour lui tout comme pour elle.

Mais pour l'heure Lionel ne pouvait fermer l'œil, il était monté sur les remparts donnant sur le Nord de la Ville, tout était calme, son regard porté sur l'horizon cherchant à apercevoir tout mouvement qu'il pourrait déceler dans les ombres de la nuit et qui pourrait signifier l'arrivée de ses bêtes que beaucoup redoutent mais pas le Bourguignon car il n'existe pas plus féroce qu'un Bourguignon qui défend la Mère Bourgogne ! Partout sur les Rempart on pouvait y voir frotter les Couleurs de la Bourgogne !




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Loreanah
PNT.

Petite nuit tranquille.
Contrôlant quasi chaque instant que sa section était complète, enfin...au complet du moins.

Contrariée par le fait que le Bailli n'en faisait qu'à sa tête en ne répondant jamais au courrier, il lui faudrait donc interroger les valeureux volontaires de sa section.
Un regard vers son époux secret qui n'était pas secret, et elle cherchait Desneval du regard. Et beh quoi ? Après tout il avait promis que malgré sa déception, il veillerait sur sa lance...enfin celle de Lisa. De lance.
C'est, tout de même, la bienveillance de son époux qui importait le plus, et qui serait la plus assidue.

Et Jon connaissait le contentieux personnel de l'ébène avec Fatum et ses paroles avaient été claires.

Et alors qu'on entendait des flammes crépiter, ça et là, des hurlements de bêtes au loin, droit devant eux, à l'horizon, on voyait enfin ces couards de merde s'approcher, étendard au vent....
Mais les Fatum n'étaient pas seuls.... Et c'est sur le troisième étendard que La Rose riva ses iris grises. Les Renards....
Alleaume était-il dans le lot ? Mansart était à Dijon lui .... et l'ébène était bien décidée à lui faire choisir son camp.

Un regard vers ceux de sa section, la peur au ventre, elle retourna s'installer près de Jon et de son vassal...
La nuit serait encore longue, restait à attendre les hostilités...


Fatum.... Renards..... Droit devant....
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Cliquez donc ça ! Pour raison logistique, le perso IG aura 1 ou 2 jours de décalage dans sa mort
Arambour
Comme si une force invisible l'attirait inévitablement en Bourgogne, à chaque fois qu'elle s'en éloignait un peu trop, une menace arrivait, l'incitant nécessairement à rebrousser chemin pour reprendre les armes. Cette fois n'échappait pas à la règle, et bien qu'elle ait songé quelques instants à s'en foutre royalement pour continuer son chemin et acquérir un somptueux appartement en Champagne, elle se trouvait maintenant dans l'armée de la Vicomtesse de Sennecey, sur le pan de rempart qu'on lui avait attribué, goupillon à la ceinture et prête à enfoncer la tête du premier Fatum qu'elle croiserait.

Autre chose l'attirait inévitablement en Bourgogne, mais ne voulant guère se l'avouer, elle préférait s'éloigner dès qu'elle le pouvait. Cette vie n'était plus la sienne malgré les "petits" éléments perturbateurs qui ne manquaient pas de le lui rappeler tous les matins avec un merveilleux "Bonjour Mère !". D'une, elle n'aimait guère se lever aux aurores. De deux, elle appréciait encore moins se faire réveiller de cette façon là. Peu importe. L'ex serait très probablement de la partie, et peut-être profiterait-elle de la cacophonie d'un combat pour aller discrètement lui faire un croche-pied on ne peut plus anodin. Elle avait une vieille défaite à venger...!

Elle imaginait donc toutes les hypothèses pour se venger -gentiment cela s'entend-, en attendant d'avoir une occupation bien plus passionnante, comme un Fatum sous le nez par exemple.

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Poucelyna
La jeune duchesse de Bourgogne avait été réveillée de bonne heure par une odeur nauséabonde qui l'avait informée de l'arrivée des Fatum et des Renards.

Ça sent la merdasse. Avaient été ses premières paroles du jour.

Avant qu'elle ne se dépêche de revêtir sa tenue de combat, de demander à son fidèle Riccardo d'aiguiser le fil de son épée et de lustrer son bouclier orné du blason de Bourgogne.

Fièrement, elle se mit aux côtés de son Capitaine, et grimpa sur son deux-marches.


Faites chauffer de l'huile! Nous leur deverserons sur la tête! Je veux que ces chiens galeux finissent pendus par la peau des bourses!

Merci à tous les volontaires d'être là!

Gloire à la Bourgogne & aux bourguignons!

Que Saint Bynarr veille sur nous!


Elle était fière de voir que nobles et paysans, alliés, et voyageurs aient répondu à l'appel que la Bourgogne avait lancé. Fière d'assister à la déconfiture de la plus grande engeance des royaumes.


Sus à l'enneni! Sus aux Fatum! Sus aux Renards et aux voleurs de poules! Gloire à la Bourgogne!
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Alexandre.


Alexandre. avançait au coeur de la nuit noire et glacée qui caractérisait les derniers jours avant le printemps.

Il tremblait de froid et avançait dans la grande mêlée de soldats qui s'agglutinaient sur le pré.

Il n'était porteur que de son bâton des mages et il priait pour toutes les âmes présentes comme lui :

"Mon Dieu, délivre-moi de la main du méchant, de la main de l'homme inique et violent!

Mon Dieu! délivre-moi de la main du méchant, de la main du pervers, et de l'oppresseur.

Mon Dieu! fais-moi échapper de la main du méchant, de la main de l'injuste.

Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je puisse toujours me retirer ! Tu as résolu de me sauver, car tu es mon rocher et ma forteresse.

Mon Dieu, délivre-moi de la main du méchant, De la main de l'homme inique et violent ! Car tu es mon espérance, Seigneur Eternel ! En toi je me confie.…"


Il entrecoupait ses prières de paroles qui se perdaient au milieu de la fureur des cris et du choc des armes :

"Je ne suis pas armé, je ne suis pas armé..."

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blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre. medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho bannière réalisée et offerte par Dame
Claire_g
Evidence


Assise face au vent sur un merlon de rempart au dessus d'une porte de Dijon, les plis de sa robe voletant, Evidence regarde .
Autours d'elle ça s'agite sur le chemin de ronde et en contrebas coté ville tout autant qu'au dehors.
Indifférente.
Elle est servante du Cartel et point lame d'appoint. Simplement chargée des liaisons épistolaires entre son maître et Poucelyna bien au dessus des considérations partisanes.
Tout en écrivant un rapport, elle commente ce qu'elle voit.

Trois oriflammes , disons 8 à 10 sections de combat...Disparates, assez mal armées.
Habitude chez les bandes barbares , ils confondent massacre des voyageurs et renforts trop lents avec les réels combats.
Sans doute vont ils déchanter.
A moins qu'ils ne tentent sournoise révolte au moyen de quidams glissés parmis les gueux depuis quelques jours?





Messer de Cartel,

Je suis au regret de vous annoncer que les hordes Fatums n'ont pas choisie d'aller saigner la Champagne et le Domaine Royal.
Elles en avaient les moyens, mais leur logique restera toujours comparable aux stratégies royales.
Sans doute ont ils quelques rancoeurs ou leur a t'on fait miroiter quelques richesses et avantages futurs comme de coutume.
Il semble que Fatum posséde vieux grief envers la Duchesse Poucelyna et autres dirigeants locaux.
Vous aviez raison de dire qu'agiter un bout de bidoche suffit à mener un crétin de molosse n'importe où. Et qu'once d'intelligence ou de dessein n'a pas lieu d'être dans un crâne de bestiaux.
Autre mauvaise nouvelle, les gens du Valais se sont associés à cette entreprise.
Ils avaient grief envers la Couronne, ils frappent un vassal plutôt qu'elle.

Cette offensive n'affaiblira donc pas la Couronne et ne détournera pas un soldat destiné à marcher sur Angers.

Depuis Dijon

E




Elle tourne son visage de porcelaine vers un point préçis.
Quelquechose vient de focaliser son attention.
Eliete
Depuis plusieurs jours maintenant la menace fatum planait sur la Bourgogne.

Eliete avait rejoint Dijon sans même trop réfléchir , un mot de son Altesse la Duchesse avait suffit pour lui faire prendre la route vers la capitale afin de lutter contre ces brigands.
Elle n'était pas venu seule Gab et Lyoson l'avaient accompagné prêts eux aussi à défendre le château au péril de leur vie.

Cela faisait plusieurs jours maintenant qu'elle avait intégré l'armée de sa suzeraine Maud prête à mener bataille.

Une pensée la vit s'évader quelques instants à Autun auprès de son futur époux qui était lui resté là bas pour mener à bien sa fonction de chef maréchal douanier.
Elle prit un parchemin pour lui écrire, cela lui donnait l'étrange impression d'être près de lui , les mots couchés sur le velin coulaient de source elle les aligna les uns derrière les autres , tant de choses à lui dire en ce moment crucial comme si elle pensait que c'était la dernière missive qu'elle lui envoyait.
Mais elle se voulait positive et gardait le morale , elle se relut sourit , roula le parchemin l'attacha à la patte de " Reviens " , se leva pour le regarder s'éloigner en direction de l'amour de sa vie...

Ce matin n'ayant quasiment pas fermé l’œil de la nuit elle entendit des bruits de pas s’approchant elle comprit de suite qu'ils étaient là elle avait encore espéré que la Bourgogne n'était pas leur cible mais là elle savait que cet infime espoir venait de s'envoler.

Regardant autour d'elle elle fut en joie de voir le nombre de personnes qui avait répondu à leur appel Bourguignons et visiteurs se serraient les coudes en cette première nuit de combat.

Dieu qu'elle les aimait les Bourguignons et une lueur d'espoir pointait dans son horizon...

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Lionel.parfait
Doucement le soleil commençait à montrer le bout de son nez. Aujourd'hui il n'y avait pas trop de brouillard, le ciel était orangé et on pouvait entendre les cliquetis des armures, les sabots des chevaux mais là on pouvait surtout voir des personnes tentant de passer inaperçus, sans doute des Bourguignons venu faire face à ceux qui venaient de souiller les terres de la Grande Bourgogne.

Le regard du Jeune Prince fut attiré par un homme très particulier, un homme en soutane qui se ruait sur les Bourguigons. Il était vêtu tout en brun avec une ceinture blanche et un bâton dans la main. C'était là un curé qu'il voit entrer dans la ville par la suite sans être arrêté. C'était donc quelqu'un de connu pour les gardes.

Sans attendre il demanda à la garde que ce messire, du nom d'Alexandre soit saisie au plus vite et que s'il sortait de la ville, que plus aucune porte ne soit ouverte à ce traitre, à cet homme qui se dit homme d'Église et qui a du sang sur ses mains, un homme d'Église qui œuvre avec des groupes tout sauf Aristotéliciens.

Il se tourna vers Poucelyna.


Votre altesse Royale, il faudra que notre prévôté mette cet homme sous les verrous et si rien n'est fait je vous demanderai que je puisse donner la chasse à celui-ci après avoir repoussé les vermines que nous avons devant les portes de Dijon.

Il attendait la réponse même s'il savait sa réponse. Une fois reçus il partit aider les derniers à se mettre à l'abrie derrière les remparts. Le jeune Prince Corbeau faisait le tour des armes, cherchant aussi à réunir les flèches et autres lance qui seront utiles face à un assaut.
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Poucelyna
Occupée à vérifier les derniers détails de défense, la duchesse était fière de tout le travail abattu ces derniers jours.
Son visage était néanmoins fermé, elle venait d'apprendre que plusieurs volontaires qui désiraient les rejoindre pour défendre Dijon avaient été lachement poutrés par une armée de Fatum mise en faucheuse. L'arme ultime des couards et des petits soldats.
Elle n'avait pas reconnu le prêtre sur le moment et s'apprêtait à lui apporter son aide lorsqu'elle entendit les paroles de Lionel.

Son visage se ferma instantanément.


Comment ce représentant du Sans Nom ose se présenter devant nous? comment peut-il pousser le vice à nous présenter ses mains couvertes du sang de nos vassaux, bourguignons et de nos alliés ?

Votre Altesse Royale, repoussons cette vermine en priorité oui, et occupez vous de cette merdasse qui indispose mes jeunes narines!

Qu'il soit pendu par la peau de ses bourses haut et court comme il le merite!

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Alexandre.


Alexandre. attendait déjà son procès. Bien qu'il soit déjà jugé d'avance, il ne rechignerait pas à se rendre au tribunal. Il en avait l'habitude depuis le temps.
Les témoignages contre lui ne manqueraient pas et il était presque impatient d'entendre les jolies plaidoiries.
Il se disait aussi que d'être poutré 45 jours à Dijon ne serait pas désagréable pour lui. Il passerait au moins plus de temps avec ses bourreaux à boire des cervoises en taverne.
Il avait confiance au professionnalisme des taverniers qui n'éjectaient pas les clients sur le seul critère d'un délit de sale gueule.
L'Eglise avait placardé un avis d'interdit contre lui. Il en était très ému et flatté car il n'avait plus eu l'habitude de voir sa hiérarchie se préoccuper de son sort depuis des années.
Pour couronner le tout il avait revu sa Marraine, telle l'apparition d'un ange au milieu de son néant.
Il commençait à se dire qu'il aurait à faire de nombreux remerciements à tous ceux qui lui "chiaient " dans les bottes mais qui par leur machiavélisme lui rendait la vie plus douce...

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Claire_g
--Princesse.sans.nom
Première guerre, premier mort, sentiment bizarre qui se réveille ancré au plus profond d'elle même et jamais connu auparavant. L'odeur et la vue du sang l'avaient rendu folle, si folle qu'elle avait eu envie de manger un bout de l'homme qui gisait à terre, yeux grand ouverts et éventré par la lame de celle qui désormais se savait héritière du sans nom....

Son père, sorcier officiant sous le couvert d'un hospital et loup garou entres autres formes démoniaques, lui avait transmis ses gènes maudits. Elle savait désormais pourquoi elle avait si facilement réussi à retrouver sa trace.

Mais pour le moment elle se baladait incognito dans les rues même si elle savait que son visage inconnu en ces temps de guerre la rendait suspecte. Elle observait l'effervescence de la garde et des gens sur les remparts. Elle riait doucement et se disait que tout cela était bien car plus il y avait de morts et plus elle serait submergée par ce nouveau sentiment qui la rendait folle.
Sinaya
Sinaya se sentait submergée depuis quelques jours. La menace Fatum grandissante était dans son esprit depuis quelques jours, matin, midi et soir.
Il avait été question pendant un temps d'une hypothèse, d'un espoir, que cette vermine ne se dirige pas sur Dijon, mais au fond d'elle, depuis le début, elle savait qu'ils arrivaient. C'est vrai quoi, elle venait d'être élue maire pour la première fois, elle tentait de faire du bon travail, et avait l'impression de s'en sortir un minimum, le Très Haut n'allait pas la laisser s'en tirer comme ça ! Il fallait bien lui mettre encore des bâtons dans les roues, c'était bien plus marrant !

Mais au fond, cela ne la tracassait pas trop. Elle en avait vécu des choses, et avait toujours réussi à s'en sortir. Et c'est en voyant arriver chaque jour de plus en plus de volontaires, Bourguignon ou non, qui avait répondu à l'appel et venait se battre aux côtés des Dijonnais, qu'elle eut pour tout ce monde sentiment d'amour indescriptible, et qu'elle se dit qu'avec autant de monde si courageux, le Très Haut ne pouvait être qu'à leur côté pendant la bataille.

Elle marchait dans les rues de Dijon, jetait un dernier regard sur cette magnifique ville, essayant d'imprégner en elle chaque détails, au cas où les Fatums entreraient et viendraient tout détruire.

Mais ce n'était pas possible. Les Dijonnais, les Bourguignons, le Royaume de France allait s'en sortir. C'était sur.
Alitis
Depuis les champs de sa petite ville, Alitis regardait le lointain, vers la belle Dijon. Elle n'avait pu quitter sa ville à temps et, lorsqu'elle était en route, elle avait rencontré quelques personnes lui enjoignant de n'en rien faire. Décidée à tout de même faire sa part, elle était vite allée rejoindre la mairie de la petite ville et avait proposée ses services pour la protection préalable de la ville.

Depuis, elle parcourait la ville et ses proches alentours, ses pensées tournées vers son amie Prévôte et ceux qu'elle savait en danger de mort. Ses prières, elle l'espérait, trouveraient leurs destinataires en bonne santé et victorieux.

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Machette
DOUBLE Six ..... envoyez la monnaie ....

Le Gros, rafle la mise en rigolant devant les mines déconfites du Coutu et de Machette ....

Le Gros c'est Alexandre Benoit Bérurier, ex sergent major de la police secrète du royaume, au début il était venu en mission pour le prévot du Roy, pour infiltrer cette bande de mécréants et de traine savate, et depuis qu'ils l'avaient fait chanter " J'emmerde les gendarmes et la maréchaussée" a l' heure d'affluence et debout sur un tonneau sur la grand place du marché d' Uzés, il était plus en odeur de sainteté a la prévôté. Du coup il était resté avec eux trouvant une vrai camaraderie chez ces mécréants qui avaient un code de l' honneur bien a eux et nettement moins hypocrite que celui des bourgeois et des galonnés.

Le Coutu fait la grimace en lâchant ses deniers ...


Une veine de cornard oui, ta Berthe elle doit roucouler avec ton pote de la mondaine ...


Le Couturé, lui c'etait ... Ivan Rouno Sevriouskis, fils de Ivan Taterokis Sevriouskis, de la tribu des Za pohori originaire de la Mala Korsitsia en aval des rapides du Dniepr et depuis qu'un jour il s'etait esbigné avec Machette pour une histoire d'écus un peu faux, ils étaient restés potes

Béru grogne ...

Pour sur qui y avaient des chances que le gros y soit corniflard depuis que le Pinuche y faisait des ronds de jambes a la baleine .... il l'avait surprise le Gros a s' habiller printanière et elle faisait même régime alors ......

Machette rigole,


Allez mes compères c'est ma tournée, on va tailler du bourgeois cette nuit .... on leur fera les poches ...mais pas aux dames .... pour elles, utilisez votre boyau de porc .... même les marquises sont vérolées maintenant, y a plus de moralité dans le royaume ......

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Desneval
    Incroyable. Alors que Desneval était venu en Bourgogne pour échapper aux guerres qui faisait rage dans le Royaume, il était maintenant confronté à une nouvelle. Qui plus est, horrible et dépourvu d'une cause utile pour un camp vainqueur. Quoi de plus irritant que de se faire couper le bout du doigt par un regroupement de cochons. Leurs pieds aiguisés tel des têtes de flèches étaient redoutables. Leurs charges aussi capricieuses et mélancoliques étaient imprégnées de boue et de foutre conservés dans l'éco-système sous leurs sabots. Le coup de museau avant le piétinement était digne d'une charge de cavalerie. Le cri du cochon était effrayant, surpassant largement celui de la chèvre ou encore celui de la poule. Pourtant perçant il est vrai. Ou pas.

    L'homme civilisé avait réussi à dompter la bête. Il y avait un remède, une cure à tout cela. Dans la tradition la on pendait bien haut la bête, de sa hauteur, qu'elle puisse avoir quelques centimètres entre elle même et le sol. Ceci afin d'y placer un sceau et de récolter le sang lors de la saignée. La tête en bas et accrochée par les pieds. La position était parfaite, et avait demandé quelques réflexions avant de la trouver. Les précédents cobayes avaient vraiment souffert de la saignée... Après avoir tenté allongé sur une table, dans un abreuvoir, ou encore secoué par deux hommes... Nous avions afin compris que le sang coulait, qu'il était comme de l'eau. Pas évident à savoir, et donc intelligent à apprendre. Notons en passant, que le coup devait être long sur l'horizontalité et profond afin qu'il puisse atteindre la veine principale. De part celle ci le sang coulerait bien mieux et, avec les derniers battements de cœurs affolés le sang arriverait tout seul. Le sceau, n'oublions pas sa position stratégique avaitt été placé avec soin afin que le flux vermeil puisse y couler dedans. Une quantité plutôt conséquente était à prévoir, car ce cochon là était bien gras.
    Aussi gras qu'un morceau de charbon brûlé deux fois. Aussi gras qu'une lame d'épée en plein aiguisage.

    Le principe de "tuer le cochon" n'était pas obligatoire. Il était pour certains vital, et pour d'autres une sorte de cérémonie. On pouvait aussi ajouter que pour d'autres il faisait parti d'un plaisir de la vie. En effet, le principe fut longtemps utilisé afin de manger pour tout un hiver car ils étaient rudes et dépourvus de viande dans les campagnes françaises. Mais, bien des fois c'était par obligation que nous étions "obligés" de l'égorger. Oui, tellement nous le gardions au chaud, à le laisser grossir. Que sa taille tellement imposante nous appelait au meurtre. Le terme "meurtre" un peu fort car nous parlions d'un animal. Animal oui, sans pensées ou quelconque intelligence de se fabriquer des outils pour vivre.

    C'est dans cette optique plutôt traditionnelle qu'était ce soir Desneval. Il avait pourtant promis à son épée de ne plus jamais découper de la viande rose... Mais vous savez comment les choses arrivent. Jamais quant il faut ! Toujours au mauvais moment. Mais, comme une envie de déféquer ne se retient pas mais se calcule... Le juge de Bourgogne allait donc prendre les armes. Équipe depuis peu par sa suzeraine, son matériel était presque tout neuf. Intégré dans une armée depuis peu, il renouait les liens du passé tant bien que mal et la grimace qu'il laissait paraître sur son visage en attestait.
    Lâchant un long soupire alors qu'il marchait lentement sur les remparts il se dit que tout cela était bien dommage en fin de compte. Qu'il fallait nettoyer tout ça ensuite... Qu'il allait avoir du boulot en tant que Juge du duché. Juger doublement ces animaux allait être un vrai clavaire pour le barbu. Déjà ils pourraient se prendre un mur en pierre et quelques découpes sanglantes, qu'il faudra ensuite les juger du marteau en personnes civilisés. Comment le faire vraiment ? Alors que juste avant, la boucherie était à son apogée.

    "Les principes mon vieux, les principes." Se pensa t'il. "Ça fait des centaines d'années qu'on court après l'argent, et on a pas encore compris que ça ne servait à rien". "Enfin je dis "on"... Eux.".
    "Raaa, et en plus avec tout ça. J'ai pas eu le temps de me payer ce chien".

    Véritable cailloux dans une botte, Desneval devenait complètement exécrable avant une bataille. Détestant cela à tout. Mais, les plus forts devaient défendre les plus faibles. La force véritable venait de l'aide des plus faibles. Noble phrase dans un cœur rempli ce soir de haine et de dégoût. Se frottant la barbe par pur "tic", le barbu arrivait maintenant non loin de la section du Capitaine de Bourgogne. Engageant le pas vers lui il salua.


    - Bonjour Altesse Lionel. Tout est prêt ?

    Descendant les yeux légèrement plus bas il vit la Duchesse de Bourgogne. Hum. Cet enfant avait fait le déplacement jusqu'aux portes de l'enfer pour son duché. Il hocha la tête à cette pensée qui lui fit plaisir.

    - Bonjour Votre Altesse. Puissiez vous trouvez le chemins des cœurs, puissiez vous les traverser. C'est un honneur pour moi de partager l'énergie du combat à vos côtés Vos Altesses. Ma section vous fait passer un Cry. Nous avons soif de sang et de bataille !

    Une noble cause, demande de nobles combattants.

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