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[RP] Le marché de Reims

Vennec
A peine arrivé devant son étal, les yeux encore embrumés par la soirée de la veille, UNE REVELATION !

Par les dessous de la duchesse de Brienne !
Les taxes ont baissé depuis quelques jours, il faut que je modifie mes prix


Gros soupir, boulier et parchemin :
Les taxes étaient désormais de 1% pour les produits ordinaires, et de 5% pour les produits de luxe.
C'est une révolution, faut tout changer.

Les nouveaux prix étaient de fait bien plus bas...

Si un vieux marchand comme lui s'était fait piéger, il ne devait être le seul :
Monsieur le maire repris sa plume, et écrit à ses villageois


Citation:
Rémoises, Rémois, fiers Champenois,

Le Conseil Ducal de Champagne a décidé de baissé les taxes sur les produits en vente au marché.
Désormais, le barême est le suivant :
Produits ordinaires : 1% de taxes (nourriture, matières premières, vêtements, outils...)
Produits de luxe : 5% de taxes

Celà entraine donc une baisse des prix pour tous.
Attention, vérifiez vos ordres de vente au marché : si vous avez des vieux trucs qui trainent en vente, ils sont taxés selon l'ancien barème.
Annulez la vente, récupérez la marchandise, et remettez la en vente : le nouveau barème de taxe s'appliquera alors, et vous vendrez moins cher, donc plus vite...

Par contre, le duché ayant toujours besoin d'or, désormais, les villles doivent verser un tribu mensuel.
Reims doit payer 630 écus pour septembre (ce qui représente 6 écus par champs et par échoppe) nous avions les fonds, c'est quasi payé.
Par contre, il est évident que je devrais probablement lever un petit impôt pour financer la levée d'octobre... je préfère prévenir !
Nous resterons sur une base de 5 écus par champs, ce sera modéré, l'argent rentre bien.

Bien bonne semaine à tous,

Vennec de Barzy
Maire de Reims

_________________
Marchand de tapisseries
Crysis
Crysis etait de passage dans sa ville natale, elle avais beaucoup changer depuis toutes ces années.
il etait devenu un fin commerçants, enfin il l'espérai, a vrai dire il commençai seulement ce dur métier, mais qui dit commerçant di aller voir les jolies choses qui ce trouve au marcher de Reims.
il déambulait dans les différentes rues du marché et il était sidéré

Citation:
Miches de pain 999,00 129 sur l'étale
Morceaux de viande 999,00 40 sur l'étale
Sacs de farine 999,00 12 sur l'etale
Quintaux de pierre 999,00 300 sur l'étale
Stères de bois 999,00 8 sur l'étale
Vin de Champagne 999,00 20 sur l'étale
Vin d'Anjou 1049,95 2 sur l'étale


mais c'est quoi ces prix de fou?

son experience de maire lui avais appris que seul un maire peux mettre de tels prix sur un marché, il ce mis donc a calculer ce que cela représente a peux prêt au vrai coup
Citation:
129 miches a 6 ecus = 774 écus
40 viandes a 17écus = 680 écus
12 farine a 13 ecus = 156 écus
8 bois a 4 écus = 32 écus
20 champagnes a 95 écus = 1900 écus
2 anjou a 80 écus = 160 écus
300 pierres a 14 écus = 4200écus


ce qui représente déjà un total de 7902 écus

mais ce maire est complétement malade, il affiche 7200 écus de richesse de la mairie a la vue de tous, faut etre vraiment inconscient ou vouloir attirer les brigands et le pire il n'a même pas rencontrer de défenseurs en arrivant au village du vrai n'importe quoi.
_________________
Emardeche
Il faisait très chaud aujourd 'hui Ema arriva a la place du marché, elle vit une fontaine a son centre , elle s en approcha , plongea son mouchoir dedans , l essora et se tamponna le front et le cou.

Elle reprit son chemin , la tête dans les nuages, un chat lui traversa devant les jambes , elle se rattrapa de justesse a l angle d un étal.


Rhooooooo!!

De délicieuses Odeurs d' épices et de viandes roties venait lui chatouiller les narines.

Sourire aux lévres, elle se fraya un chemin parmi la foule grouillante et bruyante. Sur sa petite liste de commande, des légumes, des épices et du pain elle devait rapporter

Elle s approcha d un marchand de légume et leva la main pour attirer son attention.


Excusez moi, je desirerais ce chou s il vous plait!!!

Elle en avait besoin pour guerir sa petite plaie d hier soir qu elle c etait faite en taverne apres une chute mémorable.

Elle tendit au maraicher un petite bourse, mit son achat dans son panier et continua ses emplettes.


Tout e saluant les passants , elle se fraya un chemin jusqu'au boulanger.
La brunette stoppa et fit mine de choisir une miche de pain
.

Une lui donna l eau a la bouche , elle sourit et demanda a la personne de lui enveloppé dans un linge un peu humide.

Je vous remercie combien je vous doit??

6 ecus madame

Ema chercha ses écus pour faire la point , les tendit au vendeur, prit son pain, lui trouva une petite place dans le panier rempli

Merci bonne journée.

Elle continua son excursion dans les allées d un pas tranquille,
Se demandant si elle allait faire une rencontre?
Elyabel
Courte vêtue, elle déambulait toute en légèreté dans les rues de Reims, la démarche souple, presque hypnotique.
Sa chevelure semblait avoir été brossée avec soin, et ses poulaines ne portaient plus aucunes traces de la poussière du chemin. Quelques mèches, même, gouttaient encore de la toilette soigneuse effectuée à la fontaine. Elle semblait sereine et détendue, un brin joviale, bien qu'attentive à tout ce qui l'entourait sans rien laisser au hasard.

Après avoir détaillé un moment les arbres qui trônaient devant la place du Marché, la brunette s'avança prudemment entre les étals, cherchant à comprendre comment les vendeurs étaient organisés. Le gris de ses prunelles sembla s'éclaircir lorsqu'elle examina les simples à vendre ce matin là. Elles étaient la plupart fanées et faisaient triste mine. Elle n'aurait donc pas trop de mal à vendre les siennes, qui elles avaient été cueillies du matin même.
« Il faut toujours mettre tout ton cœur dans ce que tu fais » lui répétait son Père. Elle s'astreint donc à disposer de façon harmonieuse les feuilles de céleri et du sureau noir qu'elle s’apprêtait à vendre.

Elle se campa ensuite derrière son étal, la mine souriante, légèrement dressée sur la pointe des pieds pour paraître un peu plus que sa taille. Elle n'osa point cependant vanter sa marchandise, ni héler les badauds curieux comme le faisait l'homme d'en face. Sa besace n'était pas tout à fait vide, il lui restait encore de quoi à manger à midi. Peut être même, en faisant attention, il en resterait pour demain.
"Souris, Elyabel, les gens verront les contours de ton âme, et c'est là tout ton charme !"
Pile_ou_face
La mine tour à tour scandalisée, dégoutée ou même parfois horrifiée, les gens laissaient la place à l’homme qui s’avançait. Son visage recouvert de fard blanc, dont les yeux avaient été cerclés d’un khôl noir qui avait quelque peu coulé, portait les stigmates d’une certaine folie. Son sourire, si on pouvait l’appeler comme tel, perpétuel, allait de pair avec ses yeux de dément.
De taille moyenne, il était vêtu d’une chainse de laine dont il aurait été hasardeux de se prononcer quand à la couleur tellement la boue et la saleté s’y amoncelait. Il ne portait qu’une couverture qui lui faisait office de sac, selon toute vraisemblance, plein de vide.
Il errait dans la ville depuis quelques jours, mais ne sortait que peu du taudis, dû au fait d’un mal qui le clouait fréquemment sur place. Mais aujourd’hui serait son dernier jour, aussi il lui fallait trouver une solution pour pouvoir prendre la route.

Il dévisageait les propriétaires d’étales proposant plantes et autres mixtures à vocation médicinale. Mais personne ne l’interpellait parmi ces capons.
Finalement, il se figea non loin d’une jeune femme qui semblait s’installer silencieusement. Voilà un bon point, il ne supportait pas les cris qui lui vrillaient le crâne.
Regardant la jeune femme installée derrière son étale, elle semblait accaparé par… en fait il s’en foutait royalement.
Sa voix s’éleva avec puissance, n’ayant que faire d’être entendu ou pas :


Ventrafoutre ! Zyeut don’ c’te jolie devergoigneuse ! L’a d’bin jolis doigts, bin fins et bin longs ! Doit ‘voir un joli connet avec, j’li battrait bin le v’lours à la p’tite vuiseuse ! J’ai le pendeloche qu’à pas servi d’puis trop longtemps !


Une nouvelle voix se fit entendre, en plus d’être douce, elle était bien moins audible par l’entourage.

Arrête Mordrain ! On a réussi à ne pas se faire remarquer ! Tu ne vas pas encore nous faire expulser de cette ville, j’en ai plus qu’assez de dormir dehors et j’ai mal à la tête. Il me faut un remède, elle pourrait peut-être nous aider. Alors soit sage…


Saige ? M’en fous moi d’ta calebasse, ‘spèce de sottard ! J’ai l’gosier aussi sec qu’le bas-vent’ de ma grand vioque ! M’faut une bière et une donzelle, t’me fatigues à chouiner tout l’temps ! Fallait m’laisser répandre les ventrailles d’charlatan, t’l’aurais ton r’mède et sans payer en plus !
Ga’de plutôt ses tétins, sont bins fermes, y f’rait bin un pétrissage à la boulanger tins !


Non tu te tais et tu me laisses faire !

Le visage se mua soudainement, devenant d’une incroyable douceur, il semblait tout à coup que l’homme se voyait affublé d’une légère timidité. C’est avec un sourire gêné qu’il s’approcha de la jeune femme installée derrière son étale.


Veuillez me pardonnez gente damoiselle. Je ne vous embêterai pas longtemps. Voilà, je vous explique : J’ai un urgent besoin d’un remède et je me demandais…

Le faciès redevint en une fraction de seconde celui du dément :


Mais arrête d’faire ton nobliau d’pacotille, tu m’dégouttes tins ! Dis lui plutôt comment qu’ses doigts sont beaux…
Pis quel pleurnicheur t’fais ! Pourquoi t’lui parles comm’ça ? T’veux lui faire sa fête ?


Mordrain ! Tu deviens odieux ! Pourquoi suis-je obligé de cheminer à tes côtés ?


Parce que t’es qu’une fiotte, tu vois une arme et tu fais dans tes braies ! Faut bin que j’tranche à ta place… Oh ! r’garde donc tous ces jolies doigts ! Partout qu’y’en a !
Bon ! Dans deux plombes, n’y est encor’avec toi et tes pleurnicheries ! Je m’en vais lui spliquer moi ! T’vas voir !


Non ! Mordrain arrête s’il te plait…

Mortecouille ! Ferme ta sale gueule maintenant !
Alors la tit’dame, v’la le problème ! Mon… musart de compagnon d’route à la tête malade, aucun mire l’est capab’ d’le soigner ! Alors on a…


Il sortit une bourse et fouilla parmi de nombreux osselets, un œil avertit pourrait peut-être y voir de fines phalanges.
Il finit par trouver son bonheur et sortit une petite émeraude de très belle facture.


V’là on a ça, l’charlatan en veut pas, prétexte qu’elle est p’t’ête fausse ! Misérable Chiabrena qu’l’est ! On en veut p’t’être cinquante pièces, mais l’en vaut bin plus, c’t’une affaire !
Alors la donzelle ? T’veux bin l’aider ? Des heures qu’y’m’bassines avec ça ! Et p’t-être que tu m’paierais un godet ‘vec le surplus ?


Il regardait la jeune femme, son perpétuel sourire pendu à ses lèvres et son regard suivant le moindre mouvement de ses doigts…

_________________
Elyabel
Le vendeur d'en face ne l'intéressait plus du tout. Tout son être s'était figé, les yeux fixés sur l'individu qui arrivait, perplexe. Pourquoi diable s'était-il peinturluré de la sorte ? Aux regards que lui jetaient les passants alentours, elle ne semblait pas être la seule à trouver l'homme insolite.
Après avoir bien regardé tout autour de lui, voire même s'être hissée un peu plus pour observer jusqu'au sol, il lui fallut bien se faire une raison. Il était seul.
Seul ? Vraiment ?
Pas le temps de se poser plus de questions, voila qu'il lui parlait ! Sourire énigmatique, faute de mieux, tandis qu'elle tentait de comprendre qu'il avait besoin de…


Euh.. vous cherchez... quoi ?

Déjà peu assurée, ses mots se perdirent dans le flot des paroles du sieur. La bouche encore ouverte, elle détaillait son interlocuteur qui semblait avoir changé d'avis soudainement. Ses mains filèrent se joindre sur son plexus, et ses doigts, qu'il suivait du regard, se contorsionnèrent nerveusement.

Les mots « qui est la fiotte ? » se firent dans son esprit mais ne passèrent pas ses lèvres, ni « qui est mordrain ?» ni tout un tas de choses qui auraient pu l'aider à comprendre ce qui se passait sous ses yeux. Mais voila qu'il semblait que la discussion revenait vers elle : La « tit' dame » ..


La tête malade, oh oui ! … enfin, je veux dire… hm.

Crispée, ses yeux gris se posèrent sur la pierre, avant de revenir au visage blanchi, puis à la bourse remplie d'autres choses, puis la pierre à nouveau, fort jolie par ailleurs. Ses mains se détachèrent l'une de l'autre lentement, comme mues par une force invisible qui la poussait à tendre l'une d'elle. Ce qu'elle fit presque à regret, sentant qu'avec ce geste elle entrait probablement dans une histoire insensée.

Et bien peut être qu'on aurait de quoi tenter quelque chose ?
Encore qu'il faudrait savoir de quel mal il s'agit. Les maux de tête sont fréquents ?


Les yeux fixés sur sa dextre, elle n'osait plus le regarder franchement. Qu'aurait fait Père à sa place ? Probablement qu'il aurait ri, et entamer un conte dans lequel un médecin avait un rôle éblouissant. Oui, quelque chose comme ça.
Pile_ou_face
Si le fardé s’était rendu compte de l’état dans lequel il mettait la jeune femme, il n’en fit montre en aucune manière. Il semblait de toute façon que seuls ses doigts l’intéressaient réellement, à croire que toute cette histoire de mal de crâne n’était que pure invention pour mieux l’approcher.
La pauvrette tenta une première amorce de discussion mais vainement, l’homme semblait bien trop pris par sa propre discussion pour même s’en rendre compte.

La petite pierre verte gigotait dans la main crasseuse qui était présentée à la petite dame et semblait faire son effet, sans pour autant occulter, à voir la course de son regard l’étrange phénomène qui se tenait devant elle.
Mais l’une de ses mains se tendit finalement vers la dextre qui tenait l’émeraude. Les yeux grimés suivaient son geste avec une avidité presque palpable et le son caractéristique qu’une bouche peut émettre lorsqu’elle salive abondamment face à la promesse de l’un de ses mets favoris se fit entendre.


Non ! Mordrain ! Tu n’y penses même pas ! Il est hors de question que cette fois je te laisse faire !


Voilà que t’es r’parti à babiller, j’pas fais l’moindre attentement qu’je sache. Tu vas t’assouager l’temps que j’fasse cognoissance. Je vais pas l’dérober comm’ça, ni lui manger les doigts. Mais si d’fois j’peux me vider les coilles, j’vais p’me gêner pour toi.

Lors la donzelle, t’sais que rin qu’à t’regarder tu m’fais roidir ? Une fois qu’tu l’auras d’barassé d’son mal d’cap, on pourrait ‘ller faire ripaille tous les deux ? Qu’est ce t’en dis ? J’te montrerai ma guilleri et tu pourras culeter à souhait.


Mordrain ! Arrête immédiatement ! Elle m’a posé une question, tu peux avoir la décence de me laisser répondre… s’il te plait…

La décence, v’là qu’tu r’parles comme ces gents simplets…
Rhaaaa, d’accord, mais s’coquille est à moi, t’m’entends ? Pasque c’est sur qu’elle va s’esbaudir d’vant moi et qu’j’aurais pas b’soin de l’esforcer !


Le visage reprend sa douceur et le timbre de la voix se fait des plus calmes alors que les yeux quittent les doigts et viennent se poser sur la jeune femme.


Excusez le, damoiselle, il ne sait pas se tenir mais il est gentil… en général.
Les maux de tête sont fréquents oui et très douloureux, trop parfois. J’ai essayé de nombreuse chose mais rien n’a jamais marché.
Aidez moi, je vous en prie…


R’gardez ça, y va ‘core chialer comme une puterelle ! J’ai rin dit, vas-y la tit’dame…
_________________
Elyabel
Au bruit de succion, elle retira sa main nerveusement et vint la plaquer contre sa gorge plissant les yeux. Quoi lui manger les doigts ?!! Non mais… Quoi… les coilles ?… Une vilaine grimace se dessina sur son visage, alors qu'il lui proposait pire encore. Elle n'avait pas marché toutes ses lieues pour se faire culbuter par un cinglé.

Dites donc, vous ! Faudr..

Mais de suite, la voix avait changé et elle resta interdite, ne sachant plus quoi dire, le dévisageant sans trop y croire. Il se moquait, non ? On lui jouait une farce ?
Son regard fila vers le reste du marché, cherchant à se rassurer. Il y avait un peu de monde, elle pourrait, dans le pire, sûrement trouver une âme charitable qui l'aiderait... ou pas ! Personne ne la connaissait véritablement, dans le fond.
Écoutant toujours son monologue qui n'en était pas vraiment un, son regard revint vers l'émeraude au creux de sa main sale, envisageant déjà quelques achats vestimentaires plus que bienvenus. Un léger soupir s'échappa malgré elle.


Si votre partie odieuse peut se taire un moment, je pense pouvoir vous aider !
Il doit m'en rester encore un peu qu'il vous faudra diluer dans de l'eau propre... Attendez !


D'un geste vif, elle attrapa sa besace, gardant un œil sur l'homme en qui elle n'avait guère confiance. Elle engagea une main dans le sac, puis à regret, lâcha sa surveillance pour regarder dedans. Il semblait qu'il y avait un nombre incalculable de choses à pousser avant qu'elle ne finisse par extraire une poche de tissu arrondie et empesée qu'elle lui montra, sans pour autant lui donner encore.

C'est de la poudre d'écorce de saule blanc. Il ne faut pas en abuser, c'est certain.
Trois pincées le matin et pareillement le soir suffisent habituellement pour les maux dont vous parlez. Mais avant…


Ses yeux gris se plissèrent à nouveau, cherchant à savoir lequel des deux l'écoutait. Comment savoir ? Le visage semblait plus doux quand le gentil parlait, mais que faisait l'autre pendant ce temps ? Il devait écouter, et attendre le bon moment pour lancer ses saletés.


Je voudrais bien savoir qui est l'autre qui parle dans votre bouche.
Avez vous des noms différents ? Mordrain, c'est vous deux ? ou…


La question resta en suspend. La senestre toujours posée sur sa besace, son pied droit, lui, se posa légèrement en arrière, attendant la suite avec attention. On sentait bien qu'elle n'en menait pas bien large, et qu'elle fuirait séance tenante en cas de pépin.
Pile_ou_face
Heureusement pour l’homme la femme semblait des plus intéressée par cette pierre proposée à un prix plus qu’intéressant. Au mépris du danger et de sa crainte évidente, elle voulait en savoir plus, peut-être que la curiosité y était aussi pour quelque chose.

L’partie quoi ? Ecoute la cett…

Ca suffit Mordrain ! Je ne veux plus t’entendre !

Oh d’ccord, j’ferme ma grand’gueule alors, vas-y montr’nous donc ce qu’tu sais faire… j’me délite par avance d’ton décevement tins !

Le faciès amical reprit possession du visage et étira un sourire satisfait en entendant la jeune vendeuse dire qu’elle pouvait aider.
Il se figea presque en entendant son : attendez ! Mais entreprit tout de même de lui répondre alors qu’elle farfouillait dans sa besace. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas remarquer sa grande méfiance, et le fardé ne l’était pas et surtout, la majorité des gens réagissait de la sorte.


Je vais tâcher de le faire taire damoiselle. Mais ne vous inquiétez pas, je ne vais pas lui laisser vous faire du mal. Il suffit de ne pas trop porter attention à ses dires, sinon c’est à ce moment la que ça dégénère souvent. Et…

Elle se redressa en tenant triomphalement ce qui semblait être une bourse ou quelque chose d’approchant. Il ne fit aucun geste de sa senestre pour l’attraper, sa main droite toujours tendue, la pierre posée en son centre.
L’herboriste reprit de son ton courtois, à mesure qu’elle parlait, le corps tout entier de l’homme semblait se détendre. Ses mâchoires se desserraient alors que la douleur lancinante qui battait son crâne s’atténuait.

Il sourit à la voir plisser les yeux comme si cela lui permettrait de mieux discerner quelque chose.


Oui, on a des noms différents, c’est rare tout de même, des amis qui portent le même prénom. Vous ne croyez pas ?
Mordrain c’est lui, il est un peu sanguin, il faut le dire. Mais comme je disais, il ne fait pas de mal… en général. Moi, je suis Hagneric, c’est vrai que je l’embête avec mes maux de tête alors ça l’énerve.


Son sourire changea brusquement mais juste un bref instant, devenant à nouveau quelque peu dérangeant.


Spèce de sottard, t’vois pas qu’elle veut s’barrer ?

Mais non Mordrain, tu lui fais peur, c’est tout et je la comprends.

La main gauche se referma tout de même légèrement sur la pierre, des fois qu’elle ne veuille la choper et, effectivement, filer rapidement.

Donc, on ferait l’échange ? Ma pierre contre vos écorces ?
_________________
Elyabel
Des amis ? Vraiment ?
Ses yeux recherchèrent les siens pour savoir s'il était sincère. Naïve ? Peut être bien. Peut être se leurrait-elle en pensant qu'elle devinait à tous les coups. Et pourtant, rarement elle avait eu à se plaindre des décisions qu'elle avait prises. Elle aurait juré qu'il irradiait la gentillesse à cet instant. Ce qui était probablement le cas d'ailleurs.


Hagneric ! Très bien !
Vous ai-je mentionné le fait qu'il fallait faire bouillir le mélange une fois fait ? Quelques minutes tout au plus.


Le petit sac de toile dans sa dextre semblait l'encombrer à présent. Il fallait se décider à lui donner enfin. Un dernier regard à la pierre qu'il évoquait pour l'échange, et aussitôt d'autres questions affluèrent. L'odieux n'avait-il pas laisser entendre qu'elle était fausse ? Ou qu'elle n'avait pas intéressé d'autres vendeurs ? Que se passerait-il si elle tentait de la vendre à son tour ? …
Elle se ravisa soudainement.


Faisons autre chose… si cela vous convient !
Je garde ma poudre, mais je vous donne matin et soir le produit préparé, disons pendant trois ou quatre jours, peut être une semaine… le temps que vous trouviez un vendeur pour la pierre.
Je préfère de loin de bons écus sonnants et trébuchants que je pourrais échanger contre ce dont j'ai besoin.


Elle souleva légèrement le sac, lui indiquant en même temps la grande quantité de poudre qu'il recelait.


Ainsi, vous pourrez juger de son efficacité !
Je vous montrerai même comment préparer le remède.
Moi, de mon coté, je ne risque que quelques pincées en moins... plutôt que de tout perdre contre un caillou vert invendable.


Un franc sourire s'afficha sur le visage de la damoiselle, convaincue déjà, que c'était là fort judicieux de sa part.
Pile_ou_face
Le regard gris de la jeune femme tentait, selon toute vraisemblance de lire quelque chose dans les yeux, bien plus sombre, du fardé. D’un raclement de gorge, il tenta d’éloigner le léger malaise que cela faisait naître en lui. Mais cela n’effacerait pas la teinte que prenaient ses joues sous ce regard presque inquisiteur.
Heureusement, elle mit elle-même un terme à sa prospection en reprenant la discussion. Faire bouillir le tout ? Non, cela n’avait pas été dit, la liste s’allongeait à présent. Lui, qui ne rêvait que de quelque chose de simple qui puisse calmer ses maudites douleurs et cela où qu’il soit.

Malgré tout cela, la bourse ne semblait pas vouloir quitter sa main et comme la cloche sonnait le glas, elle changea brusquement d’avis. Adieu la liberté, elle lui proposait à présent de dépendre d’elle tant qu’il n’aurait pas trouvé acheteur pour la pierre.
Et si la douleur le prenait au milieu de la nuit ou dans la journée ?
Un bref instant, il songea à lâcher Mordrain, il aurait sa poudre et lui… ce qu’il réclame. Tout serait parfait. Oui, mais voilà, il détestait la manière dont s’y prenait son compagnon de route.
Il porta sa main dans se tignasse et se gratta le crâne en réfléchissant sévèrement et finalement :


Je comprends, vous n’avez pas confiance. Tant pis, je trouverais bien autre chose ailleurs, je vous…


Le Mordrain débarqua sans crier gare, se mettant comme à son habitude à hurler comme s’il était seul en ce monde et avec son grand sourire qui plus est :


OH ! Ton cabochon est si déhaité que tu peux plus apenser ? L’donzelle t’propose de la mirer deux fois l’jour et toi tu refuses ? Alors qu’t’aurais ta curation et peut-être même plus, ça s’trouve elle t’trouve à son goût ! D’accord, tu préfères surement finir entre les mains du prouvaire.
Près s’tu veux, on peut s’occuper d’elle larrecineusement…


Non, je ne veux pas Mordrain ! Mais tu sais que l’on comptait partir d’ici aussi, on peut plus le faire si je dois passer la voir deux fois par jour.

C’est sur qu’c’est un décevement pour toi mais tu le savais dès le commençaille de la discussion. Ca c’clot toujours de la même manière. Mais t’veux jamais que j’les houspille, c’est d’ta faute aussi.


Non, tu ne la malmènes pas ! Ça, je ne veux pas…


Le visage doux revint alors vers la jeune vendeuse :

Ecoutez… vous demanderiez combien pour une dose ? J’ai quelques écus, J’en prendrais alors autant que je peux.


Ou t’viens avec nous la tit’ dame ! On va traveler dans tout le comté, tu verras. Et c’est promis, j’resterais dans mon coin dans le dormitoire. Sauf s’tu m’appelles, bin sur.


Comment veux-tu qu’elle en est ne serait-ce que l’idée avec tout ce que tu lui as dit.


T’es vraiment qu’un triple sottard, c’est ‘vident qu’elle est intéressée. Ne serait ce que pour voir s’elle peut faire le barbier avec toi et tes douleurs de puterelle.


C’est vrai ce qu’il dit ? Vous avez cette idée en vous, ou il divague complètement, comme d’habitude ?

Le regard du fardé se posait à nouveau sur la jeune femme, on pouvait sans conteste y lire comme une lueur d’espoir…

_________________
Elyabel
A son grand étonnement, le blanchi ne sembla pas trouver son idée si géniale, et sembla même prêt à renoncer complètement. Étrangement, le sournois, lui, y voyait quelques avantages, mais pas du tout du goût d'Elyabel.
Et voilààà… c'était reparti !
La discussion s'engagea à nouveau, reléguant Elyabel dans son rôle de spectatrice, fronçant parfois quand le Mordrain gueulait ses idées plus que douteuses, attentive quand Hagneric répondait d'une voix douce. Il était visiblement patient et tendre comme avec un enfant dont on aurait la charge.


Son regard se porta sur le remède qu'elle tenait, pinçant légèrement les lèvres. Pour un peu, elle lui en aurait donné. Il avait l'air d'être à bout, presque apitoyant, et cela était fort compréhensible, vu les conditions.


Le « écoutez » la fit relever le menton. Quelques écus lui furent proposés... moins que prévu… adieu les braies et la cape ! A moins que…
Elle n'avait pas trop parlé d'elle, rien ne l'avait engagée à ça. Cependant, elle n'avait aucunement prévu de rester sur Reims, ni même ce qu'elle ferait dans les jours à venir. Maintenant qu'elle y pensait, elle aurait tout aussi bien pu marcher avec « eux », mais le Mordrain ne l'inspirait pas pour un sou.


Alors qu'Hagneric lui posait finalement la question, elle fit une petite moue embarrassée, lâchant comme à regret…


Et bien quelque part, il n'a pas tort…
J'ai bien envie de savoir si ma poudre aurait l'effet escompté. Une sorte d'accomplissement de mon savoir faire.
Cependant…


Mais comment lui dire ça ? Lui qui devait subir au jour le jour les assauts de son supposé « ami » ? Un ami bien odieux dont il ne pouvait se défaire…


Elle reposa son regard clair dans celui de son interlocuteur, tentant le tout pour le tout.

Mordrain ? Si je dis « oui », tu me laisseras tranquille, n'est ce pas ?
Il se trouve que je mène ma propre quête et que… ici, n'a pas l'air d'être l'endroit que j'entrevoyais. Je peux donc fort bien vous accompagner quelques lieues, liant ainsi nos deux projets. Peut être trouverais-je, où vous allez, ce que je n'ai pas trouvé ice-lieu.
Mais il faut me promettre, Mordrain !


Au fond d'elle, tout lui criait qu'elle était folle de faire ça.
Passer un pacte avec une « moitié » qu'on lui avait suggéré fortement d'ignorer. Ne faisait-elle pas tout le contraire de ce qu'Hagneric attendait ?
D'un autre coté, elle n'avait parlé qu'à Hagneric, jamais à l'autre directement. Elle saurait peut être par ce biais, si elle pouvait lui faire confiance ?
Pile_ou_face
Ses horribles douleurs avaient presque disparu à présent, il n’avait pourtant pris aucun remède ni fait quoi que ce soit. En fait la seule chose qui changeait de l’habitude se situait devant lui. Habituellement, les gens réagissaient très mal aux attaques du jeune homme et c’était là une chose bien compréhensible. Ils ne prenaient pas la peine d’ignorer son côté outrancier et cela finissait souvent par dégénérer et parfois même…
Mais cette jeune femme était quelque peu différente et quelque part, ça le rassérénait.

Tout à coup, la nouvelle tomba, non pas comme un couperet, tellement elle semblait salvatrice. La jeune femme se disait prête à prendre le risque de les accompagner, ce qui étonna tout de même le fardé. Mais il y avait une condition et pas des moindres…

Le visage garda son sourire avenant et la voix sa douceur qui semblait tellement naturelle lorsque c’était Hagneric qui parlait. Et tout en rangeant sa pierre, il entreprit de lui répondre :


Il ne vous fera aucun mal, c’est promis. Je ne peux par contre rien promettre sur ses dires, il n’en fait qu’à sa tête lorsqu’il s’agit de causer. Mais il ne vous touchera pas, c’est certain. Il m’écoute quand même un peu et il sait tout de même reconnaître les choses qui peuvent être bonne pour moi. Je me permets de répondre à sa place, car voyez-vous, il est parti se reposer quelque peu. On pourrait se retrouver à la sortie…

Une brise se levait à présent sur le marché, charriant son lot de nouvelles odeurs. Ses dernières allant de la douceur sucrée de l’étal de fruit située un peu plus loin à l’odeur presque désagréable du poisson en passant par les effluves d’un parfumeur ou encore l’odeur, si chère à nombre de personne, du pain que l’on sort du four. Les senteurs allaient de manières malignes taquiner les narines des badauds faisant leurs emplettes pour finalement parvenir à celle de la jeune femme tout autant que celles du fardé.

… de la ville, celle qui va en direction de Conf…


Le jeune homme porta alors ses mains à ses tempes, les serrant comme pour les empêcher d’exploser. Paupières closes, il semblait soudainement souffrir le martyr. Cela fut si rapide, que déjà il se redressait lentement, rouvrant ses yeux où brillaient cette lueur totalement barré et son sourire dément reprit possession de ses lèvres alors qu’il regardait la jeune femme tout en penchant légèrement la tête sur le côté.


Lors la tit’dame, enfin seuls, je pourrais dire, mais t’vu tous ces loudiers qu’nous entourent ? Tu veux peut-être nous compagner s’j’ai bien compris ? On s’rend à Conflans-lès-Sens… t’crois que ce patelin les éveillent ?
T’fais pas, il veut pas que j’t’houspille, alors je l’ferais pas. Mais…


Vivement, sa senestre attrapa la main droite de la jeune femme et la serra, pas assez pour infliger une quelconque douleur, mais suffisamment pour qu’elle ait du mal à la retirer.


… si toi… tu l’fais douloir de quelque façon que c’soit… me voir…

Sa dextre vient caresser les doigts emprisonnés de la jeune femme.


… manger tes doigts… s’ra la dernière chose… que tu pourras mirer…
A bientôt l’donzelle ! Garde moi bin tes tétins au chaud !


Ses doigts crasseux libérèrent la main alors qu’il exécutait un simulacre de révérence.
Puis il se retourna manquant presque de percuter une vieille qui promenait sa petite-fille, il souffla quelques mots à l’oreille de l’ancêtre tout en caressant les cheveux de la gamine. L’aïeule au visage visiblement outragé, se recula vivement en tenant fermement la fillette. Il poursuivit son chemin, glissa une main sur un fessier offert alors que sa propriétaire se penchait de manière honteuse. Puis il se jeta devant une étale couverte de fruits de saison et se mit à assaisonner son propriétaire de la saveur de ses mots. Il s’arrêta net lorsque, triomphalement, un gamin maigriot s’éloignait en mordant dans le fruit de son larcin. Il fit à nouveau une révérence de son crû et reprit son chemin, disparaissant finalement au coin d’une rue.

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Elyabel
Au final, elle fut un peu déçue que ce soit la voix d'Hagneric qui reprit la parole. Elle ne saurait donc pas à quoi s'en tenir avec l'autre casse-pied. Mais soit !
S'il maîtrisait les choses, elle n'aurait donc pas de souci à les suivre.

Elle allait donc conclure positivement, lorsque la douleur le fit taire soudainement, bloquant ses mots dans sa gorge. L'odieux avait repris le dessus, l'envahissant à présent de son regard de dément. Les doigts de sa senestre se crispèrent sur sa besace, mais elle n'eut pas le temps d'amorcer son recul. Son autre main, tenant toujours le remède, se retrouva prisonnière de sa poigne, empêchant toute fuite.

Elle retint un cri de surprise et d'horreur alors que ses doigts sales vinrent caresser les siens, groupant déjà ses pieds pour pouvoir tirer d'un coup sec en arrière pour lui faire lâcher prise.
Stratagème inutile. D'une légère courbette, il prit congé, sûrement satisfait de la trouille qu'il lui avait infligée, et s'en retourna dans les allées du marché, semant la terreur tout au long de son passage.

Son cœur battait encore la chamade alors qu'il tournait au coin de la rue, dédaignant le brouhaha énervé qui montait de l'étal du vendeur de fruits. Nerveusement, elle frotta ses mains dans sa chainse, puis croisa les bras sur sa poitrine, le temps de se remettre de ses émotions.
Que faire à présent ?

L'un semblait fiable, mais aurait-il le pouvoir tout le temps ? Ce qui venait de se passer tendait à prouver le contraire. Pourquoi semblait-il penser qu'il en avait le contrôle ? Certes, ce n'était que des mots, mais… tout de même des menaces !
Un léger soupir accompagna ses réflexions intérieures complètement désordonnées.
Fébrilement, elle se mit à ranger le reste de ses plantes invendues dans sa besace, se calmant peu à peu, repassant la scène avec un peu plus de recul, et elle put enfin entrevoir les choses différemment. Oui, des menaces, mais seulement si elle lui faisait du mal.. et ça n'était aucunement son intention !


« Cochon qui s'en dédit ! » disait toujours son Père.
Eudoxie_
“Quand les femmes sont déprimées, elles mangent ou font du shopping. Les hommes envahissent un autre pays.” (Elayne Boosler)

Ambre ? Eudoxie ? Shopping...

Reims, la capitale, pas grand monde, que faire ? Le marché bien sur, main dans la main, le ying et le yang s'en allaient fureter les étals, un célestien jamais bien loin en mode garde du corps dans le sillage des deux foldingottes.
Malheur ? Bonheur ? Un tisserand !!!! Des lustres que les deux jeunes femmes n'avaient pas croisés ce genre d'artisan et surtout avec un étal si conséquent.

Ni une, ni deux, la blonde fut tirée de force jusque sous la tente pour fouiner les robes, corsages, corsets, jupes et autres petites choses affriolantes pour qui n'avait vu le moindre morceau d'étoffe travaillée depuis un loooonngggg moment.
Sourire irradiant son visage, l'inénarrable se fit un malin plaisir d'essayer diverses robes plus belles les unes que les autres pour finalement arrêter son choix sur une tenue de voyage, réhaussant certains traits de féminité tout en étant pratique.

Défiler ainsi l'amusait, le conteur posé à table et donnant son avis, tandis que la nymphette cherchait désesperement des braies pour femmes.
Double usage, féminin et pratique, étoffe solide mais fluide, bref un bel agencement de tous ces petits détails, toujours la même chose avec Eudoxie joindre l'utile à l'agréable.

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