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[RP] Et Slamjack défia le Pouvoir en Place

Felina
Féline se retourne en entendant cette voix qu'elle connaît par coeur et fend la foule massée là pour retrouver son frère.
Arrivée à sa hauteur, elle se retient d'éclater de rire et le prend par le bras pour les éloigner de là.


Pfff tu as raison, l'est pire qu'une pucelle effarouchée le jour de ses noces le comte, encore pire que ce que je pensais. Moi qui pensait qu'on allait pouvoir cogner un peu ...
Attendons demain et la suite des événements, en attendant, rentrons à Tournai et allons boire une chopine à la santé de sa Grâce Doudou le Pleutre.


Le frère et la soeur partent alors sans plus se retourner pour l'heure. Qui sait de quoi demain sera fait, mais pour le moment, il est certain que les Flandres dormiront sur leur deux oreilles cette nuit.
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Les Rastignac -------- RPartage
Doudou
Doudou entendit les commentaires... continua son chemin... ne pas répondre à l'ignorant, ne pas répondre aux incapables de voir les tenants et les aboutissants d'un comté... Il se répétait çà. Pourquoi se décarcasser pour des gens ignorant même le pourquoi du comment...

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Slamjack
Slamjack remonta dans son Donjon pour se munir de son paquetage. Cette nuit, il n'y dormirait pas et laisserait l'endroit sous la surveillance de ses serfs, mercenaires et même de ses loups. Il devait retourner à ce qui était devenu son centre de campagne : un lieu confidentiel où ses fidèles s'étaient réunis, dans le but de soutenir le cavalier noir dans sa quête d'Honneur.

Il réfléchit alors sur le remboursement des frais que réclamait le Comte. Mais de quels frais parlait-il? Ignorait-il que la prise de contrôle d'une ville ne nécessitait aucune dépense, ni en écus, ni en organisation? Quant aux rapports, cette manière de faire avait été inventée par le Seigneur Slamjack lui-même lors de ses premières missions : un rapport quotidien et détaillé, d'initiative, et ce, dès qu'il était en opération. Fallait-il maintenant qu'il agisse de la même manière lorsqu'il ne faisait rien? Le commandeur des forces spéciales n'était plus payé depuis la fin septembre. Quel autre Flamand pouvait se vanter de pareil sacrifice pour son Comté? Heureusement qu'il était aisé, le Slamjack, sans quoi les forces spéciales, aussi planquées soient-elle mais diablement efficaces lorsqu'on les cherche, finiraient en queue de boudin, laissant le Comté à la merci de n'importe quelle armée, comme venait d'en faire la démonstration le Cavalier Noir.

Slamjack se dirigea alors vers son lieu de retraite, sa base arrière, où l'attendaient ses amis. Ils allaient discuter, essentiellement de la déculottée infligée, mais ils allaient probablement aussi fêter ça, s'ils décidaient de pardonner au Comte.

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Psycho8304
Suite aux bouleversements de la veille, Psycho envoya un messager armé d'un parchemin en la capitale afin d'y afficher une copie de l'annonce faite aux Tournaisiens.

Psycho8304, Maire de Tournai a écrit:


Tournaisiennes Tournaisiens,

Vous n'êtes certainement pas sans savoir que depuis hier Tournai est ville franche.
Comment cela est-il possible?

Nous profitions ces derniers jours de la protection des Forces Spéciales Flamandes, dirigée par la Lieutenant SlamJack.
Protection des plus appréciée au vu de l'arrivée prés de nos frontières de personnes ayant participé à la prise du château de Reims il y a de ça une dizaine de jours.
Or, dans la soirée du 16 au 17 novembre, Sa grandeur Comte Doudou et le Baron SlamJack discutant de cela ont fini par oublier la raison et la tempérance due à leur statut et à leur rang, pour finalement en venir à s'insulter copieusement.
Le Comte, donc, à finalement dégradé le Baron de son poste de chef des FSF. (Entre autre choses) Le Baron lui à décidé de faire de Tournai ville franche. Puisqu'il en avait le pouvoir… Mais aucunement le droit.
Je considère en tant que Maire de Tournai cette situation de crise comme étant le résultat de l'affrontement de deux ego démesurés. Je considère qu'il est du ressort du Comte et du Baron de régler cette crise de la façon le plus douce qui soit. Je l'ai dit ainsi au Comte ainsi qu'au Baron, je vous le dit de la même façon.

Je tien à vous rassurer cher Tournaisiennes et Tournaisiens, Le baron actuellement Maitre du statut quo sur la ville de Tournai m'a affirmé faire son possible pour que Tournai n'ai pas à souffrir d'avantage de cette situation. Il m'a assuré que le sang ne coulera pas à Tournai.
Je ferai de mon côté tout mon possible pour qu'aucun Flamand n'ait à verser de son sang pour la résolution de ce conflit.

Ma position dans cette affaire, est donc une certaine neutralité bienveillante.
En quoi cela consiste t'il?
Sur la bienveillance.
J'ai passé ma journée d'hier à invité les personnes en question à préférer la solution la plus douce qui soit. J'ai essayé, avec les moyens qui me sont donné de promouvoir la solution diplomatique. Refusant d'entré de jeu tout affrontement que ce soit. Coopérant, dans la mesure du possible, et selon mes convictions et mes allégeances, avec les deux parties. Ce qui explique, sans excusez, pour partie le temps de publication de cette lettre.
Quant à la neutralité:
Les FSF sont entrées il y a quelque jours de cela en Tournai en tant qu'amies, ma position ne changera pas sur ce point tant que la diplomatie sera en marche. Je le répète: tant que la diplomatie sera en marche.
D'autre part je réaffirme l'appartenance de Tournai aux Flandres, Tournai est et restera Flamande. Je réitère en tant que maire de Tournai mon allégeance à la couronne Flamande.

Pour l'heure la diplomatie est en marche et j'exhorte donc les deux parties en présence à continuer dans cette voie. La situation doit être rétablie dans les plus brefs délais afin qu'effectivement les Tournaisiens n'aient pas à souffrir de cette position fort inconfortable.

En attendant, je vous assure avoir la situation bien en main. Je suis en mesure de gérer au mieux l'économie Tournaisienne, je ferai mon possible pour que vous ne manquiez de rien.
Par ailleurs, avec quelques volontaires, les forces de la maréchaussée et la milice de la ville nous assurons la sécurité de la ville et de la mairie, dans le cas où, sait-on jamais, quelques malandrins s'essayent à profiter de la situation.
Tournai est une ville forte, elle le montrera dans l'adversité.


Pour Tournai, Pour les Flandres.



Psycho8304, Maire de Tournai

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Maire de Tournai
Slamjack
Le Seigneur de guerre avait consenti à répondre favorablement, tout du moins en partie, à la requête du Comte Doudou. Ses fidèles et lui étaient sur la même longueur d'ondes, certains aux avis plus tempérés que d'autres.

Car si Slamjack avait mis en place un plan tout seul, exécutant la première phase de son propre chef sans l'avis de personne, il avait très vite été rejoint par une poignée de Flamands, dégoûtés par le comportement déplacé du Comte sur bon nombre de sujets. Ils n'étaient pas forcément d'accord avec l'origine du conflit, mais ce litige les avait poussés à réagir sur tout le reste. Et c'est ainsi que Slamjack se devait maintenant de les écouter, puisqu'ils l'avaient soutenu.

Il ne faisait plus aucun doute que Tournai serait rendu aux Flandres. Ce n'était qu'une question de temps. Ainsi, le Cavalier Noir répondait de manière positive à la requête du Comte, avec tout ce que cela impliquait :


Citation:
Si le baron de Renaix, seigneur de de Lys lez Lannoy ramène Tournai dans le giron Flamand le décret Slamjack sera annulé et aucune sanction que se soit à l’hérauderie, au parlement ou à l’armée ne sera prise.


Cela était donc réglé. Si le Comte n'avait qu'une parole, la remise de Tournai sous autorité flamande préservait le Seigneur de toute sanction et le décret serait annulé. C'est pourquoi il lui écrivait une lettre.



Messire Comte,

Suite aux excuses que vous présentez aux soldats, et aux forces spéciales en particulier, j'accède à votre requête et m'engage ce jour à rendre Tournai au Comté de Flandres, dans les plus brefs délais.

J'espère que vous avez désormais pris conscience de la nécessité d'avoir une légion mobile en territoire flamand, dirigée par un Seigneur suffisamment compétent et avec ce qu'il faut entre les jambes afin d'assurer le maintien de votre autorité comtale sur cette région du Royaume.

Cependant, je ne comprends pas pourquoi ma réintégration au sein des FSF est soumise à conditions. Surtout que je ne les ai jamais quittées. Le rapport quotidien a toujours été établi et diffusé à l'état-major, auquel le Comte a accès, lorsqu'une mission était en cours. Il est donc erroné de dire que les FSF n'ont laissé aucune trace depuis leur création, que du contraire! Vous prouvez à nouveau votre désintérêt total pour les affaires militaires car, demandez aux Officiers, je suis celui qui fait le plus souvent rapport à la hiérarchie. En dehors d'une mission, vous devez considérer qu'il n'y a rien à signaler. J'imagine que le Comte des Flandres a bien d'autres affaires à traiter sans le surcharger d'un rapport quotidien avec mention "RAS". Surtout que c'est le Comte qui décide de la mobilisation des Forces Spéciales : il est donc au courant lorsque se déroule une mission. Quant à la seconde condition, je réintègre ce jour la ville de Tournai, afin d'y hisser à nouveau le drapeau flamand. A mes frais bien entendu, puisque cela ne me coûte rien...

A mon tour d'émettre mes conditions, en sus des promesses que vous m'avez faites et qui, je l'espère, seront tenues lors du retour de Tournai sous domination flamande : j'aimerai que soit payée ma solde, qui m'est due depuis le 30 septembre. Soit 750 écus pour le mois d'octobre. Et tant que vous y êtes, vous pouvez aussi verser la solde du mois de novembre, en retirant à votre guise la durée de ma mutinerie...

Et pour conclure, je dois vous dire que si un subalterne qui a maints fois fait preuve de son efficacité sur le champ de bataille, qui figure parmi les officiers les plus compétents de l'état-major, qui n'a jamais rechigné à porter les armes pour l'honneur de son comté et la gloire du Roy, si un jour un tel homme venait à me faire prendre conscience que je suis tellement dans l'erreur que j'en deviens stupide, et bien ce jour-là, je ne l'insulterai pas. Je le sanctionnerai d'un franc... MERCI. Voilà la sanction que je lui infligerai.


Le Seigneur signa sa lettre d'un modeste "Slamjack de Lys-Lez-Lannoy" et la fit parvenir à Sa Grandeur.
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Chevalier°bayard
La journée et la nuit avaient été longue. Bayard avait pu chevaucher le matin jusqu'à Brugge, ayant son laisser-passer de Capitaine, car il se devait de continuer son devoir de Conseiller... mais au parlement, le ton était monté avec le Comte...

Puis, il avait préféré rentrer sur Tournai. Il était d'abord passé à la caserne, car il continuait ses missions de Capitaine. Il était et serait toujours un homme de devoir. Ensuite il s'était entretenu avec le Baron de Renaix, Seigneur de Lys-lez-Lannoy,et plusieurs autres personnes...

La journée étant passée sur ses nombreux événements, il aurait pu aller voir une personne qui l'attendait... mais il avait besoin d'être seul... il passa chez lui chercher un cruchon de rouge, un très bon cru, et avec lui monta sur les remparts de Tournai. La nuit était déjà bien avancée... mais le silence, la fraîcheur, lui permirent de se poser, intérieurement. Oh il ne doutait pas sur les positions qu'il avait prise. Il suivait sa conscience et ce qui semblait juste. Toujours. Non, il doutait de lui. Etait-il un bon commandant, ou comme le montrait les derniers événements, plutôt un meilleur "numéro deux", discret et efficace ? N'était-il pas trop discret que pour faire sa place quelque part ? Ne se mentait-il pas à lui-même ? Etait-il vraiment un homme de routine, caserne/conseil-maison-dodo ? Bref les question existentielles habituelles que se pose un homme aux tournants de sa vie...

Assis entre deux crénaux, buvant à même le cruchon, il contempla la voute céleste, étoilée et superbe. Le journée de demain serait dégagée... A l'est, le ciel virait au mauve clair. L'aube allait se lever. Il attendait de voir monter la boule incandescente de l'astre solaire...

Une nouvelle journée allait se lever sur Tournai... pleine de rebondissement ? Pour voir les choses rentrer dans l'ordre ? Qui le savait ?

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Felina
A la fin du jour où Tournai est devenue Ville Franche.

En ce jour, celui où Tournai est devenue "ville franche" de part la volonté d'un homme, la vie tranquille de la petite cité Flamande a été particulièrement mise à mal.
Partout des attroupements dans les rues, les gens ne parlant que de cela. Si la décision de faire flotter le drapeau noir sur les murailles de Tournai était bien les décision de commandeur des FSF, de nombreuses personnes, toutes acquises à sa cause lui avaient abordé un soutien sans faille.

Félina, n'étant pas Tournaisienne a commencé par observé. L'acte courageux de l'homme ne l'a pas laissé indifférente, et son frère et elles se sont empressés de se manifester auprès du baron de Renaix.
Etrangers, ils le sont , certes, mais SlamJack n'est pas un inconnu pour la Féline. Quant à Devillepier, il s'est immédiatement reconnu en cet homme, courageux qui n'a pas hésité un instant à prendre des risques pour défendre l'honneur bafoué de ses soldats.
Aussi Felina et son frère n'ont pas hésité un instant à proposer leurs bras et surtout leurs épées pour aider SlamJack dans tout ce qu'il déciderait d'entreprendre.

Le commandeur a crée ce qu'il nomme son "centre de campagne" et c'est là que se sont tenues la plupart des discussions entre ses nombreux partisants et lui même.
La journée s'est écoulée ainsi, la ville s'organisant et faisant face à son nouveau statut, le Baron Noir ayant promis qu'il ne souhaitait pas le mal à cette ville qui comptait plus que tout pour lui.
Puis, dans la soirée, la rumeur a courut que le comte s'est déplacé en personne jusqu'au Donjon de Lys Lez Lannoy pour présenter des excuses, et réintégrer le FSF, exigences de SlamJack pour rendre Tournai en Flandres.

Le comte ne semblait pas désireux de déclarer la guerre à son vassal, et prenait donc la décision qui lui semblait la plus sage.

Aux yeux de la Féline, il apparaît comme un couard, baissant ses braies au premier danger, mais il est vrai qu'elle n'y entend absolument rien en matière de diplomatie et de stratégie, elle qui ne cherche que l'aventure et l'action. Pourtant le surnom de "Doudou Le Pleutre" résonne encore et toujours à ses oreilles.

Tournai allait dont être rendue aux Flandres, comme le seigneur de Lannoy l'avait promis mais à partir de ce jour plus rien ne serait jamais plus pareil.
La leçon était claire : ne jamais s'opposer au Baron de Renaix, ne surtout jamais l'insulter lui et ses soldats où s'en prendre à leur honneur.
Les forces étaient désormais inversées, SlamJack menait le jeu.
Qu'allait-il advenir de ce comté dans les jours à venir ... ? La question est dans nombre d'esprits.

Mais pour l'heure, pour la Féline et son frère, une seule pensée : boire à la santé du commandeur. Aussi se dirigent ils vers le centre du village, bras dessus, bras dessous.


Allons trinquer dans une auberge au courage des hommes !!
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Les Rastignac -------- RPartage
Doudou
[bruges]

Doudou reçu le courrier de Slam pendant une réunion, le lit avec attention et murmura à un page :

Que l'on redonne les accès au baron dès que Tournai reviendra en Flandres
et qu'il reçoive une missive que le comte ne sera pas gêné de recevoir un RAS, les FSF doivent faire un rapport quotidien, j'y tiens.

Désolé de l'interruption, reprenons notre sujet de réunion
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Marjolaine29
Tournai est une ville franche !

Le Baron de Renaix a coupé Tournai des Flandres !

s'écriaient les villageois sous les fenêtres l'abbesse ce matin-là. Reveillée par les huées, elle se leva et se dirigea vers la grand place, où tout n'était que piétiennements, ragots et ont-dits. Tout le monde parlait en même temps :

Quel pleutre ce comte ! disaient les uns.

L'orgueil du Seigneur des Lys va mener la ville à la ruine, à quoi pense-t-il ? disaient les autres.

La journée avançait, rien de clair ne se dessinait : le comte et le baron avaient engagé un bras de fer, il fallait en attendre le résultat. Marjolaine alla travailler à son moulin, en se disant qu'il fallait bien continuer à faire vivre la ville, tout en pensant aux différents évènements.

Elle connaissait peu Slamjack : le baron ne mettait jamais les pieds à l'Eglise, Marjolaine ne fréquentait pas les lieux de débauche ni la caserne, ils n'avaient fait que se croiser de loin en loin depuis des années. Quel homme était-il vraiment ?

Le Capitaine Bayard avait l'air de le tenir en grande estime. Marjolaine connaissait la droiture, le sens de l'honneur du jeune homme, il n'aurait pas pris parti pour le Baron s'il n'avait pas considéré que ce dernier était lui-même un homme courageux et loyal.

Certes le baron était brutal, orgueilleux, susceptible, mais il était profondément attaché à la Ville et à ses habitants. Il avait d'ailleurs promis que rien de fâcheux n'arriverait et Marjolaine ne pouvait s'empêcher d'accorder à son tour sa confiance à cet homme.

D'un autre côté, que savait-on du Comte ? Il avait insulté et méprisé les soldats du Baron, sans motif valable, méritait-il qu'on prenne son parti ?

Marjolaine travailla la plus grande partie de la journée à son moulin puis se rendit sur la grande place pour connaître la suite des évènements.

Elle espérait que les tensions allaient s'apaiser et pria le Très-Haut que les deux puissants personnages retrouvent la tempérance. Elle se promis plus que jamais de parler des différentes vertus lors de son prochain sermon.

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Laudanum
Sur les chemins au sud de Tournai, la rumeur se propage comme un cancer...

Des Flandres montait l'insurrection, les pouvoirs s'affrontaient, et la question serait de savoir où se allaient se situer les dommages collatéraux. Car il y en aurait forcément.
Le Comte, à l'aise dans sa nouvelle fonction, avait allumé la mèche de la poudrière mégalomane de Slamjack. Il n'en fallait pas moins pour que le nabot se saisisse de l'occasion pour tenter de gagner quelques centimètres, oh combien précieux, dans sa quête d'atteindre les six pieds de haut tant espérés. Car avec la petitesse de sa verve, il n’impressionnait guère, hormis les quelques faibles d’esprits fascinés par son tempérament hargneux. Moutons de panurge qu’il élevait comme un berger avec sa bande de loups, corrompus par le parfum de sang et de terreur qu’exhalaient les suppliciés sur l’autel de sa vaine ascension.

Il se murmurait que le Comte avait cédé à la prise d’otage de Tournai, soutenue par une populace en pâmoison devant le faste et les ors. Au fond il était resté l’homme de finances qu’il avait toujours été, et l’économie des Flandres pesa immédiatement dans la balance, au détriment de sa fonction de Comte, qui avait été bafouée. Après un tel affront, l’on pouvait se demander si elle demeurait à même d’incarner l’autorité des Flandres, la question était posée, réponse en sus…
En attendant, Doudou le couard émergeait de nombre de bouches, et son statut de chef semblait bancal, ce qui faisait les affaires du nabot qui bombait le torse comme un chasseur ayant achevé sa proie. Mais tout prédateur, peu importe jusqu’à quel niveau du sol s’étendait sa dentition, se ferait tôt ou tard avaler par un plus gros mangeur, et le ptit bonhomme au caste’l noisette n’échapperait pas à cette loi.

Sourires papillonnant quelque part sur un chemin d’herbe folle, au milieu d’envolées lyriques assaisonnées de senteurs de lavande et de patchouli. Le fond de l’air était frais, mais les cœurs brûlaient d’une chaleur qui n’avait rien d’étouffante. Ces flammes là se passaient bien d’oxygène pour se consumer, il semblait au contraire qu’elles amenaient avec elles cet air venu d’ailleurs et qui ne les quittait plus désormais, un air de déjà vu peut être…

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Que sera...sera
Louis_mandrin
Au fin fond d'une noire geôle de la mairie de Dunkerque.

De la courte meurtrière qui laisse passer un fin rayon de soleil une heure par jour, une sourde rumeur sort de la rue.

Louis tourne faiblement sa tête de manière à entendre quelque chose mais les bruits sont trop confus. Le maton est parti en courant dans les escaliers, quelque chose se passe. Sont ce les amis qui viennent les delivrer ?
Les heures passent et rien n'arrive. Louis est allongé dans un coin de sa cellule, chaines aux pieds, il a considérablement maigri, on voit ses côtes. Le régime de tête de poissons-eau n'est pas terrible pour sa constitution.

Il pense à Ambly et tremble, en fait, il arrete pas de trembler quand il pense à elle. Quand pourra t'il la revoir ? Combien de temps qu'ils sont en prison ?

Mais que se passe t'il en Flandres ? Les gens crient dans les rues, non ? un produit de son imagination ?
Si le conseil présent tombe, peut être Ambly et lui auront une chance de s'en sortir vivant... Louis ferme les yeux et continue son rêve...

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Slamjack
A genoux. Le Comte des Flandres avait été mis à genoux. C'était un fait inéluctable. Une fatalité même. Ses partisans les plus solides lui avaient d'ailleurs conseillé de capituler, dès le début des hostilités. Non pour son bien. Mais pour la sérénité des Flandres. Un conflit aurait occasionné de lourdes dépenses. Mais aussi des pertes et des dommages. Et aurait relégué au second plan toutes les priorités politiques. Un mandat gâché. Pourri par l'orgueil. Sans être certain que le sacrifice débouche sur une victoire. Et en étant convaincu que les Flandres auraient énormément souffert de cet affrontement sauvage. Le Comte avait perdu d'avance, car gagner était illusoire. Comment aurait-il pu vaincre un adversaire qui avait, dès le début, déjà sacrifié tout ce qu'il avait sur l'autel de l'Honneur? Battre une personne qui n'a rien à perdre est irréel. Des voix s'étaient élevées au Conseil, prétextant que laisser faire le Seigneur de Lys-Lez-Lannoy cette fois-ci, c'était lui permettre de recommencer la prochaine fois. Mais l'armée avait fait la démonstration qu'elle constituait maintenant un "garde fou" face à un Comte nocif. Et quelle était alors la barrière qui protégerait désormais les Flandres de son armée? La réponse était simple : L'Honneur.

Certaines langues pouvaient maintenant se délier, sans craindre les représailles d'un Seigneur de guerre devenu fou. Mais où étaient-elles dissimulées quand leur Comte était dans le besoin? Car si Slamjack avait triomphé si rapidement, c'était grâce au soutien, indéfectible et efficace, de bon nombre de ses partisans de toujours. L'Elu du peuple flamand n'avait pas eu la même chance. Et, lorsque l'issue du litige fut définitivement en faveur du Cavalier Noir, bomber le torse ne fut pas la première de ses actions. Non. La première chose qu'il fit, ce fut remercier ceux qui l'avaient soutenu.

C'est ça, l'Honneur.



Mais le turbulent Seigneur avait encore une toute petite chose à conclure. Il l'avait révélé dès le début, divulguant avec parcimonie quelques bribes de sa stratégie : s'en prendre aux symboles comtaux. Et il souhaitait en ajouter un à son palmarès. Pour l'Honneur.

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--Le_masque
Quelque part en Flandres

L'homme, le capuchon rabattu sur la tête, de manière à ce que tout le haut de son visage soit caché, observait le bâtiment. Ainsi, c'est ici qu'ils étaient, et non au château de Brugge... Cette erreur des autorités allait bien les servir...

Il nota dans sa mémoire les aller-et-venues, le nombre de garde, puis il recula, et disparut dans une sombre ruelle. De retour dans sa chambre, dans une auberge sordide, il nota sur un petit parchemin les informations qu'il possédait, puis roula le parchemin dans une bague, qu'il attacha à la patte d'un pigeon. S'approchant de la fenêtre, il lâcha le volatil qui prit immédiatement la direction de l'Est...

Puis il retourna à la table et prit un autre minuscule parchemin, sur lequel il inscrivit quelques phrases. Ceci fait, il sortit un pain de sa besace, et avec un foret très fin, il fit une longue veine dans le pain, veine dans laquelle il put glisser le parchemin, roulé de façon serrée.

Enfin, il vérifia que la bourse bien pleine qu'on lui avait confiée soit toujours là, ainsi que ses dagues. Tout semblait prêt. Il ne lui restait plus que quelque détails à régler ici, avant que ses alliés ne le rejoignent.
--L_obscure


Dans une auberge des Bas Fonds.

Une ombre, capuche noire relevée ... Elle ne parle pas, tenant entre ses jambes sa pierre à affuter. La lame de son épée glisse lentement, les gestes sont précis, le rituel habituel.
Mise en condition, calme avant l'action. Ne penser qu'à l'objectif et à rien d'autre, suivre les ordres, en avant marche.
Un sourire : obéir, voilà un concept nouveau et qui pourtant lui procure le même frisson que quand les ordres viennent d'elle.
L'ombre passe l'épée à son ceinturon, jette une pièce au tavernier et sort dans la ruelle. Elle rase les murs, et va les rejoindre.

Ils se rassemblent.
Duncan.



Le visage des Flandres avait bien changé, le Comté paisible, qui ne s'autorisait de l'action que pour les disputes électorales était devenu le lieu de règlements de comptes et d'épreuves de force.
Qui allait gagner, qui plierait le premier ? Il semblerait que le Comte ai choisit de ne pas utiliser la force, quoi e plus normal pour un Comte qui méprise ses forces armées...

C'est donc des esprits échauffés qui se plièrent à la volonté de chacun, le Comte c'était excusé et avait réintégré le Lieutenant Commandeur dans ses fonctions. Ce dernier souhaitait répondre à une réprimande du Comte, il souhaitait montrer que les FSF étaient d'une grande efficacité et que le Comte ne devait pas oublier qui protégeait le pouvoir...

Et voilà le début des manœuvres qui commence, regroupement des soldats, tous volontaires pour faire leurs preuves au sein des FSF et convaincre sa grandeur.
Duncan n'était pas repassé chez lui et avait intégré les FSF dès la levée du jour. Mise au point avec le Lieutenant commandeur et les soldats présents, définition des objectifs et du rôle de chacun. Tout devait être précis, calculé, pour cette manoeuvre, l'erreur pourrait leur faire perdre face, il allait falloir être très précis.
Maintenant que chacun connaissait les détails de l'opération, il ne restait plus qu'a agir, les soldats s'observèrent un instant puis prirent position, attendant les ordres.

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