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[RP] Vescomtat de Sant Gèli : accueil de nouveaux seigneurs

Arcadhias
  


Journée du 10 décembre

Partant de Nîmes, une petite troupe composée d'une demie douzaine d'hommes en armure et à cheval et d'une dizaine d'hommes à pied, tous arborant les armes de la Vicomté de Saint-Gilles, traversaient le Bas Languedoc en direction de la frontière avec la Provence, passant à travers les champs et collines qui dessinaient le paysage et qui permettaient de deviner au loin au sud, la Méditerranéenne.
La petite troupe entra sur terres du Comté de Saint-Gilles, lorsqu'ils franchirent les portes du petit bourg de Générac dont il dépendait. Une petite foule de badauds vint alors les accueillir avec intrigue, avant qu'une brusque cohue ne perturbe la quiétude du petit matin, lorsque l'homme à la tête de cette petite troupe ne commence à disperser le contenu d'une petite bourse sur la foule, qui se jeta littéralement au sol pour tenter d'obtenir l'une des pièces d'or distribuées.
Lorsque la foule eut cessé, et que les gens d'armes accompagnant le cortège aient fini de rappeler la population au calme, un bonhomme drôlement vêtu s'avança au-devant de la foule incompréhensive, déroulant un parchemin qu'il commença à lire d'une voix forte et audible


« - Oyez, oyez ! Bon peuple de Générac ! Monseigneur le nouveau Vicomte de Saint-Gilles vous fait l'honneur de sa présence afin de vous saluer et de vous informer de l'actuelle déclaration. »
Un moment d'appréhension se fait ressentir au sein de la foule, craignant de tomber sur un dégénéré ou tout autre cinglé sanglant, qui causeraient à sa population ruines et peines pour son plus malsain plaisir

« - Monseigneur le Vicomte vous annonce le retour du fief de Générac sous le giron direct du Vicomte et déclare pas la même la fin de toute imposition ou taxe incombant à sa bonne population de Générac pour toute classe sociale, jusqu'à la nouvelle année.
Également, le Vicomte vous annonce sa décision de veiller personnellement à la bonne justice sur ses terres et décide de la construction d'un mallus où sera rendu Justice, sous la direction d'un Vicarius nommé par lui.
Enfin, et afin de célébrer la Saint Noël et ses valeurs aristotéliciennes de partage et d'amour, chacun est invité à Saint-Gilles où se tiendra le vingt-quatre au soir, un grand banquet et bal populaire, et où le Vicomte s'adonnera le lendemain à l'aube, à la distribution de bourses et au rituel du lavage des pieds aux plus pauvres et miséreux de ses sujets.
»
À ce moment, un large sentiment de réconfort et de gaieté se fait ressentir de cette même foule, ravi des déclarations qui venaient d'être faites et accordant de grands espoirs avec la venue de ce nouveau seigneur pour les diriger.
Le Héraut termina alors sa déclaration, par des mots solennels qui furent reprit en chœur par la foule en liesse, alors que le petit cortège reprit immédiatement après route vers la "Capitale" du domaine vicomtal, la population scandant le nom de celui qui le dirigeait et qui répondait par de grands gestes de la main

« - Vive le Languedoc. Vive Générac. Et vive Saint-Gilles !»

Quittant les maigres fortifications du bourg au pas de course, le Vicomte fit alors appel à son secrétaire personnel qui avança son cheval à la hauteur du sien afin de recevoir ses instructions ; le Vicomte lui réclamera l'envoi d'une troupe similaire à Auborn selon les mêmes modalités et invitations, le Vicomte n'ayant pas souhaité faire le détour de quelques lieux officiellement, car il était pressé, mais officieusement, car il commençait sérieusement à se les peler à voyager à dos de cheval à travers ses terres.

Au bout de quelques dizaines de minutes de trajet, la troupe arriva au château de Générac, ne ressemblant à nul autre pareil, puisqu'il n'était point composé de murailles, de créneaux ni même de donjons, mais seulement de deux tours rondes d'une douzaine de mètres de haut, rattachés et appuyées à un long bâtiment d'une trentaine de mètres de longueur qui les reliait aussi à une autre tour pentagonale, qui trônait en direction de l'Ouest.
Le Vicomte découvrant les possessions de son fief, compris rapidement que ledit château situé entre le port de Saint-Gilles et Nîmes, servait davantage de poste d’observation et de péage que de place forte.
Après l'avoir traversé, ils finirent enfin par rejoindre le bourg de Saint-Gilles, fumant et vivant malgré la fraîcheur de la mi-journée. C'est à cet instant que le Vicomte fit signe à un ingénieur et architecte rencontré sur la Capitale de s'approcher à son tour à cheval, lui faisant part de ses inquiétudes quant à l'état dans lequel avaient pu être entretenus le fief et ses structures, affirmant ensuite les projets de construction qu'il avait pour le Vicomté.
L'arrivée à Saint-Gilles se fit cette fois plus rapidement, et la traversée au galop, un discours y sera fait plus tard, fanions et gonfalons d'azur à la biche d'or flottant dans les airs, les sabots des chevaux claquant sur les pierres de la route, recouvrant le bruit des hommes d'armes à pieds dont les armures et boucliers cliquetaient dans leur course à essayer de rester au niveau du Vicomte.
La fin de la course se fit devant le château de Saint-Gilles, qui ressemblait cependant davantage à un manoir dont l'entretien avait été quelque peu faussé ces derniers mois, mais qui ne ressemblait en tout cas en rien à la structure de murailles et de tours voulue par le Vicomte.

Après la prise de possession de lieux, le changement pour une toilette plus propice aux déplacements en ville et ses environs, le Vicomte et sa suite, incluant l'architecte, se rendirent en périphérie de la ville, juste devant le petit-Rhône, avec en face d'eux, les terres provençales. C'est alors que le Vicomte reprit la parole en contemplant l'horizon


« - Voyez-vous monsieur l'architecte, la position de Saint-Gilles est spéciale, et d'autant plus délicate.
Grossièrement, nous sommes à l'extrémité Est du Languedoc. Enfin, seuls au Nord, Laudun et Rochefort d'Òc sont plus avancés, mais nous sommes tout de même à l’extrémité Est à notre niveau. Et nous sommes également en plein sur la route entre Arles et Montpellier. Pas vraiment celle de Nîmes qui est un peu plus au Nord.
En somme, notre Vicomté et ce bras du delta du Rhône qui se trouve devant vous qu'est le Petit-Rhône, est ce qui sépare notre Capitale languedocienne, de la Provence.
Certes, nos relations avec la Provence sont cordiales, ayant notamment avec l'équipe du moment, travaillé pour cela, mais nous ne savons jamais ce à quoi nous réserve l'avenir, ce qui peut arriver et caetera.
Aussi, je vous ai mandé car je souhaite voir construis une place forte faisant frontière, juste ici.
»
Le Vicomte montre alors une étendue plate faisant la jonction avec le cours d'eau, avant de poursuivre
« - Autre soucis dans le coin, c'est l'absence de relief. Ici, nous nous trouvons tout juste au-dessus du niveau de la mer, et nous faisons face à une étendue complètement plate, nous faisons perdre tout avantage stratégique topographique.
Néanmoins, j'ai réfléchi, de longues nuits sous ma tente d'armée durant, à quelques dessins. Je souhaite avoir votre opinion quant à la faisabilité de ce projet.
»



« - La prime idée, qu'est-elle donc. Tout simplement dévier en amont le cours d'eau, créer un nouveau bras artificiel en somme, pour entourer la structure de larges douves. Presque un lac, oui ! La profondeur n'importe que peu, quelques mètres suffiront, l'important est qu'il serait impossible pour des troupes ennemies de faire avancer des engins de siège jusqu'à nos murs, ni même des échelles. Et puis s'ils veulent faire un tunnel pour faire s'effondrer des murs porteurs, ils hésiteraient en ne connaissant pas la profondeur des douves.
Pour la place forte en elle même, je souhaite quatre tours rondes angulaires, ainsi qu'une tour carrée à équidistance de chaque tour ronde. Un total de sept, oui.
Également, je souhaite un corps de garde suffisamment imposant disposant d'un pont-levis, d'une herse et d'une porte fortifiée.
J'ai aussi réfléchi à une petite .. astuce. Mais sans doute suis-je parti dans la fantaisie, dites-moi tout.

Voyez, j'ai imaginé un premier corps de garde en pierre, plus en avant, disposant également d'un pont-levis. Cela permettrait aux hommes d'armes de former une avant-garde et de briser un premier assaut encore suffisamment loin des murs principaux, car, comble de la fourberie, j'ai imaginé une passerelle, en pierre ou en bois selon, qui mènerait à ce premier corps de garde depuis le rivage, pouvant être détruit ou brûlé selon les besoins. L'intérêt devant être purement psychologique, désespérer d'éventuels assaillants de tout espoir de prise qui se révélerait être extrêmement compliquée et longue.


Il faudra donc prendre en compte la possibilité d'un siège de longue durée, et laisser la place dans la structure à une réserve suffisamment importante.
L'intérieur donc, ne doit cependant pas être en reste. J'espère une cour suffisamment importante pour permettre des réceptions, des exercices d'armes, voire quelques exercices équestres primaires. Mais cette dernière esquisse vous donne une idée du rendu défensif espéré.
»



« - Vous l'aurez compris, il s'agit donc, plus qu'un château, une petite place forte, voire un fort, mais suffisamment défendu pour tenir de longs sièges et ainsi retenir l'avancée d'une invasion, le temps pour des forces plus importantes de venir en renfort.
J'attends donc vos premières réactions !
»

L'architecte un temps indécis et après quelques grimaces, lui livre ses premières constatations

« - Ma foi Monseigneur, votre projet est ambitieux, force est d'admettre. Mais je crains que les coûts et la main d'oeuvre nécessaire à sa réalisation ne soient ... très importants. Il faudra compter plusieurs années pour réaliser un tel édifice. Davantage pour votre projet de douve. Certes, cette place forte serait imprenable, pour nos technologies de siège actuelles tout du moins. Mais sa construction est-elle vraiment nécessaire, pouvez-vous vous la permettre ? »

Le Vicomte ne manqua alors pas de rire aux propos de son architecte et de lui faire une amicale tape dans le dos

« - Allons monsieur, laissez moi les questions d'argent et de personnels pour ne vous intéresser qu'aux questions d'architectures ! J'attendrai donc vos plans au plus vite, et je ferai mobiliser les gens nécessaires aux différentes étapes des travaux. Je les attends pour avant la nouvelle année ! »

Le Vicomte laissant alors le pauvre homme grimaçant face aux exigences données, mais ne se voyant pas la possibilité de s'y opposer, le Vicomte reprit à nouveau la parole alors qu'il s'était éloigné et était en train de remonter à cheval

« - Ah ! Et trouvez-moi un autre terrain, plat et spacieux, suffisamment pour accueillir un tournoi de joutes. Il me plairait de voir de telles festivités sur mes terres, ne me décevez pas ! »

Le ton était donné, les projets engagés et l'avenir de la Vicomté de Saint-Gilles en marche. Un bruit commençait à courir en Languedoc, que pour avoir autant d'argent comme ce fut vu aux allégeances lorsqu'il était Comte et maintenant, ne provenaient pas non seulement de la culture de ses terres et de ses soldes, mais qu'il avait un atelier dans lequel étaient fabriquées des écus contrefaits. Enfin, cela reste des ont-dits de mauvaises langues jalouses, bien évidemment.
Prochaine étape du Vicomte ; mettre en place les préparatifs pour accueillir son peuple aux festivités de la Saint Noël à son "château/manoir" actuel, et écrire à sa voisine la Vicomtesse de Posquières Vauvert, en vue d'une rencontre voire d'un banquet, ainsi qu'à son cher ami le Comte du Tournel pour avoir de ses nouvelles. Sans doute allaient-ils se croiser lors des prochaines joutes en Touraine fin décembre d'ailleurs.. Vite ! Il fallait leur écrire.
Mais il fallait encore attendre quelques jours que Paris réponde à sa demande de scels pour que ses courriers soient officiels.

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Arcadhias
Soirée du 13 décembre

Après quelques nuits dans sa nouvelle demeure, le Vicomte ne put que regretter l'absence dans sa couche de sa femme, partie quelques semaines au monastère pour se recueillir. Son fils étant resté à Montpellier, il ne lui restait plus qu'à prendre son mal en patience en espérant que sa famille soit enfin réunit sous son nouveau toit.
En attendant, patienter donc, et reprendre ses activités à la hérauderie, à sa bibliothèque, et en profiter pour écrire à la Chapelle héraldique de Paris pour s’acquitter de ses obligations administratives, tels que l'enregistrement de son cri, sa devise, ses armes et aussi aller obtenir sa matrice de scels officielle pour ses courriers.
Il reçut cette dernière le 13, après plusieurs jours d'attente, et fut ravis d'aller l'essayer le jour même, en rédigeant deux courriers.
Le motif était le même que celui de ses tenants en tant que Comte .. exquis.
L'un à son ami de longue date, grand noble de Languedoc et de France, et l'autre à une ancienne amie exilée, suzeraine du fief voisin au sien.


Citation:


    À Vous, Actarius Malzac d'Euphor, Pair émérite de France, Prince de Dourdan, Duc d'Auxerre, Comte du Tournel, Vicomte Milly-en-Gâtinais, Baron de Donzy & de Florac.
    De Nous, Arcadhias de Vaudalm, Vicomte de Saint-Gilles.


      Cher ami,

    Nous nous permettons de vous écrire afin d'avoir de vos nouvelles, les dernières de Champagne ne datant que de trop.
    Celles du Languedoc sont relativement bonnes ; la vie reprend petit à petit avec la fin des hostilités avec l'Empire, et les menaces de groupuscules malfaisants diminuent, bien que le nombre de brigandages sur terres languedociennes reste important.
    Le nouveau Comte est un benêt antipathique et hautain, mais nous veillons à ce que vos intérêts sur vos terres du Tournel, bien que nous ne soyons chargé que de l'entretien de vos écuries et de ces équidés, soient gardés !

    Autres nouvelles, nous avons pris possession de nos nouvelles terres de Saint-Gilles, situées au sud de Nîmes et à la frontière avec la Provence, appartenant jusqu'au là à Geoffroi Keran de Loxley, dict GeoKer que vous, il nous semble, connaissez.
    Le fief est important et la population semble avoir apprécié notre arrivée. Nous prévoyons par ailleur l'organisation de festivités pour fêter la Saint Noël, et profiter de cette période de fin d'année pour organiser des banquets et autres réceptions sur notre nouveau domaine. Oserais-je vous inviter à une telle réception ? Nous serions plus que ravis d'avoir la possibilité de vous revoir en Languedoc.
    Nous y organisons justement la construction d'un petit castel fortifié à la frontière, afin de veiller aux intérêts de nos terres et du Languedoc. Peut-être votre œil militaire et aguerri sur les fondations et les plans permettrait d'améliorer ceux-ci.

    Également, nous vous annonçons nous être inscrit pour la première fois, au dernier tournoi de joutes de l'année, qui aura lieu dès ce quinze de décembre, sur terres de Touraine, à Vernou.
    Revenir ainsi en notre Duché de naissance nous emplit de joie, mais nous serions encore plus heureux d'apprendre que vous participerez à ces joutes. Quand bien même nous serions éliminé dès le premier tour compte tenu de mon absence d'expérience, nous aurions le plaisir de ressasser vos exploits passés et à venir.

    Enfin, nous profitons de ce courrier pour vous présenter à nouveau, tout notre respect et notre amitié, à vous ainsi qu'à votre épouse.
    Puisse nos relations perdurer et s'accroître avec le temps.

    Que le Très-Haut vous ait en sa Sainte garde,
    Respectueusement,


    Rédigé et scellé le treizième jour du mois de décembre mil-quatre-cent soixante-trois sur nos terres de Saint-Gilles




Citation:


    À Vous, Ulrika Lieselotte Annaliesa de Noùmerchat di Leostilla, Duchesse de Nice, Vicomtesse de Posquières-Vauvert, Vicomtesse de Monaco, Dame des Ronces.
    De Nous, Arcadhias de Vaudalm, Vicomte de Saint-Gilles.


      Très chère,

    Nous nous permettons de vous écrire afin d'avoir de vos nouvelles depuis votre départ pour la Provence et le Duché de Nice.

    Nous vous informons que nous avons été récemment anoblis à une terre voisine à la vôtre ; en la Vicomté de Saint-Gilles, jusque là accordée à votre ami Geoffroi Keran de Loxley.
    Nous souhaiterions profiter de cette promiscuité nouvelle pour rétablir des relations cordiales entre nous ; celles-ci ne pouvons que bénéficier à nos deux peuples grâce aux échanges et au commerce.
    Pour ce faire, nous aimerions vous convier à un banquet ayant lieu durant la fin d'année. Accepteriez vous ?

    Nous vous souhaitons excellente réception de ce courrier, et espérons avoir au plus vite de vos nouvelles que nous espérons excellentes.

    Que le Très-Haut vous ait en sa Sainte garde,
    Respectueusement,


    Rédigé et scellé le treizième jour du mois de décembre mil-quatre-cent soixante-trois sur nos terres de Saint-Gilles



Les courriers étaient à présents scellés de cire de gueules et prêt à être remis à des coursiers chargés pour l'un, de se rendre en Provence, et pour l'autre, d'aller au Nord, à la recherche de leur destinataire.
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Arcadhias
Soirée du 21 octobre MCDLXIV

Feu crépitant dans la cheminée de la grande chambre.
La tristesse et la mélancolie avaient envahi la demeure des anciens Comtes de Toulouse.
Un an après la naissance de son fils, la joyeuseté aura fait place à des sentiments plus noirs sur le domaine de Saint-Gilles.
Après avoir décrété dix jours de deuil sur ses terres et dépendances, le Vicomte devait se rendre à l'évidence et accepter les faits, la Vicomtesse n'était plus.
Disparition faite dans la douleur, la peur, puis la tristesse, qui ce sera finalement conclu sur du bonheur.
Son cœur se serrait à chaque regard porté sur elle. Ses traits, ses yeux, chaque vision d'elle étaient le reflet de son épouse.
Il ne l'aura vu que deux fois. La première à la fin du travail. La seconde, lorsqu'il dut la nommer.
Il ne l'avait pas revu depuis.
Le bureau du Vicomte portait encore les stigmates de sa colère, de sa fureur. Le mobilier aura subi ce mélange de rage et de tristesse qui le tourmentait depuis plusieurs jours.
Elle était la chaire de sa chaire, son nom était le Sien et elle avait Son visage, dont il ne pouvait s'empêcher de la voir à travers elle, c'est pourquoi il n'alla plus la voir depuis le début du deuil.
Sa fille et son fils, confiés aux bons soins des nourrices qui s'occupent d'eux comme s'il s'agissait de leurs propres enfants. Sans nul doute qu'elles s'en occuperaient bien mieux que lui, fuyant ses responsabilités et sa peine dans le travail.

Le deuil décrété à présent terminé, il était temps de faire enlever les bandeaux de noir vêtu ornant les armes de son domaine.
Ainsi était le monde, et il continuait de tourner malgré tout.

La première étape de sa journée serait administrative. Un pli, rédigé à destination de la Généalogie parisienne pour acter d'un décès et d'une naissance dans sa famille réduite.


Spoiler:
Citation:



    À Vous, Mnémosyne, Héraut d'Armes Royal ès Généalogie
    De Nous, Arcadhias de Vaudalm, Vescom de Sant-Gèli.


      Adieussiatz.

    Par la présente, souhaitons mettre à jour nos informations familiales dont vous avez la charge.

    En date du onze de ce mois, nous avons la triste obligation de vous informer du décès de notre épouse et Vicomtesse consort, Clémée, d'Escayrac de son nom, décédée en couche.
    Sa disparition ne sera pas veine, aussi j'ai le plaisir de vous annoncer la naissance, également en le onze de ce mois, de Clémée de Vaudalm*, nommée ainsi en mémoire et respect de notre défunte épouse.

    Nous affirmons reconnaître cette enfant comme étant notre de notre sang et l'élèverons avec l'amour d'un père dû à sa fille.

    Pouvez vous me confirmer que cette annonce est suffisante vise à vise des institutions héraldiques ?
    De même, sauriez-vous m'indiquer si des démarches sont nécessaires à réaliser auprès de l'Intemporel ?

    Nous restons à votre pleine disposition si d'éventuelles informations complémentaires vous sont nécessaires.

    En vous souhaitant bonne réception
    Respectueusement


Rédigé et scellé le dix-neuvième jour du mois d'octobre MCDLXIV sur nos terres de Sant-Géli,


Personnage Non Joué ; la JD de la Clémée, si elle décide de reprendre les RRs, rejouera en tant que la "nouvelle" Clémée.


Pli confié à un coursier, celui-ci aura la tâche de se rendre à Paris dans les plus brefs délais afin de le remettre à qui de droit.

La paperasse s'était accumulée ces derniers jours sur son bureau.
Des brigands signalés sur la route reliant le domaine à Arles, un conflit opposant deux paysans concernant un baudet, une femme de joie retrouvée égorgée dans une auberge relais, et un groupe de commerçants se plaignant de la taxe de péage imposée depuis plusieurs mois sur les routes liant la Provence et le Languedoc passant sur le domaine et contribuant à la richesse de son seigneur.
Coup d’œil sur le compte rendu des avancées des travaux de la nouvelle place forte ; fondations et structures faites, quelques mois seraient encore nécessaires pour terminer et faire les finitions.
Une petite annonce déposée par ses serviteurs sur la pile, une annonce d'un gentilhomme cherchant employeur à servir. Haussement des épaules, pourquoi pas. Le profil l'intéressait et l'action même de déposer une annonce montre une certaine motivation.
Enfaîte, il se revoyait à la place de cette personne il y a quelques années lorsqu'il entra au service du Comte du Tournel et était très enthousiaste à l'idée de pouvoir transmettre les mêmes sensations qu'il a aura rencontré à l'époque, même s'il ne se prétend pas à la hauteur de celui qui fut son mentor.
Echange de courriers fait avec l'intéressé, l'invitation se profile.


Spoiler:
Citation:



    À Vous, Aalbert,
    De Nous, Arcadhias de Vaudalm, Vescom de Sant-Gèli.


      Adieussiatz !

    Par la présente, accusons réception de votre missive.
    Nous aurions bon plaisir à vous accueillir sur notre domaine dans les jours à venir où nous nous reposons plutôt qu'à notre propriété de Montpellier.

    Saint-Gilles se trouve au-delà de Nîmes, en direction d'Arles en Provence.

    Si un engagement est conclu entre vous et nous comme nous l'espérons, vous serez libre de votre lieu de résidence et pourrez user des résidences au titre de vos services ou de vos déplacements.

    Nous vous attendons donc prochainement sur nos terres,

    Respectueusement


Rédigé et scellé le vingt-et-unième jour du mois d'octobre MCDLXIV sur nos terres de Sant-Géli,




Le gentilhomme paraissait érudit, ou au moins cultivé, usait d'un langage propre et respectueux, louant le Très-Haut, aucun point négatif n'était pour l'instant repéré par le Vicomte qui attendait donc patiemment sa venue.
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Arcadhias
Milieu de journée du 24 janvier MCDLXV

Barbe emmitouflée dans une épaisse fourrure autour du cou, le Vicomte avait préféré la rapidité des chevaux au confort des voitures pour rentrer de Paris. Quitte à se cailler durant le trajet de toute manière, autant que ce soit le moins longtemps possible. S'il avait pu faire un feu dans sa voiture le long du trajet, peut être aurait-il pensé différemment, mais le capitaine de sa garde -le fameux-, lui avait fortement déconseillé, voire l'aurait presque engueulé face à l'insistance du Vicomte.
Pour la peine, il chevauchait actuellement à dos de mule. Na. Heureusement, les deux hommes aimaient beaucoup se taquiner, le Vicomte pouvait compter sur un juste et mérité retour de bâton à tout moment.
Saint-Gilles en vue ! Temps de finir le trajet au galop et de laisser loin derrière le Capitaine dont le Vicomte, riant, n'entendait au loin que des exclamations de voix et quelques noms d'oiseaux.
Sautant de sa monture à peine arrivée sur le perron de sa demeure, le Vicomte s'engouffra à l'intérieur, baigné d'une douce chaleur lui réchauffant les extrémités quasi-gelées.

    « - Mortecouille ! Encore une journée de galopade comme ça par ce temps, et je finissais par pisser assis pour le reste de mes jours !
    Olà servants ! Que l'on me fasse couler un bain, et d'autres pour mes hommes, ils en ont grand besoin !
    Double ration d'avoine pour les équidés également, ils l'ont bien mérité ! Ah. Et vous trouverez et amènerez une fille pour notre bon Capitaine, que je me fasse pardonner de ses maux dus au trajet !
    »

Le trajet Paris-Languedoc était à présent bien connu du Vicomte qui l'empruntait régulièrement du fait de ses fonctions passées et de celles actuelles de Juge royal au Tribunal du Palais.
Accueillis par l'intendant du domaine, s'ensuit un dialogue entre les deux hommes
    « - Bon retour chez vous Monseigneur, avez-vous fait bonne route ? »

    « - Parfaitement, parfaitement, mercè »,dit-il avant de se reprendre en secouant la tête
    « - Enfaîte non, je ne sais pas pourquoi je dis ça, il fait un froid de damné, on a failli y rester. Quelles sont les nouvelles sur mes terres et en Languedoc ? »

    « - Les taxes ont un peu moins rapporté ce mois-ci à cause des gelées. Peu de marchands ont osé ou réussi la traversée du Rhône. Certaines cultures ont gelées également, ce qui diminuera encore les recettes. Néanmoins les caisses sont loin d'être vides, donc à moins que cela ne dure deux années continues, il n'y a pas encore de quoi s'inquiéter. En revanche les paysans s’inquiètent..
    Ah également, j'ai cru comprendre que vos demandes de vassaux vont de bon train, même s'il y a un petit aléa..
    »

    « - Les paysans seront payés autant que si la récolte était normale, qu'ils ne s'inquiètent pas.
    Un aléa ? Allons bon ? Le nouveau Héraut me semble très bien pourtant.
    »

    « - À vrai dire, c'est la demande de casier faite par le chevaucheur qui traîne un peu.. Le prévost ne veut pas fournir les relevés.. »

    « - Le prévost ? Pourquoi pas ? Bin pourquoi Liam ne s'adresse pas au procureur ou au juge alors ? L'important est que ça émane d'un représentant judiciaire comtal donc l'un comme l'autre.. C'est pareil non ? »

    « - Il considère que ce n'est pas à lui de le faire vu que la greffe -enfin, lE greffe comme il dit- est publique. Et je ne sais pas pourquoi le chevaucheur insiste sur le Prévost, sans doute parce qu'il a commencé et qu'il ne comprends pas trop les raisons du refus.. Le Prévost est Guillaume. »

    « - Gueuillaume ? Aaaaah ! Mais ne cherchez plus ! » ,dit-il en éclatant de rire.
Enfaite, le rire n'était qu'extérieur. Intérieurement, il se désolé de voir que c'était la seule chose que les visiteurs en Languedoc retenaient lorsqu'il y passait ; la bêtise des intérêts personnels ; des gens trop soucieux d’asseoir leur propre influence ou de satisfaire leurs propres vices plutôt que de se soucier de l'intérêt commun et du fonctionnement des institutions.
    « - Forcément si vous lui demandez de faire la part des choses et de mettre ses ressentis personnels de côté on n'y arrivera pas. Non effectivement il ne faut rien attendre du Prévost, le chevaucheur devra s'adresser à quelqu'un d'autre. Incidemment que ce soit à Paris ou en Languedoc faut qu'il fasse tout pour se faire remarquer celui là. La jalousie et le manque de considération sont des choses terribles dans cette province ! »

    « - D'ailleurs Monseigneur, vous n'avez pas eu de soucis depuis votre convocation au Parlement ? »

Le Vicomte de hausser les épaules
    « - Pensez donc. Gueuillaume et le Baron de Hierle qui écrivent pour me faire perdre mon poste de juge royal, la convocation aura surtout permis d'avertir la fourberie et la bêtise que mettront certains pour parvenir à leur fin. Bref aucun soucis à ce sujet rassurez vous, je suis et resterai juge du Palais pendant un bon moment, cela me plaît beaucoup par ailleurs. Travailler avec de véritables professionnels du Droit me fait beaucoup de bien par rapport à ce que l'on voit en Languedoc ! » , conclue-t-il en se frottant les mains pour se les réchauffer. Là du coup, il paraissait neutre, genre sérieux, alors que dans sa tête, une personne contemporaine n'aurait qu'une envie c'est d'aller rire à leur nez à coups de "ROFL !" "LOL !" "CHEH !" pour se vanter d'avoir obtenu "justice" s'il pouvait dire ainsi, et que les tentatives sordides de "renversement" ne marcheraient pas tant elles reposent sur du flanc.

    « - Bon hormis cela, j'ai raté quoi en Languedoc ces derniers jours »

    « - Alors, pas grand chose, vous allez bientôt pouvoir ouvrir votre tournoi de bretteurs, il n'y a pas eu de nouvelle inscription depuis votre départ pour compléter à 14, on attend un peu. Sinon il faudra surement faire sans. »

    « - Pas de soucis, on a déjà avec un nombre impair, cela ne va pas causer de problème. »

    « - Ah oui aussi ! Le Conseil est inerte, plusieurs conseillers sont manquants, il ne se passe rien à ce niveau. Sauf depuis les allégeances de vendredi dernier avant votre départ, certains nobles, dont Guillaume cherchent à faire perdre à Nepher son Comté de Melgueil. Comme quoi vis-à-vis de la Chancellerie, ce n'était pas acceptable toussa toussa... »

    « - Non mais c'est une blague.. Alors, pas pour le Conseil hein, ça, c'est habituel, et le fait que certains dormeurs se réveillent spontanément dès lors qu'il s'agit de faire chier le monde, mais là... C'est n'importe quoi.
    Vous irez me chercher un vélin et de la cire, je vais écrire à la Comtesse pour la mettre en garde. Il en va de mes devoirs après tout.
    Bon... Dites-moi que c'est tout ? Vous ne me donnez qu'une envie c'est de retourner à Paris sur le champs auprès de la civilisation..
    Enfin non. Trop froid. D'aller me coucher alors.
    »

    « - Hmmm non il me semble que c'est tout.
    Ah non ! Les deux pillards ont été déclarés ennemis de la Couronne grâce à Nepher !
    »

    « - Moui je sais. J'ai vu lorsque j'étais à Paris. Je suis assez mitigé sur le réjouissement car au final on ne reverra jamais les possessions du Comté.
    C'est pas faute de leur avoir proposé plusieurs conciliations et arrangements, mais bon. Ce n'est pas comme si ils n'étaient jamais prédisposés à rendre tout ça de toute façon.
    Ils ont ce qu'ils méritent, rien de plus, mais ça n'efface pas le mal qu'ils ont fait malheureusement.
    »

Dialogue clos, les deux hommes se séparent, l'un pour aller prendre un bain et le second pour trouver ce que le Vicomte lui avait demandé, c'est-à-dire de quoi écrire et sceller son courrier.

Citation:


    À Vous, Emilia du Bois joli, Comtesse du Languedoc,
    De Nous, Arcadhias de Vaudalm, Vicomte de Saint-Gilles.


      Adieussiatz votre Grandeur !

    Chère suzeraine, par la présente, et dans le souci d'accomplir nos devoirs d'Auxilium et de Consilium envers Vous, souhaitons vous mettre en garde contre les agissements de certaines personnes vous entourant et étant censées vous conseiller.

    Si nous ne mettons pas en doute leur abnégation pour le Languedoc et leur volonté à vous servir, nous vous mettons en garde quant à leur fougue, leur habitude à agir souvent trop vite, sans raisonnement, et toujours excessivement.

    Nous avons eu à plusieurs reprises l'exemple s'agissant de problèmes de Droit où rien ne semblait leur faire perdre vigueur ou fermeté quant à leur propos, pourtant erronés, entraînant de vastes esclandres que les murs du château ne suffirent pas à étouffer et nuisant à votre autorité et votre aura de feudataire.
    Dernièrement, nous apprîmes à notre retour de Paris, que des voix s'étaient élevées suite à l'octroi au Comte de Melgueil, desdites terres, du fait de l'installation de la Chancellerie depuis des temps lointains. Nous apprîmes même, qu'une annonce adressée au Héraut en charge de la Province, réclamait même de mener une recherche de "fief apte" à accueillir ces institutions ; annonce rapidement enlevée, nous imaginons, tant elle vu inconvenante.

    Nous savons pertinemment que cette annonce est le reflet de voix au sein de votre Conseil ; proférant des propos pressants, souvent théâtraux pour insister sur le dramatique, voire même outrés. Nous sommes néanmoins ravis de constater que vous ne fûtes au final pas dupes, et que telle annonce fut enlevée.

    Egalement, nous nous doutons que cette attribution fera grincer les dents des plus conservateurs, ou des plus ignorants quant aux us et coutumes héraldiques. Néanmoins, si l'avenir de l'installation des ambassades à Melgueil ou ailleurs ne nous chaux que peu, nous nous devons préciser certaines choses.
    Bien évidemment, si cela est votre souhait de faire déplacer le siège des institutions, cela est en votre pouvoir, vous n'avez nul besoin d'attendre l'aval ou l'accord de qui que ce soit ; ce sont vos prérogatives en tant que Comtesse de notre chère Province. Cependant, il semble important de préciser que l'octroi fait du Comté de Melgueil est sans influence quant à l'avenir des ambassades ; le seigneur ayant pris possession de ces terres n'ayant aucune autorité sur ces dernières qui vous revient de plein droit.

    À nouveau, nous regrettons que ces quelques personnes puissent user à tort de votre bienveillance et de votre confiance en leur encontre, pour donner plus de crédit qu'il n'en faudrait à leur propos.
    Si s'agissant de Melgueil, vous aurez certainement, si ce n'est déjà fait, courrier émanant de notre cher Héraut pour vous rassurer et vous confirmez nos propos, nous entendons également seconde esclandre quant au rôle de certains conseillers refusant de répondre à une demande officielle de la Hérauderie Languedocienne.

    Que dire, si ce n'est que l'animosité de certaines personnes vous entourant -si elle n'est bien évidemment pas de votre dû, et que nous nous pouvons que, sincèrement, vous en plaindre- risque, nous le craignons, de porter préjudice à votre image et votre autorité de Comtesse vis-à-vis de vos sujets et des provinces du Royaume de France.
    Ouïrons nous la répugnance selon laquelle certains prétendent que vous prenez vos directives de ces mêmes conseillers à l'esclandre facile, se substituant vos prérogatives à gouverner, à seulement régner.
    Nous combattons évidemment de tels propos qui mettent à mal les institutions comtales et l'image de notre province. Mais nous regrettons malgré tout que de tels propos nous reviennent, nuisant par conséquent à votre autorité de Comtesse du Languedoc.

    Soyez en tout les cas assurée, Votre Grandeur, de notre plus profond et indéfectible soutient, espérons que notre mise en garde permettra de faire cesser ces odieux quolibets dont j'imagine, vous aviez déjà malheureusement connaissance.

    Qu'Aristote vous garde tout au long de Votre règne
    Respectueusement


Rédigé et scellé le vingt-quatrième jour du mois de janvier mil-quatre-cent soixante-cinq sur nos terres de Saint-Gilles,




Qu'il était triste d'en arriver là. D'entendre de telles choses.
Qu'une province, avec de telles capacités, une telle énergie, la gâche finalement aussi bêtement et honteusement, dans des querelles incessantes de pouvoir.
Sans doute était-ce là l'aléa de chaque grande puissance en notre bas monde.
Mais qu'il était triste alors, ce bas monde.

Bon. Assez broyé de noir avec la bêtise et l'avidité. Après avoir fini sa lettre et avoir donné les consignes à son intendant de faire en sorte qu'elle trouve destinataire, qu'il chercha à ce dernier, avant qu'il ne dispose, de nouvelles missions

    « - Adhémar, ce que vous allez faire ; pour demain, vous me convoquerez le veneur, il va falloir que l'on fasse entrer bonne quantité de gibier en vue de célébrer les cérémonies d'octroi. De même pour l'échanson. Et vous me trouverez quelques artistes à convier pour l'occasion, ne lésinez pas sur les dépenses.
    Et pour ce soir, vous allez prendre la voiture, et conviez mestra Ahenor à venir dîner chez moi ce soir. Malle contenant une robe acquise à Paris ainsi que des fourrures a été placée à l'intérieur, je serai ravi qu'elle vienne paraît ainsi
    »

Et alors que l'élan de confiance en soi ne semblait pas faire enfler plus que cela les chevilles du Vicomte, le Capitaine de sa garde, seulement arrivé après les arrêts impromptus et multiples de la têtue mule, de s'écrier au loin après avoir entendu le dernier échange et n'ayant, visiblement, pas digéré le mauvais coup que lui avait fait le Vicomte
    « - Eh bien j'espère qu'elle refusera de venir ! Boursemolle ! »
S'ensuit une scène assez ubuesque où l'on voyait un Vicomte courser son Capitaine, armé d'une large poêle; déambulant à travers les couloirs et les étages, tandis que l'intendant à la fois atterré et amusé d'avoir affaire à de tels gosses, d'aller accomplir les différentes missions qui lui étaient confiées
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Arcadhias
Soirée du 17 février MCDLXV

Retour de Rouergue avec son "armée", le Vicomte de recevoir une missive d'origine Angoulesmesque des mains de son intendant avec une fort bonne nouvelle.
    « - Aaah ! Voici le moment que l'on attendait depuis un moment !
    J'espère que le veneur aura fait rentrer suffisamment de gibier, car les octrois, c'est pour la semaine prochaine !
    »
Date fixée unilatéralement par le Vicomte, il fallait à présent rédiger divers courriers à destination du Héraut, des personnes concernées et de quelques personnes de hautes importances pour organiser les festivités.
Mardi 21 février donc, jour à marquer ; deux nouveaux seigneurs prêteront allégeances à un Vicomte du Languedoc, appuyant son autorité sur la région de Saint-Gilles.


Citation:


    À Vous, Vanguhsen du Dièsse, Héraut plénipotentiaire du Languedoc, dict Angoulesme,
    De Nous, Arcadhias de Vaudalm, Vicomte de Saint-Gilles.


      Adieussiatz !

    Par la présente, prenons acte de votre missive qui nous ravis, et vous indiquons que nous souhaitons organiser tels événements sur nos terres de Saint-Gilles*, à l'Est du Languedoc, marquant la frontière avec la Provence.

    Quant à la date, notre choix s'est arrêté sur le vingt-et-unième jour de février, mardi prochain donc.

    S'agissant du déroulement, nous souhaiterions organiser la cérémonie en elle même en la cour notre nouvelle place forte encore en finition, avant de retourner au château de Saint-Gilles où bal et banquet seront donnés à cette occasion. Vous êtes, bien évidemment, invité à rester avec nous après la cérémonie, chambrée vous sera attribuée pour l'occasion.

    Soyez sincèrement remercié pour l'énergie et le travail que vous fournissez à la Hérauderie languedocienne,
    Qu'Aristote veille sur vous.


Rédigé et scellé le dix-septième jour du mois de février mil-quatre-cent soixante-cinq sur nos terres de Saint-Gilles,






Citation:


    À Vous, Lormet Amauri, cher ami,
    De Nous, Arcadhias de Vaudalm, Vicomte de Saint-Gilles.


      Adieussiatz !

    Par la présente, avons le plaisir de vous informer que date de cérémonie d'octroi sera enfin fixée, et que nous vous attendons sur nos terres de Saint-Gilles* le mardi 21 février de cet année afin de réaliser cet octroi de seigneurie qui nous est cher.

    Cette longue attente, que vous avez accepté de subir sans jamais broncher montrer votre votre abnégation et votre loyauté envers nous, à cela, nous ne pouvons, qu'une nouvelle fois, sincèrement vous remercier.

    Nous profitons de ce message pour vous indiquer que vous êtes libre d'inviter à cette occasion toute personne qui vous est cher ou que vous souhaiteriez voir assister à telle cérémonie.
    Par la même, ils seront évidemment les bienvenus aux festivités ; bal et banquet, qui s'en suivront.

    Au plaisir de vous retrouver sur nos terres pour sceller cette amitié qui nous unis,
    Qu'Aristote veille sur vous et votre foyer.


Rédigé et scellé le dix-septième jour du mois de février mil-quatre-cent soixante-cinq sur nos terres de Saint-Gilles,






Citation:


    À Vous, Max, cher ami,
    De Nous, Arcadhias de Vaudalm, Vicomte de Saint-Gilles.


      Adieussiatz !

    Par la présente, avons le plaisir de vous informer que date de cérémonie d'octroi sera enfin fixée, et que nous vous attendons sur nos terres de Saint-Gilles* le mardi 21 février de cet année afin de réaliser cet octroi de seigneurie qui nous est cher.

    Cette longue attente, que vous avez accepté de subir sans jamais broncher montrer votre votre abnégation et votre loyauté envers nous, à cela, nous ne pouvons, qu'une nouvelle fois, sincèrement vous remercier.

    Nous profitons de ce message pour vous indiquer que vous êtes libre d'inviter à cette occasion toute personne qui vous est cher ou que vous souhaiteriez voir assister à telle cérémonie.
    Par la même, ils seront évidemment les bienvenus aux festivités ; bal et banquet, qui s'en suivront.

    Au plaisir de vous retrouver sur nos terres pour sceller cette amitié qui nous unis,
    Qu'Aristote veille sur vous et votre foyer.


Rédigé et scellé le dix-septième jour du mois de février mil-quatre-cent soixante-cinq sur nos terres de Saint-Gilles,





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Ahenor
[Le 24 janvier...]

Ahenor n'avait pas refusé l'invitation, elle l'avait même acceptée avec joie. Cela fut plus délicat lorsqu'elle ouvrit la malle et en sortit robe et fourrures, c'était gênant, c'était prétentieux, c'était inconvenant, c'était tout à fait charmant, c'était Arcadhias, tout craché.
Il paraît qu'elle manquait de simplicité dans sa réflexion, que tout était souvent compliqué, tortueux, alors elle décida d'accepter les choses comme elles venaient.
Elle se prépara, se rendit au Castel pour le souper.

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Lormet
[21 février 1465]

Le grand jour était arrivé.

Lormet avait reçu missive d'Arcadhias, le conviant à la cérémonie d'hommage vassalique ce jour. La veille, Bibiche et lui avaient préparé leurs affaires, et ils s'étaient dirigés vers son domaine, une petite carriole attelée leur permettant d'y poser la malle contenant leurs vêtements, ainsi que la cassette renfermant les missives reçues. Lormet, pour l'occasion, avait revêtu des habits assortis aux armes de Générac; vêtements que son épouse bien-aimée lui avait offerts. Il avait ceint, également, son épée.

En cette fin février, le temps semblait durer dans la clémence: les gelées étaient oubliées, et, de façon très nette, les jours rallongeaient, permettant de profiter davantage du soleil, que Bibiche et Lormet affectionnaient..


Au détour du chemin, le domaine de Générac apparut. Son castel était singulier, et ne ressemblait à rien d'autre: massif, il était composé de quatre tours, et d'un long corps rectangulaire. Arcadhias avait expliqué à Lormet qu'il servait davantage de poste de garde, ou de surveillance, que réellement de poste défensif. Cependant, son architecture, la puissance qui émanait de sa construction, donnaient l'impression d'une tranquille solidité, à l'épreuve des assaillants.

Lormet serra la main de son épouse dans la sienne, et, se penchant vers elle, lui dit:

"Se peut-il que nous soyons bientôt habitants de ce lieu ?"

Il lui sourit, et, tout en tenant la bride du cheval qui tirait la carreta, Lormet détailla les paysages alentour. La vue était magnifique, et ils n'étaient finalement point éloignés de Nîmes: à peine trois lieues et demi.

Ils arrivèrent bientôt devant la monumentale porte. Lormet prit la missive dans la cassette, sauta à terre, et frappa sur le heurtoir de fonte.
Vanguhsen.
Et une cérémonie de plus, une ! Le travail avançait bien en Languedoc, les légers retards se résorbaient et aujourd'hui il fallait se rendre sur les terres du Vicomte de Saint Gilles pour l'anoblissement de deux vassaux.

Vanguhsen avait pris la route et une fois dans la cour du castel, remis sa monture à un palefrenier avant de se faire diriger vers le maître des lieux.
Petite inclinaison avant de le saluer.


Monseigneur le bonjour.

Arcadhias
Journée du 21 février MCDLXV

Se préparer pour la cérémonie ; fait.
Accueillir les invités ; en cours.
Après avoir fait entrer le futur Seigneur de Générac, ce dernier fut introduit par le même serviteur auprès du Vicomte, qui l’accueille chaleureusement, ainsi que son épouse.
    « - Adieussiatz Lormet, bienvenue ! Avez-vous fait bonne route ?
    Bienvenue à vous également mestra Bibiche, je vous en prie, faites de ces lieux les vôtres, une salle d'eau et des affranchissements sont à votre disposition avant que nous ne commencions.
    »
Un peu après, au tour du Héraut le plus actif, présent et efficace que le Languedoc eut connu de tout le siècle passé -et en plus, il est plénipotentiaire-, de faire son apparition
    « - Mes respects Angoulesme, la bienvenue à vous. Encore une fois et je ne le dirais jamais assez, merci pour tous le bien que vous faites à la Hérauderie languedocienne de par votre travail, elle en avait fort besoin depuis fort longtemps.
    S'agissant de la cérémonie, une salle d'eau est à votre disposition si vous souhaitez vous y rafraîchir avant le début de la cérémonie.
    Petit aléa cependant, celui que j'ai désigné comme futur seigneur d'Auborn semble indisposé. À vrai dire, je n'ai point eu de réponse à mes courriers, je ne sais pas s'il sera présent en ce jour à mon grand regret. J'espère une apparition soudaine enfin.. vous êtes averti..
    »

Journée qui ne se passait pas tout à fait comme dans le plan du Vicomte ? Yup.
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Bibiche75
Le couple de jeunes mariés, encore en plein dans leur lune de miel, n'avait pas vu le temps passer durant leur parcours de Nîmes vers le domaine de Générac. Ils avaient admiré la nature renaissante tout le long du chemin. Les amandiers étaient en fleurs et promettaient des douceurs à venir. La carriole s'arrêta soudain.

"Se peut-il que nous soyons bientôt habitants de ce lieu ?"

Bibiche sourit à son époux et lui répondit pendant qu'il l'aidât à descendre.

Ce serait merveilleux, mon Amour. C'est très pittoresque par ici.

Elle lui sourit, fière de lui.

Tu mérites mille fois l'honneur que te fait le Senher Arcadhias. Tu t'es très vite intégré au Languedoc et tu as abattu un travail que de nombreux maires du Comté doivent envier. Je sais que tu te donnes avec coeur et courage et pas du tout pour obtenir des honneurs personnels.

Le Vicomte s'approcha d'eux et les accueillit chaleureusement. Bibiche le salua d'un simple signe de la tête accompagné d'un léger sourire. Elle était toute intimidée, c'était la toute première fois qu'elle allait assister à ce type de cérémonie. Bien entendu, elle avait déjà gardé la cathédrale lors du sacre du Roy alors qu'elle était encore GE mais là, c'était son époux qui était la vedette et c'était tout attendrie qu'elle le regardait pendant qu'il répondait à son futur suzerain.

« - Adieussiatz Lormet, bienvenue ! Avez-vous fait bonne route ?
Bienvenue à vous également mestra Bibiche, je vous en prie, faites de ces lieux les vôtres, une salle d'eau et des rafraîchissements sont à votre disposition avant que nous ne commencions. »


Lo bonjorn Monseigneur. Je vous remercie pour tous vos bienfaits. Par cette chaleur j'apprécierais volontiers de me rafraîchir, en effet.

La Nîmoise attrapa discrètement la main de son mari comme si elle avait peur de le perdre.
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Lormet
Bibiche a écrit:
Tu mérites mille fois l'honneur que te fait le Senher Arcadhias. Tu t'es très vite intégré au Languedoc et tu as abattu un travail que de nombreux maires du Comté doivent envier. Je sais que tu te donnes avec coeur et courage et pas du tout pour obtenir des honneurs personnels.


Lormet sourit. Il prit les mains de son épouse dans les siennes, et lui répondit:

"Tu sais que je ne fais que mon travail...j'essaie de le faire au mieux!"

Et tandis que Bibiche s'apprêtait à aller se rafraichir, Lormet donna l'accolade au vescom de Sant Gelí.

"Voyage magnifique, sénher Arcadhias, grandmercé! Si vous m'y autorisez, je vais suivre l'exemple de mon épouse, et me rafraîchir également; je tiens à être le plus présentable possible."
Arcadhias
    « - Fort bien, vous pouvez vous reposer quelques heures, nous attendons votre homologue qui semble en retard. »
Puis se tournant vers le Héraut
    « - Sehner, je vous invite à vous détendre quelques heures le temps de l'arrivée du second 'homme du jour'.
    Bien évidemment pour ne pas abuser de votre temps précieux, disant que si dans trois heures
    * il n'est toujours pas arrivé, nous ferrons sans. Sans doute aura-t-il eu un empêchement, aussi verrais-je avec lui ultérieurement.. Enfin.
    »

Vu que l'envoi des PS a été fait hier, si lundi il n'y a pas eu de réponse ; on avance

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Arcadhias
Le joueur devait poster aujourd'hui, comme ce n'est pas le cas, on avance


Le Vicomte d'avoir attendu dans son bureau, fixant les larges fenêtres donnant sur la cour et l'entrée de la propriété. Le tapotement de ses doigts sur la table et ses coups de regards vers l'horloge à foliot trônant sur une commode révélaient la certaine impatience qui l'animait.
Faute de voir de voiture -avec les poneys hein, pas les vroums vroums- entrer dans la cour, le Vicomte qui avait déjà revêtu ses habits d'apparat et portant sa couronne vicomtal lui serrant le crâne, ne voulut pas attendre davantage alors que la journée était déjà bien entamé, sans doute autant que la patience des autres invités ayant fait le déplacement.
Advienne que pourra.

    « - Faites convier les invités en salle du trône, la cérémonie va pouvoir débuter. Vous leur présenterez nos excuses pour l'attente imposée. »
Directive aux pages données, ceux-ci se dirigèrent vers les appartements ou autres lieux dans lesquels les invités et notamment, le futur seigneur et le Héraut d'armes se trouvaient.
Le Vicomte pour sa part, se rendit directement en salle du trône, attendant à son tour, l'arrivée des concernés pour que puisse débuter la cérémonie.

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Vanguhsen.
Ecoutant le Vicomte, il fit un léger sourire, toujours gêné lorsqu'il recevait des compliments sur son travail.

Je fais mon travail Vicomte mais il est vrai qu'il me passionne.
Nous attendrons un peu alors pour le futur seigneur d'Auborn.


Quelques temps après le Vicomte l'invita à patienter quelques heures, le jeune héraut parti flâner pour observer l'intérieur du château et notamment ses tapisseries.
Revenant à l'heure dite, le futur vassal ne semblait toujours pas là.


Bien nous allons commencer Vicomte alors.

Monseigneur, Messires et Dame.
Aujourd'hui s'ouvre la cérémonie d'anoblissement sur les terres de Monseigneur Arcadhias, Vicomte de Saint Gilles, en Languedoc.

Lorsque vous serez appelé pour prêter allégeance à Monseigneur Arcadhias, il conviendra d'accepter ou non le fief qui vous sera octroyé.
En cas d'acceptation, vous devrez reconnaître votre suzerain et lui promettre fidélité, conseil, aide et service armé.

A son tour Monseigneur, vous promettra protection, justice et subsistance pour les terres octroyées.

Le tout pourra être conclut par une accolade ou le baiser vassalique.

Monseigneur, c'est à vous.
Lormet
Après s'être rafraîchis, Bibiche et Lormet avaient déambulé dans les couloirs du castel, admirant les tapisseries richement brodées, détaillant les panneaux de bois peints, et profitant de la lumière du jour entrant généreusement par les fenêtres, dont certaines était munies de splendides vitraux. La vue, depuis les fenêtres, était magnifique, et donnait sur la vallée, et les entrelacs des canaux visibles plus loin, à Nîmes.
Un serviteur était discrètement venu leur signaler que la cérémonie allait commencer. Ils hochèrent la tête, et lui emboîtèrent le pas, tandis qu'il les menait, à travers un assez long couloir, vers une grande salle. Elle aussi était magnifiquement décorée, et Lormet reconnut, au-dessus de l'imposante cheminée, les armes du vescom de Sant Gèlí. Celui-ci était assis sur un fauteuil de bois richement orné, et, non loin de lui se tenait un autre homme, vêtu d'un tabard et tenant parchemins en main, ainsi que d'autres posés sur un lutrin. Lormet pensa qu'il s'agissait du héraut, et, s'avançant avec son épouse, s'inclina devant Arcadhias, puis devant le héraut. Celui-ci prit la parole.

Vanguhsen a écrit:
Monseigneur, Messires et Dame.
Aujourd'hui s'ouvre la cérémonie d'anoblissement sur les terres de Monseigneur Arcadhias, Vicomte de Saint Gilles, en Languedoc.

Lorsque vous serez appelé pour prêter allégeance à Monseigneur Arcadhias, il conviendra d'accepter ou non le fief qui vous sera octroyé.
En cas d'acceptation, vous devrez reconnaître votre suzerain et lui promettre fidélité, conseil, aide et service armé.

A son tour Monseigneur, vous promettra protection, justice et subsistance pour les terres octroyées.

Le tout pourra être conclut par une accolade ou le baiser vassalique.

Monseigneur, c'est à vous.


Lormet hocha la tête en signe d'assentiment vers le héraut, étreignit la main de Bibiche, et attendit.
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