Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]Quand un démon investit St Just et St Pasteur (Eté 1461)

Eudoxie_
“Aimer, c'est l'innocence éternelle, et l'unique innocence est de ne pas penser.” (Fernando Pessoa)

Route ? Rencontre ? Premier amour…




Narbonne, Eté 1461


Le Languedoc et sa chaleur estivale, étouffante, assommante, à fuir au possible, faisant sortir les robes aux étoffes plus fluides, laissant la part belle à la flanelle, lin et autres cotons légers, au placard lainage, brocards et velours matelassés.
A l’abri d’un bosquet religieux, buissons hauts dissimulant les secrets, un jeune couple alangui profitait de ce que l’ombre du feuillage offrait de fraicheur pour s’enlacer, avec tendresse et passion, couple brun en pleine déraison à proximité de la cathédrale de Narbonne.

Quelques semaines que la jeune fille avait rencontré celui qui avait ravi son cœur en quelques jours, le suivant au gré des routes qu’elle avait décidé d’arpenter à l’aube de sa treizième année un peu plus d'un an auparavant pour… pour une raison qui la regardait, à quoi bon l’évoquer, la gamine l’avait de toute façon laisser derrière elle en Béarn.
Toujours était-il qu’après avoir posé quelques temps en Guyenne, sa route avait croisé la sienne, et comme une évidence leurs chemins s’étaient entremêlés, la jeunette tombant en amour de ce soldat un peu plus âgé qu’elle, mais tellement fait pour elle.

Chemin faisant, leurs pas les avaient menés ici à Narbonne où ils résidaient depuis quelques jours, profitant d’un accueil chaleureux des habitants, de la plage et son sable chaud, mais en cet après-midi le fin doré était à bruler les pieds de l’orthézienne, et les bosquets de la cathédrale surplombés de la silhouette ombrée de l’édifice religieux avaient trouvés leurs préférences pour s’isoler du monde en profitant de mère nature.
Mains vagabondes et lèvres gourmandes ne cessaient de se frôler, les jeunes gens se découvrant lentement au fil des jours, température montant jusqu’à une sensation d’étouffement, qui provoqua chez Eudoxie un mouvement de recul aux attentions de son compagnon, s’allongeant à plat dos sur l’herbe fraiche dans un long soupir d’aise.

On va mourir de chaud je crois bien…

Tête tournée dans un sourire amusée et le regard rieur, Eud picora un baiser à celui qui faisait chavirer tout son être, effleurant tout juste ses lippes des siennes avant de jouer l’étoile de mer échouée dans les vertes allées.

_________________
Orazio.
j’aimais l’été du Languedoc, certes parfois il pouvait s’avérer insupportable mais n’était-ce pas là tout le plaisir de l’été ? Il était naturel en tant qu’italien d’aimer la chaleur, la douceur de la mer… Bien plus que le froid du sud en tout cas, non mais comment on pouvait aimer ce temps ? Je n’allais jamais le comprendre, mais j’imagine qu’il en fallait pour tout le monde.
La ville de Narbonne avait l’avantage d’être assez agréable comme coin, les gens n’étaient pas chiant, les prix et les salaires étaient bien plus que correcte pour nous permettre de vivre correctement. Il n’était pas tant fait pour un guerrier, car il fallait dire que c’était quand même un coin de pacifistes et ça me répugnait mais si on recherchait un coin où il faisait bon de vivre, le Languedoc était un premier choix !

J’avais depuis quelques temps rencontrés une femme ou plutôt une jeune femme, assez jeune d’ailleurs, avec qui je passais du temps. Je l’avais sauvé d’une attaque, ce n’était qu’une simple coïncidence qui avait eu l’art de rendre sa vie bien plus agréable. Qui pouvait savoir ce que ces hommes lui auraient fais ? Ils ne lui auraient certainement pas offert des fleurs et un agréable massage, c’était une certitude ça…. Depuis nous passions du temps ensemble, il fallait dire que c’était très agréable ! Je voulais bien entendu plus, pas simplement quelques bisous, le plaisir devais aller bien plus loin.

Nous étions en ce moment même ensemble, profitant de ce moment bien que la température était plutôt désagréable…. Bien qu’un froid glacial était pire ! Nous profitions un peu de l’ombre sur l’herbe en nous offrant quelques baisers. Je laissais pour ma part mes mains parcourir son corps, évitant, dans un premier temps, les parties plutôt intimes pour ne pas brusquer la chose. Il allait de soit qu’elle était innocente, il fallait donc y aller doucement. Je la regardais, souriant à sa remarque.


Ne vous en faites pas pour ça, je saurais éviter que nous mourrons de chaud…

Je souris, venant enfuir mon visage dans son cou afin de le couvrir de doux baisers alors que le bout de mes doigts parcouraient les cuisses. Il n’était pas nécessaire de dire que je me sentais de plus en plus brûlant, bien que se soit en partie à cause du temps…. Mais je voulais découvrir plus d’elle, voir ce qu’il avait sous les vêtements, explorer le délicieux temple encore pur…. Néanmoins le faire dans un tel endroit n’était pas spécialement recommandé, après tout nous étions en pleine journée près d’une cathédrale, on ne pouvait pas dire que niveau discrétion on y était.


Je savais que mon père travaillait dans la cathédrale, je pouvais certainement trouver un coin plus calme là-bas pour m’occuper d’elle et de me mettre à une exploration plus en profondeur ! Une activité que j’aimais, c’était ça d’être un explorateur dans l’âme ! Je laissais mes lèvres remonter le long de son cou jusqu’à ses joues avant de reprendre la direction de son oreille. Je mordillais délicatement lobe de son oreille avant de susurrer.


Allons à la cathédrale, il aura certainement un coin plus frais… je pourrais vous faire explorer un peu l’endroit, mon père y travaille après tout.

Je glissais à nouveau mon visage dans son cou que j’embrassais avec une certaine ardeur alors que ma main caressait plus fermement sa hanche tout en collant mon corps contre elle, il ne restait plus qu’à attendre sa réponse maintenant. Bien que nous pouvions encore profiter un peu de ce moment avant de nous relever et d’aller à la cathédrale.
_________________
Eudoxie_
“L’innocence. Un être doux, très gentil mais qui manque un peu d’expérience.” (Grand Corps Malade)

Chaleur ? Hardiesse ? Esquive...

Fraicheur de la cathédrale et du bosquet et petite brise maritime effleurant la peau faisait un bien fou à la jeune fille, quand la voix chaude d'Orazio s'élevait dans les airs, Eudoxie ne pouvait s'empêcher de sourire avec son "vous" alors qu'ils se côtoyaient et se cherchaient depuis déjà quelques temps.
Mais il avait de ces bonnes manières qui faisaient partie de son charme, chavirer son cœur vers cet homme pourtant plus âgé, et il savait prendre soin d'elle depuis son sauvetage in extrémis, le prince charmant dans toute sa splendeur.

Les baisers à son cou la firent sourire, rire aussi un brin chatouilleuse, même si la divagation des mains sur ses jambes la rendait un peu nerveuse, elle avait beau être relativement jeune, elle se doutait bien que les envies de l'italien était surement toute autre que les échanges relativement chastes qu'elle lui proposait.
Pas qu'elle n'en avait pas envie mais voilà, si lui connaissait vraisemblablement la chose, c'était une autre histoire pour la petite brune, malgré un âge ou d'autres étaient déjà mariées avec des enfants, comme elle le serait surement si elle n'avait pas fui le Béarn.

Frissonnement aux attentions, et dextre qui vint à se porter sur la joue mal rasée dans un sourire à la proposition d'une visite du lieu religieux, Eud n'avait pas mis les pieds dans une église depuis des lustres, et là, tout de suite, elle se sentait bien dans l'herbe, sans soucis, avec l'être aimé.
Sauf que là, la hardiesse d'Oraz se faisait plus pressante, le corps chaud de son prince se calant de manière plus charnelle contre elle, et dans un lieu public qui plus est, bien loin de l'alcôve de l'auberge.

Oui bonne idée, allons y

Ne pas laisser le corps masculin s'échauffer davantage, même si le sien ne restait pas sans réaction non plus à toute cette déferlante de tendresse, l'appréhension n'en était pour autant pas moins présente d'une dérive incontrôlée.
Se dégageant le plus subtilement et gentiment possible, la jeune brunette se redressa dans sa robe fluide, lissant le tissu un peu froissé du moment dans le bosquet, avant de se tourner vers lui et l'attendre un sourire aux lèvres en lui tendant la main.

Debout mon guide
Dites vous croyez que je peux entrer comme ça dans la cathédrale ?
Ca fait rien ?


Sortant de l'auberge, la balade devait être estivale en bord de mer, une robe fluide claire arrivant donc à la cheville et les épaules dénudées avait été enfilée, se moquant assez de ce que les narbonnais pouvaient bien penser d'elle n'en connaissant que peu.
Mais là, même si sa croyance était toute relative, il s'agissait d'un édifice religieux et de fait sa tenue n'était peut-être pas des plus convenables pour y pénétrer.

_________________
Orazio.
Quel dommage qu’elle se détachait déjà de mon corps, je commençais à peine à m’amuser…. Bref, je la regardais se relever, me mordant légèrement la lèvre inférieure tout en laissant mon regard la dévorer avant de me relever. Je n’avais manifestement pas le choix, mais j’avais déjà ma petite idée ! Je laissais mon regard la scruter attentivement de la tête jusqu’aux pieds à sa question pour la robe, en réalité j’en profitais sans la moindre honte pour me rincer les yeux sur elle avant de relever le regard dans le sien pour lui offrir un tendre sourire.

Non, ne vous en faites pas pour ça.

Elle était certes jeune mais déjà délicieuse, j’avais du mal à lui résister… Bon d’accord, il était difficile pour moi de résister à une femme tout court ! J’étais ainsi, je n’y pouvais rien et c’était bien de famille ça. On aimait les femmes ! Je lui pris la main, lui offrant toujours un tendre sourire avant de l’entraîner doucement en direction de la cathédrale.


Je connais un joli endroit dans la cathédrale à visiter, je suis certain que vous ne l’avez jamais visité !

Je pensais bien sûr aux cryptes, j’avais l’avantage que mon père était ici l’archevêque. Mon accès en était fortement simplifié et il n’était pas mal vue que le fils de l’archevêque visite les cryptes ou d’autres coins de la cathédrale, une chance pour elle car nous allions pouvoir être tranquille là-bas ! Nous entrions ensemble dans la cathédrale, je lui fis, dans un premier temps, visiter les différentes parties comme la nef, le choeur et d’autres parties. Je le faisais plutôt pour la forme, lui montrer l’étendu de l’édifice, avant que nous entamions une exploration dans des lieux fermés au public.

Je la guidais, marchant devant elle tout en lui tenant la main. Elle allait pouvoir voir les autres parties réservées aux hommes qui travaillaient dans cette cathédrale, même s’ils n’y étaient pas toujours. Une chance pour moi puisque j’allais pouvoir passer un meilleur temps avec… Je l’emmenais vers une pièce, ouvrant la porte, de toute façon personne n’était là pour l’heure. Je la faisais entrer dans la pièce, lui souriant avant de refermer la porte derrière elle. Je me rapprochais d’elle pour coller mon corps contre le sien, la regardant.

Nous devrions être un peu plus tranquille ici…


Je lui souris, laissant une main sur ses hanches alors que l’autre se rapprochait de son visage pour laisser le bout de mes doigts caresser tendrement sa joue. Je rapprochais mon visage du sien, laissant mon regard planté dans le sien avant de lui susurrer.

Vous êtes si belle vous savez…
_________________
Eudoxie_
“L’innocence est quelque chose de très érotique.” (Armistead Maupin)

Cathédrale ? Naïve ? Frisson…

La tenue convenait au grand soulagement de la jeune fille, à moins qu’il n’ait voulu se montrer rassurant, soulagement fut complet en constatant l’absence de tout autre fidèle en entrant dans l’église.
Rapidement, un index plongea dans le bénitier pour se signer au front sans lâcher la main de son guide, découvrant chaque partie de l’édifice religieux dans son sillage, découvrant chaque merveille avec ses grands yeux sombres.

Passant près de l'hotel, Eudoxie plia légèrement le genou inclinant la tête en petite révérence, il y avait des enseignements qui restaient même si cette pratique n’avait plus rien de régulière depuis son départ du Béarn.
Orazio avait évoqué un endroit qu’elle ne connaitrait pas et sa curiosité en était fortement aiguisée, découvrir les merveilles et les secrets d’un tel lieu ne pouvait qu’être grisant pour une demoiselle de son âge, pour n’importe qui d’ailleurs.

Impatiente au possible, lorsqu’il le vit se diriger vers une porte dérobée, de bois sculptée, une de celle qu’on n’osait pas pousser lors d’un office ou après d’ailleurs, le sourire de la petite brune s’élargit grandement, son regard noir se mettant à pétiller.
Porte ouverte et la brunette introduit les onyx balayèrent l’endroit, des parchemins à foison, des écrits reliés précieusement rangés dans des bibliothèques aux proportions dantesques et un écritoire trônant au milieu de tout ceci, probablement le bureau de l’archevêque.

Avançant vers une des étagères, la main vint effleurer doucement un ouvrage après avoir délaissé la main de l’italien avant de tourner la tête vers son lui après avoir entendu la porte se refermer sur eux, lui envoyant un sourire radieux de tout ceci.
Le brun approchant, l’attention aux ouvrages fut délaissée lorsqu’il vint se coller contre elle, évoquant une tranquillité qui n’avait rien à voir avec la fraicheur initialement recherchée, un frisson étrange parcourant son échine à la main posée sur sa hanche, entre envie et appréhension.

Dans une sorte d’automatisme, les paupières de la jeune fille se fermèrent quelques instants au contact des doigts sur sa joue, accentuant la caresse en y appuyant sa pommette en réouvrant les yeux pour plonger ses lacs sombres dans les ambres de celui qui la troublait.
Franc sourire et rougissement instantané des joues ne se firent pas attendre au compliment, quelle demoiselle éperdument amoureuse d’un homme plus âgée n’aurait aimé s’entendre dire ce genre de choses par l’être aimé.

Orazio…

Que répondre, que lui aussi ? Elle n’avait pas assez d’aplomb pour ça, soupir contenu dans un sourire timide, Eudoxie ne savait plus décrocher son regard du sien, l’hypnotisme à son paroxysme.

_________________
Orazio.
Elle était innocente, sage et timide dans ce domaine. En soit la chose ne me dérangeait pas et même si des hommes aimaient les femmes expérimentées, j’éprouvais un certain plaisir à diriger et faire découvrir aux jeunes innocentes le monde de la chair sans la moindre honte. Je rapprochais mon visage un peu plus du sien, laissant mon regard dans le sien. Ma main quittait sa joue pour venir sur sa hanche alors que mes dents attrapaient sa lèvre inférieure délicatement, lui offrant un tendre sourire avant de lui offrir un long et tendre baiser.

Mes deux mains se glissaient sur ses hanches pour la garder contre moi, quittant ses lèvres pour enfuir mon visage dans son cou que je caressais, dans un premier temps, du bout de mon nez avant de l’embrasser avec douceur. Mes mains agrippaient le tissu de sa robe, le tirant un peu vers le haut alors que je remontais mes lèvres vers son oreille, lui mordillant tendrement le lobe avant de susurrer.


Comment puis-je résister à la plus belle femme du royaume ?

Sur ces mots, mes mains se glissaient vers ses fesses alors que mon visage se glissa à nouveau dans son cou pour le couvrir de tendre baisers. Il fallait, dans un premier temps, se découvrir et profiter du moment avant de passer aux choses plus sérieuses. Entre quelques baisers, je laissais échapper quelques mots.

N'ayez pas peur de laisser vos mains de me... découvrir.
_________________
Eudoxie_
“L'innocence prend toujours l'accent violent de la candeur." (Régis Tremblay)

Frémir ? Découvrir ? Confiance...

Grand dieu... Défaillir sur l'instant de l'intensité de ce regard et du baiser suave qui s'en suivit, les mains de la jeune femme venant agripper le haut des bras de son aimé pour se hisser de la pointe des pieds afin de répondre à ce tendre échange.
Paupières closes et respiration rapide trahissaient une onde grisante à ce contact, cette étreinte, ce serpentage sur la peau de son cou d'une douceur extrême lui faisant perdre toute notion de l'espace et du temps.

Pas même son vêtement subtilement troussé ne fut pris en compte par Eudoxie, l'ivresse des sens prenant le dessus sur la décence qu'aurait exigé l'endroit.
Compliment ou argument, les propos d'Orazio murmurés à son oreille furent rapidement accompagnés d'une démonstration, les doigts de la pucelle se crispant sur la chair des biceps masculins.

Instinctivement la petite brune étirait gorge à la peau si fine pour l'offrir dans son entier aux lèvres avides de son guide, déraison ? Passion ? Envie ? Qui aurait pu le dire ? Surement pas Eudoxie.
Pourtant de toute son innocence, la brunette laissa ses mains explorer gorge et torse de l'italien, dextre caressant la large nuque avant de s'enfouir dans la chevelure brune tandis que senestre, se faufilant dans l'encolure large de la chemise d'homme, prenait contact avec le poitrail de son prince.

Se laisser aller, ne rien brusquer, juste profiter de l'instant, se découvrir tout doucement, il savait et elle avait toute confiance en lui, en celui qui lui avait sauvé la vie quelques semaines plus tôt.
En peu de temps, la vie de la béarnaise avait basculé vers un simili conte de fées, sauvée par un brun ténébreux au regard de braise et au sourire enjoleur qui lui avait ravi le coeur.

_________________
Orazio.
Elle semblait se laisser aller, profiter de cet instant. J’étais conscient qu’elle était encore innocente, il ne fallait donc rien brusquer et rendre le moment plutôt agréable. Il fallait également avouer que j’étais de moins en moins enclin à vouloir arrêter si la chose allait plus loin, mon envie pour elle grandissait à chaque seconde et il fallait l’avouer, elle ne m’aidait pas pour me contrôler. J’aimais sentir les mains de cette femme devenir plus baladeuse, bien que la chose restait encore limité.

D’ailleurs, pour exprimer le feu qui prenait toujours plus d’ampleur en moi. Mes baisers qui étaient, jusque là, plutôt doux et tendres devinrent progressivement bien plus appuyés et passionnés. Mes doigts tiraient vers le haut le tissu de sa robe pour en profiter de glisser l’une de mes mains sous sa robe et de lui tenir fermement sa cuisse que je collais contre ma hanche. Mon autre main restait sur ses alors que je rapprochais davantage mon corps contre le sien que je retenais contre le mur, mes lèvres continuaient de lui dévorer sans honte son cou.

Je remontais mon visage, lui susurrant à l’oreille.


Je veux explorer davantage la merveille que vous êtes… Chaque recoin de vous…

Chacun pouvait l’interpréter à sa façon les paroles, mais pour moi la chose était claire ! Je ne savais pas si elle allait le comprendre comme moi, mais pour appuyer mes dires, je glissais à nouveau mes livres dans son cou pour lui offrir, cette fois, des baisers bien plus sensuels et provocateurs.
_________________
Eudoxie_
“L'innocence est souvent plus hardie que le vice n'est entreprenant.” (Charles Pinot Duclos)

Chaleur ? Fièvre ? Alerte...

Quelques pas imperceptibles avaient suffi à son aimé pour la caler contre le mur afin de lui dévorer le cou de baisers plus chauds, faisant frissonner sa peau fine halée du soleil languedocien, la température de cette découverte montait assurément d’un cran.
Confiante la jeune fille se laissait porter par ses sens grisés, les longs doigts fins ayant tirés l’intégralité du laçage de col de chemise découvrant le poitrail sur une bonne moitié pour l’explorer de la pulpe de ses digitales.

Souffle brulant sur le satin de sa gorge s’entrechoquait à la respiration devenant plus haletante de la pucelle découvrant les affres d’un homme passionné délivrant démonstration de son envie pour elle en de multiples baisers de feu.
Les yeux clos s’ouvrirent subitement à la palmure masculine qui s’apposa sur l’arrondi dénudé de sa cuisse et à sa ferme remontée contre la hanche d’Orazio, la pression exercée sur son corps la rendant captive de son étreinte ne faisant qu’altérer davantage le rythme saccadée de sa respiration.

L’empressement ou tout du moins, l’envie de son prince n’était que fort manifeste de part cette position et bien qu’encore pure Eudoxie ne doutait pas du désir qui tiraillait le grand brun, et si besoin était de le confirmer les mots qu’il susurra à son oreille étaient des plus équivoques.
Reprise des baisers avec une sensualité exacerbée et regard qui se voile des paupières aux longs cils noirs dans un soupir, s’abandonnant un moment aux ardents assauts buccaux de son compagnon avant de s’inquiéter de la suite des évènements et de réaliser.

Orazio…

Dextre délaissant le torse italien vint se poser sur la joue mal rasée pour attirer l’attention et lui faire redresser la tête, afin de plonger ses onyx pleine d’appréhension si pas de peur dans les ambres brulantes d’un feu ardent.
Lentement, senestre laissa à son tour le poitrail pour rejoindre la main sur sa cuisse afin d’en stopper la progression vers d’autres rivages inexplorés, dire qu’elle n’en avait aucune envie eut été faux, mais l’appréhension, la peur, prête pas prête…

Nous sommes dans un lieu saint…

Oui bonne parade, en tout cas la seule qu’elle ait trouvé pour qu’après en être arrivée à ce stade, elle ait décidé de gentiment le "repousser", serait-il aussi compréhensif que les autres fois où il avait stoppé de lui-même ou sur sa demande.
Intérieurement, Eudoxie en était persuadée, après tout n’était-il pas l’amour avec un grand "A", celui qui l’aimerait et qu’elle aimerait jusqu’à la mort ? Bien sûr qu’il comprendrait, aucun doute là-dessus.

_________________
Orazio.
Elle savait me frustrer quand elle s’y mettait ! Elle me rendait brûlante, me chauffait plus que nécessaire et voila qu’elle en arrivait à me repousser, certes elle ne le faisait pas comme une sauvage mais tout de même. Je voulais éviter de finir dans un viol en beauté et violant, je devais trouver le bon dosage entre domination et douceur. Chose peut aisé, il fallait l’admettre mais s’était sa première fois et elle avait peur. Je laissais mes mains glisser sur son tissu jusqu’à sa taille pour la tenir, je lui offris un tendre sourire avant de prendre la parole.

Ne t’inquiète pas, fait moi confiance.

Je la fixais encore un peu avant de venir l’embrasser langoureusement, laissant mes mains se glisser dans son dos pour venir la serrer contre mon corps. Elle pouvait certainement sentir la bosse de mes braies et, si elle n’était pas une cruche complète, elle pouvait deviner ce que c’était. Je nous reculais du mur pour me diriger vers le bureau de mon père, fort heureusement qu’il était bien rangé et très peu de choses se trouvaient sur le meuble. Disons plutôt que c’était une chance pour lui ! Je collais les fesses d’Eudoxie contre le bord du bureau avant que mes mains l’agrippent fermement pour l’allonger, avec une certaine force afin de l’imposer, sur le bois.

Nos lèvres s’étaient quittés dans ce mouvement, je la fixais et lui offris à nouveau un tendre sourire comme pour la rassurer alors que mes mains attrapaient le bas de sa robe pour le retrousser jusqu’à ses cuisses, juste assez pour pouvoir lui écarter les jambes afin que je vienne m’y installer. Je laissais encore son bassin couvert par son tissu alors que mes mains se posaient à présent sur sa taille avant de remonter lentement le long de ses flancs pendant que mon visage se rapproche du sien.


Il n’a que moi et toi ici, ne te soucis pas du reste ma belle. Tu es un ange ici. Je sais que tu as peur et c'est naturel, mais il a une règle importante dans la vie : Ne devient pas l'esclave de ta peur.

Je gardais mon tendre sourire sur les lèvres avant de reprendre.

Je vais prendre soin de toi comme un ange le mérite, me fais-tu confiance pour ça ?

Je la fixais alors que mes mains remontaient jusqu’à ses épaules, j’attrapais doucement les bretelles de sa robe que je commençais à tirer le long des bras….
_________________
Eudoxie_
“Contre l'innocence on ne peut rien.” (Jean-Pierre Guay)

Première ? Confiance? Réticence...

Soulagement les mains revenaient sur le tissu et au dessus de la ceinture, en prime il arborait un sourire en soulignant de lui faire confiance, mais c'était bien le cas justement, il l'avait toute entière.
Baiser sensuel et corps rapprochés, un doute sur la confiance demandée vint s'insinuer dans le jeune esprit d'Eudoxie, le renflement accolé à son haine ne laissant aucun doute sur l'envie qui tenaillait l'italien de son coeur.

En même temps vu l'enfièvrement qu'elle venait de stopper il fallait bien que tout ça retombe doucement, même si l'étreinte buccale qu'ils partageaient sur l'instant n'allait surement pas l'y aider grandement alors qu'il la faisait tournoyer dans la pièce.
Etourdissement, enivrement, un peu tout ça sans doute, le regard sombre de la pucelle s'ouvrit grandement en sentant son fessier rencontrer le bois d'un meuble, baissant le regard pour découvrir le bureau avant de s'y retrouver couchée d'une habile et ferme manipulation masculine.

Là le doute n'était plus permis, le message n'avait pas été compris et le lieu saint pas la bonne excuse du tout, malgré les ambres rivées aux onyx et le sourire chaleureux qu'il lui envoyait, tout ce qu'elle ressentait là tout de suite c'était un vent de panique qui vous aurait décorné tout un troupeau de boeufs.
Et pour attiser ce sentiment quoi de mieux qu'un retroussage de jupons et un homme qui s'insinuait entre ses fines cuisses, les paupières voilant son regard un moment le temps de prier tous les saints et de s'excuser auprès du Très Haut pour tout ce qu'il pouvait bien voir maintenant.

Les frissons qui lui parcouraient pourtant l'échine au contact des mains de son prince sur son corps, la peau et autre partie érectile en exergue trahissaient que sa tête et son corps n'étaient pas franchement en accord sur la suite à donner à tout ce qui se déroulait là, une peu comme les hommes quand la tête, le coeur et les couilles sont pas d'accords.
Réouverture des fenêtres de l'âme en entendant le brun parler, écoutant le moindre de ses mots et observant son sourire se voulant rassurant et pourtant... Les mots raisonnaient dans sa tête comme l'aurait fait le chant d'un serpent qui cherche à vous hypnotiser pour mieux vous bouffer.

A peine fini son laïus que déjà la bretelle glissait sur l'épaule gracile de la petite brune, et après ? la seconde ? et ensuite ? le jupon ? et ensuite quoi.... oui "ça"... Elle était pas cruche mais non pas là pas comme ça, pas pour sa première fois.
Faisant preuve d'un excès de force, de zèle de tout ce que vous voudrez, les coudes furent repliés et le buste redressé face à celui qui la désirait de manière plus qu'évidente, le repoussant une fois encore mais cette fois de manière plus manifeste en apposant ses mains au torse de son aimé.

Orazio...

Visage relevé vers le sien et pupilles se plongeant dans les siennes.

Je te fais confiance, là n'est pas la question, mais ce n'est pas le lieu, pas le... Est-ce que tu comprends ?

Long soupir accompagné d'une main se voulant caressante à la joue de son prince charmant.

_________________
Orazio.
Je m’étais montré très entrepreneur et je poussais la chose loin sans demander son avis sur ce point, il fallait bien le faire un jour et éviter que la peur ne nous dicte la conduite à prendre. Après il était vrai qu’il pouvait être difficile de se battre contre sa propre peur. Néanmoins je n’en n’étais pas au stade de la tenir de force sur la table, près à la prendre dans tout les sens comme une vulgaire putain à qui on ne demande ni son avis et dont son bien être nous passe sous le nez. Je la laissais donc me repousser, bien que c’était à contre coeur et entre nous, je n’avais pas l’intention de m’arrêter là comme si de rien n’était et attendre la fin de notre monde pour qu’elle accepte enfin de s’offrir à moi.

Le lieu n’a pas d’importance… Laisse toi juste aller, ne pense à rien…


Je n’étais pas sûr qu’elle écoute, à se stade elle n’allait certainement pas se laisser totalement aller. En même temps c’était sa première fois et j’étais conscient qu’elle n’était pas particulièrement… ouverte contrairement à certaines. Je glissais ma main sur son épaule avant d’attraper son autre bretelle que je glissais le long de son bras avant de la lâcher pour la laisser à son sort. Mon visage repris sa place dans son cou pour lui offrir de langoureux baisers que j’accompagnais par quelques mordillement pour goûter un peu plus à sa peau, elle pouvait s’estimer heureuse que je n’y allais pas comme une brut, quoi que elle pouvait aimer !

Mes mains se posaient sur ses genoux avant de remonter le long de ses cuisses en passant sous son tissu, elles atteignent sa taille avant de remonter les flancs avant de partir à la conquête des deux monts pour les contrôler fermement. Mon corps se pressait davantage contre le sien pour l’allonger de nouveau sur la table, dans une position de soumission. Mon bassin prenait davantage de place entre ses cuisses, dans le fond elle n’avait pas vraiment le choix, le savait-elle seulement ? Mes lèvres descendaient pour quitter son cou et de se rapprocher de ces deux monts qui avaient conquis quelques secondes auparavant...

_________________
Eudoxie_
“Où le choix commence, finissent le paradis et l’innocence.” (Arthur Miller)

Peur ? Appréhension ? Confiance...

"Pas d'importance" bah si quand même, enfin non mais là fin, ouais nan l'excuse était pourrie mais vous conviendrez tout de même que pour une première le bureau d'un archevêque dans une cathédrale y'avait moins atypique non ?
"Laisse toi juste aller", il en avait de bonne lui... Elle ne demandait guère mieux la petite brune que de se laisser mais là elle avait une trouille viscérale qui lui étreignait les tripes on lui avait dit tellement de trucs sur ce moment, surement tout un tas d'âneries pour l'empêcher de le faire avant le mariage peut-être aussi, vu que le gros porc a qui on la destinait voulait une vierge.

Inspiration, expiration, un moment de répit dans l'intensité de l'instant présent avec un retour à ses épaules et à sa gorge, lovés l'un contre l'autre assis sur le bord de ce bureau, petit sourire en coin, Eudoxie adorait quand il lui baisait le cou de la sorte, cette sensation sur cette partie si sensible.
Orazio savait y faire pour éveiller ses sens et la faire se calmer, revenant à des jeux plus anodins de séduction, mais qui ne calmerait surement pas son envie d'elle, tout comme la sienne de lui si il ne s'était agi de cette foutue peur qui la paralysait.

"Hé Ho Narbonne, on a un problèèèèèmmmeeee", voilà ce qui raisonna dans sa tête en sentant les mains de l'hidalgo se glisser subtilement mais fermement sous le coton de sa robe pour s'insinuer jusqu'à sa poitrine en peau à peau, son corps se raidissant en réaction immédiate.
Là une étape supplémentaire dans leurs jeux, certes son corps avait déjà été effleuré à plusieurs reprises mais cette fois il la découvrait autrement, sans la protection d'une couche d'étoffe et la sensation coupa le souffle de la petite béarnaise dont les pupilles s'ouvrirent à l'extrême.

La suite se passerait de commentaire, son prince charmant avait dans l'intention de l'explorer complètement, la jeune femme en avait désormais la certitude en se retrouvant de nouveau sur le bois du bureau le buste d'Oraz collé au sien, empêchant toute résistance.
Et puis à quoi bon... Deux fois elle l'avait repoussé, deux fois il avait trouvé moyen de contourner sa requête, plusieurs semaines qu'il se montrait patient, bien que l'envie soit de manière évidente présente, et puis n'était-il pas celui qu'elle aimait ? Cette "délivrance" devait arriver un jour alors pourquoi pas aujourd'hui.

Faisant fit de sa peur, de sa réticence, de tout ce qui lui criait "non, sauve toi, pas là", la jeune pucelle déposa les armes, en même temps ainsi insinué entre ses cuisses avec un homme pour ainsi dire adulte au dessus d'elle, avait-elle franchement le choix.
Alors autant se "laisser aller" comme il disait, elle avait confiance et ne comptait s'offrir à un autre que lui, ce serait donc aujourd'hui et ici, fermant les yeux la pucelle déglutit difficilement en déposant ses mains sur les épaules de son aimé.

Dans un réflexe, les mains poussèrent les épaules quand la bouche se mit à sinuer vers les arrondis de son buste, une fois de plus la réticence se faisait plus forte que son envie de laisser les choses se faire naturellement.
Longue inspiration à la tension du torse de celui qui serait l'unique, la jeune femme relâcha la pression sur les épaules et les agrippa de ses doigts fins pour s'en faire un ancrage dans les évènements à venir.

Soupir et lèvre inférieure mordue d'appréhension, la jeune Eudoxie fermait à double tour ses angoisses, du moins autant qu'elle le pouvait, n'écoutant plus que les sensations qui la faisait frissonner, même si le "laisser aller" était loin d'être présent.
Se laisser guider, lui faire confiance, qu'il "prenne soin de l'ange comme il le méritait", les mots raisonnaient dans sa tête et elle les souhaitait on ne peut plus véridiques sur l'instant, l'envie était présente, mais quand la peur vous tenaille...

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)