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[Rp] Chez Black de Wurmstein

Black07
Les gestes de son invitée n'échappent point à son regard. L'exposition discrète de ses petits monts également. Jouerait elle avec lui la séductrice ? Elle n'était pas sans savoir qu'il ne pourrait lui donner pourtant les sentiments amoureux qu'elle souhaitait de l'homme à qui elle offrirait sa virginité.

Il pourrait la prendre là sans vergogne s'il n'était qu'un vil gredin, les attentions et le plaisir échangé la veille sur leur route pour rejoindre ventadour ne laissaient aucun doute sur le désir qui couvait entre eux.

Avait il le droit de prendre ce qu'elle semblait vouloir lui offrir ? Elle le haïrait sans doute et à juste raison. Black ne souhaitait pas d'attaches tout en ne voulant également vivre comme un moine. Saurait elle se contenter simplement de l'assouvissement d'un désir physique ? Il était encore bien trop tôt après les épreuves traversées par cette demoiselle de le savoir elle même.

Il allait sans doute avoir besoin de garder la tête froide pour deux.

Ainsi donc vous m'avez subtilisé de ma prune à mon insu ? Etes vous obligée de me voler alors que je vous offre travail, gite et protection ?

Au fait, je vous avais promis de remplacer la chemise que je vous ai abimée hier, et je tiens toujours ma parole.

Le grand brun s'empare d'un paquet qu'il lui dépose sur les genoux. Il lui laisse loisir d'admirer le travail parfait exécuté par une tisserande de Ventadour.

Vous êtes libre de me rendre la chemise que je vous ai prêté ou de la garder néanmoins.

Black porte son verre de prune à ses lèvres.
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Seya
Je sens bien que mon petit numéro ne lui fait aucun effet, ni chaud, ni froid. J’arrête en me tenant mieux. Il est clair que je ne dois pas être douée dans le rôle d’une femme. Je ne peux rivaliser avec une femme d’âge mûre avec de l’expérience. Ca me touche plus que ça ne devrait certainement mais je garde mon malaise pour moi. De toute façon il a été clair. Il sort d’une histoire qui lui a laissé un goût amer et il préfère s’adonner au plaisir éphémère et divers qu’il croisera sur son chemin. Il a peut être raison. C’est peut être ça le bonheur…… nannnnnn pas pour moi. Ce n’est pas comme ça que je conçois mon avenir. Mais chacun voit midi à sa porte comme on dit. Pour l’heure je n’en suis pas à me poser la question, mais je sais déjà ce que je veux et je patienterais le temps qu’il faut. Déjà me remettre de tout ce qui m’est arrivée.

Je l’observe si dur physiquement et mentalement et dans le fond si bon. Je sirote la prune et je manque de m’étouffer quand il devient incisif. Il faut dire que je l’ai cherché, mais je me sens vexée.

Rhoooo tout de suite, parler de vol !

Je ne vous ai pas volé j’ai chipé et je vous l’ai rendu que je sache, comment vous y aller !

Je suis d’accord j’ai eu chapardé pour survivre et je suis championne à la course, il valait mieux, mais ça m’a passé. Loin de moi l’envie de vous voler, vous me vexez là…..


Je fais la moue mais je ne l’a fait pas longtemps quand il me parle de la chemise qu’il m’a prêté car il avait déchiré la mienne. Bon sang, comme j’avais aimé qu’il me l’arrache. J’avais été surprise mais l’effet que ça m’avait fait me fait encore frissonner, rien qu’à d’y penser. Je lui souris et il m’est difficile de cacher mon émoi, mes joues se colorant de rouge. Il me dépose le paquet que j’ouvre avec douceur.

Ohhhhh merci, mais il ne fallait pas, j’aurais travaillé pour m’en payer une vous savez….


Je la sors et je suis émerveillée par le travail effectué. Le tissu est de qualité et elle est toute blanche.

C’est une pure merveille, merci beaucoup mon Seigneur. Je la mettrais demain et je vous rendrais la votre. Je lui souris positivement ravie et espérant secrètement qu’elle finira comme l’autre…

Je la pose sur la table basse et je reprends le verre de prune pour faire le verre d’un coup. Je le regarde mais comme d’habitude dès qu’il semble sonder mon esprit avec son regard gris acier je bifurque mon regard.

J’espère que le dîner vous plaira et que la table vous semblera bien dressée. Je m’active pour vous être agréable et surtout pour faire en sorte de travailler pour vous, en échange de votre aide si précieuse.
Black07
Cette jeune femme est loin de laisser Black sans effet, cependant il ne sera jamais dit qu'il abusera d'un état de confusion d'une dame ou demoiselle. Il sait trop bien l'effet qu'il peut induire sur les femmes.

Seya lui a pourtant demandé sans détour d'être son premier amant, celui qui lui fera découvrir le plaisir de la chair. Mais il sait par expérience qu'elle a besoin de temps, de temps pour le connaître et surtout savoir qu'elle n'arrivera jamais à atteindre son cœur en sus du désir qu'il ressent envers elle.

A la trentaine bien établie il sait pour l'avoir vécu que l'Amour n'est pas à la croisée de chaque chemin. Et il est loin d'être enclin à se laisser dériver et n'a surtout aucune envie d'y replonger.

Il allait lui répondre quand un pigeon se déposa sur la fenêtre de son bureau. Il se déplaça pour y récupérer le vélin tout en prenant le temps d'offrir quelques graines à l'oiseau.


Grand voyage que tu as du faire là ....tu sembles épuisé.


Le sceau de cire appartenait à Diny, il garda un instant le pli dans sa main avant de se retourner vers Seya.


Concernant la chemise je suis ravi qu'elle te plaise vraiment. Et ce n'est que justice que je remplace ce que je me suis permis de déchirer.
En ce qui concerne le diner je suis certain que tu as du faire de ton mieux pour que nous puissions passer un bon moment.


Légère inclinaison de la tête puis reprend.

Je viens de recevoir un pigeon dont je voudrais connaître la teneur avant de te rejoindre à la salle à manger.

Et en ce qui concerne notre retour sur Limoges, je n'ai toujours pas de retour à mon pigeon de ma suzeraine. J'ose à croire qu'elle ne tardera pas à me répondre ce soir ou demain. A moins d'une urgence pour toi de retrouver la capitale nous resterons encore un peu ici.

Il lui laisse le temps de sortir de son bureau avant de se laisser choir dans son large fauteuil pour prendre lecture de la missive de la Vicomtesse en voyage.




De Lemardine de Pressensé Date d'envoi Le 28 Août 1464 à 15h03
Objet Sur l'eau...

Expire le 18 Septembre 2016

Black,

Tu as certainement dû rentrer de retraite et si je n'ai pas de nouvelles c'est que tu m'en veux à mort.

Si tel est le cas, je le comprends. Juste pour te redire, en espérant que tu ne sois dans un état d'esprit ouvert que ce départ me semblait nécessaire. Pas pour te faire du mal..non..mais nous nous sommes à peine revus et ce qui m'a fait tenir après mon retour de retraite en février c'était ce projet. J'avais besoin d'un but pour ne pas faire demi tour au couvent.

Tu peux te dire oui..mais là Diny le but c'était nous. Oui !! Oui et re oui ! Cependant tout comme tu as dû le ressentir lors de ma retraite forcée de fin d'année j'ai senti comme un abandon quand tout à fait plouffe à mon retour.

Ce voyage est certainement lié au fait que j'avais peur que ça ne marche pas, je craignais également une nouvelle souffrance. Alors que oui ça aurait pu être tout le contraire. Je suis moins disponible qu'avant, j'ai également besoin d'être plus rassurée. Ces deux facteurs font que pour le coups le vent de panique de ne pas encaisser était là. Je pense que tu dois également être rassuré et pour le coups je n'ai pas assuré....et en plus ça rime !

Là je suis en mer depuis une bonne semaine. Nous sommes quatre dans le navire. Un couple sympathique et Fredo qui tient la barre pour nous mener tous à bon port. C'est donc un voyage serein qui va me mener vers ce but qui n'est pas que de partir découvrir une nouvelle terre mais de de penser à comment je faire pour retrouver une certaine quiétude intérieur. Je fuse intérieurement depuis des mois....je sens que je vais exploser à me poser trop de questions auxquelles ....grrrrr...je ne trouve pas de réponses.

Tu m'en veux. Normal. Je souhaitais juste que tu me comprennes. Tu me connais également....alors tente de ne pas lire toutes ces lignes que dans un sens négatif et de comprendre le mal qui m'enveloppe. Pour ma part, je sais le mal que j'ai pu te faire...je te prie de bien vouloir m'excuser. Si dans mon départ tu voyais une rupture ce n'est pas le cas. Même si ça y ressemble fortement à mon avis à tes yeux.

Bon sang le jour où je serais claire les chameaux auront des doigts de pied !

Je t'embrasse

Diny


L'incompréhension pourrait se lire sur le visage de Black au fur et à mesure de la lecture du parchemin. Elle lui demande de la comprendre ? Du mal qui l'enveloppe .....son départ pas une rupture ........? Se souvient elle seulement des mots posés sur son parchemin alors qu'il se trouvait encore chez les moines ? L'humour contenu dans son parchemin ne lui décrocha même aucun sourire. Le froid qui l'avait saisit à sa sortir de retraite en trouvant le parchemin annonçant son départ, son désir de retrouver son insouciance....

Dans un mouvement brusque, il se leva et alla le chercher en fouillant dans son barda de voyage.

Le relire pour ne pas être sur de ne pas avoir rêvé les mots couchés.



De Lemardine de Pressensé Date d'envoi Le 14 Août 1464 à 18h33
Objet Re: Re: Re: Re: Re: Toi

Expire le 04 Septembre 2016

Black,

Je suis sur la route direction Montpellier. Le bateau de Fredo m'attend pour un départ en Alexandrie.

Cette nouvelle doit te sembler brusque...très brusque. Mais pour être entièrement honnête avec toi, je me sens complètement larguée depuis mon retour en février de chez les moines. Toutes mes certitudes se sont envolées. Je nous croyais plus fort que tout et en fête non.....Des retrouvailles après des mois de douloureux. Mon comportement n'a rien a voir avec ce qui fait ce que nous sommes mais je me sens fragile...putain de fragile....

Ce message n'est en rien porteur de reproches...juste il te fait part de mon état d'esprit. J'ai besoin d'un but et je nous sens friables ....à juste titre du fait que nous nous soyons juste vus très brièvement avant nos retraites respectives.

J'ai peur de m'éteindre, j'ai la crainte que la force qui nous animait ne soit plus la même. Nous marchons sur des oeufs depuis que nous nous sommes revus. J'ai dit à Vic qu'il me fallait une objectif....il sera Alexandrie..et après franchement je ne sais plus, je ne sais pas, je ne sais plus...

Concernant Limoges c'était dur, très dur car j'avais la crainte de ton retour...de savoir dans quel état d'esprit tu serais quand tu reviendrais de ta retraite. Savoir si nous allions être serein ou encore à tester notre Amour.

Je me sens dans une zone d'insécurité qui me fait foncer droit tête baissée vers le voyage. La fuite...tel doit être le mot car je me rends compte que cela a un rapport avec ça bien que cela me fasse mal au ventre de dire ça. Pourquoi ça me fait mal au bide...car ça me rend faible et banale...

Comme à mon habitude je ne relirai pas ce cette missive avant de te l'envoyer ne voulant pas qu'elle perde de sa spontaneïté, de ce mal qui me bouffe le bide au point que je parte du jour au lendemain de Limoges.

Black, je ne me sens pas bien...et des explications sur le pourquoi du comment de qui a fait quoi ou comment pourquoi ...pfffff....ça va me descendre encore plus. je me suis sentie abandonnée à mon retour de retraite, retraite qui n'était pourtant pas un choix personnel de ma part...

Je t'embrasse

Diny


Un but .......peur de s'éteindre ......objectif Alexandrie après je ne sais pas, je ne sais plus, je ne sais pas.....

Rictus amer sur ses lèvres. Et aujourd'hui ça ! Il avait avalé la couleuvre, but la tasse jusqu'à la lie quand Victoire lui avait confié que Diny avait peur de ne plus se sentir libre de parler à un autre homme sans avoir la crainte de subir les foudres de Black.
Ironie ? Devait il justifier ce dont il avait pu être témoin dans les propos entendus ? Non et il n'en ferait rien.

Dans le courrier qu'il venait de recevoir il tiqua également au fait qu'elle lui dise ne pas avoir eut de ses nouvelles, il avait pourtant tracé trois mots sur un vélin à la réception de sa lettre l'avisant de son départ.

Bonne route.....Accompagné de son nom Black.

Suite à quoi elle lui avait retourné un simple mot le remerciant de son billet.

Il ne répondrait pas. Là du moins il n'en avait nulle envie. La douleur à sa sortie s'était muée elle avait raison en colère pour finir par laisser un vide en lui.
Il n'avait plus l'envie, ni la force surtout de LA comprendre. Elle avait eut le temps d'organiser sa fuite, le départ pour son rêve sans lui. Un choix qu'elle avait murement réfléchit. Il avait sa fierté et elle l'avait plus que pietiné. Il avait promis à Victoire de ne plus jamais revenir sur ses pas. Qu'elle retrouve donc seule désormais son insouciance et son envie de liberté. Elle vivrait sa vie et lui la sienne. Plus de heurts ou d'incompréhension.

Il rangea les deux parchemins dans son bureau et alla rejoindre Seya dans la salle à manger où la blonde n'avait pas ménagé sa peine.

Le choix des fleurs est elle ton idée ?

Avisant les fleurs sauvages trônant fièrement sur la table joliment dressée.
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Seya
Je sens bien qu’il va me répondre mais un pigeon vient se poser sur sa fenêtre. Il a l’air bien épuisé. Je regarde mon Seigneur lui donner à manger et je trouve ça touchant. Je ne dis rien je me contente de le regarder détacher la missive et il le regarde et avant de l’ouvrir me répond. Il a l’air grave, je le sens que c’est un papier important ou du moins qu’il lui faut décacheter sans attendre. Certes il me répond gentiment et j’aime son inclinaison devant moi, qui si loin de le mériter. J’esquisse un sourire plutôt gênée.

La suite ne me surprend pas il me demande de façon courtoise de prendre congé le temps qu’il prenne connaissance de la missive. Je me lève.


Je comprends très bien ne vous en faites pas. Je vais vous laisser.


Je me dirige doucement vers la sortie quand il me parle à nouveau de notre voyage sur Limoges cette fois. Je l’écoute attentivement la main sur la poignée.

Il n’y a pas de souci, pour moi rien d’urgent. Je vous suis quoi qu’il arrive vous le savez bien.

Je lui souris et je m’inquiète pour lui malgré tout.


J’espère que vous aurez de bonnes nouvelles mon Seigneur.

J’ouvre la porte pour prendre congé et la referme doucement. Je me dirige au salon pour vérifier que j’ai bien travaillé. Je trouve la table un peu fade. Il manque quelque chose. Quelque chose de personnel, de coloré. Quelque chose qui puisse l’égayer si le besoin s’en fait sentir et je sens qu’il va en avoir besoin j’ai vu son visage changé quand il a regardé la missive. Je suis assez observatrice pour l’avoir vu. Je me dirige donc au jardin et je cueille le plus beau bouquet que je n’ai jamais fait. Des fleurs sauvages, des fleurs des champs mêlées aux fleurs de son jardin. Je les secoue tête en bas pour évacuer les bestioles qui s’y seraient nichés et je vais tout sourire demander un vase à Gertrude.

Dame ?…….

Elle se met à rire tout fort ce qui ameute des serviteurs. Elle raconte ce que je viens de dire et c’est l’hilarité général et moi je m’en trouve fort vexée et je boude. Voyant ma mine elle chasse les serviteurs qui retournent à leur travail.

Désolée Damoiselle mais c’est vraiment drôle. Pas de titre pour moi mais juste Gertrude.

Très bien. Pourrais-je avoir un vase pour mes fleurs Gertrude s’il vous plait ?

Mon ton est légèrement revanchard et elle le sent bien elle va me le chercher et y a même mis de l’eau. Elle me le tend.

Ne m’en veuillez pas surtout s’il vous plait.

Je ne réponds pas et je lui prends le vase des mains que je dépose sur la table.

*Moi qui voulait être gentille pour une fois et paf ramasse encore dans la tronche. Bordel je suis maudite ou quoi ?*

Tout en bougonnant et en parlant dans ma barbe, si j’en avais une, je range mes fleurs consciencieusement et je recule pour en apprécier le résultat c’est vraiment beau. Impossible qu’il ne le voit pas. Je souris satisfaite ce qui me fait oublier le petit incident et justement je viens juste de me mettre en place quand il arrive. Je me tourne vers lui et son visage ne trompe pas. Les nouvelles le contrarient. Les nouvelles ne sont pas pour lui faire plaisir et j’en ai mal au cœur pour lui. Il me faut égayer un peu sa soirée, comme je peux.

Je souris en grand quand il me parle des fleurs, j’ai fait mouche et je suis ravie.


J’ai mélangé les fleurs sauvages avec les fleurs des champs et vos fleurs. Je suis ravie qu’il vous plaise c’est un mélange de race, de couleurs et de parfums qui en font un bouquet unique. Oui il est de mon fait.


Je suis très fière de moi et de mon idée pour une fois que je fais quelque chose de bien.

Je vous en prie prenez place.

J’attends qu’il s’installe avant de faire de même. Je ne sais pas comment abordé trop la chose mais ça me démange trop de ne pas lui dire quelque chose. Alors je fais comme d’habitude et je dis les choses comme je les ressens au risque un jour de m’en mordre vraiment les doigts.

Comment allez-vous ? Je m’inquiète pour vous.
Black07
A peine l'un et l'autre installé sur la grande tablée de la salle à manger que Gertrude toujours aussi discrète qu'efficace s'employa à faire le service en murmurant à l'oreille du Seigneur que la demoiselle avait donné des ordres et même participé au repas qui allait suivre. Gourmand depuis toujours Black esquissa un sourire satisfait.

Cela m'a l'air des plus gouteux avisant la tourte de viande et les petits légumes l'accompagnant.

Un valet vient emplir le verre de Black d'un vin couleur rubis. Un bourgogne de sa propre réserve. Amateur de mets et connaisseur de vin il porta le verre à ses lèvres pour en savourer une gorgée qu'il degusta, avant de sourire à Seya.

Comment veux tu que j'aille, avec un festin en devenir tel que celui que tu as aidé à préparer ?


Maintenant si tu veux parler du courrier que je viens de recevoir, il provient de mon ex fiancée, la vicomtesse d'Argentat. Je crois que j'ai de plus en plus de mal à comprendre les femmes ou non mieux je pense que j'ai passé l'envie de les comprendre.

A ma sortie elle m'a fait part par écrit de son besoin d'avoir un but, de pouvoir retrouver son insouciance, de nous voir friables et ne plus savoir si nous pourrions nous retrouver à ma sortie. Un long voyage de plusieurs mois sans même tenir compte de notre retour en Limousin à sa demande qui plus est, pour revoir Victoire avant sa propre retraite. J'aurais pu pour ma part rester en Languedoc faire la mienne de retraite et profiter des amis que j'étais allé visiter en premier lieu. La peur donc de me voir à ma sortie et un bateau l'attendant sur montpellier. Bateau qui n'avait plus le même interet à ses yeux devant notre retour et nos retrouvailles. Bref. Retrouvailles qui n'ont par le fait pas eut lieu.

Enfin tout cela, si cela ne te dérange pas je préfère le garder pour moi. Tu sais l'essentiel en réponse à ta question. Et le pourquoi également de mon choix désormais de vivre sans attaches.


Coupe un bon morceau de tourte et l'enfourne dans sa bouche avec bel appétit.
Plus aucune envie de se manger le foie, juste le besoin de vivre le moment présent et à venir chaque jour. Tel est le nouveau crédo de Black de Wurmstein.
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Seya
Il s’installe et j’en fais de même. Je n’ai jamais mangé dans un tel luxe c’est une première. C’est une première pour beaucoup de chose depuis que je suis auprès de lui. J’apprends énormément à son contact et au contact de ses amies. Je le regarde se positionner à table et je le copie ne voulant pas passer pour une cochonne, car il est clair que je suis plus habile avec mes doigts ou une cuillère en bois qu’avec des couverts. Je regarde les serveurs déposés la tourte et les petits légumes. Je suis affamée et je me contrôle pour ne pas sauter dessus. J’en bave d’envie sentant la bonne odeur venir me titiller les narines.

Le valet lui sert un vin rouge avec déférence. Mon Seigneur goûte, approuve et je suis servie. Je n’ose pas lui dire que je n’aime pas le vin. J’en ai déjà goûté et ma préférence va à la prune bien sur et à la chopine mais le vin je ne le tolère pas très bien. Impossible pour moi de le lui dire surtout qu’il me sourit l’air satisfait de l’aide que j’ai fourni.


Je suis ravie d’avoir pu me rendre utile et j’espère bien continuer, j’apprends beaucoup auprès de votre personnel.

Je ne veux pas le décevoir comme toujours et donc je laisse le verre pour l’heure alors qu’il me parle de ses missives. Je suis profondément touchée car il me fait confiance et se livre à moi. Je me sens précieuse, et là pour l’écouter malgré mon inexpérience. Je comprends très vite son désir de faire son deuil de cette histoire qui pour lui était certainement sans faille et il a dû tomber de haut. Je ne réponds rien et j’attends qu’il finisse son discours. Je ne conçois pas qu’on puisse s’arrêter qu’à une histoire mais je ne suis certainement pas la mieux placée pour en discuter avec lui. Je semblerais bien ridicule à donner mes sentiments sur une question de relation amoureuse. Je ne sais pas quoi lui dire et je ne sais pas quelle attitude prendre. Je regarde mon verre de vin et d’un coup je le prends en main et je le bois cul sec comme une bonne prune. Je grimace le trouvant lourd et fort. Je ne suis certainement pas celle qui en parlerait le mieux du vin à la belle robe, au goût fruité et je ne sais quoi. Je trouve ça odieux au possible et je me force à lui faire un sourire et je rajoute comme si je pouvais le tromper.

C’est une merveille quel arôme !

Du grand n’importe quoi. Je vais pour attaquer la tourte comme lui lorsque je croise son regard gris acier qui me transperce aussi sur qu’une lame…
Black07
Froncement de sourcils du brun qui sait depuis le feu de camp les menant sur Ventadour, Seya n'appréciant pas le vin.


Pourquoi donc mentir et te forcer à boire une boisson que tu n'aimes pas ?

Ne t'ai je point dit que tu n'avais plus à subir ce que tu ne voulais subir ? Que cela soit pour me faire plaisir si tel est le cas c'est idiot. Je veux vraiment que tu puisses choisir ce que tu aimes et refuser ce que tu détestes une bonne fois pour toute !


Que veux tu boire ?

La laisse répondre et fait signe au valet de lui servir ce qu'elle désire.

Nous prendrons la route de retour demain soir, à ce propos je souhaite que demain tu te rendes à l'écurie et que tu choisisses pour tes leçons à venir d'équitation une jument ni trop jeune, ni trop vieille pour débuter dans les meilleures conditions voulues.

Je n'ai pas de retour de Limoges encore, nous aviserons donc sur place en arrivant.
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Seya
Je ne sais pas quoi lui répondre. Une nouvelle fois il me remet en place avec tact. Je rougis regardant mon verre.

De l’eau fraîche m’iras très bien merci.

Je remercie le valet qui me sert avec gentillesse, m’adressant un large sourire rassurant. Je n’aime pas relever le regard de mon Seigneur quand il me remet en place. Il m’impressionne. Je reste posée, j’évite de commettre d’autre bourde et mange avec bel appétit alors qu’il me parle du départ pour le lendemain et ce que je dois faire. Je pose mes couverts et je l’écoute avec attention.

Très bien mon Seigneur je vais préparer notre départ avec votre personnel. On sera prêt.

Avec l’épisode du vin, il est temps pour moi de me préparer à aller me coucher. Il veut rester un peu seul et je peux comprendre. Le lendemain j’ai pas mal de chose à faire sous les instructions de mon Seigneur et que je me dois d’accomplir le mieux possible. Mais c’est avec une mine espiègle et un rictus malicieux que je me dirige tout d’abord dans ma chambre. Mais avant je passe voir Gertrude.

Gertrude pourriez-vous s’il vous plait me préparer un bon bain chaud demain matin, n’hésitez pas à venir me réveiller au besoin. Merci.

Gertrude prend note de ma demande et prend congé. Moi j’entre dans ma chambre et me dirige vers une commode pour fouiller et trouver de quoi me vêtir pour la nuit. Je déniche quelque chose de magnifique mais de totalement indécent. Une longue chemise mais quasiment transparente. Je me mets à rougir en l’imaginant sur moi. J’hésite à l’emporter avec moi pour Limoges. D’un côté je le ferais bien pour lui plaire et de l’autre me dit qu’il va considérer ça comme un vol et je ne peux pas m’y résoudre. Je soupire et c’est à regret que je la remets en place. Je me mets à parler tout fort.

Un jour peut être qui sait……

Je continue de fouiller et je trouve quelque chose de bien moins sexy mais bien plus …. correct.



Je me déshabille, me débarbouille et revêts ma tenue de nuit puis je me dirige vers sa chambre en face. Je profite qu’il soit parti prendre un digestif, pour me glisser dans son lit. Quoi ??? Mais nannnnn, pas pour une partie fine, tsssss. Pas du tout, pour une plaisanterie qu’on s’est fait au feu de camp je gagne deux deniers si je chauffe son lit. Ca n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Je me glisse donc dans son lit. J’aime l’odeur des draps et je m’y enveloppe. Tant et si bien que je faillis bien m’y endormir. Je me suis éveillée en sursaut et je suis sortie prestement de la chambre en prenant soin de remettre les draps comme il faut. Je souris fière de moi et retourne dans mon lit froid et impersonnel. Je grimace pensant que je serais bien restée au chaud. Mais je suis courageuse pas téméraire et dormir à ses côtés n’est surement pas une bonne idée, enfin….. je me comprends.

Je dors d’un sommeil assez agité et le lendemain on vient me réveiller pour prendre mon bain qui m’attend. C’est la gueule dans le ..euh..croupion que je me dirige vers le baquet qui sent merveilleusement bon. Un parfum fleuri léger et envoûtant. Je m’y glisse sans attendre pour me laver à l’éponge végétale.


Bon sang quel régal ! Je comprends pourquoi il m’a dit « apprend les plaisirs de la vie » ……. Hmmmmm…. c’est vraiment bon.

Je parle toute seule et je m’allonge dans l’eau chaude en fermant les yeux. Je me laisse aller et je commence doucement à caresser mon jeune corps en demande d’attention. Mes mains glissent sur ma peau pour venir chercher mes seins et leur prodiguer de bons soins qui les font réagir. Je reste un moment à prendre plaisir à les sentir réagir sous mes doigts. Une main reste à les câliner alors que l’autre plonge dans l’eau parfumée pour me donner du plaisir. Je suis gémissante et frémissante dans cette eau bienfaitrice. Je ne me rends même pas compte que la porte est restée ouverte. Peu importe après tout. Je suis bien trop occupée à me faire du bien pour y songer et c’est sans retenu que je crie mon plaisir. J’ai le corps qui tressaille, la respiration rapide et je prends le temps de revenir en douceur dans le monde réel après ce moment d’extase. Je soupire d’aise et j’ouvre les yeux. Je finis par me lève, me sécher et m’habiller en vue du départ de ce soir. Je me dois de trouver une tenue pratique et en même temps féminine.



Une fois mon choix fait et fin prête, je me dirige à l’écurie et je chope Gertrude.

Merci grandement pour le bain, une pure merveille.

Son sourire équivoque me signifie clairement qu’elle en est intimement persuadée et pour cause. Je ne cherche pas plus loin, légèrement gênée.

A l’écurie je croise Jean le responsable des chevaux et de tout ce qui les concernent d’ailleurs.

Bonjour Jean ! Comment allez-vous ce matin ?

Je me sens à l’aise avec son personnel et j’apprécie beaucoup Jean. Il est prévenant, patient, gentil et jeune aussi. Il n’est guère plus vieux que moi, enfin il n’en a pas l’air en tout cas. Il me sourit franchement quand j’arrive à sa hauteur.

Bonjour Seya comment vas-tu ?


Pas question de fioriture entre gens du même monde et ça me vas plutôt bien.

Magnifiquement bien et toi, déjà au travail ?

Depuis un moment déjà et toi tu viens me donner la main ?

On papote quelques minutes ensemble, parlant de tout et de rien et j’en viens à la raison qui m’amène.

Je veux bien oui mais je viens te dire surtout qu’il va falloir préparer la charrette et l’étalon de notre Seigneur Black. Nous partons ce soir et il faudra attacher Calixe à l’arrière. C’est la jument qu’il m’a prêté pour apprendre à monter à Limoges. Peux-tu faire ça pour nous ?

Bien entendu, voyons, ça sera fait. Allez au boulot fainéante !


Il me fait un clin d’œil complice et je me glisse dans l’écurie et je m’avance directement vers la belle jument blanche. Elle est aussi blanche que l’étalon de Black est noir.


Elle est magnifique !


Je lui flatte l’arrière train sans y prendre garde et….

ATTENTION NE RESTE PAS LA……

Trop tard elle me bouscule pas contente visiblement de la position que j’avais ou du fait que je la flatte à cet endroit. Plus de peur que de mal, elle m’a juste envoyé bouler. Je me relève aidée par Jean.

Tout va bien ?

Il est pâle, visiblement il a eu peur et moi je suis vexée.

Tout va bien ne t’inquiète pas.

Il est soulagé et me donne ma première leçon.

Ne te mets jamais derrière un cheval, il est bien souvent imprévisible. Si elle avait eu de mauvaises intentions tu aurais pu être gravement blessée et mon Seigneur ne me l’aurait pas pardonné. Fais bien attention. Reste devant ton cheval ou sur le côté et reste toujours vigilante quoi qu’il arrive.

Je hoche la tête et il vaque à ses occupations en me quittant très peu des yeux. J’emmène la jument au pré et je viens nettoyer son box. Je la brosse et je prends congé de Jean. Je vois bien en partant qu’il est inquiet.

Ne t’en fais donc pas Jean, il n’en saura rien, promis.


Il semble soulagé et je retourne à la propriété. Je vais voir Gertrude et je me risque à lui demander.

Gertrude, nous devons partir ce soir, pensez-vous que je puisse emporter quelques tenues pour le voyage ?

Bien sur je pense à la belle tenue de nuit que j’avais vu et qui me faisait tant envie.

Je ne puis vous répondre j’en ai peur. Allez demander au Seigneur Black directement, c’est mieux.


Où se trouve-t-il ?


Dans son bureau


Merci très bien.

Je file à son bureau et vérifie ma tenue avant de frapper. J’attends qu’il m’autorise à entrer, j’ouvre, je rentre puis referme la porte doucement. Je lui demande si je peux emprunter quelques vêtements que je rendrais bien sur quand il voudra, il me l’accorde et je suis en liesse. Il est très occupé et je ne le dérange pas plus longtemps.

Je lui prends quelques vêtements aidés par Gertrude car je ne veux pas fouiller dans ses affaires. Quelques vêtements pour nous deux, de quoi manger lors de notre arrêt au feu de camp et les chevaux préparés, on est prêt à partir. Je remercie tout le monde d’un grand sourire et je range le tout dans la charrette.


Le soir arrivant, le départ imminent je m’installe dans la charrette et je me blottis dans la couverture. Je le regarde de dos conduire la charrette et je souris aux anges…
Black07
Black n'a pas encore franchi les portes de son domaine qu'un pigeon l'avait rejoint entre Limoges et Ventadour.



De Seya Date d'envoi Le 07 Septembre 1464 à 18h11
Objet nouvelle

Expire le 25 Septembre 2016

Sire,

je vou è chereché den tou le vilage é je ne vou ai pa trouvé
on ma di ke vou étié parti
è je si peu de valeure a vo zieu poure ke vou parerié sen mème me dire o revoire
toute inosente ke je sui, toute ignorente ke je suis, je ne sui pa bète é jè biin conpri le mésage soyé zen sur
je vou souhète bon voyage
ke le trè o vou garde

Seya ki ne vou cosera plu de souci je vou le promè


L'brun sortait de la rivière, l'corps encore ruisselant quand le pigeon se posa sur la berge, s'emparant d'un grand linge il s'essuya sommairement et détacha le pli de la patte de l'emplumé.
Froncement de sourcils à la lecture du pli.
Enfilage de braies et chemise avant de chausser ses bottes et retourner au campement.
Le temps de trouver un parchemin dans sa besace et une plume, le voila déjà en train de la plonger dans l'encre et de faire réponse.



Seya,

Je ne comprends pas la teneur de tes nouvelles. Je me souviens t'avoir averti et ce devant Victoire même de mon départ pour plusieurs jours de Limoges. Tu voulais même me suivre te souviens tu ? Je t'ai fait savoir que Jean était arrivé à l'écurie et qu'il te donnerait les premières leçons d'équitation ! Et tu es en train de me dire que je ne t'ai pas averti ? J'ai ajouté également que Valérie et Ernest repondraient à tes demandes éventuelles !
Navré de ne pas avoir l'envie de justifier plus en avant mes faits et gestes. Tes reproches me contrarient.

Le trés haut me gardera je l'espère en effet.
Black


Le pigeon reprit la direction de Limoges aussitôt le pli fermé.

Encore sous l'agacement, il s'empara d'un nouveau vélin pour donner des nouvelles de sa route à Victoire comme prévu.


À Victoire_ Date d'envoi Le 07 Septembre 1464 à 20h02
Objet Nouvelles

Expire le 25 Septembre 2016


Ma Comtesse,

Je suis pour l'instant en bon état sur un noeud entre limoges et ventadour. Je devrais si tout va bien m'retrouver à Ventadour demain matin.

Par contre je viens de recevoir un pigeon de Seya que je vous joins !
Je vous joins également ma réponse. C'est vraiment agaçant et j'ai répondu agacé.


Je pense très sincèrement Victoire que mon éloignement sera salutaire. Je ne supporte pas de me sentir traqué vous le savez ! Et encore moins devoir rendre des comptes à Seya sur mes déplacements.

Ceci dit, je vous embrasse tendrement Ma Comtesse.
Votre dévoué Vassal,
Black


Sourire aux lèvres certain qu'elle ronchonnerait en voyant le MA Comtesse volontairement posé sur le parchemin.

Et revint quelques heures plus tard, non pas le pigeon de Victoire mais celui de Seya.


De Seya Date d'envoi Le 07 Septembre 1464 à 20h40
Objet Re: Re: nouvelle

Expire le 25 Septembre 2016

Sire,

Comen pouvé vou pensé ke je puise vouloire savoire ou vou alé et pourkoi je ne vou è riin demendé ke je sache.
Je ne veu pa savoire vou ète en droi de fère ce ke vou voulé loin de moua lidé de vou ataché a un arbre
juste un au revoire cè tou, juste un au revoire
je mexkuse den avoire tro demendé

porté vou biin je sorè mocupé come promi en votre domène.

Je sui désolé de vou avoire contrarié se nétè pa mon bute

Seya


Agacé il le renvoie avec rapidité.



À Seya Date d'envoi Le 07 Septembre 1464 à 21h45
Objet Re: Re: Re: nouvelle

Expire le 25 Septembre 2016

Seya,

Je crois que l'on ne se comprend pas.
Je réponds à ton pigeon qui m'dit que tu m'as cherché partout ce jour.
Auquel je réponds tu savais que je partais ......

Je suis parti trés tot hier de Limoges et je n'ai pu en effet te dire au revoir avant de grimper sur mon cheval.

Black


Et juste avant de grimper sur son destrier, celui qui ne demandait pas de réponse.



De Seya Date d'envoi Le 07 Septembre 1464 à 22h04
Objet nouvelle

Expire le 25 Septembre 2016

Sire,

Je conpren mieu, pa grave, prené soin de vou sè tou se ke je vou demen

Seya


Dès son arrivée au Domaine, un autre encore !



De Seya Date d'envoi Le 08 Septembre 1464 à 13h16
Objet nouvèle

Expire le 25 Septembre 2016

Sire,

Jè pa fermé loeil de la nui jè boco réfléchi
je me sui demendé pourekoi vou ète pareti sen moua alor ke la première foi vou mavé enmené é jè conpri
sa na pa été dificile
vou ète pareti voire alizea reseté a vendatoure
la voila seule et vou osi vou la conésé depui lonten é moua ki me meure poure vou, vou ne me voyé pa
me dite pa ke lè sentimen ne peuve pa se resentire a nimporke kel momen sa ne se controle pa
pa sur ke je soi la a votre retoure mè je sè déja se ke vou alé dire "fè se ke tu veu tu es libre" se ke je ne veu pa entendre.
poure leure je ne voi plu pèresone mème pa la contèse ki vou sachen pa la ne sor plu
je me meure sen vou é kome je ne peu riin espéré de riin je men irè in poi en moin poure vou
vou voila débarasé de moua
je vè aprendre a monté aven de men alé

meresi enkore poure tou ne vou inkiété plu poure moua

vou seré eureu avèke alizea sè une fame trè biin


Seya



Black lu le pigeon en provenance de Limoges et soupira.
Cette blondinette n'avait pas encore compris que l'amitié qui liait Ali et lui n'avait rien à voir avec une histoire d'amour ou de fesses.
Il tiqua quand il lu qu'elle se mourait sans lui. Il n'avait pas besoin de ça en effet. Il n'était pas prêt pour sa part à céder au chantage affectif. Si elle ne comprenait pas libre à elle de trouver sa voie et de faire de sa vie ce qui lui semblait bon. Sans le savoir il avait bien fait de s'éloigner pour le coup quelques jours.
Il commença à rendre visite à plusieurs de ses fermiers et quand il revint un pli de Valérie, sa gouvernante sur limoges l'attendait.



Date d'envoi Le 08 Septembre 1464 à 17h02
Objet Courrier de Valérie pour le Seigneur Black

Expire le 25 Septembre 2016


Seigneur Black,


Je me permets de vous écrire pour vous donner des nouvelles de Seya.
Elle vous réserve une belle surprise mais que je tairais bien entendu.
Tout votre domaine a pu assisté aux hurlements de détesse de cette jeune fille.
Voilà deux jours qu'elle ne dormait pas, qu'elle ne mange que de la viande et s'épuise au travail tant au village que parmi nous.Elle est d'un grand courage mais ravagée par un trop plein qu'elle n'arrivait plus à gérer seule.
Je l'ai laissé hurler son chagrin et elle m'a parlé, énormément parlé.
J'en suis contente car sa prouve sa confiance en moi.
De part mon expérience n'étant plus de première fraîcheur j'ai pu lui parler et je crois qu'elle s'est enfin apaisée.
Je l'ai couchée il y a peu et j'ai vérifié elle dort.
Elle m'a parlé de son dernier courrier, je vous en conjure n'en tenez pas compte. Elle l'a écrit sous l'emprise de l'épuisement rien de plus.
On s'occupe d'elle

Portez vous bien Seigneur Black


Valérie





Enfin une bonne nouvelle à laquelle il répondit.



À Seya Date d'envoi Le 08 Septembre 1464 à 23h46
Objet Re: Courrier de Valérie pour le Seigneur Black

Expire le 25 Septembre 2016

Valérie,

Je viens de rentrer au domaine. J'ai pu voir après mon retour de courrier vers vous, Ali.
J'ai passé une trés agréable soirée.
Je suis ravi de voir que Seya est plus sereine. Mon désir n'est pas de lui faire du mal. Mais je ne peux lui offrir ce qu'elle attend d'un homme. Un jour elle croisera la route d'un homme qui partagera son amour.
Elle doit faire la part entre le désir et l'amour.

Je vais me coucher, la journée fut longue.

Black de Wurmstein.


Et un nouveau retour.



Date d'envoi Le 09 Septembre 1464 à 07h45
Objet Courrier de Valérie pour le Seigneur Black

Expire le 25 Septembre 2016

Seigneur Black,

Je suis ravie de vous savoir au domaine souhaitez le bonjour à Gertrude de ma part.
Je suis bien contente que vous ayez passé une bonne soirée, vous le méritez au combien.
Pour Seya il faut du temps pour se remettre de tout ce qui lui est arrivé et ce qui lui ai arrivé dernièrement.
Même si elle parait ne pas y penser ce qui s'est passé avec Gustave, ne l'a pas arrangé et je pense qu'elle a pris peur en vous voyant partir si vite.
Je sais bien que vous ne voulez que son bien, comme nous tous.
Elle va y arriver, elle est assez forte pour ça.

Bien à vous, que le Très Haut vous garde

Valérie

_________________
Black07
Quiétude retrouvée, de bonnes soirées passées en compagnie d'Ali et de quelques Ventadours. Des bonnes nouvelles aussi.



De Lemardine Date d'envoi Le 09 Septembre 1464 à 11h20
Objet Alexandrie le 09 septembre 1464

Expire le 25 Septembre 2016

Black,

J'ai mis un peu de temps à répondre à ta missive car il était dur pour moi de savoir sur quel pied danser après sa lecture et nous avons eu un bateau en vue qui nous a tous fait peur. J'ai passé une nuit a regarder au loin, épée à la main à esperer que nous le sèmerions. C'est pourquoi je t'ai envoyé cette mèche de cheveux...j'ai été terrifiée de quitter cette existence sans te faire comprendre que tu fais partie de moi. Une tignasse brune en souvenir...! Chance à toi...mes cheveux n'étaient pas sales !^^

C'est ce fait, qui a reporté ma missive et qui m'a fait m'a fait me poser des questions sur la réponse à t'apporter. Quel ton choisir à ma missive? Que te dire? Te conter mes mes aventures? Refaire le passé?

J'opte pour te dire où je suis et comment je vais. Aborder d'autres sujets à distance n'a jamais été notre fort, bien tu aies été très clair. On est sanguin et nous avons une grande capacité à déformer un rien en fonction de l'état d'esprit dans lequel on se trouve.

Je suis arrivée en Alexandrie voilà deux jours. Il fait chaud et beau. La ville est magnifiques et bercée d'odeurs d'orient. J'ai pu m'acheter une tenue immétable en Limousin et qui semblerait aide à faire gigoter son petit bidou comme personne ! j'ai également gouté au fameux barracuda mais comme je le disais dans ma dernière lettre à l'attention de Vic c'est d'un bon bout de viande dont j'ai envie!!

Nous repartons à mon avis demain d'aller sauter du haut du promontoire des Taureaux de Séleucos. Un truc fou il semblerait où tu as la sensation de voler. Bon...il parait que bien souvent on met 3 jours en s'en remettre. Pour ma part je souhaite simplement garder l'intégralité de ma dentition.

Ensuite nous rentrerons. Avec un peu de chance nous mettrons que 15 jours comme pour l'aller.

et toi comment vas tu? Que deviens tu ? où te trouves tu?

Je t'embrasse

Diny


Poser la missive et y répondre quand le temps lui permettrait. Savoir que l'Argentat n'avait pas sombré dans les eaux pour nourrir les poissons était une de celles ci.

La suivante également.



De Sirilac96 Date d'envoi Le 10 Septembre 1464 à 17h29
Objet Coucou !

Expire le 02 Octobre 2016

Coucou toi,

Je t'écris pour prendre de tes nouvelles,
Sa fait tellement longtemps que je ne t'ai pas revu..
Comment es ce que tu vas ?
Ou es tu en faite ?

Tu me manque tellement..

Je t'embrasse,
Ta fille,
Siri


Et la réponse au plus tôt pour lui donner de ses nouvelles.



À Sirilac96 Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 08h08
Objet Re: Coucou !

Expire le 02 Octobre 2016

Ma Ptite Princesse,

Je suis sur Ventadour quelques jours encore et toi ?
Ensuite je vais repartir à Limoges car Victoire a besoin de moi pour sa prochaine liste.
J'ai la chance de voir Ali depuis mon arrivée ici.
Ta mère est partie sur Montpellier pendant ma retraite, pour se rendre en alexandrie, nous vivons chacun notre vie ainsi. Je n'allais pas l'attendre comme un idiot alors que nous etions rentrés ensemble sur Limoges de Montpellier. Et toi alors ta mère est avec toi ?
Je t'embrasse tendrement
Ton père
Black


Limoges à nouveau.



De Seya Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 12h37
Objet nouvelle

Expire le 02 Octobre 2016


Sire Black,


Je m’en viens vous écrire ces quelques lignes pour vous dire que je m’en vais dès ce soir.


En effet, je vais accompagner messire Nevgevel qui a un rendez vous à honorer.


J’ai trouvé là une occasion de vous prouver que je peux aussi voler de mes propres ailes.


Je reviendrais sur Limoges.


Que le Très Haut vous garde





Seya


Et réponse dès qu'il le peut.



À Seya Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 20h31
Objet Ventadour au 11 septembre 1464

Expire le 02 Octobre 2016


Seya,

Ravi de voir que tu profites de ta nouvelle vie de femme libre et que tu en profites pour voyager.
Sieur Nevgerel que j'ai pu revoir avec toi me semble l'homme idéal.
J'espère que ce voyage te donnera toutes satisfactions.
Jean m'a envoyé un pli en me disant que tu avais été trés assidue dans tes leçons d'équitation. Une très bonne chose également que voila.
Ce pigeon arrivera sans doute avant ton départ, et m'évitera un nouveau pli. Peux tu demander à Valérie de bien vouloir nettoyer et préparer pour mon retour la chambre que tu quittes ce soir, et de passer commande à un menuisier pour lui passer commande d'un berceau. Ma fille sera sans doute du voyage il serait bien de lui préparer sa chambre également.
Je t'en remercie par avance.
Black


La réponse de Black n'a pas due lui plaire, vu le retour express de la blonde Seya.



De Seya Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 20h53
Objet Re: Ventadour au 11 septembre 1464

Expire le 02 Octobre 2016



Black,

Faites vos commissions vous même

adieu

Seya


Ce qu'il fit par ailleurs d'écrire à Valérie de préparer la maison pour vendredi au matin.
Le départ de ventadour étant fixé mercredi soir.

Nouveau pigeon cette fois de Vic.



De Victoire_ de Kerry Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 18h23
Objet Re: Nouvelles

Expire le 02 Octobre 2016

*Plisse légèrement le nez en lisant le début de la lettre*

Mon Vassal, *et toc se dit-elle*

A la lecture du courrier de Seya je comprend tout à fait votre agacement. Votre réponse est juste et je pense qu'elle a fait mouche.

J'ai croisé Seya tout à l'heure, elle me dit partir à Bordeaux dès ce soir pour une quinzaine de jours, peut-être reviendra t'elle avec de tout autres idées que celles qui la taraudent depuis qu'elle vous connaît.

J'espère que votre séjour à Venta se déroule comme vous le souhaitez,

Amicalement,

Votre Comtesse
.

Suivi de peu par celui de Siri.



De Sirilac96 Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 13h24
Objet Re: Re: Coucou !

Expire le 02 Octobre 2016


Et bien je suis a Venta aussi, je suis rentrée seule de Limoges, je m'ennuyais du coup je suis revenue a la maison.
J'ai ouvert mon echoppe, je suis meunière maintenant j'aime bien ce métier. .
Mais je m'ennuie encore, du coup.. Je sais pas quoi faire, je pèche quand je le peu.
Je pense même me présenter aux futur élection de maire, je vais me lancer et je verrait bien.

Je n'ai aucune nouvelle de maman, et j'ai pas envie d'écrire, elle ne pas prévenue qu'elle partait,
Je pensais qu'on partirais tout les trois... Mais je vois que non. Ce qui est bien dommage..

Quand es ce que tu repars du coup ?
Et quelle liste ? Liste comtale ?

Je t'embrasse,
Ta fille,
Siri


Un verre de prune et le temps de répondre aux courriers arrivés et ceux en attente.



À Sirilac96 Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 20h34
Objet Re: Re: Re: Coucou !

Expire le 16 Octobre 2016

Ma Princesse,

Si tu es sur Ventadour nous allons donc nous revoir trés vite.
Viendrais tu à mon retour prochain sur Limoges avec moi ?
Peut être qu'Alizea viendra y passer quelques jours avant de partir en voyage.
Oui je vais m'engager à suivre Victoire dans les prochaines elections.
Concernant la mairie de Ventadour tu auras donc le temps de t'y pencher. Les elections ne sont que dans 16 jours si je ne me trompe pas.

Je t'embrasse tendrement,
Ton père
Black


Et le brun de sourire en répondant à Vic. Il avait fait mouche et elle lui retournait la pique. Loin de s'en offusquer car la blonde et le brun aimer se chiner il commença son pigeon de retour.



À Victoire_ Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 20h47
Objet Re: Re: Nouvelles

Expire le 02 Octobre 2016

Ma Comtesse,

Seya m'a écrit en effet m'annonçant son départ avec Sieur Nevgerel. Je pense qu'il est sain pour elle de voir du monde et de voyager. Je ne suis ni son amant, ni son époux et je lui ai dit plusieurs fois qu'elle était libre de sa vie.

Ses intentions envers moi n'étaient pas en symbiose avec les miennes. Je lui souhaite de trouver ce qu'elle cherche trés sincérement. Elle est encore jeune, passe d'un jour à l'autre de ses rencontres par des émotions multiples,. Elle a besoin d'être aimée et entourrée. L'homme qui lui parle en dernier a tout son intérêt. Pour ma part, je n'ai rien de plus à lui offrir que mon aide matérielle et mon expérience d'hommes d'armes. Elle a pu apprendre à nager avec moi, monter à cheval grâce à Jean mon palefrenier. Elle a pu avoir un toit et votre protection sur Limoges.

Mes amitiés à Erabal,
Tendres calins à vos enfants,
Et toute mon affection à vous,

Votre Vassal
*Tu veux jouer blondinette ...? sourire amusé en refermant le pli

Gorgée de prune et nouveau vélin qui sera lui accroché à la patte de son épervier Icare. Le voyage est long pour y faire porter réponse par un simple pigeon.



À Lemardine Date d'envoi Le 11 Septembre 1464 à 21h03
Objet Re: Alexandrie le 09 septembre 1464

Expire le 02 Octobre 2016

Diny,

Ravi d'avoir des nouvelles positives concernant votre bonne arrivée, même si je sais depuis quelques jours par Victoire que tu vas trés bien. Victoire m'avait fait savoir que tu lui avais transmis ton testament, quand je lui ai fait savoir que tu m'avais retourné une méche de tes cheveux. Même si nous connaissons les risques des voyages par terre et mer, quand on est pas dans le voyage le soucis, et l'inquiétude sont réels.
Tout est donc bien qui fini bien. Ravi de voir que ce voyage te comble et que tu puisses en profiter pleinement et faire des frais de vêtements. Tout se porte, il te suffira de choisir l'endroit approprié. Je te souhaite un bon retour sur Montpellier.
Je suis sur Ventadour où se trouve également notre fille qui m'a écrit. Je n'ai pu encore la voir, mais ça ne devrait tarder.
Je suis en forme, égal à moi-même.
Portes toi bien.
Black

_________________
Black07
*De longs mois plus tard*

Un retour sur les terres limousine et surtout un besoin pour le Wurmstein de mettre à jour par sa présence ses affaires.
Des ordres avaient été donnés pour aérer sa maison du lac pour leur arrivée à Eudoxie, Lucie et lui.
Il éprouvait le besoin de partager sa maison avec elles, avec le lac comme paysage de fond.
De retour de l'écurie et d'un rapide passage sur le marché pour récupérer de quoi requinquer la troupe il était passé chercher Eud a demi assoupie dans une taverne.


Lucie avait envie de faire le tour de la ville, elle a dormi tout le voyage. Toi tu me sembles épuisée.
Mais j'ai porté de quoi te faire retrouver de l'énergie.
Hors de question de rester ici plus longtemps ma maison nous attend. Viens.


C'est une main dans celle de la brune, l'autre maintenant le panier de victuailles qu'ils se rendirent à la maison du Pommier.

Il lui laissa tout loisir d'admirer la vue avant de pousser la porte de sa demeure.

Ici point de luxe mais la tranquilité et un pied à terre que j'apprécie.

Visite rapide de la maison, un arrêt plus prolongé dans la chambre du maître des lieu.
Divin partage des agapes du petit déjeuner avant qu'une faim plus violente que la précédente les emporte sur les cimes du plaisir. Corps entrelacés et souffle plus court, sourire aux lèvres libère à son oreille.


Bienvenue chez moi Chaton.
_________________
Eudoxie_
"Bienvenu chez moi, sans or et sans promesse" (Erick Benzi)

Wurmstein? Univers ? Limousin...

La soirée en taverne de la veille avait été riche en émotions, et la petite brune l'avait fait perdurer jusqu'au moment où le départ ne pouvait plus être reporté, étreignant avec intensité ses amis célestes, prenant une dose pour les semaines de séparation à venir.
Forcément on ne pouvait chevaucher de nuit pour rejoindre l'étape suivante, sans avoir pris le temps de se poser la veille, et être fraîche comme un gardon au matin, résultat des courses : une Eudoxie qui sombrait tout doucement dans le fauteuil moelleux de l'auberge quand le Wurmstein se pointa les bras chargés de victuailles.

Lui et son appétit... Gourmand, fin gourmet, aux divers appétits féroces, mais la tête dans le cul, la béarnaise se contenta de sourire à la vue de cet étalage de brioche, pain, fromage et dieu sait quoi encore.
Invitation en la demeure du sorcier fut tacitement accepté, confort d'un foyer qui, pour une fois, ne serait pas anonyme depuis de longs mois, découvrir un peu plus son monde et se reposer... Trio gagnant validé !!!

Je te suis.

Besace et cape attrapées, le grand brun fut suivi de près au travers des rues de Ventadour, découvrant l'endroit pour la première fois, son regard sombre allant et venant pour tout détailler, toujours curieuse de tout.
Black avait évoqué une vue "romantique" sur le lac, depuis son pied à terre, le terme était on ne peut plus approprié, c'était surtout juste magnifique, la laissant coïte un moment devant le panorama qui s'étalait devant ses onyx, avant de hausser sourcil sentant l'entrain de son hôte à faire visiter l'endroit.

Arrachée à la terrasse de bois, et la vision de cette étendue d'eau enivrante, la brunette se promit de se faire un p'tit déj au lever du soleil ici même, si pas une prune au coucher d'ailleurs, calée au creux des bras du propriétaire de l'endroit sous une bonne couverture. Ah oui l'idée lui plaisait franchement !!!
Suivant de bonne grâce l'ancien mercenaire, l'inénarrable découvrit les différentes pièces de la maison, rien d'ostentatoire, même si bien plus grande que sa petite chaumine d'Orthez, c'était confortable, accueillant, chaleureux, elle qui craignait un peu trop de "faste" fut rassurée.

Panier posé , repas entamé, première faim assouvie au creux de l'alcôve nocturne du gourmand, accueillant deux bruns à l'appétit vorace l'un de l'autre, se délectant des délices de chacun avant de cesser le repas repus et épuisés.
Lovée au creux des bras du Wurmstein, un fin sourire s'étira sur les carmines eudoxiennes en l'entendant lui souhaiter la bienvenue chez lui, choppant tendrement les lippes masculines dans un baiser suave.

Merci Messire de Wurmstein

Reposer la tête sur le torse musculeux et fermer les yeux, quelques heures de sommeil, juste un chouille, sinon visiter la ville ne serait juste pas possible.
Réveil en solo, Black surement parti déjà gérer ses affaires, profiter encore un peu de cette vue et filer en taverne après s'être habillée avec une tenue propre.

Première taverne, rencontre de plusieurs personnes, une femme blonde Victoire avec qui la discussion s'engagea cordiale, suivit de l'arrivée d'une belle femme brune, Eud l'accueillant d'un sourire et bonjour jovial, jusqu'à ce qu'elle se présente en retour... Un raidissement automatique, et fort heureusement invisible, de la nuque la saisissant.
Diny... Autant Victoire, l'éclair ne s'était pas fait de lui même, autant Diny, le flash fut instantané, la mère de la fille de Black, l'ex, même "The Ex", et Eudoxie qui venait d'annoncer à la vicomtesse que le brun était en ville, bon sang mais il était où le put*** de trou de souris là....

Arrivée du Wurmstein.
Soulagement ? Hum... possible... Crispation supplémentaire à l'absence d'un baiser ? Hum... devinez !!! La petite brune ne voulait pas non plus s'étaler sur ce qui existait jusqu'à ce qu'un soupir sourd ne s'échappe pas de sa gorge en le sentant se caler vers elle une main dans son dos.
Plus sereine, la jeune femme appris donc à découvrir les amis de Black, espérant voir Siri du coup peut-être, il lui en avait tellement parlé, qu'elle aurait déjà aimé être à Rodez pour la rencontrer, seconde chance lui était possiblement offerte.

Au fil des aller-retour en taverne de chacun Eud découvrait chacun se détendant doucement en orchestrant une chasse au silence avec le seul homme de cette troupe, un dénommé Grégory, ou Griffes, la petite brune optant pour la seconde option, mâle qui avait au demeurant attiré fortement l'attention de la blonde d'enfer qui lui sortait le grand jeu d'emblée.
Milieu d'après-midi et lassitude encore présente aidant, la brunette avait suivi de nouveau le grand brun vers son chez lui, comptant bien cette fois se reposer, fort heureusement pour elle des affaires l'attendaient en ville et le confort du lit put accueillir le nuage sombre de sa chevelure éparse sur le linge blanc dans un sommeil salvateur.




_________________
Eudoxie_
"La gourmandise, source inépuisable de bonheur" (Pierre Hermé)

Pâtisser ? Câliner ? Gourmandise...

Chaleur du soleil caressant sa peau et regard gris l'observant en dessinant des arabesques sur son dos, Eudoxie prennait pied dans la réalité de son premier réveil dans la demeure de Black.
Sourire en guise de bonjour et s'extirper du lit rapidement pour aller petit déjeuner avant que la faim récurrente qui les animaient ne s'éveille trop vite, laissant Lucie qui avait couru la ville tout le jour précédent profiter d'un sommeil réparateur dans sa chambre.

Taverne et retrouver ceux rencontrés la veille, la suzeraine de Black entre autre, avec laquelle une grande discussion, entre découverte sur le sorcier et confidences entre femmes, Eudoxie se livrant autant qu'elle en appris sur celui qui partageait son quotidien depuis quelques semaines maintenant.
Echange enrichissant à bien des égards, interrompu par un mercenaire avide de macarons et d'une impatience exacerbée quand à la réalisation des dites gourmandises, s'excusant auprès de Victoire avant d'embarquer ni plus ni moins la petite brune à la limite de l'homme de caverne "moi faim veut macaron".

La gourmandise... S'il en était un qui pouvait se targuer d'y céder pour sure c'était bien le Wurmstein, et sous toutes ses formes, sans même laisser le temps à Eud de commencer à préparer les ingrédients il la stoppait pour lui tendre la tenue de combat annoncée la veille en taverne.
Lippes étirées et main tendue, la chemise noire récupérée est embarquée et enfilée sur le corps nu qui découvrit la caresse de cette étoffe de soie venue d'ailleurs, savourant la douceur du tissu.

Retour dans un défilé amusé et direction l'atelier petits gâteaux, ponctué d'un oeil gourmand du brun sur la silhouette féminine dans ce vêtement dix fois trop large pour elle, faim masculine s'éveillant et demandant à être assouvie.
Jeux de compote, étreinte sucrée-salée, mélange habile de saveurs et de piquants, souffle court du cuisinier et de la pâtissière au terme de la dégustation charnelle.

Mhmm.....tu peux comprendre désormais que je suis le pire assistant pour les macarons ?
Tu es de mauvaise foi, t'as même pas essayer de résister
Tu me demandes l'impossible Chaton ! Tu es un poison dont je n'ai qu'une envie c'est me gorger
Flatteur


Nouvelle tentative de détournement du but initial de la venue dans la cuisine par le Wurmstein, sourire, rire, de toute évidence si la béarnaise voulait pouvoir tenir promesse et pâtisser elle devait accepter qu'il quitte l'endroit et travailler seule.
Le laissant filer en taverne, non sans lui avoir arraché un baiser, la jeune femme s'attela donc à la tâche consciencieusement, nus pieds en songeant à la mine gourmande qu'arborerait le brun et ses amis, pensant qu'Ambre aurait surement réservé un sort funeste à ces gourmandises.

Dévorer !!!!! Oui dévorer, bataille de limousins pour des macarons, la bestiole en riait dans son coin, car si elle aimait les faire elle ne prenait que peu de plaisir à les déguster contrairement à tout ceux qui avaient poser le regard sur l'assiette garnie.
Seule Victoire s'était montré "calme", se contentant de ceux qu'Eudoxie avait réussi à préserver de Black pour les jumeaux, avant que les amis ne doivent reprendre la route pour leur si long voyage, la brunette ne s'impliquant que peu dans les au revoir ne les appréciant pas le moins du monde, même si connaissant que peu les amis du Wurmstein.

S'attarder un petit moment encore en taverne pour finalement s'en retourner à la maison du lac, découvrant que le beau brun s'était souvenu de son envie de la veille, un pile de couverture et un feu contenu dans une sorte de brasero les attendaient sur la terrasse, onyx croisant aciers, un large sourire inonda le visage d'Eud avant qu'elle ne l'embrasse tendrement pour le remercier de cette attention.
Un certain temps qu'Eudoxie n'avait dormi en extérieur et le temps plus doux revenant, l'occasion était trop belle, après avoir récupéré un grand lainage informe, dans lequel ils auraient pu se glisser à deux, les lattes de bois encore chaudes du soleil de la journée furent rejointes.

S'enfouir sous les pelisses et se caler au creux des bras de cet homme qui la faisait vibrer de bien des façons, doigts entremêlés aux siens, la petite brune enroula leurs bras unis autour d'elle, observant le ciel étoilé le souffle chaud masculin venant mourir sur sa gorge.
Un jour après l'autre... Demain en est un autre... Pour sure demain débuterait par le doux réveil d'un lever de soleil sur ce lac dans les bras du seul avec qui elle souhaitait partagé cet instant de grâce au moment... Vivement demain.



Dialogue en accord avec JD Black


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Eudoxie_
"Le plus beau spectacle est celui que nous offre la nature" (Anonyme)

Levé de soleil ? Lac ? Nature...

Aujourd'hui avait débuté comme elle avait imaginé hier ce demain, un doux réveil du sorcier, du bout des lèvres lui faisant ouvrir les yeux avant de lui indiquer dans un murmure de regarder ce qui valait plus que tous les châteaux du royaume selon lui.
Sous le regard sombre de la petite brune lovée au creux des bras du Wurmstein, l'astre solaire déversait son aurore flamboyante sur une onde laissant s'envoler des volutes de vapeurs, contraste entre chaud et froid, ciel et lac.

Partagé ce moment suspendu... cet instant de grâce... contre toi ça vaut même tout l'or du monde.
C'est magnifique... magique...


Les mots lui manquaient pour décrire ce que provoquait en elle la magnificence de ce spectacle que leur offrait mère nature, les onyx se perdant dans les rayons de lumière alors qu'elle se pelotonnait encore davantage la tête posée sur le torse de Black.
Discussion s'en suivit sur l'existence de cette bâtisse sur les raisons de son emplacement, sur sa construction, sur son histoire, pour finalement s'achever par une proposition du propriétaire des lieux.

Un bain ?
Chiche
Vite avant que je change d'avis

Tu coures et tu ne t'arrêtes pas......
D'accord si je meurs tant pis pour toi
Fais moi confiance


Main de la petite brune saisie et course jusqu'à la rive du lac, la béarnaise était déjà prête dans sa tête à freiner telle une mule pour refuser d'aller plus loin, seulement le corps en avait décidé autrement et la jeune femme cru mourir en sentant l'eau froide lui mordre la peau au fur et à mesure que le Wurmstein l'entrainait plus avant pour finalement l'entrainer vers le fond l'immergeant totalement.
Remontée à la surface, happant une grande goulée d'air en rabattant sa chevelure de jais vers l'arrière portant ses onyx vers l'homme qui venait de tenter de la noyer, si, si !!!

Joli baptême !!
oui t'as essayé de me noyer plutôt depuis le temps que tu le dis
Surprenant mais avoues vivifiant !!


Tête secouée dans un rire et sorcier éclaboussé, jeux d'eau... Taquins... Mutins... Badins... Coquins... Innovation et découverte de l'attrait d'un lac sous un jour nouveau, l'échauffement des corps contrastant la froideur aquatique, la jeune femme prenant un malin plaisir à profiter et faire durer cette nouvelle offrande de la nature.
Filer hors de l'eau portée par l'ancien mercenaire et se faufiler sous les pelisses pour se réchauffer et discuter de tout, de rien, de réitérer cette baignade à l'été, de nuit de l'avis du grand brun, posés tendrement l'un contre l'autre jambes entremêlées.

Repos, taverne et croiser le célestien venu les rejoindre avec la nymphette, savourer un tendre câlin avec son ami, heureuse de le retrouver là à ses côtés, la raison en étant moins agréable sachant qu'elle avait peiné la future maman.
Solution, le super pouvoir !!!! Refaire une fournée, sauf qu'à la maison du Lac une autre blonde l'attendait, et la mine réjouie des derniers jours avaient cédés placé à une tristesse et un désespoir évident.

L'explication vint rapidement, des nouvelles déplaisantes de Montpellier, les personnes et Sub censés s'occuper de la tombe du fils de Lucie ne faisait plus leur office et le père de l'enfant, ne pensant pas à mal avait expliqué que celle-ci se couvrait de hautes herbes, ne parvenant pas à se rendre sous le saule où était désormais le petit.
Savoir son enfant à "l'abandon" rendait aussi triste qu'enragée la blondinette à la manucure parfaite, et l'inénarrable avait fait son possible pour l'aider en ne sachant pas encore tout de ce passé douloureux, assurément le grand frère Black eu été plus à même de répondre, quoique l'objectivité d'Eud quand aux protagonistes avait aussi ses avantages.

Lu semblant un peu calmée, la brunette retourna à ses gâteaux avant qu'il crame pour les amener en taverne trouvant le Wurmstein et la Montmouth en grand discussion sur le super pouvoir justement, quelle aubaine.
Retrouvaille avec une nymphette pas en top forme et éclipse d'un brun préférant les laisser seules, heure des confidences et câlins réconfortants était venue, jusqu'à ce que le portier ne les virent comme des malpropres prétextant un grand ménage, naméo !!!!

Haussement d'épaules, Eudoxie décida d'embarquer la nymphette découvrir la magie dont elle lui avait parlé en l'amenant sur la terrasse de la maison du lac, moment de quiétude et d'apaisement dans un câlin confidence, consoler d'un côté et s'ouvrir de l'autre.
Et ultime choppe avant le départ en compagnie du célestien s'essayer à l'art du conte dont il la gratifiait depuis de longs mois maintenant, ayant entendu un troubadour et cette histoire, la bestiole se lança narrant l'histoire de Julie la petite olive.

Et oui que conter d'autres à un provençal olivophile qu'une histoire sur le fruit du soleil de Provence, Eudoxie était on ne peut plus flippée mais en avait envie depuis un moment et vu la réaction du célestien heureux, la petite brune en fut ravie.
Mais pour l'heure il lui fallait finir de sceller sa monture afin de mener à bon port tout le groupe vers la capitale limousine, même si quitter ce petit bout de paradis l'ennuyait grandement même si elle savait qu'ils y repasseraient surement au retour vers Clermont, mais là tout de suite grimpée sur le dos de son sombre étalon, la route était prise avec le reste de la troupe vers Limoges.




Dialogue en accord avec JD Black

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Black07
Pousser la porte de la maison à l'aube, et inviter ses amis Lucie et Sub à partager son havre de paix face au merveilleux lac de ventadour le temps cette fois de leur court séjour ici.
Demain ils rejoindraient la capitale. Mais demain était demain, et pour l'heure un repos mérité dans une maison préparée à la demande du Wurmstein les attendait. Juste une courte halte depuis leur départ de Montpellier sur Tulle pour attendre Siri et Gaby.
Sa fille et petite fille pourraient elles aussi se reposer ici. Leurs chambres avaient également été aérées par la gouvernante de Black.

Les aciers du brun se posèrent sur Lucie.


Vous êtes ici chez vous votre chambre se trouve au fond de ce couloir. Je vous ai isolés pour ne pas subir vos cris et protéger nos oreilles sensibles à Eud et moi.

Rien n'était vrai bien entendu pour l'isolement, la maison bien que spacieuse n'avait rien d'un château. Mais le sourire amusé de son amie le fit rire aux éclats en voyant la mine déconfite du Maquereau.



Cependant il ne leur fallut que peu de temps pour les voir rejoindre leur chambrée, imité par le maitre de maison et sa compagne. Porte refermée sur la vaste chambre du Wurmstein, le Chaton du brun était tout à lui. Ce qui se passa dans l'alcôve y restera.

Plusieurs heures plus tard, fraichement baignés ils se retrouvèrent tous ensemble autour d'une bonne chope, sous l'œil bienveillant de Lobe l'éternel hibou de Ventadour.
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