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Entraide entre deux enfants que tout sépare (rp abandonné par un des protagonistes)

[RP] La lune est le rêve du soleil.

--Astre





    1461,Duché de Béarn, Royaume de France, un château.


Deux astres tournent ensembles, la Lune et le Soleil sont complémentaires et s'appuient sur les différences pour créer le monde. La journée touchait à sa fin dans les jardins de cet endroit maudit, Les Astres, ensemble n'aimaient pas ce lieu. Le Comte, leurs protecteur était un être vil et arriviste, aussi ce n'était guère étonnant que son fils soit comme le père. Les deux compères étaient donc soudés depuis leurs rencontres, du premier jour ils furent d'accord pour s'allier et sortir d'ici vivants. Leurs prénoms avaient sans doute été dit, un jour, mais ils avaient oubliés l'importance était moindre, car désormais, des années après ils étaient : Les Astres.

Lui, garçon aux cheveux bruns et aux traits androgyne était : La Lune, l'astre lunaire, la nuit, le sombre, le ténébreux, les ténèbres qui envahissait son cœur et son corps, depuis longtemps maintenant. Elle, filles aux cheveux noirs et aux courbes plaisante était : L'Astre, l'astre solaire, la lumière, la flamme dans l’obscurité. Depuis ils n'avaient jamais réutilisé leurs prénoms, jamais !

En cette journée, les cours étaient terminés et leurs deux enfants avaient le temps de profiter un peu de la fin de journée, ils étaient dans le parc du château donc à regarder les oiseaux revenir du Printemps et la vie reprendre.


Astre, penses-tu qu'un jour, nous sortions d'ici, j'ai l'impression que les années passent et que nous devons prisonnier de celle-ci.

Soupir, lui était mélancolie, elle était joie. Il s'appuya contre le tronc d'un arbre et croisa les bras. Douze ans c'était l'âge de devenir adulte et il en était loin de la vie d'adulte, sans cesse obligé d'étudier et d'apprendre, de lutter pour survivre dans cet endroit qui me rendait triste et seul. Il offrit à son amie un sourire et d'un geste la tira dans ses bras, protecteur et tendre. Nul amour, jamais de sentiments, ils avaient appris à vivre dans un monde de serpent ou les sentiments était interdit, et tout deux étaient bon élèves
--.astre.





    Bien des lunes et des soleils s'étaient levés depuis leur rencontre, depuis son arrivée au château, le comte , cet infâme bonhomme allait devenir le précepteur du garçonnet et enfin son fils aurait un nouveau souffre douleur. La fillette en avait loué le Très-Haut à maintes reprises, et encore plus après que ces deux là deviennent inséparables, enfants complémentaires dans leurs caractères, lui sombre, elle lumineuse, lui taciturne, elle exubérante, lui secret, elle ouverte.
    Leurs prénoms disparurent à la naissance de leur complicité, de cette logique que tout dessinait : Les Astres.
    Lui, Lune, sombre, taciturne, secrète.
    Elle, Soleil, lumineuse, exubérante, ouverte.

    Les ans passant le garçonnet et la fillette de huit et neuf ans avaient laissés place à un jeune homme et une jeune femme de douze et treize ans, alliés contre le comte et son fils, unis contre le monde entier, juste lui et elle contre l'univers.
    Les prémices du printemps et le chant des oiseaux avaient guidés les pas des deux astres jusque dans la cour du château béarnais, discutant des apprentissages du jour, jouant de mots latins que la Lune intégrait avec bien plus d'aisance que le Soleil. La question envolée sur les notes d'un pinson, fit grimacer la jeune femme qui baissa la tête pour scruter ses chausses se demandant souvent la même chose.

    Je n'en sais rien... Toi surement oui, tu retourneras bien un jour parmi les tiens... Moi c'est moins sur.

    Tête relevée au soupir de l'ombre, le découvrant dans sa position de nonchalance favorite, le soleil sentit ses lèvres s'élargir dans un sourire amusé, c'était une de ses révoltes à lui contre son statut de noble. Le sourire qui illumina le visage du ténébreux était un des présents qu'il n'offrait qu'à elle ici, et elle les savourait chacun à sa juste valeur, tout comme ses étreintes dont elle était friande, aimant profiter de cette chaleur et de cette tendresse qu'il lui prodiguait dans cet univers de loups aux crocs acérés, de la protection de ses bras aussi.

    Mon Astre, tu m'emmèneras quand tu retourneras chez toi ?

    Nuit de son regard sondant le ciel du sien, la question était plus une requête, une supplique de la jeune femme, vivre dans un château, belle vie, confort, avantage des enseignements, mais prison dorée aux tortionnaires homologués et légaux, qui profitaient de ce qu'ils considéraient comme faiblesse, le soleil n'avait point de noblesse.


--Astre



Il l'enlace, la tiens contre son corps, protecteur et dans son étreinte la cache. La couvre, loup aux milieux des loups. Il en avait l'habitude, il était né dans cet ambiance, dans ses conditions, il savait ce mouvoir sans être mordu. Il avait appris à regarder l'animal en face et attaquer de la puissance des mots, le tranchant des griffes de la langue et non des poings. Sauf avec le fils du Comte, Olivier, lui les coups pleuvaient et le sang verser ne venait pas des accélération des définitions, mais de la violence de la force. Ses lèvres ce posèrent sur ses cheveux, souhaitant la couvrir le temps qu'ils seront là, il en avait les épaules, la force et le capacité de le faire. Alors, il fait et ne cherche pas à poser les mots sur la situation, pourquoi le faire. Il sourit à sa question et releva un peu la tête, pour y répondre.

Les miens ? Astre, quatre années ont passées et les miens ne donnent guère de nouvelle. Je crains que désormais, ceux que tu nomme les ''miens'' ne sont que des inconnus qui se servirons de moi, mes connaissances et mon éducations.

Il soupira, conscient des choses de la vie, de la vie de la noblesse. Mais cela le rendait mélancolique, quelques peu triste, mais la moitié était déjà fait. Encore quatre années de plus et il sortira de cet enfer, vivant librement et souhaitant être heureux, toujours heureux. Mais pour l'heure, il observa le lointain. Et promet en un murmure qu'elle sera bienvenue parmi les siens, une alliée était importante dans un nid à serpent. Soudainement, il découvrit l'arrivée d'Olivier, il était laid, de sentiments et d’apparence et Astre de Lune, ce tendit, d'une main douce il la repoussa, et d'une poussé de ses fesses contre le tronc de l'arbre fut redressé. Prêt au combat, encore, toujours, sans cesse, toute rencontre ce terminait en combat. D'une main il l'attire à lui, la cache derrière son corps un peu.

Ne parle pas.

C'était un ordre, un ordre donné entre ses dents et alors que le fils du Comte était déjà devant-eux et reluquais et le noble de sang et la fille de la nourrice. Silence dans le trio, tension et crépitement électrique. Le brun aux yeux bleus, recule coincé son contraire, contre le tronc et lui. Olivier eu le droit au regard noir et la colère naissance. Provocation, perfide aversion.
--.astre.





    Regard mi-clos et sourire aux lèvres, le soleil se laissait bercer par la lune, par le cocon protecteur qu'il faisait autour d'elle de ses bras et de son corps, il était plus jeune d'une petite année, mais il était homme et de toute son impétuosité, l'astre solaire ne pouvait lui offrir qu'une tendre affection et point de protection. Nez redressé vers lui pour écouter sa réponse, la jeune fille ne put hélàs qu'admettre que jamais missive il n'avait reçu et que seul le comte recevait paiement de la sphère familiale de la lune, lui faisant pincer les lèvres et soupirer contre sa gorge.
    Au murmure, promesse chuchottée, l'astre solaire esquissa un sourire ravi et déposa une bise à la joue dans un remerciement muet.

    Froncement de sourcils, l'incompréhension la gagnant après cet élan d'affection pourtant innocent lorsqu'il la repoussa doucement en se redressant, découvrant le visage fermé qu'il offrait à tous, presque rageur comme lorsque... Lentement la tête pivota alors qu'il l'attirait pour la protéger... Olivier, elle aurait dû s'en douter.

    Instinctivement, le soleil s'éclipsa derrière la lune ne pipant pas un mot, se cachant de toute la carrure du jeune homme, voilant au regard concupiscent du fils de comte son corps naissant de jeune femme. Mains crispées dans le dos de l'astre lunaire, elle savait ce qui allait advenir, reculant pour se retrouver prise entre lui et l'arbre, acculée et protégée en même temps, pour l'instant...

    La lumière n'était pas lâche, ni fuyarde, mais elle ne savait que trop bien ce qu'Olivier venait faire ici, s'amuser verbalement, physiquement si l'opportunité lui en était laissée, se sachant inatteignable, et depuis que l'ombre était entrée dans sa vie, rare était les fois où le sale fils de en avait eu l'occasion sans que ça tourne à la castagne.
    Sil était une chose que son contraire ne supportait pas c'était qu'on pose la main sur elle, plus d'une fois elle avait du soigner sa lèvre fendue ou ses poings abimés d'avoir molester Olivier pour la protéger, et vu la détermination dans le regard du prépubère blond qui les reluquaient tous les deux, il y avait fort à parier qu'une fois encore les coups allaient pleuvoir.

    Cherchant à voir, à apercevoir, elle décala lentement la tête de côté se dévoilant de sa cachette, le sourire du blondinet s'étirant à ne plus en finir et lui glaçant le sang alors qu'il s'approchait plus encore, tentant de contourner le ténébreux pour l'atteindre.


--Astre



La tension dans l'air était forte, et les deux jeunes hommes ce fixe prêt à bondir. L'Astre frisonne de sentir son corps prit au piège entre son égal et son égaux. Il aurait du bondir sur le blond et le frapper, là, maintenant. Mais il ne fit guère ceci. Non, il ne bougea pas d'un pouce. Son corps cependant changea de posture et l'homme tantôt détendu et souriant devenus froid, le menton haut et l'air hautain et supérieur.

Pas un mot, pas un geste, pas un souffle dans le jardin du Comte et soudainement tout s'enchaîne. Une main d'Olivier ce posa sur l'épaule du rival et voulut le repousser, cela n'arriva pas, pas ainsi. l'astre Lunaire ferma le poing et l'envoya dans la mâchoire du fils. Un coup porté dans le but de laisser à son amie, sa compagne de galère le temps de fuir. Aussi, ce fut l'ordre qui claqua dans le vent.


Va t'en ! Maintenant .

Supplice ordonné, il sauta sur la brute et reçu autant qu'il offrit. Sa lèvre fut rapidement en sang et ses doigts souffrant de frapper la cuir du rival. Mais peu importait, l'honneur du soleil était sauf, voilà l'unique pensé qui parcourut son esprit.
--.astre.





    Tension palpable, à couper au couteau, combat de coqs qui s'annonçait, sauf qu'il ne s'agissait pas là d'orgueil mal placé, mais bel et bien de la protéger elle, rayon de soleil égaré dans ce nid de vipères où les crotales étaient rois. Son Astre était pourtant différent de tous ces serpents perfides qui gravitaient dans le château, bien que l'attitude qu'il venait d'afficher face à Olivier pouvait en laisser douter.
    Soupir crispé de le voir ainsi, quand le fils du comte s'enhardit à poser la pogne sur le jeune homme, pour le faire bouger et pouvoir atteindre la petite brune dont le regard sombre part en panique de l'action qui se fait si rapidement qu'elle n'a que le temps de voir le poing de son ami s'écraser sur le visage du blond perfide.

    "Va t'en ! Maintenant."
    Les billes noires s'agitèrent en tout sens alors qu'elle se dégageait de l'étau formé par l'écorce de l'arbre et le corps de son contraire.
    Interdite devant le combat qui s'engageait une fois de plus à cause d'elle, l'astre solaire resta un moment comme figée, grimaçant en entendant les coups échangés claquer violemment les corps, jusqu'à ce que le regard bleuté de son astre ne croise le sien, aucun mot, juste la supplique du ciel à la terre de la voir fuir, argumentée d'une lèvre ensanglantée.

    Empoignant robe et jupons, la jeune femme inspira fortement avant de décrocher de la scène pour partir à toutes jambes vers le château, les larmes filant le long de ses tempes pour venir mourir dans ses longs cheveux noirs fouettant ses épaules à chaque enjambée vers son refuge. Porte de la bâtisse poussée, et rythme maintenu malgré ce qu'aurait voulu la bienséance, et au risque d'attirer l'attention, le soleil fila vers sa chambre, s'y introduisant en refermant derrière elle, verrouillant du loquet.

    Haletante et appuyée contre le bois, les mains portées sur sa bouche, le soleil laissa s'échapper un cri primal étouffé par la barrière de chair de ses doigts tandis que son corps glissait lentement le long de la porte. Recroquevillée sur elle-même en sanglotant, elle se sentait d'une impuissance désarmante.
    Qui le protégerait lui ?
    Quand ceci allait cesser ?
    Quand pourraient-ils s'échapper d'ici ?
    Quatre ans encore d'enseignement pour lui, est-ce qu'ils tiendraient jusque là ?

    Pour le moment, la vraie question était de savoir dans quel état allait lui revenir son Astre... Redressant la tête pour la caler sur la porte, un long soupir s'échappa de ses lippes, l'avant-bras droit venant essuyer les larmes embuant son regard en inspirant pour calmer les sanglots qui la secouaient.

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--Astre
    ]



Les coups pleuvent, des deux côtés la violence prend les tripes et ce qu'il reçois, il le rend au centuple. Les deux enfants de nobles sont au sol en frappant le corps de l'autres. Les ongles griffes, les poings frappent et les dents parfois croque dans des cries bestiaux. Imaginez bien que dans ces conditions tantôt les domestiques furent auprès du Comte le prévenant de la situation. Il arriva et son ombre recouvrit les corps meurtries.

La Lune leva son regard sur lui et sus que sa correction n'était pas terminer. Il reçu la gifle claquant sa peau et insoumis, provoquant il tendit l'autres. La claque fut plus fort et la douleur le fit contracter les abdominaux. Saleté de Noble ! Ils ce pensaient tout permis et n'avait aucune limite. Il le détestait plus que n'importe qui, plus encore que sa famille qui l'avait laissé là.

Punition avait été donné, le jeune noble allait devoirs récrire les dépenses et l'état des finances du Comté et des vassaux. Il obéit, écrivant et calculant encore et encore laissant son corps souffrir et le sang s'échapper de ses lèvres. tard dans la nuit, il fini et alla rejoindre le Soleil. Ses doigts frappèrent à la porte close et murmure dans la nuit.


C'est moi.

Il attendit ouverture, son visage tuméfier et ses lèvres ouvertes des bagues d'Olivier.Mais toujours son sourire aux lèvres et son regard protecteur, pas besoin de l'inquiéter plus que cela. Elle l'état sans doute assez pour deux et lui, était un loup jouant avec milles serpents. Nul douleur apparaissait sur son visage ou dans la tenue de son corps, seul le sang sécher laissait voir la violence du combat.
--.astre.





    Le jour avait fait place à la nuit et la jeune fille s'inquiétait de n'avoir pas encore vu son protecteur, allant prendre repas aux cuisines avec sa mère, les commérages allaient bon train, le jeune noble dont s'occupait le comte c'était encore battu avec le fils de la maison et les deux étaient bien amochés lorsque le maître les avaient séparés. Un frisson sourd glissa sur la nuque du soleil qui baissa la tête en plongeant son regard dans la soupe qu'elle touillait sans grande conviction, écoutant la suite de la conversation qui expliquait la rouste que le brun avait reçu et son absence, une punition... encore.

    Rangement fait et embrassade nocturne à sa matriarche, la brune repartit vers sa chambre, rasant les murs pour éviter Olivier ou son père. Passant devant celle de son astre, elle put apercevoir la lueur de la chandelle qui vacillait sous la porte, mais le passage d'un domestique la fit vite rentrer avant de verrouiller derrière elle.

    Le sommeil ne voulait pas lui rendre visite, et se relevant la pétillante alla s'assoir dans l'encadrement de sa fenêtre, observant la ronde blanche qui luisait dans le ciel.
    Qu'avait donc bien pu inventer le comte cette fois-ci pour le punir ?
    Latin ?
    Calcul ?
    Histoire des roys et reynes ?
    Bras enroulés autour des genoux, ses paupières commençaient à se faire lourdes et à se fermer, quand un léger bruit se fit entendre, quelqu'un frappait discret en plein milieu de la nuit. D'un bond les pieds nus dans sa robe de nuit de coton blanche, le soleil se précipita jusqu'à la porte, le "c'est moi" confirmant ses pensées.

    Loquet levé et porte entrouverte prudemment, on ne savait jamais, une fois l'astre lunaire reconnu, l'ouverture de la porte se fit plus grande et la dextre du soleil agrippa l'avant-bras de la lune pour le tirer et le faire entrer dans sa chambre avant qu'il ne soit vu, refermant prestement et verrouillant tout aussi vite. En sécurité, la réaction fut automatique la jeune brune se jetant dans les bras de son contraire.

    Grand Dieu, j'étais morte d'inquiétude.

    Relevant le nez vers lui, les doigts fins de l'astre solaire vinrent parcourir les traits si doux du jeune brun, constatant les ecckymoses sur le visage d'ange en grimaçant, achevant la course de sa pulpe bienveillante sur la lèvre meurtrie au sang.

    Mon Astre... Laisse moi te soigner.

    L'ombre se mélangeant au ciel de leurs regards ne laissait aucune protestation possible, tout comme lorsqu'il lui avait dit de fuir, même si il savait qu'elle ne le soignerait pas malgré lui.


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--Astre



Pouvait-il lutter contre la demande lancer tel la lame dans la nuit. Il la regarde sachant que son être entier ne doit guère être beau à voir désormais. Mais il s'en fiche, l'homme n'a jamais vu en lui la beauté que d'autres trouvent ou trouverons plus tard. Il ne se voit pas, beau et séduisant, seulement lui. Un homme jeune n'étant pas prêt à supporter la vie et peut-être ne le sera-t-il jamais. Il avance dans la chambre éclairée d'une faible bougie et s'installe aux bords de la fenêtre, fixant la lune et la nuit, l'un rassurant l'autre.

Je te laisse, soigne si cela te permet d’apaiser ton âme.

Il sourit dans une grimace, car sa joue lui fit mal et ses lèvres aussi. Mais il ne dit d'autres mots, le regard perdu dans le lointain souvenir de jour heureux. Jour qu'ici ne sont qu’enchaînement diabolique d'une éternités sans fin. Et alors, que ses doigts caresse la joue meurtrie, il entends le rire du passé, narguer ses oreilles. Rire des temps lointain ou il était l'enfant d'une noblesse qui la abandonné, là.
--.astre.





    Les rayons lunaires ne firent que lui montrer davantage le résultat de l'altercation avec Olivier, un jour elle lui rendrait au centuple tout ce qu'il leurs faisait subir. Les blessures physiques et psychologiques, mais toutes ces épreuves les soudaient encore plus, et contre vents et marées, les deux astres sortiraient de cet enfer, d'une façon ou d'une autre, mais pour l'heure, le soleil devait panser les stigmates du combat, puisqu'il lui laissait faire.

    Bassine, linge, onguent, tout était caché sous son lit, elle ne savait que trop que ce genre de situation se répéterait encore, et que comme ce soir, cela fermerait la lune un peu plus sur elle-même. Voir le jeune brun ainsi ailleurs dans ses pensées, si près et si loin lui rappelait leurs différences, tout comme elle savait qu'à cet instant précis sa joie de vivre ne le ferait pas sortir de son mutisme.

    Sans un mot, la petite brune trempa le morceau d'étoffe blanche pour nettoyer la lèvre fendue, rougissant doucement l'eau de la cuvette, le fils de n'avait pas pris le revers de la manchette, la pommette n'étant pas jolie jolie, mais juste éraflée. Nettoyage fait, onguent fut délicatement déposé là où il en était nécessité, avant de refermer le petit pot.
    Regard sombre sur son ami acquis à ses songes, un petit soupir fusa entre ses lippes, se redressant pour aller cacher tout son fatras sous sa couche.

    Siège du bureau tiré, la pétillante s'asseya en regardant le ténébreux, elle aurait donné sa fortune pour connaître ses pensées, même si l'idée globale ne lui était pas inconnue. Le sortir de son marasme, oui mais comment...

    On fait un pique-nique demain ? On pourrait aller au lac voir si les têtards sont là ?

    N'importe quoi d'un peu joyeux, mais passer à autre chose et ne pas donner le loisir à ce sale gamin blond de leur pourrir la vie, même si elle ne savait même plus si à cette époque les oeufs de grenouille avaient déjà éclos ou pas, mais si déjà ça le faisait sortir de ses pensées.

    On pourrait y aller à cheval ?

    Monter, ça c'était son plaisir, le soleil se demandait même si se balader sur le dos de son cheval ne l'apaisait pas plus que tout ce qu'elle aurait pu faire d'ailleurs.


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