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[rp] 15 ème Grand Tournoi – Olives à la sauce Genevoise

Domdom
Cette fois, ce serait la bonne !
L’an dernier, il était venu, il avait vu. Cette année, il vaincrait.

Pour la réussite de son projet , celui de coller le plus de bourre pifs, de gnons, de châtaignes, de crocs en jambe ,de coups foireux sous la ceinture, et aussi de récupérer un max d’oseille, le conteur Marseillais s’était entouré d’une équipe de choc .
Des tueuses froides et implacables, ses deux walkyries cachant leurs instincts sanguinaires sous un visage d'ange innocent pour la blonde et un air de chien battu pour la brune.
Un an d'attente et de préparation pour deux jours en mode " boucherie totale" : il se sentait fin prêt pour le jour J.

Dom avait décidé de participer à la grande marrave, comme le disait si bien son ami , le vieux gitan, et rien au monde ne pourrait l’en empêcher.

Et ce n’est pas ce crétin congénital d’avoyer de Fribourg, avec ses gesticulations pathétiques et ses menaces de poutrer Domdom dès qu’il essaierait de franchir les portes de la ville ,qui aurait pu changer quelque chose, ni ébranler la volonté du conteur.

Le Marseillais avait retenu les leçons de son échec de l’année passée et pour la baston cuvée 1465, plutôt que faire jouer sa puissance et se jeter dans la mêlée comme un fou furieux, l’encapuché et ses deux acolytes joueraient sur la finesse et l’effet de surprise.
Utiliser la force de ses ennemis pour la retourner contre eux : là résidait toute la stratégie du passeur d'histoires.
Efficace et ne demandant pas trop de débauche d'énergie
Avec pour moyen une arme fatale, la potion magique du conteur : les olives provençales

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Ambre_m
On se les pèle ! Mais l'excitation de coller quelques baffes, morsures et autres coups bien piquants ne lui aurait pas fait quitter cet endroit paumé au milieu de l'Helvétie. Elle en avait même chopée la bougeotte allant et venant dans le campement sans pouvoir s'arrêter, passant mille fois devant son conteur pour lui demander sans cesse la même chose *on commence quand?*

Oui sa liberté retrouvée, le parcours fait au côté de celui qui avait pansé son âme et son cœur avait fait renaître le côté fou, enjoué et ne voulant pas s'embarrasser des us et coutumes contraignantes qu'offraient la vie de château .. Elle n'oubliait rien ni personne mais elle vivait désormais pour elle, pour lui, pour ce petit groupe qui était sa seconde famille.

Délaissant après une énième demande, son conteur elle rejoint son petit coin à elle pour confectionner ses petits sachets de poudre à savon à la baie de roses, pourquoi oublier la finesse en plein cœur de la marave comme le disait sa tendre moitié, un peu de sent bon dans ce monde de brut, fermant avec soin les petits sachets elle les rangea minutieusement pour les avoir à porter de mains quand le grand moment sera venu.

- Eud ! Dom ! Cela vous dit un petit remontant avant le grand saut?

Elle avait abandonnée ses munitions pour brandir cette fois une bouteille de grès contenant un breuvage à vous remuer les morts sans vous fiche complétement dedans, un breuvage juste pour s'offrir un peu de chaleur et la force nécessaire pour débuter le grand tournoi.

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Envie d'un RP ! Vive le MP!
Domdom
Ils étaient arrivés à l’aube à Morat, sur le futur champ de bataille, enfin, plutôt un champ de ruines, tant le village paraissait abandonné depuis belle lurette.
Personne d’autre qu’eux sur la place : tant mieux, ils pourraient faire des repérages tranquilles peinards, avant l’invasion des touristes, prévue samedi matin, si l’encapuché avait bien tout compris ce que lui avait expliqué le vieux scribouillard, au bureau des engagements.

Une bonne préparation, c’est la moitié du chemin de parcouru, même si la moitié restant est la plus difficile à effectuer.
Assis en tailleur auprès du feu de camp, celui là même où Cameliane avait pansé ses blessures l’an passé, paupières closes , bras écartés et paumes en l’air, afin de s’ouvrir pour absorber au maximum toutes les forces de la nature, l'olivophile était en train de faire sa préparation mentale, tout en psalmodiant des mots incompréhensibles, même pour lui.

Il avait senti les allées et venues nerveuses de sa Fée blonde, sautillant comme une puce devant lui, avant qu'elle ne s'occupe enfin avec sa poudre magique.

Tel un Bouddha provençal, il lui répétait de temps à autre, tout en gardant sa connexion mentale avec les forces cosmiques :
Arrête de bouger sans arrêt, Ambre , rien ne sert de courir, il faut partir à point

Bien entendu, Domdom ne savait pas que sa phrase serait reprise deux siècles plus tard par un célèbre fabuliste. Sans doute Jean de La Fontaine aura-t- il mis la main sur le recueil de contes du passeur d'histoires, dans quelque coffre d'un grenier poussiéreux .


- Eud ! Dom ! Cela vous dit un petit remontant avant le grand saut?

Cette simple invitation eut l'heureux effet de fouetter l'esprit du Marseillais et de le sortir de sa préparation psychologique.
Il se releva de sa position en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et se trouvait déjà avec la bouteille d'Ambre en main, les yeux pétillants comme du vin de Champagne.


J'adore quand tu as ce genre d'idées, ma blonde !
Accompagné de quelques olives bien juteuses, ce sera parfait


La préparation mentale, c'est bien joli, mais rien ne vaut un bon coup de remonte-pente pour entrer de plain-pied dans la grande bagarre

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Eudoxie_
"Les gagnants s'entrainent, les perdants se plaignent." (inconnu)

Fée ? Célestien ? Equipe...

Murten, Morat, une ville fantôme, des ruines en perdition et pourtant non de non qu'est-ce que c'était beau, et puis ça faisait des semaines que la brunette rêvait de cet endroit, petit défi personnel, elle voulait faire le tournoi de Genève, même si ça devait être la dernière chose qu'elle ferait.
Edern lui en avait parlé lors de leur avancée en commun, et elle s'était alors fait la promesse de le faire un jour, tout comme à lui un peu aussi même si de façon muette et non dite.

Sur la route une belle rencontre, encore une, qui en avait engendré d'autres et la béarnaise se retrouvait au sein d'une équipe de choc, marseillo-bearno-comtoise, un beau mélange de culture, l'apéro, le repas et le frometon !!!
Même si en l'occurrence tout ce salé manquait cruellement d'une touche sucré, une pointe de fraise peut-être, mais le désert se trouverait dans les équipes adverses pour cette fois-ci.

Vagabondage achevé, la chandelle revint au campement pour retrouver les tourtereau en plein pia pia pia dans ton corps et glou glou dans le gosier, bon pour le pia pia Eudoxie pouvait pas jouer avec eux, mais pour la gnôle elle comptait bien s'incruster.
Le mode moine bouddhiste en transe du célestien semblait avoir pris fin au bénéfice d'un enchantement lunaire que trop connu depuis quelques jours, mais la magie allait avoir un p'tit coup dans l'aile si la nymphette se retrouvait quelques chicots plantés dans le sol helvétique.

Sans rien demander, la bouteille chôppée, godet fut rempli et liquide enquillé d'une traite dans le gosier, pour se réchauffer en sentant sa paupière vaciller d'une tension incontrôlable et incontrôlé.
La béarnaise retint le cri primal de la brulure de l'alcool, lui ravageant tout l'intérieur des boyaux et qui aurait débouché n'importe quelle lattrine, les lippes s'entrouvrant pour laisser sortir un nuage de vapeur, dont elle était certaine qu'il s'agissait en fait de flamme.

Non de.... Ca réveillerait un mort ton truc la nymphette...

Voix en demi-teinte pour ne pas dire étouffée, la brunette pris place sur les marches de la roulotte, pour ne pas choir le cul dans la gadoue comme poussée par un vent violent et soudain.
Observant le brun et la blonde, le regard sombre s'éclaira d'une lueur amusée et taquine, l'alcool ça la connaissait mais cette fois elle avait été surprise, une boisson de cet acabit dans les mains de la nymphette, elle ne l'aurait jamais cru, elle lâcha alors dans un éclat de rire.

Bon... On se débrouille pour leur faire boire ce machin et on est tranquille on a gagné

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Domdom
L'encapuché avait souri, puis éclaté de rire, en voyant le visage de la brunette, qu'il appelait affectueusement Petite Marie, changer de couleur à plusieurs reprises, passant du rouge au vert, au pourpre, et même au bleu à pois roses, après qu'elle eut avalé une bonne rasade du tord boyaux proposé par Ambre.

Il déglutit le peu qu'il avait avalé, avant qu'Eudoxie lui ait carrément arraché la bouteille des mains, sentant le feu du breuvage lui brûler le gosier, lui laissant une sensation de puissance pas désagréable du tout.
Puis, claquant la langue contre son palais, il offrit un petit sourire de remerciement à Ambre :


Pas mauvais du tout, ton nectar, ma sirène
Avec un petit kekchose de poire lui donnant un goût de reviens-y !



Domdom se pencha alors pour ramasser un bout de bois, puis s'accroupit au sol, commençant à y tracer a trois patates , des grosses croix et des flèches dans tous les sens, qu'il effaçait de la main, pour en redessiner d'autres avec son bâton

Bon, c'est pas le tout, mais va falloir qu'on mette notre stratégie au point
La marrave, c'est pas qu'envoyer des gnons, planter ses crocs dans des mollets des adversaires , leur tordre les bras ou leur tirer les cheveux.
Ce qui différencie l'équipe vainqueur des autres, c'est un mot : LA PRE-PA-RA-TION !
Approchez vous donc!



Baissant la voix, prenant un air très sérieux, presque doctoral, il leur murmura en mode comploteur, inspectant les environs d'un coup d'oeil inquiet, des fois que Shelby et sa chouette ne rôdent dans les parages, l'oeil aux aguets.

Désignant les patates stylisées sur le sol :
Cà, c'est nous...
Puis les croix : Cà, c'est les autres ...
Puis vint le tour des flèches qui semblaient complètement désorientées : Et ça, c'est ce qu'on va leur faire, aux autres groupes...les grandes flèches , c'est leur rentrer dedans...les moyennes, c'est les éclater...Et les petites, les dézinguer...

Le passeur d'histoires savait qu'au cours de l'histoire, tous les grands stratèges militaires avaient minutieusement préparé leurs plus belles victoires.
C'était à chaque fois sur le plan technico tactique que se faisait la décision: connaissance du terrain, de l'adversaire et armes performantes.
Là dessus, le brun n'était pas inquiet: ils feraient découvrir la civilisation de l'olive à ces béotiens de Genevois !
Il considéra ses partenaires d'un regard entendu , l'une après l'autre, puis reprit:


Il nous faut un cri de ralliement, aussi, au cas où l'un de nous se paume en pleine cambrousse et en pleine nuit
Je vous propose le cri du hibou... D'accord?


Et l'olivophile de ramener ses mains en coque contre sa bouche et de commencer un ululement bien caractéristique : Houhououou.... Hououououou ….Hououououou

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Eudoxie_
“Du combat, seuls les lâches s'écartent.” (Homère)

Ecouter ? Regarder ? Préparation...

Le célestien prenait son rôle très au sérieux, et des plans de ci, des plans de mi, il scrabouillait on sait pas trop quoi sur le sol avant de partir dans une explication sur les schémas qu'il avait dessiné.
Bon alors les patates, les croix, tout ça ouais y avait pas de soucis elle suivait, mais alors les flèches qui se baladaient dans tous les sens c'était pas bien clair, pis avec la gnôle de la nymphette euh comment dire... elles dansaient toutes seules sous ses yeux non de non.

Bon l'idée globale était saisie et c'était bien le principal, surveiller les miches des uns et des autres et maraver sec la trogne des autres, frottant sa gorge encore endolorie du débouche latrine féerique.
Un cri pour se rallier, tiens Sandino avait parlé de chanson en argumentant avec un truc bien senti à sa façon, en y songeant un fin sourire s'étira sur les lippes jusqu'à ce que le célestien se mette à hululer en la faisant sursauter.

Oui oui, "hou hou", en attendant au pieu faut être frais pour demain, et les bois se remplissent à vue d'oeil de roulottes et de combattants alors...

Se levant en tanguant un chouilla, l'inénarrable piétina le dessin de patates crucifiés, ou de croix patatées elle savait pu trop, et grimpa dans la roulotte en tentant de se faire une place au pied du lit étoilé des n'amoureux.
Y caillait et ce soir elle voulait dormir au chaud alors de la zut, y devrait soit la jouer silencieux, soit s'abstenir et pis c'était tout, fallait qu'elle soit en forme la béarnaise.


JOUR "J" : Début de la Marrave



Debout tôt, avant même le conteur qui se levait pourtant aux aurores pour faire sa méditation et sa petite foulée autour du lac, comme un véritable compétiteur, la brunette savait pas trop ce qui c'était passé l'an passé mais il avait la rage cette année et comptait bien en découdre.
Bon elle debout si tôt par contre ça relevait du miracle, pour qui, pour quoi, aller savoir... surement l'excitation, ou la douloureuse discussion avec Tag la veille, peut-être aussi les confidences sur l'oreiller avec la nymphette pendant que le célestien roupillait à coté, un peu tout ça surement.

Toujours était-il que prise d'un élan tonique, Eudoxie se mit à imiter le célestien en partant courir autour du lac, jetant un oeil au campement de tout ceux qui étaient arrivés au cours de la nuit.
Fini le trou perdu où on s'enquiquine à quelques uns, cette fois le tournoi allait débuté et la tension se sentait dans l'air, c'était enivrant, entêtant et bon sang, ce qu'elle avait envie d'être déjà à ce soir.

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Ambre_m
Le rire était de la partie alors qu'ils s'étaient jetés comme des goulus sur la bouteille, elle ne pouvait s'empêcher de rire à gorge déployée devant le mine virant sur plusieurs nuances de couleurs, posant sa main sur son ventre pour s'apaiser quelque peu elle reprit.

- Au lieu de vous jeter comme des goulus faudrait vous renseigner un peu sur le contenant des bouteilles que je garde bien au chaud !


Les détaillant chacun leur tour le regard pétillant de cette joie de vivre retrouvée, elle se laissa tomber sur ses genoux devant le chef de la meute qu'ils formaient, l'union était leur force mais pas que il est vrai qu'ils se devaient causer de stratégie. Attentive au dessin de Dom elle essayait tant bien que mal de mettre tout en ordre dans son esprit trop excité à l'approche de ce grand soir.

- Donc j'ai bien retenu le Houhou ... Bien que j'ai l'impression de faire le bruit d'un hibou qui a choppé la mort ..

Petite moue dubitative sur le minois, elle se concentra à nouveau sur les directives, notant mentalement le tout avant de regarder Eud.

- Oui il vaut mieux aller se reposer pour le grand jour ! Enfin le grand soir !


Se levant à son tour la main se tendit vers son passeur de rêve, le regard suffisant à dire tout ce qu'elle songeait pour combler cette nuit de préparation..


Le Grand Jour .. Enfin !

L'aube rougeoyante avait offert l'un des plus beaux spectacles à ses prunelles avides de ces couleurs d'hiver, après une préparation digne de ce nom, quelques étirements elle s'entreprit à se débarrasser des courbatures de la nuit alors que la Brunette faisait son tour du lac et Dom sa méditation.

- Je vais préparer un solide petit déjeuner en attendant le retour d'Eud!

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Envie d'un RP ! Vive le MP!
Eudoxie_
“Le premier coup fait la moitié du combat.” (Proverbe anglais )

Attaquer ? Racketter ? MARAVE !!!!


JOUR "J" : Premier tour



Non de non, l'excitation était à son comble, tour de lac terminé et quelques connaissances saluées, Eudoxie revint jusqu'à la roulotte étoilée pour trouver le célestien en pleine méditation et la nymphette mode création culinaire pour un remplissage d'estomac.
Quelques enjambées jusqu'à l'eau glacée du lac pour s'en asperger et se dégager de la transpiration qu'avait provoqué sa course matinale, grimaçant en songeant qu'elle était complètement tarée d'avoir fait ça vu la froidure de la flotte qui lui filait l'impression que des milliers de minuscules coutelas venaient de lui taillader la peau.

Vache !!!! Ca reveille !!!

Sourire aux coins des lèvres, l'inénarrable passa à proximité du célestien en secouant ses mains vers lui, histoire de le sortir de son "pm mani padme hum" tantrique pour aller grailler.
Et avouons-le, juste pour le plaisir de lui balancer de l'eau glacée sur la trombine et le faire sursauter et même râler... Eclat de rire, pari tenu, dernières foulées pour éviter le retour de médaille et rejoindre la fée culinaire.

Y'avait pas à dire, Ambre se débrouillait devant les fourneaux fussent-ils aussi précaires qu'un feu de camp, faudrait qu'elle songe à lui demander un de ses quatre comment elle faisait ce plat que la béarnaise dévorait comme une goinfre après sa séance de sport.
Repas achevé, boisson chaude ingurgité, Eud songea que réfléchir à sa tenue ne sera pas du domaine du superflu, elle doutait fortement qu'une robe ou une jupe soit fort pratique pour aller castagner.

Fouinant dans ses quelques effets, un corsage sombre et des braies en furent extirpés, reliquat d'un oubli masculin vu la taille immense, pas grave une ceinture bien serrée et hop l'affaire serait dans le sac.
Prenant des rouleaux de linge qu'elle avait emprunté à Modimir en profitant de son sommeil lors de la consultation, la brunette en banda ses petons puis ses poings et poignets, pour elle pas de trainée de pigments au visage, ça ferait ça de moins à nettoyer si ses fossettes se trouvaient fendues par un mauvais coup de poing.

Sortant de la roulotte ainsi fagotée, le tableau était dressée et la bestiole prête à frapper, griffer, mordre... bref en découdre avec le premier, ou la première, qui passerait à sa portée.
Un instant d''hésitation quand à attacher ou tresser ses cheveux, mais non, de toute façon si ils devaient être agrippés rien n'empêcherait son adversaire de le faire alors pourquoi s'enquiquiner.

PREMIER TOUR : Fortuna et Marc nemours (victoire)


En avant la marave, les n'amoureux avaient achevés de se préparer eux aussi, et quittant la roulotte, la fine équipe avait rejoint "l'aire de jeux", à vue d'œil il n'y avait pas la centaine de participants annoncés, mais il y avait tout de même sacrément comme opposant.
Chacun se regardait en mode "je vais te bouffer tout cru", l'ambiance était bonne enfant mais assurément le but était de gagner, de chopper des écus et de s'arranger pour pas s'en prendre trop dans la tronche si c'était possible.

Rapide concertation entre les maraveurs du ciel et un couple germanique fut engagé en visuel, il avait fallu détourner le célestien de ses cibles premières, nymphette usant de son regard façon biche pour se faire mais l'idée fut judicieuse.
Laissant le gaillard barbu au conteur, les deux maraveuses s'avancèrent vers la demoiselle qui semblait plus forte pour lui chopper ce qui devait l'être, blondie s'attaquant à ses mollets pendant que la brunette décochait quelques gnons à la pauvresse.

Après quelques échanges ayant valu à Eudoxie une lèvre inférieure et une pommette fendues, quelques vociférations germaniques semblaient vouloir faire comprendre que la bougresse rendait les armes.
Jetant un œil au chef de meute, il semblait en être de même de son côté, le gaillard criait grâce sous l'insistance du célestien, la bourse était acquise et leurs besaces également.



16/01/1465 04:08 : Vous avez racketté un groupe composé de Fortunata et de Marc_nemours qui possédait 108,46 écus et des objets.
16/01/1465 04:08 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Fortunata et de Marc_nemours (coefficient de combat 10), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.


Restant sur le "champ de bataille", nul autre combat ne se présenta à eux et décision fut donc prise de rebrousser chemin jusqu'au campement pour panser les blessures et découvrir le butin au complet, enjambant quelques corps inanimés au passage, tous n'avaient pas eu leur chance quand au choix de l'adversaire.
Sourire aux lèvres les trois compères découvrirent une centaine d'écus dans la bourse et quelques objets qu'ils se partagèrent équitablement autour d'un bon verre de vin et d'une discussion enjouée, chacun étant plutôt content du résultat de ce premier tour.

Sans doute eut-il était possible de faire mieux, avec plus de combats, mais le hazard en avait décidé autrement et l'occasion ne s'était pas présentée ainsi, au moment Eudoxie était en vie, pas trop amochée et ça lui convenait fort bien.
Pour l'heure, le repos était de mise car les hostilités reprendraient dès le lendemain, et nul doute que la hargne de ceux qui détroussés allait jouer sur leur envie d'en découdre, le second tour risquait d'être plus cinglant.

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Domdom
C'est une équipe de maraveurs fin prête qui descendit de la roulotte pour aller rejoindre l'arène prévue pour les combats.

Vêtu uniquement de ses braies, son torse puissant et nu, préalablement enduit d'huile d'olive, luisant au clair de lune, le conteur jeta un coup d'oeil fier sur son duo de choc : la brune et la blonde dégageaient une impression de détermination et une sorte de sensualité féline qui le troubla quelque peu.
Dans l'état d'excitation dans lequel il se trouvait, Dom aurait bien alpagué sa petite Fée blonde, histoire d'aller préparer la baston avec elle, à sa façon, derrière un bosquet.

Reprenant ses esprits, il s'assura une dernière fois que ses poches étaient bien remplies d'olives et c'est d'un pas assuré qu'il se rendit , en compagnie de ses deux amazones, au point de rendez vous, défiant d'un regard de tueur quiconque entrait dans son champ visuel.
Le premier affrontement visuel avec l'adversaire étant toujours le plus important : n'importe quel gladiateur au temps de la Rome antique aurait pu le confirmer.

Depuis trois jours qu'ils glandaient à Morat, le trio avait eu le temps de reconnaître minutieusement les lieux.
En fin stratège, Domdom, le Spartacus médiéval, savait exactement où se poster pour avoir le plus de chances d'éclater un maximum d'adversaires.

C'est pourquoi il écarta un peu vivement quelques pélerins pour se frayer un passage dans la foule des participants en gueulant dans le brouhaha ambiant Avé bazar .. Morituri te salutant ! jusqu’à l’endroit idéal, le long d’un mur éboulé.
Manque de bol pour eux, un couple de teutons en train de se lécher la pomme en se susurrant des ich liebe dich meine Liebchen se trouvait juste en face des trois Maraveurs .

Un coup d’œil de connivence avec les deux lionnes suffit, et la première proie germanique était choisie : Eud et Ambre prendraient la femme et le conteur, son barbu .
De combat entre les deux mâles, il n’y eut presque pas, tant l’allemand barbu fut surpris par la fulgurance de l’attaque du conteur Marseillais qui lui envoya une poignée de noyaux d’olives en pleine poire.
Déséquilibrer l’adversaire et le rouer de coups au sol fut un jeu d’enfant pour Domdom, car son adversaire, complètement balayé, ne trouva aucune prise sur son corps huileux.
Domdom était déchaîné : toute la tension nerveuse accumulée ces derniers jours de déversait sur le pauvre germain qu’il cognait à tour de bras :


Prends ça… Et pis ça encore ! Et ça ! Ca t’apprendra à avoir brûlé Jehanne d’Arc !
Et pis si c’est pas toi, c’est donc quelqu’un des tiens !


Et quand bien même s'il avait confondu allemand et anglais dans la feu de l'action, si le conteur Marseillais avait su, à ce moment là, que sa phrase serait passée plus tard à la postérité, il aurait certainement réclamé des droits d’auteur au plagiaire;;
Histoire de pouvoir couler une retraite heureuse en compagnie de sa Fée marave.

Petit coup d’œil vers ses deux partenaires, pour voir comment ça tournait pour elles, alors qu’il achevait son adversaire à coups de baffes , lui raflant sa bourse au passage : c’est qu’elles se débrouillaient bien ses deux frêles guerrières, en mode lionnes s’attaquant à un buffle, face à la robuste teutonne.

Et hop ! Deux olives enfoncées dans les narines de l’allemand ,encore un peu groggy, histoire de lui inculquer les bonnes manières Provençales et le conteur se relevait déjà pour examiner la situation autour de lui.
Et c’est l’air déçu qu’il s’aperçut que la place restait seulement occupée par des combattants au sol qui se relevaient avec difficulté.
Se tournant vers Ambre et Eudoxie, qui l’avaient rejoint, leur visage couvert de quelques égratignures seulement, il se rendit compte que leur première soirée de combat était déjà finie sur la frustration de n’avoir livré qu’un combat.
Soupesant la bourse bien remplie d’allemand, il entraina ses deux acolytes vers la première taverne venue, bras dessus- bras dessous :


Allez les filles.. On va fêter notre victoire avec les écus de que nos amis allemands ont gentiment mis à notre disposition !
Et si on a la chance de croiser en route Hilde et Tag….On les marave !!!!!!!!!!!!!!!

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Eudoxie_
“Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.” (Bertolt Brecht)

Victoire ? Défaite ? MARAVE !!!!

JOUR "J+1" : Deuxième tour



Nuit de sommeil et premiers soins derrière eux, l'aube rougeoyante d'Helvétie sur le lac de Morat annonçait le début de la fin du tournoi, l'inénarrable découvrant la joie ne plus pouvoir sourire sans souffrance et le plaisir d'un corps endolori et meurtri d'ecchymoses.
Grisant mais non sans conséquence tout ceci, rire et étirer ses lippes était devenu une torture muette pour la béarnaise de nature enjouée, punition pour un détroussage réussi.

Pas de petites foulées en cette matinée, tout juste se laver du sang séché de la nuit et de la boue couvrant grand partie de son anatomie et de sa tignasse obsidienne, la fraicheur de l'eau moranienne lui cinglant la peau dans une morsure glacée.
Se reposer, se sustenter, profiter de l'ambiance ludique entre les tournoyeurs, voilà ce qu'elle avait prévu de sa journée, se remettre de ce premier tour victorieux pour réitérer la chose au soir venu.


SECOND TOUR : Aonghas et Atlande (victoire)


La nuit tombée, la corne retentit pour l'appel des fous furieux ici présents pour la même chose : la marave !!!! Et comme la veille les regards croisés, tout un chacun et la puissance qui s'en dégageait était stupéfiante de détermination, tout se jouait ce soir, cette nuit.
Un grand brun chevelu et sa compagne attira l'attention d'Eudoxie, un homme d'une carrure certaine tout autant que la femme à ses côtés, s'y frotter serait une pure folie surement mais la forme ronde et bien pleine de la bourse à leurs ceintures eu raison des dernières lueurs de logique de la béarnaise.

Fendant la foule en trainant la nymphette de force dans son sillage pour obliger le célestien à les suivre, elle arriva dans le dos de la donzelle lui attrapant la tignasse pour la faire choir dans la gadoue se ruant sur elle dans un corps à corps que plus d'un mâle aurait aimé à voir dans d'autres conditions, la blonde profitant de ce qu'Eud maintenait la pauvresse pour lui piquer sa bourse dans geste vif ramassant un méchant coup au passage.
De son côté, le célestien comme la veille n'avait eu guère de choix que de s'occuper du gaillard chevelu, œuvrant de manœuvres diverses et variées agrémentées d'olives à l'occasion, pour finalement obtenir la seconde bourse.



17/01/1465 04:10 : Vous avez racketté un groupe composé de Aonghas et de Atlande qui possédait 225,29 écus et des objets.
17/01/1465 04:10 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Aonghas et de Atlande (coefficient de combat 8), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.


Contente de son choix, un sourire quelque peu douloureux illuminait la lèvre sanguinolente de la brunette qui soupesait la bourse arrachée se rendant compte que le butin était bien plus conséquent que la veille.

Ça c'est de la belle victoire moi je d...

Nul temps d'achever sa phrase qu'elle se retrouva violemment bousculée par un coup d'épaules dans le dos atterrissant face contre le sol, découvrant le gout boueux de la terre de Morat.
Recrachant la gadoue venue s'insinuer dans sa bouche, le regard sombre d'Eudoxie se tourna vers l'auteur de cette attaque perfide, l'intention noire qu'il dégageait tombant sur la germanique détroussée et maravée la veille.

Mais c'est qu'elle a la défaite violente la teutonne...

SECOND TOUR : Fortuna et Marc nemours (défaite)


Se relevant en cherchant du regard la nymphette et le célestien, elle ne put que constater que la brune était déjà tombé sur le râble de la blonde en la voyant inanimée au sol non loin, ce qui c'était passé elle n'en savait fichtrement rien mais le sang qui dégoulinait de son visage ne laissait pas supposer un aimable bonjour de la part de l'allemande.
De son côté le célestien voyait le retour amer de ses olives par le compère de la brune qui gueulait dieu sait quoi à la bestiole, surement de se relever vu qu'elle ne bougeait pas en la regardant les poings serrés, ce qu'Eud ne se fit pas prier pour faire.

Calée face à la teutonne, Eudoxie songeait que sans la blonde et vu la carrure de la nénette y'avait pas grand chance qu'elle sorte victorieuse de ce combat, pourtant elle le mènerait avec conviction et l'envie de la foutre à terre.
Première envolée de gnons, l'inénarrable sent la coupure de sa pommette s'élargir de quelques centimètres dans une grimace, la chaleur de son carmin lui coulant jusque dans le corsage, faisant sourdre une colère noire dans tout son être.

Mais colère n'est pas bonne conseillère, Eudoxie se heurtant à un mur allemand avant de rejoindre le champ de bataille s'étalant de tout son long après un coup à la tempe la plongeant dans un état brouillardeux.
Dernier coup de pieds dans le ventre de l'inénarrable et sur son front, la plongeant dans une inconscience douloureuse, si, si c'est possible, recroquevillée sur elle-même tel un nourrisson.



17/01/1465 04:10 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Fortunata et de Marc_nemours .
17/01/1465 04:10 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Fortunata et de Marc_nemours (coefficient de combat 10), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.



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Aonghas
J'aurais dû boire dans un trou, j'suis sûr qu'j'aurais dû boire dans un trou.

La veille, il s'était joyeusement pinté le groin et tenait à peine debout, même qu'il sentait que sa force avait grandement diminué. Pourtant, lui et sa sœur avaient connu la victoire par trois fois. A chaque fois, la bibine ingurgitée avait guidé ses poings, il réfléchissait pas, ça se faisait tout seul. Il ne ressentait ni douleur ni remords. Le lendemain, par contre, c'était pas la même histoire.
Quand il s'est réveillé, il avait mal partout et surtout à la tête. Quand il a essayé de se lever, il s'est vautré. Quand il s'est remis sur ses pieds, il a remarqué qu'il manquait des bottes pour couvrir ceux-ci, couverts d'engelures. Il a essayé de se rappeler où il les avait mises, s'est souvenu d'un arbre qui ressemble à un ours sans pattes avec des ailes. C'est là qu'il s'est dit qu'il fallait qu'il arrête de picoler. Mais maintenant, il regrette.


T'as pas une bouteille d'whiskey piquée par des vers ? Ou d'la bière de d'ssous les fagots ?

Il accompagne ses questions d'un regard presque suppliant en direction de sa frangine. L'espace d'un instant, il croit distinguer la forme d'une bouteille tant convoitée entre les arbres, alors il s'approche un peu, plisse les yeux. Mais rien, rien du tout. C'est juste un machin qui ressemble à une patte... Il plisse un peu plus les yeux, signe d'une intense concentration, jette un coup d’œil en l'air et s'exclame :

Eh Atly, j'viens d'retrouver mes bottes !

Sa frangine n'a même pas le temps de le féliciter -mais il est évident qu'elle l'aurait fait- qu'une donzelle essaye de lui voler ses tifs. Il n'intervient pas, pas même quand le combat se poursuit dans de la gadoue, ils ont dit qu'ils partageaient.

Et il est où l'mien ? Si t'es la seule à t'amu...

Il a fini par le trouver, le sien, même qu'ils se sont mis de sacrés gnons qu'ils ont parfois esquivé tels des ninjas. Quoiqu'en vérité, il s'en souvient plus très bien. Le dernier coup sur la caboche l'aura fait vaciller, un peu et oublier beaucoup. Sa seule certitude c'est qu'il y avait des olives dans l'histoire et que plus jamais il ne combattra sobre.


Citation:
17/01/1465 04:10 : Vous vous êtes fait latter la tronche par trois individus sauvages dont vous ignorez le nom, ils vous ont abandonné dans la gadoue.
17/01/1465 04:10 : Félicitations ! Vous êtes un bon gros pigeon qu'on a nourri avec des olives.
17/01/1465 04:10 : Vous n'avez plus rien, heureusement vos bottes sont encore en haut de l'arbre.

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Merci à la génialissime JD Atlande.
Ambre_m
Tant que l'on ose se battre, même si on essuie des échecs, on est digne de respect (Lao She)


- Nuit du 16 Janvier de l’an 1465 . Morat. Helvétie.


Le dôme rougeoyant à l’horizon avait offert pour cette soirée un signe d’une nuit qui resterait à jamais gravée dans l’esprit de la Monmouth, cette nuit ou d’une pierre ou d’un poing elle signifierait que jamais plus elle ne ferait partie de ces codes et bonnes instructions, non pas qu’elle reniait son appartenance à une famille de Noblesse mais simplement qu’elle se vêtirait désormais de ce qu’elle était réellement, sa plus pure personnalité sans fars et autres apparats ..

Le séant posé sur un tronc mort, les azurs parcourant avec gourmandise le cadeau de la nature en cette magnifique fresque de couleurs et de découpe des cimes blanches, elle se sentait comme défaite d’un poids trop lourd à supporter et prête pour cette folle nuit ou rien ne serait épargné autant à son adversaire qu’à elle-même, dans son esprit s’envolaient ses pensées qu’elle vint à retranscrire dans ce petit carnet, une empreinte de sa nouvelle vie qu’elle aurait plaisir à relire en ces vieilles années, lorsqu’au creux de ses cheveux blonds viendront à naitre les filaments gris, quand sur la peau lisse de sa main se dessineront le parchemin d’un temps vieillissant et ces quelques marques brunâtres qui auront toute joie à lui dire qu’il ne lui reste plus que ce petit calepin pour revivre sa jeunesse.


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❝ Morat, 16ème Jour de Janvier de l’An de Grâce 1465,

Je dépose sur tes pages blanches mes pensées de cette nuit à venir, tu seras en quelque sorte le dépositaire de ces mots que l’on ne prononce pas comme tu en seras le gardien qui à mes vieilles années ou mon esprit ne sera plus aussi vif viendra me rappeler ces folles années, ou je vivais d’insouciance et de nuit de campement ou le froid nous transperce de ses lames aiguisées faisant tressaillir nos corps et claquer nos nacres l’une contre l’autre.

Ce soir nous sommes à Morat, je dois avouer que les lieux sont à eux seuls un tressaillement d’effroi, une ville abandonnée ou il ne reste que des ruines d’une autre vie, si on s’attarde trop à certains endroits on peut encore imaginer ce qu’elle fut par le passé, ses habitants et l’agitation qu’il devait y avoir les jours de marché.
Mais l’heure n’est point à la rêverie à Morat mais à une nuit ou nos mains viendront choquer sur ces parfaits inconnus .. Pourquoi donc cette bataille ? C’est un peu comme apprécier un tournoi de soule, un sport parmi tant d’autres et aussi un rendez-vous incontournable à chaque hiver et cette année était l’année ou je pouvais faire ma première intronisation en ce monde et cocher définitivement cet objectif que je m’étais fixé que d’y participer.

Sinon je n’ai que peu de choses à transcrire ce soir sauf que le bonheur est au cœur de mon palpitant et que je me sens enfin moi-même et en harmonie avec ce que je désirais être, je peux également avouer sur tes pages blanches que Dom est l’être le plus merveilleux, l’homme qui me correspond réellement celui que j’ai toujours cherché .. Tout comme je peux admettre que la présence de BB m’apporte beaucoup de choses et que je n’ai qu’une hâte poursuive ensemble ce morceau de vie qui se dessine ..❞

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Refermant lentement sa mémoire de papier, un dernier regard est jeté sur le paysage si paisible à l’heure d’avant combat, dans quelques grains de sablier ce paysage ne sera plus que cris et sang qui marqueront le blanc manteau, se levant doucement de son assise elle prit la direction du feu de camps, sous le son de corne qui signifiait le début des hostilités, un regard complice échangé avec ses compagnons de voyage et le choix se porta sur un couple d’Helvètes, laissant le barbu au conteur, elle se jeta aux mollets de la costaudes alors que sa BB lui fichait une raclée mémorable, quelques coups reçus mais rien de bien dramatique, leur stratégie avait été payante et la première nuit s’achevait sur une première victoire.






- Nuit du 17 Janvier de l’An 1465. Morat. Helvétie.


La nuit et le petit jour d’un blanc laiteux presque aveuglant s’était voulu festif mais également à panser les quelques plaies marquant leur visage, une fierté non dissimulée de cette victoire remportée pour enfin s’octroyer au cœur de l’après-midi le repos des guerriers et comme la veille la Blonde Monmouth avait fait le choix de se retirer quelques instants pour laisser libre court à ses pensées mais aussi à sa concentration pour que la seconde nuit soit aussi victorieuse que la précédente.

A nouveau entre ses doigts le petit carnet à souvenir avait prit place et elle avait laissé les mots marquer la pureté du papier.




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❝Morat, 17ème Jour de l’An de Grâce 1465,

Ce soir à nouveau dans tes pages secrètes je déverse mes pensées, cette nuit a été victorieuse et je ne peux qu'avouer que cela n’est pas pour me déplaire, j’ai même une certaine fierté de dire qu’à nous trois on a élaboré une stratégie payante et gagnante. Tout comme je dois t’avouer que la douleur qui cingle ma jambe m’inquiète quelque peu pour la prochaine nuit de bataille mais le tout est de participer et d’oser quand même, il n’est plus temps de se faire porter pâle et une promesse est une promesse.

Sinon qu’ajouter de plus si ce n’est qu’après ces rudes épreuves nous repartirons sur les chemins, j’avoue que j’ai grand hâte de retrouver les chemins et découvrir à nouveau foule de choses, de personnalités et de villes.
Il ne me reste plus qu’à prier pour cette future nuit, que la force et le courage reste avec nous et que nous en ressortions à nouveau victorieux. ❞


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La Corne résonnait déjà et il était tant de repartir au combat, avec pour seules armes les mains déjà bien abîmées de la nuit précédente, à nouveau le regard croisant celui de ses complices et dans le sillage de la brune elle se jeta à corps perdu sur une autre femme, un roulé dans la boue après tout il parait que cela est bon pour la peau quelques coups échangés pour terminer le combat sur une nouvelle victoire des deux maraveuses, mais elle eut à peine le temps de reprendre ses esprits qu’une douleur fulgurante s’emparait de sa tête, un vacillement puis le trouble dans son regard azuré avant de perdre connaissance sans trop savoir ce qui venait de se produire…



A titre informatif: En gris et entre guillemets, carnet personnel d'Ambre.

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